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Michel Piccoli, Gilles Jacob

Extraits

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Esotérisme

Règlements de comptes à la Grande Loge

La franc-maçonnerie a toujours intrigué. Elle a été souvent décriée. Cette institution née à Londres en 1717 n'est ni une Eglise ni une secte, mais une assemblée philanthropique dont le but est de " faire d'hommes bien des hommes meilleurs ". Elle puise ses origines diverses dans les guildes compagnonniques médiévales comme au sein des ordres chevaleresques. Elle s'inspire aussi des sociétés initiatiques de l'Egypte et de la Grèce antiques. Elle accompagna l'éclosion du " Siècle des Lumières " et, parmi ses membres, figurèrent des hommes aussi célèbres que divers comme Montesquieu ou Mozart, le roi George VI ou Louis Armstrong, Winston Churchill ou Franklin Roosevelt, mais aussi bien des inconnus qui ont retrouvé là la chaleur de la fraternité des hommes prêchée dans les Evangiles. Ce roman est un " polar " dont l'action se déroule au sein d'une obédience maçonnique. Il n'a pas vocation de faire un quelconque procès à quiconque ; c'est le pamphlet ironique d'une situation possible pouvant survenir à tout moment dans une communauté humaine, avec ses faiblesses et ses forces. Hélas, il en est de la franc-maçonnerie comme de toute communauté d'hommes ; les idéaux servent parfois à dissimuler des dévoiements condamnables. Imaginons alors ici qu'un groupe organisé s'introduise dans une obédience maçonnique et en prenne le pouvoir, que deux meurtres rituels, soient commis à quelque temps de distance. Imaginons qu'un groupe d'hommes lucides entreprenne courageusement de relever le gant et règle les comptes au nom du respect de l'éthique et de l'ordre dévoyé. Matthieu Renard, journaliste d'enquête ; Bruno Margerie, avocat fiscaliste ; Loïc Le Dantec, vétéran de la D. G. S. E. et le commissaire divisionnaire George Noyer vont créer un groupe homogène qui mènera une longue enquête les conduisant jusque dans les bas-fonds de Marseille où sévissent des sbires au service de la mafia qui exécutent des " contrats " sur ordre. Leurs pas les conduiront aussi en Afrique où la franc-maçonnerie est souvent instrumentalisée au profit du pouvoir politique, et ses réseaux utilisés à des fins de blanchiment d'argent sale. Ils seront confrontés à certains hauts fonctionnaires vénaux fermant les yeux sur ces agissements délictueux sous couvert du secret d'Etat. L'enquête verra les coupables démasqués et condamnés, et révélera que bien des cercles d'initiés recèlent aussi de dangereux psychopathes mythomanes prêts aux pires imprudences.

06/2016

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Romans historiques

Waterloo, la victoire ! Napoléon et le souffle glorieux des Bourguignons

Jeudi 21 avril 1814 : Napoléon est sur le chemin de l'exil après l'abdication de Fontainebleau. En fin de soirée, il arrive à Nevers en compagnie des commissaires étrangers chargés de le conduire hors de France. Il doit rejoindre l'île d'Elbe, où il est banni. Durant son trajet, dont les récits étaient jusqu'alors lacunaires, il rencontre diverses mésaventures, notamment en Provence, où il se heurte à une grande hostilité. Deux ex-officiers de l'Empire, originaires de Bourgogne, s'invitent à ce voyage et donnent à l'Empereur le goût de la revanche. Ils viennent de mettre au point un fusil révolutionnaire, qui pourrait renverser le cours de l'histoire. Napoléon, subjugué, leur confie des fonds pour fabriquer l'arme secrètement et à grande échelle. Afin de mener cette mission, ils s'installent dans le Nivernais. Mais rien ne sera aisé pour les deux Bourguignons, qui doivent contrecarrer les pièges des royalistes conduits par un commissaire véreux et sa clique de repris de justice, des mouchards, des fourbes et des extrémistes royalistes, les chevaliers de la foi. Après avoir déjoué un attentat contre l'Empereur sur l'île d'Elbe, tous deux l'accompagnent dans l'inoubliable vol de l'Aigle "de clocher en clocher". Ce voyage se révèle riche en anecdotes truculentes, notamment lors de son passage en Bourgogne. L'aventure trouvera sa consécration à Waterloo... Ce roman s'inspire de récits historiques authentiques tombés en désuétude, auxquels il ajoute sa part de fiction, pour la plus grande délectation du lecteur.

