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Thérèse Desqueyroux

Extraits

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Histoire internationale

Mes années Houphouët

En 1950, Félix Houphouët-Boigny tombe amoureux de la députée guadeloupéenne Gerty Archimède. Elle est communiste et féministe. Il la demande en mariage et veut en faire la future Première dame de Côte d'Ivoire. En 1996, Nelson Mandela tombe sous le charme de Marie-Thérèse Houphouët-Boigny. Il est célibataire. Elle est veuve. Il exprime le désir de la voir. Elle accepte et part le retrouver en Afrique du Sud. Truffé de révélations, ce livre nous entraîne dans les coulisses du pouvoir en éclairant d'un jour nouveau le long règne du premier président ivoirien. L'homme se montre tour à tour combatif, rusé, cynique, généreux, sage, féroce ; fragile. S'appuyant sur la dernière interview que Félix Houphouët-Boigny lui a accordée avant sa mort et sur des confidences de son entourage, Serge Bilé retrace, au-delà du chef d'Etat, l'histoire d'une nation qu'il a incarnée et qu'il symbolise encore aujourd'hui. "Ô Dieu, est-ce que tout ce que j'ai bâti après tant d'efforts dans ce pays sera englouti dans les sables mouvants après mon départ ? " se serait écrié Félix Houphouët-Boigny en découvrant au soir de sa vie un rapport des Renseignements généraux sur les rivalités politiques à Abidjan. Ce jour-là, affaibli par la maladie, il chargea un de ses ministres d'aller remettre cent mille dollars à un prélat au Vatican et cinquante millions de FCFA au khalife des Mourides et autant au khalife des Tidiane, en leur demandant de prier pour la paix en Côte d'Ivoire. On sait ce qu'il est advenu...

05/2019

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Sociologie

100 ans d'histoire. Marie-Louise Pire, une alsacienne pionnière de l'aide sociale

Marie-Louise Pire, originaire de Mutzig, infirmière obstinée, a mené une action exemplaire en faveur des plus démunis après la Première Guerre mondiale. Elle s'est consacrée à la protection et à l'éducation des orphelins et a créé une organisation de bienfaisance, l'Association des servantes de soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus, dont l'oeuvre s'est non seulement déployée dans toute la région mais a perduré jusqu'à aujourd'hui. Le parcours de cette devancière exceptionnelle rend compte d'une volonté inébranlable pour fonder à Mutzig, Neuf-Brisach et Riespach des lieux qui ont concrétisé sa mission visant à secourir, soigner et accompagner les plus faibles. Après sa mort en 1939, des personnalités remarquables ont poursuivi son engagement et ont maintenu vivantes les valeurs de sa fondatrice. Le préventorium de Riespach s'est ainsi transformé en établissement d'accueil en faveur de l'enfance inadaptée, inaugurant en 1968 l'IME et l'IMPro, qui incarnent encore de nos jours l'héritage transmis depuis un siècle pour la reconnaissance et le respect des plus fragiles. Devenu plus tard Association Marie Pire, l'organisme n'a cessé depuis de créer les infrastructures permettant d'accueillir les personnes handicapées de tout âge, quel que soit leur projet de vie. L'Association veille aujourd'hui au bien-être des 310 personnes qui lui sont confiées avec le souci permanent de favoriser leur autonomie, leur insertion et leur intégration. Chaque jour, depuis cent ans, sont honorées les ambitions de Marie-Louise Pire dans les établissements qui portent son nom et qui perpétuent son avant-gardisme remarquable.

05/2018

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Cinéma

Simone Signoret

Casque d'or, Thérèse Raquin, Les Diaboliques, Les Chemins de la haute ville, L'Armée des ombres, Le Chat, La Veuve Couderc, Les Granges brûlées, La Vie devant soi, L'Etoile du Nord... La liste des grands rôles de Simone Signoret est longue, ponctuée de chefs-d'œuvre, et raconte aussi bien le parcours d'une femme de son temps que l'histoire d'un pays. Pendant près de quarante ans, depuis l'immédiat après-guerre jusqu'à sa disparition prématurée en 1985, Simone Signoret a régné sur le cinéma français. De ses premiers grands rôles, où sa beauté atypique enflamme les écrans de l'hexagone, avant de conquérir le monde et le cœur d'Yves Montand, jusqu'aux dernières années, où elle fait du temps qui passe sa marque de fabrique, la star, qui était tout le contraire d'une star, a laissé une trace indélébile dans la légende du septième art. Femme de combats, l'actrice, auréolée d'un Oscar à Hollywood en 1960, a également participé de toute sa foi à ce qui justifiait aussi sa vie. A son aise sous les projecteurs comme dans les manifestations, elle était de toutes les croisades, contre la guerre et la bombe atomique, contre le racisme et l'intolérance... De ses origines juives, de ses histoires d'amour, de sa famille ; de son espoir toujours renouvelé d'une société meilleure, elle livrera quelques clés dans ses deux livres, La Nostalgie n'est plus ce qu'elle était et Adieu Volodia, mais sans véritablement lever le voile sur celle qui restera à jamais une figure mythique du XXe siècle. Une vérité que révèle cette biographie intime et documentée.

09/2005

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Religion

Par le pouvoir du Coeur-Sacré de Jésus

Le Coeur-Sacré de Jésus est incontestablement le refuge le plus sûr pour ceux qui recherchent une protection efficace, un secours puissant en toutes circonstances, le soulagement ou la fin de leurs souffrances, l'appui du Ciel dans toutes leurs entreprises, et enfin le guide le plus éclairé sur la route de leur destin. Cette puissance du Sacré-Coeur prend sa source dans l'amour immense du Fils de Dieu qui l'a conduit à souffrir jusqu'à la mort pour nous racheter. Les plus grands Saints de tous les siècles : Saint Bernard, Saint Bonaventure, Saint François d'Assise, Sainte Thérèse, Saint Augustin et bien d'autres, ont puisé dans le Coeur Sacré de Jésus, la force nécessaire pour l'accomplissement de leur mission. Ils ont reconnu que ce divin coeur est le trésor de toutes les grâces et la porte par où nous devons aller à Dieu et par où Dieu vient à nous. Les soixante et onze apparitions du Coeur-Sacré de Jésus à Sainte Marguerite-Marie ont universalisé la dévotion à ce symbole divin, devenu une source infinie de grâces sur toute la surface de la terre. Lors de ces apparitions, Notre Seigneur Jésus-Christ a fait douze promesses à Sainte Marguerite-Marie en faveur des personnes qui pratiquent la dévotion à son Coeur-Sacré. Ces promesses sont reproduites dans cet ouvrage. Ce livre de dévotion au Coeur-Sacré de Jésus vous guidera et vous éclairera, comme furent éclairés tous les Saints qui ont eu recours à sa puissance. Les prières et évocations dévoilées dans ce livre vous protégeront des dangers de ce monde.

