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Astrid Stérin

Extraits

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Religion

Philosophies en quête du Christ. Communications présentées à un séminaire de recherche organisé par la Faculté de philosophie de l'Université catholique de Lyon

On pourrait avoir l'impression que devant la raison, voire devant l'esprit, le christianisme est un fait culturellement et socialement acquis, et sans plus. Il n'en est rien ! L'oeuvre des philosophes nous le montre bien. La figure, l'oeuvre et le message du Christ n'ont cessé, dans l'histoire, d'interroger les grands agents de la pensée. Et il y a de quoi. Révéler Dieu en l'homme et établir l'homme en Dieu, manifester une fois pour toutes, sur l'horizon du monde où l'Absolu se fait chercher, la vérité ultime du rapport entre le transcendant et l'immanent ces actes constituent bien l'extraordinaire "prétention de la mission du Fondateur du christianisme". Cet ouvrage a été réalisé par la Faculté de philosophie de l'Université catholique de Lyon. Il comprend deux parties précédées par une analyse du "Discours véritable de Celse". La première partie étudie "l'idée du Christ dans quelques philosophies rationalistes et d'inspiration française" (Descartes et Leibniz, l'époque des Lumières, la philosophie spiritualiste, Blondel et Bergson). La seconde s'attache au "statut théorique du Christ chez certains philosophes allemands ou d'inspiration germanique" (Kant, le jeune Hegel, les philosophies de l'existence, Nietzsche, Edith Stein). Ces études ou essais n'ont en définitive qu'un seul but : montrer que nul n'a jamais fini, en quelque sorte, de s'expliquer avec un certain Jésus que les hommes, très nombreux, des plus humbles aux plus grands dans le monde, appellent Christ. Aussi cet ouvrage a-t-il sa belle place dans la collection qui précisément s'intitule "Jésus et Jésus-Christ".

02/1999

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Entre deux guerres

Le Paris des écrivains américains. 1919-1939

Paris dans les années 1930 : " le nombril du monde ", tout comme " la toile de fond naturelle pour l'art et la littérature du XXe siècle ". Pourquoi tant d'écrivains américains, parmi les meilleurs de leur génération, affluèrent-ils à Paris dans l'entre-deux-guerres ? Quelle fut leur vie matérielle, sociale et intellectuelle dans la Ville Lumière ? Que découvrirent-ils ? Telles sont quelques-unes des questions que soulève le présent ouvrage. L'auteur raconte les expériences vécues dans la capitale française par de grands écrivains, dont trois prix Nobel (Ernest Hemingway, Sinclair Lewis et T. S. Eliot) et par des dizaines d'autres auteurs célèbres déjà en leur temps, comme Scott Fitzgerald, Henry Miller, John Dos Passos, Ezra Pound, Anaïs Nin. Ces intellectuels voulaient fuir une Amérique ressentie par eux comme matérialiste, intolérante, conformiste, puritaine, en somme étouffante et fermée aux choses de l'esprit. Une place particulière est accordée aux Noirs, qui cherchaient à s'épanouir loin des terribles contraintes de la ségrégation raciale. A Paris, les Américains trouvaient d'abord la liberté, celle des moeurs (alcool, drogue, sexe) et celle de l'esprit. La découverte d'une ville pétrie d'histoire, les promenades dans les beaux quartiers et les arrondissements populaires, la visite des musées, les spectacles, les lectures, les rencontres offraient d'innombrables sources d'inspiration et de réflexion. Tous furent marqués par l'éclosion de nouveaux courants, comme le dadaïsme, le surréalisme ou le cubisme. Henry Miller disait que Paris était " le nombril du monde ", Gertrude Stein observait que cette ville constituait " la toile de fond naturelle pour l'art et la littérature du XXe siècle ".

06/2021

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Photographie

Catherine Deneuve. Portraits choisis

Sous la responsabilité d'Antoinette Fouque pour les éditions des femmes et de Jean-Pierre Lavoignat pour Studio Magazine Catherine Deneuve débute très jeune à l'écran, dans le sillage de sa soeur, Françoise Dorléac. En plus de cinquante ans de carrière, elle s'est imposée comme la plus célèbre représentante du cinéma français. De son impressionnante filmographie, on peut citer Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy, 1964 et 1967), La Chamade (André Cavalier, 1968), Tristana (Luis Bunuel, 1979), Le Dernier Métro (François Truffaut, 1980), Drôle d'endroit pour une rencontre (François Dupeyron, 1988), Hôtel des Amériques et Ma saison préférée (André Téchiné, 1981 et 1993), Mères et Filles (Julie Lopes-Curval, 2009). Ce livre est pour l'essentiel constitué de photos exposées au Pavillon des Arts, à Paris, en novembre 1990 à l'initiative de Studio Magazine dans le cadre du Mois de la Photo. Répondant au souhait de Catherine Deneuve, les photographes ont accepté de céder gracieusement leurs droits de reproduction et de publication afin que les bénéfices de ce livre soient intégralement reversés à l'association Arcat-Sida pour le développement de ses actions dans la lutte contre la maladie : information, recherche et action sociale. Photographies de : Richard Avedon, David Bailey, Raymond Darolle, Marie-Laure de Decker, Dityvon, Milton H. Greene, Pamela Hanson, Dominique Issermann, Just Jaeckin, Mikaël Jansson, Brigitte Lacombe, Jean-Jacques Lapeyronnie, Annie Leibovitz, Sam Levin, Peter Lindbergh, Barry McKinley, Harry Meerson, Sarah Moon, Helmut Newton, André Rau, Man Ray, Bettina Rheims, Marianne Rosenstiehl, Luc Roux, Jerry Schatzberg, Jean-Loup Sieff, Bert Stern, Studio Harcourt.

03/1993

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Littérature française

Edie, la danse d'Icare

Le récit (entre roman, épopée et document...) de la vie d'Edie Sedgwick, égérie de la contreculture américaine des années 60. Ce récit raconte l'épopée, courte et dense, de la vie d'Edie Sedgwick, connue comme égérie d'AndyWarhol, compagne de Bob Dylan, mannequin de Vogue et Life... Elle a joué dans de nombreux films de Warhol, est la vedette du film culte Ciao ! Manhattan (de John Palmer et David Weisman) paru en 1972 - après sa mort. Elle a été la reine des nuits new yorkaises, princesse de la factory, vivant de drogue, de sexe et d'éclats divers, n'ayant de cesse de brûler...Elle a été chantée par leVelvet Ungerground, Patti Smith, Lloyd Cole, Etienne Daho, Alizée et les groupesThe Cult et Dramarama...Plusieurs biographies lui on été consacrées (la principale, écrite par Jean Stein, a été traduite en français et publié par Bourgois en 1987). Edie est née en 1943 à Santa Barbara en Californie d'Alice Delano De Forest et de Francis Minturn Sedgwick, propriétaire d'un ranch, souffrant d'épisodes aigus de psychose maniaco-dépressive. Cette grande famille respectable du sud des Etats - Unis s'enrichit d'un coup grâce à la découverte de pétrole sur leurs terres. Edie a eu 7 frères et soeurs, et vécut une enfance coupée dumonde réel. Littéralement " possédé " par Fuzzy, père tout puissant qui tyranise sa famille, Edie, anorexique, qui sera suivie dès son plus jeune âge par des psychiatres, verra l'un de ses frères se suicider, un autre mourir d'un accident de moto, sa mère s'étioler sous ses yeux... Elle mourra à l'âge de 28 ans, d'une overdose de barbituriques...

