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BD jeunesse divers

Lou ! Sonata Tome 2

Vibrer au son de la musique n'a jamais été aussi libérateur. Alors que son amie Marie-Emilie se désole de ne pouvoir faire la fête, Lou a une idée lumineuse ! Et si elle profitait du terrain dont elle vient d'hériter à Mortebouse pour organiser le plus grand festival de musique que la région ait connu ! Motivée, Lou va se lancer à 100 % dans ce projet exaltant ! Heureusement, ses amis sont là pour l'aider car la tâche n'est pas de tout repos. Tandis que Tristan s'occupe des bracelets pour les bénévoles, Nour imprime les dépliants et Mina vérifie l'électricité. Rien n'est prêt, mais Lou doit encore aller accueillir Jeanne, qui arrive en avance. C'est drôle, cette petite fille enjouée qui lui ressemble étrangement. Les complications s'enchaînent, mais ces deux jours de festivités s'annoncent d'ores et déjà inoubliables ! En prenant les rênes du festival, c'est sa propre vie que Lou va prendre en main. Sonata, c'est une référence directe à la musique. Une musique qui a toujours nourri l'univers intime de Julien Neel. Lou, héroïne phare de toute une génération, a fait du chemin tout au long des 8 tomes de la première saison et continue d'avancer dans cette saison 2. Ce second roman graphique solaire et festif célèbre le retour de tous les personnages de la série et souligne un tournant dans la vie de la jeune femme.

11/2023

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Critique littéraire

Les Métamorphoses du Graal

Au même titre que la légende de Tristan et Iseut, le mythe du Graal - mystérieux récipient pourvoyeur de puissance et d'immortalité - a irrigué l'imaginaire des auteurs médiévaux. Cette anthologie fait la lumière sur un objet dont la quête a lancé les chevaliers arthuriens sur les routes et nourri les plus fabuleux récits. Elle retrace l'histoire du Graal dans la littérature du Moyen Age, depuis sa première apparition sous les yeux éblouis de Perceval dans Le Conte du Graal de Chrétien de Troyes jusqu'à sa montée aux cieux dans Lo Queste del Saint Graal. Du XIIe au XVe siècle, le Graal se perd, se retrouve, se transforme, se christianise - de simple écuelle il devient vase, puis adopte sa forme définitive, celle d'un calice ayant servi, peut-être, à recueillir le sang du Christ en croix. Symbole de la recherche de l'idéal et de l'élan vers le sublime, la quête du Graal incarne le voyage de l'âme désireuse d'abreuver sa soif de sens, de beauté, et de spiritualité. La fascination exercée par le Graal au Moyen Age, l'engouement qu'il suscite de nos jours encore - que l'on songe par exemple au Da Vinci Code de Dan Brown, ou aux films de Terry Gilliam (Sacré Graal ; Fisher King) - témoignent de la force de son symbolisme. Tout à la fois "lumière, musique, parfum et nourriture" comme l'écrit Julien Gracq, le Graal apparaît, à travers la quarantaine d'extraits d'oeuvres médiévales en prose en vers rassemblées dans cette anthologie, comme une source inépuisable d'émerveillement.

11/2012

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Critique littéraire

La continuation de Perceval. Quatrième continuation - Edition en ancien français

En 1925, paraissait le premier volume de la Continuation de Perceval de Gerbert de Montreuil par Mary Williams, mais c'est Marguerite Oswald qui, en 1975, en acheva l'édition intégrale à partir de deux manuscrits français de la BnF L'ouvrage parut en trois volumes et demeura la seule édition disponible durant de nombreuses décennies. Il lui manquait cependant une introduction scientifique, une cohérence affirmée dans la lecture des variantes, ainsi que dans l'établissement du texte et des notes. L'oeuvre d'origine picarde, datée du premier tiers du XIIIe siècle, propose le récit de nouvelles pérégrinations de Perceval, qui a pour ambition de faire réparer une petite brisure dans la lame de l'épée magique que lui avait présentée le Roi Pêcheur au château du Graal. II n'y parviendra que 17 000 vers plus tard après maintes aventures "felenesses et dures", un mariage avec Blanchefleur, de chaleureuses retrouvailles avec Tristan, Gauvain, le vieux Roi Ermite qui veille sur le tombeau de sa mère et même avec Gornumant de Grohaut, son maître ès armes. Cette nouvelle édition critique de la Continuation de Perceval est précédée d'une introduction qui examine la tradition manuscrite et l'attribution - souvent débattue - de l'oeuvre à Gerbert de Montreuil ; et qui étudie de manière approfondie la langue franco-picarde, celle du copiste et de l'auteur. Frédérique Le Nan y souligne également la grande qualité du récit, souvent méconnu ou mal jugé. L'ouvrage propose enfin un recueil des sources iconographiques du ms. fr. 12576, des notes et un important glossaire.

02/2014

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Littérature anglo-saxonne

Daisy Miller - Les ailes de la colombe - Les ambassadeurs

Henry James (1843-1916) s'impose aujourd'hui comme l'un des quelques maîtres qui ont renouvelé le roman au cours des cent dernières années. A la recherche, comme Rimbaud ou Proust, de la " vraie vie ", il ne voit de salut que dans l'intensité intérieure, dans la liberté et l'authenticité des consciences, dont il révèle avec une acuité inégalée la complexité mouvante, le cheminement imperceptible, la prise de distance à l'égard d'une société mortifère. Accueillir la richesse du Inonde, prolonger la magie des rencontres heureuses, aimer pour rien : voilà l'invitation passionnée d'un romancier dont on n'évoque trop souvent que l'exceptionnelle maîtrise de l'art du récit. La nouvelle et les deux romans réunis ici illustrent tous trois le " thème international " de James : l'Amérique y rencontre l'Europe. L'action se déroule dans ces lieux envoûtants que représentaient pour l'artiste les métropoles de la culture : Rompe, Paris, Londres, Venise. De la simplicité de Daisy Miller, courte histoire aussi frêle que fraîche, qui assura la renommée de l'écrivain, à la virtuosité technique des romans, le lecteur pourra suivre l'affirmation éclatante d'un talent. James considérait Les Ambassadeurs comme son oeuvre la plus réussie, et le livre a effectivement pris place sur le même rayon qu'A la recherche du temps perdu de Proust ou Ulysse de Joyce. Mais sur ce prestigieux rayon figurent aussi Les Ailes de la colombe, dont la richesse symbolique - empruntée à la Bible, à Tristan et Yseut... - séduira peut-être davantage encore.