11/2006

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Littérature française

Le peintre abandonné

Picasso ? Le minotaure génial, séducteur, ombrageux, aux révoltes successives, épuisant ses conquêtes : Fernande, Olga, Marie-Thérèse, Dora... Tant de prénoms, tant de visages. Et puis, à soixante-douze ans, voici le grand peintre quitté par Françoise Gilot, qui lui écrit cruellement : a Il est temps que je vive pour moi-même. A ton âge, je n'ai plus d'autre rôle à jouer que celui de maman ou d'infirmière, et je n'ai pas ce tempérament... Le grand homme terrassé se réfugie à Perpignan chez ses amis Paul et Aimée — à l'abri dans cette grande demeure où on le choit, l'observe, le redoute... Il y a là une petite société attachante et théâtrale : Aimée, la narratrice ; Totote, son amie ; l'oncle Alphonse, critique d'art ; mais aussi Paulo, un des enfants de Picasso ; Javier, le gitan. Et la mystérieuse jeune fille qui semble hésiter entre plusieurs rôles. C'est ainsi que Dominique Fernandez, qui est un habitué de la ville, nous conte un épisode méconnu de la vie du peintre. Des semaines d'abandon, sans pinceaux, sans toile, sans allant. Des nuits et des jours où l'on accompagne l'artiste démuni, affaibli, n'ayant pour patrimoine qu'un énigmatique coffre de bois. Des semaines à attendre l'éveil... Et un jour, le peintre demande des couleurs, du noir, du bleu ! , et se met au travail. Puissance créatrice ? Charmes de Perpignan ? Rencontre avec la mystérieuse jeune fille ? C'est un roman ; où tout est vrai ; et où tout finit en peinture — il se trouve au musée Picasso de Paris un tableau sombre et inouï, fruit de cet épisode de la vie de Picasso.

02/2019

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Histoire de France

Les Dames de Trianon

Outre les reines Marie-Thérèse d’Autriche, Marie-Leszscinka et Marie-Antoinette, principale résidante du Petit Trianon, ce sont également les impératrices, épouses de Napoléon, Joséphine puis Marie-Louise, les filles de Louis XIV et de Madame de Montespan, sa petite-fille, la duchesse de Bourgogne, mère de Louis XV, mais aussi les filles de ce dernier, Henriette et Adélaïde, ainsi que les favorites royales, Mesdames de Pompadour et Du Barry, et les filles de Louis-Philippe, Clémentine et Marie, ainsi que leur belle-sœur, la duchesse d’Orléans, qui sont évoquées ici dans leur occupation des deux petits châteaux de campagne que sont les Trianons. À ces femmes célèbres s’ajoutent aussi des figures moins connues, dames de la cour, suivantes de la reine Marie-Antoinette comme Madame de Lamballe, ou sa femme de chambre, Madame Campan, des princesses telles que la Palatine, incroyable belle-soeur de Louis XIV, la sœur de Napoléon Pauline Borghèse, ou encore Madame Adélaïde, sœur de Louis-Philippe. Grâce au catalogue de l’exposition, ponctué de citations, toutes ces dames renaissent durant les fêtes, les mariages et les divers événements qui eurent pour cadre Trianon. L’exposition se clôt sur la figure de l’impératrice Eugénie qui ouvrit le musée du Petit Trianon sous le signe de Marie-Antoinette, lançant ainsi le « mythe de la Reine ». Ce sont ainsi trois siècles d’histoire de France par les femmes qui défilent sous les yeux du visiteur, permettant d’apprécier à la fois l’évolution des modes et celle du portrait, grâce à des œuvres célèbres signées de Gobert, Rigaud, Nattier, Gérard, Gros et Winterhalter.

06/2012

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Autriche

Les grands ministres des Habsbourg. Du XVIIe siècle à la chute de l'Empire

L'histoire de l'empire des Habsbourg à travers les portraits de ses plus grands serviteurs. La grandeur de l'Autriche est d'abord l'oeuvre de ses souverains, les empereurs qui se succédèrent de 1450 à 1918. Mais ceux-ci n'auraient pu accomplir leur mission sans le concours des ministres qui les assistèrent. C'est toute l'originalité de ce livre qui propose neuf portraits de grands serviteurs de l'Etat habsbourgeois. Il commence à la fin du XVIIe siècle quand l'Autriche accède au statut de grande puissance européenne après les victoires sur les Turcs et la reconquête de la Hongrie qui forme dorénavant un ensemble compacte avec le noyau austro-bohême. Il s'ouvre avec la brillante figure du prince Eugène de Savoie. Puis viennent le prince Wenzel Anton von Kaunitz, le principal collaborateur de Marie-Thérèse et le père de l'alliance avec la France de Louis XV ; le prince Klemens Wenzel von Metternich, le vainqueur de Napoléon ; le prince Félix zu Schwarzenberg, le restaurateur du pouvoir monarchique après la révolution de 1848 ; Alexander von Bach, la figure emblématique de l'ère néoabsolutiste ; le comte Friedrich Ferdinand von Beust, l'artisan du compromis austro-hongrois de 1867 ; le comte Eduard von Taaffe qui pratiqua une politique des compromis permanents, la mieux adaptée à la nature pluraliste de l'Autriche-Hongrie ; le baron Max Wladimir von Beck, le dernier grand ministre de François-Joseph, qui fit voter l'adoption du suffrage universel. Cette galerie s'achève avec le Premier ministre hongrois, le comte Istvan Tisza, partisan résolu du dualisme dont la mort en octobre 1918 coïncide avec l'effondrement de la double monarchie.

03/2023

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Religion

Rien moins que Dieu. Sainte Elisabeth de la Trinité, biographie, 2e édition revue et augmentée

Elisabeth Catez est née au camp militaire de Bourges en 1880. Vive, sociable, premier prix de piano au Conservatoire, elle entre au carmel de Dijon le 2 août 1901 et s'y épanouit dans le silence de la contemplation, rayonnante du bonheur d'un total oubli de soi. Elle meurt le 9 novembre 1906, véritablement consumée d'amour pour le Christ, après des mois de souffrances physiques et morales. Ses Oeuvres complètes ont été publiées par Conrad De Meester, carme, mondialement connu pour ses travaux sur Thérèse de Lisieux. Pour la présente biographie, retravaillée, l'auteur a su profiter d'une vaste documentation inédite, de première main. L'archevêque de Dijon, Mgr R. Minnerath, a écrit : "Elisabeth est ce joyau rare d'humanité transparente, transformée par la grâce, qui s'ouvre sans résistance à l'irradiation de la vie divine. En elle, plus que chez d'autres, l'Ecriture méditée et assimilée devient Parole vivante. En fréquentant les cercles internationaux de théologie, j'ai pu quant à moi constater combien Elisabeth était connue et étudiée sur tous les continents." Lors de la béatification d'Elisabeth, saint Jean-Paul II, ami des jeunes, a dit : "Avec Elisabeth, une nouvelle lumière brille pour nous, un nouveau guide, sûr et certain. Elle est un témoin éclatant de la joie d'être enracinée dans l'amour." Le 16 octobre 2016, le pape François l'a canonisée place Saint-Pierre, à Rome. A propos de la photo de couverture, Elisabeth a écrit : "Je vous envoie ma photographie ; pendant qu'on la faisait, je pensais au Seigneur, c'est donc Lui qu'elle vous portera" (Oeuvres complètes, lettre 62).

