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Edition

Produire et vendre des livres religieux. Europe occidentale, fin XVe - fin XVIIe siècle

Dès les débuts de l'imprimerie en Europe, le religieux s'impose comme un sujet essentiel, par-delà les confessions : catholiques comme protestants, tous lisent. Car l'imprimé favorise l'étude et la formation des clercs comme des laïcs. Il entretient la dévotion des croyants. Il participe à l'uniformisation des manifestations du culte. Il permet la vie pratique des Eglises, avec, par exemple, l'impression d'indulgences pour les catholiques. Il anime enfin les controverses et les disputes, que ce soit l'opposition entre catholiques et protestants ou la lutte contre le jansénisme ou le piétisme. Mais dans le présent volume, ce n'est pas le contenu des ouvrages qui est analysé ; ce sont les relations entre les professionnels de l'imprimerie et les Eglises. Pour embrasser ce monde foisonnant du livre religieux, sont présentés dans une première partie les acteurs du marché, des professionnels qui entourent Luther au début du XVIe siècle aux grandes firmes qui se développent à partir de la seconde moitié de ce siècle, comme la dynastie de libraires Cramoisy. Ce qui apparaît dans une seconde partie, c'est que ces innombrables ateliers sont au service d'une production très diversifiée, chaque genre ayant ses contraintes, ses circuits de distribution, ses rythmes de production : livres d'heures, Gesangbücher, ces ouvrages de cantiques caractéristiques du monde germanophone, rituels français ou " livres antisuperstitieux " espagnols. Autant d'études qui démontrent que, dès son origine, l'imprimerie a été mise au service de la religion. Parfois par conviction, souvent par opportunisme économique. L'imprimé, même pieux ou dévot, demeure un produit à fabriquer et à commercialiser.

05/2022

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Sociologie

Placards & Libelles N° 1, 7 octobre 2021

Retour à l'origine de l'imprimé. En une grande feuille pliée en quatre, à afficher, à déplier, à lire et à partager, un grand intellectuel intervient sur l'actualité pour éclairer le jugement de l'opinion. Une réinvention radicale du livre et de la librairie, ultra-moderne dans son archaïsme. Le meilleur de la pensée en condensé et en instantané. Placards et libelles ? A la Renaissance, au moment de la révolution Gutenberg, l'imprimé devient le levier des combats d'opinion et un instrument de liberté. Sur une seule feuille, recto et verso, se déroule un texte d'intervention pour alerter, critiquer, mobiliser en rompant avec les discours officiels. On l'affiche sur les murs, on la plie en quatre pour qu'elle circule sous le manteau, on la communique. Aujourd'hui, à l'heure d'internet, Le Cerf renoue avec cette forme et formule originelle en donnant une libre parole à un intellectuel majeur sur l'actualité longue ou immédiate. Une aventure éditoriale qui reprend également le fil de la revue fondatrice de la maison entre 1928 et 1956, La Vie intellectuelle, animée par Jacques Maritain, Etienne Gilson et François Mauriac. Un samizdat et dazibao pour penser aujourd'hui et afin que le débat continue. Paraît tous les quinze jours à 2, 50 euros. Pour cette première parution, le grand historien Emmanuel de Waresquiel a accepté d'en illustrer le pourquoi et le comment en livrant un récit critique et commenté des placards, libelles et affiches à chaque noeud crucial qu'a connu la France, à commencer par les Guerres de Religion et la Révolution. Eclairant, éblouissant, programmatique.

10/2021

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Histoire de la BD

La fabrique de la bande dessinée. Perspectives sociologiques et sociosémiotique sur la bande dessinée

La bande dessinée ce n'est pas seulement des albums et des héros, ce sont aussi des auteurs et autrices qui en font les scénarios et qui la dessinent ; des éditeurs, petits ou grands, aux logiques plus ou moins expérimentales ; des supports variés, de la revue au numérique en passant par l'album ; des festivals qui la célèbrent, du plus connu au plus méconnu ; des libraires qui la vendent, notamment dans des boutiques spécialisées ; des bibliothécaires qui la mettent en avant dans leurs médiathèques grâce à des expositions ou des conférences ; des universitaires qui en font l'histoire ou la théorie ; des critiques enfin qui en parlent dans des revues papiers ou sur des sites internet. Bref, la BD, c'est tout un monde très riche de créateurs et de médiateurs qu'un seul livre ne peut suffire à décrire et à analyser. Mais c'est une première pierre à l'édifice, dont l'approche ne peut être que pluridisciplinaire. C'est pourquoi il est bien question ici de sociologies au pluriel, qui visent à comprendre concrètement ce que faire de la bande dessinée veut dire et que pratique aussi bien le civilisationniste, le littéraire, que l'historien du présent et de la culture, le sociologue évidemment ou le spécialiste d'information-communication qui en propose une socio-sémiotique. Ce sont quelques 17 spécialistes qui offrent ainsi un large panorama de cette fabrique de la bande dessinée à travers trois grands axes : le jeu des marges (sociologie éditoriale) ; le jeu des identités (sociologie professionnelle) et le jeu des passages (les processus de légitimation et " d'artification ").

04/2023

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Littérature érotique et sentim

Un milliardaire pour Noël. Le plus beau des cadeaux ; Mariage sous la neige

Le plus beau des cadeaux Deux inconnus réunis par une tempête de neige, le soir de Noël. Deux étrangers qui s'abandonnent à la passion, le temps d'une nuit glaciale. Voilà ce à quoi aurait pu se résumer l'aventure que Holly a partagée avec Vito. Bien sûr, il n'était pas question qu'ils se revoient. A quoi bon, alors qu'ils appartiennent à des mondes si différents ? Seulement, le destin en a décidé autrement. Et si Holly a tout fait pour retrouver son amant d'un soir, c'est qu'elle a aujourd'hui une importante révélation à lui faire... Mariage sous la neige Apollo Metraxis réglera les dettes de jeu de son frère à la seule condition qu'elle l'épouse et lui fasse un enfant... Le jour où ce milliardaire arrogant ose lui faire cette scandaleuse proposition, Pixie enrage. Pourtant, elle n'a pas le choix. Les créanciers de son frère ne se font-ils pas de plus en plus menaçants ? Désemparée, Pixie se résout alors à céder au chantage d'Apollo, tout en s'en faisant la promesse de lutter contre le trouble que cet homme à la réputation de séducteur provoque en elle... A propos de l'auteur : Auteur de plus de 60 romans, parus aux éditions Harlequin, Lynne Graham est l'une des grandes voix de la romance contemporaine. Et malgré un succès qui ne s'est jamais démenti, avec plus de 26 millions de livres vendus dans le monde entier, le bonheur qu'elle éprouve lorsqu'elle aperçoit un de ses livres en librairie est resté intact.

