Recherche

Matia Cerato

Extraits

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Escapade romantique. L'intégrale

L'amour se trouve toujours là où on ne l'attend pas... Partie 1 - Paris Quand Rebecca Forwood se réveille dans une chambre d'hôtel après une nuit un peu trop arrosée et aucun souvenir, elle panique. Comme si cela ne suffisait pas, un homme pénètre dans la pièce, ne laissant aucune place au doute : Ils ont passé la nuit ensemble. Face à son amnésie, il lui propose une escapade dans les rues de Paris afin de remettre en place les pièces du puzzle... Mais parviendra-t-elle à lâcher prise le temps d'une journée ? Partie 2 - New York Rebecca reprend peu à peu une vie normale, sans parvenir à oublier son escapade à Paris, au point que Luna, sa meilleure amie, ne sait vraiment plus quoi faire pour l'aider. Un matin, elle est percutée de plein fouet par Max, un bellâtre faisant son jogging dans Central Park. Pour s'excuser, il l'invite à boire un café. Luna en profite pour la pousser vers lui. Tout d'abord réticente, Rebecca finit par faire tomber ses barrières une à une. C'était sans compter sur l'apparition de Jace, portrait craché de son amoureux parisien, qui ne la laisse pas indifférente, bien au contraire... Comment Rebecca va-t-elle faire face à ces hommes que tout oppose et qui feront tous les deux battre son coeur ?

11/2020

ActuaLitté

Policiers

Code Evangile Tome 1 : Le vase de Bamberg

Avec cette première aventure de John Quantius, Paul Hornet nous entraîne dans des péripéties palpitantes, ancrées dans l'actualité récente, telles la renonciation de Benoît XVI ou l'affaire Snowden. Fourmillant de détails passionnants, depuis les mystères de la Bible jusqu'à la technologie la plus avancée, ce thriller exceptionnel ensorcelle de la première à la dernière ligne. John Quantius avait tous les dons pour devenir un voleur de classe internationale. Mais il a préféré mettre ses talents au service d'une cause plus noble. Expert en ait et galeriste à Paris, il lui arrive d'effectuer, clandestinement, des opérations sensibles pour le compte du Vatican. Lorsque son mentor au passé énigmatique, le cardinal Di Lupo, haut placé dans la hiérarchie de la Curie romaine et proche du pape, lui demande d'aller voler, dans la ville tranquille de Bamberg, en Allemagne, un vase venu de Judée et datant du Ie siècle après Jésus-Christ, Quantius ignore encore combien cette mission va se révéler périlleuse. La mobilisation qui s'ensuivra, de la NSA à la mafia italienne, en passant par différents services secrets ou religions concurrentes, est à la hauteur de l'enjeu. Tous vont en effet conspirer pour empêcher Quantius de rapporter ce vase qui ne contient rien de moins qu'une nouvelle Parole du Christ, susceptible de remettre en question les fondements mêmes de notre civilisation.

10/2014

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le plaisir ne saurait attendre

Tout a commencé en août 1968 quand Babo Patel, membre d’une famille jaïn de Madras, prend l’avion pour Londres afin de parfaire son éducation. Le matin de son départ, son père qui avait fait cette nuit-là le seul rêve de sa vie où toute sa famille s’était perdue, aurait pourtant dû sentir venir le grabuge. Mais Babo est déjà loin ! Dans un appartement de Finchley Road, il fait l’amour avec frénésie à Sian Jones dont il est tombé fou amoureux à la vue de sa mini robe blanche et du ruban rouge dans la chevelure auburn de la belle Galloise, oublieux du mariage arrangé qui l’attend en Inde. Au grand dam de sa mère,Trishala, qui feint l’accident cardiaque pour le faire rentrer. Babo fera pourtant savoir qu’il épousera Sian quoiqu’il arrive, en dépit de toute tradition et de toute convention. Le plaisir ne saurait attendre, inspirée par l’histoire des parents de l’auteur, est la chronique chatoyante, tendre et grave d’une famille indo-galloise bruyante et chamarrée sur quatre générations. Et ce, pendant qu’ailleurs les Beatles triomphent puis se déchirent, que le prince Charles et Diana se découvrent, qu’Indira Gandhi tombe sous les balles de son garde du corps sikh et que Madras devient Chennai…

05/2011

ActuaLitté

BD tout public

Family Life

"Y a rien de plus bordélique que d'écrire un livre : on bosse toute la journée, on est mal payé, incompris, on doit gérer le quotidien tout en réfléchissant à s'en perforer le cerveau du matin au soir. C'est le drame pour la vie sociale. Laissez-moi vous raconter. . ". Ainsi commence cette chronique d'un trentenaire, jeune père de famille, qui n'arrive plus à exercer son métier (d'auteur de bande dessinée) après le décès d'un être proche. Les pages oscillent d'une chronique familiale humoristique à des thèmes plus noirs. L'auteur aborde des sujets aussi divers que les avantages et inconvénients de la drague sur les réseaux sociaux comparés à ceux de la vraie vie, la facilité (totalement injuste et injustifiée) avec laquelle les grands-parents arrivent à faire faire à peu près n'importe quoi à leurs petits-enfants (là où, évidemment, les parents rament pour obtenir le tiers du quart...) ou la difficulté de rassurer un enfant de 7 ans quand on doit l'amener à l'école juste après des attentats. Entre chronique douce-amère d'un père de famille en perte de repères et journal de bord d'un auteur qui chercher à retrouver le goût d'écrire, une tranche de vie drôle et touchante qui dessine le portrait d'une famille du XXIe siècle.