01/2017

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Religion

D'amour et d'acier

J'ai voulu ce livre à la mesure d'une écriture de femme. Comme une femme met au monde un enfant. La douleur. Le bonheur. L'acier. L'amour. Un cri. Celui de la Vie. J'ai écrit comme je vis, comme je vois, comme je sens. Les autres, les âmes, les cœurs. Ce que j'en entends dans le silence. Ecrire est un acte de foi. Un acte d'amour. Un don de soi. Je l'ai appris. Ecrire est une souffrance et un bonheur en même temps. Et comme l'amour je l'apprendrai encore. Aujourd'hui j'écris pour témoigner. Des cris souvent inaudibles de tous ceux qui souffrent. Pour dire que rien n'a raison de l'amour. De la dignité humaine. J'ai écrit pour témoigner de ma foi : celle d'un grand amour au-dedans de nous. Qu'il faut aller chercher. Et puis j'ai écrit pour tenter de trouver l'indicible. De Le trouver. Lui. C'est la toute petite Thérèse de l'Enfant Jésus et de la sainte Face qui a insufflé à ma main l'espace entre les mots. J'ai senti son âme tout près de la mienne. Elle m'a appris l'abandon dans les bras de quelqu'un qui protège. J'ai voulu en écrire tous les silences. Tous les combats. Et dénoncer ce qui contribue à détruire, à haïr, à diviser, à ignorer. J'ai écrit comme j'ai mis au monde mes enfants. Comme une amante aime un amant. Pour parler de Lui. Pour parler d'amour. Seulement d'amour. Et en vivre.

12/2004

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Critique littéraire

Nouveaux Cahiers François Mauriac N° 24

Nouveaux Cahiers François Mauriac N° 24 (2016) LES CHEMINS DE LA CREATION "L'ART N'EST QUE L'OMBRE DES CHOSES A VENIR" Avant-propos, par Caroline Casseville Comment se débarrasser de Thérèse. Remarques sur la création romanesque chez François Mauriac, par Jacques Monférier Le laboratoire d'écriture mauriacien dans le manuscrit de La Fin de la nuit, par Pier Luigi Pinelli Des revues au recueil : Dramaturges de François Mauriac, par Elisabeth Le Corre . Mauriac pédagogue du droit dans Le Noeud de vipères, par Yann Delbrel Le fils témoin de la création du père, Le Temps immobile de Claude Mauriac, par Caroline Casseville Une école des Lettres dans les années 1930, Audiberti et ses mentors, par Jeanyves Guérin Cocteau et la création, variations autour de "la poésie de théâtre" , par Marie Cléren Ecrire signifie-t-il témoigner ou se faire comprendre ? Ferdinand Peroutka face à la postérité, par Marcela Pou ová Définir sa propre position au sein du champ littéraire : Marguerite Yourcenar et le roman historique, par Nicolas Di Méo Modiano : itinéraire d'un héritier des "années sombres" , par Jean Touzot L'écriture de la réconciliation dans l'oeuvre de Sylvie Germain, par Václava Bakesová L'écriture et ses ruses. Lecture de Chevrotine, roman d'Eric Fottorino, par Claude Lesbats La traduction comme découverte des chemins de la création, par Pavla Dole alová INEDIT Lettre de François Mauriac à sa mère, Claire Mauriac, présentation par Caroline Casseville VARIA Mauriac et Mitterrand, François de Guyenne et François de Saintonge, par Jean-Yves Perrot Maurice Barrès et François Mauriac, lecteurs de Blaise Pascal, par Fenghua Jin Publications 2015 L'année Mauriac 2015

04/2018

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Religion

Résonances coraniques d'un poème Thérèsien. Pour une clarification du dialogue islamo-chrétien

Tout commence par un texte qui peut réunir un musulman ou un chrétien dans une même espérance. Il s'agit du célèbre poème de sainte Thérèse d'Avila : "Nada te turbe" On peut en rester là et croire que les mots nous portent dans une même foi en Dieu. Cependant, les mots sont fragiles et demandent à être replacer dans le contexte événementiel du locuteur ; ils sont une invitation à entrer plus profondément dans l'expérience humaine de laquelle ils sont nés. Les deux premières parties du livre s'efforcent d'établir la cohérence interne d'une lecture coranique puis d'une lecture thérésienne de ce même poème. La troisième partie du livre reprend les divers éléments des deux lectures précédentes en abordant le problème de l'homme dans sa relation à Dieu, au monde et à son prochain, afin d'esquisser la structure d'altérité qui leur est sous-jacente. L'altérité dans la perspective coranique et l'altérité dans la perspective thérésienne s'inscrivent dans des structures bien différentes qui ne doivent pas étonner le lecteur. Bien au contraire, en tout homme se trouve le désir de rencontrer l'autre en vérité et dans son originalité. L'angoisse de la différence se transforme souvent en amour vrai. Personne ne désire être renvoyé à la solitude de celui qui ne voit en l'autre que le reflet de sa propre image. Mais, pour que ces expériences différentes deviennent en même temps un lieu de communion, elles doivent s'appuyer sur une représentation analogue de l'altérité par rapport à Dieu, et par voie de conséquence, par rapport à l'homme.

