Recherche

Les "Français d'Allemagne". Acteurs de l'amitié franco-allemande 1945-1999

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

Une infirmière allemande au Cameroun 1913-1916

1913 - La colonie allemande du Cameroun, créée en 1884, est à son apogée. Les Allemands commencent la mise en valeur des territoires cédés par la France en 1911. 1916 - Les derniers Allemands quittent le Cameroun, chassés par les Anglais et les Français, c'est la fin de la colonisation allemande. Entre ces deux dates, une infirmière allemande de la Croix-Rouge pour les colonies, Grete Kühnhold, traverse le Cameroun pour aller lutter contre la maladie du sommeil, soigne les blessés de guerre, accompagne la retraite de femmes malades ou enceintes, pratique des contrôles vétérinaires, avant de rentrer elle-même en Allemagne. Son témoignage nous remémore une époque décisive dans la genèse du Cameroun. Mais nul besoin d'être historien pour prendre plaisir à la lecture d'une expérience vécue, à laquelle l'histoire a offert un formidable scénario !

12/2018

ActuaLitté

Bilingues

Robert & Collins Maxi + allemand. Edition bilingue français-allemand

Le dictionnaire allemand trois en un pour une parfaite maîtrise de la langue allemande au quotidien : un dictionnaire, un guide d'expression pratique, une grammaire claire et concise. En complément, la version numérique téléchargeable sur PC ! UN DICTIONNAIRE ACTUEL ET COMPLET + SA VERSION NUMERIQUE 100% INTERACTIVE TELECHARGEABLE SUR PC Plus de 260 000 mots, expressions et traductions : des milliers d'exemples d'emploi Une approche multi-usage : langue quotidienne et professionnelle Un concentré de la culture allemande : des encadrés sur la vie en Allemagne Des outils pratiques : des notes sur les difficultés, des modèles de lettres, de CV... UN GUIDE D'EXPRESSION PRATIQUE pour communiquer facilement en allemand + OFFERTE ! L'application " Le Robert quiz langues " pour réviser facilement les verbes irréguliers

06/2022

ActuaLitté

Histoire de France

Le Soleil voilé. Auschwitz 1942-1945

Pour Paul Schaffer, c'est surtout le sentiment d'un devoir à accomplir qui l'a conduit à écrire le présent ouvrage, quelles que soient les difficultés et la douleur que ce travail d'écriture et de mémoire lui a imposées. Il ne s'agissait pas seulement de parler de la période particulièrement cruelle de sa vie, les persécutions en Autriche, la fuite en Belgique, l'exode vers la France, des années de vie clandestine, l'arrestation, la déportation avec sa mère et sa soeur, qui ont été gazées dès leur arrivée à Auschwitz. Il tenait aussi à évoquer la vie de famille avec sa soeur, ses parents et ses grands-parents ainsi que tous ceux qui avaient fait partie de son existence d'enfant, lorsqu'ils habitaient à Vienne avant l'Anschluss. A tous, à travers son récit, il exprime sa reconnaissance pour le bonheur qu'ils lui ont donné et dont il a toujours conservé le souvenir au fond de son coeur, certes avec tristesse, mais aussi une très grande tendresse. C'était le bonheur simple d'un petit garçon au sein d'une famille unie, celui des vacances, des longues promenades et des goûters chez le meilleur pâtissier, c'était aussi la classe et les jeux avec ses camarades ou encore son attachement à sa collection de timbres à laquelle il tenait tant qu'il l'avait emportée avec lui, en cachette, lorsque la famille a été contrainte de fuir l'Autriche. Mme Simone Veil (extrait de la préface)

05/2020

ActuaLitté

Photographie

Le même soleil. Indochine 1945-1954

Avant d’être le chef-opérateur emblématique de la Nouvelle Vague, Raoul Coutard est photographe durant la guerre d’Indochine. En marge des reportages imposés sur les opérations militaires, il accompagne des ethnologues lors d’expéditions et rend compte de la diversité des peuples du Laos, du Cambodge et du Vietnam. Équipé d’un Leica et d’un Rolleiflex chargés avec des pellicules couleurs – rares au début des années 1950 – il capte la lumière d’un monde qui finit, tout en nourrissant un propos documentaire.

10/2010

ActuaLitté

Religion

Un espion au Vatican. 1941-1945

A ceux qui doutaient que le Yougoslave Branko Bokun (1920-2011) ait pu prendre un bain de soleil sur l'île de Ponza avec Mussolini prisonnier, il répondait que "dans ces années-là tout semblait irréel". Entre roman noir et document historique, tension dramatique et dolce vita, telle est bien l'impression que laisse son singulier témoignage sur la Seconde Guerre mondiale. En 1941 il s'installe à Rome, officiellement comme membre de la Croix-Rouge, officieusement pour alerter Pie XII sur les massacres de Serbes orthodoxes et de Juifs perpétrés par des Croates catholiques avec la bénédiction du clergé. Dans cette Ville éternelle et interlope qui est successivement celle des fascistes, des occupants allemands et des libérateurs américains, il côtoie quelques hommes de bonne volonté et beaucoup de cyniques, des petites gens qui pratiquent l'art du double jeu et des espions de toutes nationalités qui finissent par ne plus savoir pour qui ils travaillent. Après avoir vécu cette tragicomédie à l'italienne, Branko Bokun tournera dans des péplums à Cinecittà et fréquentera la Sorbonne. Etabli à Londres en 1960, il sera journaliste, dandy et anthropologue.

04/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Gendarmes au combat. Indochine, 1945-1955

De la pointe de Camau au sud jusqu'aux confins de la Chine, des bords du Mékong aux rivages de l'Annam, ils furent 14 000 gendarmes à servir en Indochine. Près de 700 d'entre eux y ont laissé leur vie. Retracer l'histoire des gendarmes en Indochine, c'est écrire celle de ces milliers de postes perdus qui " tenaient " le terrain, au contact des populations, sans liaisons, bien souvent sans armement lourd. Avec un exceptionnel courage, ces gendarmes ont donné le plus bel exemple des vertus qui sont l'apanage de leur Arme : l'obéissance, l'obstination, le sens de l'humain, le dévouement absolu. Gendarmes au combat est un superbe hommage rendu aux survivants. C'est également une belle leçon d'héroïsme.