08/2020

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le petit joueur d'échecs

Un petit garçon né avec les lèvres scellées vit aujourd'hui avec un léger duvet sur la bouche, une hypersensibilité à tout déplacement d'air. Après la disparition de sa mère, il passe de longs moments sur la terrasse d'un grand magasin, là où serait morte l'éléphante Indira. On dit que ce bel animal, mascotte d'un lancement promotionnel, devint un jour trop gros pour quitter les lieux. Un matin, cet enfant solitaire découvre le corps d'un homme noyé dans le bleu d'une piscine. Et c'est en cherchant à savoir qui était ce malheureux que le gamin rencontre un gardien d'usine, un être obèse installé dans un autobus immobile et magique. Dès lors se dessinent entre eux une confiance quasi filiale, une relation toute familiale, un désir de legs, une envie d'héritage. L'homme, passionné par les échecs, va faire du gamin son héritier de coeur, il va lui enseigner la stratégie du jeu, tout un art auquel le jeune garçon ajoute une spécificité : il joue tel un aveugle, sans voir son adversaire, sans voir les pions... Retrouvant dans ce livre le motif du vieillard et de l'enfant, celui du lien issu d'une passion partagée, Yôko Ogawa poursuit l'exploration du sensible pour interroger, tel un écho silencieux, l'attachement à ceux qu'on aime, éternel.

03/2013

ActuaLitté

Poches Littérature internation

L'arc-en-ciel blanc

Deux enfants s'introduisent dans les écuries d'un centre d'expérimentations pharmaceutiques. Ce matin, ils ont surpris leur père, employé des lieux, sur le point de commettre le pire. Dans l'obscurité, un box est ouvert, une corde nouée au licol : en pleine nuit les petits s'éloignent déjà, tirant derrière eux un cheval jusqu'alors condamné. Dans l'ombre immense de l'animal, ils progressent, traversent l'autoroute, affrontent l'au-delà. Un homme vient d'épouser une jeune femme murée clans un douloureux silence. Les violences de la guerre n'ont pas épargné son corps. L'enfant à naître est celui d'un soldat américain. A seize ans, Jirô est fasciné par les coutumes locales accompagnant les funérailles. Il les connaît si parfaitement que les villageois prennent l'habitude d'avoir recours à ses services contre menue monnaie. Après des nuits passées à l'affût d'un craquement léger, Kiyoshi découvre la trappe par laquelle se glisse sa grand-mère. Frêle silhouette qui rejoint en secret un fils disparu ou qui, plus simplement, se prépare à la mort. Quatre histoires d'amour et de pauvreté, écrites par Akira Yoshimura entre 1953 et 1964. Quatre récits ayant pour décor la tourmente des années 1950 au Japon et qui composent à elles seules les fondations de l'oeuvre de cet immense écrivain mort en 2006.

03/2012

ActuaLitté

Littérature française

Isvor, le pays des saules

Revenant dans sa Roumanie natale, la princesse Bibesco trace le portrait d'un pays avec ses coutumes, ses légendes et ses travaux saisonniers. "Isvor m'a été inspiré par la vie quotidienne des villages, par les rites traditionnels observés dans leur existence millénaire, par les paysans de ce domaine forestier de la montagne où j'étais venue vivre. Ce livre était fait de notes que j'avais prises au jour le jour ; il ne contenait pas une seule histoire qui ne fut vraie, un seul épisode inventé", confiera-t-elle plus tard. Avec délicatesse et précision, l'auteur décrit les jeux des enfants le long des routes, les femmes aux champs, les mariages, les rituels de la mort. On découvre ainsi l'intimité d'une société rurale attachée à ses pratiques ancestrales. Guidée par Outza, une vieille paysanne, Marthe Bibesco nous raconte la vie simple et profonde de son peuple qui a conservé des habitudes héritées du temps des Romains : "Eux aussi comme moi, furent des étrangers venus d'ailleurs, obéissant à une loi mystérieuse." "Comment ne pas aimer la Roumanie après Isvor ?" écrivait Rainer Maria Rilke. Le général de Gaulle avait fait savoir qu'il appréciait fort le livre de cette cosmopolite éclairée. Quant à son compatriote Mircea Eliade, il voyait en la princesse Bibesco le "modèle exemplaire d'une Européenne de l'avenir".

02/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'obscure ennemie

De sa jeunesse d'aspirante actrice, avant guerre, madame B. a gardé une grâce que ses amours contrariées et les difficultés n'ont jamais altérée; et quand elle arpente de son pas léger les rues de Rome le matin de bonne heure, on pourrait la croire éternelle. Aussi la radio des poumons qu'elle mentionne au détour de la conversation n'alarme-t-elle en rien sa fille, la narratrice, qui ne l'a jamais vue vieillir. Un simple examen de routine, que justifie une ancienne tuberculose. Mais il en va tout autrement. C'est le début d'un douloureux voyage à travers le monde hostile de la maladie, où tout, vocabulaire, codes, relations humaines, est à apprendre. La narratrice voudrait accompagner sa mère le long de ce chemin, mais elle ne sait comment s'y prendre, elle a peur, elle se perd. Et, peu à peu, un silence maladroit s'installe entre les deux femmes pourtant profondément liées. Car madame B. a également entrepris un voyage intérieur, parmi les souvenirs et au fond de son âme, où elle aimerait entraîner sa fille. Une fille écrivain à laquelle le langage fait soudain défaut. Elisabetta Rasy brosse avec pudeur le portrait d'une mère insoumise confrontée à la mort et aux fantômes de son histoire, et celui d'une fille, spectatrice épouvantée.