11/2020

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Romans de terroir

Contes et légendes d'Ille-et-Vilaine

Voici un ouvrage né des rêves contés de l'" Extrême-Orient breton ", comme Jean-Pierre Mathias s'amuse parfois à qualifier le département d'Ille-et-Vilaine. Depuis plus de trente ans qu'il cultive les arts de l'oralité, ce conteur connaît son sujet, d'autant qu'il se double volontiers d'un tempérament d'archiviste ! La matière qui compose ce livre a fait l'objet de riches collectages de passionnés, à l'instar des frères Grimm pour l'Allemagne. Citons notamment, parmi les anciens, Adolphe Orain, Paul Sébillot, Elvire de Cerny, Amand Dagnet et François Duine ; et, chez les contemporains, Albert Poulain ou Thérèse Dufour... Au fil des pages de ces Contes et Légendes d'Ille-et-Vilaine, vous découvrirez des récits variés, issus de la tradition orale d'habitants de tous les cantons et pays du territoire. La matière est si riche qu'il a fallu faire des choix, retenir certaines histoires au détriment d'autres... Ce recueil ne rassemble donc pas tous les contes, légendes et autres oralités attestés dans le département - ils sont bien trop nombreux : plus de trois mille cinq cents items ont été identifiés à ce jour ! -, mais il constitue le point de départ d'une quête que le conteur vous invite à mener... Jean-Pierre Mathias vous souhaite de bien voyager et de rêver, voire de reprendre telle ou telle légende à votre propre compte... Ces récits ont en effet d'abord vocation à créer des liens par le partage oral, comme ce fut le cas pendant des millénaires, avant que l'écrit ne les préserve d'un certain désintérêt ces derniers temps. Que vive le verbe !

11/2013

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Sociologie

100 ans d'histoire. Marie-Louise Pire

Marie-Louise Pire, originaire de Mutzig, infirmière obstinée, a mené une action exemplaire en faveur des plus démunis après la Première Guerre mondiale. Elle s'est consacrée à la protection et à l'éducation des orphelins et a créé une organisation de bienfaisance, l'Association des servantes de soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus, dont l'oeuvre s'est non seulement déployée dans toute la région mais a perduré jusqu'à aujourd'hui. Le parcours de cette devancière exceptionnelle rend compte d'une volonté inébranlable pour fonder à Mutzig, Neuf-Brisach et Riespach des lieux qui ont concrétisé sa mission visant à secourir, soigner et accompagner les plus faibles. Après sa mort en 1939, des personnalités remarquables ont poursuivi son engagement et ont maintenu vivantes les valeurs de sa fondatrice. Le préventorium de Riespach s'est ainsi transformé en établissement d'accueil en faveur de l'enfance inadaptée, inaugurant en 1968 l'IME et l'IMPro, qui incarnent encore de nos jours l'héritage transmis depuis un siècle pour la reconnaissance et le respect des plus fragiles. Devenu plus tard Association Marie Pire, l'organisme n'a cessé depuis de créer les infrastructures permettant d'accueillir les personnes handicapées de tout âge, quel que soit leur projet de vie. L'Association veille aujourd'hui au bien-être des 310 personnes qui lui sont confiées avec le souci permanent de favoriser leur autonomie, leur insertion et leur intégration. Chaque jour, depuis cent ans, sont honorées les ambitions de Marie-Louise Pire dans les établissements qui portent son nom et qui perpétuent son avant-gardisme remarquable.

05/2018

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Romans historiques

La Duchesse de Langeais

La Duchesse de Langeais, roman de Balzac, est publié en 1834 sous le titre "Ne touchez pas à la hache" dans la revue L'Echo de la jeune France. Mais après une deuxième édition sous son titre définitif en compagnie de Ferragus, il est intégré à l'Histoire des Treize, espèce de société secrète, franc-maçonnerie de l'invention de Balzac, comprenant aussi Ferragus et La Fille aux yeux d'or. Le général de Montriveau est épris de la duchesse Antoinette de Langeais. Avec l'aide des Treize, il la poursuit jusqu'à un monastère espagnol où elle s'est réfugiée sous le nom de soeur Thérèse. Elle consent à recevoir sa visite en présence de la mère supérieure à qui elle fait croire qu'il est son frère. Mais, au dernier moment, elle avoue à la fois son mensonge et son amour caché pour Montriveau. Le roman nous ramène alors à l'époque où la duchesse était une coquette du faubourg Saint-Germain, se souciant peu de son mari et se jouant de ses soupirants. Montriveau avait décidé un jour de l'enlever pour lui dire ce qu'il pensait d'elle avant de se résoudre à ne plus la voir. Profondément amoureuse, elle le poursuit, lui fixe un dernier rendez-vous qu'il rate bêtement. Elle avait alors disparu sans laisser de traces. Les deux amants pourront-ils se retrouver ? Ce roman prend racine dans la réalité : dédié à Franz Liszt, il fut inspiré à Balzac par la duchesse de Castries qui lui infligea l'humiliation d'un refus. Il est aussi de ce fait l'histoire d'une vengeance.

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Témoins

En sa présence. Autobiographie spirituelle

Après tant de livres sur les autres et pour les autres, Jacques Gauthier nous raconte son parcours, ou plutôt, car c'est cela qui demeure, le long compagnonnage de Dieu dans sa vie. Au fil des saisons, il déroule une époque et son existence, de l'enfance heureuse à l'adolescence tourmentée, de la vie hippie à la conversion au Christ, de l'Arche en France à la Trappe d'Oka, d'un mariage heureux à la vocation d'auteur, d'animateur au Café chrétien à professeur d'université, d'une thèse sur Patrice de La Tour du Pin à la rencontre avec Thérèse de Lisieux, de prédicateur de retraites à animateur au Jour du Seigneur, de la mort de ses parents à l'écriture de ce livre. Pour rendre hommage aux personnes que Dieu a placées sur la route et qui ont su révéler la beauté de son visage, l'auteur nous offre un voyage intérieur, une riche épopée dans le monde et en Eglise. Ses mots, qu'il choisit en poète, rejoignent notre soif de foi et d'espérance. "Voir la vie en poète, mais la traverser en croyant ; poésie et foi se nourrissent mutuellement dans ma quête du Christ. J'ai risqué ma vie sur l'invisible, et ne suis pas tombé dans le vide. A la fin, je franchirai le fil d'arrivée en dansant, car je sais que je suis attendu, aimé". Conférencier, poète et essayiste, Jacques Gauthier a été professeur à l'Université Saint-Paul d'Ottawa. Père de famille, animateur de retraites et spécialiste des saints, il a publié plus de 80 ouvrages, largement diffusés dans toute la francophonie.

