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Peter-J Kovach

Extraits

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 9, 1945-1950

La guerre se termine. Roger Martin du Gard quitte Figeac pour regagner Nice, peu désireux de revenir à Paris et de regagner le Tertre; il attend que les passions s'apaisent. Il s'y décide enfin. Attentif aux mouvements de pensée et au renouveau qui s'annonce, inquiet de voir l'état révolutionnaire de la France, il résiste aux pressions, redoute les conflits qui se préparent et refuse de "se jeter dans la mêlée ". Il prend vite conscience qu'il est désormais un homme du passé. Il " reste d'un temps sceptique, et se défiant de toutes les certitudes". Il refuse l'"esprit partisan" et rejette la "littérature engagée" que prône désormais Sartre. Malgré les difficultés, il veut garder sa liberté et rester fidèle à soi-même. Lucide, il est l'homme d'entre les deux guerres, " "spectateur passif", mais spectateur". "Dépassé par l'Histoire, je me survis", reconnaît-il. " Entre un présent hostile et dénudé, et le passé qui m'offrait son refuge, j'ai lâchement opté pour le passé, et accepté d'être un "anachronisme". " Il accepte ses limites. Sachant qu'il ne peut parler à la génération nouvelle, il reprend son travail et réfléchit à l'œuvre posthume commencée durant la guerre. Il est soucieux d'" achever harmonieusement sa courbe ". En novembre 1949, il perd brutalement sa femme. Une page se tourne. Malgré le travail qui le délivre de sa souffrance, en 1950 il se sent peu à peu démoralisé; aux ennuis de santé s'ajoutent les nouvelles du monde : Roger Martin du Gard est persuadé de l'imminence d'une conflagration. Le ton de ses lettres se colore parfois de cette angoisse de l'avenir.

11/2006

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Romans policiers

Des promesses sous les balles. Une enquête de Sean Duffy

1985, Carrickfergus, près de Belfast. Dans l'atmosphère électrique des Troubles, Sean Duffy reprend du service au sein de la RUC, la police d'Irlande du Nord. Au milieu de la nuit, le téléphone sonne, son collègue lui demande de l'aide sur une sombre affaire : le jeune Michael Kelly a-t-il vraiment tué ses parents avant de se jeter du haut d'une falaise ? Tout semble confirmer cette hypothèse mais Sean Duffy flaire quelque chose de louche. Doit-il écouter son instinct, quitte à s'attirer des ennuis ? Malgré les avertissements, il se refuse à abandonner et poursuit coûte que coûte cette enquête qui pourrait le mener à sa perte. " J'étais triste de voir la fin de Sean Duffy, imaginez ma joie : McKinty lui a offert un quatrième tome " Sun Herald " Un mélange d'intelligence caustique et de violence gratuite, imprévisible, qui rend compte de manière très vivante d'une époque troublée. McKinty maîtrise complètement la langue, la trame et le cadre de son récit " Library Journal Adrian McKinty est né et a grandi à Carrickfergus en Irlande du Nord. Après des études de philosophie, il s'installe aux Etats-Unis et se lance comme écrivain. Les romans de la série " Sean Duffy " ont reçu le titre de " Meilleur polar de l'année " par le Times, le Daily Mail, le Boston Globes et le Irish Times. Après un détour dans le monde du thriller (Traqués et La chaîne aux éditions Mazarine), il nous offre une nouvelle aventure du flic catholique le plus apprécié d'Irlande du Nord. Traduit de l'anglais (Irlande du Nord) par Pierre Reignier

04/2024

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Littérature française

J'ai pas eu le cancer mais j'ai eu des connards ou "Les Quatre fantastiques" Tome 3

Après un divorce et un remariage, Jeanne est sur le point de réaliser son rêve : vivre au soleil, avec un étranger et avoir des enfants. Après trois années de vie et d'enseignement en banlieue parisienne, elle a enfin obtenu sa mutation ! C'est ainsi que, en compagnie de son mari Steve, qui a quitté pour elle sa Floride natale, et de leur petite Lily de tout juste un an et demi, elle pose ses valises sur le sol de la Martinique. Tout aurait pu être digne d'un conte de fées si Steve n'avait pas, quelques jours avant le grand départ, découvert la trahison de sa femme. Le voyage vers les Caraïbes paradisiaques prend des tournures de descente aux enfers. Jeanne, qui avait pourtant tout mis en oeuvre pour réussir le "master plan" de sa vie, saura-t-elle reprendre le contrôle de la situation et retrouver le bonheur ?

01/2022

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Histoire internationale

Histoire des empereurs romains. De Marc-Aurèle à Gordien III, 180 ap. J.-C.-238 ap. J.-C.

Tableau coloré et puissamment vivant de l'Empire romain en mutation, l'Histoire des successeurs de Marc-Aurèle, de Commode à Héliogabale et Gordien (180 à 238 ap. J. -C.), offre le spectacle d'un monde en perpétuel jaillissement. Crises politiques, coups d'Etat, rébellions, épopées militaires : telle est la toile de fond. Sur la scène s'agitent, en un défilé baroque, les empereurs : un mégalomane inconscient, des ambitieux sans personnalité ni vergogne, un grand capitaine doublé d'un authentique chef d'état, un mystique efféminé, un condottiere d'humble extraction, qu'escortent des impératrices cupides, des souveraines possessives ou des frêles princes fantoches, et que suit le cortège habituel des courtisans obséquieux, des fonctionnaires cauteleux, des eunuques et des esclaves intrigants. Du sang, de la volupté, de la mort, voilà bien la trame de ce roman d'aventures, parfois terrifiantes, qui constitue aussi la chronique politique et militaire, par un contemporain, d'une époque fertile en péripéties : un document historique unique sur une époque foisonnante. Denis Roques, docteur ès Lettres, est professeur à l'Université de Metz.

01/1990

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Empire

Le monde romain de 70 av. J.-C. à 73 ap. J.-C.. Voir, dire, lire l'empire

Fruit d'un travail collectif, ce recueil porte un éclairage sur la question complexe de l'évolution politique d'un territoire en expansion et des institutions qui la fondent, entre 70 av J-C à 73 apr J-C. La période considérée correspond à un des moments cruciaux de l'histoire de Rome puisque, après un demi millénaire d'histoire de la respublica «républicaine», émerge une respublica monarchique et que, de cité-Etat progressivement étendue à des contrées ultra-marines, Rome va jusqu'aux limites du monde (l'oikoumène). Ce livre tente de montrer comment cet empire se met en place, se construit et se stabilise, change d'échelle ou de nature, en ayant pour fil conducteur les trois points de vue suivants : dire le monde romain, à partir du vocabulaire (imperium, respublica, domus Augusta ; les uirtutes et la liberté ; les cités et les dieux) ; lire le monde romain, dans sa géographie, les hommes qui l'habitent (territoires et provinces ; la question des hommes : citoyennetés et déplacements ; la question des relations entre Rome et son empire et ses voisins) ; voir le monde romain (les trophées et monuments de la victoire ; les déplacements et voyages des imperatores ; Rome ou le monde en miroir).