03/2011

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Critique littéraire

Langues obscures. L'art des voleurs et des poètes

Ce livre explore un phénomène curieux qui n'a pas reçu l'attention qu'il mérite. Chaque fois que des humains parlent une langue, ils s'efforcent aussi de créer, avec la grammaire qu'ils connaissent, des langues secrètes. Celles-ci peuvent être plaisantes ou sérieuses, jeux d'enfants ou travail d'adultes, aussi impénétrables que des langues étrangères. C'est à la Renaissance que des auteurs soulignent pour la première fois l'apparition de ces langues volontairement obscures. Des juristes, des grammairiens, des théologiens les ont condamnées, soutenant que ces nouvelles formes de discours étaient les instruments du crime. Mais, avant l'émergence de ces jargons modernes, la torsion artificielle des langues avait une finalité bien différente : en Grèce ancienne, dans la Rome archaïque, en Provence ou dans la Scandinavie au Moyen Age, chanteurs et copistes inventaient des variantes opaques du parler. Ils ne le faisaient pas pour tromper mais pour révéler la langue des dieux, que les poètes et les prêtres étaient, disait-on, les seuls à maîtriser. Langues obscures évolue entre ces diverses langues artificielles et hermétiques. Des jargons criminels aux idiomes sacrés, du travail de Saussure sur les anagrammes à la théorie de Jakobson sur les structures subliminales en poésie, des arts mystérieux des druides et des copistes de la Bible à la procédure secrète que Tristan Tzara, fondateur de Dada, croyait avoir découverte dans les chansons et ballades de Villon. Dans ce livre singulier, Daniel Heller-Roazen montre comment des techniques, communes aux voleurs et aux poètes, jouent le son et le sens l'un contre l'autre.

03/2017

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Dictionnaires divers

Le bouquin des mots d'esprit. Et petit dictionnaire des mots retrouvés ; Le cafard laqué ; Perles de librairies

" Un bon mot vaut mieux qu'un mauvais livre " - Jules Renard. Familier des bizarreries et excentricités du langage, Jean-Loup Chiflet nous offre un florilège savoureux de " bons mots " des maîtres du genre : Sacha Guitry, Tristan Bernard, Alphonse Allais, Groucho Marx ou Pierre Desproges. Le mot d'esprit ? Une réplique fine et subtile, pas toujours bien intentionnée, qui consiste à révéler le côté farfelu, l'absurde d'une situation à partir d'un fait ou d'une affirmation apparemment logique. Ce qu'on appelle " le second degré ", précise l'auteur qui ne manque pas d'exemples. " Lorsque Henny Youngman affirme : "J'ai fait une affaire, j'ai acheté une statue de la Vénus de Milo au rabais. Elle a deux bras', il sème la confusion dans notre esprit sans rien expliquer. Mais quand Garry Shandling assure de façon péremptoire : "Une fois, j'ai fait l'amour pendant une heure cinq ! C'était le jour du changement d'heure', on se trouve alors face à un semblant d'explication... " Des formules d'autant plus irrésistibles qu'elles sont souvent énoncées avec le plus imperturbable sérieux. Le lecteur pourra piocher dans cet inventaire de quoi égayer et mieux apprécier toutes les circonstances de sa vie. Il y trouvera les rubriques les plus courantes et familières comme les plus insolites - notamment animalières. Ainsi des mouches chères à René Fallet : " La mouche est la plus belle conquête du papier collant " ; alors que Sylvain Tesson remarque, pour sa part, que " la vie du kangourou est riche en rebondissements ". On ne saurait mieux dire !

10/2021

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Sciences historiques

Armorial des chevaliers de la Table Ronde. Etude sur l'héraldique imaginaire à la fin du Moyen Age

L'ouvrage de Michel Pastoureau propose pour la première fois un armorial complet de quelque 178 chevaliers de la Table Ronde, mis en scène par les romans de chevalerie et par les sources héraldiques et iconographiques du XIIe au XVe siècle. Parmi ces chevaliers, certains sont des héros de premier plan (Lancelot, Gauvain, Perceval, Tristan), que l'on retrouve d'un texte à l'autre et dans de nombreuses images. D'autres sont des personnage plus discrets, compagnons ou parents des premiers et mentionnés seulement par certains textes ou certains armoriaux. D'autres encore sont des comparses de troisième zone, voire pour quelques-uns un simple nom dans une liste de quêteurs du Graal ou de participants à un tournoi. En s'appuyant sur tous les documents médiévaux disponibles, l'armorial s'efforce de consacrer à chacun de ces chevaliers une notice complète, indiquant son identité et sa parenté, le blasonnement de ses armes (avec toutes les variantes repérées) ainsi que son cimier, ses supports et sa devise. L'ensemble est accompagné d'un commentaire plus ou moins long selon l'importance du personnage et de toutes les références nécessaires. L'armorial proprement dit est précédé d'une étude générale de l'héraldique imaginaire au Moyen Age, et d'une étude plus spécifique de l'héraldique arthurienne et des problèmes historiques et littéraires qui s'y rattachent. Il est suivi de différentes tables et annexes, d'une importante bibliographie et de plusieurs tableaux généalogiques des principaux lignages autour desquels s'est construite la légende arthurienne.

01/2006

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Musique, danse

Que la nuit tombe sur l'orchestre. Surréalisme et musique

Des rapports entre le surréalisme et la musique, on connaît la saisissante image allégorique donnée par André Breton : " Que la nuit continue donc à tomber sur l'orchestre. " Pour le représentant de la pensée du surréalisme, seules les images suscitées par la peinture et la poésie sont aptes à donner accès aux représentations inconscientes et aux rêves ; l'expression musicale, jugée trop confusionnelle, ne peut rendre compte du modèle intérieur. Breton condamne ainsi la musique au nom d'un renversement des valeurs : le beau sera désormais ce qui se révèle lorsque l'artiste se penche vers le gouffre intérieur de l'inconscient. Pour autant, est-ce que le surréalisme, en tant que mouvement artistique constitué, refuse une place à la musique ? Qu'est-ce qui se joue derrière ce refus affiché ? Tentons d'ouvrir un rideau trop vite retombé sur la scène et d'apercevoir ce qui se trame en coulisse. La musique tient une place importante dans le travail surréaliste d'expérimentation et de révision absolue des valeurs, à tel point que, affirme Sébastien Arfouilloux, elle fait partie de l'esprit surréaliste. L'auteur propose ici un retour sur le jeu de mutuelles fascination et répulsion entre le mouvement artistique fondateur du début du XXe siècle et les musiciens. La figure hégémonique d'André Breton mais aussi tous ceux qui ont gravité dans l'orbite du mouvement surréaliste (de Tristan Tzara à Paul Eluard, d'Apollinaire à André Souris) sont ici sollicités, à travers les manifestes, les déclarations et surtout les oeuvres, et alimentent une réflexion propre à bouleverser bien des représentations.