09/2022

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Essais biographiques

Picasso. 8 femmes

Cet ouvrage propose de découvrir ou redécouvrir huit femmes qui partagèrent un temps la vie de Picasso. Germaine Pichot, Fernande Olivier, Eva Gouel, Olga Khokhlova, Marie-Thérèse Walter, Dora Maar, Françoise Gilot et Jacqueline Roque formèrent avec lui de singuliers couples, plus ou moins durables, plus ou moins publics. Ces femmes, que l'histoire a intimement liées à la production de Picasso, ont souvent été étudiées sans nuances, enfermées dans un processus de création et de destruction typiquement picassien. Avec un soin de chercheuse égal à son talent de conteuse, Laurence Madeline restitue à chaque femme et au-delà des années passées auprès de lui, l'intensité d'une existence irréductible à Picasso. Picasso qui n'est ni un héros, ni un dieu. Il vit, tombe amoureux, trahit, est trahi, travaille, expose, crée inlassablement. Approcher ces huit femmes, c'est dérouler en huit récits l'entier parcours de l'artiste, de l'atelier précaire et convivial du Bateau-Lavoir à celui de Mougins, solide et protégé comme une forteresse. C'est aussi explorer soixante-dix années de la condition féminine, de 1906 à 1973, de la petite Parisienne qui cherche une vie meilleure à la femme consciente de sa responsabilité écrasante dans la survivance d'un créateur octogénaire, puis nonagénaire, en passant par les compagnes qui questionnent un machisme flagrant. C'est enfin aborder l'oeuvre de Picasso comme une entreprise qui ne serait pas seulement vampirisante, mais réfléchie, polyphonique. Une entreprise dans laquelle les femmes ne sont ni des muses ni des modèles, mais de véritables partenaires qui contribuèrent à porter l'oeuvre de l'artiste à la postérité inouïe que nous lui connaissons aujourd'hui.

04/2023

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XVIIe siècle

Les reines de France - Volume 2 Le grand siècle

La reine des biographes. Un grand récit qui offre une histoire inégalée du grand et tragique XVIIe siècle. En six volumes d'exceptions, publiés entre 1994 et 2002 aux éditions de Fallois, Simone Bertière a raconté l'histoire des reines, célèbres ou oubliées, qui ont fait la France de la Renaissance à la fin de la monarchie. Après Les Reines de France. Le siècle des Valois publié en 2022, voici l'édition définitive - en un beau et fort volume - des deux ouvrages suivants consacrés au XVIIe siècle qui voit se métamorphoser le pouvoir des femmes, passant de puissance assumée à influence de l'ombre, notamment en raison de l'application rigide de la loi salique et de la personnalité écrasante de Richelieu Louis XIII et le Roi-Soleil. Sous la plume élégante et inspirée de l'auteur entrent notamment et successivement en Majesté : Marie de Medicis, compagne mainte fois trompée du Vert-Galant ; la Régente Anne d'Autriche, Marie Mancini, l'amour perdu de Louis XIV ; Marie-Thérèse d'Espagne, son épouse légitime et pourtant si effacée ; la tendre Louise de la Vallière, dont la disgrâce sera un chemin de croix ; l'éclatante Montespan, éclaboussée par la sinistre affaire des Poisons... pour finir par l'épouse secrète et rédemptrice du roi Soleil, Madame de Maintenon. Pour cette nouvelle édition de luxe, illustrée de deux cahiers hors-texte, la grande historienne a entièrement revu, corrigé et actualisé son texte qui fait, rare en histoire, a été unanimement salué par la critique tout en racontant un très large succès public. Un maître-ouvrage qui conjugue au plus point la rigueur historique avec l'art du récit.

10/2023

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Sciences historiques

50 discours qui ont marqué notre époque. De Jaurès à Steve Jobs

Retrouvez, réunis pour la première fois dans ce livre, les grands discours des XXe et XXIe siècles qui ont façonné le monde dans lequel nous vivons. Sont présentés dans cet ouvrage les discours de Jaurès (quelques jours avant son assassinat), Lénine, Gandhi, Marie Curie, Mussolini, Franklin D. Roosevelt, Léon Blum, Edouard VIII, Chamberlain, Churchill, de Gaulle, Staline, Himmler, Hô Chi Minh, Ben Gourion, Einstein, Jean Monnet, l'abbé Pierre (et son vibrant appel de l'hiver 54), Khrouchtchev, Patrice Lumumba, "Che" Guevara, John F. Kennedy, Martin Luther King, Malcom X, Malraux, Nixon, Golda Meir, Arafat, Simone Veil, Mère Teresa, Margaret Thatcher, Badinter, Reagan, Desmond Tutu, Václav Havel, Mandela, Mary Fisher, Benazir Bhutto, George W. Bush, Villepin, Saddam Hussein, Ben Laden, Steve Jobs, Ang San Suu Kyi, Malata Yousafzai, Christine Lagarde, Theresa May et Angela Davis (qui prend la parole pour dénoncer la politique de Trump en 2017 lors de la Marche des femmes). Chaque discours est introduit par une courte biographie de l'orateur accompagnée d'une présentation replaçant le discours dans son contexte. Tout au long de l'histoire, les grands discours ont entraîné de grands changements, pouvant inciter à la violence comme à la paix ou à la liberté.

09/2019

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Critique littéraire

Edition et sédition. L'univers de la littérature clandestine au XVIIIe siècle

Qui se souvient encore de Pidansat de Mairobert, de Moufle d'Angerville ou de Thévenot de Morande ? Qui lit aujourd'hui le Gazetier cuirassé, les Anecdotes sur Mme la comtesse Du Barry ou Thérèse philosophe ? Redécouvrir l'énorme corpus oublié de la librairie illégale au siècle de Voltaire et de Rousseau, c'est pénétrer dans le monde bigarré de la littérature clandestine : on y rencontre, tour à tour, les éditeurs-imprimeurs, aux frontières du royaume, souvent gens honorables et bons bourgeois calvinistes, qui multiplient les publications subversives ou immorales ; les pauvres hères de la contrebande : passeurs, colporteurs et marchands forains qui risquent les galères pour diffuser dans le royaume cette littérature de l'ombre ; les gens installés, édiles et notabilités, qui lisent sous le manteau ces opuscules interdits, mais aussi les libraires les plus insoupçonnables qui, sous le comptoir, se livrent au commerce de livres scandaleux, tant les gains y sont aisés à faire. Tous partagent la même fascination pour l'univers fictionnel des "écrits philosophiques" clandestins. Canards, chroniques scandaleuses, pamphlets matérialistes, textes pornographiques nourrissent la même vision du monde : la Religion est une tromperie, l'Eglise une oppression, le Roi un homoncule, ses maîtresses des catins, les catins les véritables maîtresses du royaume, et tout cela glisse vers l'abîme depuis le bon roi Henri IV... Grâce à Robert Danton, nous savons désormais ce que lurent réellement les Français au siècle des Lumières : une littérature séditieuse qui, bien qu'elle ne répondît pas aux genres nobles et canoniques, mina dans les esprits les fondements de l'Ancien Régime plus que ne le firent les forts traités des Philosophes ou les grands romans du siècle dont la postérité voulut garder le souvenir.