09/2013

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Religion

Un joyau dans la nuit. Introduction à la vie spirituelle d'Etty Hillesum

"Il y a en moi un puits profond. Et dans ce puits il y a Dieu". A l'aide des enseignements éprouvés de l'anthropologie spirituelle et de la théologie mystique, Michel Fromaget interroge et éclaire l'extraordinaire cheminement intérieur de la jeune Hollandaise, durant les deux années précédant son assassinat à Auschwitz. Il démontre combien la metanoïa d'Etty Hillesum, bien qu'elle paraisse indécente, voire scandaleuse aux yeux de beaucoup, demeure malgré tout exemplaire par sa conformité au schéma classique de la naissance spirituelle chrétienne. Ce livre est d'autant plus précieux, et probant, qu'il ne cache pas les objections souvent opposées à l'authenticité de cette aventure spirituelle. La fragilité psychique de la jeune femme, son comportement sexuel permissif, ses joies excessives et abusives, son attitude ambigue face à la souffrance, ou encore son acceptation supposée de la persécution nazie, souvent laissés dans l'ombre, sont analysés par l'auteur avec franchise. Novateur, cet essai place en regard le Journal d'Etty Hillesum et les écrits d'autres femmes juives, mortes comme elle dans les camps de concentration nazis : Edith Stein, Hanna Dallos, Hélène Berr et Anne Frank. Il met aussi en lumière la profonde et mystérieuse parenté liant l'expérience spirituelle de la jeune femme avec les enseignements du grand théologien suisse Maurice Zundel. "Assurément, Etty fut un immense chant, à l'instar de Rilke, de Maurice Zundel, et de tous ceux, toutes celles qui ont su vivre leur vie en orbes grandissants . Le livre de Michel Fromaget donne sa juste acoustique à ce chant de lumière déployé par Etty Hillesum". Sylvie Germain

04/2014

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Critique littéraire

Duras, toujours

Il faut tenter de comprendre ce miracle : Marguerite Duras a échappé au purgatoire. Treize ans après sa mort, elle ne cesse d'intéresser, en France et à l'étranger, où elle est l'écrivain français contemporain le plus traduit et le plus diffusé. Depuis trois ans, des textes posthumes - les Cahiers delà guerre et le petit récit intitulé Caprice, paru en 1944 (on trouve ici les preuves qu'elle en est bien l'auteur) - changent l'image qu'on avait d'elle. Caprice, en particulier, rompt avec la vision vaudevillesque et bourgeoise de l'adultère, et éclaire à l'avance Hiroshima mon amour. Tout cela nous rappelle combien Duras est l'écrivain de l'amour (et qu'elle a, paradoxalement, suscité beaucoup de haine). Avec le recul, une nouvelle vision de son œuvre se dessine. Au théâtre, Le Shaga nous présente une Duras inattendue, d'un comique loufoque proche de celui d'Ionesco et de Pinget. Dans l'œuvre romanesque et au cinéma, la dimension voyeuriste (et visionnaire) ou l'obsession du nom nous apparaissent avec plus d'évidence. Les archives laissées à l'IMEC permettent d'aller plus loin. On le voit ici dans l'étude minutieuse (sur manuscrits) que Dominique Noguez consacre à la genèse de ce qui est peut-être le plus beau roman de Duras : Le Ravissement de Lol V. Stein. Duras, toujours est un livre d'ami et de connaisseur, mais écrit sans langue de bois : il s'achève par une lettre posthume sans concession, où l'admiration se nuance de réserves et même de reproches, puis à la fin, somme toute, se trouve renouvelée.

09/2009

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Actualité et médias

Barbares : le retour

L'islamisme marque le retour de la barbarie, et ceci dans une dynamique croissante après le 11 septembre. Nous avons vaincu les barbares d'autrefois : saurons-nous vaincre ceux d'aujourd'hui ? Ils ne sont plus les marginaux de jadis, car ils viennent du coeur de nos sociétés modernes. Barbarie et civilisation seraient-elles deux images en miroir ? De fait, leurs frontières se sont estompées. Des Occidentaux éduqués partent désormais combattre dans les rangs des terroristes. Depuis la naissance des grandes civilisations, les hordes qui vivaient dans les steppes ou les forêts ont massacré et pillé villes et villages. La ressemblance entre ces barbares d'autrefois (Hyksos, Scythes, Goths, Vandales ou Mongols) et les djihadistes d'aujourd'hui est frappante. Mais une nuance s'impose : alors que tous ces peuples, errants ou sédentaires, n'avaient d'autre choix que la guerre, les partisans de Daesh ou d'Al Qaida ont fait ce choix individuellement et ils justifient leurs crimes. Que l'islam soit le terreau de l'islamisme n'explique pas tout. Nos civilisations ont toujours cultivé une barbarie intérieure, plus ou moins refoulée selon les époques. Ce phénomène a culminé avec les barbaries d'Etat au XXe siècle. Il prend aujourd'hui un nouveau visage. Il ne suffira donc pas de vaincre militairement cet adversaire. Ce dernier n'est que le symptôme d'un mal plus profond, dont il nous faut chercher les causes. Nous pourrons alors peut-être lui trouver un remède. Vincent Aucante, docteur en philosophie, ancien Directeur du Centre Saint-Louis à Rome et ancien Directeur culturel du Collège des Bernardins à Paris, est spécialiste de Descartes et d'Edith Stein.

09/2016

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Actualité et médias

Sainte-Anne !

La suite de Notre-Drame-de-Paris Depuis six ans, ce qui a été une des plus belles villes du monde est tombée aux mains d'une bande d'illuminés qui en fait un terrain d'expérimentations pour ses théories fumeuses. Les journalistes Airy Routier et Nadia Le Brun ont poursuivi leur enquête depuis que Notre-Drame-de-Paris a fait trembler, il y a deux ans, Anne Hidalgo, jusque là incontestée. Le résultat est sidérant : dépenses absurdes, saleté de la ville, désastre des Vélib, marchés publics condamnés par la justice, crise du logement, grands projets laissés à l'abandon... La maire n'a cessé d'accumuler bourdes et décisions arbitraires ! Les Parisiens n'en peuvent plus des bouchons et des travaux sans fin. Les piétons souffrent de l'invasion sur les trottoirs des engins les plus baroques, faisant de leur vie quotidienne un enfer. Mais 417 personnes affectées à différents services de communication travaillent à transformer des échecs en succès que le monde entier nous envie, paraît-il ! Le pire reste à venir : à force de démagogie, renforcée par un mode de scrutin pervers et un clientélisme à peine caché, elle peut être réélue ! La bataille a commencé, elle promet d'être terrible. Airy Routier a été journaliste à L'Obs, puis à Challenges. Il a publié de nombreux livres - notamment sur Bernard Tapie, le banquier Edouard Stern ou Bernard Arnault - dont certains ont été des best-sellers. Nadia Le Brun, journaliste, a été notamment rédactrice en chef au Groupe Le Parisien. Elle est auteur de livres d'investigation dont Valérie Trierweiler, la dame de pique ou Les Nouvelles Courtisanes.