01/2010

ActuaLitté

Faits de société

L'Affaire Giraud. Une histoire de femmes

Le 1er novembre 2004, Géraldine Giraud, fille du célèbre comédien Roland Giraud, et sa compagne Katia Lherbier se volatilisent après un week-end passé dans un petit village de l'Yonne. Quelques semaines plus tard, Jean-Pierre Treiber, un garde-chasse, est arrêté en possession de leurs cartes bancaires. Il prétend aux policiers avoir couvert leur fuite et jure qu'elles souhaitaient disparaître. Pourtant, on retrouvera bientôt les corps des deux jeunes femmes ensevelis dans le puisard de son jardin. C'est le début de la plus grande énigme judiciaire de la décennie. Pourquoi ont-elles été assassinées? Comment? Et par qui? Après cinq années d'une enquête hors du commun, l'affaire "Giraud" n'a pas encore livré ses secrets. Le milieu du grand banditisme est-il mêlé à ces meurtres? Marie-Christine Van Kempen, la tante de Géraldine Giraud, est-elle la troisième femme d'un mortel triangle amoureux? Jean-Pierre Treiber est-il coupable et a-t-il pu agir seul? À l'aube d'un procès d'assises qui pourrait se tenir sans le principal suspect, ce livre lève tous les mystères de l'affaire "Giraud ". Véritable roman du réel, L'Affaire Giraud, écrit à quatre mains, est le récit embarqué dans les coulisses d'une des plus incroyables enquêtes judiciaires de notre époque, et le fruit d'un travail d'investigation journalistique acharné.

10/2009

ActuaLitté

Policiers

Conte d'exploitation

Lundi matin, réveil difficile pour la commissaire Régine Partouche : la réunion avec Pucheu, son supérieur. lui donne envie de rester au lit... La nouvelle politique de management a causé des dégâts au sein des équipes. L'ambiance est au flicage... Elle avait d'ailleurs raison de redouter la réunion : Pucheu lui apprend qu'un travesti brésilien a été retrouvé mort devant la librairie de son mari. Pur hasard ou volonté de la viser ? Les faits lui rappellent une affaire résolue trois ans plus tôt, mais Pucheu confie l'enquête à l'inspecteur Darnando, le mouchard... et éloigne la commissaire en la chargeant d'une autre affaire, l'assassinat d'une peintre, Hortense Majera. Partouche va mener les deux enquêtes de front. La première, l'officieuse, avec l'aide de ses anciens collaborateurs, la conduit sur la piste d'un lupanar. La seconde, l'officielle, menée avec sa nouvelle équipe composée d''hommes de Pucheu'', lui fait découvrir l'univers de la peintre Majera, une femme de convictions, et son dernier commanditaire, un industriel aussi froid que retors. Politiquement en guerre contre les nouveaux usages du pouvoir, Régine Partouche tente de contrer sa hiérarchie grâce aux préceptes de L'Art de la guerre et aux conseils avisés de sa psychanalyste. Sera-t-elle de taille face à des adversaires de plus en plus clairement décomplexés

02/2011

ActuaLitté

Critique littéraire

Hemingway, la vie jusqu'à l'excès

Romancier hors pair, journaliste sur tous les fronts, chasseur et pêcheur passionné, boxeur, d'un tempérament hâbleur et paranoïaque, Ernest Hemingway- est l'homme de plusieurs vies et de toutes les aventures de son siècle. Il obtient le prix Nobel de littérature en 1954, et la consécration de son génie arrive au terme d'une carrière riche et mouvementée. Hemingway est un être étonnant mais mal connu, qui écrivit ses premières oeuvres aux côtés des plus grands artistes du Paris des Années folles: Francis Scott Fitzgerald, Blaise Cendrars, Gertrude Stein... Blessé pendant la Première Guerre mondiale, poussé par son goût du risque et de l'action, il décide de rejoindre l'Espagne plongée dans un conflit fratricide à la fin des années 1930: puis ce sera le débarquement du 6 juin 1944 et la libération de Paris.. la fin de la guerre. l'écrivain rejoint Cuba, sa patrie d'adoption, où il vivra jusqu'en 1960. Mais un an plus tard, le 2 juillet 1961 au petit matin, à Ketchum, dans l'Idaho, Hemingway met un point final à son existence, de la même façon qu'il achèverait un roman, celui de sa vie. Patrick Poivre d'Arvor livre ici une vision très personnelle de ce destin hors du commun, et retrace avec force détails le parcours singulier de ce témoin et acteur des plus grands événements du XXe siècle.

