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M Avallone

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Photographie

La chambre noire et la jeune femme

" De retour des alizés, David, puis Jérôme, puis Thierry m'ont apporté leurs photos... Jérôme avait bien aimé les résonances entre mes poèmes et les photos de David, ce regard et ces mots sur des horizons perdus, sur ces enfants esseulés de Madagascar. Il avait senti que ses " portraits d'amoureux exilés à Barbès " me séduiraient. Il ne m'en a pas dit plus. J'ai tout inventé. J'ai voulu rendre hommage, simplement, à ce lien très fort entre deux jeunes gens, lien qui crève la pellicule. J'espère qu'ils ne m'en voudront pas de leur parler d'amour. Et c'est en lisant leur " histoire " à Thierry, lors du vernissage de son exposition " Portraits en noir et blanc de Toucouleurs " que me vint l'idée d'une fable sur ces visages superbes et immémoriaux. Que " l'homme au cheval " et la " grande Maiyrtouna " me pardonnent, j'ai tenu à ce que Thierry ne me livre rien d'eux, malgré l'amitié qui s'était tissée entre eux et lui. J'ai pu ainsi, sur la trame de ces photos et le fil de mes années d'Afrique, monter ligne après ligne un récit imaginaire qui, je l'espère, rendra justice à la vaillance et la sagesse de leurs cheminements. " F.-G. Bussac On a envie de relire ce livre pour se rassurer, pour croire que tout n est pas perdu, que malgré les haines qui se paient si cher, les douleurs qui minent les rimes et les mensonges qui nous gouvernent, l'Amour a encore suffisamment de force pour nous sauver. Moussa Konaté

03/2002

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Manga

Card Captor Sakura. Tome 2

Dans un petit bois derrière l'école, j'ai entendu dire qu'il y avait un fantôme ! Un fantôme pas farouche, puisque lorsque toutes mes copines vont le voir, le fantôme apparaît aussitôt. Moi, j'ai peur des fantômes ! Je les déteste, mais comme cette étrange apparition pourrait bien être une clow card j'ai décidé d'aller à voir. Incroyable ! Elle a l'apparence... de ma mère ! Que fait-elle dans un tel endroit ? Alors qu'elle est censée se trouver au ciel ? J'ai fait un rêve étrange, cette nuit. J'ai vu un garçon habillé avec un costume vert, un costume de Chinois. Et le même jour, à ma grande surprise, je le retrouve dans ma classe ! Il vint de changer d'école et il s'appelle Shaolan Li. Pourquoi est-ce qu'il passe son temps à me fixer comme ça ?!? D'après ce que j'ai compris, il veut lui aussi attraper tous les clow cards ! Mais... il est hors de question que je lui donne les miennes ! L'arrivée de Shaolan dans mon école m'a un peu déprimée... Pour me remonter le moral, Tomoyo et Rika m'ont invitée à aller faire les magasins avec elles. Mais à l'instant où Rika a épinglé sur le col de son uniforme la broche qu'elle venait d'acheter, elle s'est mise à m'attaquer sans relâche ! Tout cela semble être l'œuvre de la carie appelée Sword. Aahhh, qu'est-ce que je peux faire ?!? Je ne peux pas me résoudre à attaquer à mon tour Rika !