09/2006

ActuaLitté

ouvrages généraux

Russie en guerre t1. 1943-1945

22 juin 1941 : les troupes allemandes envahissent l'URSS. La Russie entre dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale et devient le plus grand terrain d'opération du conflit, le lieu où la guerre montre son visage le plus féroce et le plus meurtrier. Civils et militaires, tous sont confrontés à une violence sans précédent : massacres, destructions, déportations de masse, famine, maladie. Du pacte germano-soviétique à la bataille de Stalingrad, le premier tome de La Russie en guerre retrace la tragédie vécue par le peuple russe sous tous ses aspects.

10/2022

ActuaLitté

Musique, danse

La musique à Terezin (1941-1945)

Ce livre douloureux retrace les derniers jours, avant leur départ pour Auschwitz, des musiciens qui firent la réputation de ce camp pas comme les autres que fut Terezín. Camp dont la gestion fut confiée aux Juifs tchèques, qui s'empressèrent d'assurer la continuité des activités culturelles de la communauté. Ils trouvèrent ainsi le moyen d'organiser des concerts et de monter des opéras, presque chaque semaine de 1941 à la libération du camp en 1944. Et même de créer des oeuvres, comme celles de Smetana. L'ouvrage est accompagné des portraits des principaux acteurs de ce drame, dessinés dans le camp par un artiste détenu.

09/1993

ActuaLitté

Histoire de France

Les 256 de Souge. Fusillés de 1940 à 1944

Le Comité du Souvenir des Fusillés de Souge a pour objet social d'honorer la mémoire des 256 résistants et patriotes fusillés par les nazis au camp de Souge en Gironde de 1940 à 1944. L'ouvrage témoigne de "qui étaient ces fusillés", tant du point de vue de leur état civil, que, de leurs situations personnelle ou professionnelle, de leurs engagements( idéologiques notamment) très divers, ainsi que de leurs actions de résistances, conditions d'arrestations et processus ( ou pas) de condamnations et d'exécutions. Des éléments de contextualisation introduiront l'ouvrage. Un tableau chronologique fera ressortir, en regard des principales dates marquantes du conflit mondial, les décisions du Reich, déterminant la politique de répression vis-à-vis des résistants. La reproduction de documents émanant de la Préfecture de la Gironde illustrera l'action de Vichy vis-à-vis de ceux que les rapports de police appelaient les "terroristes -communistes ". Quelques éléments de réflflexion montreront pourquoi Souge est après le Mont Valérien le 2e lieu de fusillades en France. Le corps du livre sera composé des biographies des fusillés. S'il subsiste encore quelques inconnus, le Comité a collecté leur état civil, et les archives, familiales, du comité, départementales, celles du ministère des Armées, et d'organismes agréés qui à la Libération ont validé les actions de Résistance, permettant, en s'appuyant sur les ouvrages généraux existants, et pour l'écrasante majorité, de pouvoir rédiger ces biographies. Le choix de classement sera par date de fusillades et ensuite par ordre alphabétique, car, s'il y a eu des fusillés isolés, l'histoire d'un groupe, qu'il s'agisse d'otages ou de résistants condamnés, vaut souvent pour les fusillades massives. Une iconographie conséquente (photos, fac-similés de lettres, etc.) et des "paroles d'enfants et petits enfants de fusillés" introduiront la dimension humaine portée par les familles des fusillés.

09/2014

ActuaLitté

Littérature française

Le nageur d'Auschwitz

Voici l'histoire d'un héros français oublié. Alfred Nakache, juif natif de Constantine, gloire de la natation française de 1936 à 1942, admis à titre posthume en 2019 dans le saint des saints de la natation mondiale, le Swimming Hall of Fame, en Floride. Mais qui sait qu'il fut déporté à Auschwitz avec sa femme et sa fille, et redevint champion du monde ? L'histoire vraie de l'homme qui nagea en enfer C'est l'histoire d'un héros français oublié. Alfred Nakache (1915-1983), juif natif de Constantine, gloire de la natation française et du water-polo de 1936 à 1942, survivant d'Auschwitz et de Buchenwald, a été admis à titre posthume en 2019 dans le saint des saints de la natation mondiale, le Swimming Hall of Fame, en Floride, pour les valeurs de courage, d'humilité, de force vitale et de résilience qu'il incarna. Interdit de bassin lors des championnats de France en 1942, dénoncé en novembre 1943, il est arrêté, détenu à Drancy, puis déporté par le convoi n° 66 du 20 janvier 1944. A Auschwitz, Alfred Nakache bravera les nazis en allant nager, à ses risques et périls, dans des réserves d'eau à l'autre bout du camp. En 1945, alors qu'on le croit mort, lui qui, petit, avait peur de l'eau, revient nager dans son club des Dauphins, à Toulouse. Avec l'espoir de retrouver sur le quai de la gare, où il se rend tous les soirs, sa femme Paule et sa fille Annie, déportées avec lui. Il retrouve son corps d'athlète et décroche un incroyable record du monde (3 x 100 mètres 3 nages)... avant d'apprendre que les deux amours de sa vie furent gazées quelques heures après leur arrivée à Auschwitz. Après les Jeux Olympiques de Londres, en 1948, Alfred Nakache se retire des bassins, ne parlant presque jamais de cette vie à contre-courant, mais nageant tous les jours dans la baie de Cerbère, près de la frontière espagnole. Jusqu'à ce jour, en 1983, où, victime d'une crise cardiaque, il meurt en pleine mer...