05/2016

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Policiers

Blackout baby

Londres, 1942. Profitant du couvre-feu, un tueur hante les rues de la capitale. En quelques jours, il assassine et mutile quatre femmes. Son modus operandi interpelle Scotland Yard et la presse, qui le surnomme aussitôt le "Blackout Ripper". Les messages qu'il laisse sur les scènes de crime imposent bientôt aux enquêteurs une piste inquiétante : le criminel semble s'inspirer des leçons du mage noir Aleister Crowley et de son manuscrit démoniaque, Le Livre de la Loi. Mélange réussi de documentation historique et de fiction, un roman inspiré d'un fait divers sanglant survenu durant le Blitz londonien.

04/2016

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Philosophie

Le miroir aux alouettes. Principes d'athéisme social

Ceci est, d'une certaine manière, une autobiographie politique dans laquelle il est question d'athéisme social et de refus des mythes proposés par ceux qui nous gouvernent ; de ce qui nourrit le Front national et du rôle de la gauche libérale dans la formation de ce chiffon rouge ; du besoin des Le Pen qui structure la gauche gouvernementale et de sa prétendue lutte contre eux ; de la fabrication du consentement par les médias et du journalisme comme propagande de ces mythologies ; du souverainisme devenu un gros mot et, conséquemment, de la servitude transformée en vertu ; de la religion libérale qui triomphe depuis 1983 et génère la misère, donc le populisme ; des guerres faites aux côtés des Bush depuis 1991 et qui contribuent au terrorisme dans le pays ; de la haine de ceux qui, comme moi, restent fidèles à la gauche sociale et pacifiste ; du mépris dans lequel est tenu l'athée que je suis et des insultes qui accueillent quiconque pense l'islam en voltairien ; de la nécessité d'en finir avec les imposteurs qui se disent de gauche, mais qui ne mènent pas une vie de gauche ; enfin, de la gauche libertaire qui est la mienne et de la possibilité ici et maintenant d'une anarchie positive.

03/2016

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud Benedictus de Spinoza. Correspondance (1676-1938)

Voici une correspondance peu banale. Début 1670, à trente-huit ans, Spinoza (exclu de sa communauté depuis qu'il a vingt-trois ans) publie, anonymement, son Traité des autorités théologiques et politiques. Ce livre est iconoclaste. Il montre que la Bible est de source humaine, que les miracles sont des manières de parler, que les prophètes sont plus doués de convictions et d'imagination que de raison ; que Moïse lui-même n'est pas l'auteur de la Torah et que, si Dieu lui parle " face à face ", c'est une figure de style, car Dieu n'est pas une personne qui pourrait s'adresser à une autre personne. Tout porte à croire que Freud ne connaissait guère Spinoza. Il en parle très rarement. Lorsqu'on lui demande, en 1932, de contribuer à un ouvrage pour le tricentenaire de la naissance de Spinoza, il décline l'invitation : il n'est pas qualifié. En 1934, Freud écrit ce qui deviendra L'Homme Moïse et la religion monothéiste, livre publié l'année de sa mort, en 1939. Il s'attaque aux fondements de la religion. Romain Rolland l'incite à lire, ce qu'il fait, le Traité des autorités théologiques et politiques. Pourtant, aucune allusion à Spinoza dans L'Homme Moïse, alors que tous deux partagent nombre d'idées essentielles et controversées. D'où l'idée de Michel Juffé d'écrire cette correspondance, de faire se parler et s'expliquer les deux grands hommes sur ce qui les sépare et les réunit. Au début de ces seize lettres, Freud a quatre-vingts ans et deux ans et demi à vivre et voit venir la tempête qui va s'abattre sur l'Europe. Le désir de savoir ce que Spinoza aurait pensé de son Moïse le décide à lui écrire, à deux-cent-soixante ans de distance. Spinoza est enchanté et lui répond. Lui, n'a plus qu'un an à vivre. Ils n'ont plus rien à perdre, plus rien à gagner, d'où leur très grande sincérité. Ils sont curieux jusqu'à la passion, et ils vont s'obliger réciproquement à être clairs et à aller plus loin. Chacun cherche à faire comprendre à l'autre de quoi il retourne et cela donne une lecture vivante, mouvementée, souvent drôle sans rien de complaisant, émouvante à la fin. Un glossaire des auteurs cités termine l'ouvrage.