01/2002

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Aquitaine

Le littoral gascon

Les légendes ont souvent leur charme mystérieux, leurs saisissantes émotions, et il peut paraître cruel de vouloir les chasser. Mais à l'homme qui se retourne pour interroger le passé, ou pour y puiser un enseignement, on doit montrer autre chose que de la mythologie. C'est elle cepen­dant, c'est le folklore ou tradition répétée, c'est la légende, fille ou ornement de l'imagination, qu'on voit particulièrement peser sur le passé du littoral gascon et le dénaturer. Après des tâtonnements obligés, je vais, en enfant des dunes blanches et des forêts vertes, parler du passé de la région maritime gasconne d'une manière simple et positive, dans le but d'indiquer le chemin aux chercheurs qui voudront connaître ou développer les faits du passé. Je me suis ainsi proposé actuellement, pour ce qui regarde le littoral, de condenser en un seul corps, après les avoir mis au point, mes petits travaux fragmentaires commencés en 1897. Il s'agissait, dès lors, de revenir à nos côtes et d' y chercher des témoignages dont quelques-uns, que m'ont révélés les dunes, auront la prétention de se répercuter jusqu'aux pôles. En même temps, me sachant sur un terrain solide et me sentant trop circonspect ou trop car­tésien pour subir des influences, j'étais bien résolu à négliger la trop facile tradition pour ne m'attacher qu'à une rigoureuse méthode scientifique. Cela me valait l'attrait ou la perspective de dresser du travail neuf, du travail de première main, que je m'efforçais de distribuer sans trêve en vue de la propagande de l'idée... (extrait de la Préface).

01/2023

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Napoléon

Les Bonaparte et l’Antique. Un langage impérial

La référence à l'Antiquité est permanente chez les Bonaparte et apparaît sous des formes très diverses : beaux-arts, architecture, peinture, sculpture et arts décoratifs, références littéraires et discours politique. Elle est le filigrane du destin de Napoléon et des Bonaparte en général. Sommaire Préface LAURENT MARCANGELI Préface ELISABETH CAUDE Préface ELISABETH PERIE Un langage impérial, des références communes à toute l'Europe J. -M. OLIVESI Rêves de pierre (exposition du musée Fesch, Ajaccio, 2000). Collection des plâtres pédagogiques du musée De la bibliothèque nationale du Liamone à la bibliothèque municipale Fesch S. MAROSELLI Les compatriotes des Bonaparte : qui sont les lecteurs de la bibliothèque ? S. MAROSELLI La culture des révolutionnaires paolistes (1755-1769). De la gloire plutarquéenne à la felicità pubblica E. MICELI Dominique Vivant-Denon (Chalon-sur-Saône 1747 - Paris 1825). L'oeil de Napoléon F. MARDRUS La gloire de l'Antique de Charlemagne aux Bonaparte : Rome n'est plus dans Rome, elle est toute à Paris J. -M. OLIVESI Beau comme l'Antique ! Les Antiques du Museon Arlaten Catalogue des oeuvres. Une exposition, trois séquences. Notices des ouvrages de la bibliothèque patrimoniale Fesch présentés dans l'exposition A. PONTALIER Quelques Antiques remarquables J. -M. OLIVESI Ont contribué à la rédaction de cet ouvrage : Jean-Marc OLIVESI Conservateur général du patrimoine, musée national de la Maison Bonaparte, commissaire de l'exposition Françoise MARDRUS Cheffe de service, responsable du centre Dominique-Vivant-Denon, direction de la recherche et des collections Saveria MAROSELLI Médiatrice culturelle du réseau des bibliothèques et des médiathèques de la ville d'Ajaccio Erick MICELI Doctorant en histoire moderne Aude PONTALIER Responsable du fonds ancien de la Bibliothèque patrimoniale Fesch