11/2014

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Histoire internationale

La vie intellectuelle en Chine depuis la mort de Mao

En 1989, l'immense élan démocratique qui soulevait la Chine était réprimé dans le sang. Bien des intellectuels engagés dans le mouvement furent alors contraints de quitter le pays. J'étais l'un d'entre eux. Ce livre est né de l'exil, des réflexions qu'il impose, du nouveau regard qu'il suscite. Pourquoi prêter tant d'attention au parcours des intellectuels ? D'abord parce que, de même que les lettrés étaient au cœur de la vieille civilisation, leurs héritiers, les intellectuels, sont le poumon d'une modernité qui reste à construire, et dont le projet même les divise. Ecartés entre le pouvoir et le peuple, le passé et l'avenir, influencés par un Occident dont ils voudraient s'émanciper, leurs programmes auront souvent été à l'origine des grands mouvements politiques, sociaux et culturels du siècle : leur histoire est celle du pays. Mais, c'est également mon parcours personnel qui m'a incité à me pencher sur cette question. Etudiant à l'université de Pékin, j'ai participé aux mouvements contestataires étudiants des années 1980. Jeune universitaire, je me suis engagé dans les débats de l'époque. Passionné d'art et de littérature, j'ai fréquenté les milieux d'avant-garde. Sociologue et économiste, j'ai mené plusieurs enquêtes sur la société chinoise. L'exil n'a pas entamé mon engagement. Au contraire, grâce aux échanges, de plus en plus nombreux et faciles, entre la Chine et le monde, grâce aussi à mes réseaux personnels, j'ai pu suivre l'évolution de la Chine et de ses intellectuels en observateur privilégié. Avant d'être le propos d'un témoin, ce livre est donc d'abord celui d'un chercheur qui voudrait contribuer à mieux faire comprendre la Chine et les Chinois d'aujourd'hui.

04/2003

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Faits de société

Un visa pour l'enfer. Une femme combat les marchands de sexe

Au Liberia, passer la nuit avec une gamine de quinze ans a un prix : 300 dollars. Guerre civile, pauvreté endémique et corruption généralisée ont favorisé le plus odieux des trafics : celui des êtres humains. Les victimes viennent du Maghreb ou des pays de l'Est, attirées par des promesses d'emplois fictifs. A l'arrivée, elles se retrouvent dans des bordels, prisonnières. J'avais déjà lutté contre la prostitution forcée en Bosnie. C'est pourquoi le chef de la mission de l'ONU au Liberia m'a sollicitée. " Parce que tu es une femme et que tu as des couilles ", a-t-il précisé. Accompagnée d'une équipe de policiers internationaux, j'ai repris un travail que je connaissais trop bien : repérages, rondes de nuit, raids et interrogatoires. Des Balkans à l'Afrique subsaharienne, les crapules sont toutes pareilles et leurs proies sont plongées dans la même détresse. Pourtant, le Liberia, c'était pire que tout ce que j'avais vu jusqu'alors. Les pourvoyeurs de " chair fraîche ", soutenus par le pouvoir en place, me narguaient. Leurs clients ? Hauts fonctionnaires libériens, diplomates, membres d'organisations humanitaires, casques bleus. Ces derniers, sûrs de leur impunité, me narguaient plus encore. Ce que j'ai vécu à Monrovia, je ne peux pas le passer sous silence. Je veux prêter ma voix à ces jeunes filles dont personne n'a jamais voulu entendre les appels à l'aide. Je veux aussi que le monde découvre la face cachée d'une mission de l'ONU dans un petit coin d'Afrique abandonné des dieux, ses procédures kafkaïennes et ses dérives. Je veux enfin qu'on sache de quoi sont capables les hommes dans un pays sans lois. Des soldats de la paix aux businessmen véreux, rares sont ceux que j'ai vus résister à la tentation.

10/2006

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Santé, diététique, beauté

Je vois mon bonheur. Les grands défis de l'Aventurier aveugle

Les grands défis de l'Aventurier aveugle Je m'appelle Gérard Muller. Vous ne voyez pas qui je suis. Moi je ne vois plus. La vie a essayé de me mettre des bâtons dans les roues pour que j'oublie mes rêves de jeunesse. A vingt ans, j'ai appris que je serai aveugle à cinquante. Après une période de déni, j'ai commencé à accepter ma maladie. Avant de décider de la dépasser. Comment un cataclysme peut-il aboutir à changer le cours de votre existence ? A vous donner des ailes et l'envie de sillonner le monde ? De partir seul dans une favela du Brésil, sans parler la langue du pays, pour prêter main forte à une école accueillant les aveugles ? De participer à l'aventure du Paris-Pékin-Londres en tandem ou au lancement des premières courses handisports en Afrique de l'Ouest ? De suivre le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en solo avec un outil de navigation pas encore au point ? De prendre part à des treks en Himalaya ou d'aller à la rencontre des bergers kirghizes ? D'emmener des déficients visuels, des sourds et des valides en expédition au lac Baïkal ? Comment un autre cataclysme - le décès brutal de l'épouse qui a été à vos côtés pendant quarante-huit ans - vous amène à trouver de nouvelles forces au plus profond de vous ? Comment toujours essayer de transmettre un message d'espoir ? Donner le goût de s'intéresser aux autres, aux plus démunis, à la recherche scientifique ? A tout ce qui permet de renaître soi-même en se donnant à l'autre. Autant d'histoires et de messages que j'ai voulu transmettre dans ce livre.

05/2019

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Littérature française

Le Boss de Boulogne

"Les potos voulaient fêter ma sortie de placard à la Loco, la boîte à banlieusards de Pigalle. Simplement, débouler à sept paires de couilles sapées comme des scarlas, c'était sûr qu'on allait se faire refouler comme des trimards. Résultat, on pointe tous au bois de Boubou. Perso ça m'arrange, j'étais plus saucé par une mission underground que par lute session guénave avec des michetonneuses de quinze piges. Quand j'ai proposé de bouger au Bois, j'ai pensé que les soces se démotiveraient. Mais nan, cc soir, c'est ma rapta. Le seul truc qui leur a cassé les yeux, ce sont les barrettes qu'on trimballait sur tous. Mais comme j'ai dit : on débarque au Bois, on planque le matos, on bicrave quelques morceaux et on fisc tranquille. Les potos me font confiance depuis le bahut, ils savent qui est le boss et qui prend les initiatives. Je n'ai pas l'habitude de proposer des plans foireux, les srabs me connaissent, on a tous poussé dans le même tièque". Ainsi commencent les confessions du Boss, dealer officiel des prostitués(es) transsexuel(le)s, des michetons et vagabonds du Bois de Boulogne et des environs. A la tête du BDB-crew, une équipe organisée, constituée entre autres deYoussouf et Vamp ses fidèles lieutenants, Souleymane et Makita les mecs hardcore, Miki et Ahmé les jeunes guetteurs, le Boss s'impose comme le maître des lieux, pulvérise ses concurrents, s'éloigne de Smoke, l'ancien grossiste du quartier, et nargue Philippe, le condé. Le business fait florès jusqu'au jour où Paola, un trans brésilien, véritable star du Bois, se lait assassiner. La police quadrille alors tout le secteur. Mauvais pour les affaires. D'autant que ce meurtre n'est que le premier d'une série.