03/2016

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Religion

La voie du Christ, 3

Les Pères latins sont connus pour leurs discussions passionnées sur la grâce et la liberté depuis Pélage et Augustin. Une réputation qui occulte la place originale qu'ils ont également donnée à la réflexion christologique. Après deux volumes sur la christologie des IIe-IIIe siècles et sur celle des Pères grecs du IVe au VIIIe siècle, Michel Fédou étudie ici les contributions que les Pères latins ont apportées à la réflexion sur le Christ dans la seconde moitié de l'époque patristique. D'Hilaire à Augustin, cette réflexion s'est approfondie dans le cadre des controverses avec l'arianisme, à l'occasion de conflits avec la religion romaine, de discussions avec le néoplatonisme ou d'oppositions au manichéisme. Dans les décennies qui suivirent la mort d'Augustin, la christologie fut marquée par les débats sur l'universalité du salut offert par le Christ, puis par la controverse avec le "monophysisme" ; l'ouvrage met en évidence, sur ce dernier point, la contribution décisive du pape Léon. Dans cette époque de violentes mutations politiques et culturelles, on suivra l'évolution de la christologie en Italie mais aussi en Afrique du Nord, en Gaule et en Espagne. Un héritage essentiel à la théologie contemporaine. C'est en historien magistral que Michel Fédou restitue cette page de la doctrine. Mais c'est en théologien contemporain qu'il en révèle toute l'actualité.

01/2016

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Littérature française

Une lumineuse affaire

En septembre 1995, un collège de province est le lieu d'événements troublants. On escamote en hâte des tags insultants pour le chef d'établissement. Une photo un peu inhabituelle est retrouvée dans une salle de classe et des "cartes postales" compromettantes tombent dans la boîte aux lettres du même principal. L'image numérique est alors peu répandue ; cette donnée technique va jouer un rôle essentiel. Une enquête commence, racontée par un narrateur bien placé pour observer et comprendre. Une lumineuse affaire propose plusieurs énigmes. Les frissons ne sont pas ici de peur et le suspense devrait être plutôt divertissant. Débordant largement le cadre scolaire, l'histoire se veut légère, vive et sensible. Le regard porté sur ce monde provincial travaillé par diverses passions est aigu.

12/2015

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Policiers

Pas d'organdi pour miss Blandice

Parvenu à l'heure où il arrive que l'on fasse le bilan de sa vie, Jean Robédois tisse la trame de son existence en tricotant ses rêves et le souvenir de ses amours effilochées avec la minutie d'une petite main confirmée. Sa double fréquentation des tissus anatomiques et des étoffes élaborées au fil des siècles par le peuple des tisserands lui permet de jongler avec les fils de chaîne d'un canevas très élaboré. Conduit, et momentanément éconduit, par une jeune femme sensible au charme de ses évocations, épaulé par un ancien condisciple, il ne tarde pas à voir exploser la routine dans laquelle il semblait destiné à s'enliser. De faille en organdi, de chintz en toile de Jouy, de calicots en madapolams, c'est la fête aux soieries et aux cotonnades. Un dernier bal qui se termine en tragédie.

11/2015

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Littérature française

Mémoires infidèles d'un papillon

Vincent, la quarantaine, vit le confort et la routine d'un cadre dans le sud de la France, entouré de sa femme et de ses enfants. Chargé par la direction de sa Société de mettre en place un licenciement collectif, il est prêt à assumer les aléas de cette situation. Mais une succession de rencontres imprévues avec un mystérieux inconnu lui révèle son mal-être et ses blessures. Aidé d'amis de longue date et d'une jeune fille que le hasard vient de placer sur sa route, il comprend qu'il doit partir à la recherche d'un souvenir. La découverte de ce souvenir, enseveli dans sa mémoire, sera-t-elle une souffrance et une conclusion ou bien une délivrance et une promesse? Un thriller psychologique et social original.

10/2015

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Littérature française

Un bonheur si fragile Tome 3 : Les épreuves

Quinze années se sont écoulées et Corinne, maintenant mère de cinq enfants, n'a guère vu sa situation s'améliorer. Entre un fils fugueur, un mari infidèle, ivrogne et parfois violent, et le rêve qu'elle caresse de voir sa fille aînée devenir institutrice, les épreuves se succèdent pour la femme de trente-cinq ans. En cette année 1918, la grippe espagnole sème la panique dans le village de Saint-Paul-les-Prés. De son côté, Gonzague Boisvert, maintenant un vieillard, vend son hôtel pour la plus grande joie du curé Bilodeau, toujours aussi bourru, et achète deux camions. Quand Laurent entreprend de travailler pour lui, à la voierie, Corinne hérite alors, bien malgré elle, de toutes les tâches qu'exige l'exploitation de la ferme familiale.

