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Pascale Bourgaux, Saïd Mahmoud

Extraits

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Littérature française

Jeanne

Jeanne est le roman d'une jeune bergère de La Marche, native de Toull, antique cité gauloise, puis romaine, qui est engagée comme servante à la petite ville voisine de Boussac. Trois hommes la désirent : Marsillat, un avocat en quête de bonnes fortunes paysannes, Guillaume de Boussac, un jeune aristocrate mélancolico-rêveur, sir Arthur, un riche Anglais au coeur noble. Ce dernier ne souhaite qu'une chose, épouser la jeune fille, mais elle se refuse obstinément au mariage au nom d'un voeu qu'elle a fait autrefois. L'histoire se termine tragique-ment par la mort de Jeanne, qui, pressée ignoblement par Marsillat, se précipite par une fenêtre pour lui échapper, et qui ne survit que fort peu à la commotion. Jeanne est "un coeur simple". A travers elle s'invente une figure héroïque et symbolique du peuple. Fade et pastoure, elle ouvre le monde à la poésie. Contre la prose décevante de la société contemporaine, Sand avec ce roman campagnard et socialiste atteste que "la mission de l'art est une mission de sentiment et d'amour".

01/2014

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Théâtre

Théâtre. Tome 8, Les Don Juan de village

Les don juan de village, 1866.

11/2014

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Littérature française

Escapades

Destins croisés de femmes qui ont touché le coeur de Julien, grand séducteur devant l'Eternel. Mais quand il croit rester le maître du jeu, il n'est que le pion d'un jeu beaucoup plus subtil où l'amour et le hasard ne tournent pas toujours à son avantage.

06/2014

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Poésie

L'éponge des mots

Voilà un livre-bilan, bilan du voyage de la vie, de la poésie, d'un constant aller-retour entre ces deux pôles. En tout cas, on ne saurait reprocher à Saïd Mohamed d'en être resté à l'introspection en chambre : la vie, il l'a explorée un peu partout dans le monde.

12/2012

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Littérature française

Nouveaux contes d'une grand-mère. La reine Coax ; Le nuage rose ; Les ailes de courage ; Le géant Yéous

Il y avait dans un grand vieux château en Normandie ou en Picardie, je ne me souviens pas bien, une grande vieille dame qui possédait beaucoup de terres, qui était très bonne et très sensée malgré son grand âge. Autour du château, il y avait de grandes douves ou fossés remplis de joncs, de nénuphars, de souchets et de mille autres plantes fort belles qui venaient toutes seules, et où vivaient une quantité de grenouilles, quelques-unes si vieilles et si grosses qu'on s'étonnait de leur belle taille et de leur voix forte. La châtelaine, qui s'appelait dame Yolande, était si habituée à leur tapage qu'elle n'en dormait pas moins bien, et personne autour d'elle n'en était incommodé. Mais il arriva une grande sécheresse...

07/2013

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Littérature française

Oeuvres complètes, 1840. Les Sept cordes de la lyre ; Gabriel

Résumé de Les Sept cordes de la Lyre : A la suite de Goethe, de Byron, de Mickiewicz. G. Sand se mesure à un mythe en devenir, celui de Faust. Le drame fantastique des Sept Cordes de la lyre ainsi nommé par son auteur, déploie l'allégorie de la Lyre à travers l'histoire de l'héroïne Hélène. Figure idéale et rédemptrice, cette Fausta effectue le parcours expiatoire et salvateur qui opère la conversion du philosophe Albertus parvenu, grâce à elle, à l'harmonie réconciliatrice du corps et de l'esprit. Un hapax sur le plan formel dans l'oeuvre de G. Sand, un drame à redécouvrir. Résumé de Gabriel : Gabriel, jeune aristocrate de sexe féminin, a bénéficié de tous les avantages d'une éducation masculine et passe pour un homme aux yeux du monde, jusqu'au jour où elle rencontre l'amour. L'oeuvre décrit son impossible recherche d'une identité sexuelle et d'une place dans la société. Prenant pour thème central les rapports de l'inné et de l'acquis, Sand n'a nulle part ailleurs aussi loin poussé sa réflexion. Ce drame, qu'elle désigne comme un roman dialogué, dut heurter bien des idées reçues et ne fut représenté sur aucune scène parisienne, mais Balzac en reconnut l'ascendance shakespearienne et notre époque le considère comme l'une des oeuvres les plus remarquables de son auteur.