09/2021

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Romance sexy

Briar Université Tome 4 : The Dare

Dans la lignée de Off campus, la suite de la nouvelle série de Elle Kennedy ! Retrouvez les héros que vous avez aimé dans les 3 premiers tome de Briar U et découvrez l'histoire étonnante de Taylor et Conor, deux étudiants que tout oppose mais qu'un stupide défi va rapprocher. L'université était censée être ma chance de surmonter mon complexe de vilain petit canard et de déployer mes ailes. Au lieu de cela, je me suis retrouvée dans une sororité pleine de filles odieuses. J'ai déjà du mal à m'intégrer, alors quand mes soeurs Kappa Chi me lancent le défi, je ne peux pas dire non. Le défi : séduire la nouvelle recrue de l'équipe de hockey. Le mec le plus sexy de la classe. Conor Edwards est un habitué des soirées de Greek Row... et des lits de la sororité. Il fait fondre les filles mais ne leur accorde jamais un second regard, surtout aux filles comme moi. Sauf que M. Populaire me surprend, au lieu de me rire au nez, il me fait une faveur en prétendant devant tout le monde que je l'intéresse. Encore plus fou, il veut continuer à faire semblant. Il s'avère que Conor adore les jeux et il pense que c'est amusant de ridiculiser mes ennemis. Mais résister à son charme est presque impossible. Je me rends compte que l'histoire de Conor est bien plus compliquée que ce que son fan club peut voir. Et plus cette stupide ruse se prolonge, plus le danger est grand que tout cela m'explose à la figure.

06/2021

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Actualité médiatique France

Avant que t'oublies tout !

Claude, je nous revois à Portofino commencer nos entretiens dans la perspective de ce livre, c'était il y a au moins sept ans. A la terrasse d'un café du port, le mini-magnéto pour enregistrer nos échanges était prêt, mais toi, pas encore. C'est seulement cette année 2009 que nous avons tout repris à zéro, au coin de ton feu, dans ton refuge de l'île Saint-Louis, maintenant que les hommes de ta vie ne sont plus là et que tu te sens plus libre pour parler. En effet, l'idée m'était venue que plutôt de recueillir des bribes de ta vie, au hasard de nos vacances, émissions, dîners et voyages, ç'aurait été chouette de tout remettre dans l'ordre et qu'on sache vraiment comment tu avais traversé ces huit décennies : ton enfance de fille d'une écrivain célèbre, la guerre, Le Monde, la radio, la télé, les livres, tes trois maris, tes amants... C'était mon souhait le plus cher parce qu'on rencontre peu de personnages comme toi dans une vie, et je souhaitais faire partager l'intérêt, la curiosité, l'amusement, la surprise permanente que j'ai la chance, jamais tarie, de ressentir à tes côtés. Tu sais à peu près tout de moi, de ma vie, et j'avais envie de tout savoir moi aussi de la tienne. Ma pudeur, ma timidité et la peur de te déranger ne m'auraient jamais permis de te poser toutes ces questions. Je prends ce qu'on me donne ; j'avais déjà beaucoup ; avec ce livre, tu m'as donné plus encore.

11/2009

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Suspense romantique

Luca

Je suis parti parce que je n'avais pas le choix... C'est ce que je me tue à me dire, mais cela ne m'aide pas à dormir la nuit... ni à oublier les mots qu'il ne cessait de répéter le jour où nous nous sommes rencontrés : "Je veux juste rentrer chez moi". C'était il y a huit longues années et je ne l'avais connu que sous le nom de Billy, un adolescent terrifié de quatorze ans que j'avais dû laisser derrière moi pour sauver quelqu'un d'autre. Mais son nom n'était pas Billy et il n'est plus un enfant effrayé perdu dans un monde où il n'était rien de plus qu'une possession. Il s'appelle Remy, et si je ne l'ai pas reconnu tout de suite, il se souvient de moi, c'est certain. Il serait plus facile de lui tourner le dos une seconde fois, d'autant plus que c'est exactement ce qu'il souhaite, mais il est hors de question que je laisse partir ce jeune homme tourmenté. Du moins, pas sans avoir essayé d'arranger les choses. Le problème, c'est que même si je peux me racheter d'être parti, je ne suis pas certain d'être capable de m'éloigner de lui à nouveau. Je ne sais pas ce que cela signifie, mais je sais que cela m'effraie au plus haut point. Parce que dans mon monde, tout se paie à un prix élevé... un prix que je ne peux pas me permettre de payer.