05/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

Le bleu des anges. Le rêve français de Heinrich Mann

Ce récit est guidé par un paradoxe dans la vie de l'écrivain Heinrich Mann : sa relation avec la France fut déterminante pour ses idées littéraires et sa pensée politique, mais jusqu'en 1923 il ne la connut que par le prisme des livres et des journaux exception faite pour Nice, sa "ville idéale". C'est le modèle de la République française qui fit de lui un écrivain engagé et un adversaire de l'Allemagne de Guillaume II. En 1915, au beau milieu de la Grande Guerre, il écrit un essai à la gloire d'Emile Zola, dans lequel il prédit la chute de l'Empire allemand. Mann peut être considéré comme l'un des pionniers de l'entente franco-allemande. Dans sa vie intime, Heinrich Mann évolua dans le demi-monde, celui des femmes légères, et la connaissance qu'il en avait trouva son apogée dans le mythe de l'Ange bleu (Professeur Unrat) dont il transposa la vraie histoire, un scandale survenu à Berlin, dans sa ville natale Lübeck : un professeur d'université s'était mis en ménage avec une soubrette et était apparu dans un cabaret déguisé en clown. De Nice, Heinrich Mann fut chassé en 1940, on lui refusa la nationalité française, il fuit à pied de Cerbère à Port Bou à travers les Pyrénées avec l'aide de Varian Fry, et se retrouva à Hollywood, oublié, miséreux, veuf, esseulé. Mais il continua à croire en la France.

02/2014

ActuaLitté

Sciences historiques

La guerre civile

La guerre est un conflit violent entre polities. Mais qu'est-ce qu'une guerre, et plus précisément une guerre civile ? Tous les conflits violents n'en sont pas, telle une bagarre entre deux bandes criminelles rivales, tandis que d'autres hésitent entre ces deux statuts, tels la faide, la piraterie, et certains millénarismes qui s'apparentent plus ou moins à des faits de guerre. Lorsque le conflit violent oppose, à l'intérieur d'une même politie, plusieurs factions adverses, on parle généralement de guerre civile. Il peut alors s'agir de guerres paysannes, de guerres interdynastiques, de guerres révolutionnaires, ou de guerres civiles en un sens plus précis, quand une politie se partage en deux polities potentielles, ou au contraire lorsqu'un conflit est déclenché en vue d'atteindre l'unification d'une politie éclatée. Ainsi, les guerres qui ont ravagé les Etats-Unis de 1861 à 1865, la Russie en 1919 et 1920, l'Espagne de 1936 à 1939, la Chine de 1945 à 1949, le Liban de 1975 à 1990, et celle qui engloutit présentement la Syrie depuis 2011, sont, à coup sûr, des guerres civiles. Mais pourquoi les qualifier de "civiles" ? Le terrorisme relève-t-il de la criminalité, de la guerre civile ou de la guerre ? Enfin, quelles sont les modalités culturelles, psychiques, politiques, techniques et matérielles par lesquelles une guerre civile commence, est menée et se termine ?

06/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

Aktion T4. Le secret d'Etat des nazis : l'extermination des handicapés physiques et mentaux

De 1939 à 1943, le IIIe Reich mena une vaste entreprise de mise à mort des malades mentaux et handicapés physiques allemands. Considérés par Hitler et son entourage comme des poids morts dans l’économie de guerre, ces patients furent décrits auprès de l’opinion publique comme des êtres dont la vie ne vaut pas d’être vécue. Dans l’Allemagne d’avant-guerre, c’est l’entourage de Hitler (lui-même ne prit pas de décision officielle à ce sujet) qui élabora le programme dit d’« euthanasie » ou T4 (ainsi nommé d’après l’adresse de l’administration : Tiergartenstraße 4, à Berlin). Dans une semi-clandestinité, une lourde machine d’extermination se mit ensuite en place, pilotée depuis Berlin par une administration sophistiquée, entièrement à la solde de la Chancellerie du Führer, qui opérait sous couvert de sociétés écrans. Médecins, infirmiers, membres de la SS participèrent à cette opération, sous le contrôle du Kriminalinspektor Christian Wirth, et sous l’égide d’hommes émanant de l’entourage proche de Hitler (Philipp Bouhler, Viktor Brack, Martin Bormann…). Arrachés à leurs asiles, les malades furent bientôt conduits par cars entiers dans des centres réquisitionnés et spécialement aménagés en Allemagne et en Autriche (Grafeneck, Hartheim, Brandeburg, Hadamar…), où ils furent gazés puis incinérés dans les premiers fours crématoires de masse. Plus de 100 000 personnes furent ainsi assassinées. L’« euthanasie » des malades mentaux et des handicapés allemands préfigure ainsi l’extermination systématique des Juifs dans les camps de la mort, mise en œuvre à partir de 1942. Michael Tregenza apporte ici une remarquable contribution à la connaissance du programme T4, fondée sur le dépouillement approfondi de sources allemandes, autrichiennes et polonaises, notamment sur les témoignages et les interrogatoires menés lors des procès des années 1940 à 1960. Avec un luxe de détails, il décrit l’élaboration de l’entreprise d’euthanasie, ses sources intellectuelles, sa réalisation, son fonctionnement et surtout ses hommes, responsables et exécutants (dont beaucoup travailleront ensuite dans les centres de mise à mort de l’Aktion Reinhard).

03/2011

ActuaLitté

Résistance

Un Juif berlinois organise la résistance dans la Wehrmacht. Arbeiter und Soldat

Cette biographie raconte l'histoire de Martin ­Monath, socialiste juif, et de son activité pour dresser les soldats allemands contre leurs officiers. Né à Berlin en 1913, Martin Monath a été, dans les années 1930, un dirigeant de l'organisation de jeunesse socialiste juive Hashomer Hatzaïr en Allemagne. Fuyant Berlin, réfugié à Bruxelles en 1939, il rejoignit le mouvement trotskiste clandestin dirigé par ­Abraham Léon. Il se réfugie ensuite Paris en 1943 où il crée le journal Arbeiter und Soldat dont le premier numéro paraît en juillet ? 1943. Martin Monath lance alors son travail d'organisation de cellules clandestines de soldats allemands pour une lutte révolutionnaire contre les nazis. A Brest, sur la base navale, ce sont plus de 50 soldats allemands qui participent à la diffusion du journal, dont la Gestapo retrouve des exemplaires dans les mains de soldats stationnés en Italie. Trahis, les soldats allemands de la base navale de Brest qui se sont engagés dans la lutte antinazie sont arrêtés et fusillés. De même, des trotskistes français qui participent à Arbeiter und Soldat sont arrêtés. Certains d'entre eux sont fusillés, d'autres déportés à Buchenwald, dont ils ne sont pas revenus. Monath s'enfuit en Belgique, puis revient à Paris pour la Conférence européenne de la 4e Internationale en février ? 1944 et d'où il produit d'autres numéros d'Arbeiter und Soldat à partir de mai ? 1944. Dans cette biographie, Nathaniel Flakin nous raconte les derniers jours de Martin Monath qui, après sa capture par la police française en juillet, est finalement grièvement blessé par un gestapiste. Miraculeusement rescapé, en fuite, il sera repris et pendu pendant la première quinzaine d'août par des nazis en fuite, la corde semblant à la Gestapo plus fiable que les balles auxquelles il avait miraculeusement échappé. S'appuyant sur des recherches archivistiques approfondies, Nathaniel Flakin utilise des lettres, des témoignages et des documents non publiés.