09/2019

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Littérature érotique et sentim

Memories. Intégrale

La mémoire du coeur Impitoyable, autoritaire, solitaire. C'étaient les mots utilisés pour décrire le Dr Micah Steinberg, le prochain chef du service de chirurgie, par le personnel de l'hôpital. Lorsqu'une lettre arrive, son monde bien ordonné bascule dangereusement de façon incontrôlable. Josh Rosen avait tout jusqu'à ce qu'il apprenne qu'une grande partie de son monde était un mensonge. Forcé de réévaluer sa vie, il abandonne sa carrière et retourne à New York pour prendre soin de sa grand-mère bien-aimée. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'était d'être attiré par un homme qui en apparence semblait vivre justement le genre de vie que Josh avait choisi de laisser derrière lui. La vie est pleine de surprises, et comme Micah et Josh l'apprennent, l'amour peut se présenter que vous l'ayez prévu ou non. Un pas en avant Alex Stern a tout ; la beauté, le charme, un travail qu'il aime et tout le monde le considère comme un ami. Mais Alex est aussi un maître de la dissimulation ; même son meilleur ami ne voit pas la douleur qu'Alex masque si bien. En tant que vétérinaire, Rafe Hazelton aime chaque animal qui croise son chemin, leur amour est inconditionnel, mais sa vie est vide ; ils ne peuvent pas lui donner autant. De nouvelles amitiés le convainquent qu'il est temps de briser le mur de solitude derrière lequel il se cache depuis son enfance, et de découvrir ce qu'il a manqué. Alex et Rafe forgent une amitié qui devient physique, et tous les deux se jurent que la relation durera seulement aussi longtemps qu'ils en retireront du plaisir. Mais la vie peut parfois prendre un chemin différent...

05/2020

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Beaux arts

Montparnasse du rêve. Un art de vivre art déco, 1e édition

Entre les deux guerres, Montparnasse devient un pôle artistique vers lequel converge le monde entier. Les bars, cafés et dancings, Le Sélect, La Coupole, La Closerie des Lilas, La Rotonde, Le Dôme... accueillent les artistes et un public séduit par l'incroyable esprit de liberté qui souffle ici et que symbolise l'inoubliable Kiki, reine de Montparnasse. C'est le règne d'une vie de café qui n'existe ni en Angleterre ni en Amérique. De ce côtoiement quotidien va naître le style "Montparno". Dans les ateliers et les studios d'artistes, dans les intérieurs modernes, on assiste à l'émergence d'un mode de vie nouveau, moderne et décontracté, à l'écart des conventions sociales et des goûts dominants. Montparnasse détrône Montmartre, accueille l'art moderne, attire les cubistes, les futuristes, les orphistes, les dadaïstes, les surréalistes. Hemingway côtoie Picasso et Gertrude Stein n'est pas loin. L'esprit de Montparnasse se répand rapidement et imprègne l'architecture, la décoration intérieure, le graphisme, la mode, les arts de la table, les tissus, les objets, les matériaux et les couleurs du temps. L'édition et l'illustration connaissent un âge d'or. Les prémices du féminisme, les musiques et les danses neuves importées des Amériques, l'art africain, l'apparition de l'american bar, la consommation des cocktails, les bals à thèmes du Bullier composent l'âme vivante d'un quartier effervescent. A travers de nombreux documents rares et les photographies contemporaines de France de Griessen, ce livre retrace ce bref et intense moment qui fit de Paris un aimant et un phare du monde artistique. Les amoureux de la beauté de l'Art Déco, les créateurs et le public d'aujourd'hui trouveront dans l'évocation de cet art de vivre unique une fantastique source d'inspiration.

11/2019

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Philosophie

Manuscrits de Bernau sur la conscience du temps (1917-1918)

L'existence des " Manuscrits de Bernau " de Husserl sur la conscience intime du temps fut révélée pour la première fois publiquement par Heidegger, en 1928 dans sa préface aux célèbres Leçons sur la phénoménologie de la conscience intime du temps. Ces Manuscrits, écrits par Husserl à Bernau (Forêt Noire) en 1917/18, sur la base d'une compilation faite par Edith Stein, sont restés inédits du vivant du philosophe, bien qu'ils aient été confiés, dans les années trente, à Eugen Fink en vue de la publication. Pour plusieurs raisons, dont la complexité des textes n'est pas la moindre, Fink n'en vient pas à bout, et après la guerre, y renonça. Husserl considérait en effet ces manuscrits comme son " ouvrage principal " qui, restés dans les cartons des Archives de Louvain, sont entrés dans la légende pour le milieu des phénoménologues , puisqu'ils étaient censés contenir les clés de l'oeuvre entière. Il aura fallu le travail persévérant de Rudolf Bernet et Dieter Lohmar pour que l'ouvrage (une sélection parmi la masse des manuscrits) paraisse enfin, en 2001, dans la collection des Husserliana. Cette édition critique est celle qui est publiée ici en traduction française. L'importance considérable de ces textes tient à ce qu'ils constituent proprement l'acte de naissance de la phénoménologie génétique, et conduisent par là à réexaminer et relativiser les analyses structurales et statiques auxquelles on a trop souvent réduit la phénoménologie, en en faussant l'" esprit ", en la figeant dans une scolastique. Car les " Manuscrits de Bernau " sont avant tout un exercice aigu du sens critique, de la pensée aux prises avec des problématiques aporétiques, de l'art de pratiquer des distinctions nuancées jusqu'au plus subtil, de la rencontre de choses essentiellement mobiles, bref, de la pratique de la philosophie telle qu'elle doit se donner à entendre aujourd'hui.

11/2010

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Droit

Droit et religion. [colloque international, 13 et 14 novembre 1992

Droit et religion. Pas de thème plus actuel. Pas de relation plus significative en temps de crise d'une civilisation liée au prestige du droit. Pas de plus évidente philosophie du droit, car elle s'exprime en généalogie de la règle, en question posée à son origine et à sa finalité ultime. D'où un faisceau d'études d'une exceptionnelle qualité. D'abord, avant tout, sur la religion envisagée comme fondement du droit. Puis, à l'aide de l'histoire des deux grands courants de l'Occident : judéo-chrétien, gréco-romain. Droit et religion dans la société hébraïque, dans la rome antique, dans les rapports entre hellénisme et Christianisme. L'approche comparatiste, sans pouvoir s'étendre à toutes les religions, malgré la tentation de l'Orient, a aussi fait porter l'analyse philosophique du côté des sciences coraniques et de la loi musulmane. Théologie, religion, philosophie sont aussi envisagées avec leurs prologements, admis ou contestés, dans l'univers du droit, ce qui ramène à une compréhenion de l'œuvre de grands penseurs : Luther, Hegel, Schelling, Carl Schmitt, Edith Stein... L'investigation comporte une indispensable réflexion sur les droits de l'homme, une dénonciation de quelques malentendus, une analyse axée sur la distinction bergsonienne du " clos " et de " l'ouvert ", une médiation sur la nature en tant qu'elle serait une exigence religieuse et juridique. Ensuite, l'articulation du religieux et du juridique s'imposait. Par la religion vers le droit ? Par le droit vers la religion ? Autant de questions entrecroisées, car, tout à la fois, ils se distinguent, s'influencent, se répondent. D'indispensables réponses du droit, international ou interne, complètent l'ensemble : sur la garantie européenne de la liberté de religion, sur les sectes, sur la laïcité.