10/2020

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Littérature française

Le Condottière

C’est à la réalisation d’un faux Condottière, le célèbre tableau du Louvre, peint par Antonello da Messina en 1475, que s’est voué depuis des mois le héros de ce livre. Gaspard Winckler est un peintre faussaire. Maître de ses techniques, il n’est pourtant qu’un simple exécutant d’un commanditaire, Anatole Madera. Comme dans un bon polar, dès la première page du livre, Winckler assassine Madera. Ce roman enquête sur les mobiles de ce meurtre dont l’une des raisons sera l’échec du faussaire à rivaliser avec le peintre de la Renaissance. La question du faux en peinture parcourt toute l’œuvre de Perec, et le personnage de fiction, nommé Gaspard Winckler, apparaît aussi dans La Vie mode d’emploi et dans W ou le souvenir d’enfance. Quant au dernier roman publié du vivant de Perec, Un cabinet d’amateur (1979, "La Librairie du XXIe siècle"), il a pour sous-titre "Histoire d’un tableau". Du Condottière, Georges Perec a dit : il est le "premier roman abouti que je parvins à écrire". Dans sa préface, Claude Burgelin, rappelle qu’après le double refus, du Seuil et de Gallimard, de publier ce roman, Perec écrivait le 4 décembre 1960, à un ami : "Le laisse où il est, pour l’instant du moins. Le reprendrai dans dix ans, époque où ça donnera un chef- d’œuvre ou bien attendrai dans ma tombe qu’un exégète fidèle le retrouve dans une vieille malle…" Plus d’un demi-siècle après, on va pouvoir enfin découvrir ce roman de jeunesse de Georges Perec, égaré puis retrouvé "dans une vieille malle".

02/2012

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Religion

Une seule église

La librairie, la presse, le cinéma ont répandu le mythe selon lequel Benoît XVI et François seraient opposés. Ce livre, voulu, écrit, signé par les deux papes prouve le contraire. Ils y exposent, chacun avec sa sensibilité mais dans un accord parfait, les grands sujets de la foi. Un immense duo symphonique. Un événement majeur. L'enseignement absolu. En décidant de publier ce livre à deux voix et à quatre mains, le pape émérite Benoît XVI et le pape François n'ont pas voulu seulement tordre le coup au mythe selon lequel ils s'opposeraient. Ou simplement démontrer leur affection mutuelle, pourtant bien réelle et qui perce tout au long de ces pages. Ils ont décidé dans la communion au Christ qui les lie, chacun d'entre d'eux et tous deux ensemble, d'offrir une méditation commune sur les grandes interrogations des hommes et des femmes d'aujourd'hui et sur les réponses que la foi leur propose en éclairant ses points fondamentaux. Comme l'écrit le cardinal secrétaire d'Etat Pietro Parolin, le numéro un du Vatican, ce livre sans précédent, constitue une " formidable introduction au christianisme ". Les particularités en termes de style, de méthode, de préoccupation s'y révèlent un enrichissement dynamique. Sur la prière et la justice, la famille et l'écologie, l'amour et la mort, la vérité et la miséricorde, et d'autres sujets encore, ce duo symphonique montre, dans l'esprit de Vatican II, " la nouveauté dans la continuité " qui caractérise la voix une de l'Eglise. Evénement majeur, ce livre d'enseignement constitue le premier catéchisme postmoderne à l'heure de toutes les incertitudes planétaires.

10/2020

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Photographie

Les doigts pleins d'encre

Voici un album qui est né de l'envie chez deux grands auteurs de s'associer dans le souvenir de leur enfance. Des nombreux clichés que Robert Doisneau a pu réaliser dans le passé, ce sont ses photos d'enfants qu'il préfère aujourd'hui. Certaines sont aussi célèbres que des toiles de maître ; d'autres moins connues ont été ressorties spécialement pour le livre. L'attachement de Cavanna à son enfance est chose connue depuis l'énorme succès en librairie de son livre Les Ritals. Ce que Doisneau photographiait avant et après-guerre en se rendant dans les classes ou en saisissant dans la rue des images inoubliables, Cavanna l'avait vécu. Il aurait pu être n'importe lequel de ces gosses photographiés en rang, au tableau noir, installés à un pupitre en bois ou s'enfuyant après avoir tiré une sonnette. Toutes ces images émouvantes et drôles lui ont inspiré un texte où il nous raconte la vie des gosses de Doisneau en culottes courtes et genoux couronnés. Les Doigts pleins d'encre nous invite à fouiller dans notre mémoire : les empoignades dans la coeur de récréation, les exploits des terrains vagues et les courses folles en patins à roulettes ; tous les plaisirs de l'enfance nous sont enfin restitués et les enfants des années 1990 découvriront, grâce à ces photos, que leurs parents aussi ont eu dix ans. Cet album est un événement car rarement deux auteurs qui ont le même bonheur d'expression se sont retrouvés. Il fait jaillir des émotions et des sentiments que tout le monde peut partager.

10/2013

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Littérature étrangère

La vie vagabonde. Carnets de route (1960-2010)

Un demi-siècle " on the road ". Sans lui, la Beat Generation n'aurait pas existé. Lawrence Ferlinghetti, du haut de ses 100 printemps, en est la dernière voix vive et l'âme secrète. Fondateur de la librairie City Lights à San Francisco, qui fut le laboratoire d'où jaillirent les oeuvres de Kerouac, Corso, Ginsberg et consorts, Ferlinghetti lui-même a toujours refusé d'être considéré comme un écrivain beat. Pourtant, sa Vie vagabonde prouve avec panache qu'il fut bel et bien l'un des artisans les plus exceptionnels de ce mouvement, et l'un des poètes majeurs du vingtième siècle américain. Cinquante années durant, cet homme aux semelles de vent aura bourlingué d'un bout à l'autre de la planète, les poches remplies de carnets et de bouts de crayon. De La Havane à l'Australie, des plages de Bélize aux pavés de Paris, du Transsibérien au Nicaragua en passant par les grands-routes de l'Amérique - Ferlinghetti est partout, tout le temps, et rencontre tout le monde : Castro et Neruda, les plumes dissidentes de l'Union soviétique et les chantres de la révolution internationale, Ezra Pound et William S. Burroughs - et, surtout, les mille et un visages anonymes d'une humanité que le poète, en digne héritier de Whitman, ne cesse de chanter avec passion, émerveillement et générosité. Pris sur le vif, animé d'une énergie staccato furieusement beat, ponctué de dessins et de poèmes, tour à tour lyrique, drôle, indigné ou halluciné, ce journal de bord nous livre le témoignage d'un homme profondément engagé qui a traversé le siècle et, à lui seul, le résume.

04/2019

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Littérature érotique et sentim

Une note dans la marge

John McCann, un homme qui juge le monde à l'aune d'un livre de comptes, a une ambition suprême dans la vie : obtenir, vivre et profiter des bénéfices de sa fonction de cadre supérieur. Mais il se heurte à un léger problème : les migraines vont empirer s'il ne fait pas un changement drastique dans sa vie. Il lui faut un ‘retour au vert', s'acheter un petit commerce tranquille en pleine campagne, se poser et se trouver des occupations plus saines pour meubler son temps... Même si John sait que le médecin a raison, il ne peut pas se résoudre à lâcher le boulot pour lequel il s'est tant battu. Concédant que le sacrifice d'une année sabbatique ne devrait pas lui être trop dommageable, il se retrouve à la tête de Marges, une petite librairie pittoresque, secondé par Jamie, le fils de son précédent propriétaire. John espère mettre cette année à profit pour gérer son stress avant de retourner au front. Ce qu'il ne pouvait pas prévoir c'était l'attirance que Marges et ses habitants exerceraient sur lui, en particulier cet homme négligé et silencieux qui se réfugie dans le vieux fauteuil en cuir de la section des livres d'occasion. Les envies de John de passer une année simple et sans attaches s'effilochent quand il rencontre David, ce qui le force à réévaluer le sens de la vie, de l'amour et de ce qu'il en attend réellement. John et David sont obligés de faire la paix avec leurs passés respectifs, tout en luttant pour savoir quel futur ils pourraient bien construire ensemble.