01/2011

ActuaLitté

Animaux, nature

L'Histoire d'Endal ou comment bien vivre grâce à l'amour d'un chien

Ce matin, Endal est allé chercher le journal, a préparé le petit déjeuner avant de lancer une machine. Tout à l'heure, il ira retirer de l'argent au guichet automatique de la banque. Rien d'exceptionnel à cela ? Et pourtant. Endal est un chien, un labrador hors du commun, et toutes ces tâches, il les accomplit pour Allen. Lorsque Allen, un officier de la marine anglaise, gravement blessé pendant la guerre du Golfe, est rapatrié en urgence, il ne reconnaît plus personne. Il a changé et peine à surmonter ses handicaps. La rééducation douloureuse déchire sa famille. Jusqu'au jour où sa femme, Sandra, éducatrice pour chiens, a l'idée de le conduire dans le centre où elle travaille. C'est là qu'Allen rencontre Endal, ce labrador doté de capacités exceptionnelles qui va lui apprendre à vivre et non plus à survivre. Dans ce journal, Sandra et Allen nous racontent leur merveilleuse histoire : comment un labrador a pu, par ses dons et son amour, redonner goût à la vie, réapprendre l'espoir à Allen, et sauver son couple. Véritable héros médiatique en Grande-Bretagne, Endal s'est vu décerner un grand nombre de prix dont celui de Chien du Millénaire et a reçu la médaille d'or du prestigieux PDSA (dispensaire populaire pour les animaux malades).

10/2010

ActuaLitté

Science-fiction

Mission Terre Tome 6 : Objectif mort

Soltan Gris est tombé bien bas. Esclave de miss Pinch et de Candy Réglisse, il doit accomplir d'étranges prouesses pour complaire à ces improbables créatures. Mais il est officier de l'Appareil et ne reculera devant rien pour faire échouer coûte que coûte la mission Terre. Apparemment, cette mission se porte bien. Jettero Heller et la comtesse Krak, sa maîtresse légitime, paraissent en voie de dépolluer notre planète. Gris doit amorcer un nouveau piège. Rejeté par la Mafia, il fait appel à un tueur à gages déchu et le lance sur la piste de la comtesse. Son objectif : détruire Krak et démoraliser Heller. C'est alors que dans la presse, le scandale éclate : Heller aurait une vie sentimentale des plus troubles. Les médias enquêtent. La justice est saisie. Et la comtesse part en claquant la porte. En vérité, tout est bien plus compliqué. Heller, la comtesse et Gris ont un point en commun : ils sont extraterrestres. Tous ces gens-là, quand ils se combattent, agissent à leur façon et pour leur propre planète. Et s'ils tombent tour à tour dans leurs propres pièges, nous ne les y aidons pas, au moins consciemment. Alors Gris atteindra-t-il son objectif - permettant ainsi à notre belle planète de continuer sa course inexorable vers une destruction certaine ?

09/1989

ActuaLitté

Littérature française

L'ami

L'ami. Un samedi matin comme un autre, Thierry entend des bruits de moteur inhabituels tandis qu'il s'apprête à partir à la rivière. La scène qu'il découvre en sortant de chez lui est proprement impensable : des individus casqués, arme au poing, des voitures de police, une ambulance. Tout va très vite, et c'est en état de choc qu'il apprend l'arrestation de ses voisins, les seuls à la ronde. Quand il saisit la monstruosité des faits qui leur sont reprochés, il réalise, abasourdi, à quel point il s'est trompé sur Guy, dont il avait fini par se sentir si proche. Entre déni, culpabilité, colère et chagrin, commence alors une effarante plongée dans les ténèbres pour cet être taciturne, dont la vie se déroulait jusqu' ici de sa maison à l'usine. Son environnement brutalement dévasté, il prend la mesure de sa solitude. C'est le début d'une longue et bouleversante quête, véritable objet de ce roman hypnotique. Au terme de ce parcours quasi initiatique, Thierry sera amené à répondre à la question qui le taraude : comment n'a-t-il pas vu que son unique ami était l'incarnation du mal ? Avec ce magnifique portrait d'homme, Tiffany Tavernier, subtile interprète des âmes tourmentées, interroge de manière puissante l'infinie faculté de l'être humain à renaître à soi et au monde.

01/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

La métamorphose. Texte intégral

" Lorsque Gregor Samsa s'éveilla un matin au sortir de rêves agités, il se trouva transformé dans son lit en une monstrueuse vermine. Il était couché sur son dos, dur comme une carapace, et vit, en levant un peu la tête, son ventre voûté, brun, divisé par des nervures en forme d'arc, et sur le sommet duquel, toute prête à glisser complètement par terre, la couverture parvenait à peine à se maintenir. Ses nombreuses pattes, pitoyablement minces comparées à son volume propre, papillotaient malgré elles devant ses yeux. " Que m'est-il arrivé ? ", pensa t-il. Ce n'était pas un rêve. Sa chambre, une vraie chambre d'homme, un peut trop petite seulement, se tenait calmement entre les quatre murs familiers. Au-dessus de la table sur laquelle étaient étalés les échantillons d'une collection de tissus - Samsa était voyageur - était accrochée l'image qu'il avait récemment découpée dans un magazine et placée dans un joli cadre doré. Elle représentait une dame pourtant une toque et un boa en fourrure, qui était assise bien droite et tendait au spectateur un lourd manchon dans lequel tout son avant-bras avait disparu. Gregor se tourna ensuite vers la fenêtre, et le temps couvert - on entendait des gouttes de pluie rebondir sur le zinc - le rendit out mélancolique. " Peut-être devrais-je dormir encore un peu et oublier toutes ses sottises. "