12/1993

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Littérature étrangère

La Vie brève

"Le narrateur, Brausen, un créateur d'affiches publicitaires, pense, pour s'enrichir, écrire un scénario dont la protagoniste, Elena Sala, vivra une aventure semblable à celle de sa femme Gertrudis, qui vient de subir l'ablation d'un sein. Auteur en quête de personnages aussi complexes que lui-même et ses amis, il éprouve le besoin d'imaginer un médecin de province, Díaz Grey, laconique et désespéré comme celui qu'il a connu autrefois à Santa María, une petite ville située entre un fleuve et une colonie suisse. Dans l'appartement voisin vit la Queca, une prostituée aux moeurs étranges dont il écoute à travers la cloison les rapports avec ses visiteurs. Troublé et intrigué, il la rencontre sous le faux nom d'Arce, devient son amant et sera indirectement mêlé à son assassinat par un de ses clients jaloux, Ernesto. En la faisant intervenir dans son récit, Brausen complique un peu plus l'imbroglio qu'il n'arrive pas à construire vraiment, mais auquel Juan Carlos Onetti, maître d'oeuvre, donne une dimension hallucinante. Car, en même temps que les rapports de Brausen avec Gertrudis et sa soeur Raquel, la Queca, Ernesto, Stein son collègue et sa maîtresse Mami, se développent et rebondissent ceux qui unissent Elena avec Díaz Grey, Lagos son mari et Oscar Owen son ami anglais. "La vie est brève, /Un peu d'amour, /Un peu de rêve, /Et puis bonjour", disait une chanson française de la Belle Epoque, qu'aime chanter Mami, en sa nostalgie de Paris. Montrer par un roman qui est un chef-d'oeuvre que la vie peut n'être qu'un mauvais roman semble être l'intention profonde de Juan Carlos Onetti." Claude Couffon.

06/2009

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Littérature française

Cette nuit, petit père, chaque femme...

"Elle l'embrassait sur une joue, y laissait une trace de rouge, il l'essuyait avec son mouchoir et voilà : il se baladait dans les rues, la bouche de Marie roulée en boule au fond de sa poche." Lui, c'est Julien, un adolescent de dix-sept ans, amoureux fou de sa cousine Marie, son ainée de quelques années et qui est l'épouse de Gustave, un bon gros dont "une gentillesse naturelle, provenant du coeur, arrondit les joues". Julien parviendra-t-il à conquérir Marie ? Comme l'Histoire se mêle à sa modeste histoire, il croit tenir sa chance le jour de l'assassinat du président de la République Paul Doumer par Gorgulof. On est en 1932, à Jarzieux, une petite ville industrielle de la région lyonnaise. Un petit monde, saisi au jour le jour, dans sa diversité drôle ou émouvante. L'impérieuse Emilie, la mère de Julien, qui est "corsetée jusqu'à la gorge comme dans une armure de combat" et qui veut assurer à son fils un destin de "bourgeois". Boris, un demi-Russe, baptisé prince par un patron de bistrot, Boris qui chevauche une moto rouge et qui regarde Marie "avec des yeux à raconter Le Petit Poucet". L'oncle Malosse, un anar rêveur à la jambe de bois qui hésite entre utiliser un revolver ou écouter chanter un serin. L'abbé Cordes, un don Quichotte portant soutane. Et bien d'autres. Julien restera-t-il seul, dépassé par les événements, prisonnier de ses rêves de passion et de liberté ? Tout sonne vrai dans ce roman aussi précis dans son évocation d'une époque que léger et tendre quand il peint de jeunes amours. Un récit qui fourmille de détails insolites ou originaux.

05/1987

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Histoire internationale

TIBET. Pays des neiges

Tibet, Pays des Neiges fut l'un des premiers livres de vulgarisation écrit par l'un des plus grands tibétologues de ce siècle (La civilisation tibétaine de R. A. Stein avait paru en 1962). G. Tucci (1894-1984) fut sanskritiste et sinologue avant d'être tibétologue. Ainsi qu'il l'explique dans son introduction, son intérêt pour le bouddhisme le poussa à aller arpenter les sentiers tibétains non seulement dans le but de trouver des textes, mais aussi pour " expérimenter personnellement la mise en pratique de la religion dans la vie ". Il fit de nombreux voyages au Tibet et dans des régions de langue et de culture tibétaines. Il est donc un témoin direct de ce que fut ce pays avant l'occupation chinoise et les grands bouleversements qui ont suivi. Certes, depuis la première publication de ce livre, la recherche a progressé et des ouvrages tibétains, dont parfois seul le titre était connu, sont régulièrement publiés ; ils permettent de mieux connaître cette culture dont de nombreux aspects nous échappent encore. De plus, le Tibet, bien que toujours difficile d'accès, est visité chaque année par plusieurs milliers de touristes mais aussi par des chercheurs. Des travaux anthropologiques commencent à voir le jour, des fouilles archéologiques ont révélé la présence des hommes dès le paléolithique. S'il est vrai que l'on ne dirait plus aujourd'hui que le Bon, la religion qui coexiste au Tibet avec le bouddhisme " pourrait être qualifié de type de chamanisme ", la plupart des informations que donnent G. Tucci sont toujours valides, et les recherches modernes ne pourront jamais égaler cette expérience, cette connaissance du Tibet traditionnel, du Tibet tel qu'il était jusqu'en 1959, que l'auteur nous transmet à travers toute son œuvre.

04/1999

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Littérature française

La violoniste

L'histoire se passe aux Etats-Unis entre 1970 et 1991. Melody est une enfant prodige. Elle commence les concerts à dix ans. A dix-sept, elle gagne le concours Tchaïkovski et devient une star internationale. Mais elle a grandi avec un violon et un archet entre les mains, ils font désormais partie de son corps. Cette dépendance s'accroît quand un généreux mécène met à sa disposition un Guarnerius unique, le dernier confectionné par le célèbre luthier. La carrière de soliste est exigeante. La gloire de Melody se fait aux dépens du bonheur. Lorsqu'elle tombe amoureuse et se marie, c'est avec l'espoir d'offrir à sa famille une vie plus harmonieuse que la sienne. Le généreux mécène, déçu de son manque d'ambition, se transforme alors en tortionnaire. Il reprend le violon magnifique et Melody le vit comme une mutilation. Le caractère rigoureux, intransigeant, excessif qui a bâti sa carrière, alimente alors une descente aux enfers. Ni la psychiatrie, ni l'amitié, ni l'amour ne parviennent à l'apaiser. La dépression puis la haine s'installent et ne trouvent d'issue que dans une démarche méthodique de vengeance jusqu'au crime. Si le meurtre échoue, l'avoir entrepris permet d'atténuer le ressentiment. Elle découvre alors que son mécène était le produit d'un système, le business de la musique classique, ou certains se comportent comme des mafieux ; en premier lieu l'icône de la musique américaine, Isaac Stern. Au bout du chemin, la découverte de Paganini, de sa vie, de son oeuvre révolutionnaire, régénérante, lui fournit l'exutoire qui lui manquait pour pardonner, ordonner ses ambitions, et rebondir. Né en 1954, Pierre Squara a été cardiologue-réanimateur. Il est aujourd'hui directeur médical du groupe hospitalier privé Ambroise Paré-Hartmann à Neuilly. La violoniste est son troisième roman.