09/2009

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Musique, danse

Correspondance

"Le génie n'aime pas le génie contemporain, c'est un fait", affirmait Péguy. Sans doute n'est-il pas de démenti plus éclatant à cette formule que l'amitié de Liszt et Wagner : une amitié de près de quarante ans, orageuse parfois, entrecoupée de refroidissements, et même frôlant la rupture, telle que permet de la retracer leur correspondance, unique entre deux compositeurs. Publiée pour la première fois en France, aux Editions Gallimard, il y a plus d'un demi-siècle, cette correspondance est ici présentée dans une nouvelle édition, revue, augmentée et pourvue d'un appareil critique et biographique très riche, comportant de nombreux documents en partie ou tout à fait inédits. Couvrant principalement les années 1850, elle permet de suivre la genèse des travaux théoriques de Wagner et de plusieurs de ses chefs-d'œuvre : L'Anneau du Nibelung, Tristan et Isolde, tandis que Liszt a renoncé aux lauriers du virtuose pour devenir Kapellmeister à Weimar et se métamorphoser en un compositeur fécond et inventif. Comme tous deux étaient en relation avec nombre d'autres musiciens : Berlioz, Schumann, Bülow, Joachim, notamment et qu'ils furent de grands voyageurs, leurs lettres constituent une source d'informations précieuses sur la vie musicale de leur temps en Allemagne et dans la plupart des pays d'Europe où ils se sont produits à la fois en tant que créateurs et interprètes. Ce livre comblera donc les wagnériens, les lisztiens, mais aussi tous les mélomanes désireux de mieux connaître une des époques les plus florissantes de l'histoire de la musique occidentale.

10/2013

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Littérature étrangère

In abstracto

Quand il met fin à ses jours en 1923 avec une arme à feu, Demetru Demetrescu-Buzau, alias Urmuz, n'a que quarante ans. Son cadavre sera retrouvé dans un bosquet au bord de la chaussée Kiseleff. Il a gagné honnêtement sa vie en exerçant le métier de juge à la Cour de cassation de Bucarest et laisse derrière lui une extraordinaire poignée de récits bizarres, pour la plupart écrits avant la Première Guerre mondiale. Bien qu'ils aient circulé dans des cercles d'amis dès la fin des années 1900, ces textes ne seront rassemblés et publiés qu'en 1930, sous l'égide de la revue unu et de Sasa Pana qui écrira pour l'occasion : Pour expliquer une légende, pour anéantir un symbole devenu trop limpide, pour renouveler l'angoisse de notre propre expérience, le groupement unu recueille ces quelques bizarres pages de révolte, ne s'agenouillant que devant le seul privilège qui a fermé la vie d'Urmuz telle une fenêtre. Sans doute, une légende est-elle ainsi née, et même plus : un véritable événement littéraire, qu'il faudrait regarder comme une sorte d'avant-garde des avant-gardes, ou comme le signe avant-coureur de cette fièvre créatrice qui s'empare alors d'à peu près tous les arts, une nouveauté encore sans nom que ne manqueront pas de reconnaître, entre autres, Tristan Tzara et Eugène Ionesco. Au final, en une petite dizaine d'histoires de quelques pages à peine, un chef-d'oeuvre souverainement salvateur, dont on ne peut que saluer l'inaltérable modernité.

04/2017

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Autres collections (6 à 9 ans)

Abracadabra : Le trésor du corsaire

Une nouvelle aventure pour Eric Antoine et ses élèves de l'école Abracadabra ! Il est temps pour les apprentis magiciens Eva, Jules et Omar d'apporter de la joie aux enfants dans les hôpitaux avec Eric Antoine. Lors de leur spectacle au centre hospitalier de Bayonne, Omar retrouve Tristan, un ami d'enfance qui est maintenant en fauteuil roulant après une chute lors d'une visite du château d'Abbadia. Ce dernier lui explique qu'il était à la recherche du trésor du corsaire Coursic, célèbre au XVIIème siècle sur toute la Côte Basque. Selon la légende, la carte au trésor se trouverait au château. Ni une, ni deux, les élèves en informent Eric et ils décident, ensemble, de partir à sa recherche ! Mais ils vont vite s'apercevoir qu'ils ne sont pas les seuls à le convoiter. Une chose est sûre : ils devront redoubler d'efforts et apprendre de nouveaux tours de magie exceptionnels pour surmonter une multitude d'obstacles et résoudre ce mystère ! Pour découvrir les aventures d'Omar, Eva, Jules et Eric et en savoir plus sur la baguette magique de Robert-Houdin et le Cirque Fantôme, plonge-toi dans les romans La baguette volée et Le cirque fantôme. Eric Antoine est un magicien-humoriste, jury de La France a un Incroyable talent et présentateur de l'émission Lego Masters. Elu 7e personnalité préférée des enfants (Journal de Mickey), Eric a décidé de se lancer dans l'édition jeunesse en transmettant ses connaissances de la magie via des romans remplis d'aventure !

03/2023

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Sociologie

Invectives. Quand le corps reprend la parole

La lettre tue, soit. Mais qu'en est-il de la parole dite vive ? Nous pensons d'habitude à ses vertus communicatives " à la chaleur que tisse la parole / autour de son noyau le rêve qu'on appelle nous " (Tristan Tzara). Cependant, lorsque la haine, l'indignation, la colère ou la peine, investissent la langue, la chaleur devient insoutenable. On appelle " invective " cette fulguration de la langue, ces paroles ou ces discours agressifs visant à réduire l'adversaire, quel qu'il soit, au silence et au néant. Au lieu d'essayer de conceptualiser une notion, il s'agit de mettre en évidence des opérations. Ainsi la première partie (" Présentations ") s'ouvre aux foudres de l'invective (spontanée, codifiée ou littéraire) pour tenter de décrire, et d'expérimenter, deux des processus qui la constituent : un processus irruptif au fil duquel l'affect violent " s'expulse " en passant dans la voix et la langue du furieux ; et un processus ruptif qui délie, sépare et éloigne définitivement les parties en conflit. La deuxième partie (" Littératures et Représentations ") explore plus avant les rapports entre le corps et le verbe, en suivant le cours de l'histoire culturelle occidentale. Quand le corps reprend la parole, non seulement il se met à parler de nouveau, mais aussi il reprend ce qui lui revient, ce qui vient de lui. Reprendre la parole, c'est à la fois l'amender, l'améliorer (comme on reprend des bas) et la blâmer, la réprimander, la condamner. L'invective connaît ainsi une visée proprement poétique.

