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Histoire internationale

Une communauté allemande au Brésil. De l'immigration aux contacts culturels XIXe-XXe siècle

L'histoire que raconte ce livre qui se déroule sur environ cent ans et débute par l'arrivée d'immigrés allemands et la création d'une paroisse luthérienne à la fin de l'année 1866, à Curitiba, dans la province du Paraná au Brésil. A travers l'angle particulier de la démographie historique, le livre décrit comment des immigrants allemands et leurs descendants organisés autour d'une paroisse évangélique, sont progressivement devenus " Brésiliens ". Ce processus immigratoire se divise en deux grandes périodes marquées par une conjoncture agitée. La première, de 1866 à 1945, consacre l'existence d'un groupe " germano-brésilien ", distinct tout à la fois des immigrants germaniques et des " Brésiliens ". La plus récente, de 1945 à nos jours, se définit en fonction des événements liés à la Seconde Guerre mondiale. La rupture de la guerre montre bien la complexité du contexte culturel et institutionnel qui sous-tend les contacts entre le groupe émigrant et la société réceptrice, et permet de comprendre l'histoire démographique de la communauté. L'ouvrage démontre qu'il est possible d'identifier un régime démographique spécifique, celui d'une communauté luthérienne caractérisée par des individus dont les comportements se différencient de ceux de l'ensemble de la population brésilienne, par exemple, en portant pour une grande part des patronymes germaniques, et en parlant encore l'allemand. L'ouvrage est ponctué de larges extraits de mémoires qui offrent un tableau fidèle de l'arrivée des premiers immigrants et de leurs efforts pour s'adapter à un environnement et un climat peu accueillants, dans une société en tous points différente de leur milieu d'origine. Mais il correspond aussi à une période cruciale de l'histoire des migrations et de son pendant incontournable, l'urbanisation, dont ces " Allemands ", ruraux venus conquérir de nouvelles terres, vont finalement être partie prenante. L'analyse de leurs comportements démographiques reflète cette évolution, tant du point de vue des mariages que de l'évolution de leur fécondité.

03/2012

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Littérature française

Cul in air

Jeanne Bécu, alias Madame du Barry, disait ceci : "Le croupion, oui, le croupion, toujours bien en l'air, et avec les plumes de la queue éployées en éventail, horizontalement !" Suivant à la lettre cette consigne qui aurait pu devenir un proverbe, je me suis dit que l'art Cul in air, tel que son nom l'indique, est un art aérien de dosages, de matières, de couleurs, de saveurs, de croisements divers pas toujours saisissables si l'on n'y est pas formé avec tact, délicatesse et entrain. Ce livre essaie de donner corps à ces vertus : je n'y raconte pas les suites du mot de Madame du Barry, mais vous apprendrez comment revigorer ce qui ramollit, pourquoi la Sainte Vierge, quelquefois, lève les yeux au ciel ou pourquoi la Dame aux camélias portait des robes larges. Et vous saurez aussi, chères lectrices et chers lecteurs, vous saurez brider et débrider une poule, farcir ou bourrer le mou à un poulet, renverser un lapin, telle une danseuse ou une crème, ça, oui, vous saurez le faire. Vous saurez tout de Nicodème et de sa cousine quand ils s'attablent, comment déjeuner dans les nuages, tant d'autres choses encore. Vous n'avez d'ailleurs qu'à feuilleter la "Table des Matières" jamais ces deux mots ne furent mieux employés qui se trouve juste derrière cette page, oui, celles qui précèdent, pour avoir l'eau à la bouche et les larmes aux yeux de plaisir, bien entendu. Enfin, comment résister à vous confier ce que m'a dit mon premier lecteur : "Quel beau livre ! à la fois sublime et trivial, raffiné et brutal, lyrique et précis, érudit et élégant, drôle et grave, riche et léger, digressif et certain". Que pourrais-je ajouter de plus ? Au revoir donc et bonne lecture, Cul in air, j'espère, chères lectrices et chers lecteurs, mes semblables et frères.

04/2014

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Littérature étrangère

La fin de l'homme rouge. Ou le temps du désenchantement

Armée d'un magnétophone et d'un stylo, Svetlana Alexievitch, avec une acuité, une attention et une fidélité uniques, s'acharne à garder vivante la mémoire de cette tragédie qu'a été l'URSS, à raconter la petite histoire d'une grande utopie. "Le communisme avait un projet insensé : transformer l'homme ancien le vieil Adam. Et cela a marché. En soixante-dix ans et quelques, on a créé dans le laboratoire du marxisme-léninisme un type d'homme particulier, l'Homo sovieticus." C'est lui qu'elle a étudié depuis son premier livre, publié en 1985, cet homme rouge condamné à disparaître avec l'implosion de l'Union soviétique qui ne fut suivie d'aucun procès de Nuremberg malgré les millions de morts du régime. Dans ce magnifique requiem, l'auteur de La Supplication réinvente une forme littéraire polyphonique singulière, qui fait résonner les voix de centaines de témoins brisés. Des humiliés et des offensés, des gens bien, d'autres moins bien, des mères déportées avec leurs enfants, des staliniens impénitents malgré le Goulag, des enthousiastes de la perestroïka ahuris devant le capitalisme triomphant et, aujourd'hui, des citoyens résistant à l'instauration de nouvelles dictatures. Sa méthode : "Je pose des questions non sur le socialisme, mais sur l'amour, la jalousie, l'enfance, la vieillesse. Sur la musique, les danses, les coupes de cheveux. Sur les milliers de détails d'une vie qui a disparu. C'est la seule façon d'insérer la catastrophe dans un cadre familier et d'essayer de raconter quelque chose. De deviner quelque chose... L'histoire ne s'intéresse qu'aux faits, les émotions, elles, restent toujours en marge. Ce n'est pas l'usage de les laisser entrer dans l'histoire. Moi, je regarde le monde avec les yeux d'une littéraire et non d'une historienne." A la fin subsiste cette interrogation lancinante : pourquoi un tel malheur ? Le malheur russe ? Impossible de se départir de cette impression que ce pays a été "l'enfer d'une autre planète".

09/2013

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Littérature étrangère

Vila Real

Un récit de veille d'armes, figé dans une étrange attente. La naissance de l'Iliade sur les terres de la misère brésilienne, quand les combattants ne sont pas des héros, mais des miséreux en marge de l'Histoire. Une épopée des hommes du «sertão» qui va mettre face à face deux troupes inégales : les errants dépossédés de leur sol, de leurs moyens d'existence, de leur vie, par le Droit de Propriété, et la phalange des représentants de ce droit. Vila Real, une étape royale, une bourgade fantomatique sur les terres du Nordeste, est soudain devenue le centre d'un de ces combats de survie. Les lieux, les gens sont bien réels : des paysans démunis devenus la proie des hommes d'une société minière dont le seul but est de faire place nette. Pour les victimes, c'est «la Caravane Mystérieuse» qui arrive - et dans ce nom, dans cette rumeur, entrent les dangers de l'histoire quotidienne du Brésil et la menace qui pèse, avec une force mythologique, sur cette région du précaire. Tout ce récit, comme ceux du cinéaste Glauber Rocha, se passe dans une zone immobile, comme restée en suspens. Le soleil y engendre des mirages, la faim des hallucinations, les mots des déshérités jamais ne s'ajustent à la rhétorique des spoliateurs. Le peuple, éternel et désorienté, s'en remet, comme dans toutes les légendes du sertão, à une grande figure, valeureuse et voyante : c'est, ici, Argemiro, l'incarnation de la Résistance. On ne connaîtra pas l'issue de l'affrontement. La légende, telle qu'on la rapporte aujourd'hui, a retenu seulement l'essentiel : les scènes esquissées, les vues parcellaires, les mots qui achoppent sur des liaisons difficiles à qui n'a pas la maîtrise du monde, les combats incertains de leur cible, l'obscure germination séculaire de la révolte, l'attente d'un peuple prêt à livrer sa bataille - et que guette la mort, peut-être une gloire lointaine.