11/2021

ActuaLitté

Histoire militaire

Les sept vies d'Adrien Conus. Compagnon de la Libération, inventeur militaire de génie, agent secret de la France libre, rescapé d'un peloton d'exécution allemand, colonel perdu en Indochine, chasseur d'éléphants émérite et... amant imprudent

Compagnon de la Libération, inventeur militaire de génie, agent secret de la France Libre, rescapé d'un peloton d'exécution allemand, colonel perdu en Indochine, chasseur d'éléphants émérite et ... amant imprudent : les sept vies d'Adrien Conus Bien souvent galvaudée, la formule " une vie de roman " s'applique parfaitement au Compagnon de la Libération Adrien Conus (1900-1947). Sa vie fut courte mais d'une richesse inouïe : ce franco-russe né à Moscou, fut tour à tour chercheur d'or et trafiquant d'ivoire, guide de chasse et chef de village en Afrique avant de rejoindre la maigre phalange des Français Libres du général de Gaulle dès 1940. Il est de tous les théâtres de guerre de la geste gaulliste au Levant et en Afrique du Nord (notamment à Bir-Hakeim) avant de rejoindre les services secrets du Général à Londres. Formé à la dure par les Anglais, il est envoyé dans le Vercors cerné. Après sa capture par les Allemands, il échappe miraculeusement au peloton d'exécution. En 1945, il est infiltré en Allemagne nazie dans la région stratégique de Ruhr pour y conduire des actions commando. Avec ses camarades, il incarne alors ce qui se fait de mieux en matière de combat indirect et "spécial". Addict à la guerre, couvert de décorations, le colonel Conus connaîtra en Indochine un destin " à la capitaine Conan ". Efficace, mais trop sulfureux, le commando qu'il a créé est dissous en catastrophe. Malade, il rentre pour mourir sur sa terre d'adoption, l'Afrique noire. Mais même après sa mort, cet amant imprudent fera parler de lui dans les coursives du contre-espionnage français... Pourquoi ? Grâce à des archives inédites - notamment des services secrets français et anglais - et des témoignages familiaux, Pierre Servent brosse ici un portrait en forme de sanguine d'un guerrier hors norme que son ami Joseph Kessel avait raison de considérer comme un pur héros sans pour autant être " un ange ". C'est dans ce clair-obscur que la plume subtile et documentée de Pierre Servent nous entraîne magistralement.

06/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

La guerre germano-soviétique

Le 22 juin 1941, l'Allemagne nazie lance contre l'URSS la plus grande armada jamais réunie jusqu'alors. Cette "guerre d'extermination" du "judéo-bolchevisme" et pour la conquête de "l'espace vital" tournera à la catastrophe. Repoussée jusqu'à Leningrad, Moscou et Stalingrad, l'Armée rouge se redresse, brise l'envahisseur, et déferle bientôt sur l'empire nazi, jusqu'aux rues défoncées de Varsovie, Budapest et Berlin. Ayant confronté deux féroces tyrannies à une époque où le pouvoir de destruction était proportionnel aux masses, la guerre germano-soviétique est bien le conflit de tous les superlatifs. Les affrontements se sont déployés sur un immense théâtre d'opérations, de l'Arctique à la mer Noire, de l'Europe centrale et orientale à la Russie d'Europe. Ils ont également tenu du huis clos, de Leningrad assiégé pendant 900 jours (septembre 1941-janvier 1944) aux ruines de Stalingrad (juillet 1942-février 1943), du cimetière de chars de Prokhorovka, près de Koursk (juillet-août 1942), aux flammes de Budapest et de Berlin. Batailles colossales, exterminations, déportations ou exodes de peuples entiers, décimation des prisonniers, ce cataclysme a tué plus de trente millions de personnes - la moitié du bilan mortuaire de la Seconde Guerre mondiale -, généré d'inextinguibles souffrances, pulvérisé des records de barbarie, léguant aux peuples belligérants une mémoire tourmentée. S'appuyant sur une vaste documentation russe, allemande et anglo-saxonne, le présent livre embrasse tous les aspects de cet affrontement, réfutant au passage nombre de légendes et d'idées reçues. Analysant les calculs de Hitler et de Staline, retraçant les opérations et les doctrines militaires, l'auteur fait aussi une large part aux péripéties diplomatiques, aux violences à l'oeuvre de chaque côté du front, ainsi qu'aux facteurs économiques, sociaux et culturels ayant maintenu la cohésion des troupes et de l'arrière.

09/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Journal d'une lycéenne sous l'Occupation. Toulouse 1943-1945

"En 1944, j'avais 17 ans, dit Aline, et le sentiment de vivre au coeur de l'Histoire, avec un grand H. Je comprenais que nous vivions une période exceptionnelle et qu'il fallait noter ces souvenirs". N'est-ce pas ce qu'on appelle l'histoire vivante ? En effet, comment ne pas écrire un journal sous l'Occupation quand on a 17 ans ? Comment ne pas raconter la vie comme elle vient, quand on est élève au lycée Saint-Sernin de Toulouse et future enseignante ? Aline décrit les aléas du ravitaillement, les collectes pour sinistrés, les vols de vêtements, elle parle d'une cousine de son père déportée à Ravensbrück, des bombardements, des sorties au théâtre, au cinéma... C'est aussi cela la guerre. Erudite, la pétillante lycéenne se nourrit de Montaigne et d'Hugo, remparts contre la morosité d'une époque où les pourfendeurs de l'esprit laïc tiennent le haut du pavé. Puis, comme les violettes annoncent le printemps, la liberté vivace reprend ses droits. Sa plume témoigne alors des combats du faubourg, de la libération de la ville et de l'arrivée du général de Gaulle au Capitole. Le regard qu'Aline porte sur son journal - 70 ans après sa rédaction - en éclaire la compréhension et nous invite à une lecture subtile de l'histoire de Toulouse. Thierry Crouzet et Frédéric Vivas "accompagnent" ce journal intime et mettent en évidence les problématiques d'hier qui questionnent celles d'aujourd'hui.

