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Tronche, Rosépine. Rosepine

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Histoire de France

Jean Desparmet, mémoires 1937-1947. Avec un album photo

Ces mémoires sont une tranche de vie, celle d'un jeune homme débutant dans l'administration française dans l'ambiance tragique de la deuxième guerre mondiale. Elles décrivent la vie d'un citoyen de la France libre, combattant silencieux en marge des grands affrontements, comme il y en eut tant d'autres. Tout en menant sa vie de tous les jours il apporta sa contribution à la victoire contre le Nazisme. Jean Desparmet débuta sa carrière à Kasserine, un petit bled du Sud-Ouest tunisien, comme Contrôleur civil stagiaire du protectorat français de Tunisie. Il y resta en fonction de 1939 à 1947. Sa mission était d'administrer cette région perdue et surtout de faire fructifier une ferme voulue par le Résident général de Tunisie tant pour développer les ressources nourricières si nécessaires en temps de guerre que pour y placer et protéger les réfugiés, simples marins ou officiers, de la flotte républicaine espagnole. Dès la chute de la France, il s'engagea dans un réseau de résistance dont il fut un des initiateurs ainsi qu'un membre actif et enthousiaste. En juin 1941 le réseau Mounier fut découvert. Jean Desparmet échappa aux rafles policières et continua le combat seul sous la couverture de son poste de contrôleur civil. En septembre 1942, ne s'entendant plus avec les autorités, il cessa tout contact avec elles. Le territoire de Kasserine, aussi grand qu'un département français, demeura alors indépendant du gouvernement vichyste de Tunis jusqu'à la libération du protectorat par les forces alliées. Tout en menant sa guerre à sa façon, minant les ponts devant l'ennemi ou aidant les alliés par la mise à disposition des ressources de la ferme, il continua, grâce à l'allant des hommes de la flotte républicaine espagnole ainsi que des ouvriers tunisiens de la ferme, à enrichir le domaine agricole qu'on lui avait confié ainsi qu'à protéger ses administrés sans distinction, fussent-ils fonctionnaires, cultivateurs, bédouins, réfugiés, ou bien encore prisonniers de guerre et même pillards.

06/2015

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Histoire et Philosophiesophie

La nature dans la physique contemporaine

" La nature dans la physique contemporaine " éclaire le rapport nouveau entre la philosophie et les sciences physiques, depuis que des concepts clés de la philosophie ont été bouleversés par la mécanique quantique. L'ouvrage rassemble trois conférences de Werner Heisenberg, prononcées en 1949, 1952 et 1953. " Les rapports entre la culture humaniste, les sciences de la nature et l'Occident " traite du rapport entre le " questionnement à partir des principes " et la pratique empirique et pose le primat des valeurs de l'esprit sur les valeurs matérielles ; " Physique de l'atome et loi de la causalité " montre la nécessité de redéfinir la notion de causalité suite à la substitution par la physique du concept de loi statistique à celui de " loi de la nature ". Mais c'est la conférence sur " La nature dans la physique contemporaine " qui marque l'importance de l'ouvrage, puisqu'elle traite de la technique en termes nouveaux, non plus en la comprenant comme une science " appliquée " et notamment comme une " bonne " ou une " mauvaise " application d'une science qui serait elle-même " bonne " -, mais comme un processus autonome à l'échelle de la planète, un processus ni " bon " ni " mauvais " pris isolément, mais susceptible de présenter un " danger " qu'il convient d'évaluer. Cette conférence nourrira les réflexions de Heidegger dans La question de la technique. Ce dialogue entre science et philosophie - d'Heisenberg, Heidegger disait qu'il pensait " en philosophe " - tranche les positions. Pour Heidegger, l'essence de la science, c'est l'essence de la technique, arraisonnement de la nature auquel l'homme n'a pas sa part tant il obéit au destin. Pour Heisenberg, dès lors que la physique pense en termes non plus d'une réalité objective qui existerait indépendamment de l'homme, mais d'événements et de processus, l'homme cesse d'avoir le privilège du spectateur, pour devenir à chaque instant acteur " dans le théâtre de la vie ". En ce sens, irrémédiablement, " les sciences de la nature présupposent toujours l'homme ".

02/2000

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Littérature étrangère

La dernière conquête du major Pettigrew

À Edgecombe St. Mary, en plein coeur de la campagne anglaise, une tasse de thé délicatement infusé est un rituel auquel, à l’heure dite, le major Ernest Pettigrew ne saurait déroger pas plus qu’à son sens du devoir et à son extrême courtoisie, aussi désuète que touchante, qui font de lui l’archétype même du gentleman anglais : raffiné, sarcastique et irréprochable. Dans ce petit village pittoresque où les cottages le disputent aux clématites, le major a depuis trop longtemps délaissé son jardin. Désormais veuf, il a pour seule compagnie ses livres, ses chers Kipling, et quelques amis du club de golf fuyant leurs dames patronnesses. Ce n’est guère son fils, Roger, un jeune londonien ambitieux, qui pourrait le combler de tendresse. Mais, le jour où le major apprend le décès de son frère Bertie, la présence douce et gracieuse de Mme Ali, veuve elle aussi, va réveiller son coeur engourdi. Tout devrait les séparer, elle, la petite commerçante d’origine pakistanaise, et lui, le major anglais élevé dans le plus pur esprit britannique. Pourtant leur passion pour la littérature et la douleur partagée du deuil sauront les réunir. Ils vont, dès lors, être confrontés aux préjugés mesquins des villageois, où le racisme ordinaire sévit tout autant dans les soirées privées, sur le parcours de golf, à la chasse, sur les bancs de messe que dans les douillets intérieurs. Et les obstacles seront pour eux d’autant plus nombreux que leurs familles s’en mêlent : Roger s’installe dans un cottage voisin avec Sandy, sa petite amie américaine, et le neveu de Mme Ali, musulman très strict rentré du Pakistan, se découvre un enfant caché… C’est avec beaucoup de charme et d’intelligence que Helen Simonson s’empare du thème des traditions pour montrer combien elles peuvent être à la fois une valeur refuge et un danger. Il se dégage de son roman une atmosphère so british qui enchante. Reste une question : votre tasse de thé, vous le prendrez avec un nuage de lait ou une tranche de citron ?

03/2012

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Histoire de France

L'OAS. La peur et la violence

Septembre 1959 : de Gaulle affirme le droit de l'Algérie à l'autodétermination. A Alger, la colère des partisans de l'Algérie française se manifeste, en janvier 1960, par la Semaine des Barricades. A partir de ce moment, des activistes Pieds noirs vont multiplier les violences jusqu'à attaquer les forces de l'ordre. Quelques mois plus tard, la peur, la haine, la rancoeur devant la progression du pays vers l'indépendance amènent les ultras à créer l'OAS dans le but de renverser la situation, par tous les moyens, y compris par l'assassinat de De Gaulle. La spécificité du temps de l’OAS tient à sa situation dans la phase terminale d’une guerre de décolonisation très dure dont il constitue l’épisode le plus violent. A partir de sources aussi variées que possible, l’auteur s’efforce de retrouver le sens et les modalités du combat dans lequel des civils et des militaires s’engagèrent, afin de défendre l’Algérie française contre un gouvernement accusé d’abandon. Elle interroge également les convictions des militants qui se mobilisèrent contre le retour du danger fasciste. Entre ces deux pôles, elle met en évidence une zone d’indécision propre à favoriser la mise en oeuvre de liens inattendus dont l’Organisation secrète se prévaut, quoique l’opinion métropolitaine ait finalement tranché contre elle et pour de Gaulle. Si respectueux qu’il soit de la progression chronologique, ce livre se veut donc moins une histoire que la restitution du climat des quelques mois pendant lesquels les deux rives de la Méditerranée s’embrasèrent, ambition favorisée par l’ouverture progressive des archives. Aucun des acteurs ne retrouvera pleinement le souvenir qu’il garde de la période ; c’est la rançon d’une démarche qui associe des imaginaires et des pratiques restées inconciliables après plus de cinquante ans, sans avoir rien perdu de leur charge émotionnelle.