12/2023

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Littérature française

Itinéraires et mémoires d'un enfant modeste

« Il m'était impératif de faire un choix qui n'était pas facile. L'anxiété me rongeait de l'intérieur. Souvent, je recevais des lettres venant d'elle et, dans ces lettres, le besoin de nous revoir se faisait sentir. L'amour prenait le dessus sur la raison, comme dans un formidable affrontement de titans. Puis un jour, à la lecture d'une de ses lettres, un événement majeur m'obligea à prendre une décision pour ne pas la faire lanterner. Mon cœur s'emballa et je compris que cette information soudaine que je venais de recevoir dans cette missive était sans doute liée aux exigences de l'éternel Dieu qui me demandait de la rejoindre le plus rapidement possible. Alors, sans penser aux conséquences susceptibles de préjudices, je pris la décision de quitter la Martinique pour la métropole car ma copine venait de m'annoncer qu'elle attendait un heureux événement. » « Itinéraires et mémoires d'un enfant modeste » retrace, entre Martinique et Hexagone, le parcours de L. Sadikalay. Plus encore, ce texte intime énonce la recherche, opiniâtre, d'un nid. D'un endroit où vivre sereinement, où protéger les siens. Une quête qui oblige donc à des départs, à des sacrifices. À se confronter à des sociétés qui peuvent se montrer hostiles... Une quête qui implique, aussi, des retours. Retour aux sources, aux origines martiniquaises en l'occurrence, l'auteur n'ayant jamais oublié ses racines, son écriture témoignant nostalgie et fierté d'avoir grandi sur ces terres antillaises. En cela, cette autobiographie peut aussi se lire comme une belle déclaration d'amour à la Martinique.

01/2015

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Littérature française

Poussière d'or

Par un après-midi ensoleillé du fécond mois d'avril arrive, du parking de l'école qui donne sur la cour de récréation où nous passons le plus clair de notre temps, une petite et jeune femme précédée d'une poussette. Je ne la connais pas mais je soupçonne que c'est la directrice de l'école et son bébé. Je n'aime pas les directrices et pas beaucoup plus les bébés qui ne sont que des adultes en sursis. Et puis, un bébé ressemble à tous les autres quand ce n'est pas le vôtre qui, seul, est unique et incomparable, comme chacun sait. Elle vient nous présenter son petit garçon. Il a trois mois, elle rayonne sans sourire, elle a le monde dans les mains et une sorte de foi inébranlable qui me déplaît d'emblée. Je jette un œil peu intéressé par-dessus les têtes à moitié pouilleuses de nos élèves agglutinés autour du berceau. Tout de même, je le reconnais, le petit garçon est singulièrement beau, serein, souriant, auréolé de soleil. Un bébé comme celui-ci, c'est une des merveilles de ce monde qui va de tromperies en échecs, de laideurs en souffrances. Et je m'éloigne sans faire connaissance ni avec la mère ni avec le bébé. Le spectacle a cessé de m'intéresser, je ne me soucie pas même du prénom de l'enfant. Toujours les mêmes enfants, toujours les mêmes prénoms. A aucun moment je n'ai pressenti que ce prénom-là, je m'en souviendrais jusqu'à l'obsession, ni que c'était la première et la dernière image que j'aurais de Tristan.