01/2014

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Critique littéraire

Epistolaire, Revue de l'Aire N° 45/2019 : André Gide dans ses lettres

Geneviève Haroche-Bouzinac, avant-propos. Dossier : André Gide dans ses lettres. Paola Codazzi, introduction. Epistolarité et écriture de soi. Pierre Masson, "Avatars des lettres gidiennes". - Peter Schnyder, "'Mon cher enfant' – 'Chère petite maman'. De la correspondance de Gide avec sa mère (1880-1895)". - Pierre Lachasse, "Un jeu de masques". - David Walker, "Gide et Rouart : correspondance et jeu de cache-cache". Une vie en toutes lettres : amitiés et rencontres. Frédéric Canovas, "'Un grand courage moral, un grand désintéressement' : André Gide vu par Paul Léautaud". - Lucie Carlier, "Regards sur la correspondance entre André Gide, Jean Schlumberger et sa femme, Suzanne Weyher (1899-1912)". - Martine Sagaert, "Bien-être, maux et mots, dans la correspondance entre André Gide et Maria Van Rysselberghe". - Paola Codazzi, "André Gide et 'ses' femmes : Maria, Aline, Dorothy". - Patrick Pollard, "Un courrier d'outre-manche : Gide à la découverte de la littérature anglaise". Correspondance et apprentissage : Gide à l'écoute de la nouvelle génération. Paola Fossa, "Entre Paris et le désert : l'Italie et les italiens dans la correspondance de Gide (1894-1915)", suivi de deux lettres inédites d'André Gide. - Sophie Martin, "La correspondance entre André Gide et Marcel Arland". - Karine Abadie, "La lettre comme lieu de formation : la correspondance entre André Gide et Marc Allégret". - Christine Armstrong, "André Gide, épistolier lafcadien". La lettre e(s)t l'oeuvre : la correspondance comme espace de création. Elena Chashchina, "Dostoïevski dans les lettres d'André Gide". - Christophe Langlois, "Gide et Saint-John Perse en quête de Tagore". - Augustin Voegele, "André Gide et les musiciens de son temps : harmonies et dissonances épistolaires". - Katherine Doig, "Chantiers de L'Immoraliste : Gide aux prises avec l'autographie épistolaire". - Christine Ligier, "Echos et miroirs de la création : les correspondances gidiennes des années 1916-1926". - Jean-Michel Wittmann, "La correspondance gidienne ou la vie des idées". Perspectives. Françoise Gevrey, "Aspects du temps dans l'écriture épistolaire : les Lettres nouvelles de Boursault". - Odile Richard-Pauchet, "François Mitterrand dans ses Lettres à Anne (1962-1995) : topoï et contre-topoï de la lettre d'amour, de Pygmalion à Abélard". Chroniques. Pierre Masson, Etat de la question de la correspondance d'André Gide. - Karin Schwerdtner, entretien avec Arlette Farge : "Le 'goût' des lettres". - Fabienne Stahl, "Les fonds de correspondances du musée départemental Maurice Denis". - Benoît Melançon, Le Cabinet des Curiosités épistolaires. RECHERCHE. Bibliographie, Agnès Cousson (dir.). - Comptes rendus : publications de lettres, critique, fictions Epistolaires. - Résumés du dossier. - Index des noms cités dans le dossier Gide.

11/2019

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Beaux arts

California concrete: a landscape of skateparks

La Californie est le berceau de la culture du skateboard et même si les skateparks se trouvent aujourd'hui dans le monde entier, ces parcs continuent de prospérer à mesure que le sport évolue et que des architectes, des ingénieurs et des skateurs collaborent pour peaufiner leurs conceptions. L'artiste Amir Zaki a grandi en skate, il comprend donc bien ces espaces et depuis des années, il photographie le paysage bâti et naturel de la Californie et se passionne pour les grandes structures en béton. Non seulement sous des formes sculpturales, mais aussi comme des éléments significatifs du paysage contemporain, appartenant à une tradition de l'art public et de l'architecture brutaliste. Pour créer les images de ce livre, Zaki a photographié à la lumière de l'aube, grimpant à l'intérieur des bols et des pipes en l'absence de patineurs. Chaque photographie est composée de dizaines de photos prises avec un appareil photo numérique monté sur une tête de trépied motorisée. L'aspect des images obtenues est inhabituel dans la mesure où l'objectif de Zaki est plutôt un téléobjectif, ce qui a pour effet d'aplatir l'espace, mais l'angle de prise de vue est souvent assez large, ce qui exagère la profondeur spatiale. La technologie permet également à Zaki de photographier certaines zones à partir de positions difficiles qui seraient autrement impossibles à capturer. Dans son texte, Tony Hawk - l'un des skateurs professionnels les plus connus au monde - décrit comment les photographies de Zaki de skateparks vides et à ciel ouvert évoquent les souvenirs de la liberté idyllique qu'il ressentait lorsqu'il a visité un skatepark comme un enfant dans des piscines et des bols en béton. Dans son essai, l'architecte Peter Zellner, basé à Los Angeles, décrit les débuts du skateboard vertical moderne au milieu des années 1970 et la prolifération des skateparks construits à cet effet. Il établit un parallèle avec la réinvention presque simultanée de la photographie de paysage américaine, lorsque les photographes détournaient les yeux de la nature et se concentraient sur le paysage créé par l'homme. Les remarquables photographies de Zaki représentant des skateparks étrangement surnaturels, dépourvues de leurs utilisateurs, héritent de cette tradition réinventée en trouvant la beauté dans une banlieue en béton apparemment dénaturée.

09/2019

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Non classé

Errements du novice h.s. et autres revers d'infortune

Né allemand en 1882 à Etzling dans le département de la Moselle, Johann Peter Schowing est réintégré de plein droit dans la qualité de Français en exécution du Traité de Paix du 28 juin 1919. Tout comme le sera son fils Johann, né le 5 mai 1918, qui deviendra Jean Schoving. Ce n'est pas la dernière fois que tous deux changent arbitrairement de nationalité. L'épouse et mère, Rosa Schowing née Dücker, a vu le jour près de Fulda, dans le Land de Hesse. Les trois autres enfants du couple, Marcel et Joseph, les deux fils, et Rosel, la fille, sont d'emblée de nationalité française. Ce qui ne les empêchera pas de devenir allemands à l'instar des Mosellans et des Alsaciens en août 1942. Alors que Rosel Schoving s'engage comme télégraphiste dans la Wehrmacht, les fils Schoving périssent tous trois dans la tourmente de 1939-1945. Marcel est assassiné par l'occupant à Spicheren en janvier 1945, son frère Joseph, incorporé de force dans la Marine allemande, meurt en Norvège en 1944. Quant à l'aîné, Johann dit Hänschen Schoving, il est victime des "suites" de la guerre, comme le dit son fils Hans-Günther. Près de soixante-dix ans après les faits, devenu Jean Gonthier par la grâce d'un préposé à l'état-civil, le descendant essaie de dénouer les fils de la destinée du père : séminariste en passe d'être ordonné prêtre, Hänschen signe son engagement volontaire dans l'armée coloniale française, avant de revenir dans sa région natale pour rejoindre les rangs du SD, le service de renseignements allemand. Par opportunisme, par conviction ou bien par nécessité ? Les différentes options sont examinées tour à tour, sans qu'il soit possible de trouver une réponse claire à cette interrogation lancinante. Toujours est-il que la Cour de Justice de Metz, par la voix d'un jury dépourvu du moindre esprit revanchard, a répondu à la question dès le mois de novembre 1946 : Jean Schoving a trahi son pays (lequel ? ), il est condamné à mort pour intelligences avec l'ennemi. Jugé de plus en état d'indignité nationale, il est exécuté un matin de juillet 1947. Outre la tragédie paternelle, qui a fortement influencé sa propre vie, Jean Gonthier Schoving s'attache aussi à conter par le menu le destin contrasté des autres membres de sa parenté, une famille mosellane comme bien d'autres, finalement.