10/1993

ActuaLitté

Policiers

Les derniers jours de Paris

En ce soir de printemps, dans la célèbre ménagerie du Jardin des Plantes, les animaux sont nerveux. Ils crient, heurtent les barreaux de leur cage. Ils pressentent quelque chose. A deux heures du matin, la police reçoit un appel affolé. Un bébé vient d'être enlevé. Puis le téléphone sonne encore, et encore. Cette nuit-là, à Paris, ce sont 5 bébés qui disparaissent. Au lever du jour, la ville est en état d'alerte. Tandis que les forces de l'ordre cherchent les nourrissons, la Seine déborde subitement, une crue géante et inexplicable. En quelques heures, le centre de la ville a les pieds dans l'eau. Paris se noie. Un seul homme a une piste pour comprendre ce chaos : Sylvain Masson, jeune professeur à la Sorbonne, sait que sa mère, la très renommée conservatrice du Jardin des Plantes, lui cache quelque chose. Est-elle liée au fléau qui s'abat sur la ville ? Avec Trinité, une petite surdouée de 14 ans témoin d'un des kidnappings, Sylvain va se lancer sur les traces des enfants. Plongeant au cœur des mystères de Paris, dans ses carrières, dans ses catacombes, et plus loin encore, les deux jeunes gens découvrent LE secret. Devant cette vérité si incroyable, si inimaginable, si... irréelle, il leur reste moins de vingt-quatre heures pour sauver la ville.

03/2009

ActuaLitté

Romans historiques (poches)

L'Ambassadrice

Elle était plus que belle, elle était magnifique. Lady Hamilton, née Emily Lyon, avait l'eau du ciel dans le regard et le feu sur les lèvres. Née le 26 avril 1765, dans un petit hameau naufragé entre le Pays de Galles et la mer d'Irlande, elle grandit dans le plus parfait dénuement. Son père, forgeron de métier, meurt deux mois après sa naissance. Sa mère, Mary, ne sait ni lire ni écrire. La petite Emily, surnommée Emma, va pourtant connaître un destin éblouissant. Femme de ménage, vendeuse, serveuse, fille-mère à l'âge de seize ans, elle gravit - presque à son insu - tous les échelons de la société londonienne, jusqu'au jour où elle épouse lord William Hamilton, ambassadeur de Sa Très Gracieuse Majesté au royaume de Naples. Il a trente-cinq ans de plus qu'Emily. Il est éperdument amoureux d'elle. Grâce à lui, la jeune paysanne devenue ambassadrice apprivoise le monde des lettres, de l'art, de la musique et s'initie aux méandres de la politique. Un matin d'automne 1793, un navire, l'Agamemnon, entre en rade de Naples. À son bord, un jeune capitaine, Horatio Nelson. Il a trente-cinq ans, est marié depuis six ans et demi. Entre la jeune ambassadrice et le futur amiral, c'est le début d'une passion digne des amours de légende...

06/2003

ActuaLitté

Littérature française (poches)

L'aristocrate

Mon nom est Boétius Maria Dagobert vom Orlamünde, ou plus précisément, je me nomme Orlamünde. Historiquement, la maison des Orlamünde s'est éteinte au XVIe siècle. Orlamünde n'est donc ici qu'un nom. J'appartiens à une autre maison illustre que je m'abstiendrai de nommer. Mon nom à beau être éclatant, je ne suis pas grand chose. Mes parents vivaient aussi misérablement. Le savaient-ils ? S'abusaient-ils ? Quoique possédant encore quelques restes d'une splendeur passée, ils souffraient de la faim, et notre vieux domestique David avec eux. Mais au lieu de renoncer aux prérogatives de la noblesse et d'exercer une profession bourgeoise, tirant ainsi la conclusion la plus simple de la chute d'une maison autrefois puissante., ils me léguèrent, outre la pauvreté et la frugalité, le surnom proprement absurde de Boëtius. L'Aristocrate ou la fin des rêves 1913. Le jeune Boëtius va vivre ses premières expériences qui le feront passer de l'enfance à l'âge adulte. La mort, les désillusions, les catastrophes ; rien ne manque au tableau. Parce que le monde n'est pas un paradis et que la vie ne tient jamais les promesses du bonheur. Roman d'apprentissage, l'Aristocrate est aussi le livre d'une initiation au malheur. Ou, peut-être, l'un des plus délicieux flamboiements du pessimisme que nous ait offert la littérature moderne.

02/1994

ActuaLitté

Encyclopédies de poche

Les moines d'Occident. L'éternité de l'Europe

Loin des vacarmes et des contraintes imposés par les sociétés contemporaines, le moine reste une énigme. Exilé, pénitent, imprécateur, prophète, il témoigne d'autres réalités que celle du visible. Toutes les cultures lui ont fait place et, peut-être plus qu'ailleurs, celles de l'Europe médiévale. La règle bénédictine établie au VIe siècle par Benoît de Nursie est sans doute à l'origine de la réussite exceptionnelle des moines d'Occident. Dès le IXe siècle, ils conquièrent les plus hautes charges : conseillers des princes, administrateurs, financiers, seigneurs de vastes domaines, historiens officiels, chevaliers ; les moines interviennent bientôt dans tous les cadres de la vie religieuse, politique et sociale. Aux XIe et XIIe siècles, les moines d'Occident sont au faîte de leur puissance: c'est le temps du triomphe des abbayes de Cluny et de Cîteaux qui essaiment dans toute l'Europe, imposant leurs modèles d'organisation, leurs usages liturgiques et leur esthétique. Spécialiste du Moyen Age, Guy Lobrichon retrace l'histoire de ces moines d'Occident qui ont fait l'éternité de l'Europe. Pères fondateurs du monachisme, abbés, abbesses, moines, moniales, convers, Bénédictins, Clunisiens, Cisterciens, Chartreux..., et tous les lieux qui leur sont liés, Vézelay, Cluny, Conques, Fontfroide, Silvacane, le Mont-Saint-Michel, Saint-Benoît-sur-Loire, Camaldoli, Monte Oliveto, Poblet, Santa Maria de las Cuevas, Saint-Gall, Fulda, Melk, Durrow... 130 documents.