04/2014

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Littérature française

TROIS FEMMES DE RACE

"Comme je ne me suis jamais réclamé du "réalisme socialiste", ni du reste de son frère jumeau le "réalisme bourgeois", je n'ai pas résisté au plaisir de l'anachronisme dans Dolores et Sur deux fleurs de balisier. Lorsque je visitai le couvent désaffecté qui m'a donné l'idée de Dolores, je savais que les métisses d'Indien avaient alors le droit d'entrer dans les couvents de la République mexicaine ; mais comme ce privilège leur était interdit du XVIe au XIXe siècle, il m'a paru parfaitement légitime de prolonger de quelques décennies un statut alors périmé. D'autant plus légitime que certains des plus libéraux parmi les Mexicains avec qui je fis amitié traitaient souvent avec mépris les métis, sans même voir que leurs enfants ou petits-enfants ouvraient sur le monde leurs grands beaux yeux d'Indiens, gènes dominants... Et si, dans Deux fleurs de balisier, je fais allusion à Terra amata, site qui date d'environ un demi-million d'années mais qui n'était pas encore mis au jour quand je rédigeais cette histoire, c'est afin de plus facilement introduire quelques-uns des éléments qui manifestent le métissage complexe dont tous mes compatriotes, que cela leur plaise ou non, sont aujourd'hui le fruit. Ceci enfin, au sujet du Serpent noir. Tandis qu'en haute Egypte, André Gide m'avait chargé de relire son Thésée dans l'édition américaine et de lui proposer mes corrections, d'où sortit l'édition Gallimard de ce testament, je l'avais prié de lire Le serpent noir, ce qu'il fit de bonne grâce. Quelques mots de ce récit furent par lui substitués aux miens." Etiemble.

05/1981

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Littérature étrangère

Capitaine Kidd

J'avais vingt-neuf ans, j'étais ancien combattant, j'étais le jeune officier qui avait fait prisonniers cent commandos avec une poignée de soldats de couleur et le chien du général Patton. J'avais renoncé à la faculté de droit de Harvard. Je n'aurais pas pu bûcher des bouquins après avoir vécu en militaire sous la tente. Papa souhaitait que j'entre dans sa banque, mais je ne voulais pas m'occuper de l'argent des autres. J'étais un pirate, après tout. Je repris le grand magasin de maman. Ma vie semblait sur des rails. J'admirais mon épouse, riche, sexy, une bombe qui aurait rendu fous d'autres hommes. Lana Turner sans les cheveux blonds décolorés, avec une dot d'une ampleur presque obscène. J'aurais pu l'aimer toute ma vie si je n'avais pas rencontré Red. Je tenais mon rôle d'époux et de père, mon rôle de roi de la frusque, mais rien de tout cela n'avait de réalité à mes yeux. Je ne m'étais jamais senti vivant qu'aux côtés de Red. Ses taches de rousseur m'avaient toujours excité. Ce n'est pas de passion que je parle. Je ne parle pas de concubine qu'on va retrouver en haut de Park Avenue. Mais d'amour. " De la guerre vécue comme une chasse au trésor à la guerre des gangs, les gens dont nous parle Jérôme Charyn sont des " pirates ", en marge de la société américaine. Dans un climat de violence meurtrière, de tension raciale, de trahison, Capitaine Kidd retrouvera la paix dans l'obscurité d'une salle de bal.

05/1998

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Littérature française

Vous êtes moi

« Je m'appelle Nathalie, Nat, pour les intimes. Je suis en mission. — En mission ? Quelle mission ? — Le nom de mon service ne vous dirait rien. Sachez que je dois plus ou moins discrètement surveiller les familles du personnel engagé en Afghanistan. — Pour la discrétion... — Madame Fournil... vous êtes en danger ! — En danger ? Mais pourquoi ? — Vous venez d'être approchée par un inconnu sur un sujet touchant l'Afghanistan où se trouve votre mari ! Ce n'est pas vous qui m'intéressez, mais l'inconnu en question. Il nous surveille actuellement, nous devons très vite nous séparer. Je vous demande de m'embrasser et de me quitter avec un grand sourire suivi d'un large signe d'au revoir. » Étrange, cette Nathalie ! Toujours sur terre après d'aussi terribles épreuves. Mais avec quelles aides depuis son expérience de mort imminente ! Ne lui manquent ni philosophie, ni goût de l'aventure, ni la recherche du sens de la création avec les données peu communes qui lui sont fournies : une fulgurante intuition personnelle ou des informations d'ordre occulte ? Avec la musique comme fil conducteur, elle découvre le monde politique de plusieurs nations et rencontre les personnages dont les pouvoirs écrivent l'histoire. Partie d'une vie banale, elle se retrouve dans des situations exceptionnelles. Depuis des enfants qu'on lui impose puis qu'on lui enlève mystérieusement, elle vivra en conscience, presque en responsabilité, les conflits économiques mondiaux et actuels les plus cruels avec des données peu connues du grand public. Autour d'une héroïne pas comme les autres, Michel Morel nous propose un thriller ésotérique intrigant, savoureux cocktail d'espionnage et de fantastique.