03/2006

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Critique littéraire

Jeu, set et match ! Une anthologie littéraire du tennis

Avec Jeu, set et match ! Une anthologie littéraire du tennis, Nicolas Grenier nous offre un nouveau regard sur le tennis. Depuis le XIXe siècle, le tennis a conquis toute la planète. Sport de l'aristocratie, de la bourgeoisie... et du peuple : jeu de balle, jeu de paume, et terre de conquêtes, pour emballer les jeunes dames ! Mauvais perdant, belle joueuse, ou service gagnant ? Une balle claque contre le filet, ou dans le nez... Pour le dernier point d'un tie-break, on jette la raquette ! C'est un travail inédit dans l'histoire de la littérature française qui défriche tout un continent inconnu, sur les rapports entre le tennis et la littérature, depuis le XIXe siècle jusqu'à l'entre-deux-guerres. Littérature, essai, poésie... théâtre et presse sont au rendez-vous de cette anthologie sportive, pour un cinquième set, à la volée. Au total, les trente-six textes, rassemblés autour de six chapitres abordent le tennis, à travers sa gloire, sa pratique et les compétitions notamment. Elles sont nombreuses, les grandes plumes de la littérature française qui ont joué avec le tennis : Guy de Maupassant, Alphonse Daudet, Paul Bourget... De grands noms de l'humour : Georges Feydeau, Tristan Bernard, Franc-Nohain... Des figures du monde sportif : Pierre de Coubertin, Suzanne Lenglen... Des écrivains célèbres avant la Grande Guerre : René Bazin, Paul Margueritte, Jules Claretie. Enfin, c'est l'occasion de redécouvrir des plumes méconnues, charmantes et amusantes. Avec cette anthologie littéraire, haute en couleur, vous ne jouerez plus jamais au tennis... de la même façon.

03/2019

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Histoire de France

Lumière du Moyen Age

Le Moyen Age, ère de ténèbres : telle est l'image que nous avons tous gardée de nos études secondaires. Les bâtisseurs de cathédrales ont été longtemps présentés comme des barbares et les auditeurs de saint Thomas d'Aquin comme des naïfs. C'est contre ces jugements préfabriqués que se dresse Régine Pemoud. Elle révèle le Moyen Age dans sa "lumière". Elle nous fait connaître sa richesse littéraire : des épopées comme la Chanson de Rolan4 des romans d'aventure (les chevaliers de la Table Ronde), d'amour (Tristan et Iseut), des poètes comme Rutebeuf et Villon, des mystères, des farces, des fabliaux. Elle évoque l'essor artistique de cette époque mais aussi ce qu'on connaît le moins : l'intérêt porté alors aux sciences et à la médecine. La vie quotidienne même portait la marque d'une civilisation déjà raffinée : l'hygiène - l'usage des "retraits", des bains publics et privés - était plus développée qu'au XVIIe siècle. La hiérarchie sociale reposait essentiellement sur des liens familiaux et il était beaucoup plus facile d'approcher Saint Louis que Louis XIV. Si les hommes avaient généralement l'autorité dans la famille, les femmes avaient des droits qu'elles n'avaient pas dans la société romaine et qu'elles ont reperdus dès le XVIe siècle. Lumière du Moyen Age, une découverte fabuleuse d'un temps mal connu où se mêlent le profane et le sacré, où se développent le commerce, les sciences et les arts : les XIIe et XIIIe siècles sont sans doute les vrais "Grands Siècles" de notre histoire.

06/1981

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Poésie

OS CUILLÈRE

"Voici un nouvel os dans la littérature, écrit Tristan Sautier à propos de ce premier recueil de poésie de Laurence Skivée. Il ne surgit pas pour l'esthétique. Un os, c'est pas spécialement décoratif, et rien n'est gratuit ici. Os qui ne nourrirait pas un chien, mais qui doit servir. Et il travaille, cet os ! Il est là pour râcler le réel, l'appréhender, le connaître. Enfance de l'art ou art de l'enfance, l'os creuse à travers les images afin de reconquérir une part d'être perdue ou effacée. Os chercheur d'un moi égaré. L'os mène celle qui l'écrit et s'écrit à travers lui vers un surplus d'être. Rien n'est gratuit ici, je le répète. L'os procurera un plus d'être à son auteure et, qui sait, peut-être aussi aux lecteurs. Telle est ma certitude". Et comme le précise encore Laurence Skivée à propos de son écriture : "J'écris parce qu'il m'arrive quelque chose, parce que ma vie bouge, parce que les autres me font bouger. Ecrire un poème, c'est reprendre sa respiration contre ce qui nous l'a enlevée. Ensuite, c'est du travail. Enfin et au mieux, c'est retrouver l'autre. La poésie est un exercice de lucidité. Ecrire est une posture, un acte politique, un don. J'utilise l'écriture comme une arme. Je taille, coupe et tranche dans la chair de ma propre vie. Les mots ont une âme".

01/2024

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Revues

La Nouvelle Revue Française N° 657, printemps 2024 : A quel temps s'écrivent les guerres ?

Les voix du roman : Salman Rushdie, Il était une fois... (Entretien) Le temps des guerres : Olivia Gesbert, Quoi de neuf sur la guerre ? (Editorial) Albert Thibaudet, Romans pendant la guerre Eric Vuillard, Une simple phrase Annette Becker, Les temps de la guerre Arturo Pérez-Reverte, Des kleenex et un champ de maïs Volodymyr Yermolenko - Tetyana Ogarkova, La littérature face à l'abîme Velibor Colic, Le carnet noir Scholastique Mukasonga, Sauver la mémoire Valérie Zenatti, La nuit, la nuit de la guerre Gracia Bejjani, Vous n'en parlez jamais Mohamed Fellag, Mon chien David Lescot, Théâtres de guerre Sarah Chiche, (Ne) cachez (pas) ce mal que je (ne) saurais voir Le cahier critique : Lydie Salvayre, Triste Tigre de Neige Sinno (P. O. L.) Dominique Barbéris, Le murmure de Christian Bobin (Gallimard) Benjamin Hoffmann, Le Ciel ouvert de Nicolas Mathieu (Actes Sud) Xabi Molia, Jusqu'à ce que mort s'ensuive d'Olivier Rolin (Gallimard) Yannick Haenel, Sans valeur de Gaëlle Obiégly (Bayard) Victor Pouchet, Kim Philby et moi d'Emmanuel Villin (Stock) Monica Sabolo, Mon sous-marin jaune de Jón Kalman Stefánsson (Bourgois) Catherine Cusset, American Mother de Colum McCann (Belfond) Héliogabale, la pièce retrouvée : Olivia Gesbert, Un printemps avec Jean Genet (Avant-propos) Francois Rouget, Héliogabale, histoire d'un inédit Jonathan Littell, Rêve et réalité Ouvertures : Paul B. Preciado, Lettre à Virginia Woolf. Orlando, le script Eric Rochant, Adapter en série des romans qu'on a aimés Tristan Garcia, Vue en coupe d'un flux de fiction Hervé Le Tellier, Le dialogue, de l'écrit à l'écran

