Recherche

Scitep jeunesse

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

La Semaine des quatre jeudis

Voici les mémoires jusqu'ici inédits d'Emmanuel d'Altier, compagnon de la Libération comme ses deux frères François et Henri. D'Astier en a rédigé la plus grande part entre 1968 et 1969. Il est mort avant d'avoir pu compléter son texte. C'était dans son esprit la suite de Sept fois sept jours, le récit de la Résistance et des sept allers-et-retours entre la France occupée et la France libre de Londres. Dans la Semaine des quatre jeudis, il raconte son enthousiasme pour le communisme en 1948, ses entretiens avec le général de Gaulle en 1958, son intérêt pour la jeunesse insurgée de Mai 68 dont il est le témoin attentif. Et puis toujours - parce que cet acte fondateur l'a révélé à lui-même - l'épopée de la Résistance. D'Astier se veut un classique : il écrit avec retenue. On retrouve le ton des auteurs qu'il aimait, Plutarque, Saint-Simon, Stendhal... Chroniqueur curieux de tout, moraliste fraternel et pragmatique, il se distingue par son art du portrait, de Gaulle bien sûr, Svetlana Staline, un ouvrier communiste, un clochard ou une cover-girl... Selon sa philosophie où chaque homme est lié au monde, il parle autant des autres que de lui et à travers les portraits de ses personnages trace le sien : celui d'un aristocrate progressiste et révolté qui a traversé avec panache le XXe siècle comme une aventure.

03/2011

ActuaLitté

Littérature étrangère

Suite(s) impériale(s)

Clay, l’anti-héros du premier best-seller de Ellis, Moins que zéro, revient à Los Angeles. Il a vingt ans de plus, il est un peu plus vieux, un peu plus seul et désoeuvré. Il retrouve ceux qu’il a connus dans sa jeunesse, Blair, Trent, Julian, Rip… les représentants d’une génération dorée et perdue, abandonnés à la vacuité, la solitude et la vanité qui les détruisent. Producteur associé à l’adaptation cinématographique de son dernier scénario, Clay participe au casting du film, joue de son pouvoir, séduit Rain, une jeune actrice sublime et sans talent, lui fait de fausses promesses. Il est prêt à tout pour la posséder. Mais qui manipule qui ? Clay découvre vite qu’il est constamment observé et suivi…Jalousie, trahisons, meurtres, manipulations… ici, dans la Cité des Anges, chacun se heurte aux mêmes jeux d’emprise et aux mêmes démons, s’enivre de sexe, d’images, de drogues, de fêtes irréelles… et se révèle toujours plus amer et désespéré. Le vide et la fureur aspirent les personnages, et leur font perdre tout sens des limites. On est saisi par la virtuosité du style sobre et acéré, les chapitres courts donnent à la narration un rythme percutant. L’atmosphère est oppressante, la noirceur non dépourvue d’humour. L’angoisse et la tension croissantes annoncent une lente descente aux enfers. Le portrait de notre époque est aussi violent que subversif.

ActuaLitté

Littérature étrangère

La croisade des enfants

L'histoire commence un matin, sur le quai d'une gare, quand un groupe d'enfants part vers la mer Noire, en colonie de vacances. Stoppé en pleine campagne par les écoliers, leur train ne parviendra pas à destination. Aidés par Calman, " Tsigane blond à peau blanche ", les enfants vont y organiser leur propre vie devant des troupes spéciales déconcertées et des médias avides de nouvelles sensationnelles. Ce qui n'était au départ qu'un jeu pour les enfants, prêts à en découdre avec le monde réel ou virtuel des adultes, devient une véritable affaire d'Etat. On évoque la présence d'un groupe de terroristes voulant déstabiliser le gouvernement ; on pense par la suite à des malfrats, des trafiquants en tout genre - hypothèse encouragée par l'arrivée massive d'enfants des rues sur les lieux, qui demandent la liquidation des orphelinats et des foyers d'accueil. Les médias, la police, l'armée, les professeurs ou les parents, la société entière, semblent incapables, pour un temps, de mettre fin à la " croisade des enfants ", qui exigent le respect de leurs droits et de leurs libertés. L'issue sera précipitée dans une confusion générale et nul ne sortira indemne de cette aventure où le burlesque le dispute au tragique. Ecrit par un auteur doué d'une indéniable grâce littéraire, La Croisade des enfants est une fresque du chaos postcommuniste roumain, confronté à ses propres dilemmes : enfance et jeunesse déboussolées, progrès et adaptation, politique et corruption, innocence et compromis...

01/2010

ActuaLitté

Sports

Les stars de la coupe du monde 2010

La grande compétition planétaire est de retour. Organisée pour la première fois sur le continent africain, en Afrique du Sud, la dix-neuvième édtition de la Coupe du monde est celle de toutes les promesses. Finalistes sortants, les Bleus de Henry, Anelka, Gourcuff, Ribéry et Lloris auront fort à faire lors d'un tournoi très relevé. Cette année, aucune nation majeure du football ne manque à l'appel : le Brésil de Kaká, Pato et Alves, l'Argentine de Messi, Heinze et Higuaín, l'Espagne de Torres, Casillas, Xavi et Iniensta, le Portugal de Cristiano Ronaldo et Deco, l'Angleterre de Rooney, Gerrard et Lampard, les Pays-Bas de Robben, Van Persie et Sneijder, l'Allemagne de Ballack et Gomez, la Côte d'Ivoire de Yaya Touré et Drogba, le Cameroun de Makoun et Eto'o, le Ghana d'Essien, l'Algérie e Ziani et Belhadj et, bien sûr, l'Italie de Buffon, Cannavaro et Pirlo, champions du monde en titre.Avec cet album, vous allez découvrir ou mieux connaître les plus grandes stars du ballon rond. Vous allez tout savoir sur leur jeunesse, leurs débuts chez les pros et leur manière de vivre leur passion dans leur club ou dans la vie.Ces géants du football moderne réuniront devant les écrans plus de 40 milliards de téléspectateurs en audience cumulée. Prenez de l'avance grâce à cet ouvrage, devenu un guide incontournable pour suivre le plus grand événement sportif de cette année.