04/2013

ActuaLitté

Sciences historiques

La Bretagne de l'Occupation à la Libération (1940-1945)

Soixante dix ans après la libération de la France, il est possible de faire une synthèse historique des «Années noires» et du processus de la Libération de la Bretagne, une région qui a été au coeur de la guerre depuis la débâcle et l’occupation allemande de juin 1940 jusqu’à la libération à l’été 1944 et l’achèvement de guerre à l’Ouest en mai 1945. Avec ses ports de guerre, la construction des bases sous-marines puis du Mur de l’Atlantique, la Bretagne a occupé une position stratégique tant pour les Allemands que pour les Britanniques. Dans un contexte de plus en plus difficile (pénuries, bombardements, répression), le livre évalue le poids et les réalités quotidiennes de l’Occupation ainsi que les réactions de l’opinion publique vis-à-vis de l’occupant mais aussi du régime de Vichy qui veut profiter de la défaite pour imposer la Révolution nationale. Il précise ce qu’a été l’engagement des collaborationnistes notamment du mouvement breton. Il analyse les formes et les rythmes de la naissance et du développement de la Résistance de 1940 à 1944, aussi bien le combat des Français libres que celui des résistants de l’intérieur. L’accent est mis sur la préparation de la libération et les phases de son déroulement de juin à août-septembre 1944 et sur le rôle des FFI bretons en appui aux armées américaines. La transition des pouvoirs, l’épuration, le renouveau de la démocratie républicaine, le lourd bilan d’une guerre qui se prolonge dans la région avec les poches de l’Atlantique et les débuts de la reconstruction sont présentés dans cette période de la Libération qui marque durablement la mémoire souvent douloureuse de la Seconde Guerre mondiale. En outre, cette synthèse s’appuie sur une riche iconographie de plus de 200 documents (photographies, affiches, cartes, tableaux) qui illustre tous les aspects de la vie en Bretagne de l’Occupation à la Libération.

10/2014

ActuaLitté

Prière et spiritualité

Méditations. 06/1991-12/1992

Entre vos mains, vous tenez le dernier tome des cahiers de Méditations du père Paul de la Croix. Osant paraphraser Walt Whitman parlant d'un de ses ouvrages : "Ceci n'est pas un livre, qui touche ceci touche un homme" , je dirai : qui touche ce livre est touché par la grâce d'un saint homme qui le guide, le nourrit et le transcende. "Je rentre en moi-même pour prendre conscience de cela. Qui suis-je ? Quelle est ma destinée ? Aller vers le Père, passer de ce monde au Père - J'ai ma place dans la Maison du Père. J'y suis attendu" . Il nous y prépare avec ses prières et méditations ; avec son aide, il nous anoblit : "Jésus, tu es venu pour anoblir l'homme, pour en faire ton ami, ton collaborateur - Jésus, doux et humble de coeur" . A chaque page, le père Paul de la Croix nous rappelle quelle est notre magnifique vocation : "Tu es fait pour aimer - pour produire l'amour - Toujours tu peux aimer. Aime fort, plus intensément, plus passionnément" . "Mon âme est dans la lumière quand j'aime. Tu me donnes part à ta Lumière, au Royaume de la Lumière. La douceur de la lumière de l'Amour" . Thibaut de Wurstemberger

07/2023

ActuaLitté

Poésie

Sérénité moyenne. Poèmes 1990-1996

Cinq années, 1985-1989, à se répéter qu'écrire un poème est désormais impossible, inutile. Je n'ai pourtant pas abdiqué. J'ai continué à batailler avec les mots, avec les obsessions, avec les croyances, mais sans écrire. Puis il y a de nouveau eu quelque chose plutôt que rien. Avais-je retrouvé une place dans le monde réel ? La fêlure était-elle devenue moins sensible ? Sincèrement, je ne saurais dire. J'ai pu pendant six autres années écrire ces quelques poèmes. Ils ont triomphé de moi. Dans la correspondance de Van Gogh (mars 1883) j'ai lu cette phrase idéalement barométrique : " Mon humeur varie naturellement selon les jours ; j'ai néanmoins une certaine sérénité moyenne, une foi certaine dans l'art... " M.B.

05/2000

ActuaLitté

Littérature française

Correspondance. Tome 1, 1899-1909

Cette correspondance, la plus longue des correspondances de Larbaud, n'est pas un échange entre deux hommes de lettres. Marcel Ray est un inconnu en littérature, et si son nom est accolé à celui de Larbaud sur la couverture d'un livre, c'est grâce à sa qualité d'ami le plus ancien et le plus intime de l'écrivain. Mais justement, les liens du souvenir, de l'affection, du temps aussi (cette correspondance débute alors que Larbaud a dix-huit ans et se poursuit jusqu'à la fin de sa vie active), donnent à ce commerce épistolaire un caractère assez exceptionnel. On possède sur Larbaud peu de témoignages aussi suivis et aussi spontanés. Dans ces lettres, deux hommes fous de littérature, sensibles à tous les nouveaux courants de pensée, attentifs à tout ce qui s'écrit en France, mais aussi en Allemagne, en Angleterre, en Italie, en Amérique du Sud parlent avec tellement de chaleur de ce qu'ils aiment et de ce qu'ils se font découvrir l'un à l'autre que le lecteur ne peut qu'être gagné par leur passion. Il y a aussi, à travers toutes ces années, leur vie qui court comme un roman.