11/2007

ActuaLitté

Santé, diététique, beauté

Le Scaphandre et le Papillon

Le 8 décembre 1995, brutalement, un accident vasculaire a plongé Jean-Dominique Bauby dans un corna profond. Quand il en est sorti, toutes ses fonctions motrices étaient détériorées. Atteint de ce qu'on appelle le "locked-in syndrome" - littéralement : enfermé à l'intérieur de lui-même -, il ne pouvait plus bouger, manger, parler ou même simplement respirer sans assistance. Dans ce corps inerte, seul un œil bouge. Cet œil - le gauche -, c'est son lien avec le monde, avec les autres, avec la vie. Avec son œil, il cligne une fois pour dire "oui", deux fois pour dire "non". Avec son œil, il arrête l'attention de son visiteur sur les lettres de l'alphabet qu'on lui dicte et forme des mots, des phrases, des pages entières... Avec son œil, il a écrit ce livre : chaque matin pendant des semaines, il en a mémorisé les pages avant de les dicter, puis de les corriger. Sous la bulle de verre de son scaphandre où volent des papillons, il nous envoie ces cartes postales d'un monde que nous ne pouvons qu'imaginer - un monde où il ne reste rien qu'un esprit à l'œuvre. L'esprit est tour à tour sarcastique et désenchanté, d'une intensité qui serre le cœur. Quand on n'a plus que les mots, aucun mot n'est de trop.

05/2007

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le monde d'hier

" En ma qualité d'Autrichien, de Juif, d'écrivain, d'humaniste et de pacifiste, je me suis toujours trouvé présent là où les secousses sismiques se produisent avec le plus de violence (...) Né en 1881 dans un grand et puissant empire (...), il m'a fallu le quitter comme un criminel. Mon oeuvre littéraire, dans sa langue originale, a été réduite en cendres. Etranger partout, l'Europe est perdue pour moi... J'ai été le témoin de la plus effroyable défaite de la raison (...). Cette pestilence des pestilences, le nationalisme, a empoisonné la fleur de notre culture européenne ". Lorsque, en 1941, réfugié au Brésil, Stefan Zweig rédige Le monde d'hier, il a déjà décidé de mettre fin à ses jours. " Parlez, ô vous, mes souvenirs et rendez au moins un reflet de ma vie avant qu'elle ne sombre dans les ténèbres ". Chroniqueur de l'" Age d'or " de l'Europe, il évoque avec bonheur sa vie de bourgeois privilégié, celle de ceux qui furent ses amis :Arthur Schnitzler, Hugo von Hofmannsthal, Rainer Maria Rilke, Romain Rolland, Paul Valéry... Mais, analyste de l'échec d'une civilisation, il s'accuse d'avoir, peu soucieux des réalités sociales et économiques, assisté, aveugle, à la montée des périls. Le monde d'hier : le chef - d'oeuvre de Stefan Zweig et l'un des plus grands livres - témoignages de notre époque.

04/2013

ActuaLitté

Histoire internationale

Histoire de Shanghai

Ville pionnière, Shanghai l'est depuis longtemps. Son destin est scellé en 1842, quand une poignée de Britanniques, bientôt suivis de Français et d'Américains, arrachent des " concessions " au gouvernement impérial. Ces Barbares venus de l'ouest devaient y rester près d'un siècle. Avec les Chinois, ils allaient faire de Shanghai la capitale d'une autre Chine, cosmopolite et entreprenante. Symbole du capitalisme triomphant, Shanghai est à l'avant-garde des mouvements de masse : le parti communiste y est fondé en 1921 au moment même où le parti nationaliste commence à renaître autour de Sun Yat-sen. À partir de la fin des années 1920, sous l'impulsion de Chiang Kai-shek, elle devient la vitrine moderne d'un régime qui ne l'est guère. Elle voit alors s'épanouir le Haipai, une culture populaire influencée par les modèles importés de l'Occident, mais acquiert la réputation de capitale de la prostitution et de la mafia. Occupée par l'armée japonaise dès 1937, elle ne connaît qu'une brève embellie après la libération et assiste, passive, au triomphe de la révolution communiste. Mal aimée du régime maoïste qui ne lui pardonne pas son passé capitaliste et impérialiste, elle rentre en grâce à la fin des années 1990 auprès des dirigeants de Pékin qui veulent en faire la tête d'un nouveau dragon.