03/2010

ActuaLitté

Religion

Oeuvres complètes. Tome 7, Conjuration de Fiesque et Pamphlets

Les œuvres présentées dans ce volume relèvent de la polémique, la Conjuration de Fiesque moins directement que les Pamphlets. En justifiant, à l'inverse des historiens qui l'ont précédé, la révolte gé noise de 1547 contre Doria, Retz érige son instigateur, Jean-Louis de Fiesque, en héros de la liberté. Cet écrit de jeunesse, hostile en filigrane à Richelieu, courut longtemps sous le manteau en manuscrits anonymes et ne fut imprimé que bien plus tard. Les circonstances de sa création et de ses parutions demeurent hypothétiques. Retz s'impliqua dans la guerre des libelles de la Fronde en prenant la plume, mais il dut également solliciter son équipe de presse, d'où les problèmes d'attribution. La Conjuration de Fiesque et les Pamphlets ont joué un rôle important dans sa formation littéraire. En relatant les péripéties de la conspiration italienne, il s'exerça au genre du récit historique orné, dans la tradition de l'historiographie classique, de portraits, de harangues et de sentences. Les libelles frondeurs l'initièrent aux subtils déguisements de l'apologie personnelle, au maniement de la dialectique, de l'éloge et de l'ironie. Les variations sur les thèmes de l'arbitraire et de la tyrannie, de l'héroïsme et du désintéressement, communes aux deux œuvres, ont contribué à façonner le personnage de grand seigneur qu'au soir de sa vie il s'était plu à camper devant la postérité.

05/2011

ActuaLitté

Romans historiques

Le passant de Vienne. Un certain Adolf

Vienne, 1923. Un obscur agitateur vient d'être incarcéré après un putsch raté à Munich. A l'ambassade de France, on demande à un jeune attaché, Philippe de Gondrange, d'enquêter sur la jeunesse de cet Autrichien sorti de nulle part. Qui est donc cet étudiant recalé aux Beaux-Arts, ce vagabond qui vend des vues de Vienne sur cartes postales à des marchands juifs, bourre ses souliers troués de papier journal et dort sur des bancs de square ? Un trublion de brasserie ? Un démon surgi de la marmite des sorcières ? Ou seulement un passant excité, un petit bourgeois qui rêve de devenir quelqu'un dans le fantastique tourbillon artistique et intellectuel de la Belle Epoque viennoise ? "Il s'agit sans nul doute d'un de ces personnages pittoresques dont l'histoire fourmille, dira un colonel du 2e Bureau. Il y a toutes les chances pour qu'on n'en entende plus jamais parler". Cet homme quelconque mettra le feu à l'univers. Il s'appelle Adolf Hitler. Grand reporter, romancier, mémorialiste, chroniqueur à Service littéraire, Christian Millau a vu enfant, en 1937, un Hitler tout sourire sur son balcon de Berchtesgaden et aussi les détenus de Dachau en tenue de bagnard. Ces images ne l'ont jamais quitté. Le passant de Vienne n'est pas un livre d'histoire. C'est un roman où l'essentiel est vrai. Le reste est imaginé.

04/2010

ActuaLitté

Littérature étrangère

Une voix soudaine

Ukiko a cessé d'aimer son mari, Küchi qui, le soir, rentre à la maison, ivre mort ou en compagnie de collègues avec lesquels il se saoule devant elle. Hantée par ses angoisses d'enfance et d'adolescence, tourmentée par la mort de son père qu'elle redoutait dans sa jeunesse, elle sombre progressivement dans une sorte de calme folie. Elle reçoit, de façon inopinée mais récurrente, la visite du fantôme de son père, décédé sept ans plus tôt. Avec sérénité, le mort oriente sa vie, en lui donnant une série de conseils meurtriers. Ukiko va accomplir trois crimes rituels, dont seront victimes sa mère, un petit garçon (le fils d'un ancien amant) et un inconnu. Dans un style étonnamment froid et réaliste, qui suit pas à pas une existence apparemment affranchie de tout affect, la grande romancière japonaise décrit minutieusement un univers mental qui a perdu tout repère moral et sentimental. Çà et là, sont donnés des indices de la perte du contrôle de soi, mais le lecteur n'est jamais plongé dans un univers fantastique, en dépit de l'apparition du spectre et de quelques scènes terrifiantes. Rares sont les romans dotés de cette logique implacable et glacée dans l'analyse du mal. Sans avoir recours aux moyens psychologiques habituels, Taeko Kôno nous permet de pénétrer, par un juste dosage des ellipses et des répétitions, dans le chaos intérieur de son héroïne.