01/2013

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Littérature française

Fils de Jean Jacques

La volonté de repenser l'ordre social, l'amour de la nature, la promenade et la rêverie, la passion de la musique, l'intérêt pour l'éducation, le goût de la botanique : de très nombreux éléments relient George Sand à Jean-Jacques Rousseau, dont la lecture a été déterminante dans sa formation, et qu'elle a souvent évoqué dans son oeuvre. En 1863, elle eut le projet de lui consacrer un roman, Mémoires de Jean Paille, interrompu au bout d'une centaine de feuillets, et jusqu'alors resté inédit. A un tournant du Second Empire, Sand voulait dans ce roman politique et historique suivre un descendant du philosophe, un "petit-fils de Jean-Jacques", à travers les grandes crises révolutionnaires de son temps. Quel est l'héritage d'un écrivain qui, pour Sand, a changé la vie de ses contemporains autant qu'il a renouvelé la pensée philosophique et politique, et la littérature ? Quelle action a-t-il eu sur les hommes du XIXe siècle, et de qui ceux-ci peuvent-ils se dire les fils ? Telles sont quelques-unes des questions qui hantent ce roman inachevé„ comme le long article "A propos des Charmettes" que Sand publie la même année dans la Revue des Deux Mondes. Le volume est complété par un autre article de Sand de 1841, "Quelques réflexions sur Jean-Jacques Rousseau", par des extraits de son autobiographie, Histoire de ma vie, et par divers documents.

06/2012

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Littérature française

Consuelo. Troisième partie

"Elle fut rappelée après la fin ; et l'impératrice lui jeta, la première, de sa loge, un bouquet où était attaché un présent assez estimable. La cour et la ville suivirent l'exemple de la souveraine en lui envoyant une pluie de fleurs. Au milieu de ces palmes embaumées, Consuelo vit tomber à ses pieds une branche verte, sur laquelle ses yeux s'attachèrent involontairement. Dès que le rideau fut hissé pour la dernière fois, elle la ramassa. C'était une branche de cyprès. Alors toutes les couronnes du triomphe disparurent de sa pensée, pour ne lui laisser à contempler et à commenter que cet emblème funèbre, un signe de douleur et d'épouvante, l'expression, peut-être, d'un dernier adieu. Un froid mortel succéda à la fièvre de l'émotion ; une terreur insurmontable fit passer un nuage devant ses yeux.

03/2012

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Littérature française

Consuelo. Seconde partie

[...] mais j'approchais avec effroi de l'âge où il faudrait, conformément aux règlements de la chapelle, sortir de la maîtrise, et me vouant sans ressources, sans protection, et sans maîtres, je me demandais si ces huit années de travail à la cathédrale n'allaient pas être mes dernières études, et s'il ne faudrait pas retourner chez mes parents pour y apprendre l'état de charron. Pour comble de chagrin, je voyais bien que maître Reuter, au lieu de s'intéresser à moi, ne me traitait plus qu'avec dureté, et ne songeait qu'à hâter le moment fatal de mon renvoi. [...] Et puis, dit Consuelo en interrompant le narrateur, les vieux précepteurs n'aiment pas les élèves qui ont l'air de comprendre plus vite qu'ils n'enseignent. Mais dites-moi votre nom, mon enfant. Je m'appelle Joseph. Joseph qui ? Joseph Haydn. Je veux me rappeler ce nom, afin de savoir un jour, si vous devenez quelque chose, à quoi m'en tenir sur l'aversion de votre maître, et sur l'intérêt que m'inspire votre histoire. Continuez-la, je vous prie."