01/2023

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Chanson française

Sauvés par la musique

"Face aux vagues d'antisémitisme qui ont parcouru l'Europe de la première moitié du XXe siècle - des pogroms russes aux camps de la mort allemands en passant par les rafles françaises - notre famille a dû son salut à la clairvoyance et à la perspicacité de notre père. Contre la barbarie, nous avons trouvé refuge et réconfort dans la musique : que ce soient les cantiques au temple de la Place Sébastopol de Marseille, le concert familial du huit août 1944 devant le château de la Chômette à St Beauzire ou l'entrée comme premier violon de mon frère Marcel dans l'orchestre des Chantiers de la jeunesse. La musique était le lien familial indéfectible entre les générations Vinitzki's. Chacun des huit enfants de Max et Khinda, nos parents, devait travailler son instrument de longues heures. C'est ainsi que j'ai baigné dans cet environnement stimulant qui représentait pour moi un univers idéal. Malgré la guerre qui m'avait fermé l'accès à l'école et au conservatoire, je suis devenu musicien. Avec mes frères et soeurs, nous apportions du bonheur autour de nous. C'était vrai pour les forces américaines dans l'immédiat après-guerre puis, pendant des décennies, pour ces grandes familles fortunées sur la Côte d'Azur. Passionnées de musique, elles se faisaient une joie de la partager avec leurs invités. Les soirées passées aux côtés de musiciens de légende comme Mstislav Rostropovitch, David Oïstrakh, Benny Goodman, Nathan Milstein, Isaac Stern et Arthur Rubinstein, ont été des instants de félicité intense restés gravés à jamais dans ma mémoire. Ces artistes hors du commun n'avaient pas de préjugés et prenaient spontanément leurs instruments pour faire le "boeuf" avec nous. La musique m'a tellement comblé qu'il était naturel que je lui rende hommage au travers de ce livre".

06/2022

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Philosophie

Visite dans l'Hadès

La façon singulière dont il traite son objet et sa qualité littéraire font de ce livre tout autre chose qu'un livre de plus sur la Shoah. Sa publication vient, en outre, enrichir la connaissance que le public français a de l'oeuvre d'Anders. La traduction de Besuch im Hades permet de faire connaître une autre partie de ce qu'Anders appelait son "encyclopédie du monde apocalyptique", sur les camps d'extermination nazis. Ce texte, paru en Allemagne à la fin des années soixante-dix et inédit en français, est une tentative originale et courageuse de compréhension et d'interprétation des deux événements essentiels du XXe siècle que sont "Auschwitz" et "Hiroshima". A la différence d'Hannah Arendt (Les Origines du totalitarisme, 1951) ou de Raul Hilberg (La Destruction des Juifs d'Europe, 1961), Visite dans l'Hadès parle des camps d'extermination sans en parler. Anders évoque, à travers les exemples de ses parents ou d'Edith Stein, la volonté d'assimilation des Juifs allemands avant 1933, en expliquant les effets de la Shoah sur la ville et la région de Wroclaw, mais il évoque cela indirectement. Le propos est de mieux décrire l'état d'esprit dans lequel se trouvaient les Juifs allemands que les nazis ont projetés d'exterminer, ainsi que les effets de la Shoah sur la ville et la région de Wroclaw. La qualité scientifique et la dimension incontournable de cet ouvrage se trouve dans la confrontation de la philosophie andersienne à la Shoah, ainsi que dans la quête sentimentale et personnelle de l'auteur. Sa qualité littéraire tient au style d'Anders qui confirme une fois de plus qu'il est non seulement un grand philosophe, mais également un grand écrivain.

05/2014

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Littérature étrangère

Elias à New York

Un homme s'en va rejoindre les siens dans le Maryland. Bercé par le train, il s'endort et se met à rêver... Durant les premières années de son adolescence, un fils est conduit par son père dans les méandres d'une cité souterraine et obscure dont les murs humides laissent sourdre des cris de femmes et d'enfants affolés... A peine auront-elles accouché que les geôliers de sept parturientes les conduiront à l'échafaud... Au soixante-dixième étage d'un building new-yorkais, une assemblée de poètes aveugles assis au bord d'un gouffre attend de couronner un innocent clairvoyant... La même nuit, alors que toute lumière a disparu, deux écrivains divaguent au gré des rues de la ville devenue labyrinthique et trimballent dans leur errance un bidon trop lourd... La pluie ruisselle. Alors que le sommeil le prend, l'homme, taraudé par un nom qu'il ne reconnaît pas, se souvient, mais dans l'ombre de sa mémoire. Un visage le poursuit. Des inconnues jamais totalement étrangères lui répètent avec insistance son nom magique, clef de son moi profond, refoulé, depuis le commencement, par l'histoire, le mythe et la loi. La loi de Dieu ordonnée par les pères et conquise sur les femmes, nourrie de leur sang. Ces choses interdites, taboues, qu'il cherche à tâtons, ces cris qu'il entend, ce sont les racines du monde. Réza Barahéni entretisse les fondamentaux de la littérature et de la pensée modernes, fragmentant et nouant aux mêmes fils magiques Orientaux et Occidentaux, parmi lesquels Nezâmi, Shéhérazade, Borges, Gertrude Stein et Kafka. La fiction, ruse et victoire sur l'écrasante tyrannie des patriarches, bat le rappel des victimes, femmes en premier. A l'instar du cheval de fer qui conduit Rahmat vers sa nouvelle vie, elle tient lieu, perforant la nuit aveugle, de chemin initiatique.

04/2004

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Critique littéraire

Le polar américain, la modernité et le mal. (1920-1960)

Quel rapport entre les discours d'Abraham Lincoln et les enquêtes des privés américains ? Entre les champs de bataille 1917 et les combats de Scarface ? Entre la doctrine de Calvin les violences de Mike Hammer ? Entre le langage expérimental de Gertrude Stein et l'argot de Sam Spade ? Entre les magazines de: pulp fiction et les revues d'avant-garde des années 1920 ? Au rebours des visions séparatistes ou cloisonnées du polar; l'auteur montre que le roman policier américain constitue un genre ouvert sur l'histoire sociale et politique des Etats-Unis, traversé par les mêmes préoccupation3 linguistiques et stylistiques que la grande littérature de, son temps, marqué par les courants de pensée et les idéologies pessimistes nés de la révolution industrielle et de la Première Guerre mondiale : il faut y voir le double noir du roman américain d'avant-garde, avec lequel il est, de Faulkner à Burroughs, resté en dialogue souterrain mais permanent, inventant comme lui un nouveau langage, en rupture avec les normés du XIXe siècle. Cet ouvrage constitue à la fois une étude des formes et de l'évolution du polar pendant son âge d'or (1920-1960) et une réflexion sur sa portée esthétique et idéologique : ses grands , auteurs, de Dashiell Hammett et Raymond Chandler à Jim Thompson ou Peter Rabe, ont su renouveler le langage de la fiction populaire pour mettre en équation le mal et la modernité. Le polar est le lieu d'un échange entre des schémas romanesques souvent stéréotypés et des expériences d'écriture parfois radicales. Comme le blues, le jazz ou le cinéma, il reflète la vitalité de la culture américaine et sa capacité à s'incarner dans des formes d'expression " d'en bas " pour les élever jusqu'au niveau de l'art.