08/2003

ActuaLitté

Cinéma

La véritable Grace de Monaco

Star de Hollywood avec quelques films inscrits à jamais dans l'histoire du cinéma, Grace Kelly entra de plain-pied dans la légende en devenant princesse de Monaco. Son mariage avec le prince Rainier, en 1956, fut l'un des plus prestigieux du siècle. Dès lors, Grace ne quitta plus la une des journaux, faisant (le la Principauté la cour la plus médiatique d'Europe. Elle incarna la perfection et la beauté. Elle porta discrètement assistance à une infinité de personnes. Elle se lia d'amitié avec les plus brillantes personnalités du monde des Arts: Cary Grant, Ava Gardner, Maria Callas, Frank Sinatra, Joséphine Baker, etc. Qui était cette femme peut-être trop parfaite pour être pleinement heureuse ? Y avait-il des fêlures sous ce masque si lisse ? Qu'eu était-il de ses bleus à l'âme avant son accident fatal, alors que s'effaçait l'éclat de la jeunesse ? Au-delà des faits divers qui ont souvent déformé sa véritable personnalité, Bertrand Meyer-Stabley, l'un des meilleurs spécialistes de la Principauté, nous raconte tout son destin exceptionnel: ses origines irlandaises, son enfance studieuse dans la haute société de Philadelphie, ses débuts à Broadway, ses iidylles avec Jean-Pierre Aumont, Clark Gable, Ray Milland, William Holden. Viennent ensuite sa brève et étincelante carrière cinématographique et son accession au trône monégasque. Grâce à de nombreux témoignages, Bertrand Meyer-Stabley cerne là l'une des figures les plus adulées et les plus secrètes de notre temps. Kennedy.

05/2007

ActuaLitté

Romans historiques

Le quintet de l'Islam Tome 1 : Un sultan à Palerme

Le géographe Idrisi revient de sa dernière navigation autour de la Sicile avant d'achever sa Géographie universelle, initiée des années auparavant grâce au soutien du roi chrétien Roger - alias sultan Rujari. En cette année 1153, la fin du règne de ce monarque éclairé, grand protecteur des intellectuels musulmans, est proche. Il accueille à Palerme son vieux complice Idrisi en lui annonçant qu'il est forcé, pour satisfaire les évêques et les barons normands, de sacrifier le plus respecté de ses conseillers arabes... L'amitié des deux hommes avait résisté jusque-là à bien des embûches : malgré les pressions exercées par ses coreligionnaires, Idrisi était resté loyal envers le sultan. Qui lui avait pourtant volé son amour de jeunesse, la belle Mayya... Dans ce formidable roman d'aventures, les rebondissements sont multiples et les enjeux cruciaux : querelles familiales, secrets d'alcôve, intrigues de harem, complots politiques, manipulations, péripéties et voyages, donnent toute sa saveur à une narration menée tambour battant. Tariq Ali, en explorant la période charnière où la tolérance à l'origine du rayonnement de la Sicile du XIIe siècle cède la place à la violence, tente bien sûr de comprendre les convulsions du monde contemporain. C'est tout le projet de son Quintet de l'islam, dont Un sultan à Palerme est le premier volet : les cinq romans qui le constituent évoquent chacun un moment où éducation et culture étaient synonymes d'un islam en parfaite coexistence avec le monde chrétien.

02/2007

ActuaLitté

Littérature française

Tigre en papier

C'est l'histoire d'un type qui raconte à la fille de son meilleur ami, mort depuis longtemps, ce que fut leur jeunesse à l'époque presque fabuleuse - la fin des années 60 - où l'on croyait dur comme fer à la Révolution. Internet n'existait pas, ni le TGV ni les portables ni le câble ni les walkman ni les répondeurs. Les pavillons de Baltard ouvraient encore leurs parapluies au-dessus du ventre de Paris, la télé était en noir et blanc, le président Pompe allait succéder à de Gaulle. Au Vietnam la " guerre du peuple " défaisait la puissance américaine, les impérialistes étaient des tigres en papier, la Chine était rouge pour l'éternité, le Che plus grand mort que vivant. L'Internationale serait le genre humain. C'était dans la nuit des temps... Voici donc la vie très horrifique de Martin et de son ami Treize, et du reste de la bande, Fichaoui-dit-Julot, Reureu l'Hirsute, Momo-Mange-serrures, Judith et Chloé, Roger le Belge, tous les autres, les saints et les balances, les castagneurs et les pleutres, les rebelles et les fayots, avec leurs faits et prouesses épouvantables... Il y a dans cette histoire du grotesque mais aussi de la poésie brute, la bêtise y côtoie beaucoup de romantisme, on peut appeler ça comme ça. La scène, le récit, se passe la nuit, dans une voiture qui tourne inlassablement sur les périphs, comme une navette spatiale satellisée autour de Paris. Moteur !

08/2002

ActuaLitté

Littérature française

Jacob, Ménahem et Mimoun. Une épopée familiale

" A vingt ans, confesse le narrateur, j'avais conçu le projet de faire, pour nos mellahs marocains, ce que d'autres avaient si magistralement réussi pour les ghettos d'Europe centrale et orientale. Une épopée grandiose, axée pour l'essentiel - piété filiale oblige - sur l'histoire de mes ancêtres : Jacob, Ménahem, Mimoun et quelques autres. Une résurrection du passé si complète et si véridique que tous les clans familiaux qui s'étaient constitués au cours des dernières générations pourraient un jour s'y reconnaître, y communier. " Qu'est-il advenu de cet ambitieux rêve de jeunesse ? L'auteur de Pourquoi je n'ai écrit aucun de mes livres (Prix de l'humour noir en 1986) entreprend de nous le conter, à son ironique et paradoxale façon. On croise donc bien ici des aïeux et des parents, des vizirs et des sultans, des rebelles et des brigands, des rabbins et des marchands, des cavaliers berbères dans leur burnous flottant, et même, dans un coin de ce décor imposant, l'ombre menaçante d'un empereur allemand. Mais, insensiblement, au récit épique projeté va se substituer une autre histoire : celle d'un livre toujours près d'émerger et pourtant toujours à recommencer. Sans doute est-ce là, en fin de compte, le secret de cette oeuvre inclassable : s'y entrelacent, en une trame délicate, le savoir de l'historien, les ruses de l'écrivain oulipien et la longue mémoire, obstinée, de l'enfant juif marocain.