04/2017

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Littérature française (poches)

Mourir un peu

" Partir, dit-on, c'est mourir un peu. Mais partir d'où, pour aller où, et qu'entend-on par mourir un peu ? Comment le verbe mourir peut-il s'accommoder d'un adverbe de quantité alors qu'il désigne un événement à chaque fois unique, définitif, absolument inquantifiable ? Il en est du verbe mourir comme du verbe aimer : leur adjoindre un adverbe de quantité, d'intensité ou de manière revient à en moduler le sens de façon radicale, l'air de rien. Il m'aime / Elle m'aime / Je t'aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... pas du tout , scandent les amoureux sur un ton enjoué en effeuillant des marguerites. Mais la désinvolture n'est qu'un masque, le jeu s'avère bien plus sérieux qu'il n'y paraît car l'enjeu est extrême en vérité - il en va présentement, ardemment de l'amour. On risque son coeur, sa joie, son plus vif espoir. L'amour, la mort : on ne badine ni avec l'un ni avec l'autre. Effeuiller le verbe mourir ainsi qu'une fleur des champs c'est mettre à nu son propre coeur, ses pensées, son espérance". Dans ce livre, Sylvie Germain traque la dynamique de la quête spirituelle à travers le thème des pas, de l'arrachement de la mort à nous-mêmes, avec l'écriture vive et inspirée qu'on lui connaît. Prix Femina en 1989, Prix des Libraires religieux 1997, Sylvie Germain est l'auteur de plus d'une trentaine d'ouvrages, parmi lesquels Le Livre des nuits, Les Echos du silence et A la table des hommes.

01/2017

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Littérature érotique et sentim

Wild Seasons Tome 3 : Dark Wild Night

Oliver et Lola se félicitent souvent d'avoir eu le bon sens de ne pas consommer 1 leur mariage hâtif à Las Vegas. S'ils avaient fait comme tout le monde, ils ne seraient jamais devenus d'aussi bons amis. C'est du moins la version officielle. En réalité, Lola est folle d'Oliver depuis le premier jour. Avec le temps, son accent australien sexy et sa capacité à l'accepter comme elle est ont décuplé ses sentiments pour lui. Un crayon à la main, Lola est bien plus à l'aise que lorsqu'il faut se dévoiler aux autres, et sa relation avec Oliver est presque trop parfaite pour être vraie. Alors, pourquoi prendre le risque de tout gâcher ? Malgré toutes les filles qui lui tournent autour dans sa librairie, Oliver regrette de ne pas avoir séduit Lola quand il en avait l'occasion. Désormais, il sait ce qu'il veut et cela va bien au-delà de son amitié... Lorsque la bande dessinée de Lola, sur le point de devenir une grosse production hollywoodienne, connaît un succès retentissant, Oliver est là pour la soutenir. Car Lola n'est pas le genre de fille à rechercher à tout prix l'attention de tous, encore moins les feux des projecteurs, et Oliver la rassure. En revanche, elle pourrait bien être celle à qui il pourrait plaire, son genre de fille. Parfois, il faut un certain temps pour voir ce qui est sous son nez. Et parfois, une soirée trop alcoolisée à Vegas ne constitue pas une fin en soi mais le début d'une toute nouvelle vie...

10/2015

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Actualité médiatique internati

Placards & libellés. Tome 9

Retour à l'origine de l'imprimé. En une grande feuille pliée en quatre, à afficher, à déplier, à lire et à partager, un grand intellectuel intervient sur l'actualité pour éclairer le jugement de l'opinion. Une réinvention radicale du livre et de la librairie, ultra-moderne dans son archaïsme. Le meilleur de la pensée en condensé et en instantané. Placards et libelles ? A la Renaissance, au moment de la révolution Gutenberg, l'imprimé devient le levier des combats d'opinion et un instrument de liberté. Sur une seule feuille, recto et verso, se déroule un texte d'intervention pour alerter, critiquer, mobiliser en rompant avec les discours officiels. On l'affiche sur les murs, on la plie en quatre pour qu'elle circule sous le manteau, on la communique. Aujourd'hui, à l'heure d'internet, Le Cerf renoue avec cette forme et formule originelle en donnant une libre parole à un intellectuel majeur sur l'actualité longue ou immédiate. Une aventure éditoriale qui reprend également le fil de la revue fondatrice de la maison entre 1928 et 1956, La Vie intellectuelle, animée par Jacques Maritain, Etienne Gilson et François Mauriac. Un samizdat et dazibao pour penser aujourd'hui et afin que le débat continue. Paraît tous les quinze jours à 2, 50 euros. Pour cette première parution, le grand historien Emmanuel de Waresquiel a accepté d'en illustrer le pourquoi et le comment en livrant un récit critique et commenté des placards, libelles et affiches à chaque noeud crucial qu'a connu la France, à commencer par les Guerres de Religion et la Révolution. Eclairant, éblouissant, programmatique.

03/2022

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Littérature francophone

Les mots de Russie

Publié en 2006, prix des Bibliothèques de la Ville de Bruxelles, Les mots de Russie était le premier volet d'un triptyque dont les deux autres, Les tulipes du Japon et La Maison du Belge, ont paru aux éditions M. E. O. Il n'était plus disponible en librairie. Bien que chacun de ces ouvrages puisse être lu indépendamment des autres, il était important de rééditer cet éclairage essentiel sur la vie d'Elisabeth, le personnage des trois romans. Née d'une mère polonaise et d'un père russe qui se sont rencontrés à la sortie des camps, tous deux profondément perturbés par ce qu'ils avaient subi, Elisabeth a été une enfant martyre, tiraillée entre la violence de sa mère et les exigences de son père qui, la voyant douée pour l'écriture, exigeait qu'elle raconte sa vie, dont il lui confiait des bribes romancées. Après le suicide de ses deux parents et une période amnésique, elle s'est vouée à la reconstruction de sa propre histoire et à la quête de la vérité sur ses géniteurs. Née en 1947 à Passau d'un père russe et d'une mère polonaise, tous deux rescapés des camps, Isabelle Bielecki reçoit la nationalité belge en 1963, obtient une licence en traduction puis un diplôme de courtière en assurances, et consacre sa carrière au monde nippon des affaires tout en s'adonnant à sa passion de l'écriture. Outre ces trois romans autofictionnels, elle a publié plusieurs pièces de théâtre, des nouvelles, des recueils de poésie et a créé un nouveau genre de poème court, le stichou, qui fait l'objet d'ateliers d'écriture.

