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Littérature étrangère

La tortue qui chante

Qu'elles mettent en scène la Tortue pleine de sagesse, la femme du blanchisseur ou Yévi l'araignée maligne, les trois pièces de Sénouvo Agbota Zinsou témoignent de la maîtrise dramatique de ce grand écrivain togolais. Observateur attentif d'une société qu'il connaît bien et dont les rouages n'ont plus de secret pour lui, Zinsou s'attaque ici à ces baudruches que sont la suffisance, la vanité et la bêtise. Il sait mettre les rieurs de son côté en châtiant les mœurs de manière ironique. Son théâtre est celui d'un moraliste qui plaide pour la raison, le bon sens et la lucidité.

03/2002

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Science-fiction

La maison qui glissait

Un immense fracas réveille Pierre. Le jour pointe, la chaleur est déjà étouffante dans l'appartement minuscule du 13e étage de sa tour de banlieue. Stupéfait, il découvre un panorama insolite en regardant par la fenêtre. Un brouillard poisseux bouche l'horizon, c'est à peine si Pierre distingue l'immeuble d'en face. Le brouillard, avec une telle canicule ? Ainsi débute le cauchemar pour tous les résidents de cette barre HLM soudain coupée du monde, une réclusion forcée qui va contraindre les habitants à s'organiser pour faire face à l'indicible et révéler la vraie nature de chacun. Car le pire n'est peut-être pas dans la brume...

11/2012

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Livres 3 ans et +

L'ours qui chante

Dès que la lune se lève sur la forêt, Ours chante ! Ours chante doucement pour endormir ses amis Lapin, Poulette et ses poussins, et son ami Merle. C'est Merle qui lui a appris toutes les chansons. Avant, Merle chantait pour toute la forêt, maintenant Merle est vieux. Alors depuis, Ours est sa voix.

10/2020

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Poésie

L'écart qui existe

Ecrire des poèmes dont la belle sobriété agrandit la profondeur et la densité de la vie, faire que chaque ligne atteigne un état de simplicité tel que le poème devient une formidable caisse de résonances intérieures tout en restant ouvert sur l'immense dehors alentour. Pouvoir mettre ces poèmes entre les mains de n'importe qui, enfants laboureurs, grands lecteurs, curieux tout neufs, tenir compte de la pesanteur en faisant surgir la lumière, s'effacer derrière les mots tout en les incarnant avec humilité. C'est ce que j'avais déjà aimé et admiré dans le premier livre d'Olivier Vossot, au titre si juste de réalité dilatée, Personne ne s'éloigne. Toutes ces qualités ne sont-elles pas celles que nous frôlons parfois, celles dont nous sommes en quête après un temps infini de tâtonnements ? Olivier Vossot parvient dès ses premiers poèmes à nommer cet " en deçà " des choses qui nous est donné tous les jours mais que nous savons rarement percevoir. La part visible sous nos pieds, devant nos yeux, dedans nos mains, peupliers, ruisseaux, nuages, la part visible est honorée, autant que la part invisible, cette épaisseur dans l'air entre les êtres, remuements du vivant, poids du soir. Bien sûr, je pense à l'ami Antoine Emaz, je tressaille avec le pronom " on ", avec quelques verbes – présents, infinitifs, participes passés, conditionnels – quelques verbes qui savent comme la vie heurte et ruisselle en même temps, comme elle est calme mais pas tranquille, et consciente d'être aussi éphémère qu'éternelle. Je pense à Antoine Emaz mais j'entends la voix d'Olivier Vossot, singulière, ténue, puissante. Ce deuxième livre prolonge le premier, il est de nouveau adressé au grand-père, et on retrouve le même subtil équilibre tendu entre la gravité des choses qui arrivent et l'immense douceur du regard porté sur elles. Olivier Vossot disparaît au milieu de ce qu'il regarde, yeux ouverts ou fermés, et c'est cette vie absorbée qui devient poème. Dans " l'écart qui existe entre durer et tenir ". Albane Gellé

11/2020

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Littérature française (poches)

