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Meurtre - assassinat

Extraits

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Policiers

Mad Dogs

« On reste plantés là. Cinq cinglés qui contemplent un cadavre. Sans thème musical. - Deux possibilités, dis-je. Soit on reste ici et on subit ce qu'on va nous faire... – Soit ? demande Russell. – On fout le camp. » Quelque part dans le Maine, au coeur des bois, se trouve un hôpital psychiatrique très particulier. C'est un lieu ultra-secret où sont internés d'ex-agents de la CIA. Ils ont été envoyés en mission dans les endroits les plus brûlants de la planète et en sont revenus à l'état d'épaves psychiques. Un après-midi, le psychiatre qui s'occupe de cinq d'entre eux est assassiné. Efficace et discret, le meurtre porte la signature de « l'Agence ». Les patients — quatre hommes et une femme — seront fatalement accusés. Le pire les attend. Leur seule option est de fuir, direction Washington DC, pour retrouver un homme qui détient, peut-être, la clé du mystère. Commence alors une cavale hallucinante et hallucinée pour ces cinq « chiens enragés »... Avec ce nouveau roman, l'auteur du célèbre Les Six Jours du Condor nous offre une brillante variation sur le thème de l'espion aux abois qui doit survivre dans un monde hostile pour faire triompher la vérité. Il n'a pas son pareil pour installer un climat de paranoïa et jouer avec les perceptions déformées de ses personnages. Mais Mad Dogs est aussi l'occasion pour Grady de poser le problème des crimes commis au nom de la raison d'Etat.

10/2009

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Histoire de France

Le Dernier Procès

Condamné à mort en Israël en 1988, sur la base d'accusations selon lesquelles il aurait été gardien au camp de Treblinka, Demjanjuk a été acquitté en 1993 par la Cour suprême israélienne en raison de doutes sur son identité. De retour aux Etats-Unis, il fera l'objet d'un nouveau procès en 2001 pour avoir servi dans des camps, avant de se voir déchu de sa citoyenneté américaine. Aujourd’hui âgé de 89 ans, il a été inculpé par le parquet de Munich pour complicité dans le meurtre de 27 900 personnes, cette fois au camp de Sobibor (Pologne). L'ancien ouvrier automobile de Cleveland (Ohio) nie les charges à son encontre, affirmant avoir été soldat dans l'Armée rouge et avoir été fait prisonnier dans un camp nazi en 1942. Il a toujours clamé avoir dû travailler sous la contrainte pour les nazis et dit avoir été confondu avec d'autres gardes. Ce livre est le récit d’un des derniers procès du nazisme. L’occasion pour l’Allemagne d’écrire l’une des ultimes pages d'une histoire commencée il y a plus de soixante ans avec le procès de Nuremberg. Le procès Demjanjuk est aussi la première action judiciaire en Allemagne contre un « trawniki », ces gardiens de camps recrutés parmi les prisonniers de guerre soviétiques. Pour la première fois, le pays juge un homme de main de nationalité étrangère, le dernier maillon d’une chaîne, le plus petit rouage de la machine d’extermination.

09/2011

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Littérature française

Madame Seyerling

Antoine Dessangles a posé son stylo : c'est fini, il n'écrira plus. Mais personne ne le sait. Surtout pas sa femme et son éditeur auxquels il continue de jouer, non sans une certaine allégresse, la comédie du romancier. Pour l'écrivain repenti, seuls comptent désormais les héros de la vraie vie : la jeune fille amoureuse, le boxeur de Valenciennes, l'hôtesse de l'air, le plagiste de Biarritz. Antoine les repère, les suit, entre en clandestinité pour observer ce qu'ils deviennent après la rupture, après le combat, après que l'avion s'est posé et que la plage s'est vidée en glissant dans l'arrière-saison. C'est ce qu'il appelle collectionner les après. Jusqu'au jour où il part pour New York afin de s'offrir ce qu'il croit devoir être le chef-d'œuvre de sa collection, le plus poignant de tous les après : la douleur de madame Seyerling, une Noire dont la fille a été condamnée pour meurtre et exécutée. Dans un New York encore inviolé, Antoine pénètre comme par effraction dans la vie de cette mère d'une force et d'une fragilité mystérieuses. Une vie qui cache un étonnant secret dont la découverte va faire passer l'écrivain voyeur du rôle de témoin intrigué à celui d'acteur bouleversé. Après Abraham de Brooklyn et John l'Enfer, Didier Decoin retourne à New York pour traquer la vérité de nos existences. Mais les tragédies de l'Histoire sont, elles aussi, du voyage.

01/2002

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BD tout public

Le Journal

Un soir glacial de 1974, derrière un pilier de Notre-Dame, la voix du Seigneur (impénétrable, comme on le sait) ordonne à Jean-Pierre d'écrire de grands romans chrétiens et à un certain François Mauriac de fonder le plus beau journal de bande dessinée de tous les temps. Pour le bonheur des générations futures, les deux hommes échangent leurs missions¿ La suite, c'est une décennie d'épopée éditoriale et un demi-siècle de culture pop (des pulps aux punks) racontés par un artiste qui dévore son sujet et le restitue dans cet alliage néomoderne entre Ligne Claire et Style Atome, qui fit sa gloire dans les pages du mythique Métal Hurlant - dont il fut le Mozart. Serge Clerc est de retour après une longue période de silence et de maturation, avec un sujet fantastique qu'il aborde comme s'il l'avait vécu, ce qui est le cas, puisqu'il s'agit de sa vie. Graphiquement, narrativement, celui qu'on nommait le dessinateur-espion, le créateur de La Légende du Rock & Roll, de La Nuit du Mocambo et de Meurtre dans le phare, qui donna ses lettres d'élégance à la BD rock, est dans une forme éblouissante. En 230 pages sidérantes, il fait revivre une époque qui fut le levain de la nôtre, marquée par le génie ombrageux des Moebius, Swarte, Chaland, Clash, Sex Pistols et J. -P. Manchette, que l'on retrouve dans cet ouvrage majeur, aussi frais, dispos et vivants que si on les avait quittés hier au bar du Rose Bonbon.