12/2022

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Montagne

L'Alpe N° 100 : Alpins : 7000 ans d'adaptation

Les 25 ans d'une revue pionnière ! 100 parutions et autant de thèmes explorant la culture et les patrimoines de l'arc alpin. Un immense merci à nos lecteurs, libraires et partenaires fidèles ! En 1998 naissait une revue pionnière, un " mook " peu ordinaire, qui prenait pour sujet les Alpes comme terres humaines. 99 numéros plus tard, L'Alpe continue de questionner les cultures et patrimoines de l'Europe alpine à sa façon : mettre à la portée du grand public les dernières recherches, privilégier les angles décalés et... accorder une très belle place à l'iconographie. Son premier numéro s'intitule Gens de l'Alpe ; son numéro 100 : Alpins, 7000 ans d'adaptation. Depuis le Néolithique, période à laquelle les premières communautés se sédentarisent (les premières traces humaines remontent à 100 000 ans environ), les hommes ont dû sans cesse s'adapter aux contraintes particulières de ce territoire : à la pente, au froid, à la neige, aux avalanches, aujourd'hui au dérèglement climatique. Ils ont dû faire face aux contextes politiques et socio-économiques changeants. Ces adaptations vont entraîner des migrations à différentes échelles : proches ou lointaines, définitives ou saisonnières. C'est à ces diverses formes d'adaptation que va s'intéresser ce numéro. Il accompagnera la nouvelle exposition longue durée du Musée dauphinois de Grenoble, partenaire de la revue depuis ses débuts. Au sommaire notamment : - La romanisation des cultures alpines - L'histoire d'une armoire : celle des Escartons à Ville-Vieille (1773) - L'étourdissante vitesse des mutations des sociétés de montagne aux XIXe et XXe siècles (industrialisation, exode rural, naissance du tourisme) - Quel avenir pour les jeunes montagnards ? Vers une révolution numérique de la montagne ?

03/2023

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Sociologie politique

Placards & libellés. Tome 8

Retour à l'origine de l'imprimé. En une grande feuille pliée en quatre, à afficher, à déplier, à lire et à partager, un grand intellectuel intervient sur l'actualité pour éclairer le jugement de l'opinion. Une réinvention radicale du livre et de la librairie, ultra-moderne dans son archaïsme. Le meilleur de la pensée en condensé et en instantané. Placards et libelles ? A la Renaissance, au moment de la révolution Gutenberg, l'imprimé devient le levier des combats d'opinion et un instrument de liberté. Sur une seule feuille, recto et verso, se déroule un texte d'intervention pour alerter, critiquer, mobiliser en rompant avec les discours officiels. On l'affiche sur les murs, on la plie en quatre pour qu'elle circule sous le manteau, on la communique. Aujourd'hui, à l'heure d'internet, Le Cerf renoue avec cette forme et formule originelle en donnant une libre parole à un intellectuel majeur sur l'actualité longue ou immédiate. Une aventure éditoriale qui reprend également le fil de la revue fondatrice de la maison entre 1928 et 1956, La Vie intellectuelle, animée par Jacques Maritain, Etienne Gilson et François Mauriac. Un samizdat et dazibao pour penser aujourd'hui et afin que le débat continue. Paraît tous les quinze jours à 2, 50 euros. Pour cette première parution, le grand historien Emmanuel de Waresquiel a accepté d'en illustrer le pourquoi et le comment en livrant un récit critique et commenté des placards, libelles et affiches à chaque noeud crucial qu'a connu la France, à commencer par les Guerres de Religion et la Révolution. Eclairant, éblouissant, programmatique.

03/2022

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Littérature scandinave

Une famille moderne

Une famille norvégienne part célébrer les soixante-dix ans de son patriarche en Italie. Sur le papier, tout cela semble idyllique. Sauf que c'est ce séjour que choisissent les parents/grands-parents pour annoncer leur divorce ! Le ciel tombe sur la tête de leurs trois enfants, adultes plus ou moins établis dans leurs vies personnelles et professionnelles, qui se retrouvent tout à fait démunis en voyant se défaire le couple parental. Helga Flatland choisit astucieusement ce point de départ pour dresser un portrait de famille incroyablement attachant, drôle et réaliste. Au passage, elle nous questionne sur ces familles transgénérationnelles, l'évolution des valeurs éducatives... et, pour le lecteur francophone, elle offre une immersion réjouissante dans une famille osloïte. Le roman que l'on attendait sur la famille du xxie siècle ! "Bravo Flatland ! Ce livre frappe dans le mille". Cathrine Kroger, Dagbladet HELGA FLATLAND est née en 1984 à Oslo (Norvège). Auteure de six ouvrages, Une famille moderne est son premier roman traduit en français. Il a reçu le Bokhandlerprisen (Prix de l'Association des libraires norvégiens). Déjà traduit en anglais, en allemand et en polonais, les droits ont été vendus en neuf langues. "L'aspect dramatique de nos vies, la dynamique des relations, comment un divorce peut nous arracher à nos certitudes : la description est tendre, pleine de couleurs et de fraîcheur". Torborg Igland, Faedrelandsvennen "Il y a un air d'Ingmar Bergman dans ce portrait d'une famille tout à fait ordinaire, il sonde en profondeur et il déchire les coeurs". Maria Årolilja Ro, Adressavisen "Une observatrice des êtres humains d'une acuité et d'une intelligence rares". Gerd Elin Stava Sandve, Dagsavisen

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Poésie

Oeuvres Poétiques. Tome 1, Voir est vivre - Poèmes et petites proses (1985-2021)

Suffira-t-il avec la poésie d'inventer une langue nouvelle qui dira les hommes égaux ? L'enchaînement des poésies et des petites proses de ce premier volume est un parcours dans la langue du poète, une manière de marcher à ses côtés, à travers les pays du monde. Ce premier volume des Ouvres Poétiques de Joël Vernet contient des textes inédits et une édition révisée des ouvrages suivants parus entre 1985 et 2009 qui inaugurent sa langue de poète au rythme et à la musique singuliers découverts par le grand public dans ses Carnets du lent chemin en 2019 : - J'ai épuisé la ville, Laurent Debut, 1985 ; - Rendu au jour, collection Le Portefaix, Poésie-Rencontres, 1991 ; - A demeurer ainsi au bord d'un soir, accompagné de six gravures originales de Marie Alloy, Editions du Palimpseste, 1991 ; - Cri de pierre, Jean-Marc Scanreigh, 1997, réédité aux Editions La Part des Anges, 2003 et La Part commune, 2008 ; - Fatigue éblouissante, avec des dessins de Jean-Gilles Badaire, Les Editions du frau, 2019 ; - La mort est en feu, La Peur et son éclat et L'enfance est mon pays natal, avec des peintures de Jean-Gilles Badaire, Cadex, 1995 ; - Quand la mer roule vers le soleil, accompagné de six photographies de Julie Ganzin et d'une partition de Xu Yi, Editions de l'eau, 1998 ; - Gao sans retour, Librairie française de Venise, 2004 ; - A qui appartient le soleil ? , accompagné de dessins et de gravures d'Anne Petrequin, Les Petits classiques du Grand pirate, 2005 ; - Voir est vivre, avec un frontispice de Jean-Gilles Badaire, collection Carnet des sept collines, Jean-Pierre Huguet, 2009.