04/1979

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Romans et récits (1979-1991)

"Tu tires des récits de tes vices, tu rêves des doubles pour tes démons" : c'est ainsi que Nathan Zuckerman, la créature de papier de Philip Roth, décrit son entreprise d'écriture dans La Leçon d'anatomie. Apparu sous la plume de l'écrivain Peter Tarnopol dans Ma vie d'homme (1974), ce double assumé du fictif Tarnopol et de Roth, lequel les invente tous deux en vertu d'un processus de création fait de reflets et de répliques, prend pour ainsi dire vie dans le premier cycle romanesque qui lui est consacré, Zuckerman enchaîné. Cette série de romans - une trilogie et son épilogue - offre à Roth l'occasion d'exposer les métamorphoses de la subjectivité. Elle met en scène quatre moments-clefs de la carrière de Zuckerman : la relation de l'aspirant écrivain avec son mentor (L'Ecrivain fantôme, 1979) ; le romancier devenu une célébrité et la victime de son succès (Zuckerman délivré, 1981) ; l'homme souffrant de douleurs mystérieuses en pleine crise de la quarantaine, rattrapé à la fois par la complexité de sa vie amoureuse et sexuelle et par la mort de ses parents (La Leçon d'anatomie, 1983) ; l'homme de lettres privilégié face aux intellectuels de l'Europe de l'Est communiste (L'Orgie de Prague, 1985). On retrouvera Zuckerman dans La Contrevie (1986), un "labyrinthe de miroirs" (Philippe Jaworski), et un chef-d'oeuvre de virtuosité, qui est en quelque sorte la réponse de Roth au postmodernisme américain incarné notamment par Thomas Pynchon. Un brouillon donne à penser que le roman aurait pu être intitulé Tu dois changer ta vie ; "Tout peut arriver, et c'est précisément ce qui arrive : tout". Pendant la période de création couverte par ce volume, Roth explore la frontière poreuse entre réalité et fiction. S'il occupe le devant de la scène jusqu'en 1986, Zuckerman n'est pas l'unique alter ego de l'auteur. Emerge en effet un nouveau personnage (de fiction ? ) nommé Philip ou Philip Roth. Il dialogue avec Zuckerman dans Les Faits (1988), sous-titré "Autobiographie d'un romancier" ; avec des femmes dans Tromperie (1990), roman tout entier construit en dialogues - "la bande-son d'un roman sans images" , selon Ph. Jaworski -, tandis que Patrimoine (1991), récit de la maladie et de la mort du père (non plus celui de Zuckerman, celui de Roth), est présenté comme "Une histoire vraie" . Les faits seraient-ils enfin débarrassés de leur gangue de fiction ? A la fin de la lettre que le Roth des Faits écrit à son lecteur Zuckerman, il admet que les "faits" sont en réalité des souvenirs déjà retravaillés. Ses expériences personnelles et son passé ne prennent forme et sens qu'une fois racontés. Et c'est à un personnage de fiction, l'inévitable Zuckerman donc, que Roth confie le soin de porter un jugement sur son manuscrit "autobiographique" . L'autobiographie est sans doute "le genre le plus manipulateur dans toute la littérature" , estime Zuckerman. C'est le moins que l'on puisse dire. Toute tentative de figer la frontière entre

02/2022

ActuaLitté

résistances, sauvetages

Ils ont résisté à Hitler. Allemagne 1930-1945, de l'opposition à la résistance

On sous-estime beaucoup l'opposition à Hitler en Allemagne. Or, de 1933 à 1945, des milliers de personnes, dans toutes les classes de la population, ont été actives dans cette résistance au IIIe Reich, de façon très concrète. Dans un récit palpitant, Patrick de Gmeline nous fait revivre les différentes tentatives de complot contre Hitler, et la répression qui les a suivis. Ce livre met en avant de façon très vivante la variété des parcours et des motivations de leurs acteurs. Il nous plonge dans la résistance militaire, incarnée notamment par le colonel von Stauffenberg et l'amiral Canaris. Il décrit des personnalités fortes comme l'évêque catholique von Galen ou le théologien protestant Eugen Gerstenmaier. Il revient sur les grandes figures de la société civile, telles Sophie Scholl ou l'ouvrier August Landmesser, photographié refusant de faire le salut nazi dès 1936. Mais il rend également hommage à bien des personnalités méconnues des Français. Des modèles qui font réfléchir, et qui nous rappellent que la paix et la démocratie ne sont jamais des acquis définitifs. Patrick de Gmeline, historien militaire, a publié une trentaine d'ouvrages couronnés par une dizaine de prix. Parmi ses titres : Cadets de Saumur, Sous-marins allemands au combat, Tom Morel, le héros des Glières, Chasseurs alpins en Afghanistan, Les As de la Grande Guerre, Charles Nungesser... Mais aussi une biographie de la duchesse d'Uzès (Perrin). Il se spécialise dans les BD historiques aux Editions du Triomphe.

09/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

Histoire de l'Allemagne XIXe-XXe siècle. Le long chemin vers l'Occident

De la fin du Saint Empire romain germanique (1806) à la réunification de 1990, le cours de l'histoire allemande a suivi un chemin bien particulier, plus d'une fois catastrophique. L'absence d'Etat national et la présence de deux grandes puissances germaniques (l'Autriche et la Prusse) ont retardé voire altéré l'établissement de la démocratie, laquelle n'a triomphé (brièvement) qu'à la faveur de la défaite de 1918 et de nouveau après celle de 1945 - mais seulement en 1990 à l'est. Les perpétuelles hésitations des élites entre " petite " et " grande " Allemagne plongent leurs racines dans un très ancien passé et ne s'estompent vraiment que dans la seconde partie du XXe siècle à travers la construction européenne - ce n'est que depuis quinze ans qu'il n'y a plus de " question allemande "... Il est passionnant, pour un Français, de suivre là-dessus l'évocation et la réflexion de l'un des meilleurs spécialistes d'outre-Rhin. Heinrich Winkler ne néglige aucune des clefs mises à la disposition de l'historien, s'intéressant spécialement aux mythes et aux lectures de l'Histoire sur lesquels les Allemands, génération après génération, ont deux siècles durant vu leur avenir et construit leur projet. Son ouvrage, magistral, est une somme sans précédent où la sûreté et la richesse de l'information le disputent à l'intelligence de l'événement et à la hauteur de vue. A l'intersection du politique, du culturel et de cent autres approches du passé, il concilie avec bonheur l'histoire-récit et l'histoire-problème.