03/2012

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Littérature française

Oeuvres complètes, 1838. La Dernière Aldini

La Dernière Aldini (1838) commence et s'achève à Venise, ville si chère au cœur de George Sand Dans ce roman "romanesque" où ne manquent ni surprises ni coïncidences, Lélio, en quête de l'amour perdu nous confie ses bonheurs, ses désillusions. Musicien et patriote, il rêve de la jeune Italie, il dit surtout sa foi absolue en l'Art.

05/2012

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Littérature française

Oeuvres complètes, 1841-1842. Un hiver à Majorque ; Horace

Horace Dumontet, jeune provincial peu fortuné, fraîchement arrivé à Paris pour faire "ses études en droit", rencontre Théophile, "gentilhomme de très bonne souche", pétri des "doctrines démocratiques", qui termine ses études de médecine. Théophile, le narrateur, est le regard et la conscience d'un auteur en quête de justice et d'égalité sociale. Roman politique, roman social, roman d'amour sur fond d'Histoire contemporaine, Horace relate les événements de l'année 1832 dans un Paris bouleversé par l'épidémie de choléra, puis par les émeutes des 5 et 6 juin au milieu desquelles chacun réagit et agit selon sa nature et ses codes sociaux. Passionnant de bout en bout, ce roman s'anime et vit des questions et des passions de sa génitrice.

07/2013

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Littérature française

L'homme de neige. Seconde partie

Es-tu Adelstan, le bon iarl ? répondit Karine. Eh bien ! écoute et regarde : voilà qu'elle a cessé de souffrir, ta bien-aimée ! Elle est partie pour le pays des elfes. Le méchant iarl avait dit : "Elle mourra ici," et elle y est morte ; mais il avait dit aussi : "Si un fils vient à naître, il mourra le premier." Il avait compté sans Karine. Karine était là, elle a reçu l'enfant, elle l'a sauvé, elle l'a donné aux fées du lac, et l'homme de neige n'a jamais su qu'il fût né. Et Karine n'a jamais rien dit, même dans la fièvre et dans la douleur ! A présent elle parle, parce que le beffroi du château sonne la mort. Ne l'entendez-vous pas ? Serait-il vrai ? s'écria le major en ouvrant précipitamment la fenêtre ; non, je n'entends rien. Elle rêve.

06/2012

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Littérature française

L'homme de neige. Première partie

Il n'est aucun de nous qui, vivement frappé de certaines situations, ne se soit trouvé plongé dans une de ces étranges rêveries où le moment présent nous apparaît simultanément double, c'est-à-dire reflété dans l'esprit comme un objet dans une glace. On s'imagine qu'on repasse par un chemin déjà parcouru, que l'on se retrouve avec des personnes déjà connues dans une autre phase de la vie, et que l'on recommence en tous points une scène du passé. Cette sorte d'hallucination de la mémoire devint si complète chez Christian, qu'il lui sembla avoir déjà entendu clairement cette langue dalécarlienne, tout à l'heure inintelligible pour lui, et qu'en écoutant machinalement la parole douce et grave du danneruan, il se mit en lui-même à achever ses phrases avant lui et à y attacher un sens. Tout à coup il se leva, un peu comme un somnambule, et, raidissant sa main sur l'épaule du major : Je comprends ! s'écria-t-il avec une émotion extrême ; c'est fort étrange,... mais je comprends !

06/2012

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Littérature française

Metella

Lady Mowbrav habitait un palais magnifique ; le comte mit quelque affectation à y entrer comme chez lui, et à parler aux domestiques comme s'ils eussent été les siens. Olivier se tenait sur ses gardes et observait les moindres mouvements de son guide. La pièce où ils attendirent était décorée avec un art et une richesse dont le comte semblait orgueilleux, bien qu'il n'y eût coopéré ni par son argent ni par son goût. Cependant il fit les honneurs des tableaux de lady Mowbrav comme s'il avait été son maître de peinture, et semblait jouir de l'émotion insurmontable avec laquelle Olivier attendait l'apparition de lady Mowbrav.