05/2015

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Littérature française

Histoires (presque) vraies. Récits

J'aime qu'on me raconte des histoires. Alors, quelquefois, je m'en raconte à moi-même pour me faire rire ou pleurer, puisées comme tout ce qui s'écrit dans un fonds de souvenirs et de rêveries dont les fils se mêlent. Ici l'aéroport de Pékin, avec le bruit de soie que font les balais, j'y étais. Dans le salon d'Iris de..., aussi. J'ai connu l'amant de Sylla, la femme cousue d'or, qui est toujours en fuite. Le chat Isidore est de mes amis. Le chien Platon l'était avant qu'il ne se suicide. J'ai vu Eve se jeter dans un miroir pour effacer son reflet. L'homme à la fièvre verte existe en plusieurs exemplaires ; celui qui conduit trop vite aussi. Léonie, l'épistolière frénétique, est en revanche un cas unique, un pur produit de mon imagination. J'ai connu une Diane, si belle dans sa robe de mariée, avant qu'elle ne succombe au malheur d'avoir une sœur jalouse. J'ignore si je les ai bien devinées toutes deux, ou au contraire trahies... Albine, je me souviens... Je l'ai inventée avec son hic, chez le coiffeur... Mais l'homme à la cassette m'a-t-il dit la vérité quand il m'a confié sa détresse de superstar ? Ou bien l'ai-je imaginée... ? Tous ceux-là, plus quelques autres héros de mes histoires sont à la lisière du vrai et de la fiction : je ne sais plus discerner la frontière. D'ailleurs, il me semble que ça n'a aucune importance s'ils font un peu rêver... F.G.

01/2000

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Religion

Jusqu'au bout de la foi. Excursions islamiques chez les peuples convertis

"L'Islam revenait très souvent à la une de l'actualité à l'époque où parut Crépuscule sur l'Islam, on aurait même pu croire que j'avais écrit cet essai pour capitaliser sur l'atmosphère et les remous de l'époque, et le livre fit beaucoup parler de lui, pas toujours en bien. Au cours des années qui suivirent, cet accueil critique m'incita à réévaluer ce que j'avais écrit. Jusqu'au bout de la foi est le fruit de cette révision. Il m'apparut que je n'avais pas pris assez de distance avec le matériau à l'origine de ce premier livre, que je l'avais par trop tenu pour acquis. Il m'apparut qu'il y avait là matière à s'interroger, comme ce dut sans doute être le cas dans le monde classique à l'époque où celui-ci fut supplanté par ce phénomène inconnu qu'était alors le christianisme. De nombreux ouvrages avaient été écrits sur cette transition, et ce dont j'étais témoin, me semblait-il, méritait plus ample réflexion. Au lieu de le tenir pour un fait acquis, il me fallait considérer l'effet que pouvait avoir sur les individus la mise à mal ou le renversement de leur culture. Ainsi ce livre a-t-il pour thème l'histoire d'individus pris dans la déferlante de changements historiques. Jusqu'au bout de la foi est donc, en toute logique, la suite de ce précédent essai. L'avenir est contenu dans le passé, et la douleur du second livre est contenue dans le premier". V S Naipaul, 2010.