03/2023

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Mondes fantastiques

La Vie invisible d'Addie Larue - Collector - Edition reliée, tirage limité

Une vie dont personne ne se souviendra... Une histoire que vous ne pourrez plus jamais oublier... Une nuit de 1714, dans un moment de désespoir, une jeune femme avide de liberté scelle un pacte avec le diable. Mais si elle obtient le droit de vivre éternellement, en échange, personne ne pourra jamais plus se rappeler ni son nom ni son visage. La voilà condamnée à traverser les âges comme un fantôme, incapable de raconter son histoire, aussitôt effacée de la mémoire de tous ceux qui croisent sa route. Ainsi commence une vie extraordinaire, faite de découvertes et d'aventures stupéfiantes, qui la mènent pendant plusieurs siècles de rencontres en rencontres, toujours éphémères, dans plusieurs pays d'Europe d'abord, puis dans le monde entier. Jusqu'au jour où elle pénètre dans une petite librairie à New York : et là, pour la première fois en trois cents ans, l'homme derrière le comptoir la reconnaît. Quelle peut donc bien être la raison de ce miracle ? Est-ce un piège ou un incroyable coup de chance ? Embarquée dans un voyage à travers les époques et les continents, poursuivie par un démon lui-même fasciné par sa proie... jusqu'où Addie ira-t-elle pour laisser sa marque, enfin, sur le monde ? V. E. Schwab, qui portait ce récit en elle depuis ses débuts, vient enfin de coucher sur le papier son roman le plus personnel. Découvrez l'histoire, sur plus de trois siècles, d'une femme dos au mur mais pourtant indomptable, et de son affrontement avec les forces obscures qui cherchent à la réduire au silence.

10/2022

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Autres collections (9 à 12 ans

Le temps fuit

A Romainmôtier, petite bourgade de montagne un peu hors du temps, un très vieux libraire et une toute jeune fille vont sortir de leur solitude et surmonter leurs chagrins. Une bouleversante histoire d'amitié entre un vieux libraire solitaire et une jeune fille forte et courageuse Solange, 12 ans, répond à une annonce passée par Alec, un vieux libraire. Le travail est simple : il faut lui faire la lecture, pendant qu'il s'affaire dans sa boutique. Alec vit seul au milieu des livres depuis la mort de son grand amour, il y a très longtemps. Sa librairie est ouverte tous les jours et toutes les nuits. Solange aussi vit toute seule, depuis l'accident de ses parents. Même si tout le monde au village fait semblant de croire à cette grand-mère qu'elle a inventée pour qu'on la laisse tranquille. La jeune fille survit grâce à l'inépuisable stock de bocaux de câpres de la conserverie familiale aujourd'hui fermée. Elle les troque contre d'autres produits pour elle et pour les chats. Car Solange s'est aussi déclarée responsable des chats errants du bourg. Toutes les nuits, elle arpente les rues pour leur déposer de la nourriture. Pendant ses tournées, elle s'est souvent attardée devant la vitrine d'Alec chargée de livres. Petit à petit, ils vont apprendre à se connaître, à se comprendre et à s'apprécier. Une amitié singulière et précieuse qui leur permettra de se libérer des fantômes du passé. Une lecture captivante Des personnages aussi étranges qu'attachants, au coeur d'un univers pittoresque. Un court roman, porté par des illustrations fortes et très incarnées, à dévorer dès 10 ans.

10/2022

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Littérature française

Oeuvres Complètes Tome 1 : L'esprit de Paris. Chroniques parisiennes 1934-1947

Il y a de l'esprit de Paris dans certains dialogues, reparties, scies ou mots historiques. Il y en a sur des chapeaux. Il y en a aussi tout le long de nos quais, dans les petits caboulots, chez les prud'hommes, sur la plate-forme des autobus et dans le métro, dans l'escalier, sur les toits, sous les toits où nichent les philosophes, au milieu des squares, et jusque dans les nuits camouflées de la guerre. L. -P. F. Par ses chroniques parisiennes, nourries d'une vie de noctambulisme et de rencontres, Léon-Paul Fargue n'aura cessé de célébrer sa ville, élaborant une mythologie fondée sur une connaissance érudite et vécue avec intensité. Juxtaposant en un kaléidoscope vibrant d'images le Paris d'autrefois - ses catacombes, ses caboulots, ses music-halls - et celui qui naît sous ses yeux - la féerie des expositions universelles, l'ouverture du Palais de la Découverte mais aussi le temps du couvre-feu et du rationnement -, il dresse le portrait de toute une génération, de la fin du XIXe siècle à l'après-guerre, des salons de Mallarmé et de Rachilde au cercle de La Librairie des Amis du Livre d'Adrienne Monnier. Colette, Crevel, Larbaud, Miomandre, Cendrars... tous se souviendront de ce mémorable piéton et de son verbe étincelant. Riche d'inédits, établi par Barbara Pascarel (Régente du Collège de 'Pataphysique, présidente de la Société des lecteurs de Léon-Paul Fargue et auteur d'un essai sur le cycle Ubu d'Alfred Jarry chez Gallimard), ce volume est la première édition savante du Piéton de Paris et des nombreuses autres chroniques consacrées par Fargue à la capitale.

09/2020

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Romans graphiques

Nuages

" Un jour je volerai... " Léo grandit dans un foyer stable et aimant Enfant il regarde souvent le ciel et nourrit un rêve celui de voler Un rêve qui ne le quittera pas De son adolescence à l'âge adulte nous suivons ses réussites ses échecs et ses aspirations... Léo a le temps d'aimer Nour de fonder une famille et de choisir une voie en ouvrant sa propre librairie pour être son propre patron " Un jour je volerai" ... ce leitmotiv l'accompagnera à chaque étape de sa vie comme son alter ego qui prend la forme d'un super-héros venu des airs avec sa cape faite de nuages Cet autre plus fort surgit pour lui tendre la main chaque fois que le ciel s'assombrit... Mais quand l'enfant devient adulte que reste-t-il de ses aspirations Les aléas de la vie nous éloignent-ils de nos rêves ou ces mêmes rêves nous aident-ils à traverser les aléas de la vie En suivant le parcours de Léo de sa naissance à ses vieux jours le lecteur peut développer une réflexion plus personnelle sur l'existence nos schémas familiaux mais aussi nos choix et le temps qui passe Le temps qui a la pouvoir de transformer toute chose reste le fil conducteur de ce roman graphique déconcertant et plein d'humanité qui traite avec poésie de la perte et de nos illusions Un album contemplatif dont le spleen s'éclaire par la palette de couleurs pop et modernes de J Personne talent en devenir qui fait son entrée au sein du catalogue Glénat