08/2006

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Comics

Décennies : Marvel dans les années 80. L'univers Marvel évolue

Célébrons les 80 ans des comics Marvel décennie par décennie. Découvrez les grandes révolutions des années 80. Une nouvelle génération de créateurs apporte des intrigues novatrices. Un nouveau visage se cache sous le masque d'Iron Man et le bouclier de Captain America change de propriétaire. Les lecteurs font alors bien des découvertes : le costume noir de Spider-Man, la crête de Tornade, l'armure de guerre de Thor, la couleur grise de Hulk et la conversion d'Angel qui devient le cavalier d'Apocalypse aux ailes d'acier. Miss Hulk rejoint également les Quatre Fantastiques et Peter Parker et Mary Jane Watson surmontent ensemble la plus grande épreuve de leur vie : le mariage. Ce tome fonctionne comme une anthologie montrant les évolutions que connaissent les icônes Marvel durant une décennie. Dix ans durant lesquels émergent aussi de nouveaux auteurs talentueux, qui vont façonner chacun à sa manière, l'univers Marvel. Cinquième tome (sur huit) de la collection commémorative des 80 ans de Marvel. Pour les années 80, l'album se focalise sur les changements des principaux héros de la Maison des Idées. Spider-Man endosse son costume noir, Iron Man l'armure Silver Centurion, Hulk redevient gris, Steve Rogers devient le Captain, tandis que Thor arbore un look plus viking que jamais. Ce volume contient Iron Man (1968) 170, Uncanny X-Men (1981) 173, Fantastic Four (1961) 265, Amazing Spider-Man (1963) 252 et Annual 21, Incredible Hulk (1968) 324, Thor (1966) 378, Captain America (1968) 333 et X-Factor (1986) 24 - écrits par Denny O'Neil, Chris Claremont, John Bryne, Roger Stern, Tom DeFalco, Al Milgrom, Walter Simonson, Mark Gruenwald, Jim Shooter, David Michelinie et Louise Simonson, et illustrés par Luke McDonnel, Paul Smith, John Byrne, Ron Frenz, Al Milgrom, Sal Buscema, Tom Morgan, Paul Ryan et Walter Simonson.

08/2019

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Théâtre - Pièces

Victoria K, Delphine Seyrig et moi ou la petite chaise jaune

Depuis la fin de la guerre civile terminée officiellement le 13 octobre 1990, le Liban s'est reconstruit matériellement, enterrant son passé proche et se projetant de manière vertigineuse vers l'avenir. L'humain n'a pas été reconstruit, pansé, écouté. Il s'est exilé ou est resté là souvent refermé sur sa communauté. Beyrouth a changé de visage et a connu comme beaucoup d'autres villes dans le monde gentrification et négligence du patrimoine architectural traditionnel. Le centre-ville qui occupait une fonction de centre avant 1975 en rassemblant toutes les couches de la société s'est transformé en lieu aseptisé accessible uniquement à ceux qui en ont les moyens. L'Histoire récente n'a pas été enseignée à la jeunesse car elle n'a pas été écrite. Les livres d'Histoire du Liban exploités dans les collèges et les lycées privés et publics s'arrêtent avec l'indépendance du Liban en 1943. A croire que depuis qu'il est reconnu officiellement en tant que pays ce territoire n'a plus d'Histoire commune. La rencontre avec les carnets et lettres de Victoria a été le moyen, le chemin pour ouvrir une brèche vers un pan de l'Histoire locale et régionale, de réparer une forme de déni historique et de revisiter aussi le parcours qui m'a menée jusqu'à elle ou qui l'a menée jusqu'à moi. J'ai construit cet écrit comme une fouille archéologique qui dévoile petit à petit ou donne d'abord des morceaux, des fragments qui s'assemblent et fondent les uns dans les autres au fur et à mesure. S'il dessine en filigrane les conflits qui ont secoué le pays et la région, il raconte surtout une femme à la recherche de repères humains et géographiques qui va à la rencontre d'une autre femme. Il se base sur une documentation réelle et questionne ce qui fait la réalité et ce qui fait la fiction. Valérie Cachard Cette édition est une édition bilingue, en français et en arabe libanais. Ce texte a reçu le prix RFI Théâtre 2019. Il s'inscrit dans un projet multidisciplinaire mené en collaboration avec Grégory Buchakjian Il a été mis en scène au CDN de Rouen en mars 2020, avec Tamara Saadé et Catherine Dewitt sous la direction d'Eva Doumbia et mis en voix au Théâtre de la Tempête en juillet 2020 avec Anne-Lise Heimburger, Astrid Bahiya et Benoist Esté sous la direction de Catherine Boskowitz Il est traduit du français vers l'arabe libanais par Chrystèle Khodr Cet ouvrage, publié dans le cadre du Programme d'Aide à la Publication Georges SCHEHADE, bénéficie du soutien du Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères et du Service de Coopération et d'Action Culturelle de l'Ambassade de France

10/2021

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Tourisme étranger

Marokkanische Pisten Band 11. Der sagho djebel

Der Jebel Sagho ist die östliche Verlängerung des Anti-Atlas, ein vulkanisches Gebirge mit Granithügeln, Basaltorgeln, Chaos aus schwarzem Schiefer, rosa Sandstein... am Tor zur Sahara. Soweit das Auge reicht, große, wilde, trockene Flächen. Ein trostloses Land, wie geschaffen für den einsamen DPM. Und tausend Meilen entfernt ist die Stille der einzige Begleiter. Eine absolute Fülle und der Wunsch, auf die Piste zu gehen. Von flachen Ebenen bis zu hügeligen Bergen, von scharfen Reliefs bis zu steilen Canyons : reine, ursprüngliche Natur. Der Charakter ist stark und rustikal, aber das Herz ist weich. Die Farben zart und lieblich. Ocker, Rosa, Braun, Violett - die Farbpalette erstreckt sich in schillernden Pastellabstufungen, die manchmal von einer überwältigenden Hitze begleitet werden. Als Eldorado im Herzen der Wüste gibt es nur wenige Oasen. Sie sind bescheidene grüne Flecken in der unendlichen Weite und erinnern uns daran, dass wir uns auf afrikanischem Boden befinden. Der wilde Charme des Sagho liegt in seiner außergewöhnlichen Geologie begründet : hohe Klippen und steile Gipfel, tafelförmige Abhänge und tiefe Schluchten, durch die Kamel- und Maultierkarawanen ziehen. Wenn man diese riesigen Hochebenen erreicht, ist der Mondhorizont so weit, dass der Wunsch aufkommt, überall gleichzeitig hinzugehen, um zu sehen, ob es anderswo wirklich so schön ist ! Der Sagho überrascht auch durch seinen Reichtum an Licht : klar wie das der nahen Sahara oder manchmal halbschattig wie im benachbarten Dades-Tal. Der Sagho ist auch das Marokko der letzten Berbernomaden, Nachfahren der alten Herrscher Aït Atta. Im Herbst, nachdem sie den Schnee des Hohen Atlas verlassen haben, schlagen sie bis zum Frühjahr ihre Zelte aus dunkler Wolle an den Hängen des Jebel auf. Sie können weder lesen noch schreiben, orientieren sich aber sicher inmitten des Atlasgebirges und der marokkanischen Wüste. Im Sagho haben sie Häuser aus ungebranntem Stein gebaut, Brunnen gegraben, Mandelbäume gepflanzt, Weizen, Gerste und verschiedene Gemüsesorten angebaut. Andere stellten Ziegen- und Schafherden und Dromedar-Karawanen zusammen. Heute sind sie mehrheitlich sesshaft, Halbnomaden oder Nomaden...