01/2014

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Policiers

Hollywood Stars

?Charlie Rey, un jeune étudiant, va tenter de réussir l'impossible grâce à la rencontre de Sabrina Tores, une actrice de cinéma Hollywoodienne dont il a toujours été fanatique. Mais, Francesca Tores, sa soeur, ne l'entendra pas de cette oreille. Elle aussi est une star de la pornographie. Elle va vouloir mettre la main sur le jeune étudiant, lequel devra en découdre avec Maître Burnes, un avocat redoutable. Celui-ci partira avec l'argent mal acquis que devait remporter Charlie suite à une sélection "Inter Lottery" à Londres dont le directeur se nomme Peter Moore. Plus tard et voyant que Charlie lui oppose une vive résistance, Maître Burnes engagera John, un tueur à gage peu scrupuleux dans le but d'assassiner Charlie afin qu'il ne puisse réussir à s'emparer de cet argent promis par l'avocat. On peut donc le surnommer à juste titre "L'avocat du diable." La suite de Santa Monica, toujours aussi explosive avec le monde des stars, le monde richissime d'Hollywood avec toutes ses joies et ses peines. Cette suite révèle une nouvelle facette du monde de la jet set, strass et paillettes. Au mois d'Août à l'Ohio, une famille bourgeoise s'ennuie de la vie et décide d'y mettre fin en partant en croisière. Emma Jackson, femme au foyer, mais aussi la femme de Steven Peterson, un riche excentrique, se sauvera avec un homme après avoir eu une aventure avec lui sur un bateau, aventure qui ne fait d'ailleurs que commencer. Linda Tores et Franck Tores, les enfants respectifs de célébrités défunts, seront repêchés sur l'île damnée où il y a eu tant de meurtres orchestrés jadis par l'odieux Charlie Rey. Ils viendront en aide aux ados mais ne savent pas qui ils sont, ils ne savent pas comment ils ont survécus depuis tant d'années, ni comment ils ont bien pu échouer ici. Le retour à Santa Monica promet d'être bien rude et les ragots sont déjà de la partie. Un nouveau règne de terreur est sur le point de commencer. Les journaux, les médias, la presse, les paparazzis ne manqueront pas de se relancer dans de nouveaux coups bas et dans de nouvelles aventures pleines de rebondissements. Cinq, quatre, trois, deux, un, action !

09/2018

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Musicologie

Recentrer la musique. Tome 1, Audiotactilité et ontologie de l'oeuvre musicale : musique d'écriture, jazz, pop, rock

Qu'est-ce qu'une oeuvre musicale ? La question est posée depuis toujours. Mais l'examen de la littérature montre qu'elle est le plus souvent traitée avec pour seul modèle l'oeuvre musicale écrite, c'est-à-dire l'oeuvre sur partition de la tradition savante occidentale. Qu'en est-il des musiques d'oralité, phonographiques ou d'impro­visation, du jazz, de la pop, du rock ? Un autre clivage apparaît dans le corpus des textes traitant de ces questions, qui sépare la philosophie analytique anglophone et l'esthétique dite continentale. C'est à partir de ces constats que l'auteur procède à un examen minutieux des textes fondamentaux de chacune de ces tendances. Il montre ensuite que la Théorie des musiques audiotactiles du chercheur italien Vincenzo Caporaletti offre un cadre rénové pour traiter de la question de l'être de l'oeuvre musicale dans toutes ses dimensions, écrites, orales, enregistrées, improvisées. Après avoir exposé les principes fondamentaux de cette théorie, Laurent Cugny divise son exploration de la littérature en séparant les textes ne prenant en compte que les oeuvres d'écriture et ceux qui élargissent à d'autres horizons. Dans la première de ces deux parties, on retrouve les principaux auteurs de l'esthétique analytique anglophone (Nelson Goodman, Peter Kivy, Jerrold Levinson). Leurs thèses sont mises en regard de celles des philosophes continentaux dont, outre les classiques (Jean-Paul Sartre, Roman Ingarden), certains auteurs plus rarement pris en compte : Gisèle Brelet, Boris de Schloezer, Mikel Dufrenne, Etienne Gilson, Etienne Souriau. Dans l'autre partie sont examinés des textes questionnant l'oeuvre de jazz (Andrew Kania, Julian Dodd), de rock (Theodore Gracyk, Roger Pouivet), de pop (Agnès Gayraud). Enfin, l'auteur nous livre sa propre vision d'une théorie parvenant à englober l'ensemble des musiques, appuyée sur le concept d'audiotactilité. Ce volume s'inscrit dans un projet plus large, se donnant pour ligne, comme l'indique son titre, de Recentrer la musique, après la longue période de domination d'un décentrement prôné par la New musicology et ses prolongements. Dans un second tome, l'auteur, à partir d'une critique du culturalisme en musique, proposera un cadre renouvelé pour l'analyse musicale, reposant sur le socle méthodologique établi dans ce premier tome et tourné vers une musique en particulier, le jazz.

06/2021

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XVIIIe siècle

Le corps souffrant. Dire la maladie dans quelques écrits du for privé en Lorraine, au XVIIIe siècle

L'histoire de la maladie fut longtemps celle de la médecine, de ses héros et de leurs exploits, mais dès les années 1970-1980, grâce entre autres à Jacques Revel, Jean-Pierre Peter ou Roy Porter, un renversement radical de perspective a invité l'historien à prendre en compte le vécu de la maladie plutôt qu'à se complaire dans l'analyse du discours médical, dans l'histoire des maladies ou les biographies de soignants célèbres. Depuis, les travaux se sont multipliés à partir des récits de malades ou de leurs proches, car ce nouvel angle d'attaque donne une place centrale à l'individu mais également aux sources qui en parlent, c'est-à-dire à ces écrits du for privé - journaux, mémoires, livres de famille, correspondances intimes... - qui suscitent, surtout depuis l'aube des années 2000, un nouvel engouement. Sources non médicales, ces écritures privées sont ici privilégiées, telles les lettres qu'Elisabeth-Charlotte d'Orléans, duchesse de Lorraine, adresse à son amie la marquise d'Aulède entre 1715 et 1738. Une importante correspondance que complète heureusement l'analyse de quelques livres de familles incontestablement moins bavards mais rédigés par quelques apparentés Marcol qui, peu ou prou, appartiennent au milieu de la Robe nancéienne. Des textes à la première personne, auxquels ce travail fait la part belle, qui procèdent à une mise en récit de la maladie, mettent l'accent sur l'expérience subjective du malade et de ses proches et donnent accès aux parcours de santé de quelques individus appartenant, certes, à une frange restreinte de la population, les "gens de qualité", mais les seuls, en Lorraine, à avoir laissé, pour le bonheur de l'historien, quelques traces écrites... Autant de regards que l'individu porte sur son corps malade ou le corps souffrant de l'autre qui, à travers l'écrit, révèlent les façons dont la maladie est dite, vécue, interprétée et les représentations qu'on s'en fait. Histoire du corps malade, cet ouvrage esquisse aussi une histoire de la relation thérapeutique, car au fil du récit s'expriment parfois les attentes du malade, de ses proches vis-à-vis du soignant et des soins prodigués ; les parcours de santé individuels étant, comme il se doit, restitués dans le tissu de leur environnement familial et social et les narrations privées confrontées aux discours médicaux ambiants. Car la maladie, nul besoin désormais de le démontrer, est socialement et culturellement construite.