10/2015

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Romans de terroir

Une balade du temps perdu. De la campagne charolaise à la brousse africaine

L'auteur, qui s'annonce comme le narrateur de ce récit, est originaire de la campagne charolaise. Il est né en 1941, près de Gueugnon, en Saône-et-Loire, dans un univers rural marqué également par l'activité métallurgique?: forges de Gueugnon et du Creusot. Le narrateur nous conduit pas à pas sur le chemin de sa vie, commencée dans un cadre champêtre?: une ferme que ses parents ont reprise après avoir quitté leur emploi en région parisienne, les voisins, rudes et laborieux agriculteurs «?à l'ancienne?», dont les fils vont s'employer à «?moderniser?» le travail (on est dans les années 1945-1950). La vie quotidienne, d'un confort très rudimentaire (pas d'eau courante), oblige à l'ingéniosité, la débrouillardise… La présence importante du catholicisme est magnifiée par la vocation et l'ordination du frère aîné qui apporte une ouverture aux grandes interrogations de l'après-guerre (décolonisation, prêtres-ouvriers…) La moisson, «?le battoir?», l'ambiance très campagnarde, les discussions incessantes des paysans sur les aléas climatiques et la récolte sont prétextes à de savoureux portraits, souvent chargés d'émotion des personnages qui ont marqué l'auteur… L'hiver, tant aimé du narrateur nourri de métaphores hugoliennes, de lectures de Jack London et le football dont il se passionne sont largement évoqués. En 1966 le service militaire dans le cadre de la coopération, en Côte d'Ivoire concrétise la passion du narrateur pour l'Afrique. Descriptions de paysages, portraits d'Ivoiriens et de Français d'Afrique, aventures diverses… le récit se clôt sur cet épisode.

09/2016

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Littérature française

L'enfant qui regardait la mer

Pour l'enfant rêveur, timide et malhabile, qui depuis la grève de la plage de Nice regarde la mer, les vagues sont un refuge complice. Il voudrait, à leur image, devenir eau et galets et s'immerger dans les mystères de la mer. Réceptif à sa violence, autant qu'à sa douceur sensuel­le, il découvre qu'elle a aussi pouvoir d'apporter jusqu'à lui des bribes du monde d'en face. La mer va l'ouvrir à l'inconnu, à l'étranger dont il guettera la venue, rêvant que de cette autre rive lui arrive un frère ou peut-être un amour. Michel Séonnet nous offre ici un récit délicat dont le déroulé est rythmé par les vagues.

09/2016

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Littérature française

L'héritier secret

François Beaufort – alias Monsieur – à la fois financier et viticulteur, est un gaulliste de toujours. Son problème : comment agir au service du pays maintenant que le Général n'est plus là et dans un monde fort différent du sien ? Son fil d'Ariane – le bien de la France – l'amène à faire des choix politiques et économiques, peut-être discutables, mais toujours de bonne foi et qui ne lui valent pas que des amis. Joseph Van Luck, ancien compagnon de Monsieur, détaille à Jacques Solignac la vie de cet homme remarquable. Solignac, qui doit succéder à Monsieur à la tête de la Banque du développement économique (la BDE), prend des notes pour son "instruction" et les met en forme.

07/2016

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Histoire de France

Les vacances allemandes du KG 37476

Ce récit revient sur les prétendues vacances allemandes des prisonniers français en Allemagne. Incarcérés de l'autre côté de la frontière, alors que la France est occupée, ces soldats eurent durant longtemps une image de déserteurs. En les traitant de lâches et de dégonflés, la propagande vichyste a mis sous le tapis un ensemble de trajectoires et de paramètres que l'auteur de cet ouvrage s'emploie à réhabiliter.

07/2016

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Romans historiques

Golda

En 1938, Golda est au goulag, au fin fond de la Sibérie. Elle a 4 ans. Avec ses parents et son petit frère de 2 ans, ils ont fui les massacres perpétrés par les Allemands en Pologne. Arrivés en Russie, ils ont été arrêtés et déportés dans un camp de travail. Après avoir réussi à s'enfuir du Goulag, ils ont traversé la Russie pour arriver aux confins de l'Asie. Après la guerre, ils ont parcouru l'Europe libérée d'un camp de personnes déplacées à un autre et manqués d'être massacrés lors d'un pogrom. A l'automne de sa vie, Golda voit les images refoulées réapparaître : son enfance, la vie quotidienne sous le régime stalinien.

05/2016

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Sciences de la terre et de la

Nous sommes tous des Africains. A la recherche du premier homme

D'où viennent les premiers hommes ? A quoi ressemblaient-ils ? Pourquoi ont-ils décidé de quitter l'Afrique, alors qu'ils y ont vécu plus de 5 millions d'années ? A quel moment s'est faite, à partir d'une population ancestrale commune, la séparation décisive entre les chimpanzés et les humains ? C'est à une grande fresque de toute la famille humaine, s'étendant sur plus de 7 millions d'années, que nous convie ici Michel Brunet. Découvreur de Toumaï et grand explorateur, il nous expose dans ce livre, avec son talent de conteur, les grandes découvertes de la paléontologie, à partir de ses cours au Collège de France. Dans les déserts de sable ou de glace, au Tchad ou en Antarctique, l'auteur nous fait assister à son travail de fouilles. C'est à ses côtés, sur le terrain, que nous comprenons quelle était la vie de nos lointains ancêtres. Voici donc retracé pour nous l'incroyable chemin qui mène, sur plus de 500 000 générations, des tout premiers hommes à l'Homo sapiens que nous sommes.