04/2024

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Critique

A l’ombre de Maurice Barrès

Le centenaire de la mort de Marcel Proust - "notre jeune homme" , disait Maurice Barrès - a été célébré avec majesté en 2022. Et celui de Barrès, disparu en décembre 1923 ? Le "prince de la jeunesse" à la fin des années 1880, devenu durant la Grande Guerre le "rossignol du carnage" , comme l'appelait Romain Rolland, ne s'est pas remis de son engagement antidreyfusard et nationaliste, de son appartenance à la Ligue de la patrie française en 1899 et de sa présidence de la Ligue des patriotes en 1914. Comment le jeune individualiste insolent et vaguement anarchiste, zélateur du Culte du Moi, est-il devenu le chantre de "La Terre et les Morts" et le propagandiste de la tradition française ? "Barrès s'éloigne" , observait Montherlant dès 1925. Plus tard, Zeev Sternhell le rendra responsable de l'invention du fascisme, sentence excessive mais raison suffisante de ne pas l'oublier. Et le styliste n'aura cessé d'exercer une influence certaine sur les écrivains de l'entre-deux-guerres, Malraux, Drieu la Rochelle, Mauriac, Montherlant, et surtout Aragon, qui n'a jamais renié sa dette. L'Ennemi des lois, Les Déracinés, La Colline inspirée, avec lesquels grandirent plusieurs générations d'adolescents, sont peu disponibles en librairie aujourd'hui. Mais les historiens de l'art n'ignorent pas cet homme de lettres exceptionnel qui a tant parcouru l'Italie et l'Espagne et fait connaître leurs trésors. Un siècle après sa mort, la place de Barrès dans la littérature française ne peut pas être ignorée. Les auteurs : Antoine Compagnon, Jessica Desclaux, Grégoire Kauffmann, Alexandre de Vitry, Michel Winock, ainsi qu'Albert Thibaudet.

11/2023

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Sports

Signalisation et sécurité de l'exploitation ferroviaire. Des compagnies à la SNCF

Après Les aiguilleurs et L'exploitation ferroviaire,voici pour clore la série d'ouvrages sur l'exploitation technique des chemins de fer, le tome 3 concernant la signalisation. Comme la route et ses carrefours, le rail possède sa signalisation et son "code des couleurs " basé sur le rouge, le jaune, le vert, le violet et le blanc. Savez-vous que celui-ci a été définitivement adoptée à la fin de l'année 1936, peu de temps avant la création de la SNCF, et que l'on trouve trace du tout premier signal lumineux sur le réseau du P.O à Paris, dans le tunnel reliant Denfert-Rochereau à la gare de Paris-Luxembourg ? Constituée de drapeaux et de lanternes aux tous débuts du chemin de fer, cette signalisation est ensuite devenue " mécanique " vers 1860 (sous forme d'ailes et de cocardes), puis lumineuse lors de l'invention de Block automatique vers 1920. La mise en service de la première ligne à grande vitesse en 1981 la fera encore évoluer, puisque le Cab Signal (et ses indications en cabine) entrainera la disparition de la signalisation latérale. Généralisée depuis 1974, la signalisation lumineuse – allant du tout petit panneau présentant le seul " carré violet " au grand panneau " en drapeau " pouvant présenter plusieurs indications – assure aujourd'hui la sécurité du trafic sur de très nombreuses lignes classiques. Complétée par des indicateurs de direction, des tableaux indicateurs de vitesse et autres pancartes, elle permet d'assurer efficacement l'espacement des circulations et la protection des 5 000 aiguilles du réseau. Derrière tout ceci, des circuits de voie, des milliers de relais électromagnétiques, beaucoup d'électronique et... des centaines de kilomètres de câbles ! Cependant, au XXIe siècle, ses jours sont comptés. Demain, les nouvelles technologies comme l'ERTMS et même l'intelligence artificielle permettront de l'éliminer définitivement... Heureusement, les cycles technologiques sont longs – même les signaux mécaniques PO ou PLM n'ont pas encore tout à fait disparu du paysage ferroviaire – et il nous sera encore longtemps permis d'admirer le feu rouge et l'oeilleton d'un sémaphore !

11/2019

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Sciences politiques

Nom de code : M

Ses amis l'appellent Max. Mais ses collègues du MI5, le service britannique de contre-espionnage, ainsi que les agents doubles au sein de son réseau tentaculaire le connaissent mieux sous le nom de "M". Saviez-vous que M a vraiment existé ? Le mythique patron de l'Intelligence Service dans James Bond, incarné tour à tour à l'écran par Bernard Lee, John Huston, David Niven, Edward Fox, Robert Brown, Judi Dench et Ralph Fiennes, s'inspire de l'amiral John Henry Godfrey, et notamment de l'officier traitant Maxwell Knight dont le nom de code est l'initiale "M". La vie de Maxwell Knight est un vrai roman. Amateur de jazz et passionné d'animaux - il a vécu quelque temps avec un ours, un bouledogue et un babouin -, il est aujourd'hui connu comme étant le meilleur officier traitant que le MI5 ait jamais engagé. Sa force : avoir réussi à créer un réseau d'espionnage hors du commun. Il fut le premier à se rendre compte des avantages indéniables à recruter des femmes et reste l'un des artisans principaux du démantèlement des mouvements fascistes britanniques durant la Seconde Guerre mondiale ! M est devenu un maître espion d'exception grâce à sa capacité hors norme à transformer " Monsieur Tout-le-monde " en un agent intrépide. L'auteur révèle dans ce livre, pour la première fois, le nom et l'histoire de ces hommes et femmes qui, sous l'égide de M, prirenttous les risques en infiltrant les organisations politiques les plus dangereuses. Jusqu'ici, leurs identités étaient restées secrètes. La publication de ce livre rend enfin hommage à ces personnes courageuses qui ont su faire passer avant toutes choses l'intérêt de leur pays. Grâce à de nombreux documents récemment déclassifiés, des archives provenant de la famille de Maxwell Knight et de nombreuses interviews d'anciens agents et de leurs proches, ce livre nous fait pénétrer dans l'univers obscur de l'espionnage au temps de la lutte contre le fascisme et de la peur du communisme et lève (enfin) le voile sur un maître espion mythique aussi brillant qu'énigmatique !

10/2018

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Droit communautaire

Le principe de précaution en droit de l'Union européenne

Nous vivons dans une société de l'incertitude et du risque. Plus que jamais, l'avenir semble incertain ; les risques d'atteinte à l'environnement et à la santé publique se font de plus en plus importants à mesure que l'on prend conscience des effets induits par le changement climatique et la survenance, toujours plus fréquente, de crises environnementales et sanitaires. C'est dans ce cadre qu'il faut situer l'analyse du principe de précaution. Celuici entraîne un changement épistémologique dans la conduite à tenir face à un risque. L'application de ce principe amène les décideurs à ne plus attendre de disposer d'une connaissance scientifique certaine, mais à agir en présence d'un risque seulement incertain. En dépit de son importance, le principe de précaution reste en droit de l'Union européenne un principe fortement controversé dont la signification et les effets ne sont pas conçus de manière univoque. Dans ce contexte, en reconnaissant la nature flexible et complexe du principe de précaution en droit de l'Union européenne, le présent ouvrage a pour objectif de fournir une interprétation polycentrique de ce principe basée sur la diversité plutôt que sur l'uniformité. Cette interprétation est ancrée dans la construction du réseau conceptuel du principe de précaution. Ceci permet d'identifier la unitas multiplex parmi les différentes définitions et applications de ce principe. L'interprétation polycentrique du principe de précaution peut être construite à partir de deux concepts : l'anticipation et l'action représentant les deux noeuds principaux de son réseau. Ces noeuds ne sont pas isolés, mais ils sont reliés par des liens à d'autres noeuds qui constituent les macroconcepts permettant d'identifier et d'appliquer le principe de précaution en droit de l'Union européenne. C'est à l'analyse de ces noeuds et liens que le présent ouvrage est consacré. Tout au long de cette étude, les exposés théoriques sont étoffés de plusieurs exemples concrets et schémas de raisonnement permettant tant à un public académique qu'aux praticiens de saisir l'essence du principe de précaution en droit de l'Union européenne.