02/1986

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Sociologie

Actes de la recherche en sciences sociales N° 211-212, Mars 2016 : Révolutions et crises politiques

Depuis la fin de l'année 2010, les bouleversements politiques et sociaux dans le monde arabe sont au centre de toutes les attentions et notamment de l'attention académique. Les chercheurs en sciences sociales n'entendent pas se laisser dicter leurs objets par l'actualité mais refusent dans le même temps de démissionner devant les faits ou de s'emmurer dans leur tour d'ivoire, feignant d'ignorer la gravité du monde qui les entoure et l'urgence d'une pensée construite et contrôlée. C'est à cet exercice délicat que se sont livrés les auteurs de ce dossier, sans cesse pris dans une forme d'injonction paradoxale : prendre de la distance avec l'événement historique et saisir son épaisseur sociale dans toute sa matérialité, réfuter les explications causales macrosociologiques et prendre au sérieux les revendications et les répertoires d'action des protestataires, résister au diktat de l'instant et de l'accélération de l'histoire et réinscrire les pratiques et les discours dans leur terreau sociologique et historique. L'objectif n'est pas de proposer une nouvelle interprétation des événements qui ont bouleversé la région mais bien plutôt de comprendre, au moyen d'enquêtes de terrain de longue haleine, comment ceux-ci ont bousculé les structures sociales et politiques des pays concernés et de quelles façons cette histoire courte est à réintégrer au sein des mutations sociales plus larges qu'ont connues ces sociétés. Fondés sur un travail empirique inédit, les six articles étudient ainsi les conséquences du déclassement des chômeurs diplômés tunisiens sur leurs dispositions à se mobiliser (Pierre Blavier), la recomposition du capital social des insurgés dans le cas syrien (Gilles Dorronsoro et al), l'impossibilité du soulèvement dans le cas algérien (Layla Baamara), le rôle de groupes professionnels comme les avocats dans la révolution tunisienne (Eric Gobe), les voies de la reconversion politique des Frères musulmans égyptiens entre 2005 et 2012 (Marie Vannetzel) et les modalités du passage d'une situation révolutionnaire à un résultat révolutionnaire dans le contexte tunisien (Choukri Hmed).

04/2016

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Sciences politiques

Comprendre l'inexorable progression de la délinquance (1980-2016)

Dans ce texte qui parlera à tous tant le propos ne peut laisser indifférent, Guy Sartory, commandant de police, analyse dans un style simple et clair les problèmes que rencontre la police dans son travail. C'est avec une lucidité guère compatible avec le " politiquement correct " qui règne en maître dans les milieux politiques et médiatiques, que l'auteur analyse de façon approfondie les différents maux qui engendrent ou encouragent les formes de criminalité que nous connaissons : délinquance, banditisme, terrorisme. L'incapacité à résoudre ces problèmes a des sources diverses : réformes favorisant le laxisme, angélisme des politiciens et de la presse à l'égard des gangs des cités, neutralisation de la justice par les politiques pour s'assurer l'impunité, corruption dans le corps de police lui-même et instrumentalisation de la haute hiérarchie policière, mauvais traitements des policiers par l'appareil judiciaire et par les médias, difficulté du travail des gardiens de prison, Le constat, éclairé "de l'intérieur " par un policier expérimenté, est sans appel ! Il est étayé par de nombreux exemples, données statistiques et expériences personnelles. Il montre comment un grand nombre de gens, de condition modeste pour la plupart, voient leur vie littéralement empoisonnée par des délinquants, sans qu'aucun recours n'existe pour eux, hormis trouver le moyen de partir habiter dans un quartier encore à peu près paisible. Il montre aussi comment nos gouvernants nous rassurent à bon compte en prétendant nous protéger contre le terrorisme, alors que notre système actuel de police, de renseignement et de justice, n'est en rien adapté aux nouvelles menaces qui pèsent sur notre pays. Après les attentats sanglants de 2015, l'année 2016 connut des débordements d'une rare violence en marge des manifestations contre la loi Travail, de nouveaux attentats comme celui de Nice, prouvant que les réactions des autorités ont été et sont inefficaces. Dans ce contexte, cet ouvrage entre particulièrement en résonance avec les préoccupations des citoyens.

01/2017

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Littérature française

Le chaos et la nuit

Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille son unique enfant lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père. Quelle sont au juste les idées de Celestino ? Elles sont confuses, et un de ses amis ne craint pas de le traiter de "retardé idéologique", voire de "faux homme de gauche". Individualiste intraitable, en Espagne, et même pendant la guerre civile, il n'a été inscrit à aucune formation. Il est plutôt anarchiste, très nettement et uniquement destructif, toujours plus ou moins en marge du parti pour lequel il s'est battu pendant trente et un mois. Comment cet homme passionné, violent, autrefois combattant intrépide, aujourd'hui encore tendu et abrupt dans ses relations orageuses avec ses amis et avec sa fille, mais que la défaite, l'exil, l'âge et peut-être quoi encore ont recroquevillé et rendu pusillanime lorsqu'il s'agit de sa sécurité, comment cet homme en arrive-t-il à retourner volontairement en Espagne, sans obligation de la faire, et ce qui lui arrive en Espagne, c'est le sujet - du moins le sujet principal, car il y en a nombre d'autres du Chaos et la Nuit.

03/1963

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Géographie

Le Cap, ville sud-africaine. Ville blanche, vies noires

L'espace sud-africain est marqué à différentes échelles par les fractures imposées par la ségrégation raciale et par l'apartheid. Les inégalités sociales extrêmes et les spécificités paysagères qui en découlent ne sont peut-être nulle part plus visibles que dans les grandes villes où elles se côtoient en permanence. De plus, du temps de l'apartheid, la ville était vue par le gouvernement comme un espace réservé aux Blancs : les Noirs en étaient exclus et ceux dont le travail était nécessaire au bien-être de la classe dominante y étaient à peine tolérés, forcés d'habiter en marge de la ville blanche dans des townships. Le cas de la ville du Cap est exemplaire : c'est la " Ville-Mère ", le lieu où les Européens ont pris pied en Afrique australe et d'où ils ont entamé la colonisation du sous-continent. C'est aussi une des premières villes sud-africaines où la présence des Noirs en milieu urbain a été importante et l'une des premières où les Blancs ont imposé aux Africains des quartiers résidentiels séparés. Cet ouvrage retrace l'imposition de la ségrégation et de l'apartheid au Cap et analyse ses paysages et son urbanisme spécifique. Pourtant, les quartiers noirs du Cap, townships ou camps de squatters, ne sont pas des espaces sans âme. Bien au contraire, l'une des formes de la résistance à l'apartheid a été de les transformer pour les rendre vivables : la population se les est appropriés. Ce passage d'un espace imposé à un espace assumé dans les quartiers noirs de la ville du Cap est l'objet de cette étude : comment ces lieux ont-ils été transformés en espaces vécus et polarisés par les choix sociaux, religieux et politiques de leurs habitants malgré la brutalité de la répression et un urbanisme entièrement conçu pour le contrôle social ? Comment ces lieux, ainsi que l'ensemble de la ville, évoluent-ils, depuis que l'apartheid a été remplacé par un gouvernement démocratique ?