02/2012

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Histoire de France

Bibliographie de la guerre d'Algérie (1954-1962). Volume 3

Ouvrages en langue française parus en 2015 et 2016 comprenant aussi un complément au Volume 2 et la Bibliographie des ouvrages concernant l'Algérie, période française, parus de 2010 à 2016. Au début des années 1830, la France monarchique prit pied sur la rive d'outre-Méditerranée, sur une terre sans appellation particulière, aux limites imprécises, et sur laquelle les Turcs d'Alger exerçaient une suzeraineté concrétisée par des collectes d'impôts. Cette contrée à l'écart du monde civilisé occidental, était morcelée en tribus aux modes de vie archaïques, sans unité politique, régies en toutes choses par la loi musulmane. Après quelque hésitation, la France s'empara du pays. Il y eut alors la tentative d'Abd el Kader de créer un Etat, mais l'Emir n'aurait pu imposer son pouvoir aux tribus de l'Est (Constantinois) et n'aurait pu constituer qu'un royaume musulman, comme l'était le Maroc voisin. La France créa l'Algérie française, pays neuf, ancré dans la modernité. Dans l'été 1962, celle-ci disparut, après une douloureuse déchirure. La France s'aperçut alors qu'elle avait enfanté une nation arabo-berbéro musulmane. Cet ouvrage bibliographique rassemble des titres de livres, classés par ordre alphabétique des auteurs, concernant l'histoire de l'Algérie, période française – de la guerre de conquête à la guerre d'indépendance –, parus dans une certaine tranche chronologique, publiés par des éditeurs français, ainsi que par des éditeurs algériens (dans ce dernier cas, comprenant surtout le récit des exploits des combattants de l'indépendance, base du roman national et justification du pouvoir en place à Alger depuis 1962). Un index contient les noms des personnages, des lieux et de la grande variété des sujets traités, sur l'histoire de l'Algérie et l'histoire de la guerre d'indépendance, 1954-1962 ; par exemple : Code de l'indigénat, cuisine, enseignement, Force locale, Franc-Maçonnerie, littérature, moeurs et coutumes, "Paix des braves", pataouète, pèlerinage à la Mecque, syndicalisme, théâtre… Ainsi, par-delà les discordes, l'Histoire peu à peu impose la réalité des faits.

04/2018

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Economie

Tant qu'il y aura des seniors

Il faut oser l'affirmer : l'allongement de la durée de la vie est une bonne nouvelle et le vieillissement de notre pays constitue une véritable opportunité. Loin de représenter un handicap, ce mouvement, démographique est porteur d'un potentiel socio-économique considérable : vivier d'emplois, facteur de développement de nouveaux marchés, mais aussi vecteur de lien social. Sans aucun doute, il représente une opportunité à saisir pour gagner quelques précieux points de croissance. Grâce à l'allongement de l'espérance de vie en bonne santé, nous voyons aujourd'hui émerger une population hétérogène de "jeunes seniors", désireux de continuer à jouer un rôle social, mais aussi économique. Génération pivot, ils forment une tranche d'âge essentielle à l'équilibre de leur famille et. de la société. Il est temps de faire évoluer notre regard sur les seniors, et d'en finir avec les idées reçues. On les croit à la charge de la, société, ils contribuent au contraire à financer l'économie et à nourrir la croissance, de façon directe, emploi, bénévolat, épargne, consommation ou indirecte développement des services à la personne ou des nouvelles technologies pour accompagner le vieillissement. La France doit répondre aujourd'hui à deux enjeux majeurs. Il lui faut parvenir à développer des politiques qui permettront une meilleure intégration des seniors dans la société et les entreprises. Cela passe notamment par une adaptation à cette nouvelle donne démographique du temps de vie professionnelle, pour en finir avec l'exclusion prématurée des seniors du marché du travail. Il sera également essentiel d'encourager les individus à mieux préparer leur retraite, en veillant notamment à réduire les inégalités entre hommes et femmes. Les seniors d'aujourd'hui sont performants, mobiles, flexibles, en phase avec les nouvelles technologies, recherchés pour leur expertise et leurs compétences et volontaires pour accompagner les juniors au sein de l'entreprise. Bien loin des stéréotypes, ils jouent d'ores et déjà un rôle vital pour la société, n'hésitons plus à les valoriser.

06/2013

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Manga

Blue thermal Tome 5

L'amour est dans le ciel ! Tamaki est un vrai garçon manqué, fan de sport. De ce fait elle n'a jamais eu beaucoup de succès avec les garçons, mais son entrée à l'université est sûrement l'occasion de changer cela. Au cours d'une partie de tennis, elle tente de faire la fille mignonne et maladroite, mais le naturel reprend le dessus et elle joue avec force. Sans le faire exprès, elle envoie la balle sur un planeur et l'endommage sérieusement. Elle doit rembourser 2 millions de yens de dommages, mais le club de planeur lui propose un marché : elle s'acquittera de sa dette en travaillant gratuitement là-bas. Tamaki accepte, car elle n'a pas d'argent. D'abord peu intéressée, elle va vite se prendre de passion pour le planeur et en apprendre les secrets. Alors que les membres du club se préparent à une compétition contre une université voisine, elle apprend que la championne du camp adverse n'est autre que sa demi-soeur avec qui elle a de très mauvais rapports... BLUE THERMAL va vous emmener très haut ! Kana Ozawa a créé une série vraiment originale sur le dépassement de soi dans l'univers de l'aviation. On est transporté par les paysages des sessions de vol en planeur et on est estomaqués par le personnage plein d'énergie de Tamaki. Sa bonne humeur et ses émotions voltigent à travers chaque page. Même si le planeur est au centre de l'histoire, on est clairement dans un manga tranche de vie. Les rapports de Tamaki avec les gens et surtout les garçons donnent lieu à des situations drôles et tendres. La relation avec sa demi-soeur oscille entre rancoeur et défi. L'affronter est sa plus grande peur, mais aussi son plus grand challenge, car elle s'est sentie rabaissée par elle pendant son enfance. Haute voltige, joie, peine, on est dans une série coup de coeur en 5 tomes qui va faire rêver les lecteurs !

03/2020

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Développement personnel

Je suis à terre ...

Lorsque l'accident et la maladie s'imposent à vous, sur une longue période, vous n'évitez pas de sortir de l'épreuve transformé et votre relation à la vie et à la mort est profondément modifiée. Accidenté au début du livre, l'auteur "est à terre" et l'enjeu est de savoir dans combien de temps et par quels moyens il garde une chance de guérison. L'auteur apporte le témoignage de sa relation avec la maladie et le monde médical. Il constate les erreurs de jugement dont il a parfois été victime tout en essayant de les relativiser. Cependant, dans le même temps, son récit est largement positif vis-à-vis du corps médical et des médecins qui l'ont suivi. Il dit combien sa relation avec les infirmièr(e)s et les aides-soignantes lui a été précieuse dans sa vie quotidienne et les liens de sympathie qui savent s'établir à cette occasion. Il dit aussi l'importance de sa vie familiale pour faire face. Compte tenu de son âge, au-delà des 85 ans, il fait partie de cette tranche d'âge dite "à risque" avec le COVID 19. Il tente donc une approche sociologique de ce monde âgé des centres de convalescence et des maisons de retraite dans lesquels il a été soigné. Il entame ainsi une double réflexion : d'une part, sur la place que nous donnons aux "vieux "dans la société, la part qu'ils y prennent et le rôle actif qu'ils devraient pouvoir y conserver dans l'intérêt même de la collectivité ; d'autre part, sur les rapports avec "la douleur" , "les contraintes de l'âge" et la mort. Il fait la promotion d'une organisation lucide et libre de "la fin de vie" pour chacun, dans les conditions de son choix. Ce témoignage est important et d'actualité par les sujets qu'il aborde ; mais il n'a d'autre ambition que d'ouvrir un dialogue.