10/2021

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Education et santé

Covid-19 et néolibéralisme-21. Sortir du maldéveloppement

Le livre "A Covid-19 et néolibéralisme-21A : sortir du maldéveloppementA " situe la pandémie de Covid-19 dans un champ de causalité tracé par le déclin de la bio-diversité, la marchandisation de la nature, la prévention obstruée et l'accès inéquitable aux soins de santéA : une crise conjuguée, construite à travers la violence politique et économique depuis le début des années 1970. Ce livre tente d'aborder de face l'édifice néolibéral en tant que responsable historico-politique des crimes contre les populations précarisées, les peuples colonisés et les écosystèmes. Il cherche à répondre à une question d'actualité : un modèle néolibéral post-crise plus durable, plus humain, plus inclusif et plus vert est-il recevable pour les mouvements sociauxA ?

04/2023

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Connaissance de soi

Inventer des rituels contemporains. Pour vivre dans un monde incertain

Lors du premier confinement lié à la pandémie du Covid-19, Thierry Janssen a proposé une méditation sur Facebook, tous les soirs, durant quarante-cinq jour d'affilée. Une méditation très particulière, tantôt en mouvement, tantôt en position assise, centrée sur l'ouverture du coeur et la détente de l'être. C'était sa manière de se rendre utile, dit-il. Une façon de rester en lien et de témoigner de la solidarité. Une invitation pour ceux qui étaient angoissés ou stressés de s'apaiser afin de favoriser l'éveil de la conscience en eux et de faire de la crise sanitaire qui ébranlait le monde, une opportunité d'évolution et de transformation. Ce que Thierry Janssen a proposé sur les réseaux sociaux ressemblait à une sorte de rite de retour à soi. Un rite pratiqué à travers un rituel inspiré par la tradition et pourtant résolument contemporain, qui a fait du bien à des milliers de personnes. Lorsque nous lui avons demandé s'il s'était rendu compte de cela, il nous a répondu qu'il n'avait jamais analysé ce qui s'était passé sous cet angle ni sous aucun autre d'ailleurs. " Me rendre compte de tout cela m'a amené à me poser plusieurs questions auxquelles je n'avais jamais pensé auparavant, confie-t-il dans l'introduction de ce livre. Qu'est-ce qui caractérise les rites et les rituels ? A quoi servent-ils ? Pouvons-nous vivre sans eux ? Doivent-ils forcément être reliés à une tradition, à une démarche sacrée ou à une pratique religieuse ? Notre existence n'est-elle pas remplie de rites que nous adoptons sans nous en rendre compte ? Comment inventer de nouveaux rituels, à la fois adaptés à nos besoins personnels et aux enjeux du monde dans lequel nous vivons ? En tentant de répondre à ces questions, les mots corps, conscience, intention, inspiration, manifestation, incarnation, cohérence et sens me sont apparus comme des clés essentielles. " Au final, Thierry Janssen nous offre un ouvrage passionnant dans lequel nous découvrons que les rites naissent en réponse à des besoins fondamentaux. Ils ne s'inscrivent dans la durée que s'ils ont une fonction symbolique et/ou pratique indispensable à notre épanouissement personnel ou à notre équilibre collectif. Nous découvrons aussi que les rites sont transmis et partagés à travers des rituels qui permettent de les propager et de les faire perdurer. Le rituel est une mise en scène consciente du rite, il constitue un langage plein de sens et il permet de manifester une intention. Fort de ses connaissances médicales, Thierry Janssen nous apprend que les rites et les rituels ont une fonction biologique car, en fournissant des repères et en créant du sens, ils apaisent notre cerveau, ils génèrent un sentiment de sécurité et ils renforcent la cohésion sociale. Ce livre parle de nous, de nos existences quotidiennes, de la vie de nos communautés, des préoccupations et des besoins de tous les êtres humains. Il explique comment laisser émerger divers rites en nous posant les bonnes questions. Et, de façon très pratique, il enseigne comment inventer des rituels pour manifester l'intention contenue dans ces différents rites, de manière intuitive, en écoutant la voix de notre âme, en nous laissant guider par la sagesse qui émane des profondeurs de notre être. " Que nous choisissions des rituels existants ou que nous en inventions de nouveaux, l'important est que ceux-ci nous permettent de créer ce que nous espérons ", nous dit Thierry Janssen. Ritualiser apparait alors comme une façon de mener une existence pleine de sens et d'accomplissements, le moyen de vivre plus confiant et plus serein dans un monde qui se révèle de plus en plus incertain.