06/2012

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Littérature française

La dernière Aldini

Je ne sais quelle puissance magnétique la signora Aldini exerçait sur moi ; c'était une véritable passion, mais une passion d'artiste toute platonique et toute philharmonique. De la petite chambre basse où l'on m'avait recueilli pour me soigner, car j'eus, par suite de mon jeûne, deux ou trois accès de fièvre, je l'entendais chanter, et cette fois elle s'accompagnait avec le clavecin, car elle jouait également bien de plusieurs instruments. Enivré de ses accents, je ne compris pas même les scrupules de mon père, et j'acceptai sans hésiter la place de gondolier en second au palais Aldini.

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Littérature française

Oeuvres complètes, 1834. Le Secrétaire Intime ; Jacques

Le Secrétaire intime. Écrit à Paris (1833) et à Venise (1834), ce quatrième roman de George Sand inaugure une nouvelle manière sandienne et laisse parler la fantaisie. Conte hoffmannien, conte merveilleux, il raconte l’histoire d’une princesse atypique que sa personnalité, que ses humeurs capricieuses apparentent à la prima donna d’un livret d’opéra. Autour d’elle gravite un peuple de sujets qui tentent d’élucider le mystère qui entoure la vie de la princesse. Qualifiée d’anti-Lélia, Quintilia fixe dans l’œuvre sandienne la figure androgyne du contralto. Jacques. Une réflexion sur la portée du mariage et de l’éducation des filles, doublée de deux histoires d’amour, l’une romanesque, celle d’Octave et Fernande, l’autre fondée sur l’admiration et le respect, celle de Jacques et Sylvia : voilà les ingrédients du roman. George Sand écrit ce récit à Venise, après le départ d’Alfred de Musset dont le souvenir teinte la figure du protagoniste masculin, héros déchu qui cherche à atteindre le sublime par sa vision du monde, généreuse et admirable, par son respect de la liberté de la femme et de ses choix. Centré sur l’individu, le roman débouche sur un problème de société, en posant la question de l’indissolubilité du mariage, du divorce et de ses conséquences.

02/2012

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Littérature française

Monsieur B

" ... Ce changement ne dura qu'une fraction de seconde et peut-être qu'un individu moins observateur n'aurait rien remarqué. - Mmmmm..... c'est amusant....., dit Zerkowsky ; dont le sourire me paraissait maintenant figé. Et .... mmm ... comment s'appelle cet ... mmm .... endroit dans vos songes ? Une faible lueur verdâtre semblait éclairer le front de mon interlocuteur. - Je crois me rappeler que lors d'un de mes tout premiers rêves ayant trait à cette cité, alors que j'allais m'envoler, des personnes s'étaient approchées de moi et m'avaient demandé dans quel pays je comptais me rendre. Il me semble que j'avais répondu... Je fronçai les sourcils en scrutant mes souvenirs. Zerkowsky s'était paralysé, ni assis, ni debout, son cou paraissait s'être allongé, ses sourcils étaient arqués. - ... Madjahni. Ce que je vis ensuite dura également un instant. Aujourd'hui encore, je doute de sa réalité. Il me sembla être soudain témoin de métamorphoses atroces... " Certains noms, lorsqu'ils sont prononcés, créent des bouleversements, autant pour celui qui le prononce que pour son entourage. Celui de " Madjahni ", la Cité Interdite, est l'un d'entre eux. Frédéric Barthe, un professeur comme il en existe bien d'autres, est sommé de trouver ce lieu mystérieux. Quelque temps après, Jeremy Covenam, un étudiant anglais, lui emboîte le pas. Les parcours entrecroisés de ces deux hommes, deux visages d'une même quête, nous font découvrir des lieux et des personnages étranges, mais ils ont surtout comme but de mettre au jour le plus marquant des voyages : celui que chacun fait au fond de soi-même pour s'y découvrir.