11/2013

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Littérature française (poches)

Le médecin de campagne. suivi de La confession inédite

" Monsieur, quand je vins m'établir ici, je trouvais dans cette partie du canton une douzaine de crétins, dit le médecin en se retournant pour montrer à l'officier les maisons ruinées. La situation de ce hameau dans un fond sans courant d'air, près du torrent dont l'eau provient des neiges fondues, qui privé des bienfaits du soleil, n'éclaire que le sommet de la montagne, tout y favorise la propagation de cette affreuse maladie. Les lois ne défendent pas l'accouplement de ces malheureux, protégés ici par une superstition dont la puissance m'était inconnue, que j'ai d'abord condamnée, puis admirée. Le crétinisme se serait donc étendu depuis cet endroit jusqu'à la vallée. N'était-ce pas rendre un grand service au pays que d'arrêter cette contagion physique et intellectuelle ? Malgré son urgence, ce bienfait pouvait coûter la vie à celui qui entreprendrait de l'opérer. Ici, comme dans les autres sphères sociales, pour accomplir le bien il fallait froisser, non pas des intérêts, mais, chose plus dangereuse à manier, des idées religieuses converties en superstition, la forme la plus indestructible des idées humaines. Je ne m'effrayai de rien. " Mais ce roman de 1833 n'est pas simplement le récit d'un homme qui consacre sa vie au bonheur d'un village, un rénovateur qui donne à Balzac l'occasion d'analyser le développement rural et d'inscrire en son livre une certaine utopie. Le Médecin de campagne est aussi une histoire privée, celle précisément du docteur Benassis, prise entre un début malheureux et une fin prématurée.

05/1999

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Sciences politiques

Le mal napoléonien

"Il y a longtemps que la place prise par Napoléon Bonaparte dans l'imaginaire national m'intrigue. Longtemps que je m'interroge sur la gloire qui s'attache à son nom. Longtemps que je suis frappé par la marque qu'il a laissée dans notre histoire. Mon essai est celui d'un homme politique, informé des ressorts du pouvoir et animé d'une certaine idée de ce que sont, à travers le temps, les intérêts de son pays. J'ai eu envie de faire partager à des lecteurs un cheminement qui part d'une période cruciale de l'histoire de France et me conduit jusqu'à nos jours, afin d'éclairer certains aspects du présent. Je ne m'inscris ni dans la "légende dorée" ni dans la "légende noire" de Napoléon. La gloire de l'Empereur est une évidence à laquelle je ne saurais porter atteinte. Je ne discute pas le génie du personnage, le talent du soldat, la puissance de travail de l'administrateur ni même le brio du propagandiste. J'examine si les quinze années fulgurantes du trajet du Premier Consul et de l'Empereur ont servi la France. Si elles ont été fructueuses pour l'Europe. A mesurer l'écart entre les ambitions proclamées, les moyens déployés, les sacrifices exigés et les résultats obtenus, la réponse est non. L'Empire de Napoléon Ier, puis le second Empire, se sont achevés sur des désastres. Le général Boulanger dans l'opposition et le maréchal Pétain au pouvoir, qui peuvent être apparentés au bonapartisme, n'évoquent pas de souvenirs glorieux. Pourtant, on continue à se référer au bonapartisme de manière souvent flatteuse. J'ai voulu voir pourquoi".

