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Si j'avais ton visage

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Littérature française

Comment j'ai liquidé le siècle [EDITION EN GROS CARACTERES

" La planète est un Monopoly, les entreprises des sigles à la pelle, les cadres, les fantassins du grand capital. Le monde bosse pour nous. Nous n'apparaissons jamais. Nous n'avons jamais mis le pied dans une entreprise, ce repaire de besogneux [...]. Les pires truands de la planète sont comme moi. ils financent la lutte contre le paludisme, créent des écoles en Afrique, investissent dans l'éolien. ils écoutent Bono comme le Messie, veulent serrer la main d'Angelina Jolie. Je suis un enfant du fascisme occidental " Fils de plombier à Clermont-Ferrand, Pierre s'est réfugié très jeune dans les mathématiques. Devenu polytechnicien, trader richissime, il conçoit des programmes de calcul systémique qui engrangent des milliards. Mais sa vie est un désastre affectif. Ses rares sentiments sont pour une prostituée tendre et drôle. Il est convoqué à New York par Mme Krudson qui dirige d'une main de fer le Bilderberg, un rassemblement secret qui domine le monde. Incapable d'accepter la fin de la suprématie américaine au profit de la Chine, Mme Krudson décide de faire sauter le capitalisme pour mieux le sauver en infiltrant les systèmes informatiques et financiers mondiaux. scénario terroriste redouté par le FBI. Pierre n'a pas le choix : liquider ce monde de chiffres n'est-il pas le moyen de recouvrer sa vie d'homme ? Avec Comment j'ai liquidé le siècle, Flore Vasseur autopsie l'oligarchie financière, prisonnière de sa sophistication, de ses dogmes morbides, qui va dévaster le monde. C'est la chronique d'une explosion définitive préfigurant la prochaine étape du capitalisme.

03/2011

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Psychologie, psychanalyse

J'ai mal au travail. Parcours en quête de sens

On peut être malade d'inquiétude, de jalousie, d'amour ; on peut aussi tomber malade du travail. Quand les conditions de réalisation d'un travail de qualité ne sont plus là, quand la reconnaissance et la coopération ne sont plus au rendez-vous, le corps lâche. Pour dépasser cette souffrance, il faut comprendre ce qui s'est joué dans la rencontre entre le travailleur et sa situation professionnelle. Or, trop souvent, les soignants sont démunis face aux burn out, car les prises en charge n'accordent pas au travail une place centrale. C'est pourtant en portant attention à l'activité professionnelle, et au rapport singulier que le travailleur entretient quotidiennement et concrètement avec elle, que se dégagent les ressources pour sortir de l'impasse. Dans cet essai novateur, Catherine Mieg, psychanalyste, apporte un éclairage inédit sur la particularité de cette clinique du travail : à travers six récits de prises en charge, elle raconte l'impact des activités professionnelles sur l'économie psychique. Elle donne ainsi des clés de compréhension au travailleur, au manager et au clinicien, pour mieux accompagner la souffrance au travail et ses effets sur la santé.

05/2019

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Littérature française

Kayro Jacobi, juste avant l'oubli

Certes, Kayro avait peur d'être à son tour arrêté, dépossédé, chassé de son pays natal. Mais il n'avait rien abandonné de ses rêves, égoïstes et magnifiques, qui faisaient son tourment et, un jour possiblement, feraient sa gloire. Pouvait-il vivre sous un ciel étranger ? Pouvait-il créer dans une culture différente de la sienne ? Il ne le pouvait pas. Il aimait trop son pays, plus peut-être que ceux qui lui déniaient le droit d'y vivre. Il ne partirait pas. Il était d'une résistance peu ordinaire. Il trouverait le moyen de rester. Cette conviction se changeait en certitude. Il s'y accrochait comme à une ancre qui le maintiendrait en place, pendant longtemps... le temps qu'il faudrait pour faire au cinéma égyptien ce que les pyramides étaient aux siècles. Tout commence dans les studios de la Kayro Films, lorsque le producteur et réalisateur juif égyptien Kayro Jacobi s'alarme d'un article dénonçant l'omnipotence et la décadence des cinéastes " étrangers " dont les films pervertissent le véritable visage de l'Egypte. Nasser vient d'arriver au pouvoir. Les studios produisent toujours leurs flopées de comédies musicales et de mélodrames lascifs, libres un temps encore de toute censure puritaine. Le cinéma égyptien est alors le phare du cinéma oriental, sa Mecque, son Hollywood, et Kayro en est l'enfant chéri. Il est, à trente-cinq ans, le roi du cinéma populaire de son pays, reconnu par ses pairs, courtisé par les étoiles du grand écran, follement aimé des femmes et cible toute désignée de la presse xénophobe. Attaqué et humilié, Kayro le magnifique entre en résistance. Dans ce roman jubilatoire où culmine son art de la tragi-comédie, Paula Jacques ressuscite les riches heures du cinéma égyptien et poursuit son exploration de la comédie des passions humaines.