12/2010

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Théâtre

Théâtre. Tome 17, Le datura fastuosa

Este volumen homenaje a la obra poética de Antonio Colinas consta de catorce artículos, a los que se añade un diálogo-entrevista. Diríase que más que verdades absolutas se ha tratado de analizar los versos del poeta leonés siguiendo distintos enfoques y puntos de vista. A partir de cuatro ejes principales tales como el diálogo de la poesía coliniana con el pensamiento, con la tradición, con la música y el espacio, son comentados la mayoría de libros y poemas esenciales de la obra coliniana...

12/2009

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Littérature française

Les 7 cordes de la lyre

" Méphistophélès : - Vous ne me remettez pas, ma chère demoiselle ? J'ai eu l'honneur de vous voir souvent quand vous étiez toute petite ; j'étais très lié avec votre respectable père. Ne lui avez-vous pas entendu parler quelquefois de Jonathas Taer ? Hélène : - Certainement, monsieur. Il avait fait beaucoup d'affaires avec vous. Vous êtes brocanteur, je crois ? Méphistophélès : - Précisément. Je vois que vous avez autant de mémoire que de grâce et de beauté. Hélène : - Monsieur, je n'aime pas beaucoup les compliments, et je vous assure que je n'en mérite aucun sur ma mémoire. Méphistophélès : - Je gage que vous vous rappelez pourtant le dernier piano que j'ai procuré à monsieur votre père ? Hélène : - Hélas ! oui, monsieur. J'avais commencé à en jouer, lorsque, au bout de trois leçons, je tombai malade, et mon père le fit emporter de ma chambre, et me retira mon maître de musique. Méphistophélès : - Il fit bien. La musique vous aurait tuée, délicate comme vous êtes. Mais veuillez écouter le motif de ma visite aujourd'hui. J'ai une affaire à vous proposer ".

02/2010

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Littérature française

Tamaris

De ce côté, la vue, heureusement encadrée par les pins parasols et les buissons fortement découpés, était si bien composée et d'un ton si pur et si frais, que je restai un instant comme en extase ; je n'avais rien trouvé de plus beau sur les rivages de Naples et de la Sicile. La grande rade, ainsi vue de haut, et partout entourée de collines d'un beau plan et d'une forme gracieuse, avait les tons changeants du prisme. La houle soulevait encore quelques lignes blanches sur les fonds bleus du côté de la pleine mer ; mais, à mesure qu'elle venait mourir dans des eaux plus tranquilles, elle passait par les nuances vertes jusqu'à ce que, s'éteignant sous nos pieds dans le petit golfe du Lazaret, elle eût pris sur les algues des bas-fonds l'irisation violette des mers de Grèce.

10/2009

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BD tout public

Les cauchemars de Terram Tome 1

Imaginez un monde où tout vous échappe. Un monde où les ténèbres seraient là, à vous observer dans le noir, terrées au plus profond de vos peurs, attendant sournoisement le moment d'accueillir ce pourquoi elles existent. Imaginez maintenant qu'elles touchent le coeur de votre enfant, qu'elles le soumettent à ses plus sombres cauchemars... Que feriez-vous ?

06/2009

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Critique littéraire

Histoire de ma vie. Volume 9

Nous entrons dans une période (1832-1835) d'activité intense pour George Sand. Elle noue de nouvelles amitiés et de nouvelles amours. Elle parle de ses amis ainsi que d'elle-même avec une étonnante acuité : " Le monde de sentiments et d'idées où ces amis me firent pénétrer est une partie essentielle de ma véritable histoire, celle de mon développement moral et intellectuel. J'ai la conviction profonde que je dois aux autres ce que j'ai acquis et gardé d'un peu bon dans l'âme. "