12/1999

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Histoire internationale

Histoire de Chicago

Depuis un siècle et demi, la ville de Chicago attire et fascine les observateurs de l'Amérique tant elle incarne une modernité urbaine spectaculaire et triomphante. Barack Obama, qui s'y installa et y entama sa carrière politique, la qualifie de "ville éminemment américaine". D'autres avant lui l'ont surnommée la "ville aux larges épaules", en référence à ses foules laborieuses. Car, pendant des décennies, c'est par centaines de milliers que des ouvriers d'Europe, mais aussi des Noirs du sud des Etats-Unis et des Hispaniques sont venus travailler dans ses abattoirs, ses aciéries et ses usines rugissantes, faisant de Chicago la capitale manufacturière du pays. Ils ont construit les gratte-ciel orgueilleux du centre-ville - le fameux Loop -, posé des kilomètres de rails, creusé des canaux et empli les bateaux de grain. A l'image de la violence des abattoirs, l'histoire politique et syndicale de Chicago est d'une grande brutalité, en partie parce que des richesses considérables y sont concentrées entre les mains de quelques-uns. La municipalité a ainsi longtemps été tenue par des "machines" politiques corrompues liées aux milieux d'affaires, et parfois à la mafia - celle d'Al Capone ou de ses successeurs. Au-delà de son statut de symbole industriel, la ville fut également un haut lieu du jazz et du blues, en même temps que "la ville la plus ségréguée du pays". A ce titre, elle devint la capitale incontestée de l'Amérique noire au milieu du XXe siècle, jouant un rôle déterminant dans la lutte pour les droits civiques. Richement documenté et illustré, ce livre n'est pas seulement une histoire "populaire" de Chicago, des gens ordinaires qui y ont vécu, travaillé, consommé, prié ou joué de la musique. Il propose l'histoire sociale et politique, jusqu'à nos jours, d'une ville américaine à la fois archétypale et exceptionnelle.

09/2013

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Critique littéraire

Sony Labou Tansi. Naissance d'un écrivain

Qui est Sony Labou Tansi ? Celui que l'on considère aujourd'hui comme l'un des plus grands auteurs africains d'expression française n'est pas né en un jour. Il lui a fallu s'imaginer, se fabriquer, se faire connaître et reconnaître par un Congo en proie aux convulsions de l'Histoire. Tout s'est décidé pour lui à la fin des années 1960, quand son goût de l'expérience créatrice s'est changé en un besoin, toujours plus impérieux, de construire son propre univers, dense et homogène. L'anonyme Marcel Ntsoni invente la figure flamboyante de Sony Labou Tansi, écrivain explosif qui, en marge de l'ordre littéraire, ne craint rien ni personne, dans son projet hyperbolique de fonder une nouvelle littérature. Entre les coups d'Etat et les fièvres révolutionnaires, le Congo a beau traverser des tempêtes, l'apprenti grand écrivain ne désarme pas. La société devient paroxystique ? A l'écriture d'aller plus loin encore en lui administrant son paroxysme à elle, jusqu'à faire voler en éclats ses normes et ses institutions. Scénarios existentiels et fictions compensatoires aident le jeune Sony à modeler son oeuvre et son identité, mais l'exposent aussi à de multiples contradictions : affirmer publiquement son statut d'écrivain et assouvir sa haine du régime au pouvoir ; s'attaquer à une France taxée de néocolonialisme et tenter d'y diffuser ses écrits ; démolir les figures d'autorité et partir en quête de conseillers, d'intercesseurs et de pères littéraires. Pour l'essentiel inédits, les premiers écrits donnent l'image d'une création débondée, véritable geyser de lave, de boue et de sang. Dans l'espace privé des manuscrits, tout peut se dire, des folies les plus intimes aux visions les plus impitoyables. Vivre l'écriture comme le seul absolu, au-delà des tabous, telle est l'expérience hors norme sur laquelle Sony Labou Tansi cherche à édifier la destinée qu'il s'est choisi : devenir écrivain, au sens radical du terme, c'est-à-dire démiurge.

01/2019

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Sciences politiques

Marxisme et intersectionnalité. De l'autonomie relative de la superstructure des signifiants vides

Les questions de race, de genre, d'identité sont au coeur de tous les débats, qu'ils soient politiques ou universitaires. Le monde semble se diviser en deux catégories : d'un côté, ceux qui sont a priori du côté des oppressés, de la race et du genre notamment, de l'autre, ceux qui se positionnent en réaction face à ces nouvelles luttes. L'auteur prend ici le parti de révéler le non-dit de cette fausse opposition. Il montre d'abord qu'une certaine gauche ralliée à la théorie de l'intersectionnalité n'est pas aussi progressiste qu'elle le laisse entendre. Ensuite, il met en lumière l'opposition absurde qui lui fait face, la majeure partie du temps. Cela, afin de montrer que ces deux camps participent en fait d'un même élan et d'une même manière de penser les problèmes actuels. En effet, ils ont en commun le fait d'évincer grandement ou totalement le rapport aux conditions matérielles réelles dans l'analyse qu'ils peuvent faire du monde social. Pire encore, ils font de la seule sphère du discours le lieu unique de la connaissance. Les déterminations objectives, de classe notamment, sont alors mises de côté. Pour conduire à bien cette enquête qui invite à penser différemment l'actualité, Loïc Chaigneau s'efforce d'abord de reconstituer l'épistémologie du postmodernisme comme terrain idéologique commun à nos opposants de façades. Un moyen de cerner les enjeux derrière ces querelles identitaires à la marge des vaines polémiques. C'est ensuite seulement qu'il peut démystifier à la fois cette gauche dont on découvre le conservatisme naïf et une certaine droite réactionnaire qui ne semble pas avoir grand-chose à lui envier. L'analyse marxiste de l'auteur nous conduit alors à repenser la question du progrès, de l'éthique, de la république et du communisme par-delà les anathèmes d'un monde trop manichéen.

02/2022

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Physique, chimie

Les Mille et Une questions de la physique en prépa 2e année MP/MP*. 3e édition

Ce livre reprend une conception originale imaginée dans l'unique but d'être utile aux élèves. Il est bien plus qu'un simple manuel de cours avec recueil d'exercices et de problèmes, mais a pour ambition de fournir une aide précieuse dans la rubrique "Applications directes du cours" et, conformément au nouveau programme, il insiste sur la compréhension et l'ouverture dans sa rubrique "Questions de réflexion — Physique pratique". La présence de Questions ouvertes constitue la nouveauté de cette 3e édition. Pour répondre à la demande des étudiants toujours soucieux d'aller vite et bien à l'essentiel, il embrasse sous forme d'une batterie de questions de cours, de conseils et d'exercices, la totalité du programme de physique de MP/MP. Il a été conçu dans un double objectif : ponctuellement, préparer efficacement une colle, faire le point sur les connaissances avant un devoir surveillé, entamer sereinement les révisions de fin d'année lors de la préparation à l'écrit et à l'oral des concours ; au quotidien, permettre un travail de fond régulier tout au long de l'année. Il regroupe tout ce qui est indispensable pour réussir à l'écrit et à l'oral et sera donc utile à tous ceux qui ont à coeur de travailler la physique dans l'objectif des concours et de leur formation personnelle. Chacun des 11 chapitres regroupe plusieurs dizaines de questions réparties en rubriques : Les ordres de grandeur utiles Le cours d'abord Conseils à suivre ; erreurs à éviter Applications directes du cours Questions de réflexion ; physique pratique Exercices Questions ouvertes Travaux pratiques (selon les cas). Bien sûr chaque chapitre "questions" est suivi de son chapitre "réponses", entièrement rédigé et reconnaissable à sa marge grisée sur le côté droit. Si la forme de cet ouvrage reste à l'heure actuelle originale, le fond bénéficie de l'expérience de ses auteurs, à la fois enseignants en classes préparatoires et membres de jurys de concours.