03/2010

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Religion

De la maltraitance à la liberté

" Mon enfance s'est arrêtée d'un coup. A l'âge de neuf ans, comme on tombe dans un précipice, j'ai soudain basculé dans l'angoisse. Ce fut net et irréversible. Jusque-là, j'avais grandi dans une famille cochant toutes les cases de la normalité. Mais, derrière la brume des apparences, une autre pièce se jouait : celle, muette, d'un combat en mon âme contre une souffrance souterraine. Il me fallut de nombreuses années pour traverser cette douleur sans être emportée par elle. Lui résister comme on tente d'échapper à la noyade. Puis quantité d'autres années pour la dépasser. Consentir aux plaies qu'elle avait laissées en moi. Et découvrir, enfin, que celles-ci pouvaient aussi devenir source de vie... J'écris pour raconter ce chemin. Du désespoir au bonheur d'aimer et d'être aimée. De la maltraitance consentie à la liberté conquise ".

04/2019

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Littérature française (poches)

Citadelle

Citadelle, œuvre posthume publiée en 1948, constitue la " somme " de Saint-Exupéry et rassemble les méditations de toute une vie. Michel Quesnel, avec Pierre Chevrier, avait établi le texte de la première publication. Dans cette nouvelle édition abrégée, il a réussi à distinguer et mettre en lumière les thèmes essentiels qui illustrent cet ouvrage et il nous livre les secrets, les modulations d'une pensée originale et poétique. Saint-Exupéry envisageait la traversée de Citadelle à la façon de ces promenades " dans une campagne étrangère " qu'il évoque au cours même du livre. " Et peu à peu au cours du long pèlerinage, tandis que mon cheval boitait dans les ornières, ou tirait les rênes pour brouter l'herbe rase le long des murs, me vint le sentiment que mon chemin dans ses inflexions subtiles et ses respects et ses loisirs, et son temps perdu comme par l'effet de quelques rites ou d'une antichambre de roi, dessinait le visage d'un prince, et que tous ceux qui l'empruntaient, secoués par leurs carrioles ou balancés par leurs ânes lents, étaient, sans le savoir, exercés à l'amour. "

05/2000

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Littérature française

L'âge de cendre

"... Et le miroir glacé de la nuit est un huissier implacable, qui détaille mon visage décapé d'où a été effacée toute lueur de fraternité, mon regard lisse, où la source de la compassion a cessé de roucouler... Que reste-t-il en moi de ce beau nom d'humanité, dont mes enfants m'avaient baptisée ? ... " Douloureuse, éplorée, voyant les hommes renier le meilleur d'eux-mêmes, l'humanité les apostrophe, les fustige, les exhorte, les implore. "Le savez-vous, oui ou non, que la planète est partagée en deux singulières moitiés ? L'une cent fois mieux nourrie, l'autre dix fois plus peuplée ! Le savez-vous, oui ou non, que le profit à tout prix est devenu, dans votre cathédrale cathodique, la seule religion digne de foi ? " En ces temps sombres où "un matérialisme forcené s'est révélé le plus efficient antidote aux dérangeants ultimatums du rêve", elle guette "une fragile chaleur frissonnant sous la cendre", s'évertue désespérément à "essayer de redonner visage humain à l'homme défiguré"...