05/2003

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Littérature française

Consuelo suivi de La comtesse de Rudolstadt

Consuelo et La Comtesse de Rudolstadt, ces deux romans, qui en réalité n'en font qu'un, forment une fresque unique dans l'œuvre de George Sand (1804-1876). Roman historique, roman noir, roman d'initiation, roman d'amour : jamais l'auteur ne s'est autant abandonnée à sa verve, convoquant, pour servir de décor aux aventures de son héroïne, toute l'Europe des Lumières qui est aussi celle des Illuminés. Consuelo, petite bohémienne douée d'une voix splendide, est engagée à l'Opéra de Venise, en même temps que son fiancé Anzoleto. Mais après des débuts triomphants, trahie dans son amour, elle se retire en Bohême, où elle est accueillie comme répétitrice de chant au château des Géants. Cette vie calme est bientôt troublée par sa rencontre avec Albert de Rudolstadt, qui, atteint d'un mal étrange, revit l'histoire tourmentée de ses ancêtres hussites. Consuelo s'attache à le guérir, mais Albert tombe amoureux d'elle et veut l'épouser. Nouvelle fuite, à Vienne cette fois, en compagnie du jeune Haydn, puis à Berlin, où elle rencontre Voltaire à la cour de Frédéric II. Après les fastes d'une vie brillante, elle connaîtra la prison, puis la séquestration par la secte des Invisibles et l'initiation aux rites maçonniques. Au terme de ces extravagantes péripéties, Consuelo retrouvera Albert et renouera avec sa passion de la musique. Ce roman foisonnant justifie mieux que tout autre le jugement d'Alexandre Dumas sur l'auteur : " Génie hermaphrodite, qui réunit la vigueur de l'homme à la grâce de la femme ; qui, pareille au sphinx antique, vivante et mystérieuse énigme, s'accroupit aux extrêmes limites de l'art avec un visage de femme, des griffes de lion, des ailes d'aigle. " Robert KOPP

03/2004

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Littérature française (poches)

Lettres d'une vie

" La vérité de George Sand, elle est dans sa correspondance ", disait André Fermigier. Parmi les quelque vingt mille lettres de celle qui apparaît comme un de nos plus grands épistoliers, on en a retenu quatre cent trente-quatre qui racontent plus de cinquante ans d'une vie, de la jeune femme à la grand-mère, en une autobiographie sincère et spontanée, où Sand donne à lire le livre mystérieux de sa vie intime. Une vie en lettres, une vie qui s'écrit tout en se vivant, l'amour et la vie d'une femme dévorée par " l'amour du vrai et du bien ", qui n'a cessé de " vivre en avant " et d'être " du parti des victimes contre les bourreaux ", qui a remplacé le je pense, donc je suis par : j'aime, donc je suis, mais aussi l'existence d'une travailleuse acharnée, qui nous donne dans ces pages une magnifique leçon de bonté et de courage.

05/2004

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Littérature française

Mademoiselle La Quintinie suivi de A propos des Charmettes

Deux ans après son périple de 1861 en Savoie, pour rendre visite à François Buloz, le directeur de la Revue des Deux Mondes, George Sand écrit Mademoiselle La Quintinie. L'anticléricalisme du roman contribuera à la mise à l'Index, le 15 décembre 1863, de l'ensemble de l'œuvre de George Sand. Mais le débat d'idées qui oppose religion et philosophie s'incarne dans un beau roman d'amour entre Lucie La Quintinie, petite-fille du châtelain de Turdy, et Émile, au prénom rousseauiste, fils du philosophe monsieur H. Lemontier. L'action, rythmée par les échanges épistolaires, se déroule au cœur des plus beaux sites de la Savoie : le lac du Bourget, la Dent du Chat, le Nivolet, le château de Bourdeau (Turdy dans le roman), l'abbaye de Hautecombe et les Charmettes, où fleurit toujours la pervenche de Jean-Jacques Rousseau, si cher au cœur de George Sand. Le texte À propos des Charmettes (paru dans la Revue des Deux Mondes le 15 novembre 1863) est d'ailleurs également proposé dans cette édition très attendue, la première (excepté un reprint) depuis le XIXe siècle.

06/2004

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Littérature française

C'était en 58 ou en 59...