01/2022

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Littérature française

Pathologies & facéties littéraires

"Qu'allons-nous trouver de l'autre côté du miroir aux livres ? " Ainsi s'interroge Eric Poindron, qui tout au long de son parcours littéraire n'a cessé de s'étonner devant l'existence prétendue de cet objet-monde, objet de sagesse, de délire et d'affections en tout genre et d'étonner ses lecteurs avec ses enquêtes insolites et audacieuses. Eric Poindron aborde cette attraction dans le présent livre en exposant ses découvertes des syndromes tels que ceux d'Alice au pays des merveilles ou de Peter Pan, ou encore en décrivant des pathologies spécifiques (la notion de bibliopathonomadie sera notamment mise en lumière). Les études de cas permettent de retrouver aux côtés de Lewis Carroll une foule d'écrivains comme Gérard de Nerval, Jarry, les Scudéry, Nietzsche, Sheridan Le Fanu, etc. Des concepts médicaux, mais aussi techniques, astronomiques ou mythologiques ? : il sera ainsi question de l'innovation de Raymond Roussel, un véritable palace motorisé, des symptômes physiologiques de l'onirobibliomania, et puis de chimères, de vampires ou de démons, entre autres créatures. Cette belle et étrange étude, moins démonstration qu'expérimentation, prend vite la forme de son objet ? : labyrinthique, comme pour mieux illustrer la confusion, décelée ou inaperçue, qui règne dans l'esprit des grands auteurs, connus ou ignorés, au simple mot de "? vérité? ". D'ailleurs l'auteur de la célèbre citation "? Derrière la vérité, il existe une autre vérité? ; laquelle est la vérité? ?? ", John B. Frogg, intervient (avec un protocole scientifique appliqué au cas de Lewis Carroll) dans cet ouvrage où les genres et les époques se croisent, pour mieux entremêler faits historiques et fiction. Eric Poindron fait appel au discernement de son lecteur mais l'invite également à mener sa propre enquête -? laquelle ne peut qu'être ludique au pays des livres. A la suite du créateur d'Alice, voyez que le nonsense, le paradoxe, l'excentricité et les divagations, pathologies et facéties littéraires mènent peut-être quelque part... Un endroit qu'on ne peut localiser comme Londres, Paris ou le point Barthélémy, mais dont l'existence est suggérée par ce que nous appelons "? démence ? " chez nos auteurs. Les fous dans la littérature ont-ils seulement usé de la puissance de l'imagination ou suivaient-ils l'intuition profonde et claire d'une vérité derrière le miroir aux livres ??

06/2014

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Philosophie

Correspondance. Tome 3, Janvier 1875-décembre 1879

Ce troisième volume de la correspondance de Nietzsche couvre la période qui va de janvier 1875 à décembre 1879 : cinq années décisives, intenses et douloureuses, marquées par la maladie, la découverte de l'Italie, la rupture avec Wagner et la publication des aphorismes libérateurs et lucides d'Humain, trop humain. Pareille évolution aurait-elle été possible, cependant, sans la présence de plus en plus marquée dans la vie de Nietzsche d'une maladie aux causes obscures, mais sans cesse plus cruelle, qui oblige Nietzsche à renoncer progressivement à son enseignement de la littérature grecque à Bâle et à chercher sans relâche le climat le moins défavorable à sa santé, dans une quête qui le conduira notamment dans l'Oberland et en Engadine ? La découverte de l'Italie lors du séjour à Sorrente, grâce à la sollicitude maternelle de Malwida von Meysenbug, dans l'hiver 1876-1877, constitue une sorte de parenthèse lumineuse et amicale, riche en lectures et en réflexions communes qui trouveront un écho dans les notations d'Humain, trop humain. Mais cette période charnière est dominée par les effets terribles de la rupture avec Wagner : si Nietzsche analyse encore avec enthousiasme l'œuvre et les projets du musicien dans " Richard Wagner à Bayreuth " (1876), la dernière des Considérations inactuelles, la déception que suscite le festival cette même année constitue un des grands tournants de la vie et de la pensée de Nietzsche, désormais penseur libre, indépendant, souverain. Mais aussi solitaire. Quelques amis seulement l'entourent et le drame intellectuel de première grandeur qui se déroule au fil de cette correspondance est d'autant plus bouleversant que nous le voyons se jouer dans un tout petit cercle : le fidèle Overbeck ; Paul Rée, le libre penseur ; le musicien Köselitz, " Peter Gast " ; la douce et délicate Marie Baumgartner, sa première traductrice ; le distingué Carl von Gersdorff ; Malwida von Meysenbug, " l'idéaliste " ; Elisabeth Nietzsche, qui n'est encore à cette époque qu'une sœur aimante qui songe au mariage pour elle et pour son frère. Enrichie par des extraits des lettres de ses correspondants, la correspondance de Nietzsche, arrachée le plus souvent à des moments de terrible souffrance, brille pourtant de tout son talent de styliste ; plus que jamais, même quand elle fait entendre une longue plainte, sa voix est portée par une étrange énergie, l'expression d'une confiance : la conviction d'être un penseur d'exception. Celui du " gai savoir " à venir.

10/2008

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 201 sept 1969

Giuseppe Ungaretti, Vermeer Jean Tardieu, Figures et non-figures Jean Follain, Poèmes Jacques Boudillet, L'express de Cracovie Pierre Pachet, Confession Dora Vallier, Art, anti-art et non-art Claude Esteban, De la sculpture et de quelques objets Roger Nimier, Une étude sur Marcel Aymé Chroniques : Peter Brooks, Nouvelle critique et critique nouvelle aux Etats-Unis Henri Thomas, Jean Follain : ciel appris, ciel vivant Jean Blot, Henri Thomas Michel Gresset, Un Faulkner féerique Maurice Pinguet, Le Nô et la scène du désir Dominique Noguez, Prenez garde au cinéma Notes : la poésie : Pierre Chappuis, Voir, par Pierre Torreilles (Le Seuil) Alain Bosquet, Neige exterminatrice, par Christian Bachelin (Guy Chambelland) Notes : littérature et essais : Jean Follain, Monplaisir... En Histoire, par Paul Morand (Gallimard) Michel Léturmy, La Foudre de Dieu, par Marcel Moré (Gallimard) Jean Blot, L'aventure d'un pauvre chrétien, par Ignazio Silone (Calmann-Lévy) Jean Duvignaud, Cent mille provinciaux au XVIIe siècle, par Pierre Goubert (Flammarion) Roger Judrin, Vie de Lavoisier, par Léon Velluz (Plon) Michèle Pirazzoli-t'Serstevens, Claudel et l'univers chinois, par Gilbert Gadoffre (Gallimard) Notes : romans français : Jean Blot, La deuxième mort de Ramón Mercader, par Jorge Semprun (Gallimard) Lionel Mirisch, Creezy, par Félicien Marceau (Gallimard) Willy de Spens, Printemps au parking, par Christiane Rochefort (Grasset) Patrick de Rosbo, Le corps, par Dominique Rolin (Denoël) Lionel Mirisch, La Façade et autres miroirs, par Georges Piroué (Denoël) Notes : romans étrangers : Claude Michel Cluny, Mémoires d'un Italien, par Ippolito Nievo (Librairie Klincksieck) Jean-Claude Schneider, Un fils dévoyé, par Renate Rasp (Gallimard) Notes : les arts : Renée Boullier, L'art et la musique (Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux) Notes : les spectacles : Robert Abirached, Les Dialogues, de Ruzante (Théâtre des Nations) ; La Moscheta, de Ruzante (Théâtre du Huitième) ; Odipe-Roi, de Sophocle (Mai de Malakoff) Claude Michel Cluny, La Femme infidèle, de Claude Chabrol Lu et vu : Georges-Emmanuel Clancier, Signatures de l'espace, par Raymond Datheil (Caractères) Claude Michel Cluny, Poésie et prose, d'Edwin Muir (Seghers) Jean Grosjean, Le mythe de l'éternel retour, par Mircea Eliade (Gallimard) Alain Clerval, Le Jéroboam, par Didier Martin (Gallimard) Willy de Spens, Comprenne qui pourra, par Roger Bésus (Plon) Jean Grosjean, Quatrième Festival international du film militaire (Versailles) Dominique Noguez, Thérèse et Isabelle, de Radley Metzger.