01/2008

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Policiers

Voltaire mène l'enquête : Mélodie pour un tueur

Voltaire va enfin accéder aux honneurs ! La marquise de Pompadour lui a commandé le livret d'un opéra qui sera joué à Versailles devant le roi. Seul bémol, le ténor chéri de ces dames qui doit interpréter le premier rôle est atteint d'un mal mystérieux : la nervosité le pousse à remplacer les paroles par des injures. Or s'il chante des horreurs devant le roi, on croira que c'est Voltaire qui les a écrites ! Qui persécute le ténor ? Qui précipite chaque jour des Parisiens dans la Seine ? Qui veut empêcher Voltaire de recevoir des éloges mérités ? Et si ces trois aff aires n'en étaient qu'une ? Tandis que la police voudrait les envoyer au violon, Voltaire et Emilie du Châtelet jouent pianissimo pour contrer la partition d'un crime orchestré de main de maître. Ils devront subir les notes discordantes d'un vieil acteur escroc, d'un imprésario obsédé, d'un castrat napolitain mélancolique et d'une claveciniste prête à tout pour réussir. Tout cela sous les yeux horrifi és du nouvel assistant de notre philosophe, un illustre inconnu nommé Jean-Jacques Rousseau. La série Voltaire continue ! Après La baronne meurt à cinq heures, prix Historia et prix Arsène Lupin 2011, et Meurtre dans le boudoir, Frédéric Lenormand nous entraîne à nouveau dans ces Mystères de Paris selon Voltaire. Notre enquêteur philosophique devra une nouvelle fois déployer toute la gamme de ses talents, jusqu'à un finale allegro vivace ! "C'est un régal de polar historique, original et servi avec par un style enlevé. Vite, le prochain épisode". Livres Hebdo

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Policiers

Fantazmë

Une nouvelle enquête du commandant Tomar Khan. Comment être un bon flic quand les victimes sont aussi des bourreaux ? Janvier 2017. Dans une cave du 18e arrondissement de Paris, un homme est retrouvé, battu à mort. Sur place, beaucoup d'empreintes, plusieurs ADN, mais rien qui corresponde dans les fichiers de police. Le commandant Tomar Khan pense à un règlement de compte. Le genre d'enquête qui restera en suspens des années, se dit-il. Mais voilà, l'ADN relevé sur les lieux a déjà été découvert sur le corps d'un proxénète albanais, battu à mort dans une cave lui aussi. Et bientôt la rumeur court dans les quartiers chauds de Paris, celle d'un tueur insaisissable, un Fantazmë, le "spectre" en albanais. Tomar et son équipe se lancent dans l'enquête et seront très vite troublés par le parcours des victimes, qui de leur vivant cultivaient carrément le sordide. Pourtant Tomar s'accroche à son devoir de flic, d'autant plus que son avenir lui semble menacé : un lieutenant teigneux de l'IGPN, la police des polices, a convoqué son adjointe, Rhonda, pour l'interroger sur un couteau, une pièce à conviction dans une affaire de meurtre mystérieusement disparue des Archives. Or, ce couteau, c'est celui de Tomar, et si on remonte jusqu'à lui... Vengeance, justice, résilience,  trois thèmes qui donnent de l'âme et du sens à ce nouveau thriller très réussi de Niko Tackian, un nom qui compte désormais dans le polar français.

01/2018

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Littérature française (poches)

L'Aile du papillon

Le battement d'ailes d'un papillon au pays du Matin calme provoquant un ouragan à l'autre bout du monde ; la rupture d'une " manille à cinquante balles " à l'origine de catastrophes en chaîne : au cœur de ce roman, le jeu du hasard et de la nécessité fait basculer le destin de trois hommes. Trois naufragés, chacun à sa manière. Roscanvel, jeune ingénieur brillant et marin d'exception, rescapé du naufrage d'une course en solitaire, hissé à bord d'un cargo, poubelle ", s'empare des commandes au beau milieu d'un typhon et se retrouve condamné pour mutinerie et pour meurtre... Le narrateur, auquel son filleul Roscanvel raconte son histoire pour qu'il la consigne dans un livre. Cet ancien légionnaire a connu l'aventure, mais il vit désormais retiré dans un petit port breton rythmé par les tempêtes qui menacent les chalutiers et alimentent la chronique locale des bistrots de la criée. Joakim Profieffke, capitaine du cargo à la dérive, personnage monstrueux vautré dans sa souille et racheté par sa fin. Au fond, l'existence d'un homme appartient-elle à celui qui l'a vécue ou à celui qui la conte ? Pierre Schoendoerffer raconte une histoire simple, qui roule ses personnages dans le chaos des vagues. C'est un roman au lyrisme noir, à l'ironie désabusée, à l'inquiétude métaphysique. Cet ouvrage a été couronné par le prix littéraire de l'Armée de terre Erwan Bergot, le prix Encre Marine, le prix Meursault, le prix des Sables-d'Olonne et le prix Livre et Mer de Concarneau.

02/2005

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Faits de société

La traque de Guy Georges

Patricia Tourancheau révèle les dessous inédits de la traque de Guy Georges, un des plus célèbres tueurs en série français, surnommé le « tueur de l’Est parisien ». Arrêté en 1998, il a été jugé en 2001 et condamné à la perpétuité, pour le meurtre de sept jeunes femmes. La traque, menée par les hommes de la Crim’, la brigade d’élite du Quai des Orfèvres, aura duré sept longues années. Sept années d’acharnement, de recherches et d’échecs, en dépit des indices que le meurtrier abandonnait derrière lui : rituels, empreintes digitales et de pied, ADN. Une victime rescapée avait même, avec eux, dressé son portrait-robot... Devenue emblématique, cette affaire reste taboue à la Crim’. Pourtant, elle a permis la création d’outils d’investigation de pointe, tel le Fnaeg (fichier national automatisé des empreintes génétiques), et ouvert un champ inexploré à l’expertise psychiatrique. Mais elle a aussi mis en lumière les failles d’un système. Judiciaire d’abord, socio-éducatif ensuite. Car Guy Georges, déjà condamné, était connu des services de police. Surtout, c’est un enfant de la Ddass au parcours chaotique, signalé depuis ses plus jeunes années. Chargée des affaires criminelles et des faits divers à Libération depuis 1990, Patricia Tourancheau a assisté au procès, rencontré plusieurs familles de victimes, interrogé les experts et repris contact avec Guy Georges en prison. Sans la complicité unique qu’elle a su tisser avec les enquêteurs, elle n’aurait pu recueillir leurs confidences. Ce livre, palpitant et humain, rend hommage à leur métier hors du commun.