10/2019

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Photographes

Bernar Venet. Photographies

Bernar Venet célébré dans le monde entier pour son oeuvre sculptée, pièces monumentales en acier corten, a pratiqué la photographie tout au long de sa carrière. Par séries, en marge, ce médium photographique a été le vecteur de plusieurs explorations plastiques dont ce catalogue raisonné va fixer l'histoire. Les Macadams trouvent leur origine en 1961, alors qu'à 19 ans il se promène près de Marseille : il observe sur les pans d'une falaise une coulure de goudron solidifié... qu'il photographie pour mémoriser cet évènement aléatoire. Deux ans plus tard, il travaille le goudron sur des toiles et prend un ensemble de photographies de macadam qui constituent cette première série sur la matière, alors que la série Acier roulé est réalisée en observant les fusions du métal, matière familière pour le sculpteur qu'il est. Fruit de son goût pour les expérimentations, il réalise les séries Photofax (effacement progressif de l'image par envois successifs par fax) et Saturations (projet graphique de superposition progressive de plusieurs pages d'un dictionnaire, les unes sur les autres, l'accumulation des couches successives aboutissant au noir profond). Curieux de sciences et de techniques, Bernar Venet explore par ailleurs les moyens photographiques sophistiqués des laboratoires scientifiques les plus pointus : il réalise une série de "particules" élémentaires en mouvement dans le synchrotron (Bubble chambers) ou photographie l'invisible (Plasma in the Tokamak), images créées par des champs magnétiques générés par de très puissants aimants supraconducteurs... Bernar Venet a également, toute sa vie, réalisé des portraits en noir et blanc, de ses proches comme des artistes et amis qu'il fréquente : Man Ray, Andy Warhol, Richard Serra, Arman, Christo... mais aussi des Portraits noirs, presque invisibles ceux-là, en argentiques ou polaroïd, réalisés dans le noir absolu, qui semblent presque uniformément noirs et où seule une vague lueur permet de distinguer un profil, une présence. "La seule chose qui compte c'est qu'entre ce noir et l'objectif, il [le photographié] était bien là. ". . dit d'eux Bernar Venet.

11/2022

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Biographies

Cervantes

On n'en finirait pas de dénombrer les ouvrages inspirés par la vie et l'œuvre de Cervantès. A eux seuls, ils constituent un monde en soi, une véritable bibliothèque de Babel. Pourtant, cette abondance ne saurait masquer une réalité plus troublante : aujourd'hui encore, le " mystère Cervantès " reste entier. De larges pans de sa vie nous demeurent obscurs ; d'autres, qu'on croyait connus, nous semblent désormais peu crédibles, tant les interprétations en sont contradictoires... Avant de se consacrer aux lettres, Cervantès a cherché fortune dans le métier des armes. Blessé à la bataille de Lépante, il tombe quelques années plus tard entre les mains des Turcs, qui le retiennent cinq ans à Alger comme captif. De retour en Espagne, il se marie, fait ses débuts d'écrivain avec un roman pastoral, la Galathée, puis part un beau jour pour l'Andalousie. Pendant près de quinze ans, il y mènera la vie errante d'un collecteur de vivres et d'impôts. L'Église l'excommunie, la Justice l'emprisonne : deux expériences qui marqueront ce long séjour. En 1605, à cinquante-sept ans, il publie Don Quichotte. C'est un événement. Premier roman des Temps modernes, ce livre est aussi le premier best-seller de l'histoire de l'édition. En 1615, la seconde partie du Don Quichotte rencontre le même succès. Un an plus tard, sur son lit d'agonie, Cervantès achève Persiles, " le pied à l'étrier, et en proie aux angoisses de la mort ". Depuis lors, la légende a pris le relais de l'histoire. Parler de Cervantès, c'est s'attaquer à un mythe où le fabuleux, le certain et le vraisemblable sont inextricablement mêlés. Aussi le beau livre que nous propose Jean Canavaggio prend-il parfois l'allure d'une " enquête " à la Borges. A la recherche d'une vérité qui ne cesse de se dérober, dans le jeu de miroirs où se superposent la légende et l'œuvre cervantine, on voit surgir, en profil perdu, un homme d'une surprenante modernité.

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Sciences politiques

Retour de flamme en Côte d'Ivoire

Durant la période charnière des années 1990 et du début du 21e siècle, les populations de la Côte d'Ivoire, secouée par le premier coup d'Etat militaire de son histoire suivi d'une guerre civile qui a abouti à la partition du pays, prennent conscience que l'avenir prospère qu'elles n'avaient cessé d'attendre et d'espérer n'aura pas lieu. Au développement économique ne succédera pas le développement social. Le premier producteur mondial de cacao et septième producteur mondial de café, verra se développer sa production pétrolière mais le service de la dette continuera à plomber l'économie du pays. Les conditions de vie des populations vont devenir de plus en plus difficiles, leur dépendance vis-à-vis du reste du monde plus évidente ; précisément quand elles verront de grands chantiers s'immobiliser et lorsque la faim fera son apparition pour des couches de plus en plus larges de la société. Le regard et le point de vue développés dans cet ouvrage sont ceux d'une association française, spectatrice et actrice, qui est restée aux côtés de ses partenaires ivoiriens aussi longtemps que possible. La dégradation progressive des infrastructures urbaines et rurales, mais aussi les tentatives de réhabilitation de plusieurs quartiers d'Abidjan et d'une vallée proche de la capitale économique sont décrites avec le souci de rendre compte de la situation des habitants en s'approchant au plus près de leurs réalités quotidiennes. Les dates des élections sans cesse reportées, jalonnent le corps du texte de manière à l'encadrer et situer dans le temps et l'espace les observations et le récit de missions associatives qui, comme de nombreuses autres qui se sont succédées pendant un demi siècle, ont rarement abouti à des réalisations concrètes. Ce qui est habituellement tu et occulté est décrit et conté de manière circonstanciée. A la lumière de ces expériences de terrain, des hypothèses sont formulées sur les raisons de ces échecs successifs. Les causes avancées sont économiques, structurelles, événementielles, culturelles également.