03/2018

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Santé, diététique, beauté

LE BONHEUR A CINQUANTE ANS. Le passage de la ménopause : transformez la nécessité en une énergie pour la vraie vie

L'idée d'écrire ce livre m'est venue en constatant que la ménopause reste un sujet tabou, qui provoque encore chez beaucoup d'entre vous un sentiment d'inutilité et de mise au rebut. S'y ajoutent la menace de symptômes plus ou moins pénibles, voire le spectre de maladies graves. Aujourd'hui, le débat sur la ménopause semble se résumer à une seule question : le traitement hormonal substitutif (THS). J'y réponds longuement, mais -malgré son importance - cette question gomme celles qui se posent à ce moment si particulier de votre existence : - Les transformations de mon corps vont-elles nuire à ma vie sexuelle ? Vais-je rester désirable ? - Comment transformer mon visage et mon corps vieillissants en une belle maturité ? - Quelle est ma place dans ma famille, dans le monde du travail et dans la société ? - Face aux médecins, vous devez établir un nouveau dialogue : Qu'est-ce que la périménopause et la ménopause ? Quels en sont les symptômes ? Puis-je prévenir et guérir l'ostoporose et les maladies cardio-vasculaires ? Quelles informations et quel soutien suis-je en droit d'attendre de mon médecin ? Comment choisir entre les différents traitements hormonaux ? Qu'est-ce qu'un THS adapté et que penser des traitements naturels ? Vous rencontrant chaque jour, dans la pratique de mon métier, je connais vos émotions, vos questions. Pour briser le silence, apaiser vos craintes et répondre à vos interrogations, j'élargis le débat, grâce à une multitude de témoignages de femmes concernées - connues ou anonymes. Car il n'y a pas une ménopause, mais des ménopauses : chaque femme est unique et chacune d'entre vous doit pouvoir vivre sa cinquantaine en toute sérénité et en toute beauté.

09/1997

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Livres 3 ans et +

L'apprentissage amoureux

Voilà un conte de fées peu commun, qui commence par la fin ! Si, traditionnellement, le prince et la princesse finissent toujours par se marier, nul ne nous raconte jamais ce qu'il advient ensuite. Comment le prince parvient-il à rester charmant lorsqu'il ronfle la nuit, ou lorsque ses chaussures sentent le vieux fromage ? Comment la princesse peut-elle rester délicate lorsque de vilains boutons rouges apparaissent sur son visage ? Un album illustré avec poésie par Emmanuelle Houdart, pour apprendre à aimer au quotidien.

10/2005

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Théâtre

Combat de nègre et de chiens. (suivi des) Carnets

" Combat de nègre et de chiens ne parle pas, en tout cas, de l'Afrique et des Noirs - je ne suis pas un auteur africain -, elle ne raconte ni le néocolonialisme ni la question raciale. Elle n'émet certainement aucun avis. Elle parle simplement d'un lieu du monde. On rencontre parfois des lieux qui sont des sortes de métaphores, de la vie ou d'un aspect de la vie, ou de quelque chose qui me paraît grave et évident, comme chez Conrad par exemple les rivières qui remontent dans la jungle... J'avais été pendant un mois en Afrique sur un chantier de travaux publics, voir des amis. Imaginez, en pleine brousse, une petite cité de cinq, six maisons, entourée de barbelés, avec des miradors ; et, à l'intérieur, une dizaine de Blancs qui vivent, plus ou moins terrorisés par l'extérieur, avec des gardiens noirs, armés, tout autour. C'était peu de temps après la guerre du Biafra, et des bandes de pillards sillonnaient la région. Les gardes, la nuit, pour ne pas s'endormir, s'appelaient avec des bruits très bizarres qu'ils faisaient avec la gorge... Et ça tournait tout le temps. C'est ça qui m'avait décidé à écrire cette pièce, le cri des gardes. Et à l'intérieur de ce cercle se déroulaient des drames petits-bourgeois comme il pourrait s'en dérouler dans le seizième arrondissement : le chef de chantier qui couchait avec la femme du contremaître, des choses comme ça... Ma pièce parle peut-être un peu de la France et des Blancs : une chose vue de loin, déplacée, devient parfois plus déchiffrable. Elle parle surtout de trois êtres humains isolés dans un lieu du monde qui leur est étranger, entourés de gardiens énigmatiques. J'ai cru - et je crois encore - que raconter le cri de ces gardes entendu au fond de l'Afrique, le territoire d'inquiétude et de solitude qu'il délimite, c'était un sujet qui avait son importance. "