11/2020

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Critique littéraire

Discours. Tome 10, Catilinaires, Edition bilingue français-latin

Que s'est-il passé à Rome, en 63, sous le consulat de Cicéron ? Une fois n'est pas coutume, nous sommes relativement documentés sur la période. Cependant, si Plutarque, Cicéron, Salluste et Dion Cassius nous ont laissé de nombreux témoignages, le débat est loin d'être tranché. Le personnage de Catilina en effet suscité les passions les plus virulentes et les haines les plus coriaces, à commencer par celle de Cicéron. En effet, lorsque ce dernier prononce, en novembre 63, les quatre Catilinaires, le contentieux entre les deux hommes est à son comble. Par trois fois Catilina s'est présenté aux élections, par trois fois, il a été évincé par Cicéron et ses partisans. Attentats, incendies et levées de troupes se multiplient, tandis que Cicéron échappe de peu à l'assassinat, victime d'un complot dont l'auteur serait Catilina. Si ce dernier parvient à s'enfuir, ses comparses sont condamnés à mort en décembre 63. Notre édition rassemble en un volume ce chef d'oeuvre de la littérature politique que sont les Catilinaires. Même si les discours furent rédigés trois ans après avoir été prononcés, Cicéron a su conserver tout le feu de l'improvisation. La première Catilinaire, tenue devant les Sénateurs, s'adresse directement à Catilina et l'enjoint de partir. Le propos de l'orateur est si convaincant que le soir-même Catilina quittait Rome. Devant le peuple au forum, Cicéron justifie sa conduite. La troisième et la quatrième traitent de la peine à appliquer aux complices de Catilina. Les conjurés sont condamnés à mort et Cicéron est salué "Père de la patrie" : la maîtrise, tant rhétorique que politique du consul triomphe. Après un bref éclairage historique, notre édition présente l'histoire des manuscrits. Chaque discours est précédé d'une notice comprenant le plan du texte. L'ouvrage est en outre assorti de notes qui accompagnent et complètent la lecture.

10/1996

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Couple, famille

Le guide Hachette de la pédagogie Montessori. L'ouvrage complet pour comprendre et appliquer la pédagogie au quotidien

Favoriser la confiance en soi, développer l'autonomie, stimuler la concentration tout en permettant à l'enfant d'évoluer à son propre rythme et en toute liberté. telles sont quelques-unes des promesses de la pédagogie Montessori. Mais en quoi consiste cette méthode qui place l'enfant au centre des apprentissages ? Ce guide a pour ambition d'expliquer les principes fondamentaux et les valeurs essentielles de la pédagogie de Maria Montessori et ce, en s'appuyant sur les récentes découvertes dans le domaine des neurosciences. Il décrit également le fonctionnement et la philosophie des différents établissements Montessori (crèche, écoles maternelle et élémentaire, collège, lycée) au sein desquels l'enfant se construit dans la confiance, la bienveillance et le respect. Mais la méthode Montessori ne se limite pas à la pédagogie mise en oeuvre dans ces écoles. C'est une philosophie de l'éducation que les parents peuvent mettre en place à la maison, dès la naissance de leur enfant, pour en faire un être autonome et responsable. Une boîte à outils pour les parents (mais aussi pour les professionnels de la petite enfance, les professeurs, les éducateurs, etc.) qui souhaitent mettre en oeuvre cette pédagogie au quotidien pour accompagner au mieux les enfants dès leur naissance, développer leur épanouissement, leur autonomie, leur confiance en soi et ainsi devenir des éducateurs bienveillants. Vous trouverez dans cet ouvrage complet : des informations pratiques pour choisir son établissement Montessori ; des conseils pour aménager la maison et ainsi mettre en place la pédagogie au quotidien ; des témoignages qui constituent de véritables retours d'expériences d'enfants, de parents, d'éducateurs, d'assistantes maternelles, etc ; plus de 70 activités, classées par tranche d'âge (de 0 à 12 ans), à mettre en pratique pour favoriser les apprentissages ; plus de 70 tutoriels pour réaliser le matériel nécessaire au développement de l'éveil ; une liste non-exhaustive des écoles Montessori en France ; les formations Montessori.

10/2018

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Sociologie

Le temps est au jeu de dupes. Ne pas se prendre au jeu et ne pas s'y faire prendre ! Suivi de Le temps du savoir maître ?

Le siècle dernier nous avait offert deux grandes guerres fratricides et meurtrières. Les survivants ont-ils échappé aux illusions nationalistes, fascistes, collectivistes et coloniales ? L'esprit humain nous réserve de nouvelles surprises. Un ordre nouveau se dessine. Un pour cent de la population du globe cumule de plein droit quatre-vingt-dix pour cent des richesses. Les jeux financiers, monétaires et politiques servent inconditionnellement cette oligarchie de "gagnants". Peu d'entre eux ont le panache et le rayonnement des grands leaders de jadis. Nul ne tranche le noeud gordien ou ne franchit le Rubicon. Nul ne brille par l'intelligence, la culture ou la générosité des idées. L'esprit ne sert pas la cote boursière. Une foule de petits commis besogneux fait compétition jalouse de compétences, de profils et de carrières pour servir ces maîtres occultes. La caste dominante est prédatrice comme ces bandes de chiens errants devenus pires que les meutes de loups. Nantie ou élue elle pratique "l'omerta" à la manière des groupes mafieux. Orwell écrivit : "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire". On ne manque ni de pain ni de jeux, mais chacun demeure insatisfait dans l'attente de reconnaissance, de mythe donnant racine et de confiance en la fidélité des liens. Certes les "réseaux sociaux" entretiennent à leur façon rudimentaire l'illusion de partages. Freud et Valéry prédisaient le déclin de l'esprit. Simuler la sagesse même dans sa caricature, c'est aussi faire de la philosophie, énonçait Diogène. Nous voici cyniques avec lui dans ce monde de chiens face à l'aliénation du paraître d'aujourd'hui et ses violences sournoises. Pascal affirmait que la foi faisant sens (quelle qu'elle soit...) se cultive intimement. Cela demande suffisamment de laïcité, d'autonomie, de responsabilité, de courage et de liberté de pensée. Nulle école n'a l'audace suffisante et le savoir assez modeste pour aller à cette exemplarité.

07/2015

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Indépendants

Le Voyageur

Le plus grand voyage est intérieur... Un homme se retrouve malgré lui coincé à l'intérieur du tableau de La Joconde. Arpentant ses paysages, il fait d'étranges rencontres qui lui révèlent progressivement la formule pour briser sa solitude : nul ne peut trouver l'amour sans avoir au préalable pris soin de s'aimer soi-même. Résumé : Patrick, gardien de musée au Louvre, passe ses journées avec La Joconde. Mais à force de la voir toute la journée, sourire en coin et bras croisés, le gardien ne la supporte plus. Jusqu'à ce que Mona Lisa l'appelle à le rejoindre... à l'intérieur du tableau ! Le début : Patoche est de service dans une des salles du musée du Louvre, celle où se trouve le tableau de Léonard de Vinci. Il est debout, mains jointes devant lui, il en est le gardien du jour. Il regarde les gens qui s'aiment et les déteste. Alors qu'un troupeau de visiteurs s'émerveille par convention devant l'étonnamment minuscule tableau de La Joconde, le gardien n'est fasciné que par les jolies jambes de la guide. Mais Patoche est comme invisible, personne ne le remarque jamais et la guide, passionnée, ne manifeste d'intérêt que pour ce stupide tableau : " Il n'y a pas de portrait souriant avant la Joconde, Léonard de Vinci l'a inventé... Et regardez ces deux paysages, l'un semble habité par les hommes, l'autre est comme un paysage imaginaire. Certains commentateurs estiment qu'il s'agit d'une sorte de paysage intérieur. . ". Le lendemain matin, c'est un mardi, jour de fermeture du musée. Le chef de service demande à Patoche de vérifier l'état de la salle de la Joconde. " Encore elle ! " pense-t-il. Mais il ne bronche pas car Patoche obtempère toujours. Alors qu'il scrute chaque endroit de la salle, il entend une voix semblant venir du tableau et l'appelant : " VIENS ! ... "