03/2024

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Psychologie, psychanalyse

Les chagrins d'amour. Un moment de vérité

Le chagrin d’amour naît de multiples causes, mais fait toujours irruption comme une condamnation sans appel, une sorte de mort. Certains, comme Werther, n’y survivent pas. D’autres le traversent, taciturne ou ressassant leur plainte, seul ou entouré. Tous cependant font figure de héros, au sens originel du mot, dans la mesure où ils se confrontent au plus profond des cataclysmes : la perte d’amour. Surmonter ce désastre, c’est faire un pas de plus dans la condition humaine, c’est, tel Orphée, revenir des enfers en laissant l’être aimé derrière soi. C’est aussi, nous dit Patrick Avrane, s’ouvrir à une connaissance de soi. Car, dans l’amour, il y a toujours une part de tromperie. On aime dans l’autre une image idéalisée, miroir de nos désirs - l’amour rend aveugle, dit-on. Dès lors, le chagrin décille. Il peut même nous révéler une vérité essentielle : cette faille en chacun qui fait qu’on n’est jamais tout pour l’autre. Et alors nous initier à une nécessité vitale : la capacité à être seul. Ainsi le chagrin d’amour est-il un des premiers pas vers l’âge adulte, une expérience de rupture : c’est Juliette s’opposant à sa famille pour aimer Roméo, jusqu’à la mort. Nourri aux chagrins amoureux de la littérature (Werther, Tristan et Yseut, Phèdre, ou même Amable, le boulanger de Pagnol) autant qu’à des expériences racontées au psychanalyste, ce livre nous montre aussi que la perte d’un être aimé ne peut être recouverte, le chagrin, lui, se traverse.

04/2012

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Récits de voyage

Sur les traces de Paul Gauguin

C'est le cliché sépia d'une Anglo-Polynésienne, acheté aux enchères par l'auteur, qui le pousse à partir, soudain, sur les traces de Paul Gauguin. Qui était cette jolie vahiné? Et surtout, pour quelle raison l'artiste peignit-il le visage cireux de son fils, Aristide, dit Atiti, le jour de sa mort à Papeete ? Quel écho intime ce tableau éveille-t-il chez Jean-Luc Coatalem qui, comme Gauguin, connut la Bretagne et les archipels de la Polynésie ? Commence alors une traque fulgurante, où l'on comprendra que Gauguin, "Inca" halluciné, "Péruvien à la bourse plate", fuit la réalité pour se trouver lui-même. Il renversera les clichés sur l'exotisme, jusqu'à en perdre la raison. Quelle traque ! Quelle enquête mystique et géographique ! Bretagne, Hollande, Danemark, Panamá, Martinique, Tahiti, et les mers du Sud, avec pour compagnons, les peintres, les créanciers, les marchands du culte, les vahinés, l'océan, la solitude. Quel fut donc le vrai Gauguin ? Un affairiste courant après la vente ? Un père de famille, abandonnant ses enfants à Copenhague ? Un homme réconcilié avec lui-même, dont la main fut guidée par les dieux maoris ? Et si son appétit pour l'Ailleurs cachait une autre faim ? Cet ouvrage, initialement publié en 2001 par Grasset sous le titre Je suis dans les mers du Sud, a été couronné par le prix des Deux Magots, le prix Bretagne, le prix Tristan Corbière et le prix Amerigo Vespucci. Il a été aussi finaliste au prix Renaudot essai.

09/2017

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Photographie

Catherine Deneuve. Portraits choisis

Sous la responsabilité d'Antoinette Fouque pour les éditions des femmes et de Jean-Pierre Lavoignat pour Studio Magazine Catherine Deneuve débute très jeune à l'écran, dans le sillage de sa soeur, Françoise Dorléac. En plus de cinquante ans de carrière, elle s'est imposée comme la plus célèbre représentante du cinéma français. De son impressionnante filmographie, on peut citer Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy, 1964 et 1967), La Chamade (André Cavalier, 1968), Tristana (Luis Bunuel, 1979), Le Dernier Métro (François Truffaut, 1980), Drôle d'endroit pour une rencontre (François Dupeyron, 1988), Hôtel des Amériques et Ma saison préférée (André Téchiné, 1981 et 1993), Mères et Filles (Julie Lopes-Curval, 2009). Ce livre est pour l'essentiel constitué de photos exposées au Pavillon des Arts, à Paris, en novembre 1990 à l'initiative de Studio Magazine dans le cadre du Mois de la Photo. Répondant au souhait de Catherine Deneuve, les photographes ont accepté de céder gracieusement leurs droits de reproduction et de publication afin que les bénéfices de ce livre soient intégralement reversés à l'association Arcat-Sida pour le développement de ses actions dans la lutte contre la maladie : information, recherche et action sociale. Photographies de : Richard Avedon, David Bailey, Raymond Darolle, Marie-Laure de Decker, Dityvon, Milton H. Greene, Pamela Hanson, Dominique Issermann, Just Jaeckin, Mikaël Jansson, Brigitte Lacombe, Jean-Jacques Lapeyronnie, Annie Leibovitz, Sam Levin, Peter Lindbergh, Barry McKinley, Harry Meerson, Sarah Moon, Helmut Newton, André Rau, Man Ray, Bettina Rheims, Marianne Rosenstiehl, Luc Roux, Jerry Schatzberg, Jean-Loup Sieff, Bert Stern, Studio Harcourt.