04/2005

ActuaLitté

Poésie

Toute personne qui tombe à des ailes. Poèmes 1942-1967, Edition bilingue français-allemand

Comme l'annonce d'emblée sa traductrice et préfacière : "On n'en finit jamais de découvrir Ingeborg Bachmann". L'une des raisons est qu'elle a laissé derrière elle, du fait de sa mort accidentelle en 1973 à Rome, des centaines de pages inédites. Cette anthologie de son oeuvre poétique a pour but de la révéler plus intimement, dans la vérité et l'acuité de sa démarche. La présente édition n'a d'ailleurs pas d'équivalent, même en pays germanique : elle présente l'oeuvre lyrique dans sa continuité, des premiers poèmes composés par la jeune fille de seize ou dix-huit ans, inédits en français, et pour un certain nombre en allemand aussi, aux esquisses tardives, écrites jusqu'en 1967, mais publiées seulement en 2000 à titre posthume. Le choix qui s'exprime dans ce livre (dont l'intitulé reprend l'un des vers d'Ingeborg Bachmann) tend à mettre en lumière la constance d'une quête, c'est-à-dire la précocité et la persistance de thématiques qui ne cessent de transparaître à travers la pluralité des formes et des genres, dans la réécriture de la tradition et dans sa déconstruction, dans la recherche surtout d'une nouvelle "logique" et de nouvelles manières de pensée et d'être. L'ombre, l'obscur, l'angoisse, l'expérience quasi originelle des ténèbres, mais également un vif appétit de vie, allié à une soif de lumière et d'amour, hantent toutes ces pages, parfois jusqu'à l'obsession. Avec la conscience aiguë qu'une vocation de poète, s'il lui arrive d'avoir parfois l'oreille des dieux, ne peut échapper à une certaine malédiction, et se doit de payer un tribut aux morts.

09/2015

ActuaLitté

Histoire internationale

Refus d'obéissance 1945. La résistance allemande à Hitler après l'opération Walkyrie

Quiconque s'intéresse à la Seconde Guerre mondiale connaît l'Opération Walkyrie, le complot visant à assassiner Hitler en 1944. Mais l'histoire de la résistance – aux ramifications étendues – contre les nazis au cours de l'année suivante n'avait encore jamais été racontée. À partir d'archives encore jamais exploitées, l'historien Randall Hansen, à la réputation bien établie, démontre que de nombreux officiers allemands de haut rang, et des citoyens allemands ordinaires en bien plus grand nombre qu'on ne le pensait auparavant, se sont rebellés ouvertement devant la folie désormais manifeste du Führer. Ensemble, ils ont évité à certaines villes d'être rasées et empêché d'inutiles destructions d'usines et d'infrastructures. Dans un style captivant et animé, Refus d'obéissance montre à quel point la courageuse résistance de militaires et de civils, malgré les risques mortels qu'ils encouraient, a été cruciale dans l'issue de la guerre. Leur bravoure a permis d'épargner d'innombrables vies et a contribué à poser les fondations du relèvement économique de l'Europe – et d'une paix prolongée. Dans un style captivant et animé, Refus d'obéissance montre à quel point la courageuse résistance de militaires et de civils, malgré les risques mortels qu'ils encouraient, a été cruciale dans l'issue de la guerre. Leur bravoure a permis de sauver d'innombrables vies et a contribué à poser les fondations du relèvement économique de l'Europe et d'une paix prolongée.

10/2015

ActuaLitté

Romans historiques

L'épée de l'empereur. Mons sous les occupations française, hollandaise et allemande

Le Montois Philippe Yannart, amoureux de sa cité et de son prestigieux passé, collectionneur invétéré et historien local avisé, signait, en 2014, deux belles études documentaires, Mons avant la Grande Guerre, publié par l'association des Montois Cayaux, et Mons, la Septième Porte, chez Memogrames. A l'occasion du bicentenaire de la bataille de Waterloo, il renoue avec le genre romanesque, qu'il avait déjà pratiqué en 2012 avec Le Secret du Gouverneur de Mons et nous propose L'Epée de l'Empereur, superbe intrigue ayant pour décor Mons sous les occupations française, hollandaise et allemande, et pour héros les anciens de la Grande Armée. Chargé de récolter, pour compte de la Régence montoise, les candidatures des anciens soldats de l'Empire pour l'obtention de la médaille de Sainte-Hélène, instaurée par Napoléon III en souvenir de son oncle Napoléon 1er, Louis Dechembry se retrouve mêlé à un terrible complot qui fixera son destin. Dès sa première rencontre avec le colonel Dumoulin, le futur notaire est fasciné par le récit de la vie mouvementée de son interlocuteur. L'individu a connu, tout jeune, l'arrivée à Mons des Sans-Culottes, suivie du vote en faveur de la réunion de la ville avec la France révolutionnaire, puis de la sinistre parenthèse de la Terreur. Enfin, le Consulat et l'Empire, durant lesquels il sert dans la Grande Armée. Simple acteur dans ces luttes gigantesques qui ont marqué le début du 19e siècle, le colonel Dumoulin se proclame fièrement enfant de la Nation, qui en fit un soldat n'ayant que son courage pour tout patrimoine, le monde pour famille, ses blessures comme passeport... Un soldat ayant accepté de n'avoir pour patrie que là où il pouvait se nourrir, pour tout protecteur que le bon Dieu, mais aussi un père : l'Empereur ! ... Jusqu'à ce jour de juin 1815 où, pour lui comme pour tous ses camarades, le Soleil s'était couché définitivement. Alors, abandonnés du Roi et de la Nation, il ne resta à ses Braves que leur demi-solde et leur courage pour survivre. Heureusement, les commémorations au sein de l'Association des Anciens Frères d'Armes de l'Empire, qu'ils ont créée et que préside le colonel Dumoulin, leur permettent de trouver un peu de chaleur, un peu de réconfort dans une paix retrouvée. Des circonstances rocambolesques ont mis entre leurs mains un des des plus beaux trophées qui soit à leurs yeux, une des plus belles reliques de leur gloire passée - une épée personnelle de l'Empereur. Un précieux trophée pour lequel l'orgueil des hommes et des nations déclenche une longue lutte acharnée qui ne trouvera son épilogue que de nos jours. Au fil du roman, le lecteur est invité à revivre tantôt les émeutes survenues durant la Révolution de 1830, qui chassent les Hollandais de la ville et du pays, tantôt l'invasion allemande en août 1914, la bataille de Mons et les quatre ans d'une occupation aussi humiliante que rigoureuse. Quant au notaire Dechembry, héritier et dépositaire du secret des anciens vétérans de l'Empire, il se sacrifie à cette noble cause qu'il a fini par embrasser, en mémoire de ces hommes ayant donné leur jeunesse, parfois leur vie, souvent leur santé pour un unique idéal : la défense de la Liberté. Tout ce qui est décrit dans ce récit est vrai. Ce qui ne l'est pas aurait pu l'être...