04/1995

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres. Tome 1, La naissance de la tragédie ; Considérations inactuelles

Nietzsche entre à la Pléiade. Ce premier volume rassemble les ouvrages publiés durant ce qu'on a appelé par commodité la « première période » de son activité (1872-1876) : La Naissance de la tragédie et les quatre Considérations inactuelles. S'y ajoutent un ensemble de textes (1870-1873) qui ne figure dans aucune autre édition des Ouvres de Nietzsche (à l'exception des Ouvres philosophiques complètes publiées chez Gallimard) : les articles ou conférences du jeune professeur de philologie à l'université de Bâle, les Cinq préfaces à cinq livres qui n'ont pas été écrits, offertes à Cosima Wagner pour Noël 1872, La Philosophie à l'époque tragique des Grecs, écho des travaux sur les philosophes préplatoniciens qui fournirent à Nietzsche le sujet de ses cours en 1872, et d'autres essais qui témoignent de la diversité des intérêts du philosophe à l'état naissant. Le volume se referme sur un choix d'écrits de jeunesse : pour la première fois, des cahiers de notes du jeune Nietzsche sont publiés tels qu'ils se présentent dans le manuscrit ; Démocrite, Kant, Emerson, Schopenhauer traversent ces pages, qui révèlent maints projets de livres demeurés sans suite directe. Un Nietzsche posthume, donc, à côté du célébrissime auteur de la Naissance et des Considérations. Mais Nietzsche lui-même n'affirmait-il pas, en 1888, dans les derniers mois de sa vie consciente, que sa véritable naissance serait posthume ?

11/2000

ActuaLitté

Primaire parascolaire

Les lectures de Max, Jules et leurs copains. Livre de lecture CE1 Cycle 2

Cet ouvrage, qui s'organise autour de 7 thèmes, invite les élèves à découvrir des textes variés. Chaque chapitre est structuré de la façon suivante : Un débat collectif à l'oral, sous forme de question ouverte, lance l'étude du thème, fil conducteur du chapitre. Un récit, issu de la littérature de jeunesse, permet aux élèves de lire une histoire complète. Divisé en 2 ou 3 épisodes, chaque récit est suivi d'un travail sur la compréhension, le vocabulaire, l'étude de la langue, la lecture, l'expression orale et écrite. Deux pages de révision de sons invitent les enfants à réactiver les acquis du CP au travers d'activités de reconnaissance et d'écriture qui débouchent sur une règle d'orthographe. Trois doubles pages présentent des textes plus courts issus de genres littéraires variés (roman, bande dessinée, courrier, fiche technique...), accompagnés du même type de travail que le récit complet. Une page de vocabulaire propose un travail sur des notions de base (les mots de la même famille, les contraires, les synonymes...). Une page de projet d'écriture invite les enfants à produire des écrits de type variés dans le thème du chapitre (pense-bête, affiche, lettre, récit...). Une page de poésie clôt le chapitre pour faire découvrir aux élèves la puissance poétique du langage, la richesse de l'imaginaire et le plaisir de dire. Le cahier d'exercices de 96 pages propose des activités complémentaires pour enrichir et prolonger le travail amorcé dans le manuel.

02/2008

ActuaLitté

Littérature française

La Rose de Stalingrad

Le 22 juin 1941, les Nazis envahissent l'Union soviétique, Lily a 19 ans. Belle, blonde, les yeux clairs en amande, elle a un caractère effronté et une passion pour l'aviation. Un mélange qui rend fous les hommes. Avec détermination, la jeune Moscovite veut se battre pour sa patrie. Elle sera pilote de chasse ! Car pour la première fois au monde, un pays va créer trois régiments d'aviation entièrement féminins. Lily répond à l'appel, inconsciente et joyeuse et se retrouve dans un régiment d'hommes. Sur le plus dangereux, le plus dramatique des fronts : celui de Stalingrad. Trois millions de morts en six mois. C'est là que la jeune fille deviendra femme, qu'elle rencontrera l'horreur, la peur et la folie des hommes. Mais découvrira aussi, avec toute la fougue de sa jeunesse, l'amour fou. Un amour, qui comme la bataille, appartient à l'Histoire. Histoire lumineuse dans un monde de ténèbres. Ce roman-document est l'histoire authentique de Lily Litvak, La Rose de Stalingrad, comme l'a surnommée la presse soviétique de l'époque, qui, chaque fois qu'elle abattait un avion nazi, faisait peindre une rose blanche sur le nez de son chasseur. Si aujourd'hui vous voyagez en Ukraine, faites un détour par Krasny Luch. Vous y découvrirez le mémorial érigé en l'honneur d'une des plus belles et plus attachantes héroïnes du second conflit mondial.

05/2005

ActuaLitté

Littérature française

L'Aube. Nouvelle édition revue par l'auteur

Sur les tourments de l'adolescence et ses prolongements psychologiques, on a beaucoup écrit, sans prendre garde que l'être nouveau issu de cette crise n'est pas pour autant devenu un adulte. Une seconde épreuve l'attend, bien autrement redoutable. Le jeune homme de vingt ans, de vingt-cinq ans, a fait peut-être l'apprentissage du corps, mais il est loin d'avoir renoncé aux rêveries masochistes, au romantisme de la souffrance, qui sont, beaucoup plus que l'inexpérience physique, la tare et l'obsession de la jeunesse. Pour Jean, qui est encore à vingt-sept ans tout empêtré dans le souvenir de son passé malheureux, l'épreuve sera l'amour qu'il porte à Agathe et que la jeune femme lui rend. Sans doute pressent-il que cet amour le délivrera de ses fantômes. mais justement, une dernière et puérile révolte le saisit ; il revit si intensément son enfance qu'il refuse d'avouer qu'il s'en est maintenant affranchi. Il considère comme une ennemie cette femme qui exige de lui un comportement adulte ; il s'emporte ; et cette nuit qu'ils passent dans un moulin perdu, peu s'en faut qu'elle ne voie leur rupture... Suffit-il, au sortir d'une enfance peu heureuse, de la comprendre pour la surmonter ? La libération psychologique est-elle possible ? De quelles dépouilles faut-il se défaire pour arriver à l'âge d'homme ?