03/1993

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Fantastique

Histoires fantastiques espagnoles

"La voiture poursuivait sa route encore et encore et, à cause de la chaleur qu'il faisait à l'intérieur, ou du mouvement lent et monotone du véhicule, phénomènes plongeant le passager dans une sorte de torpeur qui se transforme ensuite en sommeil, le fait est que mes paupières devinrent lourdes, je me penchai du côté gauche et, appuyant mon coude sur la pile de livres, je fermai les yeux. Dans cette position, je continuai à voir la rangée de visages d'hommes et de femmes qui me faisaient face : certains étaient barbus, d'autres étaient rasés, certains riaient, d'autres étaient sérieux et tendus. Il me sembla après coup qu'obéissant à la contraction d'un muscle commun, toutes ces figures clignaient de l'oeil et grimaçaient, ouvrant et fermant les yeux et la bouche, me révélant toutes, chacune à leur tour, un alignement de dents allant des plus blanches aux plus jaunes, certaines étant acérées, d'autres cassées et usées. ". . Maître incontesté de la littérature espagnole du XIXè siècle, Benito Pérez Galdós (1843-1920) est surtout connu pour son roman Tristana paru en 1892, et porté à l'écran en 1970 par Luis Bunuel, avec Catherine Deneuve dans le rôle-titre. Il est aussi l'auteur d'une oeuvre monumentale publiée entre 1875 et 1912 sous le titre Episodes nationaux : une histoire romancée de l'Espagne de son époque. Mais Galdos est surtout un grand nom du fantastique ibérique où le surnaturel se mêle à l'absurde et au grotesque, comme en témoignent les sept nouvelles qui constituent ce recueil et qui sont inédites en France.

03/2023

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Littérature érotique et sentim

Les Lorettes. Paris capitale mondiale des plaisirs au XIXe siècle

Au XIXe siècle, Paris gagne ses galons de capitale mondiale des plaisirs. Lorettes, grisettes et courtisanes, conquérantes et victorieuses, règnent alors sur la Ville Lumière. Et derrière elles, une myriade de congrégations, aussi nombreuses que les petits noms secrets et affectueux susurrés par les amants à l’oreille de leurs maîtresses, se réclamant des États de la prostitution. S’il existe une typologie des femmes publiques aussi riche, la responsabilité en revient au premier chef aux journalistes, chroniqueurs, échotiers, illustrateurs et caricaturistes, écrivains oubliés ou à jamais illustres qui ont dénommé les filles qu’ils croisaient sur les trottoirs de la capitale, le long des boulevards ou dans les faubourgs, au théâtre, au bal ou à l’Opéra, dans les cafés, sur les Champs-Élysées et au sein de quelques salons. Mais si les catins parisiennes de l’époque ont eu le bonheur d’entrer dans l’histoire, cela tient d’abord à leur fortune littéraire. Les frères Goncourt, Baudelaire, Eugène Sue, Théophile Gautier, les Dumas, père et fils, Tristan Corbière, Huysmans, Zola, Balzac, Flaubert, Maupassant, Barbey d’Aurevilly ont tous témoigné, à des degrés divers, de leur intérêt vis-à-vis de ces dames, les dégageant des vils clichés auxquels elles étaient réduites et contribuant à changer le regard que la société leur portait jusque-là. Ces grands noms, le lecteur les connaît. Leurs ouvrages, Nana, La Dame aux camélias, Splendeurs et misères des courtisanes, etc., il les a parfois lus à un âge et dans un cadre, scolaire et donc pudique, qui ne lui ont pas toujours permis de saisir qu’ils avaient tous pour sujet… les lorettes !

10/2013

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Sciences historiques

Les + grands chagrins d'amour

Lady Di. L'arnaquée. Comme toutes les petites filles, on lui a raconté le Prince Charmant. Comme toutes les petites filles, elle l'a attendu. Là où son histoire diverge, c'est qu'on lui a dit qu'il arrivait. Elle l'a touché du doigt. Il l'a épousée. Mais bien avant le mariage, elle savait que son Prince n'était que crapaud. Crapaud infidèle. Jennifer Aniston. Elle aussi a cru trouver un prince charmant mais d'un autre genre. L'étoile hollywoodienne par excellence, un sex-symbol, l'a choisie. Avant de choisir une autre étoile. Plus jeune, plus brune et plus délurée. Marylin et Jackie. Monroe et Bouvier. Deux coeurs brisés, parmi d'autres, sans doute. Par un certain JFK. Charisme, beauté et gloire. Adultère, fausses promesses et désespoir. Roman Polanski. Il rencontre Sharon. Il aime Sharon. Il fait tourner Sharon. Il épouse Sharon. Il met Sharon enceinte. Il laisse Sharon à LA en compagnie de trois amis... tous seront assassinés bestialement par des membres de la "famille" du sanguinaire Charles Manson. Pig. Edith Piaf. Perd son amour de boxer, Marcel Cerdan, dans un funeste Paris-NY. Mais aussi Georges Sand et Alfred de Musset, deux coeurs marqués puis brisés. Les mythiques Tristan et Iseult, les non moins mythiques Roméo et Juliette ou Paul et Virginie. Les sulfureux Héloïse et Abélard, Marc-Antoine et Cléopatre, Rodin et Camille Claudel, Rimbaud et Verlaine. Stéphanie de Monaco. Romy Schneider abandonnée par Delon. Marie-Antoinette et sa relation avec le jeune Fersen. Dalida. France Gall. Anne Franck. Sans oublier King Kong et Rox et Rouky.

06/2015

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Humour

Le Petit livre des méchancetés et autres traits d'esprit. D'Alphonse Allais à Margaret Thatcher

La méchanceté est un art à la condition d'être drôle et inspirée. Cet ouvrage offre le florilège le plus complet et jubilatoire qui soit des traits d'esprit, saillies, épigrammes et autres "vacheries" qui ont jalonné l'histoire littéraire, mondaine et politique depuis l'Antiquité. Entièrement révisée, cette nouvelle édition comprend plus d'une centaine d'ajouts et est accompagnée de nombreuses illustrations — dessins, caricatures... — qui forment un ensemble encore plus désopilant. Certaines époques et certains milieux se sont particulièrement illustrés dans l'exercice vivifiant de la méchanceté : les cercles littéraires des XVIe et XVIIe siècles, les salons du siècle des Lumières, la société mondaine de la IIIe République, l'Angleterre post-victorienne, la grande période hollywoodienne de l'entre-deux-guerres, le monde politique dans sa globalité... Autant d'espaces où la liberté d'esprit s'est exprimée sans craindre de tourner en ridicule les figures du conformisme intellectuel et de l'académisme pontifiant. Parmi les experts en la matière, de grands hommes d'Etat tels que Clemenceau, l'un des plus féroces, disant à propos du président de la République, Félix Faure, qui venait de mourir "En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui." De célèbres dramaturges ou comédiens firent eux aussi profession de rosseries en tous genres. Ainsi de Sacha Guitry, commentant en ces termes l'élection à l'Académie française de l'un de ses confrères : "Ses livres sont désormais d'un ennui immortel", ou de Tristan Bernard, disant d'une actrice en vogue : "Pour se faire un nom, elle a dû souvent dire oui."