09/2010

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Littérature française

Rétro

Nous sommes en 1998. Un homme encore jeune, désœuvré, se drogue et boit dans une sorte de compulsion nihiliste. Une aisance financière héritée, qui va s’amenuisant, lui permet de faire à peu près ce qui lui plaît. Mais il semble que rien ne lui plaise plus vraiment. Et puis, parce qu’il l’a souhaité si fort, ou parce que quelque chose s’est détraqué, en lui, hors de lui, ce même homme se retrouve transporté en 1978, enfant, mais avec la connaissance des temps qui vont suivre et de son histoire, comme de celle des autres, avec son esprit et sa sensibilité d’adulte. Années ante-sida, années du Palace, années de fêtes et d’insouciance. Une famille fantasque et désinvolte, Amanda Lear et Roger Peyrefitte et puis aussi de plus dangereux personnages peuplent ce monde suspendu. Un commissaire de police par exemple qui, au prétexte de coincer un organisateur de réseaux pédophiles, commence par abuser du héros avant de le pousser dans les bras de sa proie. Retour en 1998 où, rêve ou cauchemar, il semble que la réalité se soit dégradée. Le narrateur est mêlé à une affaire de meurtre dont on ne sait plus à ce stade si elle est fantasmée comme il semble que l’a été toute la partie qui se déroule en 1978, ou si elle est réelle. Ce premier roman, entre cauchemar et nostalgie, joue de la confusion des temps et des niveaux de réalité, il impose un univers incertain, profondément troublant...

03/2008

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Critique littéraire

Verlaine

Son masque de faune, aux yeux obliques, au nez camard et au menton broussailleux, jure étrangement avec les élans lyriques de sa poésie. Toute sa vie sera ainsi contraste. S'il a hérité de son enfance protégée le goût du confort bourgeois (fonctionnaire à l'Hôtel de Ville de Paris, il épousera, jà vingt-six ans, une jeune fille " comme il faut ", Mathilde Mauté de Fleurville), il est aussi familier des tripots et des maisons closes, friand de coucheries vénales et de soûleries à la " verte ". sublime de délicatesse quand une lumière d'en haut le visite, il est capable des pires brutalités sous l'effet de l'alcool. Au vrai, sa nature est si profondément androgyne qu'elle le pousse tantôt à s'enflammer pour sa femme inexpérimentée et acide, tantôt à céder au charme d'une Arthur Rimbaud. Avec lui, il connaît la pauvreté, la crasse, l'ivrognerie, les escapades à l'étranger, la tentative de meurtre, la prison, l'inévitable rupture. Gâchant toutes ses chances avec une obstination manique, il finira ses jours en mendiant, à la fois minable et mystique, ballotté entre deux putains qui le grugent chacune à sa manière, traînant sa jambe malade d'hôpital en garni, abandonné de tous, sinon d'un cercle d'écrivains qui déjà orchestrent sa gloire. Sans rien cacher des faiblesses de son héros, Henri Troyat nous plonge dans le cauchemar de cette existence déchue, dont les souffrances, les errements, les scandales sont autant de prétextes jà des chants d'une intemporelle pureté.

10/1993

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Policiers

Mort en été

Dublin, 1952. Dirk Jewell, le propriétaire du Daily Clarion, quotidien de la ville, est retrouvé mort chez lui, un fusil dans les mains et la moitié de la tête emportée. L'homme était richissime, très influent, redouté, peu populaire, marié et père d'une fillette. Appelés sur les lieux du drame, Quirke, le légiste tourmenté, et Hackett, l'inspecteur qui l'aide sur tous les mauvais coups dans lesquels il se fourre, constatent rapidement qu'il s'agit non d'un suicide, mais d'un meurtre. Très vite, Quirke est frappé par les réactions étranges de l'entourage de la victime. Il ne peut non plus s'empêcher d'être attiré par la troublante et énigmatique veuve. Dès leur première rencontre, il est infiniment touché par la solitude, le mystère, la froideur et le charme de cette femme. Dès qu'il la revoit, il retombe sous le coup d'une émotion curieuse qui ne va pas aller en s'atténuant, et l'entraîner sur un chemin que sa conscience aurait dû lui interdire de suivre. De son côté, Hackett découvre l'inimitié qui liait Jewell et Sumner, un riche businessman qui cherche à racheter le journal. Tout dans l'enquête du légiste et de l'inspecteur va les ramener à l'orphelinat de St Christopher - celui-là même où Quirke a passé quelques mois lorsqu'il était enfant - dont Jewell et Summer étaient d'importants donateurs. Que peut bien cacher cet engagement aveugle à une institution qui semble renfermer bien des secrets ?