11/2003

ActuaLitté

Sociologie

Juger et éduquer les mineurs délinquants

La justice pénale des mineurs est aujourd'hui en profonde mutation. L'ordonnance de 1945 relative à l'enfance délinquante a fait l'objet d'un consensus jusqu'à la fin du siècle dernier. Un modèle thérapeutique de justice a été construit qui considérait que l'infraction commise par un mineur était le symptôme d'une situation sociale et psychologique dont le jeune était la victime et qu'il fallait traiter par une mesure éducative. Or, ce modèle n'a pas atteint ses objectifs. Les mineurs récidivistes étaient pris en charge par l'Administration pénitentiaire plutôt que par la Protection judiciaire de la jeunesse. Face à cet échec, un nouveau modèle de justice est aujourd'hui proposé. Il considère que la croissance de la délinquance des mineurs repose sur un sentiment d'impunité. Dès lors, il faudrait construire une justice où par la sanction, le jeune déviant apprenne à respecter la loi. La première partie de ce livre propose une analyse des forces et faiblesses du modèle thérapeutique dans lequel nombre de juges des enfants, éducateurs, psychologues, assistants de service social continuent de se reconnaître. La deuxième décrit le processus de déconstruction de ce modèle et l'apparition d'un nouveau modèle de justice basé sur la dissuasion. Enfin la troisième partie montre qu'une autre voie est possible qui tient compte à la fois du caractère social de toute justice et du devoir d'éducation à l'égard des mineurs délinquants.

10/2009

ActuaLitté

Enseignement primaire

Lectures en histoire. Révolution et XIXe siècle - XXe siècle Cycle 3. Manuel de l'élève, Edition 2014

Une série de recueils de textes pour travailler la lecture en lien avec une autre discipline : l'histoire au cycle 3 (thèmes : la Révolution, le XIXème et le XXème siècle). Des types d'écrits variés (littérature jeunesse, documentaires, articles de presse, bandes dessinées). Des livrets qui s'adressent à la fois aux lecteurs avancés et aux lecteurs moins experts pour mettre en oeuvre une véritable approche différenciée de la lecture. Un questionnement progressif pour guider l'élève vers une compréhension fine des textes. L'ouvrage comporte des textes de lecture regroupés autour des thèmes du programme de sciences du Cycle 3. Chaque thème comporte : des textes variés (littérature, documentaire, presse, etc) accompagnés de questions pour travailler sur le type d'écrit, la compréhension, le vocabulaire et l'expression orale et écrite ; une rubrique "Vers l'histoire" avec des questions d'ouverture vers la discipline est également proposée. 2 pages de méthode : "Outils pour lire" et "Outils pour écrire" donnent des clés pour apprendre à lire tous les types d'écrits et aborder l'écriture. L'ouvrage comporte également 3 doubles pages "Histoire des arts" pour étudier des oeuvres, découvrir des techniques artistiques et les réaliser. Guide pédagogique en téléchargement gratuit, à partir de l'été 2014 (offre réservée aux enseignants). Ce manuel est également disponible en version numérique. Pour le commander, rendez-vous sur le site du KNE, Kiosque Numérique des Editeurs.

06/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

George Sand. Les années Aurore

Descendant du maréchal de Saxe par son père et d'un oiselier parisien par sa mère, Aurore Dupin voit le jour à Paris le 1er juillet 1804. Trop tôt privée de la présence paternelle, la future George Sand partage son enfance entre sa mère et sa grand-mère, deux femmes qui ne s'aimeront jamais. Ces premières années sont jalonnées d'événements douloureux, avec la mort du petit frère, et d'images traumatisantes comme celles du Dos de Mayo lors d'un voyage en Espagne, en 1808. Mais c'est aussi la découverte de Nohant, où Aurore développe un amour des animaux et de la nature qui ne la quittera plus, et de fréquents séjours à Paris. C'est là, au couvent des Anglaises et sous l'œil vigilant d'une abbesse intrépide, que la jeune effrontée lie ses premières amitiés féminines, s'adonne au théâtre et... rencontre Dieu. En 1822, après, avoir éconduit nombre de prétendants, elle épouse François Dudevant dit Casimir, dont elle aura deux enfants. Loin de s'assagir, elle revendique son indépendance et au travers de ses liaisons, supposées ou avérées, et de sa collaboration avec Jules Sandeau, affiche son goût de la transgression et de la liberté. Des années de jeunesse tumultueuses où, de Paris à Nohant, se croisent précepteurs, archevêques, hommes politiques, journalistes et soupirants, préfigurant ce que sera la destinée de George, née le 2 mai 1832, date à laquelle s'achèvent ces Années Aurore.