02/1991

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Critique littéraire

Autobiographie - Oeuvres complètes 1

Le Seigneur a conduit Marcel Van et a permis que soient recueillis minutieusement des détails sur sa vie, dans des conditions quasiment impossibles. Je préfère vous laisser découvrir vous-même, à travers les pages que vous allez lire le mystère de la grâce, de l'amour de Dieu agissant dans une âme toute humble, toute petite, pour en faire son instrument dans la transmission de son message. Par sa vie et par ses écrits, Marcel Van nous laisse un message, le message de l'Evangile et de l'Espérance. Les écrits de Marcel Van sont importants à plus d'un titre parce qu'ils attirent l'attention sur la situation et les besoins de notre monde d'aujourd'hui à travers l'expérience d'un jeune garçon du Nord Vietnam, qui témoigne de son espérance, à la suite de Thérèse de Lisieux. Toute sa vie, il a su transformer la souffrance en joie que ce soit durant son enfance difficile ou sa vie de religieux rédemptoriste offerte jusqu'à la mort. La spiritualité de Van nous fascine. Pour ma part, je retiens une phrase gravée à tout jamais dans ma mémoire : "Et voici maintenant la dernière parole que je laisse aux âmes : je leur laisse mon amour, et avec cet amour, si petit soit-il, j'espère rassasier les âmes qui veulent se faire toutes petites pour venir à Jésus. C'est là une chose que je voudrais décrire mais avec mon peu de talent, les mots me manquent pour le faire" . Van rédiga sa vie dans 900 pages de cahier, à la demande de son père spirituel. Celui-ci traduira l'intégralité de son oeuvre et procède aux premières démarches de sa béatification. Voici le premier volume de ses oeuvres complètes.

02/2014

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Beaux arts

Extases

Ernest Pignon-Ernest est né à Nice en 1942. Depuis 1966 il fait de la rue le lieu même d'un art éphémère qui en exalte la mémoire, les évènements ou les mythes. Il a ainsi préfiguré nombre d'expériences artistiques sollicitant l'espace du dehors. Par la facture puissante, comme intemporelle, de ses images et l'acuité de leur inscription dans le réel (choix signifiant des sites et du moment), les interventions d'Ernest Pignon-Ernest métamorphosent les lieux en espaces plastiques, poétiques, fictionnels, réminiscents, jusqu'à faire de ces lieux et du temps l'œuvre même. Du Chili à Soweto, d'Alger à Naples, de Charleville à Paris, la confrontation des drames de notre temps comme l'exploration de destins individuels en rupture de norme ou de mythe à raviver font prendre à l'artiste un risque chaque fois inédit, celui-là même qui hantait Rimbaud quand il s'acharnait à trouver le lieu et la formule. Dans les années 90, lors de ses collages dans les rues de Naples, un vers de Nerval l'a mené à un dialogue très libre avec les grandes mystiques : Marie Madeleine, Hildegarde de Bingen, Angèle de Foligno, Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila, Marie de l'Incarnation et Madame Guyon. Pour qui a toujours fait du corps l'objet et le sujet de ses explorations, la rencontre autour d'une thématique de cette nature relève autant d'une quête que d'un défi. Comment représenter ce qui ne peut se voir ? Comment faire image de chairs qui aspirent à se désincarner ? Comment capter les traces, les effets, les lumières, les ombres, les soupirs ou les cris d'expériences ineffables ? Comment restituer par des traits de tels transports, de tels excès, de telles effractions sublimées ?

07/2008

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 3, La naissance du naturalisme (1868-1870)

Cette nouvelle édition des ? oeuvres complètes de Zola est originale à un double titre : - elle est la première du genre à adopter un dispositif chronologique, en vingt brèves périodes, de 1858, date de l'arrivée du jeune Emile Zola à Paris, à 1902, date de sa mort. On suivra ainsi, de volume en volume, l'évolution de sa carrière et de son oeuvre, et leur relation à l'histoire contemporaine. Ces coupes successives dans le temps ont également le mérite de mettre en évidence les connexions mutuelles des rouvres par delà la diversité de leurs contenus et de leurs formes ; - elle réunit, pour la présentation et le commentaire historique et critique des oeuvres, les meilleurs connaisseurs de Zola et de son ouvre. Après une introduction générale, chaque oeuvre fait l'objet d'une notice. Dans chaque volume, on trouve d'abord les oeuvres narratives (romane, contes et nouvelles), puis le théâtre, les chroniques, les oeuvres critiques et la correspondance. En 1868, la libéralisation de la presse permet à Zola de s'affirmer dans le journalisme. Il collabore au GLOBE, à L'EVENEMENT ILLUSTRE, à LA TRIBUNE, au RAPPEL. Dans ses articles de critique, il réaffirme ses idées esthétiques et sa conception d'un art nouveau. Parallèlement, il compose un cinquième roman, Madeleine Férat. En relisant Balzac, il songe à une vaste fresque qui concurrencerait La Comédie humaine. Il s'intéresse également aux travaux des médecins, notamment à ceux du docteur Lucas. En 1869, il écrit le premier des Rougon-Macquart, tout en rédigeant de violents articles contre le Second Empire. Ce volume contient Thérèse Raquin, écrit et publié à l'extrême fin de 1867, Madeleine Férat, publié en 1868 ainsi qu'un choix d'articles. On trouvera La Fortune des Bougon, dont 1a publication en feuilleton a été arrêtée par la guerre, dans le volume suivant.

01/2000

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Sciences historiques

LA REINE DE FRANCE. Symbole et pouvoir XVème-XVIIIème siècle

La reine, pas les reines. Loin du genre biographique et du récit anecdotique, voilà sans doute la première étude générale consacrée au personnage royal féminin, sa place et son rôle dans le système monarchique dont elle est en principe exclue par la loi fondamentale du royaume, la loi salique qui interdit aux filles l'accès à la couronne. Fanny Cosandey s'intéresse à tout autre chose qu'à la vie personnelle ou privée des reines. L'originalité de son travail est ailleurs : du côté des droits et des devoirs politiques de ce personnage étrange, périphérique et central ; souveraine et pourtant sujette, rarement française et pourtant première dame de France, privée des droits à la succession monarchique et pourtant garante de la continuité dynastique par son rôle de mère, de régente, de veuve, de douairière. La douzaine de cas très variés, d'Anne de Bretagne à Marie-Thérèse d'Autriche, constitue le modèle à partir duquel l'auteur fonde son analyse. Une première partie reprend toute la discussion autour de la loi salique depuis 1316 et examine les formes du mariage dans ses aspects anthropologiques, juridiques, religieux et sociaux. La deuxième partie étudie la place de la reine dans les cérémonies publiques qui consacrent la fonction : le sacre, les entrées royales, les funérailles. Une troisième partie, qui s'attache à définir son type de souveraineté et ses pouvoirs lors de la régence, culmine dans un " portrait " idéal de la reine telle que Rubens l'a présentée dans la suite consacrée à Marie de Médicis pour le palais du Luxembourg et à laquelle le nouveau Louvre réserve une salle entière. Une tradition tenace écartait la reine du pouvoir comme de l'attention des historiens. Voilà qu'elle nous revient au carrefour de l'histoire des femmes et du renouveau d'une histoire politique attentive aux aspects symboliques du pouvoir.