11/2022

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Anglais apprentissage

Le bouquin de l'humour. Suivi de Sky my husband ! Ciel mon mari !

"Ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura aucun survivant", disait Alphonse Allais. Cette formule pourrait résumer l'esprit de ce livre, foisonnant de mots d'esprit et autres joyeusetés, comme la philosophie de son auteur qui a fait de l'humour un art de vivre. Conçu de manière thématique, ce volume démontre qu'aucun sujet ne résiste au plaisir d'en rire, aussi bien l'âge, les moeurs, la famille, l'amour, la gastronomie que la maladie et même la mort. "Marx est mort. Dieu est mort. Et moi-même je ne me sens pas très bien", ironisa ainsi, en parodiant Mark Twain, Woody Allen, qui occupe une place de choix dans cette anthologie. Un florilège qui offre au lecteur une grande variété de styles et de formes, du roman au théâtre, du poème à la saillie et au simple calembour. Autant de domaines où se sont exprimés la verve satirique, le goût et le sens de l'absurde de Tristan Bernard, Sacha Guitry, Jules Renard, Roland Dubillard ou Raymond Devos. Mais c'est dans le monde anglo-saxon, avec George Bernard Shaw, Jerome K. Jerome, les Marx Brothers ou Winston Churchill que l'humour s'est imposé, de façon naturelle et éclatante, comme un mode de pensée à part entière. "Si les Anglais peuvent survivre à leur cuisine, ils peuvent survivre à tout", écrivait l'Irlandais Bernard Shaw. Jean-Loup Chiflet rend hommage au nonsense anglo-saxon à travers Sky My Husband, l'un de ses plus grands succès, ici réédité après avoir été salué comme un modèle du genre.

11/2015

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Théâtre - Pièces

Liebestod, L'odeur du sang ne me quitte pas des yeux, Juan Belmonte. Suivi de Le Plaisir des Dieux et de Un Combat qui compte

Plus qu'un art, la tauromachie était pour Juan Belmonte un exercice spirituel, portant les émotions dans un espace infini, dans une éternité. C'est une recherche incessante de la beauté tragique qui est à l'oeuvre dans Liebestod, une tentative de communiquer directement avec le sacré, aussi bien dans la pratique du toréro que sur le plateau de Angélica Liddell. "Je cherche l'instant sublime, la transfiguration, l'enthousiasme débordant, l'éclat et la lumière, ce transport lyrique qui a lieu quand on aime". Liebestod raconte ainsi bien plus qu'une épopée de la tauromachie, le spectacle devient une offrande, "c'est l'oeuvre d'une femme amoureuse, et mortelle. C'est aussi une immolation" . Titre du final de l'opéra Tristan und Isolde créé en 1865 par Richard Wagner, Liebestod signifie littéralement "mort d'amour" . Le compositeur met en musique sa propre réécriture poétique de la légende médiévale celtique. Le mot liebestod se réfère au thème de l'érotisme de la mort ou de "l'amour à mort" , invoquant l'idée que la consommation de l'amour du couple se fait dans la mort ou même après celle-ci. Toréro influent, Juan Belmonte naît à Séville en 1892, il est considéré comme un révolutionnaire de la corrida. Au lieu de reculer devant la charge du taureau à l'instar de ses contemporains, Juan Belmonte est le premier à attendre immobile, puis à tenter d'enchaîner les passes. Il est l'inventeur de nombreuses manoeuvres. La légende raconte qu'il se tire une balle dans la tête en 1962 après un désarroi amoureux. Une autre raison pour son suicide chevaleresque serait le désespoir de ne plus pouvoir toréer.

06/2021

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Histoire de France

Le Moyen Age fantastique. Ou la Petite Histoire du Merveilleux

Il fut un temps, explique Claude Lecouteux, où l'on croyait tout possible. Ce temps, c'était le Moyen Age. Une époque pétrie de religion chrétienne, mais qui ne craignait pas d'évoquer l'existence des fées, des nains, des dragons ou des licornes. Car l'Occident médiéval avait un héritage et que cet héritage il a su, ô combien, le préserver, pour parvenir jusqu'à nous. La légende du roi Arthur, celle de la fée Mélusine, l'histoire de Tristan et Iseut, mais aussi celle du Juif errant ou du Prêtre jean, sont toujours aussi populaires. Sans parler des géants, des elfes, des nains, des loups-garous, des dragons et des licornes qui agrémentaient les récits médiévaux, ornaient les tapisseries ou les frontons des cathédrales : ceux-là se taillent la part belle, acquièrent une seconde vie à travers des romans comme Le Seigneur des Anneaux, Narnia ou des jeux vidéos. De fait, depuis le Moyen Age, le fantastique est demeuré le même ; il fascine toujours autant... sans que l'on en comprenne toujours la portée. Au cours de ce qui pourrait être une sorte de voyage initiatique, le lecteur est ainsi invité à redécouvrir le fantastique au Moyen Age. Un monde du " merveilleux " comme l'on dit aussi, un monde dont on découvre, dans cet ouvrage, les origines et les transformations au gré des rencontres avec les grandes figures médiévales ou les personnages du monde fantastique. Un voyage qui a pour ambition ultime de faire comprendre et aimer le monde du merveilleux... afin qu'il ne se perde pas ; qu'il ne se perde plus...