10/1996

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Non classé

A travers elles, je te vois

"Avec toi je savais qui j'étais. Sans toi je me demande si je suis encore". A travers elles, je te vois part à la rencontre de femmes qui ont vu, rencontré, osé et incarné l'amour dans toute sa complexité. Toutes l'ont éprouvé. Puisses-tu te retrouver en Elles et, à ton tour, parcourir le chemin de la résilience que tu mérites.

03/2021

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Poésie

À voix basse

rien ne s'annonce mon silence est muet mais je demeure en attente prêt à capter ce qui va sourdre soudain des mots surgissent s'assemblent et lentement au profond de la nuit les murs s'élèvent une maison basse et retirée où chantonne en permanence le vivifiant murmure de la source où celui qui s'est perdu pourra venir se rejoindre retrouver son visage renouer avec son sang

12/1997

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Littérature française

Dans l'obscurité de la nuit

"Toi et moi, ça n'arrivera jamais. Ni aujourd'hui, ni demain, ni dans cinq ans. Pas même quand un idiot te brisera le coeur. Je vais repousser tes limites, te briser, te faire pleurer et, à la fin... je te sauverai". Certaines personnes existent dans la lumière bénie du jour ; je ne suis pas l'une d'elles. J'existe dans le sombre gris d'un monde d'après crépuscule où la chaleur a disparu et où les ombres en apesanteur sortent pour jouer. Je ne serai jamais libre, parce que mon démon ne me quittera jamais. Il n'a pas toujours été là, mais quelque chose est arrivé, quelque chose de grave. Qui m'a volé un an de ma vie. Peut-être que le démon, c'est lui : Nicholai Fell. Il réside dans l'horrible obscurité d'une nuit sans lune : tranquille, plein de mystère, complètement inaccessible. Sa profession consiste à sauver les gens, mais ça ne marchera pas cette fois-ci. Pas même lorsqu'il commence à enfreindre toutes ses propres règles. Parce que peut-être que... Peut-être... Que le démon, c'est moi. Attention, ce livre contient des sujets sensibles comme la dépression. --- "Ce livre est incroyable, j'ai tout aimé, il est si bien écrit que j'ai été accrochée à l'histoire dès le premier chapitre, je n'ai pas pu le reposer. Washington sait vraiment écrire des rencontres tout en maintenant assez de secrets dans le livre, pour le garder beaucoup plus intéressant tout au long du chemin, j'ai adoré ! " - Carol "Cet auteur sait comment me briser en mille morceaux et me remettre en place. Dans l'obscurité de la nuit est sombre et déchirant, mais il est plein d'espoir, de rédemption et de nouveaux départs. Il m'a fait ressentir tellement de sentiments intenses. J'ai lu ce livre d'une traite, car je ne pouvais pas vraiment le poser et y revenir, j'avais besoin de savoir ce qui allait se passer". - Jemimah Zafoune

07/2022

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Connaissance de soi

Vulnérable. S'émerveiller d'une sensibilité retrouvée

Et si nos peurs, nos peines, nos hontes et nos contradictions étaient aussi sacrées que nos joies ? Si elles étaient une porte d'entrée vers une connexion à nos profondeurs, aux autres et au monde ? Dans le secret des cercles de parole comme dans son histoire personnelle, Camille Sfez a fait l'expérience de cet état émotionnel si inconfortable et dont notre société ne sait que faire : la vulnérabilité. Dans cet ouvrage, elle lui donne le visage d'une déesse, pour mieux nous inviter à pénétrer dans son temple. En déposant à ses pieds nos masques et nos armures, en acceptant d'être touché·e par la vie, nous ouvrons notre coeur à une plus grande sensibilité, à une écoute subtile et à l'émerveillement.