03/2023

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Histoire contemporaine

Violence-Éducation - Congrégations enseignantes, artisans d'intégration sociale à l'ordre colonial. La Martinique 1850-1879

Dans cet ouvrage, il vous est proposé deux livres. Le premier ouvrage porte sur "Violence-Colonisation-Domination-Gouvernance" . Il est question de la violence de manière générale et spécifique. Le second illustre cette traduction de la domination, par et dans, l'Education en Terre coloniale, la Martinique, sur une tranche chronologique 1850-1879. Un rapport de violence qui cadenasse et façonne une société coloniale très particulière. Ainsi, la question de la domination et donc de la violence, de surcroît vis-à-vis d'une Terre et d'un peuple, exercée par une puissance coloniale occupante, conditionne la compréhension de "l'oeuvre" d'Education et d'Instruction. Du fait de l'abolition de l'esclavage le 22 mai 1848, pour la Martinique, colonie de la France, "l'homme" passe du statut d'esclave à celui d'ouvrier et de "Libre" colonisé. La société coloniale esclavagiste devient une société coloniale gouvernée par une politique "d'Intégration sociale à l'ordre colonial" . Le système éducatif et la religion constituent les outils par excellence de construction et de régulation de ce bouleversement dans l'identité et la gouvernance du "Fait-colonial" . Ils façonnent l'évolution de cette société coloniale dans la formalisation de ce qui peut constituer un modèle du genre, et bien évidemment le façonnage du "Produit-colonial" , cet individu (femme ou homme) dans cette matrice qui oeuvre à son absorption, dans "l'Unité nationale" de celui/celle qui a commis "l'Acte-colonial" , sa "Mère-Patrie" . L'instruction publique délivrée par les Congrégations enseignantes et l'école laïque privée vont y travailler pleinement. Produit de ce façonnage colonial, "ce colonisé" , se débattant dans le labyrinthe des contradictions, s'en trouvent emballé, aspiré dans cette revendication "d'assimilation" de corps, d'esprit, et d'âme. La France oeuvre pour sauvegarder, pérenniser, ses intérêts coloniaux et aborder l'avenir en toute quiétude, avec l'assurance de la violence de ceux qui dominent encore ce monde : le Capital et l'Occident.

04/2024

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Russie

Dix jours qui ébranlèrent le monde

Dix jours suffirent au peuple russe pour prendre le pouvoir, dix jours pour que Pétrograd devienne Léningrad, et la Sainte Russie, l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS). John Reed, un correspondant de guerre américain, était là. Il nous a laissé, sur ces journées d'Octobre Rouge qui changèrent la face du monde, le seul récit qui mérite d'être lu et relu. "Ce livre est une tranche d'histoire, d'histoire telle que je l'ai vue. Il ne prétend qu'à être un récit détaillé de la révolution d'Octobre, c'est-à-dire de ces journées où les Bolcheviks, à la tête des ouvriers et des soldats de Russie, s'emparèrent du pouvoir d'Etat et le remirent aux mains des Soviets. [... ] Je suis obligé de me borner à une chronique des événements dont j'ai été témoin et auxquels j'ai été mêlé personnellement, ou que je connais de source sûre. Le récit proprement dit est précédé de deux chapitres retraçant brièvement les origines et les causes de la révolution d'Octobre. [... ] Quoi qu'on pense du bolchévisme, il est indéniable que la révolution russe est un des grands événements de l'histoire de l'humanité et que la venue au pouvoir des Bolcheviks est un fait d'importance mondiale. De même que les historiens s'attachent à reconstituer dans ses moindres détails l'histoire de la Commune de Paris, de même ils désireront connaître ce qui s'est passé à Pétrograd en novembre 1917, l'état d'esprit du peuple, la physionomie de ses chefs, leurs paroles, leurs actes. C'est en pensant à eux que j'ai écrit ce livre. Au cours de la lutte, mes sympathies n'étaient pas neutres. Mais en retraçant l'histoire de ces grandes journées, j'ai voulu considérer les événements en chroniqueur consciencieux, qui s'efforce de fixer la vérité". - John Reed.

06/2023

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Littérature française

Attention ! Un octogénaire peut en cacher un autre

Ce roman est une tranche d'autobiographie à peine romancée qui couvre les dix dernières années de ma vie. Tout ce qui est écrit, je l'ai vécu. C'est la raison pour laquelle j'ai changé le nom des protagonistes, l'emplacement et la disposition des lieux. Le récit s'étend depuis le moment où j'ai fait une série d'AVC jusqu'à celui de ma mort, que bien entendu, j'anticipe un peu. Ces AVC m'ont à peine diminué : leur seule conséquence est d'avoir détruit totalement ma mémoire immédiate tout en laissant mes autres facultés à peu près intactes. Je décris comment, au cours de cette période, j'ai organisé, totalement seul, mon admission dans un EHPAD que j'ai considéré comme un hôtel confortable où je vivrais tranquille, avec un service médicalisé à ma disposition en cas de nouveaux accidents éventuellement plus graves. J'ai voulu que ce texte mette au jour des aspects réalistes de la vie dans ce genre d'établissement qui ne sont pas connus du public. Quel mode de vie j'y ai adopté pour me sentir bien, et de quelle façon il a évolué au fil du temps. J'en ai déduit quelques règles simples, comme ne pas considérer qu'on traverse une crise mais qu'on entre dans un nouveau genre de vie dont il faut adopter les règles, revoir le passé sans essayer de le faire revivre, admettre qu'il n'y a pas de futur et vivre intensément ce qu'il y a de bon dans le présent. J'ai appris à ne donner aux choses que l'importance qu'elles méritent, ce qui était essentiel pour me blinder contre la morosité omniprésente. Malgré son contexte parfois morbide, j'ai voulu que ce texte soit agréable à lire, objectif sans être démoralisant, avec une dose d'humour qui ne soit pas déplacé. Il est parfois un peu cru, comme l'est la vie dans un lieu où l'on voit la décrépitude et la dépendance puis la mort, s'installer en permanence autour de nous.

01/2021

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Littérature étrangère

Cette paisible poussière

Première oeuvre non romanesque de William Styron, Cette paisible poussière rassemble quarante et un textes, essais ou critiques, parus dans la presse entre 1953 et 1982. Sélectionnés par l'auteur pour la permanence de «leur intégrité et leur résistance à l'usure du temps», ces «écrits», en apparence disparates, reflètent avec cohérence les préoccupations majeures qui, de Un lit de ténèbres au dernier en date des romans, Le choix de Sophie, marquent chacune des étapes de l'oeuvre : la vie du Sud, la vie carcérale et la vie militaire, les trois thèmes fusionnant en une lancinante réflexion sur l'irréductibilité du Mal. Cette méditation sur l'Histoire, prétexte à une méditation sur l'Homme teintée de pessimisme, se double d'une méditation littéraire, sous la forme de brillants portraits des «grands ancêtres» - Thomas Wolfe, F Scott Fitzgerald, Faulkner - ou d'hommages à des proches, dont certains disparus - Malcolm Cowley, Robert Penn Warren, Peter Matthiessen, Philip Rahv, James Jones - : autant de clefs sur les influences, affinités et convergences qui placent l'auteur et son ouvre au carrefour de la littérature américaine d'aujourd'hui. Toujours présent en filigrane dans ses romans, Styron est ici omniprésent : la trame personnelle, partout apparente, donne à l'ensemble l'authenticité d'une tranche de vie ; les réminiscences et confidences qui émaillent les diverses rubriques culminent en une évocation nostalgique des années de jeunesse et de la genèse de l'ouvre : ardent et passionné, lucide et angoissé, foncièrement honnête envers soi-même et autrui, débordant d'amour pour la vie et pénétré du sens de la mort, William Styron affirme sa stature de moraliste et d'idéaliste, mû par ce qu'il considère comme son devoir d'homme et d'écrivain - comprendre le phénomène dominant de notre temps : le Mal protéiforme. Cette obsession fait de lui, au sens le plus noble, un auteur engagé dans la défense de causes indissociables de la vocation, souvent proclamée et parfois trahie, de l'Amérique : liberté, justice, humanité. Dans un genre ardu, parfois ingrat et austère, le style demeure vibrant de ferveur, la prose ample et soutenue, riche en images et métaphores où se retrouvent de multiples échos de la somptuosité et de la luxuriance des romans.