La Rue Cases-Nègres

" Quand la journée avait été sans incident ni malheur, le soir arrivait, souriant de tendresse. D'aussi loin que je voyais venir m'man Tine, ma grand-mère, au fond du large chemin qui convoyait les nègres dans les champs de canne de la plantation et les ramenait, je me précipitais à sa rencontre, en imitant le vol du mansfenil, le galop des ânes, et avec des cris de joie, entraînant toute la bande de mes petits camarades qui attendaient comme moi le retour de leurs parents. M'man Tine savait qu'étant venu au-devant d'elle, je m'étais bien conduit pendant son absence. Alors, du corsage de sa robe, elle retirait quelque friandise qu'elle me donnait : une mangue, une goyave des icaques, un morceau d'igname, reste de son déjeuner, enveloppé dans une feuille verte ; ou, encore mieux que tout cela, un morceau de pain... Derrière nous apparaissaient d'autres groupes de travailleurs, et ceux de mes camarades qui y reconnaissaient leurs parents se précipitaient à leur rencontre, en redoublant de criaillerie ". Ainsi commence la Rue Cases-Nègres, ce grand classique de la littérature antillaise, dans lequel Joseph ZOBEL, à travers le récit de sa propre enfance, nous décrit la Martinique des années 30, en peignant avec la mémoire du cœur et des blessures, la vaillance, la dureté et la tendresse des descendants d'esclaves acharnés à bâtir pour leurs enfants un pays plus libre et plus généreux.

04/1984

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Littérature étrangère

Celle qui savait tout

En juin 1944, pendant les alertes aériennes, un groupe d'enfants découvre, dans les vertes prairies d'une banlieue proche de Londres, un réseau de tunnels souterrains. Durant tout l'été, ces tunnels deviennent leur refuge secret. Soixante-dix ans après, ce même quartier est recouvert par des constructions modernes. Des ouvriers du bâtiment font une découverte macabre dans les fondations d'une des maisons : une boîte à biscuits contenant deux mains, celles d'un homme et d'une femme. Ces restes d'un acte barbare font se réunir les enfants d'autrefois désormais âgés, et vont changer leurs existences à jamais. Les souvenirs reviennent à la surface, les doutes dévorent leurs certitudes et, avec ces mains, d'autres secrets sont déterrés, y compris les secrets de Daphne Jones, celle qui savait tout... " Personne ne peut rivaliser avec Ruth Rendell dès qu'il est question d'obsession, de paranoïa et de coïncidences malheureuses ! " Stephen King Traduit de l'anglais par Johan-Frédérik Hel Guedj

02/2016

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Littérature étrangère

L'Homme qui parle

A Florence, alors qu'il a le sentiment de se promener au coeur même du monde de la Renaissance, un touriste péruvien tombe en arrêt, à la faveur d'une exposition de photos, devant des images anciennes de son propre pays : sur l'une des photos, un homme debout parle au milieu d'un cercle d'Indiens accroupis et attentifs. Et par la magie du souvenir ou d'une prodigieuse affabulation grâce à laquelle la mémoire personnelle ouvre ses vannes à une mémoire plus ancienne, voici que le peuple machiguenga se met de nouveau en marche et tente d'arrêter le soleil dans sa chute. Vargas Llosa nous restitue de façon magistrale, par l'intervention truculente et la réminiscence attendrie, le langage et la mythologie d'un peuple en perdition, la vérité cruelle et fascinante d'un Pérou archaïque en plein naufrage.

11/1989

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Littérature française

L'île qui meurt

La mulâtresse Renée Lacascade et son mari André Pérye campent un portrait désabusé de la société guadeloupéenne des années 1920. Les principales catégories accueillent sous haute tension un nouveau gouverneur, intelligent et fin, dont l'épouse d'origine guadeloupéenne s'est affranchie par son éducation supérieure en France de certains des présupposés de sa classe. Les loyautés politique et familiale déchirent les personnages. Un maire noir réclamant le suffrage universel excite des esprits surchauffés. La confrontation tourne au drame. Chemin faisant, on apprend beaucoup sur la mentalité des Antillais de l'époque et l'on est à même de mesurer son évolution depuis.