02/2004

ActuaLitté

Economie

Théories du bordel économique. 2007-2013

La pensée économique est en pleine effervescence. Les théories modernes foisonnent, les anciennes s'offrent une nouvelle jeunesse. Cette exubérance est-elle un signe du grand bordel de la réflexion contemporaine, de la proximité du chaos ou, au contraire, révèle-t-elle une créativité qui nous aidera à inventer enfin le modèle différent auquel nous aspirons. Au sein de l'usine à prix Nobel qu'est la prestigieuse université de Chicago, certains professeurs d'économie, parmi les plus réputés du monde, ont failli en venir aux mains des débats sans fin opposent ceux qui croient encore à l'efficience absolue du marché à ceux qui n'y croient pas, les monétaristes, les comportementalistes, les adeptes de la paléo-économie, de la neuro-économie et autres chapelles... En France, on se singularise en dénonçant la mondialisation et en rêvant de voir renaître une improbable économie sociale et solidaire. Les crises ont toujours été des révélateurs et des accélérateurs de l'histoire économique. Emergent alors de nouvelles idées, de nouveaux leaders, mais aussi quelques joyeux charlatans, qui surfent sur les angoisses collectives. C'est à un voyage au coeur de cette marmite en ébullition que vous convie ce livre, caustique mais optimiste. Car, en dépit de tout, les nouveaux économistes ont bien mieux géré la crise actuelle que leurs prédécesseurs, en 1929 et les années qui ont suivi. Et nul ne peut oublier que, aujourd'hui, le seul recul notable est celui de la pauvreté dans le monde.

09/2013

ActuaLitté

Pléiades

Romans et récits

Rassembler, pour la première fois, les ouvres narratives de Bataille en un volume, c'est leur donner une nouvelle chance d'exercer toute leur force - de scandale, de libération, de désorientation. Mais ranger, avec ce que cela suppose d'ordre et de clarté, les écrits de Bataille dans des catégories « conventionnelles » n'est pas un exercice innocent. Ses textes échappent aux genres traditionnels. Bataille, pourtant, emploie lui-même ces termes, roman, récit, et il s'interroge en ouverture du Bleu du ciel sur « ce qu'un roman peut être ». Il y définit la fiction par ses fonctions : exprimer la rage de l'auteur, faire franchir au lecteur les « limites imposées par les conventions », dire l'excès, provoquer la transe. Chaque roman, chaque récit de Bataille est « un don de fièvre » (Ma mère). Ces romans et récits - érotiques, bien sûr, mais « il n'y a pas de mur entre érotisme et mystique » (Sur Nietzsche) -, sont ici « au complet ». Quand il existe plusieurs versions d'une même ouvre, on trouve en appendice au texte définitif la version originelle : notamment celle de l'Histoire de l'oil publiée en 1928, ou celle, manuscrite et inédite, du Bleu du ciel de 1935. Le projet Divinus Deus, vaste ensemble inachevé, a été réexaminé. Au corpus, enfin, s'ajoutent trois récits de jeunesse inédits. Et les illustrations d'André Masson, Pierre Klossowski et Hans Bellmer sont reproduites dans le texte lui-même, ou dans ses appendices.

11/2004

ActuaLitté

Religion

Comme un feu dévorant - La sagesse

" A toute personne qui ouvre ce livre, je souhaite la curiosité et l'audace nécessaires pour entreprendre un pèlerinage intérieur qui la conduira de sa tête à son coeur. Ce sera le plus long parcours jamais entrepris, l'aventure la plus exaltante jamais vécue. La destination est sûre, mais le chemin pour y parvenir semble imprévisible : le pays visité est hors carte, hors circuit, hors frontière. Ce pays, c'est l'histoire que Dieu tisse avec chaque être humain de la terre ; une histoire d'amour unique qui se développe à une époque, dans une famille particulière, dans un peuple donné, à travers une éducation et une culture originales ainsi que dans un contexte précis. (...) Pour s'engager sur ce chemin spirituel, nous avons grand besoin d'un guide. Ce sera l'adorable Jésus, Sagesse éternelle et incarnée. En sa présence, nous marcherons avec assurance et espérance tout le temps que durera notre pèlerinage. Puisse ce voyage intérieur conduire chaque pèlerin à une rencontre lumineuse et intime avec la Sagesse. Qu'il lui soit donné de vivre l'expérience de Salomon afin de pouvoir dire avec lui : "Plus que santé et beauté je l'ai aimée, je l'ai préférée à la lumière ... C'est elle que j'ai chérie et recherchée dès ma jeunesse ; je me suis efforcé de l'avoir pour épouse et suis devenu l'amant de sa beauté" " [p. 13-14].

07/2002

ActuaLitté

Littérature française

La tentation d'Ibiza

Pour Benoît, largué par son dernier amour et en rupture avec son milieu, La tentation d Ibiza est tout autant une dérobade que l'appel d'une terre " chaude " vouée au plaisir depuis l'Antiquité. L'Ibiza d'aujourd'hui n'est pas en reste puisqu'au milieu des effluves de menthe poivrée et d'acacia en fleur, se côtoient les VIP (Nina Hagen ou le roi d'Espagne qui, dans sa jeunesse, fréquentait Chez Lola) et les marginaux qui ont décidé de vivre à leur diapason jusqu'à l'épuisement des sens. Benoît, flanqué d'un cicérone accort, traverse, plus en voyeur qu'en " consommateur ", night-clubs et " afters " comme cet Angelo où, sur un escalier, des garçons pomponnés, bodybuildés s'offrent comme dans un comice agricole. Au Christo, hanté par les adeptes des nuits fauves, la formule de Xénophon est de rigueur " (Ici) courent les bêtes sauvages... ", car dans ce monde percent en fait les valeurs de la Grande Homosexualité vécue par Platon ou le poète Pindare : bravoure dont s'honora La Légion de Thèbes, et fidélité ainsi que le démontra Montaigne pleurant La Boétie. Si Benoît vit trois idylles successives, cette Tentation, au-delà du roman sur la planète gay, est un guide jusqu'alors inédit d'un pays où se croisent, hauts en couleur, Néfertitine l'exubérante, Cameron " effusion vivante des arômes du Sud ", Gabriella personnage d'Almodovar, l'incontournable marquis de Meilleros, sous l'œil impavide de saint Chiriac (!) (Pierre G. Bréant)