01/2015

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Policiers

La sorcière

Une fillette de quatre ans disparaît de la ferme isolée de ses parents. Après une longue battue, Nea est retrouvée nue sous un tronc d'arbre dans la forêt, assassinée. Fait troublant : la fillette se trouvait à l'endroit où, trente ans plus tôt, avait été découvert le corps sans vie de la petite Stella, une fillette du même âge qui habitait la même ferme. A l'époque, deux adolescentes, Marie et Helen, avaient été condamnées pour le meurtre : elles avaient avoué avant de se rétracter. Désormais mariée à un militaire autoritaire et psychopathe, Helen mène une vie recluse, non loin de la ferme, dans l'ombre des crimes passés. La belle Marie, quant à elle, est devenue une star du cinéma à Hollywood ; pour la première fois depuis la tragédie, elle vient de revenir à Fjällbacka pour un tournage. Cette coïncidence et les similitudes entre les deux affaires sont trop importantes pour que Patrik Hedström et son équipe puissent les ignorer, mais ils sont encore loin de se douter des répercussions désastreuses que va avoir leur enquête sur la petite localité. De son côté, Erica Falck écrit un livre sur l'affaire Stella. Une découverte la trouble : juste avant son suicide, le policier responsable de l'enquête à l'époque s'était mis à douter de la culpabilité des deux adolescentes. Pourquoi ? Dans ce dixième volet, le plus ample et peut-être le plus abouti de la série Fjällbacka, Camilla Läckberg est au sommet de son art.

11/2017

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Littérature étrangère

Le Petit Bala. La légende de la solitude

Revisitant le sujet d'une ancienne chanson populaire balkanique, Ridvan Dibra nous livre ici un roman psychologique aux accents parfois oedipiens sur l'exclusion, la solitude et la vengeance. Dans un style épuré et très oral, il plonge le lecteur dans les pensées tourmentées du jeune Bala qui, depuis la mort inexpliquée et brutale de son père, semble s'être définitivement isolé d'un entourage non moins hostile. Convaincu qu'il s'agit d'un meurtre et qu'il ne connaît que trop bien l'identité de l'assassin de son père, le petit Bala consacre son temps à fantasmer sa vengeance : "Comment viser quand il faut fermer un oeil et non les deux ? Comment viser la gorge ou le coeur où planter le canif pointu ? Comment trouver sa bouche pour l'étouffer avec une serviette ou un coussin ? Comment reconnaître les poisons à verser dans son vin ? Pour la première fois dans sa vie, peut-être, Bala commence à apprécier d'avoir du temps. Ce temps qui coule quelque part, à l'extérieur de lui. Comme le Ruisseau blanc. Sans s'arrêter un seul instant. Sans s'arrêter ni revenir sur ses pas. Jusqu'à hier encore, il ne s'en souciait pas. Ou s'il s'en était souvenu, c'était exceptionnel. Tout comme pour ce qui lui est extérieur. Tandis que maintenant il doit agir. Il doit se dépêcher. Se dépêcher tant qu'il a encore un oeil qui voit. Même s'il ne lui en reste qu'un. Demain, il sera peut-être trop tard".

02/2018

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Littérature française

Edelweiss, mon amour - La fleur de la révolte

Dans "Edelweiss, mon amour" , Tighilt développe tout d'abord une idée, une idée d'émancipation dans une société polluée, minée par ses traditions, ses lourdeurs ataviques et ses démons assassins. Il associe cette idée à une jeune femme et à une fleur, un être se transformant tantôt en l'une, tantôt en l'autre, en un espace fantastique et réaliste à la fois, dans une course poursuite à l'allure de vendetta. L'autre personnage, Meziane, jeune poète en quête de l'Edelweiss, quasiment inaccessible, se consume dans l'amour, entre l'interdit et le meurtre, voyant son idéal s'échapper à chaque battement de coeur, à chaque périple recommencé. Nous avons ici le récit poétique et symbolique d'une Algérie en guerre, livrée à tous les intégrismes, ceux de la tradition, de la religion, comme ceux d'un régime totalitaire. Une Algérie dont la jeunesse et la femme sont sacrifiées sur l'autel des violences historiques et de la folie ; c'est aussi l'histoire d'une résistance, d'une lutte acharnée conte le mal, la dérive passéiste, la mort qui guette à tout bout de champ ; le récit poétique d'une quête passionnée et passionnelle de l'amour et de la liberté en perpétuel désertion. Ainsi, la Ville Blanche (Alger) est grise, soumise au dictat des démons assassins, aux loups-garous, aux monstres préhistoriques, interdisant le pressentiment, le rêve et le progrès. Un espace qui sombre dans le marasme, les archaïsmes, la barbarie du moyen-âge ; un cercle infernal que l'Edelweiss et Meziane fuient avec la force du désespoir.

10/2018

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Romans historiques

La quinzième arche

Mai 1940 : Samuel Goldfarb, sa femme Martina et son fils David fuient l'avancée allemande sur les routes de l'exode. Ils trouvent refuge au Monastère, dans les faubourgs de Rodez, au sein d'une famille aveyronnaise. Hiver 1943 : Samuel contribue à la parution de Combat, journal de la Résistance, dans une imprimerie clandestine ruthénoise de la rue de l'Embergue. Printemps 1944 : Martina, artiste peintre, réalise un tableau bucolique du Mas Capel, petit hameau aveyronnais du plateau du Lévézou, appelé à servir de point de ralliement à un groupe de maquisards locaux. La paix revenue, les Goldfarb reprennent une existence banale à Paris jusqu'à la survenue d'un événement imprévisible qui va bouleverser la donne. Qui est vraiment Samuel Goldfarb ? Que s'est-il réellement passé sur les routes de l'exode en mai 1940 ? Est-il cet étranger démasqué par une de ses conquêtes de jeunesse ? Martina Goldfarb, femme libre, n'est-elle qu'une artiste peintre de talent ? Sa volonté inébranlable de protéger sa famille peut-elle la conduire jusqu'au meurtre sur le pont gallo-romain des quinze arches, vestige émergé du lac aveyronnais de Pareloup ? David Goldfarb, confronté à des révélations familiales qui dépassent son entendement, est amené à se poser une question existentielle : suis-je le fils de mon père ? En filigrane, ce roman aborde le thème du mythe, du faux-semblant. Ce que nous savons du monde qui nous entoure est-il la réalité ? Ou n'est-ce qu'un artefact qui nous aveugle et masque la vérité ?