05/2020

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Littérature française

La vie qui circule

Pendant les longues heures où je m'étais endormie, il avait plu sous la lune. Au matin, les petites gouttelettes posées sur l'herbe et les feuilles me firent cligner des yeux. Je revenais habiter le monde. Mars 2011, un mot m'avait terrassée : leucémie. J'avais attrapé une maladie potentiellement mortelle. Mon corps devenait soudain une boîte à secrets. Mais il était avant tout : – un corps en vie par son terreau fertile pour les nombreuses cellules malignes qui s'y multipliaient, – un corps en pause qui laissait une totale liberté à l'esprit qui ne cessait d'agrandir ses territoires, repoussant chaque jour un peu plus les murs de la chambre stérile qui me gardaient enfermée, – un corps émotion avec ses rivières de larmes et ses éclats de rire, – un corps objet d'attention entouré d'anges bienveillants, faiseurs d'amour. Le cancer me mettait au défi d'être encore plus vivante que lui.

08/2017

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Littérature française

La première femme nue

Phrynê a seize ans et déjà la beauté du diable quand le jeune Praxitélês pose pour la première fois les yeux sur elle. Il n'est pas encore le plus grand artiste de son temps, elle est encore loin de devenir l'hétaïre la plus scandaleuse d'Athènes. Ni l'un ni l'autre ne devine que la déshabiller les rendra tous deux célèbres pour l'éternité. Mais ce premier regard va sceller leurs destins, miroirs d'une civilisation à l'aube de sa métamorphose. De la débauche codée des banquets aux corps à corps avec l'inspiration dans l'atelier du sculpteur, de la furie sans merci des champs de bataille aux dangereux périples jusqu'aux confins de l'Orient, du bouillonnement de la philosophie grecque en pleine découverte d'elle-même aux déchaînements païens des rituels les plus révolutionnaires... voici une expérience de lecture kaléidoscopique. Magistral et joueur, Christophe Bouquerel s'inspire d'un personnage dont la légende a traversé les siècles pour tracer la trajectoire hors du commun d'une femme de chair et de passions, fougueusement engagée dans la tentative de conduire sa propre histoire, qui défie constamment la société et les hommes sans jamais renoncer à l'affirmation de son identité. Roman initiatique dans tous les sens du terme, à la fois fresque et portrait, La Première Femme nue raconte autant le perpétuel apprentissage d'une héroïne subversive par instinct de survie que l'aventure d'un monde qui vacille et se réinvente.

05/2015

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Livres 0-3 ans

Pour qui le biberon ?

Il n'y a pas que Bébé qui aime le biberon : il y a Lapin et Ours. Le biberon, c'est bon pour tout le monde finalement !

01/1988

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Littérature française (poches)

Le nez qui voque

" Je suis un joyeux luron. J'aime la vie. Je veux la vie et j'ai la vie. Je prends d'un seul coup toute la vie dans mes bras, et je ris en jetant la tête en arrière, sans compter que les haches dont elle est hérissée font gicler le sang. J'embrasse la vie : on dirait qu'elle est faite pour cela, qu'elle est faite pour me rendre orgueilleux de ma force. Prends une chaise dans tes bras : elle se laissera faire, elle est sans force. La force, tu l'as toute. Comme ce qu'il y a d'écoeurant en moi et en ce monde s'embrasse bien ! s'enlace bien ! se laisse posséder bien ! Je me fiche pas mal de tout ce que j'ai dit, de tout ce que je t'ai fait : je t'embrasse, je t'emporte, je t'emmène avec moi. Plus on est de fous, mieux c'est. Je ne m'embarque pas. C'est moi, la barque, et j'embarque tout. En avant, maman ! Trêve de bavardises ! "