03/2016

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Religion

Donner une voix à Dieu

A l'occasion de l'année de la Vie Consacrée, le prêtre et journaliste Michel Salamolard s'est penché sur l'histoire des soeurs de Saint-Augustin en Suisse et en Afrique.

11/2015

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Philosophie

Propos sur notre époque. Ascension vers la lumière

"Quel que soit le thème examiné, on constate que, au fil du temps, la condition humaine s'est améliorée. Nul ne peut nier qu'il existe des exceptions à cette affirmation. Mais, en définitive, cette restriction importe peu. D'autant moins que ces restrictions sont destinées, condamnées, pourrait-on dire, à disparaître." M. T. Et si, au lieu de devenir plus dur à ceux qui l'habitent, notre monde se civilisait, s'humanisait, se bonifiait ? En s'appuyant sur les grands auteurs de notre littérature et sur des faits historiques, Michel Tirouflet montre que, dans tous les domaines, de la condition féminine à la guerre, en passant par la peine capitale, le racisme, la torture, l'esclavage ou encore les relations internationales, le monde s'est amélioré.

11/2015

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Sciences politiques

Daech. Menace sur les civilisations

Lorsque les Occidentaux découvrent Daech à l'été 2014, c'est la stupeur et l'effroi : des décapitations récurrentes, des exécutions massives, des enlèvements et des viols de femmes réduites en esclavage, des enfants martyrisés, des colonnes de réfugiés fuyant les exactions, des dizaines de cadavres alignés à chaque fois... la barbarie était en marche. Puis, début 2015, entre le 7 et le 9 janvier, le terrorisme frappe Paris de manière aussi inattendue que spectaculaire. Face à la montée en force de l'organisation terroriste Daech, une réflexion s'impose afin de comprendre l'actualité et l'avenir de ce mouvement djihadiste tristement mondialisé. Le Moyen-Orient des Occidentaux, celui de Sykes et de Picot, ne reviendra pas. Jusqu'où ira le processus de fragmentation régionale ? Russes et Américains se font-ils la guerre par clients interposés ? Israël, Iran, Turquie, Arabie saoudite : la concurrence de projets en équilibre instable. Comment fonctionne l'Etat islamique ? Qui est derrière lui ? Les Kurdes auront-ils un pays ? Daech mène une guerre mondiale. L'approche de Paris répond-elle aux exigences de la réalité ? C'est à l'ensemble de ces questions que cet ouvrage tente de répondre.

11/2015

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Littérature française

Ce que Rachel m'a appris

Les retrouvailles inattendues avec sa cousine germaine Rachel sont l’occasion pour Louis de redécouvrir son identité juive, occultée par son père. Ce qu’elle lui apprend déclenche chez lui un bouleversement qui le conduit à prendre pleinement conscience, non seulement de sa judéité, mais aussi de tout ce qu’il doit à son épouse Jeanne, morte huit ans plus tôt, et de sa vie depuis son départ de l’université. Les révélations de Rachel lui permettent de réaliser les souffrances vécues particulièrement durant la période de l’Occupation par ce père silencieux, de lui donner la parole pour lui rendre justice, et l’inscrivent au coeur de la question de la transmission.