09/2021

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Thrillers

Confessions d'une mangeuse d'âmes

De fait, j'avais avalé son âme à grands coups de caresses, à grands coups de mirages. Ma séduction se dévoilait ensorcellement, fascination d'autant que ma sincérité y reflétait la sienne, mon engagement, le sien. Mais ma magie l'attachait quand elle me laissait libre. Eblouie, envoûtée, elle cherchait chaque jour à donner toujours plus afin de mieux m'assouvir, j'étais un dieu méprisant et cruel. J'avais grignoté ses rêves, englouti ses espoirs, ingurgité ses cauchemars, gobé ses peurs, mastiqué ses souvenirs, dégluti son histoire, sucé ses futurs un à un... Il ne restait rien. Le corps ne pouvait que suivre. Plus tard, j'avais mis des mots sur ce que j'étais, j'étais une mangeuse d'âme. Je me considérais meurtrière déjà d'au moins cinq personnes. On me prodigua encore et encore des cachets colorés, essayant ainsi de raviver l'anthracite brisé de mon regard absent. Passèrent alors quinze ans. Jusqu'à récemment, où un nouveau psychiatre avait voulu me soigner. Aujourd'hui, il était mort. Je suis la dernière personne à l'avoir vu. Polytechnicien, docteur en philosophie, aujourd'hui chercheur associé au Fonds Ricoeur, auteur de nombreux articles académiques en économie et en philosophie, Jean-Paul Nicolaï nous livre ici un premier roman qui plonge le lecteur dans un imaginaire puissant, proposant une réalité filtrée par la vision de Lucille qui a passé quinze ans en hôpital psychiatrique, persuadée de manger l'âme de tous ceux qui viennent à elle, de tuer tous ceux qu'elle aime. Comme ce psychiatre retrouvé mort ?

04/2024

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Littérature française

Deux cotés du mur à l'ombre

Une mère polonaise, un père faisant payer aux siens ses revers de société, cercle de famille... Peindre le visage de mère, en conserver l'expression et ce blanc neigeux de la chevelure menant aux cimes de la tendresse, en cette période de plénitude, interlude aux souffrances passées et à venir... — Ce week-end m'a fourni deux dossiers avec un mort ayant appartenu au monde de l'Immobilier, souligna le lieutenant, serions-nous en présence d'un désaxé désireux de décimer la profession ? Le père avait installé un climat oppressif, et une longue souffrance aurait contribué à côtoyer l'enfer. Sa fin mit un terme à nos agonies respectives... — Remettez-vous patron, dit le brigadier, on a fini par boucler cette affaire ! — Troublante histoire d'amour, murmura le lieutenant. Dans le microcosme où ils survivaient, la mère et le fils sont parvenus à une symbiose parfaite !

04/2021

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Littérature française

Cent jours sans Lily

"Aux origines de ce livre, il n'y avait rien d'autre qu'un billet d'avion pour Saint-Pétersbourg et le nom de Lily Brooks, ma jumelle américaine. Tout le reste s'est révélé au fil des cent jours de cet automne-là, au cours duquel j'avais résolu d'écrire un roman."

02/2020

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Policiers

Des fauves et des hommes

1931. La Grande Dépression ravage les Etats-Unis. Sid Clifford, comme tant d'autres, a tout perdu - sa terre, sa femme, ses enfants... Seule la vengeance le pousse encore à avancer. Car le coupable a un nom, un visage : Alonso Mossberg, directeur de la Birmingham Bank. Mais celui-ci n'est qu'un pantin, un instrument aux mains de ceux qui se repaissent de la misère : la mafia avec, à sa tête, l'impitoyable Maranzano. Dans son sillage, Sid entraîne une meute de fauves pour qui le sang des hommes vaut moins que les balles qui les emportent.

11/2013

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Roman d'amour, roman sentiment

Je t'aime... Moi, non plus !