09/1969

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Ethique

Revue d'éthique et de théologie morale Hors-série, Août 2022

Marc Feix, Frédéric Trautmann _ Introduction I. Les droits humains et les questions de société Bruno-Marie Duffé _ Les droits humains : une mémoire blessée et un espoir d'humanité Mattias Guyomar _ L'universalité des droits de l'Homme Alfonso de Salas _ Le Conseil de l'Europe et les droits de l'Homme Valentine Zuber, & Hans Joas _ Les droits de l'Homme sont-ils d'origine religieuse ? René Heyer _ Droits de l'Homme : des déclarations critiquables ? Peter G. Kirchschläger _ Qu'est-ce que les droits de l'Homme ? Comment les justifier ? Elke Mack _ Comment les droits de l'Homme peuvent-ils être (re)fondés aujourd'hui ? Mgr Luc Ravel _ Le Christ, notre théologie II. La notion de dignité humaine Sylvie Barth, Anne Buyssechaert, Talitha Cooreman-Guittin _ Se marier : un droit universel refusé par l'Eglise catholique aux personnes avec une déficience intellectuelle ? Branka Gabric _ Le droit à la santé des personnes atteintes de maladies chroniques à l'heure de la pandémie Johannes Ludwig _ De la dignité de l'homme à la dignité de la création ? Perspectives en politique internationale Iuliu-Marius Morariu _ La dignité humaine dans les autobiographies spirituelles de l'espace orthodoxe du xxe siècle Eric Nzeyimana _ La dignité humaine comme implication morale de la notion de personne chez Robert Spaemann Benedikt Rauw _ Comment la dignité est-elle universalisable ? La contribution de Christine Korsgaard à la solution d'un problème kantien Dominik Ritter _ Que peut-on apprendre des multiples critiques des droits de l'Homme ? Inocent-Mária Vladimír Szaniszló, op _ Un grave manquement à la dignité humaine des travailleurs migrants d'Europe de l'Est lors de la première vague de la pandémie de coronavirus III. Nouveaux problèmes, nouveaux regards, nouvelles méthodes Matthias Bahr _ Une perspective d'éducation religieuse Kyong-Kon Kim _ La liberté de conscience, de religion et d'expression dans les milieux scolaires alsaciens Marie-Aleth Grard _ L'universalité des droits humains à partir de Joseph Wresinski Jörg Lindenmeier _ Les étudiants en tant que " leaders transformateurs " de l'avenir Etienne Grieu, sj _ Revisiter les droits humains à partir de la priorité au plus pauvre Marie-Jo Thiel _ Les pratiques de l'Eglise catholique sont-elles conformes aux droits humains ? Marianne Heimbach-Steins _ L'exigence d'inclusion des droits de l'Homme et la position de l'Eglise à l'encontre des minorités sexuelles Frédéric Trautmann _ Du rêve à la réalité : la charité au service de l'amitié sociale

09/2022

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Arbitrage

Les Cahiers de l'Arbitrage N° 4/2022

Editorial / Editorial par Charles Kaplan et Charles Nairac I. Doctrine - Débats / Articles - Debates - Sanctions, Countermeasures, and their Impact on International Arbitration by Charles Claypoole - Allocution introductive de Marc Henry - L'évolution de la question morale dans l'arbitrage, Intervention AFA, 18 octobre 2022, par Matthieu de Boisséson II. Chronique sur les investissements / Investments Chronicle Sous la direction de Laurie Achtouk-Spivak, Julien Cazala et Arnaud de Nanteuil, avec la collaboration de Claire Crépet Daigremont, Yasmine El Achkar, Mathilde Frappier, Arianna Rafiq et Benjamin Samson Actualités par Arnaud De Nanteuil [Le nouveau règlement d'arbitrage du CIRDI] Procédure 1) Questions temporelles dans l'arbitrage investisseur-Etat : applicabilité temporelle du traité bilatéral d'investissement et prescription des demandes, par Benjamin Samson 2) La délicate question de la représentation des parties devant les juridictions arbitrales, par Mathilde Frappier 3) Actualité du contrôle de la compétence par les juridictions françaises, par Yasmine El Achkar Fond 4) Interprétation des traités et clauses d'exception en matière environnementale, par Arianna Rafiq 5) Tour d'horizon des questions de corruption soulevées dans les différends en matière d'investissement, par Laurie Achtouk-Spivak 6) Protection de l'investisseur contre le déni de justice, par Julien Cazala Droit de l'Union européenne 7) Arbitrage d'investissement et droit de l'Union européenne, par Claire Crepet Daigremont III. Commentaires de jurisprudence / Case Law Sous la direction de Christophe Seraglini - Affaire Rusoro c. Venezuela : compétence, recevabilité et calcul de dommages et intérêts ne font pas bon ménage, par Marie Stoyanov, Ekaterina Oger Grivnova et Gary Smadja - Vers l'émergence d'un critère véritablement autonome du "risque de lésion grave" pour arrêter ou aménager l'exécution provisoire des sentences internationales ? , par Isabelle Michou - Obligation de révélation et devoir d'indépendance et d'impartialité des arbitres : effets d'un "accord procédural" réduisant le champ du doute raisonnable et maintenant l'obligation de révélation continue, par Marc Henry IV. Panorama international de jurisprudence / Panorama Of World Case Law Sous la direction de Michael Polkinghorne et Louis Degos - Allemagne et Autriche, par Detlev Khuner et Jessica Noy Gsell - Angleterre, par Rupert Reece, Natasha Peter, James Casey et Rebecca Mee - Brésil, par Eduardo Damião Gonçalves et Vicente Pereira De Assis - France [Arbitrage interne et international], par Priscille Pedone et Bertrand Robert - France [Règlement amiable], par Priscille Pedone et Bertrand Robert - Italie, par Michele Sabatini et Valeria Fasciani - Suède, par Åsa Waller et Hampus Högberg - Suisse, par Pierre Yves Gunter et Nadia Smahi