11/2015

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Pléiades

Oeuvres. Coffret en 2 volumes, Tomes 1 et 2

Son oeuvre, entre philosophie, histoire et littérature, est difficile à situer. Les disciplines traditionnelles peinent à la contenir. Sa chaire au Collège de France s'intitulait «Histoire des systèmes de pensée». Lui-même ne cessa jamais de relire Kant, Nietzsche, Heidegger, mais il cite moins les classiques de la philosophie que d'obscurs traités, règlements ou manuels conservés dans des fonds d'archives, royaumes des historiens. Des historiens «professionnels» de son temps Foucault partage d'ailleurs l'ambition : ouvrir l'histoire à de nouveaux objets. Il reste que ce sont bien des problématiques philosophiques que renouvellent ses «histoires» (de la folie, de la sexualité), ses «archéologies» (des sciences humaines, du savoir), ses récits de «naissance» (de la clinique, de la prison). «Et j'ai beau dire que je ne suis pas un philosophe, si c'est tout de même de la vérité que je m'occupe, je suis malgré tout philosophe». Philosophe «malgré tout», Foucault a inventé une nouvelle manière de faire de la philosophie. Il n'a pas apporté une pierre de plus à l'édifice compartimenté de la pensée : en en abattant les cloisons, il en a bouleversé l'architecture. Il a rendu les disciplines communicantes. Certains spécialistes n'ont pas manqué de le lui reprocher. Et la littérature ? Ses livres sont savants. Ils témoignent d'une érudition stupéfiante. Encore faut-il donner forme à l'informe de l'archive. Les citations, le maillage de références, la mise en scène d'épisodes historiques, tout, chez Foucault, est déplié, exposé dans une écriture tour à tour baroque et rigoureuse, austère et splendide, démesurée et classique. En bibliothèque, il se sent porté par les mots des autres. Leur intensité nourrit son écriture. «La lecture se prolonge, se renforce, se réactive par l'écriture, écriture qui est elle aussi un exercice, elle aussi un élément de méditation». Le matériau des historiens et l'horizon tracé par les philosophes s'augmentent chez lui d'une exigence littéraire apprise auprès de Flaubert, Blanchot, Beckett. Le traiter de «styliste» serait réducteur. Foucault, qui se disait artisan, est un écrivain. Outre un choix de textes brefs, articles, préfaces ou conférences, cette édition rassemble tous ses livres personnels. Leur influence est immense. Mais leur réunion ne vise pas à former une autobiographie intellectuelle. «Je ne veux pas de ce qui pourrait donner l'impression de rassembler ce que j'ai fait en une espèce d'unité qui me caractériserait et me justifierait». Voyons plutôt en elle ce que Foucault disait d'Histoire de la folie en 1975 : «J'envisageais ce livre comme une espèce de souffle vraiment matériel, et je continue à le rêver comme ça, une espèce de souffle faisant éclater des portes et des fenêtres».

11/2015

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Pléiades

Oeuvres. Tome 2

Son oeuvre, entre philosophie, histoire et littérature, est difficile à situer. Les disciplines traditionnelles peinent à la contenir. Sa chaire au Collège de France s'intitulait «Histoire des systèmes de pensée». Lui-même ne cessa jamais de relire Kant, Nietzsche, Heidegger, mais il cite moins les classiques de la philosophie que d'obscurs traités, règlements ou manuels conservés dans des fonds d'archives, royaumes des historiens. Des historiens «professionnels» de son temps Foucault partage d'ailleurs l'ambition : ouvrir l'histoire à de nouveaux objets. Il reste que ce sont bien des problématiques philosophiques que renouvellent ses «histoires» (de la folie, de la sexualité), ses «archéologies» (des sciences humaines, du savoir), ses récits de «naissance» (de la clinique, de la prison). «Et j'ai beau dire que je ne suis pas un philosophe, si c'est tout de même de la vérité que je m'occupe, je suis malgré tout philosophe». Philosophe «malgré tout», Foucault a inventé une nouvelle manière de faire de la philosophie. Il n'a pas apporté une pierre de plus à l'édifice compartimenté de la pensée : en en abattant les cloisons, il en a bouleversé l'architecture. Il a rendu les disciplines communicantes. Certains spécialistes n'ont pas manqué de le lui reprocher. Et la littérature ? Ses livres sont savants. Ils témoignent d'une érudition stupéfiante. Encore faut-il donner forme à l'informe de l'archive. Les citations, le maillage de références, la mise en scène d'épisodes historiques, tout, chez Foucault, est déplié, exposé dans une écriture tour à tour baroque et rigoureuse, austère et splendide, démesurée et classique. En bibliothèque, il se sent porté par les mots des autres. Leur intensité nourrit son écriture. «La lecture se prolonge, se renforce, se réactive par l'écriture, écriture qui est elle aussi un exercice, elle aussi un élément de méditation». Le matériau des historiens et l'horizon tracé par les philosophes s'augmentent chez lui d'une exigence littéraire apprise auprès de Flaubert, Blanchot, Beckett. Le traiter de «styliste» serait réducteur. Foucault, qui se disait artisan, est un écrivain. Outre un choix de textes brefs, articles, préfaces ou conférences, cette édition rassemble tous ses livres personnels. Leur influence est immense. Mais leur réunion ne vise pas à former une autobiographie intellectuelle. «Je ne veux pas de ce qui pourrait donner l'impression de rassembler ce que j'ai fait en une espèce d'unité qui me caractériserait et me justifierait». Voyons plutôt en elle ce que Foucault disait d'Histoire de la folie en 1975 : «J'envisageais ce livre comme une espèce de souffle vraiment matériel, et je continue à le rêver comme ça, une espèce de souffle faisant éclater des portes et des fenêtres».