Je m'appelle Clémentine, ouais je porte un putain de nom de fruit, et déjà ça, ça craint. Si c'était mignon quand j'étais gamine, ça l'est nettement moins que la trentaine approche à grands pas... Et je vais être franche tout de suite : j'ai une vie de merde. Alors oui, j'ai un boulot sympa, un appartement cosy, et une famille plutôt équilibrée, mais il y a un hic dans ce quotidien insipide : où que j'aille, les mecs tombent comme des mouches ! Certaines tueraient sûrement pour un tel... don ?? Sauf que si j'en avais la possibilité, je le refilerais à la première venue. Car lorsque le mec de votre meilleure copine tombe amoureux de vous du jour au lendemain, que votre ami d'enfance se découvre des sentiments soudains à votre encontre, ou que votre patron tente de vous séduire, cela peut vite devenir très compliqué ! Pourtant, je ne suis pas un canon, je dégage juste un surplus de phéromones qui me condamne à subir les foudres de la gent féminine. Si cela ne vous a pas découragé, voici l'histoire de Clém, bientôt trentenaire, célibataire, et qui éprouve une folle envie de tordre le cou à cette saleté de Cupidon, incapable de tirer ses flèches correctement.

12/2022

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Littérature française

Trois mois et un jour

"J'avais sept ans quand j'ai perdu un petit frère de la mort subite du nourrisson. Loïc avait trois mois et un jour. Sa présence, si éphémère fût-elle, a imprégné toute ma vie. Il y a quatre ans, notre mère m'a annoncé qu'elle songeait à le déménager du cimetière où il était enterré. Je me suis alors replongée dans ma mémoire trouée, au coeur d'une enfance heureuse, d'une famille heureuse, sans lui et avec lui, car il n'était jamais loin. Avant qu'il ne soit trop tard, j'ai traqué ses traces dans les petits papiers et les archives - il y a les reliques et les photos, les lettres, les signes et les légendes. Sans oublier les oiseaux". Karine Reysset délaisse la fiction pour ce récit intime, qu'elle porte en elle depuis longtemps. En écho à d'autres livres sur le deuil, elle explore dans Trois mois et un jour la douleur de la perte et met en scène la réparation des vivants.

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Littérature française

Trois mois et un jour

"J'avais sept ans quand j'ai perdu un petit frère de la mort subite du nourrisson. Loïc avait trois mois et un jour. Sa présence, si éphémère fût-elle, a imprégné toute ma vie. Il y a quatre ans, notre mère m'a annoncé qu'elle songeait à le déménager du cimetière où il était enterré. Je me suis alors replongée dans ma mémoire trouée, au coeur d'une enfance heureuse, d'une famille heureuse, sans lui et avec lui, car il n'était jamais loin. Avant qu'il ne soit trop tard, j'ai traqué ses traces dans les petits papiers et les archives - il y a les reliques et les photos, les lettres, les signes et les légendes. Sans oublier les oiseaux." Kanne Reysset délaisse la fiction pour ce récit intime, qu'elle porte en elle depuis longtemps. En écho à d'autres livres sur le deuil, elle explore dans Trois mois et un jour la douleur de la perte et met en scène la réparation des vivants.

03/2024

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Littérature française

Parlons-en. Conversation

Nous nous entretenons depuis sa naissance. Ce fut d'abord un monologue, puis, quand la parole vint, des réponses à un questionnaire. Elle découvrait le monde, je le découvrais avec elle. Puis vient le moment où, sans se séparer vraiment, les vies diffèrent. Chacun est anxieux de poursuivre une quête. Les rênes sont lâchées jusqu'au moment où on se retrouve à un carrefour. L'entretien reprend. Le questionnaire est renouvelé et porte, cette fois, sur l'occupation absorbante qui me tient depuis tant d'années à ma table de travail, tantôt anxieux, bourrelé de doutes, tantôt heureux, soulagé d'être parvenu au but que je m'étais fixé.
J'ai répondu à ces interrogations parce que, en vérité, je les attendais depuis longtemps et qu'elles m'étaient enfin posées sans que j'eusse à me défendre et à masquer mon visage. Les dernières réticences tombent. J'ai ouvert la fenêtre. Dehors, il ne fait pas si froid.

12/1993

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Littérature française

Mon ennemie Nelly

J'eus à nouveau l'intime conviction que tu résumais les enjeux qui m'habitaient pour t'adresser directement à moi. Des années plus tard, en cherchant cette rubrique dans les archives du Net, je fus cependant renvoyée à l'émission dont tout le monde avait réellement parlé, celle que l'histoire avait choisie pour me rappeler qu'après t'avoir vue crucifiée, je t'avais (par instinct ou par lâcheté) reniée. Pour me faire pardonner, je finirais par prêcher ta parole jusqu'à en être habitée, hantée, poursuivie.