02/1993

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Littérature étrangère

La fille qui brûle

Julia et Cassie se connaissent depuis toujours. Amies siamoises, copines jumelles, elles savent tout l'une de l'autre et se fraient ensemble leur chemin vers l'adolescence. L'été précédant leur entrée en cinquième, elles fuient leur petite ville de Royston, dans le Massachusetts, par le biais de l'imagination. Enfoui au milieu d'une forêt subsiste un ancien asile dans lequel elles s'inventent des vies dangereuses. Et puis le quotidien reprend son cours, elles ne sont plus dans la même classe, se font de nouveaux amis et s'éloignent peu à peu. Elève studieuse, Julia se prépare pour le concours d'éloquence tandis que Cassie entame de mauvaises fréquentations. Julia observe, impuissante, son amie de toujours lui échapper et se fondre dans la peau, à vif, de quelqu'un qu'elle ne reconnait pas. Jusqu'à ce que Cassie disparaisse. Claire Messud brosse un tableau sombre et envoûtant de l'adolescence à l'ère des réseaux sociaux et dans lequel parents et enfants font l'apprentissage de la séparation, de l'incompréhension, avant de tenter d'écrire leur propre version de l'histoire.

04/2018

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Littérature française

Ceux qui vont mourir

" Couché dans mon sang... Je me dissous, intoxiqué par des métaux dépréciés, des cristaux d'ombre se nattent et marbrent mes rétines. Je n'ai même pas entendu les détonations... Je voulais être debout et avancer dans les plaies éblouissantes des rafales, chants de sirènes d'avant la porte... Je voulais être debout et la tête à l'envers me sentir choyé par les balles carnivores. Je voulais être debout pour ne pas ramper devant les snipers... " Autobiographie d'un rescapé ? Roman d'un lyrisme absolu ? Hymne à la mort ? Chant de vie, avant qu'elle ne s'éteigne ? Tout cela à la fois, qui vous explose au visage. Les phrases de Paul M. Marchand criblent, fusent, percent, illuminent. Elles défient la raison et la bienséance.

03/2001

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Policiers

Qui es-tu vraiment ?

François Xavier De La Mornay est soupçonné d'avoir assassiné sa femme, sa fille et grièvement blessé son autre fille, qui depuis est plongée dans le coma. Les premiers constats de la police sont accablants pour le père de famille : il demeure introuvable et le pistolet portant ses empreintes a été retrouvé sur la scène de crime. Comment cet homme a-t-il pu abattre de sang-froid ses proches ? C'est la question que tout le monde se pose. Au fil de l'enquête, le profil du suspect se précise et tout semble indiquer qu'il a prémédité ses actes avec une fuite savamment organisée. Alex, son neveu, ne s'explique pas comment la vie de celui qu'il connaît depuis toujours et avec qui il partage la passion de la montagne, a pu basculer ainsi. Jacky Léoni, un journaliste à la retraite, et Emma, une informaticienne, vont aider le jeune homme à démêler le vrai du faux dans cette affaire où pouvoir, corruption, mensonges et passions sont au coeur de l'intrigue.

10/2015

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Littérature française (poches)

Le papier tue-mouches

C'est sous les couleurs de l'ordinaire des jours que sont placées ces nouvelles d'Elizabeth Taylor, petites chroniques de ce quotidien dont elle sait, mieux que personne, extraire l'inattendu, l'original. Les enfants occupent une place de choix - drôles, vifs et plus vrais que nature. Le thème du voyage raté -lune de miel calamiteuse, excursion à l'issue fatale, désastre d'une escapade coquine - permet à Elizabeth Taylor de glisser dans les bagages de ses personnages des sachets d'humour noir.

05/1998

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Littérature étrangère

Une Jeune fille nue

" Certaines légendes traversent les siècles sans rien perdre de leur pouvoir révélateur. Sans doute répondent-elles à des questions enfouies dans le plus secret de nous-mêmes, sans doute aussi existe-t-il en elles ce qu'on appelle un fond de vérité. Tel est le cas de la légende ou du récit rapporté dans une Jeune fille nue : les amours d'une jeune fille et d'un dauphin, près des rivages de l'île de Mytilène en Grèce. Que ces amours tournent au drame, qu'une tierce personne, étrangère aux secrets impérieux de la mer, vienne rompre l'enchantement de cette idylle entre deux règnes et la muer en tragédie, cela, c'est l'affaire de l'auteur. L'essentiel demeure cette amitié sans limite entre un cétacé et un être humain, qui ne prête ni au sourire ni à l'étonnement mais simplement qui est. " Jacques Lacarrière.