12/2015

ActuaLitté

Vichy

La ligne de démarcation 1940-1943

Entre l'été 1940 et le printemps 1943, la France a été coupée en deux par une véritable frontière militarisée, qui séparait la zone occupée (au nord) et la zone libre (au sud). Désignée y ligne de démarcation n, cette frontière a profondément marqué les Français. Elle a séparé des familles et singulièrement compliqué la vie des riverains, qui devaient composer avec une administration allemande tatillonne. Mais surtout, son franchissement est très vite devenu un objectif pour des milliers de personnes qui, fuyant l'occupant, voulaient se réfugier en zone libre. Ce guide, accessible à tous, présente le quotidien de ceux qui ont eu affaire à cette ligne : fugitifs, passeurs, douaniers, militaires allemands, mais aussi trafiquants ou simples civils. Après avoir expliqué son organisation et décrit la vie quotidienne à ses abords, il fait un point sur le souvenir qu'elle a laissé dans la mémoire collective française.

07/2021

ActuaLitté

Philosophie

L'essence de la politique. Le Séminaire 1991-1992

" Le séminaire "L'essence de la politique" appartient au cycle qui étudie les quatre procédures de vérité (science, art, amour, politique) dans leur être de condition de la philosophie. Le coeur de l'entreprise a cette fois été de démontrer un théorème spéculatif difficile, dont je donne, près de trente ans plus tard, une version synthétique : La politique est la pensée, ou la théorie, de ce qu'elle est, y compris si on l'entend comme "pratique", comme action transformatrice de l'humanité par elle-même. Mais une définition de la politique, qui en expose l'Idée éternelle, est toujours de nature philosophique. Il en résulte que toute confusion entre la pensée politique comme telle, agissant en situation, et sa définition philosophique, tournée vers l'éternité, prépare un désastre. Ces pages confrontent en moi-même, et dans leur tension toujours portée à l'irrésolution, le militant et le philosophe. Que le lecteur injecte dans ce support ses propres impasses... " A. B. Depuis 1966, une part importante de l'enseignement du philosophe Alain Badiou a pris la forme d'un séminaire, lieu de libre parole et laboratoire de pensée. Les éditions Fayard publient l'ensemble de ces Séminaires de 1983 à aujourd'hui, période où la documentation est abondante et continue. Ce volume est le douzième de la série.

10/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

L'amiral Horthy. Régent de Hongrie

La vie de l'amiral Horthy (1868-1957) se confond avec l'histoire de la Hongrie durant l'entre-deux-guerres. Comment un homme au parcours banal d'officier de marine de l'empire austro-hongrois a-t-il pu marquer à ce point l'histoire de son pays et celle de l'Europe ? Aide de camp de François-Joseph entre 1909 et 1914, Horthy a ensuite donné l'image d'un homme de l'ancien régime, ce qu'il était incontestablement. Son « règne » a été qualifié de dictature fasciste par l'historiographie communiste après 1945, et il jouit depuis la transition démocratique en Hongrie d'une revalorisation parfois tombée dans l'hagiographie. Le retour de ses cendres en 1993 a été l'occasion d'un réenterrement semi-officiel.   Le régime Horthy entre 1920 et 1944 était certes autoritaire, rétrograde sans doute pour bien des aspects, mais très éloigné des fascismes italien et allemand. Les circonstances qui entraînent la prise de pouvoir en 1919 sont ici remises en perspective en réévaluant notamment le rôle joué par les Alliés. Une partie importante de l'ouvrage est consacrée à ce qui fait la spécificité de ce régime sur le plan politique. Horthy n'était pas un idéologue et encore moins un chef charismatique. Imaginait-il de revenir à la royauté en se faisant couronner ou bien en transmettant le pouvoir à son fils ? Calviniste, Horthy a mis l'accent sur les valeurs chrétiennes traditionnelles et paradoxalement plutôt catholiques. Il n'a pas instauré de culte de la personnalité mais son image était omniprésente. Les années qui mènent à la Seconde Guerre mondiale, dans laquelle la Hongrie ne s'engage qu'en 1941, sont dominées par son hostilité à l'URSS et par la question juive : là encore il faut revenir sur le rôle ambigü joué par Horthy dans ce processus. Il autorise l'adoption d'une législation antijuive mais s'oppose aux déportations qui ne commencent qu'après l'entrée des Allemands dans le pays en mars 1944, et refuse que soient déportés les juifs de Budapest. Ceci – entre autres raisons – le sauve du tribunal de Nuremberg. Dernière question  : comment Horthy opère sa chute au Portugal où il meurt en février 1957 ? Il n'existe à ce jour aucune biographie en français de Miklós Horthy, et les rares ouvrages étrangers sont très médiocres. Le présent ouvrage comble donc un vide historiographique considérable. La figure de Horthy est de surcroît l'objet d'un débat incessant dans son pays d'origine, qui dépasse largement le cadre académique.

09/2014