03/1985

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Histoire de France

Retours de mémoires sur l'Algérie

Les écrits sur l'Algérie privilégient inévitablement les acteurs de premier plan, politiques ou militaires, qui donnent habituellement des repères à l'Histoire ... Absents de cette Histoire ou relégués dans l'anonymat des masses, des Pieds-Noirs ont cru utile de vouloir y faire leur place en survalorisant leurs mérites ou leurs souffrances, ou en rabâchant les moments où ils avaient fait parler d'eux ; par leur exagération, certains n'ont fait que ternir l'image favorable qu'ils prétendaient répandre. Les populations civiles auraient mérité d'être considérées pour ce qu'elles étaient. Il est vrai que nous allions au travail, au marché, à la plage ; il y avait des dimanches, des fêtes, des fiançailles, des mariages, des enterrements bien sûr. On célébrait des anniversaires, les familles se retrouvaient, et surtout, surtout : . . malgré la guerre et les tueries, Pieds-Noirs et Algériens continuaient à vivre côte à côte ; les femmes de ménage allaient au travail, les ouvriers se côtoyaient à l'atelier ou dans les exploitations. Certains jours, l'insouciance du quotidien reprenait son cours, donnant l'impression d'une certaine passivité. En réalité, beaucoup vivaient en silence un bouleversement intérieur. Il n'était pas possible d'être confronté au séisme d'un tel divorce violent, sans conséquence sur la perception que chacun avait de son monde immédiat. Selon les cas, nous en sommes sortis aigris, révoltés, avec des convictions raffermies ou relativisées, ou avec une maturité nouvelle. Ce sont ces transformations que Bernard Zimmermann a voulu faire émerger. Et puisque je me sentais incapable de l'écrire, il m'a proposé que nous procédions par entretiens. Ceux-ci se sont étalés sur un an, et chaque fois dans l'intimité d'un face à face. Il ne s'agissait pas de reconstituer une tranche de vie dans sa chronologie qui n'aurait que peu d'intérêt, mais de se mettre en recherche d'une évolution en remontant s'il le fallait dans ses racines et de façon plus générale de tout ce qui avait pu y contribuer ou la compliquer. Michel Laxenaire

11/2003

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Littérature française

Théâtre N° 1 : Flamineo. Sisyphe et la mort. Les Sonderlin

Flamineo raconte une histoire "pleine de bruit et de fureur" empruntée à la Renaissance italienne, et que Stendhal, dans ses Chroniques italiennes, n'a pas manqué de recueillir. Pourtant, ce n'est pas de Stendhal que Flamineo s'inspire mais du White Devil de John Webster et du style puissant et coloré du théâtre élisabéthain : Flamineo s'entremet entre le Duc Brachiano et sa soeur, Vittoria. Il pousse le Duc à se débarrasser de sa femme et du mari de Vittoria. Il exécute ces meurtres de sa propre main. Puis au cours d'une querelle futile, il tue son frère, le beau Marcello. Le "monstre", comme tous l'appellent, marche ainsi de meurtre en meurtre. Pourtant, au milieu des personnages égoïstes et veules qui l'entourent, son désintéressement et son courage lui donnent peu à peu sa véritable taille. Finalement, dans une scène au cours de laquelle les sentiments qu'il se cachait à lui-même se dévoilent, il tranche le lien qui l'attachaient à sa soeur, et s'offre, désarmé, au couteau des assassins. On s'est beaucoup intéressé au martyre de l'ombre de Sisyphe, mais très peu à Sisyphe vivant. Pourtant, si l'on en croit Robert Merle, l'aubergiste Sisyphe, si honteusement calomnié depuis par les Dieux et les Poètes, fut, de son vivant, un ami des hommes, et si sa tentative pour enchaîner la Mort avait réussi, il eût, certes, rendu au genre humain un service éclatant. Sisyphe et la Mort raconte sobrement comment ce furent les hommes eux-mêmes qui, par un paradoxe insoutenable, firent échec à l'audacieuse entreprise qui les libérait de la mort. Les Sonderling sont une famille de charmants toqués qui sont persuadés descendre des Rois mages, et avoir du génie de père et fils. Un bon jeune homme se trouve être le témoin et la victime ahurie de leurs charmantes absurdités, jusqu'au moment où il est admis, par amitié, dans leur alliance. Sans apprêt et sans âpreté, c'est une "pièce rose" et qui réussit, de bout en bout, à rester telle.

07/1986

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Ethnologie

La révolution sous le voile. Femmes islamiques d'Iran

La Révolution iranienne de 1978-1979 et le régime islamique qui en est issu n'ont pas fini de nous interpeller. Mais parmi les questions que nous nous posons légitimement à leur sujet, une seule, à vrai dire, a passionné et passionne encore l'opinion occidentale : c'est la question des femmes. Sujet populaire et toujours d'actualité, mais également chargé d'ambiguïté, d'émotion, de douleur, voire de danger ! Fariba Adelkhah a eu le courage de s'y attaquer et d'aller enquêter sur place, en anthropologue, en s'efforçant de résister à la simplicité trompeuse des thèses partisanes et des oppositions manichéennes. Aussi, le travail qu'elle nous livre aujourd'hui tranche-t-il singulièrement, par son sérieux et son originalité, sur la littérature superficielle et de parti pris qui semblait régner jusqu'à présent dans ce domaine. Le résultat est une riche moisson d'observations et d'analyses sur l'idéologie et les pratiques des cercles féminins musulmans de la capitale iranienne. Fariba Adelkhah démontre notamment bien la double contradiction qui caractérise l'évolution du statut de la femme en Iran, double contradiction dont la question du voile fournit une sorte de condensé (d'où son incompréhension en Occident) : durant le règne des deux derniers Shah le dévoilement forcé des Iraniennes a contribué à accentuer leur enfermement dans le cadre familial ; à l'inverse, sous la République islamique, c'est par le truchement de leur revoilement, même contraint, qu'elles ont pu accéder à un rôle croissant dans la vie de la Cité. De même, Fariba Adelkhah nous fait découvrir que les femmes qu'elle étudie ont vécu et perçu la Révolution, non seulement comme un mouvement de contestation de l'ordre impérial, mais aussi et surtout comme un outil d'élaboration d'un autre ordre social et, notamment, d'une nouvelle identité féminine. Pour avoir su résister aux sirènes de la facilité, Fariba Adelkhah sera, n'en doutons pas, violemment contestée, tant par les uns, qui l'accuseront de tiédeur suspecte, que par les autres, qui lui reprocheront des sympathies coupables. Mais qu'elle ne s'en émeuve pas, bien au contraire : ces attaques seront le plus bel hommage qui pourra être rendu à son livre !