01/1990

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Histoire internationale

Qui sont les Russes ?

Un immense peuple a accédé récemment aux joies de la démocratie capitaliste après des années de communisme. Depuis quinze ans la fameuse âme slave a été soumise a des changements sans précédents. Il était temps de dresser un portrait exhaustif aussi bien des moeurs que de la psychologie des Russes. La première partie de l'ouvrage dresse un tableau précis des nouvelles valeurs du pays (comme le désir de bonheur individuel) et de celles qui perdurent (comme l'amour de la patrie). Nous entrons ensuite dans le détail des règles qui gouvernent le mode de vie des Russes, logement, place de la femme, nouveau consumérisme, relations familiales et humaines. Y a-t-il une psychologie russe et surtout comment communiquer et s'entendre avec eux ? L'analyse de cette dernière question s'avèrera aussi utile aux voyageurs qu'aux hommes d'affaires, qui sans l'assimilation de certains traits « byzantins » pourrait croire, à leurs dépends, que les slaves sont des européens comme les autres alors qu'ils sont empreints « d'irrationnel et de sensualisme oriental ». On découvre un Russe dont « l'individualisme » même reste une affaire de famille. On découvre ainsi sa volonté latente « d'être comme les autres, de ne pas sortir du lot », sa difficulté à distinguer encore « ce qui lui appartient de ce qui ne lui appartient pas », et son habitude d'endurer la vie en escomptant les sacrifices, ce qui mène parfois au phénomène dit « de la grenouille cuite » : « on la cuit à petit feu et elle ne le sent pas ».

05/2006

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Policiers

L'homme qui disparaît

New York est le théâtre de meurtres étranges, qui ont tous un point commun : la méthode utilisée pour tuer les victimes semble s'inspirer de numéros célèbres mis au point par de grands maîtres de l'illusionnisme et du cirque. Comment identifier le meurtrier puisque c'est justement un manipulateur, expert dans l'art du transformisme, toujours prompt à endosser une nouvelle apparence, et d'une agilité physique diabolique ? Le défi est majeur pour le couple d'enquêteurs exceptionnels que sont Lincoln Rhyme, pourtant cloué sur son lit de paraplégique, et sa compagne, la perspicace Amelia Sachs, aidés par Kara, une jeune magicienne surdouée. Sauront-ils le relever ? Un thriller redoutable, qui plonge le lecteur dans les coulisses fascinantes du monde de l'illusion.

03/2007

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Policiers

La mue du serpent

Hanté par la mort de son fils, Terry Naughton, chef de la Brigade des crimes contre les mineurs du comté d'Orange, en Californie, traque sans répit les réseaux de pédophiles, notamment par le biais d'Internet. Mais avec le pervers qui enlève des petites filles et les déguise avant de les relâcher, signant ses actes du nom d'Horridus, il a affaire à forte partie. Mis à part cette mystérieuse signature et la peau de serpent laissée à côté des victimes, il ne dispose que de peu d'indices pour tenter de démasquer Horridus. Or il lui faut faire vite, très vite, car le rythme des enlèvements s'accélère et la tournure que prennent les événements laisse présager le pire. Dans le combat que Terry livre contre le monstre, son entourage ne lui rend pas la tâche facile. Heureusement, il trouve une alliée en la personne de la belle Donna, journaliste à la télévision...

09/2001

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Littérature française

Chez qui habitons-nous ?

«On est encore jeunes, on rêve d'être des nomades, des aventuriers. On marche dans la rue, on regarde la télévision, on ne peut qu'être bouleversés par le sort des SDF, tous ces sans-domicile fixe. - Drôles de nomades, dit pourtant Hugues, mon frère pour qui la place du fer est toujours dans la plaie. Ils manquent de domicile plus que de fixité, peuvent dormir chaque nuit sur le même banc si ça leur chante. Une cruauté mine notre confort, même notre vie sentimentale, Carole et Jean-Paul, Dimitri et moi. On discute, on a nos idées, et Hugues trouve immanquablement à y redire, et parfois on est à deux doigts de se laisser convaincre. Pas forcément de notre appartement mais on a souvent envie de déménager.»