12/2018

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Policiers

Cargaison mortelle

Entrepôts délabrés, quais déserts et brumeux où s'entassent des conteneurs venus du monde entier : Le Havre, comme tous les grands ports, abrite gangs et trafics interlopes. Tout le contraire d'un havre de paix... Borel est bien placé pour le savoir. Son job ? La traque des clandestins. Depuis la chute du mur, il a vu grossir le flot des transfuges de l'Est. Des pauvres types qui ne veulent que survivre. Mais la loi est la loi, et l'ex-flic poursuit sa moisson d'arrestations. Jusqu'à cette nuit où le poignard d'un Roumain ensanglante son contrôle de routine. Qui est ce fuyard plus agressif que les autres ? Ce meurtre ne cacherait-il pas une sale affaire ? Autant de questions que devra démêler le commissaire Correto, vingt ans de service à la Criminelle, assisté d'un journaliste local et d'un stagiaire " qui en veut ". Des docks embrumés aux bars enfumés, des centres d'accueil pour immigrés à un consulat où se terrent des diplomates pas très nets, les trois hommes aboutiront à des navires en partance pour le Canada, avec, au fond de leurs cales, une cargaison inconnue du registre de bord : une " cargaison mortelle ". Dans l'atmosphère glauque d'un port du Havre réinventé Philippe Huer, l'auteur de Quai de l'oubli, La Main morte (Grand Prix de littérature policière 1995) et La Nuit des docks, orchestre une intrigue nourrie du sang de l'actualité. Cargaison mortelle : un nouveau péril venu des pays post-communistes, où les maffias font désormais la loi.

09/2016

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Policiers

Innocent le bastar

« Le premier crime, celui de Marseille, était malheureusement passé comme presque tous les crimes. Un fait divers comme un autre. On ne parlait pas de crime homophobe. Pas encore, en tous les cas. Moi-même, je ne l'avais pas trop remarqué, si ce n'était cette étrange réaction qui m'avait conduit à l'hôpital. La seconde fois, c'était l'étonnement d'un second crime commis dans les mêmes conditions, mais il passait également comme un crime odieux, ou plutôt comme une réplique faite par une personne qui avait certainement lu le premier petit article dans une colonne de la presse locale lyonnaise. Un abominable recommencement. Ce n'était qu'au moment du crime de Sochaux que les choses changeaient, non seulement pour nous, mais je pense aussi pour tout le monde. Il y avait beaucoup trop de similitudes. Ce qui mettait un point en évidence, c'était ces kilomètres entre les villes touchées, toujours dans les trois cents kilomètres. » Après un attentat en zone de guerre, un militaire français gay s'installe à Dontreix dans la Creuse. Un meurtre sordide survenu à Marseille le fait réagir : une indéfinissable intuition le persuade que le tueur figure sur la photo d'un journal. Alors qu'il essayait de reconstruire sa vie, le voilà bientôt lancé aux trousses d'un insatiable tueur en série... Un héros atypique et un don énigmatique pour une enquête originale qui vient combattre l'homophobie, des préjugés quotidiens à la haine la plus féroce. Un mélange des genres surprenant et efficace.

11/2015

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Science-fiction

Le Baron gris

Entre octobre et novembre 2002, des événements uniques se sont déroulés au cœur de la ville de Nantes. De cette période, bon nombre de citoyens en ressortirent cernés de peurs et de doutes, voire traumatisés ou choqués. Cependant, même si pour beaucoup le temps de la cicatrisation n'est pas encore venu, il convient néanmoins de chercher à comprendre la nature du feu qui s'est abattu sur la ville. Ce livre se propose de restituer la chronologie du drame. D'abord, il faut savoir que ce ne sont plus les rats, les chats et les pigeons sauvages qui vivent sous la coupe des hommes, mais ce sont bien les hommes qui tentent de survivre jusqu'à ce que la colère des Animaux de l'Ombre daigne enfin s'apaiser. En effet, une résolution mystérieuse a été prise il y a peu par les races présentes depuis des siècles et siècles au cœur de la cité nantaise. Les animaux ont décidé de rompre la symbiose existante dans le but de venir en aide à un homme. Cet homme, c'est Bastien Grenier. Accusé du meurtre de sa sœur Sophie, rejeté par la société et le peu de famille qui lui reste, Bastien Grenier aurait du normalement sombrer dans les bas-fonds infernaux où résident les criminels et les laissés-pour-compte. Pourtant, grâce au bras armé et séculier des Animaux de l'Ombre, Bastien va trouver la force d'affronter son véritable destin, c'est-à-dire devenir : " LE BARON GRIS ".

10/2005

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Littérature française

Les bandits de l'Atlas

Epopée ou microcosme, l'histoire d'Hassan se passe en Algérie au plus fort de l'ère coloniale. Pour les paysans pauvres qui vivent aux confins de l'Atlas, dépouillés, contenus et refoulés dans l'arrière-pays, sur les pentes arides et raides en lames de couteau, sous le régime des communes mixtes (régime militaire) et la main de fer des caïds, potentats locaux cruels, cyniques et implacables, il n'y a que deux solutions : mourir de faim en travaillant pour une part misérable les années de mauvaise récolte, ou se révolter et devenir un bandit, un hors-la-loi. Hassan se retrouve malgré lui projeté en avant de l'histoire, après le meurtre de son père tué par les hommes de main du caïd. Il connaît la misère la plus noire avant de se joindre à la bande de Boucetta, le chef des bandits, dans l'espoir de se venger. Pris avec eux dans un guet-apens tendu par le caïd, ses hommes de main et les gendarmes, à la lisière de la forêt où ils veulent se cacher, Hassan seul en réchappe. Ayant appris que sa mère et son frère ont péri dans l'incendie criminel de leur maison, il décide d'accomplir son voeu. En tuant le caïd il devient une sorte de héros populaire, magnifié par les paysans et préfigurant le libérateur. Concret et saisissant, fait de brèves scènes âpres, ce roman montre les haines paysannes, la férocité des coeurs et les durs affrontements annonciateurs de grands bouleversements.