11/1991

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Histoire internationale

Quand l'esprit de Genève s'embrase. Au-delà de la fusillade du 9 novembre 1932

Dans quelles circonstances l'armée tire-t-elle sur une foule désarmée, à l'issue d'une manifestation antifasciste, le 9 novembre 1932, à Genève, faisant treize morts et une centaine de blessés? Qui en donne l'ordre? S'agit-il d'une formidable bavure ou d'un coup de force prémédité, même si toutes ses conséquences n'ont pas été anticipées? Pourquoi, durant ces années de crise, aucun autre canton suisse, ni aucun autre pays démocratique européen, n'a connu une telle répression des classes populaires ? La Cité de Calvin, Rousseau et Dunant, siège de la SDN et de la Conférence du désarmement, n'aurait-elle pas dû en être justement exemptée? Une relecture approfondie d'un sujet controversé, à partir de nouvelles sources et d'une grille de questions inédite. Une enquête historique sur fond de luttes sociales, qui n'a rien à envier à un roman noir. D'un côté, une caste patricienne calviniste, endogame, enrichie par la finance et l'immobilier, soudain hébétée par le krach de la Banque de Genève et les menaces du fisc français. De l'autre, des classes populaires, recomposées par l'afflux de jeunes travailleurs du reste de la Suisse, précaires et stigmatisées, qui se reconnaissent dans un quotidien, Le Travail, et dans des hommes comme le dirigeant socialiste Léon Nicole et l'anarcho-syndicaliste Lucien Tronchet. Entre les deux, un monde rural trop étroit et une petite bourgeoisie trop divisée pour servir d'arbitre. En suivant à la trace le 1er lieutenant qui a commandé le feu, l'auteur nous fait découvrir les réseaux du "camp de l'ordre" à Genève et à Berne. Cet officier jouera aussi un rôle de premier plan dans la relève d'une droite autoritaire, corporatiste et fédéraliste, qui laissera une empreinte durable sur les élites genevoises. Par ailleurs, entre la fusillade de Plainpalais et le procès de Nicole et consorts, Hitler prend le pouvoir. C'est pourquoi, après le traumatisme de Genève, le mouvement ouvrier suisse va se rallier très vite à la Défense nationale et à la paix du travail, faisant ainsi de novembre 1932 une ligne de partage de l'histoire sociale et politique du pays.

12/2012

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Romans, témoignages & Co

J'aime/J'déteste le collège

Une tranche de vie collégienne, bourrée d'humour, signée Bernard Friot. Bernard Friot : un auteur phare des éditions Milan Les trois livres "J'aime/Je déteste" ("J'aime/Je déteste le sport", "J'aime/Je déteste le français", "J'aime/Je déteste les maths et la musique") enfin réunis en un seul volume. Le grand talent de Bernard Friot dans l'art de raconter : un style limpide, beaucoup d'humour, et un ton original qui font l'immense succès des "Histoires pressées" avec, ici, une histoire plus développée, pour peaufiner les personnages (toujours très attachants) et les rebondissements (souvent très inattendus). Humour et impertinence En 6e tout irait bien... sans le sport ! Romain a horreur du sport. Il accumule les bévues, et fait tourner le prof en bourrique, qui finit par convoquer sa mère. Aïe... Comment sortir de ce guêpier ? En 5e, une nouvelle prof arrive pour lui compliquer la vie, la prof de français qui a décidé de les faire lire. Carnets de lecture, parcours de lecture, création de marque-pages : elle est déchaînée ! Et, comble de l'horreur : un tournoi de lecture. Dix livres à lire ! Comment Romain pourrait-il survivre à ça ? Quand, enfin, Il passe en 4e, Romain est toujours en vie (ouf ! ), mais pour combien de temps encore ? Car sa nouvelle prof de maths chante et donne des concerts (aux abris ! ). Elle décide alors de s'associer avec le prof de musique pour un projet pédagogique (au secours ! ). Mais, au fond, quelle importance : Romain, lui, ne s'intéresse qu'à Katia. Katia la gentille, Katia qui commence à avoir des seins... Katia, Katia, Katia... Mais Katia semble plutôt regarder le nouveau, Enguerrand... Attention, là, Romain est vénère, mais il n'a pas dit son dernier mot... Identification assurée A travers les petits et les grands malheurs de Romain de la 6e à la 4e, collégiens et collégiennes vont retrouver leur vie : complexes, angoisses, profs trop bizarres, fous rires, secrets, petites vacheries et grandes complicités ! "Une chouette lecture, drôle, impertinente, avec sa petite dose d'histoire d'amour qui ne gâche rien. . ". (Stéphanie Baur Kaeser, "Ricochet".)

08/2022

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Religion

Un missionnaire français au coeur de la décolonisation. Tome 2

Lors des guerres du XXe siècle, l'empire colonial français avait été mis largement à contribution en soldats et en multiples ressources. Il en attendait une juste récompense, à commencer par un réel allégement de la tutelle métropolitaine. Après l'Union Française de 1946 réaménagée en 1958 en Communauté Française avec ses subtiles distinctions, succédèrent dès 1960 les déclarations d'indépendance de la plupart des pays d'outre-mer. Davantage encore que les militaires et les colons, les missionnaires durent s'adapter. Ceux d'entre eux qui avaient approfondi les traditions culturelles indigènes se trouvèrent plus que jamais écartelés entre revendications et comportements des catholiques du cru, et les modalités d'un apostolat fortement formaté par l'Occident. Le Concile Vatican II laissait espérer de larges ouvertures vers ce que l'on appellera par la suite une inculturation de qualité. Les rapides considérations à propos des colonisations et décolonisations ici rapportées sont destinées à mieux saisir le contenu des 91 lettres qui ont ponctué le demi-siècle de la vie missionnaire de leur auteur. Celui-ci est parti vers l'Afrique en 1957, avec ses conteneurs pleins des doctrines et des pratiques françaises et romaines concernant l'art de semer la Bonne Nouvelle telle qu'on la percevait à l'époque. Quelques années en pleine brousse congolaise, suivies de nombreux déplacements pour partager avec autrui interrogations et convictions en vue d'une meilleure évangélisation, l'ont amené à percevoir autrement l'activité missionnaire. Quelques menus aménagements ne pouvaient suffire à un enracinement en profondeur de l'Evangile dans la vie quotidienne sous d'autres cieux présentées ici Reproduites pratiquement en leur état de parution, ces lettres, présentées ici en 2 tomes, sont à l'évidence, elles aussi, marquées par les pesanteurs de l'histoire et par les convictions successives de l'auteur. Certains pourront s'amuser à relever les évolutions, voire les contradictions de celui qui ose livrer au public cette vaste tranche de vie. N'est-ce pas la règle du jeu en vue d'une communication qui vise à un enrichissement mutuel ?

12/2012

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Religion

Un missionnaire français au coeur de la décolonisation. Tome 1

Lors des guerres du XXe siècle, l'empire colonial français avait été mis largement à contribution en soldats et en multiples ressources. Il en attendait une juste récompense, à commencer par un réel allégement de la tutelle métropolitaine. Après l'Union Française de 1946 réaménagée en 1958 en Communauté Française avec ses subtiles distinctions, succédèrent dès 1960 les déclarations d'indépendance de la plupart des pays d'outre-mer. Davantage encore que les militaires et les colons, les missionnaires durent s'adapter. Ceux d'entre eux qui avaient approfondi les traditions culturelles indigènes se trouvèrent plus que jamais écartelés entre revendications et comportements des catholiques du cru, et les modalités d'un apostolat fortement formaté par l'Occident. Le Concile Vatican II laissait espérer de larges ouvertures vers ce que l'on appellera par la suite une inculturation de qualité. Les rapides considérations à propos des colonisations et décolonisations ici rapportées sont destinées à mieux saisir le contenu des 91 lettres qui ont ponctué le demi-siècle de la vie missionnaire de leur auteur. Celui-ci est parti vers l'Afrique en 1957, avec ses conteneurs pleins des doctrines et des pratiques françaises et romaines concernant l'art de semer la Bonne Nouvelle telle qu'on la percevait à l'époque. Quelques années en pleine brousse congolaise, suivies de nombreux déplacements pour partager avec autrui interrogations et convictions en vue d'une meilleure évangélisation, l'ont amené à percevoir autrement l'activité missionnaire. Quelques menus aménagements ne pouvaient suffire à un enracinement en profondeur de l'Evangile dans la vie quotidienne sous d'autres cieux. Présentées ici, reproduites pratiquement en leur état de parution, ces lettres, présentées ici en 2 tomes, sont à l'évidence, elles aussi, marquées par les pesanteurs de l'histoire et par les convictions successives de l'auteur. Certains pourront s'amuser à relever les évolutions, voire les contradictions de celui qui ose livrer au public cette vaste tranche de vie. N'est-ce pas la règle du jeu en vue d'une communication qui vise à un enrichissement mutuel ?