04/2010

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Archéologie

Pont-de-l'Arche et le fort d'Alizay-Igoville (Eure). Les fortifications de la Seine normande de l'âge viking à la guerre de Cent Ans

En 2010-2011, l'Inrap a mené des fouilles préventives sur une trentaine d'hectares en berge de Seine, à Alizay et Igoville, face à Pont-de-l'Arche (Eure). La longue séquence d'occupation inaugurée à la ­Préhistoire se conclut à l'époque carolingienne (862) par la construction d'un pont fortifié interdisant aux Vikings la remontée vers Paris. En 2010, la fouille de l'une des fortifications gardant les têtes de ce pont, sur un peu plus de 4 hectares, a permis de prolonger les recherches antérieures de l'archéologue britannique Brian Dearden. Le rempart formant l'angle nord-est de ce "castrum" quadrangulaire comprend, dans son dernier état, trois fossés talutés, larges de 15 à 20 mètres pour 4 à 5 mètres de profondeur. Le plus ancien talus, daté du IXe siècle, intègre un poutrage de chêne qui l'apparente au "murus gallicus" et trouve divers parallèles dans la poliorcétique du haut Moyen Age. Le comblement des fossés a livré un abondant mobilier, essentiellement métallique, dont la chronologie renvoie aux occupations successives de la forteresse dans la seconde moitié du IXe siècle, aux XIIe-XIIIe puis aux XIVe-XVe siècles. Au second Moyen Age se rapporte notamment une exceptionnelle série de méreaux, en lien avec le chantier du pont fortifié. A l'intérieur de l'enceinte ont été mis au jour de grands fours culinaires, des fosses et quelques bâtiments sur poteaux du IXe siècle. S'y ajoutent deux petits groupes funéraires formés d'une majorité de locaux, femmes et enfants, avec quelques jeunes hommes d'origine extérieure, vraisemblablement des colons militaires (""haistaldi") évoqués par les textes. Tous présentent une usure squelettique compatible avec l'hypothèse d'une population modeste affectée au chantier. Ces données de fouille se prolongent par l'étude des fortifications médiévales et modernes de Pont-de-l'Arche, et notamment celles du temps de Philippe Auguste. L'ensemble restitue ainsi l'histoire de la mise en défense de la Seine depuis les grands raids vikings jusqu'aux Temps modernes.

01/2023

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Excel

Excel Microsoft 365. Fonctions de base

Ce livre vous présente dans le détail les fonctions à connaître pour créer vos premiers tableaux et graphiques avec Excel, le célèbre tableur de Microsoft® ; il s'adresse à toute personne débutante dans l'utilisation d'Excel. Il a été rédigé avec la version d'Excel disponible avec un abonnement Microsoft 365. Après la description de l'environnement comprenant le ruban et l'onglet Fichier, vous apprendrez à créer, enregistrer, ouvrir vos classeurs y compris sur l'espace de stockage en ligne OneDrive. Vous découvrirez toutes les techniques de saisie et de modification des données (nombres, dates, séries de données, remplissage instantané...). Vous verrez ensuite comment effectuer des calculs simples (somme, pourcentage, statistiques, date d'échéance) en exploitant les nombreuses fonctions de calcul d'Excel. Vous apprendrez à modifier le contenu des cellules, à copier/déplacer des données, à trier le tableau, à modifier sa structure en ajoutant ou supprimant des lignes et colonnes et en gérant les feuilles de calcul qui le composent. Vous exploiterez ensuite les nombreuses fonctions mises à votre disposition pour mettre en forme vos tableaux (polices de caractères, formats des nombres et dates, couleurs, bordures, styles...) avant d'en modifier la strong>mise en page (marge, en-tête et pied de page) en vue de les imprimer. Excel est un outil puissant en matière de représentation graphique ; vous verrez comment créer et mettre en forme les principaux types de graphiques disponibles : graphiques linéaires, histogrammes, sectoriels, graphiques de cartes en 2D. La dernière partie est consacrée aux objets graphiques et détaille l'insertion et la mise en forme d'objets graphiques, de diagrammes (organigrammes), d'images (icônes, modèles 3D) à l'aide des nombreux effets à votre disposition. Si vous souhaitez aller plus loin sur ce sujet, vous pouvez vous procurer dans la même collection, le livre Excel Microsoft 365 - Maîtrisez les fonctions avancées du tableur de Microsoft®.

07/2021

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Poches Littérature internation

Le bureau des objets trouvés

Henry Neff, vingt-quatre ans, est muté au bureau des objets trouvés de la compagnie de chemins de fer. Henry ne veut pas faire carrière, il aime vivre en marge des exigences sociales et se satisfait du compagnonnage des objets égarés. Ils " stimulent l'imagination ", explique-t-il à ses collègues médusés. Certains de ses objets se voient tirés de l'exil par leur propriétaire. Ils deviennent alors de minuscules tranches de vie, prétextes à des saynètes pour lesquelles Henry joue le rôle de metteur en scène. Un jour, Henry rapporte sa sacoche à Fédor Lagutin. Mathématicien de haut niveau originaire de l'Oural, Fédor est invité à un colloque par l'université. Henry est charmé par l'allemand désuet de Fédor qui, de son côté, se laisse volontiers entraîner par l'affection débonnaire d'Henry. Cette amitié est la première intrusion de la réalité dans l'univers d'Henry. Fédor est issu d'une population de paisibles nomades, respectueux des autres et d'une scrupuleuse politesse. Quant aux mathématiques, elles ont érigé entre le quotidien et lui une barrière d'aimables relations intellectuelles. Comment pourrait-il comprendre ces motards qui le battent et l'insultent parce qu'il est russe ? Comment serait-il armé face aux propos racistes de ses voisins ? Fédor fuit l'Allemagne, laissant Henry en colère. Au travail, des fissures se forment dans la bulle imaginaire d'Henry : Paula, sa collègue, souffre d'aimer un mari qui la délaisse ; Albert, vieux garçon dévoué à son père, est menacé de chômage. Et Barbara, cette soeur qu'il a toujours considérée comme un pilier, est déchirée par la fuite de Fédor. Peu à peu Henry pressent que chaque être abrite une oasis. A l'image de ces propriétaires chérissant des objets anodins pour eux irremplaçables, Paula, Barbara, Fédor, Albert s'acharnent à maintenir l'espérance, la fidélité et l'amitié. Gardien des objets, Henry acceptera-t-il de comprendre qu'il peut – qu'il doit – être l'un de ces gardiens anonymes de la meilleure part de l'homme ?

04/2017

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Excel

Calcule le prix de vente de tes créations comme un pro !. La méthode simple et complète, avec son fichier Excel

Quand on est artisan créateur en micro-entreprise : comment intégrer les coûts de matières premières ? Comment calculer sa rémunération ? Quels sont tous les autres frais à intégrer ? Les cotisations : suis-je en achat-vente ou en prestation de service ? Comment intégrer l'URSSAF dans mes prix, et que faire si je bénéficie de l'ACRE ? Prix de gros, prix public de vente... Comment les calculer, comment les appliquer ? Une marge est-elle vraiment nécessaire, et laquelle ? __________________________ C'est un fait : qu'on soit en démarrage ou en activité depuis des années, les prix relèvent souvent du casse-tête... Je m'appelle Véronique Le Boucher. Je suis artisan créateur en microentreprise depuis 2015, et comme toi : je fabrique, je communique, je vends mes produits sur les circuits. Sois rassuré : calculer correctement ses prix n'est pas aussi compliqué qu'il le paraît. Tu trouveras ici des réponses claires à toutes tes questions, avec une méthode simple et expliquée pas à pas. Ce guide est également fourni avec un fichier de calcul (Excel/OpenOffice) à télécharger après achat. Pas d'inquiétude, le fichier est très facile à utiliser. : tu as juste à saisir tes éléments, et ensuite : il calcule pour toi le prix minimal de vente. Dans le dernier chapitre, nous détaillerons également ensemble tout ce qu'il est possible de faire si les prix obtenus sont trop élevés pour les circuits. __________________________ Ce guide est disponible en ePDF, mais pour l'impression et le confort d'utilisation : la version papier est vivement conseillée. L'édition papier est réalisée par une entreprise à taille humaine, selon un système écoresponsable d'impression à la demande. Après chaque commande, le délai normal de mise en production et de livraison est de 2 à 3 semaines. A réception, tu pourras télécharger tes fichiers en suivant les instructions fournies à l'intérieur du guide. Tu auras ainsi à ta disposition un système complet de calcul des prix, parfaitement adapté à ta réalité d'artisan créateur en microentreprise.