04/2002

ActuaLitté

Policiers

Le quatrième homme

Au cours d'une anodine descente de police, l'inspecteur Frank Frolich fait la connaissance d'Elisabeth. Témoin malgré elle de l'arrestation d'un petit délinquant, elle tape dans l'œil de l'inspecteur. Obsédé par son souvenir, il se met à la chercher et à la suivre. Finalement, une relation passionnelle naît entre les deux personnes... Pourtant, rapidement, Frolich s'inquiète du mutisme d'Elisabeth. En l'espionnant, il découvre qu'elle est la sœur d'une figure centrale de la pègre locale et qu'elle entretient des rapports pour le moins intimes avec sa professeur de faculté. Déprimé mais dépendant d'Elisabeth comme d'une drogue, Frolich ferme les yeux... Mais un matin, il est trop tard : pendant une attaque à main armée perpétrée par le gang de Jonny Faremo, un vigile est tué par balles. Grâce à un témoignage d'Elisabeth, la bande est finalement disculpée. La liaison de Frolich avec la sœur d'un criminel éclate au grand jour et crée un scandale au sein de la police. Même le commissaire Gunnarstranda, son fidèle ami, prend ses distances. Frank est mis à pied. Sombrant progressivement dans une folie teintée de paranoïa, il décide de mener l'enquête afin de faire la lumière sur Elisabeth et de laver son honneur auprès de ses collègues...

11/2008

ActuaLitté

Critique littéraire

Le fil d'or

Depuis sa rencontre, en 1952, avec Gérard Philipe qui le fait entrer au TNP (Théâtre national populaire) de jean Vilar, Georges Wilson est devenu une des figures de légende de la scène française. Pendant un demi-siècle, il a joué tous les grands rôles du répertoire et a été l'interprète des plus célèbres dramaturges contemporains : Sartre, Claudel, Anouilh, Brecht, Beckett... En 1963, il succède à Jean Vilar à la tête du TNP et révèle au public français les nouveaux auteurs du théâtre anglais : John Osborne, Edward Bond... avant de prendre, en 1978, la direction artistique du Théâtre de l'œuvre. Au cinéma, il tourne entre autres avec Francesco Rosi, Luchino Visconti, Nino Manfredi, Marcel Carné, Claude Sautet, Claude Pinoteau... Georges Wilson raconte ici les innombrables péripéties d'une carrière hors normes, évoque son métier d'acteur et de directeur de troupe, livre ses réflexions sur l'art de la mise en scène et l'évolution du théâtre contemporain, le tout avec son franc-parler habituel et un sens aigu de la dérision. Il parle avec humour, tendresse et émotion de celles et ceux qui ont le plus compté dans son itinéraire : Gérard Philipe, Jean Vilar, Maria Casarès, Arletty, Suzanne Fion, Raymond Devos, Jacques Dufilho... Autant de rencontres et d'amitiés forgées par ce lien essentiel entre acteurs qu'il appelle " le fil d'or ".

05/2007

ActuaLitté

Policiers

L'évadé

Gunther Fahnstiel n'a jamais eu de chance. Aussi, quand, au petit matin de Noël 1979, il écrase accidentellement un inconnu et récupère une mallette bourrée de billets, il pense que sa chance a définitivement tourné. C'était pécher par optimisme... Dix ans plus tard, Gunther s'échappe de sa maison de retraite pour essayer de mettre la main sur le reste de l'argent caché après l'accident. Mais, cette fois, il n'est plus tout seul : à ses trousses on trouve un détective essayant de résoudre deux vieux meurtres, un jeune escroc local attiré par l'odeur du fric, le beau-fils de Gunther, dont la curiosité est piquée par le soudain arrondissement du compte en banque de sa mère, et, enfin, la mère en question, la femme de Gunther, prête à tout risquer, y compris la sécurité de son mari, pour garder leur secret. Avec le talent pour le roman et l'humour noir qu'il avait déjà démontré magistralement dans La moisson de glace (Série Noire n°2655), Scott Phillips réussit le tour de force de faire à la fois la suite et le prélude de ce roman. Ceux qui n'ont pas lu La moisson de glace peuvent lire L'évadé sans rien perdre de l'histoire, ceux qui l'ont lu n'en prendront que plus de plaisir.

08/2004

ActuaLitté

Sociologie

Le Plateau télé. Chroniques du temps passé devant la télévision

"De février 1997 à mai 2009, j'ai regardé la télévision, au moins une fois par semaine, pour l'un des trois suppléments hebdomadaires d'un grand quotidien du matin, afin de rédiger une chronique qui s'appelait Le Plateau télé. La télévision n'étant pas un art, elle ne mérite pas la critique, aussi ai-je régulièrement réfuté le terme de critique télé. Je me suis plutôt considéré comme un commentateur, ainsi qu'il y en a dans le sport ou en politique. Dans Le Plateau télé passent le temps et ses comédiens principaux : dirigeants politiques, intellectuels, artistes, avocats, scientifiques, top model, terroristes, footballeurs, présentateurs. On les voit s'agiter et rire, vieillir et pleurer, mentir et compatir. Les moments historiques oubliés succèdent aux événements médiatiques perdus, la grosse roue du temps écrasant les uns et les autres dans un petit bruit inexorable. Le meilleur de l'actualité, c'est le roman que nous vivons les uns et les autres à travers elle, et c'est ce roman, que, de la fin du xxe siècle au début du XXIe, j'ai tenté d'écrire à raison de deux feuillets par semaine. Je ne pouvais pas deviner qu'il y aurait autant de semaines. Ce livre était censé être posthume, mais je ne suis pas mort, aussi le fais-je paraître de mon vivant". P B.