08/2019

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Economie

Chine 2020. L'illusion d'une prospérité sans fin

La globalisation est-elle une catastrophe ? est-elle une chance ? Il n'y a pas de réponses à ces questions. Il existe, en revanche, une certitude : la globalisation est devenue inéluctable, depuis l'effondrement du prix des transports terrestres, maritimes et aériens. En une trentaine d'années, l'Asie a changé de visage et il en sera sans doute de même pour l'Afrique au cours des décennies à venir. La seule question devient donc celle-ci : comment gérer cette inéluctable globalisation ? L'Occident avait mis plus de trois cents ans à mettre au point un modèle qu'il croyait sans rival jusqu'au moment où la Chine a mis au point son nouveau système de gouvernement en moins de trente ans. Les deux systèmes peuvent-ils coexister ? L'un d'entre eux sera-t-il appelé à exercer sa suprématie ? Comment gérerons-nous le choc géographique ? Notre époque n'aura-t-elle été qu'une parenthèse enchantée ? Le but de cet ouvrage est de donner quelques idées sur la manière dont fonctionne le modèle chinois et de comprendre les difficultés de son interaction dans un monde qui n'a pas été créé à son image. Et il apportera à ses lecteurs les clefs indispensables pour comprendre, au-delà des clichés, les négociations entre la Chine et les USA.

05/2019

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Littérature française

La vie qui circule

Pendant les longues heures où je m'étais endormie, il avait plu sous la lune. Au matin, les petites gouttelettes posées sur l'herbe et les feuilles me firent cligner des yeux. Je revenais habiter le monde. Mars 2011, un mot m'avait terrassée : leucémie. J'avais attrapé une maladie potentiellement mortelle. Mon corps devenait soudain une boîte à secrets. Mais il était avant tout : – un corps en vie par son terreau fertile pour les nombreuses cellules malignes qui s'y multipliaient, – un corps en pause qui laissait une totale liberté à l'esprit qui ne cessait d'agrandir ses territoires, repoussant chaque jour un peu plus les murs de la chambre stérile qui me gardaient enfermée, – un corps émotion avec ses rivières de larmes et ses éclats de rire, – un corps objet d'attention entouré d'anges bienveillants, faiseurs d'amour. Le cancer me mettait au défi d'être encore plus vivante que lui.

08/2017

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Actualité et médias

Itinéraires interdits

"Je tenais entre les mains une dizaine de pages agrafées, de format A4, dont le texte imprimé était raturé par endroits et surchargé de phrases manuscrites. [... ] J'avais commencé à en lire le premier paragraphe quand la lueur d'un vague souvenir est apparue en moi, un peu comme une bulle légère qui monte lentement des profondeurs de la mémoire pour venir éclater à la surface d'une eau grise. C'était bien l'écriture de mon ancien collègue. Il nous avait confié son intention de "dire quelque chose" , à l'occasion de la cérémonie d'enterrement de notre directeur, en 2007. Sans nous donner plus de détails. Ce document était le brouillon du discours qu'il n'avait jamais prononcé". Et l'aventure commence ... Gilles Teboul profite d'un discours nécrologique pour nous raconter comment fonctionne un être humain qui dispose d'une parcelle de pouvoir dans un petit univers bureaucratique. Une analyse fine de l'homme d'aujourd'hui dans le monde du travail.