08/2022

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Histoire de l'Eglise

Le Christianisme en histoire(s). Tome 1

Avec deux mille ans dhistoire, lEglise apparaît aujourdhui encore comme un continent largement inexploré. Plutôt que de laborder de front, Philippe Roy- Lysencourt a choisi de lexplorer à travers des événements ciblés, mêlant faits majeurs et anecdotes, offrant aussi des portraits de personnages connus ou méconnus mais aussi de lieux illustres et insolites qui sinscrivent dans la grande Histoire du christianisme. Chaque chapitre a été ciselé comme une véritable pièce dorfèvrerie, chaque affirmation ayant été vérifié et contre-vérifié afin de donner aux lecteurs des informations justes et agréables à lire. Plus quune longue description, le sommaire indique la richesse et loriginalité de cet ouvrage de belle facture. Au sommaire : Jésus-Christ centre et fin de lhistoire , LAve Maria ou Salutation angélique , Le procès posthume du pape Formose , Les frères Lémann et le Postulatum pro Hebraeis au concile Vatican I , La grippe espagnole dans le diocèse de Québec en 1918 , Le premier concile oecuménique du Vatican (1869-1870) , Le père Lagrange et lEcole biblique de Jérusalem , La Reconquista espagnole , Les premiers cultes rendus aux saints , La Chandeleur , François dAssise et le sultan Al-Malik al-Kâmil , Antonin Jaussen : un espion dominicain pendant la Première Guerre mondiale , Lattentat dAnagni contre Boniface VIII , La fondation du Séminaire français de Rome , Les massacres de Septembre 1792 , DIsraël au Carmel : le "chemin de Damas" dEdith Stein , La question sociale et lencyclique Rerum novarum , Le mariage fictif de Madame de la Peltrie , Les diaconesses dans lAntiquité chrétienne et au Moyen Age , Thomas More face à sa conscience , Les rugissements du Lion de Münster , Saint Dominique et la fondation des Frères prêcheurs , Paul de Geslin de Kersolon : un prêtre au service de la presse populaire catholique , Marie Guyart de lIncarnation A propos de l'auteur : Philippe Roy-Lysencourt est docteur en Histoire et docteur en Sciences des religions et chroniqueur dans le bi-mensuel LHomme Nouveau. Il est chargé de cours à lUniversité Laval (Canada) et à lInstitut catholique dEtudes supérieures (France). Ses recherches porte essentiellement sur lhistoire du christianisme contemporain.

08/2022

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Monographies

Néjad Devrim - Monographie

Un jeune peintre turc d'à peine vingt-cinq ans au talent éclatant et à la personnalité éblouissante s'impose comme l'une des révélations du Paris d'après-guerre. Nejad Devrim, né en 1923 à Istanbul, séduit autant par la richesse de sa peinture que par son charme personnel. Il devient un habitué du salon d'Alice B. Toklas, compagne de Gertrude Stein. Clotilde Scordia s'est lancée sur la trace de ce dandy génial qui, après avoir enthousiasmé Paris et New York, disparut en Pologne. Pour Georges Boudaille, l'oeuvre de Nejad Devrim (1923 - 1995) se comprend comme une recherche du point de jonction entre l'héritage islamique et l'art occidental. Arrivé à Paris en 1946, il vient se confronter à la modernité et se lance à corps perdu dans la grande aventure de la Seconde Ecole de Paris. Son travail, imprégné d'héritage oriental qu'il ne reniera jamais, se tourne résolument vers l'abstraction. Dès l'année suivante, une galerie lui consacre une exposition personnelle et, en 1950, il est choisi par le galeriste Sidney Janis pour exposer à New York avec Pollock et de Kooning. Jusqu'à la fin des années 60 il continuera d'exposer, de voyager en Europe, aux Etats-Unis, en Asie centrale et en Union soviétique, fondera avec le critique Charles Estienne le Salon d'Octobre, se liera d'amitié avec de nombreux autres artistes et particulièrement Sonia Delaunay dont il sera très proche. Quand il choisit à sa façon de tourner le dos au succès, de quitter Paris et de s'exiler en Pologne, c'est l'un des plus brillants et singuliers artistes de l'abstraction qui s'éclipse. Malgré cet effacement volontaire, il sera toujours reconnu comme un artiste déterminant. Sa peinture frappe immédiatement par la richesse de ses couleurs et de ses constructions, d'une force d'apparence presque brutale mais toujours maîtrisée. A la veille du centenaire de sa naissance, voici une monographie très attendue.

09/2023

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Littérature étrangère

La mort de Mathusalem

Avec ce nouveau recueil de nouvelles, son dixième, Isaac Bashevis Singer, au sommet de son art, nous enchante une fois de plus. Du shtetl polonais aux cafeterias américaines, de la Varsovie de jadis au New York d'aujourd'hui, il nous fait retrouver tous les personnages que nous avons appris à aimer à travers ses précédents livres. Rabbins miraculeux, étudiants de yeshiva, ménagères à la langue bien pendue, talmudistes et marchands, jeunes filles amoureuses et vieillards sagaces - leurs histoires recréent pour nous celle de la Pologne juive disparue dans la tragédie que nous savons Voici Temerl, qui recherche de ville en village son jeune mari mystérieusement disparu. Et Yossele, l'enfant prodige qui apprend tout seul les logarithmes - ce qui inquiète beaucoup sa mère. Et la belle Shifra qui hésite tant entre ses deux soupirants qu'elle finit par les épouser le même jour. Et Max Stein qui tombe toujours amoureux des femmes de ses meilleurs amis. Et cette bavarde de tante Genendel qui sait invariablement ce qui se passe chez les voisins. Et cet étrange pénitente qui, un soir d'hiver, raconte à la maison des pauvres sa terrible aventure. Et tant d'autres, des hommes, des femmes, des enfants dont la vie banale est illuminée tout à coup du dedans par toutes les magies de l'esprit. "La réalité quotidienne d'Isaac Bashevis Singer est hantée à chaque page par quelque chose de sacré, c'est l'humanité". La belle formule de Jean d'Ormesson est plus vraie que jamais à propos de La mort de Mathusalem. Isaac Bashevis Singer est né près de Varsovie en 1904, d'une très ancienne famille hassidique. Emigré aux Etats-Unis en 1933, il est l'auteur - parmi une quinzaine d'autres livres admirables, tous écrits en yiddish - de l'Esclave, La Famille Moskat, La Couronne de plumes, et de nombreux recueils de contes pour les enfants. Traduite en vingt deux langues, son oeuvre est publiée en France aux Editions Stock. Il a reçu le Prix Nobel de littérature en 1978.

04/1997

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Romans historiques

L'Empire Tome 3 : Le Désamour

Écrivain, journaliste, Alexandre Kerner a la cinquantaine dans les années 30. La France célèbre alors la puissance de son empire colonial qu'il connaît bien. Des bords du Congo au Sahara, de Saigon à Alger, il l'a parcouru, a éprouvé comme tant d'autres cet " envoûtement " que provoque la découverte de l'Afrique et de l'Asie. Depuis, il ne cesse de dénoncer dans ses écrits les brutalités de la " possession " coloniale. Il est loin d'imaginer que la partie la plus dense et la plus douloureuse de sa vie ne fait que commencer. Épris d'une jeune Algérienne, il adopte un enfant africain Anta Zerbo. Par le biais d'une ancienne maîtresse, Élisabeth Stein, il côtoie le milieu anticolonialiste et fait la connaissance de Malraux, Césaire, Senghor, ces jeunes intellectuels qui veulent secouer la tutelle coloniale, mettre " la négraille debout ". Emporté par les événements et la guerre - il a rejoint de Gaulle -, il assiste aux premiers troubles qui secouent le Constantinois en 1945, puis au chaos de Diên Biên Phu en mai 1954, et, en novembre de la même année, au début de la guerre d'Algérie. Kerner est tour à tour témoin et acteur, jusqu'à ces jours sombres de juillet 1962 où il va retrouver Yasmina Khedda. Le couple qu'il forme avec elle va se déchirer au fil de ces années qui bouleverseront inéluctablement le destin de tous les personnages de ce grand roman du " désamour ", - lequel se termine aujourd'hui car, entre la France et les peuples qu'elle a colonisés, c'est l'impossible oubli. Les passions ont été trop fortes. Et Max Gallo ne cache rien de leur violence, mais aussi des élans et de l'espoir qui les portent. Voici la première saga romanesque qui raconte l'envoûtement, la possession, la désaffection qui ont fait naître et mourir l'Empire français. Dans cette tourmente héroïque et cruelle, L'Empire retrace les vies écartelées, mais si souvent généreuses, de ceux qui s'aimaient en s'opposant.