05/2004

ActuaLitté

Romans historiques

Suzanne Valadon Tome 2 : Le temps des ivresses

En 1900, quand s'ouvre le nouveau siècle, Suzanne Valadon a trente-cinq ans. Le temps des folles de jeunesse s'éloigne, mais sa maîtrise en peinture s'affirme : elle n'est pas passée pour rien entre les mains de Puvis de Chavannes, de Renoir, de Lautrec, de Degas. Cette "môme de la Butte" commence à tracer son chemin vers la célébrité. Elle se marie, s'installe en banlieue. Mais comment vivre et travailler longtemps loin du "maquis" montmartrois ? D'autant plus qu'un nouveau foyer d'extravagance et de création s'est mis à flamber autour du Bateau-Lavoir, qui retentit des éclats de la "bande à Picasso". Là est sa vie. Et son souci. Maurice Utrillo, son fils, a sombré très jeune dans l'alcoolisme : les bistrots de la Butte regorgent des toiles, souvent bâclées, qu'il laisse en gage pour régler les litres de rouge qu'il absorbe chaque jour. Plusieurs fois, il faudra l'interner. Pour le plaisir et pour l'amour, Suzanne épouse un très jeune peintre, ami de son fils, André Utter. Et voici la "trinité infernale" constituée, chacun exploitant l'autre quand le succès vient... C'est, tout à la fois, l'enfer et la gloire. Une passion - la peinture - et toutes les passions auront fait de la vie de la gamine qui dessinait sur les trottoirs de Montmartre un roman passionné dans un temps légendaire : quand le feu d'artifice lancé de la Butte éblouissait le monde entier.

04/2001

ActuaLitté

Actualité et médias

Je m'évade, je m'explique

J'ai voulu profiter des élections pour expliquer, à toutes fins utiles, le fond de ma pensée. Cela fait plusieurs années que j'ai la chance de participer au débat public à travers les médias. Mais j'ai voulu en dire plus, prendre quelques mètres de recul, m'éloigner pour mieux voir. J'ai essayé de raconter ce qu'on vit aujourd'hui en France collectivement, mais aussi individuellement, ce que peut vivre un jeune homme comme moi à l'orée de l'âge adulte. Peu de choses m'apaisent autant que la lecture de journaux d'écrivains, de Mémoires, d'autofictions, parce que l'auteur et le lecteur sont les mêmes gens soumis aux mêmes tourments. Donc j'ai livré un peu des miens ici, pour aider, quoi, commencez pas !" C. C. Pourfendeur des idées en vogue, de droite comme de gauche, Charles Consigny témoigne ici du désarroi et des espoirs de sa génération et fustige les totems et gourous du moment : le fanatisme égalitaire et le culte de la diversité, mais aussi les réactionnaires ou les sécuritaires obsessionnels. Réquisitoire contre toutes les forces d'inertie, son livre est d'abord un appel à laisser se déployer l'énergie d'une jeunesse qui veut se battre, qui veut réussir, et n'a renoncé à rien. Entre rage et mélancolie, tendresse et impertinence, l'auteur, en parlant de son époque, livre aussi beaucoup de lui-même.

03/2017

ActuaLitté

Sciences historiques

Les mots des mères. Du XVIIe siècle à nos jours, histoire et anthologie

Longtemps, les hommes ont défini la maternité à leur manière : succédant aux prêtres, les philosophes, les médecins, les politiques ont prescrit des règles de conduite aux "filles d'Eve". Les femmes n'avaient pas leur mot à dire, à l'exception des mieux nanties ou des plus combatives. Progressivement, l'instruction des filles s'est généralisée, les femmes ont osé revendiquer leurs droits. Puis, grâce aux progrès scientifiques, elles ont pu limiter leur fécondité, devenir mères selon leur volonté et non plus selon leur "nature". Et en gagnant leur vie, en accédant à l'espace public, elles ont pris la parole de plus en plus librement. Que disent les femmes, qu'écrivent-elles sur la maternité, sur la relation entre mère et enfant ? En leur donnant ici la parole, en mettant en valeur leurs dits et leurs écrits, présentés dans leur contexte historique et social, cet ouvrage, qui inclut une anthologie littéraire — du XVIIe siècle à nos jours —, offre une histoire passionnante et originale. D'une grande diversité (lettres, billets d'abandon, conseils de nourrices, traités d'éducation, poèmes, journaux, romans, autofictions, écrits pour la jeunesse, bandes dessinées, blogs...), les textes proposés émanent d'écrivaines célèbres ou d'anonymes. En abordant des thèmes aussi divers que le déni de grossesse, les nouvelles configurations familiales, la transmission maternelle ou la conciliation maternité-travail, ils illustrent des évolutions de la société contemporaine et les nouvelles façons d'être mère.

04/2016

ActuaLitté

Littérature française

Paris. Suivi de Notes sur l'amour

On ne présente pas le grand Parisien qu'était Cocteau : né dans une famille de la bourgeoisie parisienne, il a grandi entre l'hôtel familial de la rue La Bruyère et le lycée Condorcet où il était élève, et habita plus tard un minuscule appartement du Palais-Royal. Personnalité capitale des arts et des lettres de sa jeunesse à sa mort, il a si bien côtoyé la mythologie parisienne qu'il en est devenu une des figures. Il a fait de Paris le cadre et le sujet de nombre de ses livres (Les Enfants terribles, L'Impromptu du Palais-Royal.). Dans ces textes écrits avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, qu'il n'avait publiés que dans des revues très confidentielles, éclate la passion parfois moqueuse que Cocteau éprouve à l'égard de sa ville. Le Paris qu'il évoque et dont il s'enchante est une ville tantôt pittoresque, tantôt fantasmatique, toujours poétique. Pour tenter de "déchiffre(r) l'intrigue interminable de son drame", Cocteau s'en remet aux puissances du rêve et de la poésie : "Comme les poètes, Paris est de toutes les villes du monde la plus voyante et la plus invisible". Ce recueil est suivi de Notes sur l'amour, ensemble de remarques manuscrites jamais publiées à ce jour, consacrées à ce sentiment à propos duquel Cocteau demande : "A-t-on besoin de respirer quand on aime ?". Illustration de couverture inédite de Jean Cocteau.