03/2000

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Religion

Louis et Zélie Martin

Chaque famille est unique, certaines ont un destin exceptionnel. Le synode que leur dédie le pape François consacre un événement inédit. Pour la première fois dans l'histoire, l'Eglise canonisera ensemble les deux membres d'un couple. Il s'agit des époux Louis Martin (1823-1894) et Zélie Guérin (1831-1877), qui ont offert au monde la petite Thérèse de Lisieux. Leur sainteté est bien la leur, telle que vécue par chacun d'eux et ensemble. L'un et l'autre ont pensé à la vie religieuse, mais ils se sont rencontrés. Ils n'ont pas fondé d'oeuvres ou écrit de traités sur le mariage, mais ils ont créé une famille et ont partagé une quotidienneté ordinaire. Ils n'ont eu ni révélations ni apparitions, mais ils ont perçu leur vie, dans la lumière de la foi. Il fallait Thierry Hénault-Morel, parent de la famille Martin et lui-même prêtre, pour raconter cette épopée spirituelle de l'intérieur et dresser, à partir d'archives inédites, cette biographie à la fois intime et totale. Pour restituer, sur fond de la grande histoire, la chronique de ce couple d'Alençon, au coeur du xixe siècle, dont les cinq filles choisirent de donner leur vie à Dieu. Pour montrer les liens secrets qui se tissent entre famille et société, spiritualité conjugale et spiritualité sociale, attrait du ciel et service de la terre. Un album de famille, richement illustré de plus d'une centaine de documents rares, qui constitue aussi le plus contemporain des guides d'une spiritualité incarnée. Né à Alençon, Thierry Hénault-Morel a perçu, au contact des incroyants, l'appel à devenir prêtre. Il a exercé dans sa ville natale une part de son ministère sacerdotal, nourri de l'écoute des familles et de l'accompagnement des pèlerins. Il est un arrière-petit-neveu de Louis Martin.

09/2015

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Biographies

Le destin tragique d'Henriette d'Angleterre

Henriette d'Angleterre, dernière fille de Charles 1er d'Angleterre et d'Henriette de France n'a vécu dans ce pays que quelques mois, le temps pour sa nourrice de lui faire rejoindre sa mère exilée en France. L'Angleterre va bientôt être gouvernée par Cromwell qui décapitera son père afin de mieux asseoir son autorité, aidé par ses têtes rondes. Henriette vivra, grandira et mourra à la Cour de France, traversant ainsi la Fronde, la Régence d'Anne d'Autriche, le gouvernement de Mazarin, et surtout le règne débutant de Louis XIV, son cousin. Dont elle épousera le jeune frère, Monsieur, Philippe d'Orléans, peu après que lui même se soit marié à l'infante Marie-Thérèse. Mais ce puîné est un faible, un jaloux, point bête cependant, qui fût successivement sous la coupe de sa mère, de Mazarin et enfin d'hommes ayant un fort ascendant sur lui : Armand de Guiche, le marquis de Vardes, Marsillac et surtout le Chevalier de Lorraine. Ne pouvant se gouverner lui-même, et ayant été instruit dans le respect de son frère le Roi de France, il n'acceptera pas le talent de sa femme qui sait briller sur la Cour de France, sur le Roi son beau-frère et sur Charles d'Angleterre son frère, bientôt restauré sur le trône, auprès duquel elle jouera un rôle déterminant dans le rapprochement des deux pays. Henriette brillera, fréquentera les plus grands, de Bossuet à Molière, en passant par les maréchaux, les favorites et les souverains des Cours Européennes. Elle aimera la vie et mourra si brutalement faisant dire à Bossuet pour ses obsèques : Madame se meurt, Madame est morte. L'auteur a inséré entre chaque chapitre ce qu'auraient pu être les vraies mémoires de la princesse, étant morte trop jeune, à 26 ans, pour s'en préoccuper elle-même

05/2023

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Littérature française

Tiens bon ! J'ai fait face

Les générations se suivent et la vie évolue à grande vitesse depuis les 150 dernières années. Chacun a du mal à imaginer le contexte de vie de ceux qui l'ont précédé. "C'était mieux dans le temps" répètent les plus anciens tout en rêvant d'un monde à venir meilleur ! A chaque époque ses bonheurs et ses peines. Ici, Marie-Thérèse nous fait entrer dans l'intimité de sa jeunesse dans les années 1940 avec une grande sincérité. On peut bien s'imaginer courant avec elle dans les prairies des alpages valaisans, mangeant une raclette faite sur le feu à même le sol devant le mayen (nom donné aux chalets d'alpage dans le Valais en Suisse) où ils passaient un mois chaque été avec leurs bêtes. On peut respirer à plein poumon l'air pur de ces montagnes à la lecture de son récit ! On partage la vie de l'époque à la campagne en toute simplicité ; cela vient tout de suite relativiser notre manque de confort d'aujourd'hui ! Maïtée, comme on l'appelle, nous offre là un magnifique rapport historique qui peut ainsi rester dans l'histoire et se transmettre de génération en génération. Au long de sa biographie, on la voit triompher de tant de difficultés ! Elle veut encourager chacun à relever la tête : "Bien que ce ne soit pas toujours facile, tu peux t'en sortir, je ne suis pas plus forte que toi ! " Faibles dans plusieurs domaines, nous ne devons pas négliger nos points forts, ce sont eux que nous devons développer ! L'exemple de Maïtée est, par sa marche toujours en avant, un encouragement si puissant ! Un défi ? Non, un tremplin pour oser essayer un pas de plus !