06/2012

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Littérature française

Lettre Hellénique

Nous ne nous étions jamais recontactés depuis son départ de Paris. Nous ne nous étions plus appelés au téléphone. Je vivais en France, lui en Grèce... et il était là. Là en Suisse. Qu'y faisait-il ? Un jour de l'An ? Un millier de questions se posaient. Il m'avait vue... Son visage s'est éclairci... Il m'a souri... Nous nous sommes précipités l'un vers l'autre et nous sommes jetés et serrés dans les bras. Comment était-ce possible ? Hélène prépare son voyage pour la Grèce. Elle a l'intention de prendre des dispositions sur place pour qu'une de ses dernières volontés soit exaucée. Le confinement arrête toutes ses espérances. Pourtant, elle profite de cette période d'isolement pour écrire ses souvenirs qui lui ont donné le désir de retourner sur les lieux d'une histoire à rebondissements. Munie de son ordinateur, de ses photos, de la lettre et des images restées dans son coeur en même temps qu'elle les a retrouvées sur Internet, elle dépeint avec sincérité un épisode de sa vie de jeune femme et souhaite aboutir au but qu'elle s'est donné en se remémorant ces instants. Y arrivera-t-elle ? Katel, 82 ans, choisit la période du confinement pour satisfaire une envie d'adolescente qui aimait les mots... écrire. Si toute sa vie l'écriture a été son passe-temps favori, poésie, histoire, danse, théâtre, cinéma, musique, peinture et chant animaient aussi son univers. Modestement, ce premier roman lui a procuré autant de plaisir qu'elle espère en donner à ses lecteurs. Elle signe une histoire en partie vécue où tous ses meilleurs souvenirs refont surface. Et prouve qu'il n'y a pas d'âge pour gagner sa liberté.

06/2023

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Poésie

Zone rouge

Une solitude dansant dans un lit agité le corps rouge de désir pensant à ce portrait à mer indien son visage son corps que l'être abattu aurait voulu garder comme ce prisonnier dont la seule envie est de se recueillir

03/2021

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Policiers

Première Lumière

Tout le monde a peur du noir. Pas moi. J'ai peur de la lumière. Aveugle depuis la mort de maman, je ne voulais pas de leur greffe de cornée. Revoir ne ressuscitera pas son visage. Ils attendent un miracle, mais qui est le monstre lumière ? Personne ne me croit. Pourtant, les vacances basculent dans un cauchemar, une traque dont je suis la proie...

01/2018

ActuaLitté

Littérature française

Mood Indigo. Improvisations amoureuses

" J'avais terminé mon deuxième verre et entamais ma troisième bière quand elle est arrivée. Toutes les conversations se turent. Elle portait une robe d'été ; nous étions en hiver, mais il lui suffisait de marcher pour qu'on pense au printemps. Ses jambes, ses hanches, ses mains, ses bras, sa bouche, ses yeux, ses cheveux, tout son corps, tout son être faisait qu'on se disait que, décidément, il n'y avait plus de saison ". Mamadou Mahmoud N'Dongo nous offre bien davantage qu'un recueil de nouvelles avec Mood Indigo, c'est un album qu'il nous fait entendre. Mood Indigo est un standard de jazz et, comme dans le jazz, ses histoires sont autant d'improvisations, de partitions qui, avec humour, gravité, nous donnent des nouvelles d'ici et d'ailleurs, toutes plus attachantes, poétiques, émouvantes les unes que les autres.

04/2011

ActuaLitté

Policiers historiques

Mémoire morte

"Et si, un soir d'automne, dans un quartier que je connais bien, je l'avais rencontré ce Dupré ? ". Il est bien rare qu'un enquêteur en vienne à se soupçonner lui-même. C'est pourtant ce qui arrive au capitaine Bastani, un ancien de la PJ parisienne. Victime d'une amnésie partielle consécutive à un accident, il a été muté aux archives. Un nom aperçu sur un dossier déclenche en lui un douloureux processus de remémoration, dominé par des flashes et des idées obsédantes. Serait-il impliqué dans la liquidation de ce Dupré avec qui il avait une sorte de compte à régler ? Aurait-il ensuite inconsciemment gommé de sa mémoire le geste fatal ? Sa raison s'y refuse mais les indices à charge s'accumulent et le doute s'installe. Dès lors, l'enjeu est double pour Bastani : il lui faut découvrir la vérité mais aussi recouvrer la mémoire. Il enquête donc officieusement, tout en se livrant à une véritable introspection qui le mène de surprise en surprise. Quand on découvre enfin le pot-aux-roses, on comprend la détresse qui l'avait envahi : qui aurait pu imaginer une telle machination ?

03/2021