07/2021

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Revues de droit

Revue Droit & Littérature N° 7/2023 : Notre Péguy

ACTUALITES. - Agendas - Le Mot du droit - L'adresse littéraire par Emmanuel Dockès - Le Portrait de Cécile Guidot - Le Questionnaire de Proust, par Sandra Travers de Faultrier LE THEME : Notre Péguy - Comment peut-on être péguyste ? , entretien avec Eric Thiers - La fraternité selon Péguy, notion anti juridique ? , par Ael xandre de Vitry - Pour "une Justice et une Vérité vivantes" : Péguy saisi à gauche par la presse de son temps, par Sophie Delbrel - Que vient faire "la petite fille Espérance" dans l' "enfer du monde moderne" ? , par Colette Camelin - Charles Péguy et l'enfantillage de la paix par le droit, par Romain Le Boeuf - L'usage particulier de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen par Charles Péguy, par Patrick Charlot - Péguy, le paysan imaginaire, par Nicolas Dissaux et Yves-Edouard Le Bos - De cahier en cahier, de quinzaine en quinzaine - Le droit dans l'oeuvre de Charles Péguy, par Jean-Pol Masson - Péguy : le droit, la vérité, la justice, par Jean-Pierre Sueur - Péguy et la réalité du droit : Réflexions en marge d'un texte intitulé "Bernard-Lazare" , par David Mongoin VARIETES. - Diffuser l'anarchisme par la fiction : La Chasse aux loups (première partie) de Louise Michel, par Romain Broussais - Temps, justice et droit dans l'oeuvre de Walter Benjamin, par Peggy Larrieu - Fonction narrative et fonction mimétique du droit - Les enquêtes du commissaire Adamsberg, par Nicolas Bareït - Le roman dystopique - Les questions posées au juriste par la lecture du possible ? , par Marie-Suzel Tabard - Etude du chicaneur La Brige dans les oeuvres de Georges Courteline, par Eve-Marie Halba UN TEXTE Extrait de V13, par Lou Jedrezac L'ENTRETIEN Vers une personnalisation juridique des éléments de la nature ? , entretien avec Camille de Toled CHRONIQUES : Créations littéraires et droit - Champs croisés, par Michel Vivant - Les oeuvres littéraires, par Jean-Marie Bruguière - Le théâtre de Tiago Rodrigues : la dramaturgie de la démocratie, par Emmanuelle Saulnier-Cassia RECENSIONS

06/2023

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Divers

Le nécromanchien

Hans Dubonheur et John Morose sont artistes, et se connaissent depuis toujours. Mais si Dubonheur et ses tableaux de chats connaissent un succès retentissant, le monde de l'Art persiste à laisser Morose à ses portes. Incapable de créer, Morose se retranche inlassablement derrière l'idée qu'il lui manque LE bon pinceau, LA bonne couleur... et refuse de voir qu'il est avant tout paralysé par ses doutes. Mais un jour, son magasin de fournitures préféré est remplacé par une animalerie : quel désarroi ! En lieu et place du pinceau qui aurait tout changé - c'est sûr - Morose rentre chez lui avec, entre ses bras, un adorable petit chien... Dans son petit pavillon décrépi, à l'ombre de l'écrasante maison-atelier de son ancien camarade des Beaux-Arts, Morose rencontre alors le regard dévoué de son nouveau compagnon, et s'émerveille : le destin aurait-il enfin décidé de rebattre ses cartes ? Après "Bob et Sally sont des copains" , "Papayou" et "Micro Zouzou chez les maxi-zinzins" (avec Léon Maret), Matthias Arégui continue de célébrer l'amitié en puisant dans les codes du manga autant que dans ses souvenirs de 60 millions d'amis. Il navigue librement entre les registres, nous fait rire (en nous tirant une larme sans qu'on y prenne garde), pour nous parler cette fois, avec sincérité, de la condition d'artiste : créer pour entamer un dialogue avec le monde, tout en étant écrasé par l'idée que personne, peut-être, ne répondra... Sans jamais se départir de son humour, avec un talent sans pareil pour mettre en scène la tendresse, Matthias Arégui signe ici son livre le plus riche et abouti. Un chien, des chats, des doutes - et un fantôme, évidemment : Le Nécromanchien est un récit plein de lumière, aussi surprenant que drôle, aussi élaboré que poignant : l'oeuvre remarquable d'un artiste qui a trouvé son langage.

09/2023

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Bilan de compétences

(Ré)enchanter sa vie professionnelle. Faire évoluer ses compétences en permanence !

Conjuguer le souci de son travail (bien faire) et le souci de soi (bien être), Quand on fait ce qu'on aime, on aime ce qu'on est ! Devant l'effondrement d'un monde familier, sans voir les prémisses de celui qui devient, l'enjeu de notre société est d'inventer d'autres formes d'organisation. Mais penser une nouvelle relation au travail entraîne des bouleversements et suscite des réactions de la part des gens ; la peur paralyse et empêche d'être inventif. La société du "care" (ou société de la consolation) veut prendre soin de ceux qui souffrent, qui peinent à suivre les modifications inhérentes à l'évolution des métiers et aux besoins nouveaux des organisations ; elle paraît une étape indispensable, une transition avant de "décréter" la société de compétences qui, elle, encourage la mobilité, promeut l'employabilité, incite les jeunes et moins jeunes à penser leur évolution professionnelle pour accroître leur potentiel, pour grandir et évoluer. Ce livre est un voyage vers la société de compétences qui place les personnes dans un rapport "responsable" avec leur environnement professionnel. Il s'attache à répondre à la question : Qu'est-ce que la logique de compétence ? Comment cette notion peut-elle accompagner nos défis actuels, individuel et collectif, et contribuer au consensus social indispensable pour vivre ensemble ? Ce livre montre comment explorer autrement nos compétences, en marge des conceptions traditionnelles, et percevoir l'intérêt de les développer pour exister dans un monde en transition. Les limites de nos compétences dessinent les limites de notre propre monde. Jean-Marie Breillot est consultant, fondateur de Compétences En Plus - CEP, cabinet spécialisé en Formation et en Conseil en Evolution Professionnelle - CEP. Il accompagne les personnes dans leur projet de transition professionnelle et conseille les entreprises, les administrations, les collectivités territoriales dans leurs missions de Développement des Ressources Humaines et de management des compétences. Il anime de nombreuses conférences sur le sujet.

11/2021

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Sociologie

La Marianne Voilée

En parlant de la femme voilée, on fait référence à l'Islam. Les deux vont de pair et cela prend tout son sens spirituel. Les femmes se voilent pour Dieu. Pour le comprendre il faut se référer aux versets du Coran. Le voile de nos jours en France, c'est un sujet tabou. Son interdiction dans les lieux publics est la conséquence de nombreux préjugés qui entoure le port du voile. Votée en 2010, la loi interdit de revêtir en public une tenue dissimulant le visage. Le port du voile en tant que signe religieux n'est interdit qu'au sein de l'école. Début octobre, l'Opéra de Paris a demandé à une spectatrice qui arborait un voile clair sur la bouche et le nez de quitter les lieux en pleine représentation. Cette première a poussé le ministère de la Culture à préparer une note rappelant les dispositions prévues par la loi de 2010 interdisant le voile intégral dans les lieux publics. Il est interdit de "dissimuler son visage" dans l'espace public. La loi du 11 octobre 2010, parfois appelée loi sur la burqa, interdit de "dissimuler son visage" dans l'espace public, notamment à l'aide d'un masque, d'une cagoule ou d'un voile islamiste intégral. Est concerné la burqa - qui cache entièrement le corps, y compris les yeux derrière un tissu à mailles - et le niqab - qui couvre le visage pour n'en montrer que les yeux. Ici, ce n'est pas le signe religieux qui est mis en cause par le législateur, mais bien la dissimulation du visage qui en découle. Le "hijab" (qui masque la chevelure mais laisse le visage dégagé) ne rentre donc pas dans le champ d'application de cette mesure. Cette loi a été validée en juin dernier par la Cour européenne des droits de l'homme qui a estimé dans un arrêt que "la préservation des conditions du "vivre ensemble" était un objectif légitime" des autorités françaises, qui disposent à cet égard d'une "ample marge d'appréciation" .