01/2000

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Policiers

L'homme qui souriait

Une chaise au milieu de la route, dans le brouillard. Et sur cette chaise, un mannequin de taille humaine. Le vieil avocat Gustaf Torstensson freine brutalement, sort de sa voiture. Ce sera son dernier geste d'homme vivant. Pendant ce temps, le commissaire Kurt Wallander erre sur les plages infinies de l'île danoise de Jylland. Il est venu là pour prendre une décision : quitter définitivement la police. C'est alors qu'une vieille connaissance, l'avocat Sten Torstensson, fait irruption dans sa retraite de vent et de dunes. Son père est mort, sur une route aux environs d'Ystad ; il refuse de croire à la thèse de l'accident. Wallander, lui, refuse de l'aider. Mais le jour où il retourne au commissariat pour signer enfin sa lettre de démission, il apprend l'assassinat de Sten Torstensson. Wallander déchire sa lettre. Dans la traque qui s'engage alors, il découvre un réseau criminel d'une nature effrayante. Derrière, tirant les ficelles, se profile un homme singulier. Un homme élégant et sûr de lui, habitué à ce qu'on lui obéisse. Un homme qui sourit toujours.

02/2005

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Poésie

L'homme qui penche

On cherche un habitant qui n'est plus dans la maison. Pourtant, n'est-ce pas lui que l'on aperçoit, à l'orée de ce qui est, ne sachant pas où il va, de dos, faisant un signe d'adieu ou de reconnaissance, un signe, c'est tout pour les jours passés, pour ceux à venir ? N'est-ce pas l'homme qui penche, vu de trop loin maintenant, ou trop tard ?

05/2017

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Policiers

Je t'ai vue

Voilà dix ans que l'inspecteur Michael McLoughlin est hanté par le meurtre d'une jeune femme et par le souvenir de sa mère, Margaret, pour qui il avait ressenti une attirance mêlée de compassion. A la demande d'un ami, McLoughlin accepte de rencontrer Sally : elle aussi a perdu sa fille, Marina, retrouvée noyée dans un lac. Accident, suicide... ou meurtre? Quant à Margaret, elle pensait pouvoir échapper à son passé en s'exilant en Nouvelle-Zélande, mais la mort de sa fille et celle de son assassin, qu'elle a elle-même minutieusement orchestrée, ne la laissent pas en paix. Rongée par le remords, elle décide de rentrer à Dublin. Une simple rencontre dans un cimetière va bouleverser sa vie...

12/2009

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Littérature française

La Femme qui attendait

Véra est l'un de ces êtres qui Dostoïevski appelait " héros de l'extrême frontière ". Engagés à corps perdu dans leur quête spirituelle ou amoureuse, ils se débattent à la limite de la folie mais aussi de la vérité souveraine. Celle, charnelle et cosmique, qui exprime le dense mystère de leur vie, si humble d'apparence. La folie de Véra est d'attendre l'homme qu'elle aime, de refuser l'oubli, d'arracher à la solitude les âmes abandonnées par ceux qui préfèrent oublier. Mais surtout de garder l'espérance. Malgré tout. De la rencontre avec cette héroïne de " l'extrême frontière ", nous sortions transfigurés, illuminés par l'intensité de son amour, de sa foi.

01/2004

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Romans de terroir

La terre qui demeure

Jean Bordare est de cette race, sèche, noueuse, nerveuse, cette race qui est attachée à la terre depuis des siècles et qui se transmet, de génération en génération, le goût du travail, et l'amour presque charnel pour les quelques hectares qu'elle cultive... Mais on entend déjà, non loin de la vallée des Aulnes, le ronflement des bulldozers. Certains, dit-on, viendraient chercher de l'uranium, d'autres, investir bientôt dans de futures habitations... En ces années 1960, au nom du progrès, le paysage rural va définitivement changer. Dans la vallée, Bordare est le seul paysan à ne pas vouloir vendre ses terres, même à prix d'or. Il est seul contre tous pour que sa terre demeure...