03/1983

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Criminalité

Rapport sur Nordahl L.

Le livre que Nordahl Lelandais a voulu faire interdire. En octobre 2018, à la suite d'une lettre de l'avocat de Nordahl Lelandais, en accord avec l'auteur, l'éditeur Hervé Chopin renonce à publier le " roman fiction " de Michel Moatti, Un ami de la famille - rapport sur Nordahl L. , consacré à l'affaire Mae ? lys. Me Alain Jakubowicz menace, sur demande de son client, de solliciter l'interdiction judiciaire de publier cet ouvrage en raison d'atteintes à la présomption d'innocence. Pour l'éditeur et pour l'auteur, il est inconcevable de verser un seul centime de dommages et intérêts à Nordahl Lelandais. Dans cette première version du livre, centrée sur la disparition de la petite Mae ? lys en aou^t 2017, Michel Moatti s'intéressait à la personnalité complexe de Nordahl Lelandais, accusé de l'enlèvement et du meurtre de la petite fille. Depuis, Michel Moatti a continué de s'investir dans cette affaire ; il a notamment longuement échangé avec Jennifer De Araujo, la maman de Mae ? lys, qui signe la préface de son livre. Une nouvelle version de l'ouvrage sera publiée le 10 mars prochain. Rapport sur Nordahl L. est le fruit d'un travail rigoureux de quatre années, qui expose sans fard cette histoire qui a effrayé la France. Un rapport en profondeur, mais à hauteur d'émotion, avec une véritable analyse du fait divers et de sa mise en lumière dans notre société actuelle. Prix Polar du roman francophone de Cognac 2017 pour Tu n'auras pas peur.

03/2022

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Thrillers

Le portrait de la Traviata

Les enquêtes de Gojin, avocat de l'ombre Au premier étage d'une résidence paisible de Séoul, on découvre deux corps dans un appartement : la jeune femme qui vivait là a été assassinée d'un coup de poinçon ; son voisin - un type qui lui tournait autour depuis quelque temps - a été poignardé. Puisque le principal suspect gît à côté de la victime, il faut chercher ailleurs. Et, pour l'inspecteur Lee Yuhyeon, dans ce bâtiment ultra-sécurisé le coupable ne peut être que le gardien. Ainsi, il boucle son enquête et l'accuse du crime. Mais au moment du procès rien ne se passe comme prévu, et l'affaire vire au fiasco ! Lee Yuhyeon compose alors un numéro et entend un rire familier et moqueur au bout du fil, celui de Gojin, " l'avocat de l'ombre " . Ensemble, ils vont tout reprendre depuis le début. Car chacun dans cet immeuble pouvait avoir quelque raison de commettre ce double meurtre... Traduit du coréen par Kyungran Choi et Delphine Bourgoin. A propos de l'auteur DO JINKI est juge au tribunal du district nord de Séoul et écrivain à succès de romans policiers. Il a reçu en 2010 le Mystery Rookie Award de la Korean Mystery Artists Association, et en 2014 le Korean Mystery Literary Award. " Une enquête plausible, pleine de rebondissements et qui fait travailler ardemment les méninges et l'imagination des lecteurs ! " Librairie Le Phénix " Ce livre ravira les amateurs du genre, adeptes du Cluedo, du Mystère de la Chambre jaune et des enquêtes d'Hercule Poirot. " L'étoile polaire

03/2022

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Policiers

L'oeil d'Eve

Ève Magnus, divorcée, mère de la petite Emma et artiste peintre idéaliste, rencontre Marie Durban, son amie d'enfance qu'elle n'a pas vue depuis vingt-cinq ans. Cette dernière lui confie qu'elle est devenue prostituée. Ève n'est pas dans une situation financière très brillante, et Marie ne tarit pas d'éloges sur le magot qu'elle a réussi à mettre de côté. Après s'être laissé convaincre de " travailler " avec Marie, Ève souhaite voir comment les choses se passent avec un client. Jetant un œil par une porte entrebâillée, elle assiste à tout autre chose que ce à quoi elle s'attendait: le client s'énerve un peu vite et son amie est tuée... Six mois plus tard, on retrouve le cadavre d'un homme, Egil Einarsson, flottant dans le fleuve. Il a été assassiné de plusieurs coups de couteau. L'inspecteur Sejer est chargé de cette nouvelle affaire, alors qu'il n'a pas encore résolu le meurtre de Marie Durban. Il s'est cependant rendu compte d'un changement dans le train de vie d'Ève Magnus. De même, il trouve étrange que cette dernière ait rencontré Marie Durban la veille de sa mort, et que Marie semblait, elle, connaître Einarsson... Qui est le meurtrier de Marie Durban? Qui a tué Egil Einarsson, et pourquoi? Quel rôle joue Ève Magnus dans toute cette histoire? Le puzzle est complexe, mais chaque pièce doit finir par trouver sa place, et Sejer va s'y employer.

06/2001

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Romans policiers

Bienvenue à l'hôtel Savoy Tome 1 : Le Crime de la chambre 705

Après Les Dames de Marlow, la nouvelle série cosy mystery pétillante d'humour des Editions de La Martinière ! Chic, drôle, irrésistiblement anglais ! L'extravagante Priscilla Tempest est l'attachée de presse du très prestigieux hôtel Savoy à Londres. Au coeur des fringantes années 1960, l'établissement accueille des invités célèbres : Elizabeth Taylor et Richard Burton se crêpent le chignon dans le lobby, des membres de la famille royale folâtrent dans les couloirs... Rien qui ne saurait entacher la réputation du lieu. Rien, sauf peut-être ce cadavre retrouvé dans la suite 705 ? Un meurtre au Savoy ? Shocking ! Les soupçons se portent rapidement sur Priscilla, qui se remet de ses excès de champagne de la veille. Elle doit pourtant mener l'enquête si elle veut sauver sa tête ! Pas simple quand on a un sérieux don pour s'attirer des ennuis, et qu'un journaliste agaçant de charme décide de fourrer son nez partout. Traduction de l'anglais par Isabelle Troin. Née au Canada, Prudence Emery a longtemps vécu à Londres. Elle a été l'attachée de presse du prestigieux hôtel Savoy, se mêlant aux célébrités et aux politiciens les plus en vus de l'époque. Consultante sur plus d'une centaine de productions cinématographiques, elle est aussi l'autrice de réjouissants mémoires, Nanaimo Girl (2020). Né en 1948, Ron Base est un journaliste, critique de cinéma et écrivain canadien. Il a publié une vingtaine d'ouvrages, dont plusieurs romans policiers. Scénariste, il a collaboré au cours de sa carrière avec de grands noms du cinéma, notammentJohn Boorman (Délivrance) et Roland Joffé (Mission).