Un soir, à l’heure où l’on raconte des histoires aux enfants, Mohamed Mahrane sort délicatement d’un sachet en plastique bleu une feuille jaunâtre et la tend à son fils Saïd. C’est ainsi que que le petit garçon découvre le passé de son père, et ce qui fut sa guerre d’Algérie. Une guerre dans l’ombre du second front du FLN, menée depuis Paris.Dès lors, l'enfant brûle de tout connaître, jusque dans les moindres détails. Seulement son père, « ce sombre taiseux », ne se livre que trop rarement... À peine a-t-il entamé le récit de ses missions secrètes dans les cafés kabyles du IIIe arrondissement, sa cavale sur les toits de Paris, les gendarmes à ses trousses, qu'il disparaît brutalement.Cinquante ans après ces faits d’armes, Saïd Mahrane se lance dans une enquête très personnelle pour renouer les fils d’un passé englouti. Entre Paris et Alger, il recueille les souvenirs des derniers témoins de cette époque. Faisant ressurgir des fantômes disparus de l’histoire de la guerre d’Algérie, il restitue les images violentes, intenses, clandestines du quotidien des petites mains du FLN et de son père, jeune Kabyle dans ce Paris étouffant des années cinquante.Un récit intime et bouleversant sur un aspect méconnu de la guerre d’Algérie.

10/2011

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Récits de voyage

Majorque

" Tout ce que le poète et le peintre peuvent rêver, la nature l'a créé en cet endroit. Ensemble immense, détails infinis, variété inépuisable, formes confuses, contours accusés, vagues profondeurs, tout est là, et l'art n'y peut rien ajouter. " Pour abriter ses amours avec Chopin, George Sand entraîne son amant et ses deux enfants sur l'île de Majorque pendant l'hiver 1838. Dans la pittoresque chartreuse de Valldemosa, la romancière jouit de la solitude et du spectacle de la nature. Mais, avec les habitants scandalisés par sa conduite, George Sand découvre un milieu hostile. Troisième épisode d'Un hiver au midi de l'Europe, publié par La Revue des deux mondes en 1841.

05/2006

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Littérature française

La Noria ne tourne plus. Syrie-Irak-Kurdistan

La Noria ne tourne plus est une mosaïque dont les pièces se touchent et se séparent, s'arrangent et se défont : celles du passé et du présent, de la légende et de l'histoire, du mythe et de la religion, du réel et du surnaturel, de l'Orient et de l'Occident, d'Alexandre le Grand et de Saddam Hussein, de l'amour de Dieu et du culte du diable, de nations existantes ou de celles en devenir.

04/2006

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Livres 3 ans et +

La mare au diable

Germain, laboureur resté veuf à trente ans avec trois enfants, part chercher une nouvelle épouse. Il est accompagné de Petit-Pierre, le cadet, et de Marie, jeune paysanne qui a quitté sa famille pour se louer à la ferme des Ormeaux. Un orage fait se réfugier nos trois voyageurs dans un bois où ils doivent passer la nuit, près de la Mare au diable.

10/1997

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Littérature française (poches)

Consuelo . Tome 2, La Comtesse de Rudolstadt

Consuelo, devenue comtesse de Rudolstadt, connaît de nouvelles épreuves. Elle passe dans la vie comme un chevalier errant, redresseur de torts et consolateur des affligés. Les plus grands mérites du livre sont dans les réflexions et les suggestions qu'il nous propose. Ainsi sur la musique, qui transporte dans un autre monde, sur la propriété, qui est le mal, sur les classes sociales, qu'il faut abolir, sur la religion de l'humanité, qui doit remplacer les autres. La grandeur de Consuelo et de La Comtesse de Rudolstadt est de proposer un monde complet, dans un style aisé, familier, avec ses hauts et ses bas, ses moments sublimes et son côté mélodramatique. Toutes les idées de son temps prennent ici corps. Comme l'a dit Alain, " c'est l'histoire du génie chanteur jusqu'à sa délivrance, où il chante enfin comme les oiseaux ".

10/2004