09/2012

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Cuisine des chefs

L'oeuf mayo. Recettes extraordinaires par 49 grands chefs

49 grands chefs signent un livre-culte sur ce monument de la gastronomie française. Consacrer un livre entier à une préparation aussi élémentaire que l'oeuf mayonnaise ? Curieusement, personne n'avait encore osé s'attaquer à pareille gageure. Ce défi, l'Association de sauvegarde de l'oeuf mayonnaise, organisatrice du Championnat du monde éponyme, l'a relevé avec le concours de quarante n'oeuf chefs passionnés, bistrotiers, étoilés et pâtissiers, pour la première fois réunis dans un même ouvrage. Le résultat ? Un étonnant mélange de créativité et de respect pour les principes cardinaux de la recette originelle. Bien réalisé, l'oeuf mayo se prête à mille savoureuses fantaisies. Au fil des pages mêlant humour et érudition aussi légère qu'utile, lecteurs et lectrices trouveront toutes les réponses aux questions qu'ils n'auraient jamais osé se poser sur l'oeuf, la mayonnaise et l'alliance du gras et du goût. Yannick Alléno - Juan Arbelaez - Armand Arnal - Pascal Barbot - Thomas Boullault - Thomas Brachet et Tristan Renoux - Michel et Sébastien Bras - Pierre Cheucle - Clément Chicard - Minwou Choi - Hugo Desnoyer - Bruno Doucet - Julien Duboué - Romain Dubuisson et Jean-Pierre Vigato - Alain Ducasse - Guillaume Dunos - Cédric Duthilleul - Benoît Duval-Arnould et Loïc Lobet - Tess Evans-Mialet - Pierre Gagnaire - Michel Guérard - Alexandre Gauthier - Alan Geaam - Adeline Grattard - Pierre Hermé - Simon Horwitz - Bertrand Jallerat - Stéphane Jégo - Martine Jolly - Guy Krenzer - Yohan Lastre - René et Maxime Meilleur - Kosuke Nabeta - Pierre Négrevergne - Laurent Petit et Nicolas Guignard - Vincent Quinton - Stéphane Reynaud - Emmanuel Renaut - Pierre Sallée - Pierre Sang Boyer - Guy Savoy - Jean Sévègnes - Christian Simon - Thibault Sombardier - Jean Sulpice - Eric Trochon - Alcidia Vulbeau - Antoine Westermann

11/2021

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Théâtre - Pièces

Théâtre décomposé ou l'homme-poubelle

Quand des papillons carnivores envahissent la ville, mais ne dévorent que les personnes faisant des mouvements brusques, on est bien obligé, tout d'un coup, de prendre son temps... Le ver dans la pomme se pose bien des questions sur le monde à l'extérieur de son fruit... Un interrogatoire intense avec pour enjeu la prononciation du mot ficelle... Les textes réunis sous ce titre sont en fait des modules théâtraux à composer. Ces textes sont comme les morceaux d'un miroir cassé. Il y a eu, une fois, l'objet en parfait état. Il réfléchissait le ciel, le monde et l'âme humaine. Et il y a eu ensuite, on ne sait ni quand ni pourquoi, l'explosion. Pour le reste, le jeu consiste à essayer de reconstituer l'objet initial. Mais le fait est impossible car le miroir originaire, personne ne l'a jamais vu, on ne sait pas comment il était. Et peut-être que certains morceaux manquent... Le français me faisait délicieusement peur. J'avoue : j'ai eu une relation érotique avec la langue de Molière. Elle était pour moi une sorte de maitresse à la fois dominatrice et stimulante, exigeante et compréhensive. Elle se donnait à moi sans caprices ais il fallait tous les jours que je fasse des efforts pour la séduire. Je vivais avec elle une histoire d'initiation et de grandes promesses. Parfois elle me montrait ses trophées : une vaste panoplie d'auteurs étrangers qui l'avaient adoptée et qui avaient réussi dans la galaxie littéraire. Certains étaient roumains : Tristan Tzara, Eugène Ionesco, Emil Cioran, Ghérasim Luca...

11/2021

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Littérature érotique et sentim

Les protecteurs Tome 5 : Vengeance

Memphis A trente-quatre ans, l'ancien agent du DEA Memphis Wheland a vécu, aimé, et... tout perdu. La trahison ultime de l'homme à qui il avait tout donné laisse Memphis sans famille, sans avenir, et empli d'une rancoeur dont il ne parvient pas à se débarrasser. Son travail avec une organisation illégale de justiciers est la seule chose qui apporte un peu de lumière à ses journées autrement bien mornes. Cela et les coups d'un soir occasionnels, sans attaches, avec des hommes dont l'attention n'est portée que sur lui et uniquement lui, pour aussi longtemps que Memphis les y autorisera. Pas d'ex collant, pas d'amour sans réciproque, pas de drames relationnels. Point. Parce que Memphis a une règle, qu'il ne brisera pour rien ni personne. Il ne partage pas. Jamais. Si seulement quelqu'un avait dit cela au jeune homme qui entrerait dans sa vie de la manière la plus inattendue qu'il soit... Brennan Avec toute la vie devant lui, le jeune diplômé Brennan Deveraux ne s'attendait pas à ce que tout change en un clin d'oeil. Mais lorsqu'une erreur d'identité manque de lui coûter la vie, son futur n'est pas la seule chose à changer irrémédiablement, son passé aussi. Parce que depuis des années il aime un jeune homme qui ne le voit que comme un ami et rien de plus. Et s'il se satisfaisait d'aimer Tristan Barretti de loin, il ne s'attendait pas à être attiré par le mystérieux étranger qui lui sauve la vie et la change d'une simple promesse.

11/2020

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Littérature française

Poussière d'or

Par un après-midi ensoleillé du fécond mois d'avril arrive, du parking de l'école qui donne sur la cour de récréation où nous passons le plus clair de notre temps, une petite et jeune femme précédée d'une poussette. Je ne la connais pas mais je soupçonne que c'est la directrice de l'école et son bébé. Je n'aime pas les directrices et pas beaucoup plus les bébés qui ne sont que des adultes en sursis. Et puis, un bébé ressemble à tous les autres quand ce n'est pas le vôtre qui, seul, est unique et incomparable, comme chacun sait. Elle vient nous présenter son petit garçon. Il a trois mois, elle rayonne sans sourire, elle a le monde dans les mains et une sorte de foi inébranlable qui me déplaît d'emblée. Je jette un œil peu intéressé par-dessus les têtes à moitié pouilleuses de nos élèves agglutinés autour du berceau. Tout de même, je le reconnais, le petit garçon est singulièrement beau, serein, souriant, auréolé de soleil. Un bébé comme celui-ci, c'est une des merveilles de ce monde qui va de tromperies en échecs, de laideurs en souffrances. Et je m'éloigne sans faire connaissance ni avec la mère ni avec le bébé. Le spectacle a cessé de m'intéresser, je ne me soucie pas même du prénom de l'enfant. Toujours les mêmes enfants, toujours les mêmes prénoms. A aucun moment je n'ai pressenti que ce prénom-là, je m'en souviendrais jusqu'à l'obsession, ni que c'était la première et la dernière image que j'aurais de Tristan.

04/2014