11/2015

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Pléiades

Oeuvres. Tome 1

Son oeuvre, entre philosophie, histoire et littérature, est difficile à situer. Les disciplines traditionnelles peinent à la contenir. Sa chaire au Collège de France s'intitulait «Histoire des systèmes de pensée». Lui-même ne cessa jamais de relire Kant, Nietzsche, Heidegger, mais il cite moins les classiques de la philosophie que d'obscurs traités, règlements ou manuels conservés dans des fonds d'archives, royaumes des historiens. Des historiens «professionnels» de son temps Foucault partage d'ailleurs l'ambition : ouvrir l'histoire à de nouveaux objets. Il reste que ce sont bien des problématiques philosophiques que renouvellent ses «histoires» (de la folie, de la sexualité), ses «archéologies» (des sciences humaines, du savoir), ses récits de «naissance» (de la clinique, de la prison). «Et j'ai beau dire que je ne suis pas un philosophe, si c'est tout de même de la vérité que je m'occupe, je suis malgré tout philosophe». Philosophe «malgré tout», Foucault a inventé une nouvelle manière de faire de la philosophie. Il n'a pas apporté une pierre de plus à l'édifice compartimenté de la pensée : en en abattant les cloisons, il en a bouleversé l'architecture. Il a rendu les disciplines communicantes. Certains spécialistes n'ont pas manqué de le lui reprocher. Et la littérature ? Ses livres sont savants. Ils témoignent d'une érudition stupéfiante. Encore faut-il donner forme à l'informe de l'archive. Les citations, le maillage de références, la mise en scène d'épisodes historiques, tout, chez Foucault, est déplié, exposé dans une écriture tour à tour baroque et rigoureuse, austère et splendide, démesurée et classique. En bibliothèque, il se sent porté par les mots des autres. Leur intensité nourrit son écriture. «La lecture se prolonge, se renforce, se réactive par l'écriture, écriture qui est elle aussi un exercice, elle aussi un élément de méditation». Le matériau des historiens et l'horizon tracé par les philosophes s'augmentent chez lui d'une exigence littéraire apprise auprès de Flaubert, Blanchot, Beckett. Le traiter de «styliste» serait réducteur. Foucault, qui se disait artisan, est un écrivain. Outre un choix de textes brefs, articles, préfaces ou conférences, cette édition rassemble tous ses livres personnels. Leur influence est immense. Mais leur réunion ne vise pas à former une autobiographie intellectuelle. «Je ne veux pas de ce qui pourrait donner l'impression de rassembler ce que j'ai fait en une espèce d'unité qui me caractériserait et me justifierait». Voyons plutôt en elle ce que Foucault disait d'Histoire de la folie en 1975 : «J'envisageais ce livre comme une espèce de souffle vraiment matériel, et je continue à le rêver comme ça, une espèce de souffle faisant éclater des portes et des fenêtres».

11/2015

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Romans historiques

L'Autre Ennemi

En juin 1940, au bord d'une défaite annoncée, stimulés par les immortelles tirades du Premier Ministre Winston Churchill, les Britanniques persistent à résister à la barbarie nazie.  Ils font aussi preuve d'une grande hospitalité envers les aviateurs français venus combattre à leur côté. As de la chasse, François Berthier est l'un d'entre eux. Il participe activement à la guerre qui fait rage dans les cieux anglais et se conduit en véritable héros. Un grain de sable va toutefois enrayer la belle mécanique. L'amour, un amour fou, auquel il ne saura résister. Il sera dès lors confronté à un « autre » ennemi, aussi sournois qu'implacable. Berthier pourra-t-il alors faire preuve du même esprit chevaleresque que lorsqu'il affronte les redoutables aviateurs allemands ?

08/2016

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Sciences politiques

Le Front Populaire expliqué en images

Les ouvriers en grève, les usines occupées, les congés payés, les conventions collectives, les 40 heures... Nous avons tous à l'esprit ces images de joie, de fierté, de dignité conquise. Nous sommes nombreux à partager cette mémoire du Front populaire, grand moment de notre histoire sociale. En effet, le Front populaire est tout d'abord une série de premières fois : celle d'une union de la gauche, regroupant les socialistes, les communistes et les radicaux, celle du pouvoir, de la confrontation à la guerre, au fascisme. Pourtant, il est aussi un échec, politique - il ne dure qu'une année -, économique, et surtout peut-être idéologique. Pour ne pas avoir assez vu que le véritable danger se situait à l'extérieur, il ne parviendra pas à son objectif premier : faire pièce au fascisme. Si Michel Winock déconstruit les mythologies de droite comme de gauche qui participent encore pleinement de l'héritage du Front populaire, il pointe aussi la permanence des questions, voire des impasses, qu'il a mises au jour. Une leçon d'histoire pour aujourd'hui.