12/2012

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Critique littéraire

Bug made in France ou L'histoire d'une capitulation culturelle

Il s'agit d'un court essai sur la diffusion de la culture française, le marché culturel mondial et la manière dont la révolution digitale est en train d'en bouleverser les règles. Face à la position hégémonique des Américains et à un affaiblissement du rayonnement de notre culture, il est plus que nécessaire d'agir pour ne pas connaître une absortion totale. Le propos de l'auteur est argumenté, éclairé et passionnant, car il s'appuie sur une connaissance approfondie des mécanismes de diffusion de la culture française hors des frontières. Ainsi, il évalue de manière précise le recul de notre présence à l'étranger et le fossé qui sépare désormais l'hexagone de la méga puissance américaine. Sa présentation de la révolution digitale est édifiante. Elle nous fait prendre la mesure du retard de la France sur les Etats-Unis, et notamment de la Silicon Valley où s'épanouit la puissante industrie du numérique. Une telle concentration, un tel monopole commercial sont sidérants : non seulement les Etats-Unis possèdent et maîtrisent les outils du " hardware " et du " software ", mais ils contrôlent Internet et ont développé des sites incontournables : Yahoo, Google, Facebook, Amazon, Twitter, YouTube, iTunes... A partir de ce constat sans appel, Olivier Poivre d'Arvor réaffirme donc la nécessité pour les éditeurs français de bien négocier le virage du numérique, de se battre contre les monopoles de sites spécialisés dans la vente de livres électroniques, de défendre le copyright et la maîtrise du prix du livre. Avec ce texte vif, Olivier Poivre d'Arvor intervient dans le débat sur l'avenir du livre et plus largement celui de la culture française. Son engagement est tranché, net, et il fait valoir un point de vue spécifiquement français à l'heure où l'on serait tenté de croire que le problème doit se penser de manière globale, ce qui est à ses yeux une illusion. C'est donc aussi pour lui l'occasion de réaffirmer la spécificité de notre pays, de son rapport privilégié à la chose écrite et de repenser une notion qui, il y a quelques années fit polémique, la fameuse " exception culturelle française ".

01/2011

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Histoire de France

"On ne meurt qu'une fois ". Charlotte Corday

Qu'avait été Marat sinon un improvisateur solitaire, " un cerveau brûlé, un fou atrabilaire, ou bien sanguinaire, ou bien un scélérat soudoyé... ", comme ne cessaient de le crier, selon lui, les ennemis de la liberté, c'est-à-dire ses ennemis ? La soif, jamais satisfaite, de châtiment et de sang versé, l'exaltation de la mise à mort qui inspirèrent, dans les mois qui suivirent la mort de Marat, " la grande Terreur ", se passèrent aisément du prophète disparu. Ce que Charlotte Corday n'avait pas vu, n'avait pas su, c'est que, tuant Marat, elle ne faisait, obéissant à son devoir, que massacrer un symbole. Mais il nous faut regarder ce qu'elle a voulu, ce qu'elle a rêvé. Sa mission, son devoir ne pouvaient être de sauver la Révolution, ni même de mettre fin aux crimes qu'exaltait Marat. Ils étaient de punir le " monstre ", de " venger la France " et les Français. Elle l'avait dit fièrement, lors de son procès, répondant aux questions du président Montané : " Le président - Quels sont les motifs qui ont pu vous déterminer à une action aussi horrible ? L'accusée - Tous ses crimes. C'est lui qui entretient le feu de la guerre civile pour se faire nommer dictateur ou autre chose... Je savais qu'il pervertissait la France. J'ai tué un homme pour en sauver cent mille. Le président - Croyez-vous avoir tué tous les Marat ? L'accusée - Celui-ci mort, les autres auront peur... peut-être. " Charlotte Corday savait qu'elle n'avait pas assassiné tous les Marat, et elle ne pouvait être assurée que les " autres Marat " auraient peur. Seulement elle pensait avoir accompli son devoir, comme un héros antique. Elle est Judith, et elle a tranché la tête d'Holopherne. Elle a levé sur César le poignard de Brutus. Devant le Tribunal de Dieu, ou celui de l'histoire, ou celui de sa conscience, elle devait être la " meurtrière de la tyrannie ". Elle ne devait penser ni à ses souffrances ni aux souffrances de ceux qu'elle avait pu aimer. Elle avait " offert sa vie ", sûre d'" avoir bien servi l'humanité ". J.-D.B.

03/2006

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Religion

HISTOIRE DES RELIGIONS ET DESTIN DE LA THEOLOGIE. Volume 3

Théologien, historien, philosophe, sociologue et homme politique libéral, Ernst Troeltsch (1865-1923) fait partie du groupe des théologiens protestants allemands appelé " Ecole de l'histoire des religions ". Revendiquant l'héritage de Kant et de Schleiermacher, proche de Max Weber et du néo-kantisme de l'Ecole de Bade, Troeltsch est le théoricien classique du néo-protestantisme. Surtout connu en France comme sociologue de la religion, il est redécouvert aujourd'hui comme philosophe et théologien, éclipsé un temps par Barth, l'existentialisme et Heidegger. Les huit essais rassemblés ici sont écrits à l'horizon d'une réflexion sur le religieux marquée par les sciences humaines et sociales et par une conscience accusée de la pluralité des formes de la religion. Troeltsch y dessine un programme qui inscrit délibérément la théologie dans une perspective historique, tout en s'efforçant d'articuler approche empirique et interrogation touchant les jugements de valeur. Il récuse ainsi toute tentative pour faire valoir un domaine théologique réservé : non seulement le christianisme n'est pas la religion dans sa forme achevée ou " absolue ", mais les tentatives pour déterminer une " essence " du christianisme par-delà ses inscriptions socioculturelles diverses devront également être refusées. En désenclavant la réflexion théologique, Troeltsch oblige à redéfinir son objet et son statut : elle ne sera plus explicitation du croire, mais devra esquisser une théorie du christianisme précisant le statut, la fonction et les limites du religieux dans une modernité marquée par la diversification des instances de rationalisation et de légitimité. Ce faisant, son propos tranche avec les discours théologiques dominants dans la seconde moitié du XXe siècle, tant en protestantisme qu'en catholicisme. Et il ouvre à nouveau la question d'une pertinence sociale et culturelle du religieux et du théologique. A l'heure où les paradigmes modernes se trouvent en profonde interrogation sur eux-mêmes et où la question religieuse fait retour - peut-être pour le meilleur mais souvent pour le pire -, la lecture de Troeltsch peut apporter une contribution bienvenue à un ensemble de questions parmi les plus centrales de notre temps. Publiés pour la première fois en français, les textes présentés ici sont accompagnés d'un important appareil de commentaires historiques aidant le lecteur à reconstituer le contexte et la genèse des débats en cause.