04/2021

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XVIIIe siècle

Rossbach 1757. La Prusse devient une puissance militaire

Rossbach, 5 novembre 1757 : ces mots évoquent la débandade de l'armée commandée par le prince de Soubise, qui ne doit sa place qu'à l'amitié du roi et de la trop puissante marquise de Pompadour... C'est un peu facile, Soubise mérite mieux. On a tendance à oublier que la vie du prince, élevé à la dignité de maréchal l'année suivante, ne se réduit pas à cette défaite que la fuite rend honteuse. Il faut la replacer dans son triple contexte : celui de la guerre de Sept Ans, guerre franco-anglaise, achevée par la victoire de l'ennemi héréditaire ; en Allemagne, celui de la campagne d'une armée franco-impériale au service des ambitions de Marie-Thérèse ; et en France, celui d'un royaume miné dans toutes ses structures par le puissant mouvement des idées véhiculées par les Lumières. Mais plus encore, si la défaite française de Rossbach doit tenir une place dans l'histoire, c'est surtout parce qu'elle est, pour le roi de Prusse Frédéric II, sa première victoire allemande plus que simplement prussienne : elle fonde en ce 5 novembre 1757 l'immense mouvement national qui conduit à l'Unité de l'Allemagne au XIXe siècle, inscrite dans une sorte de généalogie militaire : Rossbach en 1757, Iéna en 1806, Sedan en 1870. Le royaume de Prusse, par la guerre, est alors devenu Empire allemand. Rossbach, et plus largement la mémoire de la guerre de Sept Ans, restent dans la première moitié du XXe siècle les repères de la puissance militaire d'un nouvel ennemi héréditaire, contre lequel deux autres guerres s'engagent encore avec une brutale défaite française, en août 1914 comme en juin 1940.

06/2021

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XVIIIe siècle

La légende rose de Marie-Antoinette

Qu'elle est donc jeune, belle et enjouée l'archiduchesse d'Autriche, Maria-Antonia de Habsbourg-Lorraine, qui arrive à Versailles en 1770 épouser Louis-Auguste, duc de Berry, dauphin de France et devenir, au décès de Louis XV en 1774, reine de la plus brillante monarchie d'Europe ! Ravie d'échapper aux pesanteurs de Vienne et au regard soupçonneux de sa mère, l'impératrice Marie- Thérèse, la jeune fille ensorcelle la cour de Versailles. Amoureuse de la mode, coquette autant que séductrice, passionnée par les arts et les jeux, elle fascine par son élégance et son audace, qui fait jaser autant que ses coiffures sont hautes ! Au XVIIIe siècle naît un "style Versailles", qui est un style Marie-Antoinette aux yeux de toute l'Europe. Pourtant, elle n'oublie pas de jouer son rôle de reine, se rend dans les hôpitaux auprès des pauvres – et va même jusqu'à adopter et soigner l'éducation de plusieurs d'entre eux. Son goût pour les bijoux a crédibilisé le piège organisé par une aventurière au nom de l'un de ses soupirants, le cardinal de Rohan et, lorsque le scandale de l'affaire dite du " collier de la reine " éclate, elle trouve refuge dans son cher petit Trianon, ouvert aux seuls intimes, met des rubans au cou de moutons bien propres venus de la Bergerie royale de Rambouillet, lit Rousseau et joue du Beaumarchais au théâtre sans se soucier des remontrances de son royal mari ni mesurer la puissance des critiques formulées dans ces oeuvres. Chassée de Versailles en octobre 1789, elle devient grave aux Tuileries, tente d'arrêter le cours de l'Histoire en aidant la contre-révolution avant d'être recluse au Temple et guillotinée le 16 octobre 1793.

05/2022

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Critique littéraire

Racine

Racine est un mystère. Simplicité et clarté raciniennes répète-t-on. Or Racine n'est ni simple ni clair. II y a une apparence, il y a une réalité. L'apparence ce sont ces lettres manuscrites dont l'immédiate lisibilité nous laisse perplexes tant il semble que la phrase coule de source, limpide, achevée, définitive dès sa naissance. Quelle réalité derrière cette souveraine maîtrise de la langue ? Il y a un décalage entre les passions meurtrières qui animent le théâtre et l'espèce d'évidence sereine avec laquelle s'impose l'écriture racinienne. Décalage aussi entre les crises de la vie - rupture avec Port-Royal, décès suspect de la Marquise Thérèse Du Parc, mort de l'enfant du poète et de la comédienne, amours partagées avec la Champmeslé, abandon du théâtre après Phèdre, affaire des poisons, accusation de jansénisme sur la fin de sa vie - et la courbe sans faute d'une carrière si parfaitement réussie qu'on la dirait guidée par un plan : en une décennie et demie l'orphelin de la Ferté-Milon, l'enfant de Port-Royal, s'impose comme l'auteur de théâtre le plus considérable de son temps, avant de devenir l'historiographe du Roi, puis son lecteur et son familier. Mystère de la poésie : cet homme de cour à perruque est aussi le poète qui aura su, avec ses mots, faire naître ces instants de silence partagé, de jubilation pathétique, qui sont la vérité ultime de la poésie tragique. Racine aura enfanté son œuvre écartelé entre le talent reçu et l'anathème porté par ses maîtres sur le théâtre. " Pardonne " s'exclame Phèdre au plus profond de sa détresse. C'est le premier mot de la fresque d'André Le Gall. C'est aussi le dernier.

01/2004

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Religion

Laberthonnière et ses amis

La correspondance entre Laberthonnière et quelques uns de ses meilleurs amis relate et commente les événements saillants de l'actualité religieuse en France entre 1905 et 1916. François Mauriac écrivait : Aux confins de ma vie, j'aurai eu la grâce de voir deux papes accomplir inespérément les gestes dont rêvaient les maîtres de ma jeunesse, les Blondel, les Laberthonnière (Bloc-notes du 3 décembre 1963). Ces rêves s'expriment au cours de ces pages : changement du visage de l'Eglise, valeur évangélique de la prédication, liberté de recherche en exégèse, suppression de l'index et du serment antimoderniste... Dès le début de sa carrière, Laberthonnière est atteint par l'index, Hébert et Loisy sont rejetés, Fogazzaro est condamné. Certaines polémiques restent marginales. Elles soulignent les difficultés provenant de l'insécurité ambiante. Laberthonnière se trouve pris entre deux courants : Blondel, Wehrlé, le P. Nouvelle recommandent la prudence ; Birot, Canet, Hugel et Le Roy exigent l'engagement et la solidarité. Les débats deviennent parfois affrontements. Laberthonnière doit assumer. Dans la dernière partie de l'ouvrage plane le tragique d'une situation qui paraissait alors sans issue. Ce dossier de correspondances présenté par Marie-Thérèse Perrin est l'aboutissement d'une recherche commencée en 1934 pour la préparation d'une thèse sur la pensée de Laberthonnière. Les êtres qui ont été les acteurs de cette histoire encore toute fraîche ont été affrontés aux questions que, nous aussi, nous nous posons maintenant si nous avons l'honnêteté et le courage de ne pas les éluder. Ils ont essayé d'y répondre ou du moins de les porter en croyants, dans un univers mental qui est encore proche du nôtre, écrit Marcel Légaut, dans Mutation de l'Eglise et conversion personnelle. Ce dossier en témoigne avec évidence.

01/1975