03/2023

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Littérature française

Un héritage d'amour

A quelle rencontre de hasard, passade ou passion, voire à quel coup de foudre qui vous laisse le coeur en cendres, devons-nous notre venue en ce monde ? Au printemps de 1996, en même temps qu'Agnès hérite de sa mère des pâturages de L'Estive, on y trouve le squelette d'un homme ayant, selon les premières analyses, trouvé la mort dans les années quarante, sans qu'on puisse encore trancher s'il s'agissait d'un accident ou d'un meurtre. Tandis que des images de son enfance lui remontent à l'esprit comme de belles décalcomanies, Agnès découvre par le biais d'un lot de lettres la passion que sa mère a entretenue avec Leni, son seul amour, un soldat des forces d'occupation allemande. Une fille, Heide, serait née de cet amour interdit... Au fil des lettres, des secrets d'une maison de poupées et du temps en tourbillon sur lui-même, Agnès, subjuguée, suit la métamorphose de sa mère qui, de jeune fille fière et réservée, se transforme en une créature sourdement exaltée, pratique et rusée, qui, à la libération, pour échapper aux représailles, à la mise au ban des femmes ayant fauté avec l'ennemi et à la traque des nazis en fuite, se réfugie à L'Estive avec son amant. Dans le même temps l'enquête liée à la découverte du squelette inconnu nous révèle que... mais n'en disons pas davantage, laissons au lecteur le plaisir de la découverte. Qu'est devenue Heide apparue comme au fond d'un miroir ? "

04/2022

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Romans policiers

Crimes, vols et papotages... Le Club de Vieilles Filles enquête :. La vérité est au fond du puits... ou du jardin !!

Je m'appelle Joséphine et vis à Comfort où il ne se passe jamais rien de bien palpitant : entre ma famille, mon travail de traductrice de romans policiers japonais, une voisine casse-pied qui pourchasse inlassablement un voleur de bouchons et un voisin, tueur de vieilles dames à la retraite, j'avais une vie somme toute normale. Mais tout vole en éclats quand John Christie alias J. J Christie, auteur de polars mondialement connu, décide brusquement de quitter son cottage dans les Cotswolds pour venir faire une séance de dédicaces et de lecture à seulement quelques kilomètres de Comfort. Je ne peux m'empêcher d'éprouver une pointe d'inquiétude, qui grandit lorsqu'il décide de s'installer à deux pas de chez moi pour écrire un roman bien loin de ses polars et qui grandit encore quand le malheureux homme se fait assassiner. Or J. J Christie est toujours vivant puisque J. J Christie... c'est MOI !!! Aïe ! Si je ne veux pas devenir la prochaine victime ou pire, être suspectée de meurtre, je n'ai pas d'autre choix que de me transformer en digne héritière de mes héros de papier !! Ah, j'oubliais... Pour couronner le tout, je suis invitée à rejoindre un club dont le simple nom me donne des boutons ! Sans compter l'arrivée surprise du nouveau commandant de gendarmerie qui avait soudainement disparu le jour même où son cousin m'abandonnait devant la mairie !!! Ne vous ai-je pas dit que je vivais à Comfort où il ne se passait jamais rien de bien palpitant ? !

02/2023

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Essais

Le Surmoi culturel. Aux sources de la violence collective, Edition

Comment comprendre ce paradoxe : la société qui contraint chacun de nous à restreindre ses appétits et à endiguer ses mouvements pulsionnels - tant ceux qui le portent à aimer que ceux qui le portent à détruire - s'avère si régulièrement fauteuse d'insondable destructivité ? Dans ce livre, l'auteur porte la réflexion aussi bien sur les affrontements entre Serbes et Croates et le rôle que peut y jouer le "narcissisme des petites différences" , que sur la trajectoire singulière d'antisémites un temps saisis par le délire. Il interroge aussi son expérience de superviseur pour comprendre l'enjeu des cures menées auprès de victimes directes d'affrontement fratricides. Il souligne les ravages que les dénis sociaux qui suivent les guerres parviennent à causer dans le psychisme des descendants. En parallèle de ces réflexions il suit la pensée de Freud sur les mouvements des foules et des groupes, analyse la lente genèse de concepts majeurs comme ceux de "meurtre du père de la horde" ou de repas totémique et l'incidence des dialogues souvent conflictuels avec Jung sur le poids des mythes universels ou avec Adler sur la place qui revient à la destructivité. Cet ouvrage, qui rassemble des études menées depuis de nombreuses années, a pour point de départ la réflexion clinique, mais il reprend l'histoire de la pensée freudienne sur le champ social pour finalement proposer une ressaisie analytique des effets de la destructivité qui sévit dans le monde que nous habitons. Avec l'espoir d'y faire face. En analyste.