05/2023

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Sociologie

Cachez cet islamisme. Voile et laïcité à l'épreuve de la cancel culture

En juillet dernier, la Cour constitutionnelle rendait son arrêt concernant le droit, pour une Haute Ecole de l'enseignement supérieur, d'interdire les signes convictionnels. Un arrêt qui réaffirme l'existence en Belgique de deux interprétations du principe de neutralité : " inclusive " et " exclusive ". Cet arrêt qui n'avait rien de révolutionnaire a suscité des réactions en cascade : au parlement bruxellois, à la commune de Molenbeek, où une motion autorisant le port desdits signes au personnel de l'administration a été votée, déclenchant plusieurs démissions d'élus ; dans la presse, où un affrontement par le biais de cartes blanches (tribunes) sur le voile a été à l'origine de tentatives de faire taire son adversaire par tous les moyens : injures, calomnies, mais également procédures judiciaires, le tout abondamment relayé sur les réseaux sociaux. L'été 2020 fut chaud à Bruxelles, marqué par les restrictions rendues nécessaires par la lutte contre la propagation de la pandémie de Covid 19. Pourtant ce que la presse a qualifié de coup de folie, ou même de débat nauséeux, n'y voyant qu'un dérapage de la " cancel culture " n'est peut-être pas à ranger parmi les épisodes orageux d'un été caniculaire. La laïcité tranquille à la belge ne semble pas résister aux assauts répétés des promoteurs d'une " neutralité " dite " inclusive ", qui pensent ainsi satisfaire la " diversité ", cette minorité musulmane de plus en plus convoitée, en particulier dans certaines communes de Bruxelles où elle est... majoritaire. On voit ainsi les progressistes d'hier s'allier à la frange la plus réactionnaire de l'islam politique pour faire triompher l'idée que le voile serait au mieux, un " fichu " dont nul autre que la femme elle-même ne pourrait juger de la symbolique, au pire un vecteur d'émancipation, une conquête féministe, voire l'emblème de la liberté ! Contact presse : Aurielle Marlier l 09 72 54 51 61 l presse@laboiteapandore. fr www. laboiteapandore. fr Rayons : société. Et si le débat bruxellois peut faire penser à celui qui a lieu en France, il a ses spécificités. Etouffé, il est à la fois plus sourd et plus violent. Bien qu'il débute avec la décision de la Cour constitutionnelle, ce livre n'est pas un énième livre sur les polémiques publiques autour du voile, mais un livre sur l'impossibilité de débattre de la signification et de la place de la laïcité dans la capitale de l'Europe. Pour un mandataire politique, attaché au progrès, à l'égalité des hommes et des femmes et à la laïcité, il est difficile de se déclarer contre le port du voile dans certaines fonctions sans être immédiatement taxé d'islamophobie, de racisme ou de connivence voire d'appartenance à l'extrême droite. On devient vite, à ce jeu, un " blanc " ou un " traitre à sa race ". Nous le verrons à travers des témoignages d'élus des principaux partis bruxellois qui prendront la parole sur ce sujet, certains pour la première fois. La conviction d'être dans le " camp du bien " autorise le recours aux procédés les plus contestables pour empêcher un débat de fond, comme nous le verrons avec l'affaire du " Balek Gate ", qui s'attaque à la liberté d'expression au nom de la liberté de la presse, ou défend le voile rigoriste au nom du féminisme. Outre qu'il donne à comprendre la bataille larvée, mais si cruciale qui se joue en Belgique autour de la laïcité, ce livre permet de mieux comprendre comment de nouvelles théories se proclamant de gauche ont réussi à devenir les porte-voix d'idéologies rétrogrades de l'identité, qui n'hésitent pas à pratiquer l'entrisme dans le tissu associatif et dans certains partis (l'entrisme islamiste étant fort de près d'un siècle de pratique, depuis sa naissance en 1928), et à rendre de plus en plus difficile le travail social et politique dans certains quartiers de Bruxelles.

06/2021

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Psychologie, psychanalyse

La faim du petit poids. Chroniques anorexiques

Voici un livre qui ne va pas vous laisser indifférents. D'abord parce qu'il parle d'un sujet grave, d'une maladie, l'anorexie mentale. Mais aussi parce que ce n'est pas un énième ouvrage scientifique écrit par un thérapeute quelconque. Non, il s'agit du journal précis et détaillé d'une jeune fille, elle-même anorexique, qui a su détailler, décrire et même expliquer les symptômes de sa maladie, ses conséquences ainsi que les mécanismes physiques et psychiques qui la caractérisent. Un témoignage forcément indispensable, une véritable analyse clinique parfaitement documentée, vécue de l'intérieur. L'auteure a ainsi particulièrement bien compris les raisons de son mal et l'impuissance du corps médical en la matière, lequel continue de croire qu'il suffit de nourrir l'anorexique pour le guérir. Tout en expliquant qu'on n'en guérit jamais, en réalité. Tantôt sombre, tantôt pleine d'espoir, l'écriture syncopée nous plonge presque immédiatement dans une sorte de transe, irrésistible, étouffante même parfois. On ne lit plus Alexia, on devient Alexia, par la magie et le rythme hypnotique de mots qui viennent des tripes. Véritable radiographie de son état intérieur, sa prose rythmée donne forme et vie à l'anorexie, la transformant tantôt en monstre, tantôt en double maléfique de l'auteure, suggérant même parfois une entité de substitution à ce père jamais connu. Non pas un livre, finalement, mais plutôt cinq en un : Un livre-démonstration pour comprendre ce qu'est VRAIMENT l'anorexie mentale. Un livre-thérapie pour la jeune écrivain en devenir dont on ne peut que ressentir le puissant souffle littéraire. Un livre-soutien propre à porter la voix des anorexiques, mais aussi de tous ceux qui, confrontés ou non à la maladie chez un proche, se trouvent souvent désemparés par des comportements qu'ils ne comprennent pas. Un livre-document qui expose avec intelligence et sensibilité tout ce que l'anorexie engendre comme contraintes, décortiquant l'ambiguïté des rapports conflictuels avec soi-même comme avec les autres dans une quête perpétuelle et inassouvie d'amour, révélant aussi la masse de souffrance physique et psychique ressentie par l'anorexique qui refuse pourtant l'idée qu'il est malade. Un livre-référence enfin, qui propose de vraies pistes de réflexion et des suggestions pour une meilleure prise en charge de cette pathologie parfaitement réelle, véritable cancer de l'âme dont le malade n'est ni coupable ni même responsable, en dépit de ce que la plupart des gens, médecins et psys compris (!) auraient tendance à croire. À 18 ans tout juste, Alexia Savey est à ce jour le plus jeune auteur des Éditions KAWA. Mais c'est aussi un fantastique paradoxe : la force d'un lion dans le corps d'une enfant, brindille qu'on découvre aussi robuste qu'un chêne. Car Alexia est anorexique, depuis cinq ans, malade d'un corps qui ne sait pas résister aux tortures de l'esprit. Mais Alexia a décidé de s'en sortir ! Et son combat passe d'abord par l'écriture, ainsi que par le dessin (elle envisage d'exposer prochainement ses œuvres). Or, si elle a commencé cette guerre contre l'anorexie pour elle-même, elle souhaite aujourd'hui se battre également pour faire évoluer la vision de cette maladie cruelle, ainsi que sa prise en charge, et pourquoi pas l'approche thérapeutique dont elle connaît trop bien les effets... comme les limites. Son projet #Défifood : À la recherche des papilles perdues constitue désormais la partie visible de son action. Quant à son cri de ralliement, « La Faim du Petit Poids », véritable marque de fabrique qu'elle revendique un partout sur Internet, sur son blog, sur les réseaux sociaux, dans son livre, dans la vraie vie (avec son association du même nom), il résume à lui-seul la détermination dont elle fait preuve au quotidien et qu'elle souhaite aujourd'hui communiquer à tous ceux qui en ont besoin.

09/2015

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Pédagogie

Braver l'interdit. Cycle 3, avec 1 CD-ROM

La collection Palra-Litté propose un accompagnement pédagogique et des outils clé en main pour lire et comprendre la littérature au cycle 3. L'approche est axée sur la compréhension fine des oeuvres et une mise en réseau autour d'un thème, avec des croisements interdisciplinaires. Dans Braver l'interdit, deux parcours sont proposés. Ils peuvent être menés séparément ou successivement, puisqu'ils contiennent des textes et des niveaux de difficulté différents. Ces parcours sont en lien avec les grandes entrées définies par les programmes : "La morale en questions", " Se découvrir, s'affirmer dans le rapport aux autres". 3 oeuvres sont étudiées dans le parcours A : Conte patrimonial : Pierre elle loup, de Serguei Prokofiev (édition au choix de l'enseignant). Bande dessinée : Pierre et le loup, de Miguelanxo Prado (Ecole des loisirs) y Récit illustré : Little Lou, de Jean Claverie (Folio cadet, Gallimard). 1 oeuvre est étudiée dans le parcours B : Roman : Sauf que, d'Anne Vantai (Actes Sud Junior).

10/2019