02/2023

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Littérature anglo-saxonne

Journal d'une femme noire. Edition

"Journal d'une femme noire" de Kathleen Collins réunit 4 nouvelles emblématiques de l'autrice, des lettres, des mini fiction et des extraits de journaux. A travers ses fictions construites sur la relation à l'autre et à l'amour (filial ou pas), Kathleen Collins donne à entendre, avec élégance et sincérité, la vie d'une femme noire américaine dans une société récemment affranchie de ses lois racistes. L'émancipation, la liberté d'être, la conscience de soi en tant qu'individu, la relation à l'autre et à la création traversent ses écrits. Mais se dessinent, en filigrane, les réactions les plus infimes provoquées par une peau noire ou blanche et le poids de l'Histoire sur l'amour entre personnes à la couleur de peau différente. Ces textes ont été écrits, il y a 40 ans, et pourtant ils sont d'une actualité redoutable. On entend James Baldwin dans cette appréhension du racisme mais aussi Peter Farelly avec son film "Greenbook : sur les routes du sud". Le racisme ne s'exprime pas qu'à l'extrême droite, il existe aussi - et peut-être surtout- dés lors qu'un individu est confronté à la différence : chaque groupe de personnes avec des couleurs de peau différentes nourrit les mêmes appréhensions. Cette réalité humaine continue de traverser nos sociétés et alimente bien des discours politiques. Kathleen Collins aborde ce sujet, éminemment politique et intime, avec un style qui se réinvente sans cesse pour le traiter de la manière la plus sensible et la plus vivante qui soit : multiplication des points de vue, second degré, sincérité, technique d'écriture issue du cinéma et des arts des années 60... La poésie et la cinématographie des nouvelles trouvent un écho profond dans les extraits de journaux, les pensées et les lettres. Ce mélange de fiction et non fiction permet d'introduire l'oeuvre de cette autrice majeure au public francophone. Une oeuvre qui raisonne profondément avec les revendications identitaires qui traversent notre société. Nous avons une chance énorme de pouvoir lire Kathleen Collins et peut-être encore plus aujourd'hui où l'on réhabilite le travail des femme dans l'Histoire. En 2021 les Editions du Portrait publierons les nouvelles non publiés en 2020 Kathleen Collins est mise en avant par le Women Prize for fiction 2020.

06/2020

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Policiers

Bad Penny Blues

1959. Londres vit une période charnière entre les austères années d’après-guerre et les swinging sixties. Alors que l’extrême droite tente une percée en Angleterre, alimentée par le racisme contre les immigrés jamaïcains, l’émergence du pop art scandalise l’establishment artistique. Stella et Toby sont deux étudiants en art à qui tout semble sourire : ils sont jeunes, talentueux et bien décidés à marquer la prochaine décennie. Aussi quand un étrange cauchemar jette une ombre sur sa vie, Stella s’empresse de l’oublier. Mais quelques années plus tard, alors qu’elle est devenue une styliste en vue et Toby un peintre reconnu, les cauchemars recommencent. Des femmes sur le point de mourir lui envoient des appels au secours. Elle s’aperçoit avec horreur que les prostituées de ses visions ont véritablement été assassinées.Pete Bradley, jeune policier idéaliste et ambitieux au sein d’une équipe corrompue, enquête sur ces meurtres inexpliqués dont les ramifications semblent toucher tous les niveaux de la société londonienne. Les deux récits s’entrecroisent au rythme des chansons de l’époque, qui introduisent chaque chapitre.Fondé sur une affaire réelle et jamais élucidée qui défraya la chronique entre 1959 et 1965, Bad Penny Blues mêle réalité et fiction, action et fantasmes, pour peindre un tableau social, culturel et politique très vivant de l’Angleterre des années soixante. Un tableau également très noir duquel émerge une superbe héroïne qui voyage aux frontières de la mort.

04/2012

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Livres 3 ans et +

Avant quand y avait pas l'école

Avant quand y avait pas l'école, les fusées et la technologie en général, c'était au petit bonheur la chance. La connaissance se transmettait de génération en génération grâce au système dit du "bouche à oreille", (à l'époque on disait "Bouchekipue à oreillesale"). Quand il pleuvait on disait que c'était Dieu qui faisait pipi, et l'orage, boum, Dieu qui pète ! Bref, tout le monde était bête comme ses pieds… On retrouve dans ce livre tout l'humour des phrases de Vincent Malone, merveilleusement mises en scène par son acolyte en préhistoire, André Bouchard. Vincent Malone est né le 26 décembre 1958. La date de sa mort ne nous a pas encore été communiquée et vous allez voir que ça va encore être à la dernière minute. Musicien, chanteur et auteur totalement égocentré, il s'est autoproclamé Roi des papas, mais avec l'émergence des réseaux sociaux, il aura surement droit à une révolution en culotte courte d'ici peu. En attendant, il continue à produire des disques et écrire des livres tout en sillonnant l'hexagone pour ses concerts. André Bouchard a été publicitaire. Il travaille à présent pour la presse et l'édition. Au Seuil jeunesse, il est l'illustrateur de Quand papa était petit, y avait des dinosaures. Il est également l'auteur de Beurk (2004), et du fameux Les lions ne mangent pas de croquettes, lauréat du prix Folies d'encre en 2012. Il vit à Paris.

01/2017

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Littérature française

La maison au point de l'aube. Edition

L'été qui précède son départ pour la capitale où il va commencer ses études, Erick passe ses vacances au bord de la mer. Séduit par Sven, un beau Suédois avec lequel il ne tarde pas à faire connaissance, il doit constater que ce dernier refuse de répondre à ses désirs, bien qu'il sache parfaitement ce qu'il en est : Sven est marié et père de famille. Au cours de cet été, Erick va se lier d'amitié avec quelques personnes remarquables qui forment comme une société secrète, animée d'un esprit particulier : la maison de Lucile et Martin est le centre de cette communauté d'esprits qui ont adopté le "callionisme", de l'adjectif grec qui signifie "plus beau, meilleur". Peu à peu initié à ce qui est d'abord moins une philosophie qu'une attitude générale envers la vie et le monde, Erick va parcourir de rencontre en rencontre un chemin initiatique qui le mènera vers la pleine acceptation de lui-même. Alors que la France contemporaine cède à la détestation de soi et semble ne travailler qu'à sa propre perte, les amis qui serviront de guides à Erick lui permettront d'éviter les pièges, et de connaître à travers son amour pour Peer, un jeune homme atteint du sida, une révélation qui engage tout le sens de la vie humaine. On referme ce livre gorgé d'émotion avec la certitude qu'il contient les plus riches ferments d'espoir pour l'avenir.

06/2020

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Littérature française

Flip-Flop. Trente ans de guérilla antichrétienne – Pourquoi… et jusqu’à quand ?

"Comme "DIEU", c'est non seulement pompeux mais aussi rebattu, ça court les rues et les geôles depuis la nuit des temps, je Le surnomme "FLIP-FLOP". Ce sobriquet fleurant la gaminerie ("Eternel homme-enfant ! " soupire mon cadet), est familier et moins impressionnant. En réalité, le DIEU omnipotent n'est qu'un gueux omniproutant : il bégaie et il pète. Un formidable flop, encore plus fort que le bide de Boutin avec son "Chrétiens, de l'audace pour la politique" ! Bref, comme disait Pépin, "il était un petit dieu, pirouette cacahuète", et c'est formidiable, non ? Donc, FLIP-FLOP". (Extrait) Ainsi, face à l'Usurpateur Public n°1, tous les coups sont permis par l'apostat. Mais il ne s'agira pas ici d'un froid traité d'athéologie. Plutôt d'une tonitruante contre-offensive où l'ex-prêtre, toujours très remonté, jette avec fougue ses derniers feux : une trentaine de scuds puisés dans l'arsenal de son oeuvre prolifique. A longue ou brève portée. En gros et dans le détail. Frappes tous-azimuts et sans délicatesse chirurgicale. Aux grands maux (divins), les grands remèdes. Devant une telle colère, le lecteur, parfois sidéré, devra patienter jusqu'à l'épilogue (De l'ire à l'Inirr) - anormalement étoffé - pour comprendre que la mèche fut allumée à l'époque du séminaire et des culottes courtes, dans l'odeur rance du réfectoire et entre les pattes velues d'un "gentil ogre" . Sauf surprise de dernière minute, tout armistice paraît encore lointain.