10/2018

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Littérature française

La terre qui renaît

Jacques Orbeval et sa femme Françoise ont acquis le petit domaine de Chanturgue en Auvergne. Ils ne lont pas payé comptant, et pour cause! Mais la fortune sourit aux jeunes qui sont intelligents, actifs, laborieux, honnêtes et prévoyants. Le domaine libéré de toute dette, on lagrandira. On larrondit dune terre, dune prairie, dune vigne, dun bois, chaque fois quune occasion favorable se présente. La famille vient. Cest un, puis deux, puis trois, puis quatre enfants : trois filles et un garçon que Françoise donne à Jacques. Et chaque enfant qui arrive augmente lamour des époux et accroît leur activité laborieuse...Cest lhistoire de ces fermes de Limagne que les Auvergnats, il y a 100 ans, voyaient naître, grandir, prospérer, puis décliner et dépérir, puis se relever de leurs ruines, ressusciter et atteindre une nouvelle prospérité. Plus quun roman, La Terre qui renaît est une peinture, une étude sociologique économique, morale, sociale des paysans dAuvergne au début du XXe siècle.

03/2015

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Littérature française (poches)

Une ombre qui marche

Imaginez un monde qui sait qu'il court à sa perte, une humanité qui ne parvient plus à trouver un sens à sa course folle, dans laquelle même la littérature, produite par des égotistes à bout de souffle, n'est plus qu'un loisir parmi d'autres. Imaginez aussi un écrivain qui décide un jour d'obliger son éditeur à publier un livre scandaleux susceptible d'ébranler jusqu'aux plus sceptiques. Si vous ne connaissez pas encore Timothy Grall, rien de plus normal : Le livre qui va le rendre célèbre dans le monde entier n'a pas encore été écrit. Inutile néanmoins d'attendre un hypothétique futur pour faire sa connaissance et suivre le chemin qui le conduira, entre rébellion et altruisme, au statut inattendu d'auteur culte. Car tout ce qu'il faut savoir sur lui est contenu dans ces pages.

08/2020

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Littérature française

La femme qui rit

Depuis la mort de sa femme, Emile Sever mène avec son fils une existence recluse sur la ferme familiale, jusqu'au jour où il se résout à engager une domestique. Celle qui se présente a un passé mystérieux, une volonté farouche de s'ancrer quelque part. Aussi Florian l'accueille-t-il avec hostilité. Son père, obsédé par la transmission de son patrimoine à sa descendance, se prend à imaginer qu'elle pourrait être la parfaite épouse. Florian se fait à l'idée, d'autant que cela lui permet de préserver son jardin secret. Et l'enfant paraît. Portrait d'un monde terrien, où les êtres se débattent avec leurs désirs, La Femme qui rit sonde les âmes qui vacillent sous le poids des traditions. Ce roman âpre et fascinant, poignant jusqu'au dénouement radical, confirme la voix singulière de cette autrice québécoise. Brigitte Pilote est née près de Montréal en 1966. Elle a travaillé comme rédactrice et scénariste pour la télévision. Elle a publié deux romans, Mémoires d'une enfant manquée et Motel Lorraine, pour lesquels elle a obtenu une presse élogieuse unanime .

05/2020

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Littérature étrangère

Qui sème le vent

Véritable best-seller aux Pays-Bas et dans toute l'Europe, le premier roman de Marieke Lucas Rijneveld livre un portrait sauvage et beau d'une enfance brutalement flétrie par le deuil. A dix ans, la narratrice de Qui sème le vent vit en rase campagne aux Pays-Bas. Les repas de famille, les travaux de la ferme, les heures passées à observer les crapauds, tout devient par la grâce de son regard un fascinant terrain d'apprentissage. Mais quelques jours avant Noël, après avoir lancé un funeste présage à son grand frère parti patiner sur le lac, son monde va être brusquement bouleversé, tout comme celui de sa famille. Au fil d'un texte poignant, la voix de la fillette, bouleversante de justesse, dit la violence d'une enfance vécue dans un monde de non-dits.

04/2020