09/1996

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Littérature française

Saint Dicat m'a tuer

Ce livre n'aurait jamais dû exister… comme l'affirme lui-même son auteur, puisque l'origine de cet ouvrage repose bien sur un exercice imposé qui était destiné à son évolution professionnelle… mais qui n'aura finalement servi qu'à le pousser hors du monde du travail. Et c'est bien ce qu'il vous livre ici : tout d'abord sa vie, de sa naissance à aujourd'hui alors qu'il pourrait profiter de la plénitude de la liberté retrouvée. Mais c'est aussi son étonnant parcours professionnel au beau milieu de tous les méandres du monde syndical et des activités socioculturelles ; ce chemin qui l'a amené à s'interroger sur les inégalités entre les femmes et les hommes et la longue marche pour tenter de les combattre, puis sur l'origine de Noël ou des activités sociales et culturelles pour les enfants et les adultes, sur la naissance et l'évolution du logement social, sur l'histoire du monde ouvrier et la décomposition actuelle du paysage syndical, sur l'alcoolisme en société, sur le harcèlement moral, sur les années SIDA… Et puis il y a eu son passage assez détonnant sur les bancs des Arts et Métiers, et enfin son combat dans les dédales de la Sécurité Sociale ou du Conseil des Prudhommes pour faire reconnaître ses droits… en bref toute une grosse et riche tranche de vie qui correspond aussi à l'histoire de son entreprise, le Crédit lyonnais qui, de son apogée en 1992, a ensuite été privatisé, démantelé, délocalisé, transformé en une pâle filiale, et finalement débaptisé et aujourd'hui renommé LCL, une entreprise à la porte de laquelle il a été poussé et qu'il avoue ne plus reconnaître… Et au-delà de cette entreprise qu'il a certainement beaucoup aimée, au-delà de ce Comité d'Entreprise qu'il juge essentiel pour les salariés, et que la nouvelle loi Travail modifie profondément au moment où paraît ce livre, au-delà de l'homme qui a bâti sa vie sur la lutte et la résistance, c'est bien toute une évolution de la société et du monde du travail qui est écrite ici dans ce qui est sans nul doute… un livre essentiel que tout syndicaliste devrait lire…

04/2019

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12 ans et +

Shades of magic Tome 2 : Shades of shadows

Kell est le dernier des magiciens de sang, des sorciers capables de voyager d'un monde à l'autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est, à chaque fois, le coeur et l'âme. Le nôtre est gris, sans magie d'aucune sorte. Celui de Kell, rouge – on y respire le merveilleux à chaque bouffée d'air. Le troisième est blanc : là, les sortilèges se font si rares qu'on s'y tranche la gorge pour une simple incantation. Le dernier est noir, noir comme la mort qui l'a envahi quand la magie a dévoré tout ce qui s'y trouvait, obligeant les trois autres à couper tout lien avec lui. Quatre mois ont passé depuis que la pierre noire est tombée entre les mains de Kell, depuis que le corps de Holland a été envoyé dans le Londres noir en compagnie du talisman maléfique. Lilah est partie. Sans mot dire, au bout de trois jours d'épreuves inimaginables, elle a laissé là Kell, sur un quai du Londres rouge, pour partir explorer le monde. Inquiet, le jeune homme affronte des nuits sans repos : assailli de rêves menaçants, il ne se réveille que pour penser à elle. La capitale bouillonne de fièvre car dans quelques jours commencent les Jeux des éléments, une compétition qui réunit les meilleurs magiciens de trois royaumes voisins, souvent en guerre par le passé. En prévision de l'événement, un navire à la réputation légendaire se rapproche de la cité, ramenant de vieux amis à terre... Mais pendant ce temps, un autre Londres se réveille et revient petit à petit à la vie. Or rien ne doit venir bouleverser l'équilibre de la magie : pour qu'une ville prospère, une autre doit décliner... Un autre monde vous attend, là, de l'autre côté du mur ! Découvrez Shades of Magic, trilogie unanimement saluée par la critique, signée d'une jeune auteure prodige, V. E. Schwab. Elle y tisse un univers magique d'une grande originalité qu'elle peuple de personnages inoubliables, insolents de panache, pour le plus grand délice de ses nombreux fans.

02/2018

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Revues

Schnock N° 41, hiver 2021 : Claudia Cardinale. "Je faisais peur aux garçons"

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock P. 8 Schnock des cultures tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 TOP 15 des publicités Europe 1 par Christophe Ernault P. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Claudia Cardinale p. 30 Claudia Cardinale : "Je faisais peur aux garçons" par Luc Larriba p. 40 Dico Claudia de C à C par Karelle Fitoussi p. 56 Histoire d'une émancipation par Clara Laurent p. 64 Jacques Perrin : "Elle était prodigieuse" par Luc Larriba p. 72 Jean Sorel : "Elle a deux qualités : elle est belle et elle est adorable" par Luc Larriba p. 76 Top 12 des films de Claudia Cardinale par Benoît Sabatier p. 86 Il était une fois Claudia Cardinale dans l'Ouest par Philippe Lombard p. 100 Claudia par Claudia : "Ma mère est une sauvage ! " par Luc Larriba p. 104 Vous reprendrez bien une tranche de Lauzier ? par Rod Glacial p. 124 Il était une fois par Yves Bigot p. 134 Mme Détective et l'Etrangleur par Jean-Louis Ivani p. 146 Corned-beef, l'effet boeuf par Michel Dalloni p. 156 La face cachée de la Lune froide par Christophe Geudin et Emmanuel Plane P. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170-175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Vivre en survivant de Jacques Sternberg par Edouard Jacquemoud p. 172 Trésor CD : Sarbacane de Francis Cabrel par Théo Abarrategui p. 174 Trésor DVD : Accident de Joseph Losey par Christophe Ernault

12/2021

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Chanson française

Johnny Circus. La tournée cauchemar de Johnny Hallyday

Sam Bernett, ancien journaliste à RTL et Europe 1, raconte de l'intérieur la tournée la plus chaotique de Johnny Hallyday à laquelle il a participé : le " Johnny Circus ", gigantesque caravane lancée sur les route de France à l'été 1972, dans la plus totale improvisation ! Un échec retentissant, et des souvenirs pour mille ans. L'histoire de la tournée la plus ambitieuse... et la plus chaotique de Johnny Hallyday Une nuit de 1972, dans la boîte de nuit qu'il anime, Sam Bernett discute avec Johnny : " Je veux faire un show tout à fait original et je veux que tu viennes avec moi : tu seras mon Monsieur Loyal. " Car il s'agit d'un cirque, un vrai, avec chapiteau, caravanes et camions. Une tribu de musiciens, chanteuses, jongleurs, acrobates, dresseurs de fauves et gens du voyage, 19 nationalités différentes pour une grande vadrouille de cent jours dans l'Hexagone. Une tournée hors norme, que Johnny veut festive et généreuse. Ce sera un désastre. Johnny et Jean Jacques Vital, ancien producteur de La Famille Duraton sur Radio Luxembourg, se rendent bien vite compte que le concept est un échec. Faute de spectateurs, il faut réduire les coûts. Exit fauves, clowns et trapèze volant : le spectacle se résumera au show du chanteur. Si le public est rare, Johnny n'y est pour rien. Il est, depuis douze ans, une immense vedette. La faute en incombe aux producteurs qui ont mal estimé les contraintes de fonctionnement d'un cirque itinérant. Au point que, le dernier soir sur la plage de Port-Barcarès, le chef des monteurs se tranche le bras en découpant un méchoui... Malgré son ambition, le " Johnny Circus " sombre dans un gouffre financier. Lucide, Johnny le reconnaît : " 70 camions sur les routes, 170 personnes à payer chaque soir, trop de frais, trop de personnel. Pour toutes ces raisons, l'affaire n'a laissé aucun bénéfice. Mais je ne regrette rien pour autant. " Des pertes si importantes que, ruiné, comptes en banque et cartes de crédit bloqués, l'idole ne montera pas de nouveau spectacle pendant cinq ans ! Sam Bernett raconte au jour le jour cette folle épopée, chapitre oublié de la légende.

06/2023