05/2010

ActuaLitté

Poésie

Odes. Edition bilingue

Né sous le signe de Mercure, en 65 av. J.-C, un 8 décembre, vers les trois heures du matin, Horace pourrait à bon droit en être présumé le fils. Inventeur de la lyre, inventeur de la flûte, " cher aux dieux d'en haut et d'en bas", Mercure l'éloquent était déjà poète. Avec ses ailes aux pieds, la poésie s'envole. Avec le caducée, le chaos primordial s'ordonne et s'équilibre : les deux serpents qui s affrontaient s'enroulent autour de la baguette - ainsi se forge le poème, tout vibrant de force essentielle, mais qui la domine et la sculpte. Des ailes encore le couronnent : le monde chthonien des reptiles et le monde ouranien des vents impétueux s unissent. Mercure, dieu de la fertilité, dieu des échanges entre les hommes, dieu enraciné, dieu mobile : quelle meilleure image de ce chant, stable et ouvert, nourri et nourrissant, par qui peuvent communiquer les êtres et les siècles? Mercure, messager des dieux, et patron, à ce titre, du poète inspiré. Trait d'union entre ciel et terre, comme sera la poésie. Fils du Soleil et de la Lune, tierce lumière médiatrice, issue dApollon et de Diane, les divinités du Chant séculaire, qu'Horace va composer, à la demande d'Auguste, pour les fêtes religieuses du début juin 17...

12/2004

ActuaLitté

Littérature française

Vivre en herbe

Dans l'Italie des années trente, au coeur d'une grande propriété familiale, non loin de Modène, l'enfance de Bona Tibertelli de Pisis ; les rêveries entêtantes d'une petite fille dont la vie serait plus douce si son père ne répétait à l'envi qu'il l'aurait voulue garçon et qui comprend très tôt que le sexe est une voie rebelle par laquelle s'initier aux mystères du corps et de la nature. Ce sont les jeux de Bona avec ses frères et sa soeur dans la villa de Formiggine, ses rencontres avec son oncle, le peintre Filippo de Pisis, Angiolino le jardinier, Maria la petite paysanne ou la Signorina Sassi, une préceptrice, c'est aussi une expérience intime de la transgression et de la provocation, qui vont initier l'enfant au monde et à son étrangeté. Avec les années sombres, la guerre et l'effondrement de la fortune familiale, s'installe la nostalgie de l'enfance, et c'est la mort de son père, en 1945, qui referme la première vie de Bona. Mais, entre-temps, sous les bons auspices de l'oncle Pippo, s'est affirmé le destin de celle que son mari, l'écrivain André Pieyre de Mandiargues, appellera la "peintresse" . "De tous les silences qui recouvrent chaque prise et chaque perte de conscience d'un enfant, naît un artiste".

10/2001

ActuaLitté

Beaux arts

"Espagnol de merde" ou la véritable et longue histoire des cinq saisons

Parce qu'un jour, un jour de juillet, du côté de Perpignan, quelqu'un lui a crié « Espagnol de merde ! », parce qu'un autre jour, sur une place de Séville, il a appris la mort de Benny Lévy à Jérusalem. Parce que, quelque temps plus tôt, un matin à Paris, quelqu'un lui avait dit d'arrêter de faire des gravures sur cuivre, l'auteur a décidé de réfléchir pour savoir où il en était des choses de la terre, des choses de la religion, et surtout, de son travail d'artiste.Parce que la seule manière qu'il avait d'avancer dans ces questions et d'y trouver des réponses lui apparut être évidemment son atelier, c'est là qu'il s'enferma pendant de longs mois. Bien sûr il y eut l'atelier parisien, mais aussi, de Séville à Venise, de Collioure à Lucerne, de Nice à Santiago, et de Paris à l'Andalousie, un atelier européen. Un atelier au pluriel pour « Cinq saisons ».Ce livre est donc une réflexion menée par un artiste sur son travail et sur sa vie. Mais c'est aussi un document, parce qu'il est rare de pouvoir entrer dans l'intimité d'un acte créateur, de découvrir au plus près comment un souvenir, une idée, une image, peuvent devenir une ouvre.

10/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Scènes de la vie d'un éditeur. Les pendus de Victor Hugo, Edition revue et augmentée

Manuscrits, commandes, traductions, contrats, refus ; découvertes, enthousiasmes, lancements, échecs, succès : l'éternel recommencement. Portraits d'éditeurs, d'auteurs, d'agents, de critiques, de libraires : des personnages qui semblent n'avoir guère changé depuis Balzac et ses Illusions perdues. Foires, salons, cocktails, amitiés, complicités, rivalités, brouilles, procès, réconciliations : la vie quotidienne à Saint-Germain-des-Prés et ses banlieues. Pourcentages, à-valoir, prix littéraires, scandales, copinage, best-sellers d'une saison : l'éternité sans cesse remise en cause. Chiffres d'affaires, rachats, associations, fusions, disparitions : certes, le livre - porteur de rêves - n'est pas un produit comme les autres ; mais le métier d'éditeur est hélas, à bien des égards, un métier comme les autres... Non, ce n'est pas vrai : c'est " le plus beau métier du monde ". Car chaque matin, lorsqu'il arrive à son bureau, l'éditeur s'imagine pouvoir métamorphoser en chef-d'œuvre les deux ou trois cents pages dactylographiées qu'il vient de recevoir. Démiurge, thaumaturge : voilà ce qu'est un éditeur. Il faut croire qu'avec la première version de ce volume de souvenirs, paru en 1994 sous le titre Les Pendus de Victor Hugo, Pierre Belfond n'avait pas tout dit. La mémoire est un jeu de marelle. On n'en finit pas de sauter de case en case.

03/2007