09/2004

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Biographies

5 rue Saint-Benoît 3ème étage gauche. Marguerite Duras

Jean Marc Turine n'a pas cherché à écrire une nouvelle biographie de Marguerite Duras, ni un journal de bord relatant vingt-cinq ans d'amitié avec l'une des figures les plus emblématiques de la littérature et du cinéma de la deuxième partie du XXème siècle. Il s'agit d'un texte intimiste, d'un regard de complicité posé sur une amie qu'il sait fort bien distinguer de la Duras, personnage public, mondain, bientôt "mondial" , et dont les indiscutables défauts sont évoqués avec une indéfectible tendresse. C'est ainsi que Marguerite nous devient presque familière et que nous lui découvrons d'étonnantes couleurs : d'une avarice devenue légendaire chez ses proches à une folle générosité, de la douleur d'une solitude grandissante à l'humour et aux rires partagés, de ses absences à l'autre de plus en plus fréquentes dans ses dernières années à la plus rayonnante intensité de présence. A travers toutes ces sautes d'humeur et jusque dans l'épreuve de la maladie voire d'accès de folie, Jean Marc Turine restera d'une fidélité qu'aucun vent ne saura plier, d'une amitié "inoxydable" , pour le meilleur et pour le pire. Jean Marc Turine n'a que vingt-quatre ans et toutes les audaces quand il écrit pour la première fois à Marguerite Duras, en 1971. Elle refusera sa proposition de tourner Le Ravissement de Lol V. Stein, l'une de ses grandes oeuvres, mais l'invitera à participer au tournage de Jaune le Soleil. De cette première rencontre naîtra leur amitié. Au fil des récits et des ans, nous faisons connaissance avec le groupe d'amis autour du 5 rue Saint-Benoît, 3ème étage gauche. Edgar Morin, Elio Vittorini, Robert Antelme, François Mitterrand... - des personnalités qui ont fait le XXème siècle. Pour la première édition (2006), l'auteur a attendu dix ans après la mort de la romancière-cinéaste avant de publier ses souvenirs. Il les complète ici par les événements marquants qui ont entouré la mémoire de Marguerite Duras jusqu'en 2023.

04/2024

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Religion

Les femmes mystiques . Histoire et dictionnaire

Destinée à un large public, cette somme s’impose d’abord par le nombre et la qualité des spécialistes réunis ici pour la première fois pour parler du sujet. Quatre-vingts auteurs, théologiens, philosophes, écrivains, journalistes, historiens d’art, universitaires, chercheurs, nous livrent un éclairage nouveau sur la vie de ces femmes et leur expérience mystique et/ou spirituelle. L’ouvrage s’impose aussi par la richesse des angles retenus : théologique, philosophique, psychologique, scientifique et artistique. L’ouvrage répertorie ainsi cinq cent dix-sept femmes majoritairement issues des cinq grandes traditions que sont le christianisme (catholicisme, protestantisme, orthodoxie), le judaïsme (hassidisme, kabbale), l’islam (soufisme), le bouddhisme (tibétain, chan ou zen) et l’hindouisme (vishnouisme, shivaïsme, krishnaïsme et autres courants), puis du chamanisme, du shintoïsme, du taoïsme et autres courants traditionnels et spirituels (théosophie, occultisme), ainsi que des agnostiques et des athées. S’y croisent donc des moniales, des recluses, des saintes, des bienheureuses et des béguines, des stigmatisées, des extatiques, des visionnaires et des prophétesses, religieuses ou laïques, des philosophes et des théologiennes, des poétesses, des écrivains, des musiciennes, des danseuses, des mères de famille, des grandes amoureuses, etc. Parmi elles, on compte des figures historiques anciennes comme Marie-Madeleine, Yashodharâ, Rabi’â al-Adawiyya, Mîrâ Bâî, Thérèse d’Avila et Madame Guyon, qui appartiennent à une religion ou une sagesse particulière, ainsi que des figures plus récentes, comme Thérèse de Lisieux, Khandro Tsering Paldrön, Simone Weil, Marthe Robin, Malek Jân Ne’Mati et Édith Stein ; des femmes agnostiques ou athées, comme Virginia Woolf ; et des figures contemporaines, parfois encore vivantes, comme Tatiana Goritchéva, Amma, Bettina Sharada Bäumer, Chân Không et Lydie Dattas, qui appartiennent à des contextes socioculturels très divers dans lesquels la mystique est toujours à l’oeuvre. Puisqu’il ne s’agit pas d’enfermer la mystique dans une définition unique ni dans un système de pensée, cet ouvrage donne à voir la multiplicité des expériences authentiques et personnelles des femmes avec Dieu ou l’absolu, tout en nous permettant de mieux comprendre la spécificité de la mystique féminine.

04/2013

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Actualité médiatique internati

Arménie. Les enfants de la guerre

Pour répondre à la douleur des enfants d'Arménie, voici un beau livre mêlant leurs dessins et des lettres d'artistes et d'écrivains engagés pour que le bruit des bombes et les horreurs de la guerre cessent enfin. Marie-Claire Margossian est, après avoir été directrice des programmes de la chaîne Ciné+ Classic de Canal+ pendant quinze ans. Française jusqu'au bout des ongles, elle n'a pas oublié qu'elle est aussi arménienne. Une identité qu'elle a toujours portée en elle avec fierté, sans jamais l'interroger... jusqu'au jour où le conflit dans le Haut-Karabakh a éclaté. "Alors, on s'est souvenu de ce que voulait dire être arméniens, tel un second réveil. L'histoire semble se répéter et c'est le martyre de nos grands-parents, leurs récits de souffrance qui, cruellement, se rappellent à nous. Et on a crié notre douleur face à cette guerre sanglante. Chacun d'entre nous a retrouvé son âme d'enfant". C'est justement aux enfants d'Arménie que M. -C. Margossian a voulu donner la parole. Ceux qui ont vécu cette guerre dans leur chair. Qui ont perdu des proches, ont vu leur village attaqué ou bombardé. Elle a appelé les écoles une à une pour faire dessiner les élèves, afin qu'ils donnent vie à leur Arménie. Le dessin est là-bas une véritable institution. Les oeuvres de ces jeunes artistes âgés de 4 à 15 ans sont inoubliables. Elles mêlent les couleurs chatoyantes de l'Arménie à l'acier de la guerre et au rouge du sang. Arménie, les enfants de la guerre est ainsi la voix de ces enfants innocents touchés par la violence, dans une quasi-indifférence internationale. Peu de plumes vaillantes sont allées sur le terrain. Jean-Christophe Buisson a été l'une d'entre elles, aussi sa préface était-elle une évidence. A ses côtés, des artistes et intellectuels disent leur soutien à ces enfants du courage, dans des lettres poignantes et authentiques. Avec des contributions d'Antoine Agoudjian, Essaï Altounian, Ariane Ascaride, Serge Avédikian, Nicolas Aznavour, Youri Djorkaeff, Sophie Fontanel, Macha Gharibian, David Haroutunian, Pascal Légitimus, Andreï Makine, André Manoukian, Jacky Nercessian, Michel Onfray, Astrig Siranossian et Valérie Toranian. Trois euros par ouvrage vendu seront reversés et partagés entre l'Association Aznavour et Santé Arménie, qui soutiennent les victimes du conflit en Arménie.

09/2021