07/2023

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Littérature française

L'envers du monde

New York, août 2003. Une chaleur suffocante. Ground Zero, le site des attentats du 11 Septembre, vidé de ses décombres, n'est qu'un trou large comme un quartier. Ce n'est plus le World Trade Center depuis deux ans, et ce n'est pas encore la tour de la Liberté, qui n'est qu'un projet d'architectes. Un non-lieu étrange, une absence dans le paysage. " Le plus petit désert du monde." Un vendredi à l'aube, on découvre le corps d'un ouvrier arabe sans identité, jeté là, dans un puits de forage. Les cendres sont prêtes à se ranimer. Le commandant O'Malley, qui se charge de l'enquête, porte un costume sombre et ne transpire jamais. De Manhattan à Coney Island, il rencontre, interroge témoins et suspects. Candice, par exemple, la serveuse aux cheveux ambrés comme la bière qu'on brasse à Brooklyn. Ou Pete, l'ancien policier qui fait visiter le chantier aux touristes et qui a eu une altercation avec le mort. la semaine passée. Obèse et raciste avec ça, il ferait un bon coupable. Et puis il y a Simon, l'écrivain français de cette histoire, qui s'interroge sur l'impossible deuil de ces bouts d'existences américaines. Sans jamais lâcher le mouvement de ses personnages, Reverdy y ajoute un luxe descriptif, un sens du détail, un brio et une musicalité qui lui sont personnels. On le sait " il faudrait une vie pour raconter une vie ".

08/2010

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Histoire automobile

Hot Rod Magazine, 75 ans. L'histoire officielle

A travers l'histoire du magazine automobile le plus connu au monde, découvrez la naissance du hot rod et son évolution. HOT RODT - 75 ans est la rétrospective officielle de l'histoire de ce magazine que vénèrent les passionnés de voitures du monde entier. En rendant compte de tout ce qui touche à la performance automobile, ce magazine est devenu la référence en matière de roadsters, d'architecture "en lance-pierres", de Funny cars, de coupés, de customisation, de courses terrestres, d'abaissement d'assiette, de muscle cars, de Pro Touring et de Street cars les plus rapides d'Amérique. L'auteur, Drew Hardin, nous guide au fil de ces années où l'équipe imaginative de HOT RODT a su capter l'attention de tous les férus d'automobile. Mais les voitures ne sont pas tout, c'est pourquoi ce livre met en avant les personnalités qui ont construit le mythe : les pionniers Alex Xydias, Vic Edelbrock et Wally Parks, les pilotes Don Garlits et Don Prudhomme, les légendes du hot rod Tommy Ivo et Norm Grabowski, les journalistes réputés Gray Baskerville et David Freiburger et les constructeurs précurseurs que furent Boyd Coddington, Pete Chapouris et Chip Foose, pour ne citer que ceux-là. Et ce n'est là que la partie émergée de l'iceberg. Vous rencontrerez des dizaines d'autres personnalités aux côtés de plus de trois cents photos extraites des archives du magazine.

04/2023

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Comics divers

Arca, ou la nouvelle Eden

La planète est morte mais les plus riches ont survécus en partant vers les étoiles. C'est le point de départ de ce récit dystopique brillamment conçu par Van Jensen et le dessinateur prodige Jesse Lonergan. Le monde a brûlé, et la société s'est effondrée, mais les plus riches et les puissants avaient un plan : une fusée en partance pour la planète habitable la plus proche. L'Arca est un luxueux navire spatial à l'image de ce dont cette supposée élite jouissait sur Terre. Après tout, que vaut de survivre sans bénéficier des avantages de son rang ? Tous leurs besoins sont satisfaits par de jeunes adolescents devenus esclaves en échange de la promesse d'une vie meilleure dans un nouveau monde. Mais depuis le coeur de l'Arca la jeune Perséphone découvre que l'avenir promis à la jeunesse est tout autre... Elle va devoir affronter ces milliardaires prêts à tout pour conserver leurs avantages. Ecrit par l'auteur primé Van Jensen (Green Lantern Corps, Superman : Man of Tomorrow, The Flash chez DC Comics, Two Dead en compagnie de Nate Powell et Cryptocracy avec Pete Woods) et dessinée par le prodige de la narration visuelle et du découpage Jesse Lonergan, acclamé pour ses travaux sur Hedra, Planet Paradise chez Image Comics et Miss Truesdale and the Fall of Hyperborea avec Mike Mignola, Arca est une lettre d'amour à la connaissance et à la jeunesse qui fera advenir le monde de demain.

03/2024

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Biographies

J.R.R. Tolkien, une biographie. 3e édition

"Ce livre a pour support les lettres, le journal et d'autres documents laissés par le professeur J. R. R. Tolkien, ainsi que les souvenirs de sa famille et de ses amis. Tolkien lui-même n'aimait guère l'idée d'une biographie. Ou plutôt il lui déplaisait qu'on l'emploie comme une forme de critique littéraire. "Je tiens fermement", écrivit-il un jour, "que retracer la vie d'un écrivain est une manière fausse et entièrement vaine d'approcher son oeuvre." Cependant il se rendait certainement compte que la remarquable popularité de son oeuvre rendait hautement probable la parution d'une biographie après sa mort, et il semble même qu'il s'y soit quelque peu préparé, car pendant les dernières années de sa vie il a joint des notes explicatives et divers commentaires à un certain nombre de vieilles lettres et de manuscrits. Il écrivit aussi quelques pages de souvenirs d'enfance, et on peut croire qu'il espérait que ce livre ne serait pas tout le contraire de ce qu'il aurait souhaité. En l'écrivant, j'ai voulu raconter l'histoire de la vie de Tolkien en évitant toute évaluation critique de son oeuvre d'imagination. En partie par respect pour ses opinions, et aussi parce qu'il me semble que la première biographie d'un auteur n'est pas nécessairement le meilleur endroit pour porter des jugements littéraires qui refléteraient après tout le tempérament du critique tout autant que celui de son sujet. J'ai tout de même essayé d'indiquer quelques-unes des influences littéraires et autres qui ont infléchi l'imagination de Tolkien, dans l'espoir de jeter quelque lumière sur ses livres." Humphrey Carpenter, Oxford, 1976.

09/2023

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Livres 0-3 ans

J'apprends les bébés animaux. 200 stickers repositionnables

Un bloc de 200 stickers avec 10 tableaux détachables - Au dos des tableaux des tas d'informations éducatives pour apprendre les animaux - L'enfant place les stickers sur les tableaux qu'il pourra mettre dans sa chambre. Richesse du produit : proposition de 200 stickers, des informations éducatives adaptées aux Maternelles Un vrai loisir créatif mais aussi éducatif à petit prix Apprendre les animaux en s'amusant telle est la proposition de ces 4 imagiers sous forme de blocs avec 10 tableaux détachables en papier glacé et 10 feuilles de stickers repositionnables. Au dos des tableaux des tas d'informations pour apprendre les animaux. Un plaisir à partager avec ses parents, ses frères et soeurs pour réaliser ensemble des tableaux pour décorer sa chambre ou bien offrir à sa maîtresse. 4 titres : Les animaux de la ferme Les bébés animaux Les animaux de la forêt Les animaux sauvages

02/2020