06/2017

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Faits de société

La France Orange Mécanique. Nul n'est censé ignorer la réalité

ENQUETE SUR UN SUJET TABOU : L'ENSAUVAGEMENT D'UNE NATION Chaque jour en France : 2860 violences physiques dont 360 avec arme 660 violences sexuelles dont 300 viols et tentatives Dans la Manche, un clandestin est jugé pour viol et agression sexuelle sur deux jeunes filles. Un " prédateur " pour la police, des " difficultés d'interprétation " selon son avocate. La cour estime que le prévenu n'a pas eu " conscience d'imposer un rapport sexuel ". Il ne mettra pas les pieds en prison. Pourquoi notre société protège-t-elle les criminels ? Dans notre pays, on agresse des pompiers à coups de marteau. On lynche des flics devant leurs enfants. On viole des enfants de quatre ans au parloir des prisons. On joue du poignard dans les écoles et les hôpitaux. On assassine des Chinois parce qu'ils sont chinois, et ça ne coûte pas plus de deux ans ferme. On trouve normal que ce soit aux victimes de " prendre leurs précautions ". On trouve normal de criminaliser l'inquiétude des honnêtes gens. On trouve normal que trois millions de femmes se disent harcelées dans la rue, qu'à peine 1 % des violeurs soient un jour condamnés, que le terrorisme soit devenu la " préoccupation principale " des Français, et qu'il soit interdit d'évoquer l'impressionnante part de criminalité liée à l'immigration. Et pendant ce temps-là, les féministes évoquent des trottoirs " pas assez larges ", les antiracistes traquent les " amalgames " et dénoncent le " racisme systémique ", nos responsables votent des " plans banlieue ", disent l'urgence de développer les " peines alternatives ", et lâchent des ballons contre le terrorisme. Alors, pourquoi ce livre ? Parce que ne pas punir les coupables, c'est condamner les innocents. Parce qu'il est temps de regarder notre société en face. Parce que nul n'est censé ignorer la réalité. Livre au retentissement international, La France Orange Mécanique est le premier best-seller de Laurent Obertone, né en 1984, essayiste et romancier à succès, diplômé d'histoire, d'anthropologie et de journalisme

06/2022

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Sciences politiques

Sécurisation des quartiers et gouvernance locale. Enjeux et défis pour les villes africaines (Afrique du Sud, Kenya, Mozambique, Namibie, Nigeria)

La sécurisation des quartiers au sein des villes africaines prend des formes multiples, mais qui ont en commun l'importance des acteurs non étatiques et un certain degré d'informalité. Le recours à des compagnies privées de sécurité dans les espaces résidentiels, commerciaux ou d'affaires (City lmprovement Districts, Waterfront), la mobilisation des résidants pour leur sécurité locale (comités de quartier, patrouilles de rue, vigilantisme) et l'enfermement au sein de gated communities ont un profond impact sur les formes urbaines, les pratiques spatiales, mais aussi et surtout sur les relations sociales, les dynamiques internes aux communautés et les rapports entre citoyens et Etat. Nourries par des études de cas sur des contextes urbains encore peu étudiés, fondées sur des regards croisés entre villes d'Afrique de l'Ouest (Lagos, Ibadan, Kano), de l'Est (Nairobi) et d'Afrique australe (Le Cap, Johannesburg, Maputo, Windhoek), les contributions de cet ouvrage ont pour point commun d'explorer le rôle changeant de l'Etat et les enjeux de gouvernance urbaine mis en lumière par le défi sécuritaire, et de s'interroger sur l'impact de la privatisation de la sécurité sur la ville dans un contexte de transferts de modèles internationaux. Au-delà de l'interrogation sur les spécificités des villes africaines, les auteurs, géographes et historiens, développent des débats théoriques plus larges dont l'originalité est d'être ancrés dans des études de cas, le plus souvent à l'échelle des quartiers. Ces derniers s'interrogent en effet sur la construction des identités de quartier, la gouvernance en réseaux et les partenariats publics-privés. Ils explorent des concepts tels que privatisation, marchandisation, " civilisation ", mais aussi le brouillage des frontières entre le public et le privé et le " déclin " de l'espace public. La question sécuritaire, prisme pertinent d'analyse du fonctionnement de l'Etat, conduit également à s'interroger sur son monopole et sa quête de légitimité en Afrique, ici dans sa dimension urbaine et locale.

02/2010

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Sociologie

La manipulation mentale. Sociologie des sectes en France

Comment lutter contre les dérives possibles des groupes sectaires ? Quand les membres de sectes sont victimes d'escroquerie, d'atteintes à leur personne, de séquestration ou d'autres types de délits connus, l'Etat dispose d'un arsenal juridique efficace pour mener des actions et, après procès, obtenir d'éventuelles condamnations. Hors de ces délits caractérisés, la lutte contre les sectes relevait jusqu'aux années 1960 de la seule Eglise catholique, soucieuse de combattre de " fausses églises ". Mais à partir des années 1970, cette lutte s'est émancipée du giron de l'Eglise et a changé de nature. Il s'est agi de lutter contre la manipulation mentale que feraient subir ces groupes à leurs adeptes, les privant de tout libre arbitre. L'État, qui s'est fait le relais de ce combat initié par des groupes de victimes et de proches de victimes, a donc cherché à qualifier juridiquement la manipulation mentale. Dans les années 2000, cette lutte a abouti à la création d'un délit pénal punissant la sujétion psychologique. Mais comment peut-on qualifier une situation de manipulation mentale ? Qui peut l'expertiser ? Cette sujétion psychologique est-elle réservée aux sectes ou s'applique-t-elle dans d'autres situations ? Et agir par le droit a-t-il permis de faire disparaître ou de réduire les manipulations mentales ? Arnaud Esquerre a mené l'enquête pendant plusieurs années auprès de toutes les parties concernées : victimes, proches des victimes, membres de sectes, représentants de l'Etat, juges, etc. Il raconte en sociologue comment la France a inventé le délit de " sujétion psychologique ". Il montre ses implications pour nous tous : ces combats contre la manipulation mentale sont autant d'agencements à travers lesquels l'Etat exerce un pouvoir sur le psychisme des êtres humains. Un pouvoir particulièrement inquiétant parce qu'il laisse à ceux qui en ont la maîtrise une marge d'arbitraire très grande.