04/2023

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Policier-Espionnage

Affaires d'Etat - Extrême Droite Tome 1 : Un homme encombrant

Années 1970. En 1978, Francis Dupré, brillant historien, financeur et théoricien du PN (Parti national) -dirigé par Jean-Maurice Le Guen- est abattu devant sa résidence secondaire de Normandie. L'enquête s'annonce complexe, l'homme a de nombreux ennemis et les menaces de mort lui sont coutumières. Sa place au sein d'un parti d'extrème droite aux idées proches du régime de Vichy le rend notamment désagréable pour de nombreux groupes et individus. Et l'affaire prend même un tour étrange lorsque l'un des protagonistes du meurtre est retrouvé mort à son domicile, pendu au bout d'une corde. La PJ ne le sait pas encore mais, pour mener a bien son enquête, elle va devoir deterrer de sombres histoires et fouiner dans le passé sordide d'individus aux relations discutables : collabos blanchis sous le harnais, anciens poujadistes ou soldats perdus de l'OAS... Les affaires d'état foisonnent, aucun pays n'y échappe et pourtant elles sont régulièrement occultées. En collant de près à la réalité des faits, Philippe Richelle se propose de revisiter dans Affaires d'Etat, trois événements qui ont ébranlé l'Etat français dans les années 60, 70 et 80. Chacune de ces décennies aura droit à un cycle indépendant -composé de quatre tomes- qui sera mis en images par un dessinateur différent : Régis Penet pour Guerre froide, Pierre Wachs pour Extrême droite et Alfio Buscaglia pour Jihad. Une série ambitieuse de polars historiques par les auteurs des Mystères de la République.

04/2021

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Thrillers

Comme deux gouttes de sang

Le nouveau roman de Nicolas Nutten, Auteur Gagnant du Prix du Suspense psychologique 2020, et révélé par Bernard Minier Nicolas Nutten vit dans l'hérault et travaille dans l'informatique. Passionné de thrillers, policiers et romans noirs, il a publié son premier roman, Disparition, aux Nouveaux auteurs Un groupe de jeunes découvre un cadavre dans la cave d'un manoir abandonné lors d'une exploration d'urbex. Condamné depuis des années, la porte de la cave laisse découvrir le cadavre d'une jeune fille, Solène Bourgeau, attachée sur un poteau avec une croix latine inversée inscrite sur le front, dont la mort estimée remonte au 25 décembre 1999. Lors de l'enquête sur cette mort mystérieuse, la principale suspecte est Camille Jourdain. Seul bémol, elle s'est suicidée en août 2000. Elle était . l'époque la principale suspecte de l'incendie qui a causé la mort de ses parents. En parallèle, à Montpellier, Johanna Lyngstad vient de recevoir les copies du livre qu'elle a récemment traduit. Cependant, lorsqu'elle voit son nom et prénom écrits en toutes lettres au lieu de son nom de plume, Johanna déchante. Quelques jours plus tard, son compagnon déclare sa disparition. Qu'est-ce qui semble hanter le passé de Johanna pour qu'elle veuille garder son identit. si secrète ? Au cours de ces deux enquêtes, le nom de Johanna et celui de Camille finissent par se rejoindre. Qu'est-ce qui lie ces deux jeunes femmes au meurtre de Solène Bourgeau 20 ans auparavant ?

01/2022

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Beaux arts

Caravage. Michelangelo Merisi dit Le Caravage (1571-1610)

Michelangelo Merisi, dit Caravage, est l'une des figures majeures de l'art occidental. L'une des plus singulières aussi. D'abord par sa peinture qui fascine à travers sa technique, son utilisation dramatique de l'éclairage et de la couleur, et la force d'émotion qui s'en dégage. Ensuite par sa vie tumultueuse et sa personnalité hors du commun, dans cette période si tourmentée de la Réforme catholique et de la naissance de l'art baroque. Né à Milan dans une famille originaire de Caravaggio, liée à la prestigieuse dynastie des Sforza-Colonna, Caravage y travailla quatre ans au service de Simone Peterzano puis partit pour Rome où il fut engagé dans l'atelier du Cavalier d'Arpin. Grâce au cardinal del Monte, qui lui acheta ses premières toiles et l'hébergea dans son palais, il devint l'un des peintres les plus convoités de la Ville Eternelle. Mais cet homme fut aussi célèbre pour ses démêlés avec la justice. Son goût pour les nuits de Rome l'amena à en fréquenter les bas-fonds, avec la violence que cela impliquait. Plusieurs fois emprisonné, il dut s'exiler à Naples en 1606 après avoir commis un meurtre. Laurent Bolard nous raconte cette vie pittoresque et tourmentée, éminemment romanesque. Il s'attache à suivre pas à pas le parcours chaotique de l'artiste dans ses différents lieux de séjour et d'exil - Milan, Rome, Naples, Malte, la Sicile - et propose une passionnante lecture des peintures à travers les hypothèses et les analyses les plus récentes.

03/2010

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Critique littéraire

Camus et le terrorisme

"J'ai toujours condamné la terreur. Je dois condamner aussi un terrorisme qui s'exerce aveuglément dans les rues d'Alger par exemple, et qui peut un jour frapper ma mère ou ma famille. Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice". En condamnant la terreur comme système politique et arme de guerre, Camus est devenu le bouc émissaire de l'intelligentsia. La fameuse apostrophe par laquelle il honnit le terrorisme a été souvent déformée ; elle lui est toujours reprochée. A ses yeux, le terrorisme est le fléau de notre époque. L'organisation terroriste, parce qu'elle s'attaque à des civils innocents, parce qu'elle postule la diabolisation de l'adversaire et met en avant l'idée de responsabilité collective, reproduit ce qu'elle voulait abolir : l'arbitraire. Elle joue toujours contre la justice. Camus a distingué le terrorisme révolutionnaire et le terrorisme d'Etat, mais pressenti qu'on pouvait passer de l'un à l'autre. "Quelle que soit la cause que l'on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d'une foule innocente". Comme l'écrivit La Bruyère, il apparaît de temps en temps sur la surface de la Terre des hommes rares. Tel fut Albert Camus. Ennemi du terrorisme d'Etat, ennemi du terrorisme tout court, il fut la voix de ceux que l'on privait de parole. Pour lui, l'axe fondamental de l'action politique devait être de ne pas consentir au Mal et de ne pas légitimer le meurtre. Une leçon qui ne sera jamais perdue.

09/2013