ActuaLitté

Critique littéraire

Notre cher Péguy

"Péguy, c'est ma jeunesse. Je revois, à Sainte-Barbe, une cour aux murs peints en rose, pour nous faire oublier sans doute l'ennui de notre vie cloîtrée. C'est là que Péguy est tombé, un jour, au milieu de notre petit groupe qui préparait l'Ecole normale. Singulier camarade ! Il venait de faire à Orléans son année de service militaire. Cela lui donnait à nos yeux la physionomie de quelqu'un qui déjà n'appartenait plus à notre espèce collégienne. Il y a quelque trente ans, dans ce petit désert où se dresse toujours le même arbre défeuillé dont j'ignore l'espèce et le nom, nous bâtissions ensemble, avec le cher Péguy, la Cité harmonieuse". Il ne faut pas attendre de cette biographie qu'elle se substitue à l'oeuvre de Péguy, qui attend qu'on commence par elle et par elle seule. Les frères Tharaud restent au seuil et la laissent intacte, reconnaissent d'ailleurs qu'ils n'ont pas su toujours la comprendre. Mais il faut volontiers considérer leur livre comme une oeuvre à part. En 1926, le public lisait les Tharaud et l'occasion s'offrait à lui de découvrir Péguy. Combien ne l'ont connu alors que par eux ? Cent ans après la mort de Péguy, quand "chacun hésite (encore) à l'ouvrir" seul, cette réédition de Notre cher Péguy voudrait inviter à l'ouvrir pour de bon, mais pas seulement, à redécouvrir aussi la prose artiste des Tharaud.

10/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

Albert Camus ou la fatalité des natures

Camus l'Algérois, donc. L'enfant pauvre des faubourgs qui séduit, conquiert, fait des petits métiers, du théâtre, de la politique, du journalisme, agite le secteur, règne sur une jeunesse, organise son œuvre comme un général d'empire, monte à Paris et se place au premier rang. Il ne lui faut pas cinq ans pour publier " L'Étranger " et " Le Mythe de Sisyphe ", faire jouer " Le Malentendu " et " Caligula ", animer le prestigieux " Combat ", diriger la collection " Espoir " chez Gallimard... Peu d'écrivains ont pris autant de coups. " J'ai toujours eu l'impression d'être en haute mer : menacé au cœur d'un bonheur royal. " Nul camp où se retrancher : " Je suis né dans une famille, la gauche, où je mourrai, mais dont il m'est difficile de ne pas voir la déchéance. " Il se range alors dans le camp des " artistes incertains de l'être mais sûrs de ne pas être autre chose ", Molière, Tolstoï, Nietzsche et Melville. A force de lectures, son œuvre s'est chargée des concrétions de l'interprétation. Et si " L'Étranger " n'était qu'un beau roman, " Noces " un poème, dans le présent desquels il faut tout humblement s'installer pour leur rendre l'éclat des origines ? " Un arbre devrait redevenir un arbre, dit Paul Celan, et sa branche, à laquelle au cours de cent guerres on avait pendu les révoltés, une branche en fleur quand viendrait le printemps. " Voici Camus rendu à ses saisons.

11/2006

ActuaLitté

Musique, danse

Oeuvres. Tome 6, Jazz 1

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Jazz 1 Ce premier volume des chroniques de jazz de Boris Vian réunit les articles et les revues de presse qu'il écrivit pour Jazz Hot de 1946 à 1958, sa plus longue et plus fidèle contribution à une revue. Sous une forme tantôt légère et tantôt sérieuse, tantôt sarcastique et tantôt enthousiaste, c'est le brillant témoignage de sa passion pour le jazz, de sa science de cette musique et de sa confiance dans l'éducation et la culture musicales. Gilbert Pestureau Chroniques de Jazz Hot

10/2019

ActuaLitté

Poésie

Margeries. Poèmes inédits 1910-1985

""Margeries, mot inventé", écrit Tardieu en "Note liminaire". Mais l'auteur d'Un mot pour un autre et d'Une voix sans personne est-il si sûr de ce qui est réel et de ce qui ne l'est pas ? Prendre appui sur les marges de l'ici pour s'aventurer aux bords de l'ailleurs, telle est bien au fond pour lui l'activité poétique, et l'essentiel est peut-être cette désinence en "-ries", "dont la gentillesse un peu archaïque, un peu paysanne, rappelle l'ancien terme danceries". Elle évoque aussi broderies, et l'amateur de fantaisies et de variations - sur le modèle de la musique - ne pouvait qu'en être satisfait. Mais il y a aussi un sous-titre, "Poèmes inédits 1910-1985". Proche du terme de sa carrière d'écrivain, Jean Tardieu éprouve le besoin non pas de constituer une somme, ou un bilan, mais au contraire de la réinventer, d'en faire jouer autrement les articulations. "Peut-être est-ce là le privilège exorbitant de la longévité", écrit-il dans l'"Avant-propos", "que de donner un sens, plus ou moins imaginaire, à notre passé, comme si nous inventions notre vie au moment de la perdre". A cette tâche, il va s'adonner avec un plaisir évident et d'une jeunesse retrouvée, celle d'"un enfant qui parle déjà de sa vieillesse, ou d'un vieillard qui parle encore de son enfance"". Jean-Yves Debreuille.

03/2009