04/2009

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Pédagogie

Le Bureau international d'éducation, matrice de l'internationalisme éducatif (premier 20e siècle). Pour une charte des aspirations mondiales en matière éducative

Cet ouvrage retrace la sociogenèse de l'internationalisme éducatif durant le premier 20e siècle à partir de l'une de ses matrices, le Bureau international d'éducation (BIE). Créé à Genève par l'Institut Rousseau, en 1925, pour construire la paix par la science et l'éducation, ce Bureau se conçoit comme caisse de résonance des mouvements réformistes ; dès 1929, sous la direction de Jean Piaget, le BIE devient la première institution intergouvernementale en éducation puis lie ses destinées à celles de l'Unesco en 1952, dont il constitue un organe précurseur. Le volume montre comment le BIE tente de rallier les Etats de la planète, pour construire une charte des aspirations mondiales de l'instruction publique. Il témoigne des causes promues, non sans résistances : droit des populations juvéniles - même les plus vulnérables - à une pédagogie adaptée et à une targe culture ; justice scolaire, corolaire de la justice sociale ; éducation à la paix et à l'esprit critique ; amélioration des conditions de travail et de formation des enseignants. Des enjeux qui demeurent d'une brûlante actualité. Tout en élargissant l'empan de ses partenaires et de son audience, le BIE bute sur de substantielles contradictions. Comment asseoir sa légitimité sans renforcer les rivalités avec les organisations dédiées elles aussi à l'enfance pour pacifier le monde ? Comment appliquer à l'éducation les méthodes de la coopération internationale, alors que l'école demeure la chasse gardée des nations ? Comment s'allier des gouvernements incarnant la démocratie et courtiser simultanément des Etats-nations aux régimes autoritaires, sans déroger aux principes de neutralité et pacifisme ? Quel mode opératoire instituer pour préserver les Conférences du BIE des interférences politiques qui s'exacerbent en ces décennies de tous les excès ? Grâce aux riches archives analysées, cet ouvrage permet, pour la première fois, d'accéder aux coulisses des négociations menées au sein du BIE et met en lumière les défis auxquels se confrontent, aujourd'hui encore, nombre d'organisations internationales.

01/2022

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Philosophie

Xavier Zubiri. La solitude sonore Tome 3 (1941-1983)

Les premiers volumes de cette biographie de Xavier Zubiri brossaient un portrait de ce philosophe par vocation, et prêtre malgré lui, qui déjà s'était frotté aux plus grands courants de pensée de l'époque contemporaine. Après la Guerre civile, le tome 3 retrace l'histoire de ses grandes oeuvres, dans une solitude accrue, mais féconde. On retiendra avant tout Naturaleza, Historia, Dios (1943) Sobre la esencia (1962), Inteligencia sentiente (1981-1982), trilogie avec laquelle il conclut son oeuvre. On y trouvera la collaboration de son disciple le Jésuite Ignacio Ellacuria, l'un des Jésuites qui ont initié la théologie de la libération, d'inspiration zubirienne et non marxiste. Ignacio, collaborateur et vulgarisateur de Zubiri, sera assassiné au Salvador en 1990. Il est impressionnant de constater comment un homme qui s'est tenu strictement en marge de l'action politique a pu influencer des hommes engagés en politique, en les libérant de leurs idéologies par la réflexion philosophique : Zain, Aranguren, Marias, Ochoa, Schrödinger, Ruiz-Giménez, gravitent autour de lui, publient en s'inspirant de lui, de ses livres et de ses nombreux cours encore inédits. Quatre générations de philosophes, en activité et futurs philosophes, se réunissent pendant dix ans au Séminaire Zubiri : la génération de 1927, celle de 1940, celle de l'ouverture vers l'Europe, et celle qui succède au 1968 français. Et ensemble, ils collaborent autour du vieux philosophe dans le cadre de la Société des Etudes et des Publications. Un livre qui inspirera aussi bien les séminaires de philosophie que les historiens, et les hispanistes. Celui qui était professeur invité à Fribourg quand Lévinas y étudiait, mériterait d'être connu et étudié en France. Cette biographie situe Zubiri dans un horizon phénoménologique, en dialogue avec Husserl et Heidegger, et toujours attentif aux nouveaux développements scientifiques et théologiques depuis son effort pour décrire le réel de la façon exacte dont il se manifeste dans les actes humains.

09/2013

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Religion

Enfin libéré du surmenage. Accomplir plus en faisant moins

Ce genre de liberté peut sembler inatteignable, pourtant elle est possible. La première étape à suivre sur la voie de la liberté pour viser l'essentiel, c'est d'être au clair quant à votre objectif. Nous avons déjà vu que le meilleur objectif devrait être de vous libérer du temps et de l'énergie pour vous concentrer sur ce qui compte le plus pour vous. De même, la productivité ne consiste pas à obtenir plus de choses, mais à bien faire les justes et bonnes choses, ni plus ni moins. C'est précisément le sujet de ce livre : vous aider à accomplir plus en faisant moins. Comment définissons-nous le terme "moins"? La suite de ce livre répondra à cette question, mais en résumé, il s'agit de réduire toutes les tâches qui vous consomment du temps et qui pourtant ne vous passionnent pas, ne sont pas importantes et pour lesquelles vous n'êtes pas doué. Des choses étonnantes surviennent quand vous commencez à vous concentrer principalement sur ce que vous faites le mieux et que vous éliminer ou déléguer tout le reste. Vous faites alors l'expérience d'une plus grande motivation, de meilleurs résultats, avec plus de marge de manoeuvre et vous éprouvez une réelle satisfaction dans votre travail et dans votre vie en général. Trop souvent, nous adaptons notre vie à notre travail, ce qui veut dire que nous laissons le travail envahir notre emploi du temps et que nous essayons ensuite de placer tout le reste autour de cet emploi du temps. C'est le monde à l'envers. Nous devrions d'abord organiser et planifier notre vie et ensuite adapter notre travail aux besoins et aux objectifs liés à notre mode de vie. Ce n'est pas irréaliste. Je travaille avec des centaines d'entrepreneurs et de cadres supérieurs qui le font chaque année et des milliers d'autres vont dans cette direction. Le résultat est non seulement un meilleur travail mais aussi une plus grande satisfaction à tous les niveaux.

08/2019

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Littérature étrangère

Power

Dans la Floride d'aujourd'hui, près des marais, Linda Hogan, à travers l'innocence d'une jeune indienne, sa tante plus âgée et le peuple de la Panthère, réactualise un des mythes de Création des Taigas. Omishto - Celle-qui-regarde- a 16 ans. Comme beaucoup de jeunes indiens, pris dans l'étau de la tradition et de la modernité, elle est en proie aux contradictions et aux tourments qui l'assaillent. Omishto demeure entre sa mère occidentalisée, un beau-père qui la maltraite et Ama, sa tante d'élection. Celle-ci vit seule, à la manière indienne, mais en marge des communautés, blanches comme tribales. Un jour, l'animal sacré qu'est le Grand Chat - l'esprit tutélaire de la Panthère - et un terrible ouragan vont bouleverser la vie de la jeune fille et des siens. La tempête va déraciner un arbre millénaire, défigurer cette partie du monde comme l'ont fait déjà les Blancs et, sans manquer d'ironie, le texte le suggère..., comme pour finir le travail. L'ouragan, véritable personnage révélateur de l'état du pays et de ses premiers habitants, évoque le mythe de Création des Taigas et le Pouvoir du Vent. Après la terrible tempête dont la description envoûtante est un véritable morceau d'anthologie, la jeune fille part avec Ama et la voit tuer une panthère. Elle sait que c'est un crime, car l'espèce est menacée et sa chasse interdite. Ama est arrêtée et Omishto montrée du doigt par la communauté blanche. Suivent deux procès, celui de la loi américaine qui acquitte Ama et le jugement des Anciens qui la condamne au bannissement. Avec Omishto, nous vivons le déchirement, le non-sens, l'ambivalence et l'exil du cœur, pour, peu à peu, nous laisser séduire et ensevelir par le mythe. L'œuvre place les Indiens, et ce qu'ils représentent, au rang des espèces menacées face à une forme de destruction bien plus dangereuse qu'un ouragan.

08/2006