03/2016

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Histoire internationale

Gandhi

Gandhi est ce frêle résistant non violent qui lança un défi à l'Empire britannique et conquit l'indépendance de l'Inde (1869-1948). Qui ne connaît ce mythe du père d'une nation qui est désormais la plus grande démocratie du monde et un acteur important de la globalisation ? Faire un détour par ce Gandhi étrange, indécent, paradoxal, choquant, scandaleux, pourrait nous aider à découvrir dans ces idées que nous croyons venir du passé un salutaire raccourci vers le futur. Gandhi ne voyait en la décolonisation qu'une étape vers une révolution plus profonde, à la fois mondiale et personnelle. Il a réintroduit la mystique et les religions dans notre histoire si conventionnellement séculaire. Il considérait l'Etat qui se mettait en place avec la plus extrême méfiance car il y voyait un instrument capable de subordonner le peuple au profit de l'élite et d'étouffer les dynamiques villageoises. Il savait que l'Inde chercherait aussi à se développer en imitant un modèle industriel occidental qu'il identifiait comme démoniaque. Ni la démocratie ni la science, pas plus que le mariage et la médecine ne trouvaient grâce aux yeux de ce lecteur de Tolstoï. Ce bond audacieux vers un autre monde nous invite à mettre sur le devant de la scène ces oubliés de la mondialisation, ces subalternes qui n'auraient rien à nous dire, ces cultures que l'histoire bouscule.

03/2016

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Histoire internationale

Refonder l'Etat au Congo-Kinshasa. Pour stabiliser une nation à la dérive

Max Michel préconise ici des solutions osées et innovantes qui font de cette contribution l'un des livres politiques de notre temps sur le Congo ex Zaïre. Ce livre, ni pamphlet, ni réquisitoire, montre la voie qui doit permettre au Congo d'arrêter la spirale du sous-développement, de retrouver le chemin du développement, et aux Congolais de sortir de la paupérisation et de retrouver le chemin de l'espoir et de la prospérité pour tous.

03/2016

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Littérature française

Comment je suis né deux fois

Profitant de son incorporation dans les Forces Françaises de l'Intérieur, un jeune homme était arrivé à La Rochelle, bien décidé à y faire sa vie. Il voulait changer, devenir si possible quelqu'un et profita de son mariage pour se faire un nom. Malgré sa réussite dans son métier, son passé violent ne s'effaçait pas. Il prit, à la retraite, une place redoutable. Cet homme en souffrance attendait de son fils aîné qu'il le libère. Cet homme était mon père. Il s'est pendu un 29 septembre, jour de la Saint-Michel.

03/2016

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Histoire de France

Visages de Verdun

Qu'est-ce que la France ? A cette question, Verdun apporte la plus bouleversante et la plus précise des réponses. Trois cent mille soldats français et allemands sont morts pendant les trois cent jours de la bataille de Verdun, entre les mois de février et décembre 1916. A l'échelle démesurée de la Grande Guerre, ce n'est pas si important ; rapporté au paysage de Verdun, cet amphithéâtre de sombres collines que le regard embrasse en cet instant, c'est vertigineux. Nul ne peut prétendre connaître la France et ce qui fait le fond de notre pays, ce peuple très ancien et mêlé qui vit là, au bout de l'Europe, s'il n'a posé son regard sur cet horizon de bois élevés qui s'appellent le Mort-Homme, la cote 304, Douaumont, Vaux, Fleury, le Bois des Caures... Nul ne peut comprendre la relation singulière qui s'est nouée ici entre la France et l'Allemagne, s'il n'a vu sous l'Ossuaire, les restes mélangés de leur commune humanité, témoignage d'une commune souffrance. Il s'est passé là quelque chose qui traver le temps. Visages de Verdun en fait le récit. Hommage aux hommes de Verdun, ce livre témoigne également du talent des photographes des armées qui ont fixé, dans des conditions particulièrement périlleuses, ces images pour l'histoire.

02/2016

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Religion

Le prix humain de la mondialisation

Dans ce nouvel ouvrage, Michel Schooyans se demande si la personne ne paye pas aujourd'hui le prix de la mondialisation. Il s'interroge de ce fait sur la stratégie des politiques dites de santé reproductive, sur l'eugénisme, sur le lien entre sexualité et amour, sur la globalisation de la pauvreté, sur la montée en puissance d'une police de l'environnement et de la pensée, sur l'allégeance de certains milieux chrétiens aux grandes organisations mondiales. Il apporte une analyse fine et à contre-courant, porteuse de réponses éclairantes.

12/2015