03/2014

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Littérature française

Sketo

Ce lundi-là, je me suis assise confortablement à ma place dans l'avion en partance pour Athènes, j'ai bouclé ma ceinture de sécurité et j'ai posé ce satané document sur mes genoux. J'y avais inséré une fiche cartonnée qui me servait de marque-page, sur laquelle j'avais pris de nombreuses notes. Au dos, j'y avais griffonné toutes les questions auxquelles je devais trouver des réponses. Celles qui me troublaient le plus étaient les suivantes : 1. Cette histoire est-elle vraie, ou n'est-ce simplement qu'un roman dont l'auteur, qui aurait connu ma mère, lui aurait donné un rôle ? 2. Si l'auteur est bien mon père, et s'il est mort dans l'accident qu'il décrit, comment a-t-il pu écrire sa mort ? D'ailleurs, le roman est inachevé, pourquoi ? Se serait-il ... ? 3. Et puis s'il a effectivement écrit ce passage, c'est qu'il n'est peut-être pas mort ? Ou bien, ce n'est peut-être pas lui qui l'a écrit ? 4. Et, s'il n'est pas mort, alors pourquoi Maman m'a-t-elle toujours certifié qu'il était décédé dans un accident juste après ma naissance ? Je ne sais combien de fois j'ai lu ce dossier depuis que je l'ai découvert, mais une chose était sûre maintenant, je commençais à le connaître par coeur. En tout cas, je m'apprêtais durant le vol, à le relire une fois encore et probablement noter quelques détails de plus qui pourraient m'aider à découvrir la vérité. L'hôtesse servit des rafraîchissements et j'ai ouvert Taras à la première page...

12/2015

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Philosophie

Au lieu d'être. Vers une métaphysique de l'ici

La surprise du lieu, telle que nous l'entendons, n'a pas le statut de la rupture avec le familier : que je voie ce gravier à cet endroit de ce bord de ce chemin ne rompt guère mes habitudes et ne perturbe qu'à peine la banalité de ma vie. En ce cas, la surprise n'est en rien liée à un imprévu qui se concrétiserait, un impossible qui prendrait effet. Pas de surprise qui déboucherait sur un désarroi éphémère. Ce n'est pas qu'il y ait un gravier au bord de ce chemin qui est bouleversant (quoi de plus banal en effet) mais cette trivialité pour ce gravier de se trouver ici : ce qui me trouble durablement n'est pas un quelque chose qui m'arriverait mais seulement la présence passive d'une pauvre chose. Suite à ce premier temps de la surprise, je prends un second temps pour m'émerveiller de trouver cette chose (la plus modeste, peu importe) ici et non ailleurs. Je ne suis pas ému parce qu'il y aurait un affect lié à la chose ou à l'endroit qu'elle occupe : je ne regarde pas ce gravier comme je regarderai une photographie d'un être cher. Ce gravier et ce bord de chemin, je ne les rencontrerai sans doute plus jamais et ils ne m'émeuvent en rien parce qu'ils me rappelleraient un souvenir. Je ne partage avec eux ni passé ni avenir, et pourtant c'est par eux-mêmes ou plutôt par leur conjonction que je suis affecté : non par le charme de leur passéité ou la promesse de leur futur mais bien par le vertige de leur actualité.

11/2017

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Littérature française

Daisy Gazelle, héroïne colorature

Je n'ai jamais été un bon musicien. Je possède mes gammes, je lis ma partition. Je ne le fais pas trop mal, mais je ne suis qu'un banal exécutant que la pratique a rendu habile sans lui donner le véritable souffle. Mais elle me suit des yeux, mieux que ça, elle ne me lâche pas. Je tente de lui échapper, je ferme les miens. Faire à l'ordinaire, suivre ma routine, me concentrer sur mes fantasmes, mettre en branle mes déclencheurs éjaculatoires, être prêt au premier râle. Mais ce qui se passe est ailleurs, entre les yeux. Un plaisir autre, le sien, dans lequel je me vautre et me baigne. Son plaisir de gorge, qui m'envahit et m'inonde. Daisy, c'est ton vrai nom ? Elle ne dit rien. Je me sens con. Quelle importance, au fond qu'elle s'appelle Charlotte ou Nadine ou Daisy ? Pourquoi tailler dans le silence, pourquoi mettre des mots, ça bétonne. Parfois il suffit de se tromper, de ne pas choisir les bons et tout s'écroule. Se tromper de ton est pire que de dire des âneries ou des banalités. Souvent, je sais qu'un lien peut se dénouer à cause de cette façon fausse dont on a posé la première phrase. Avec elle, je n'ai pas eu besoin de parler. La danse a suffi. Je ne m'y attendais pas, puisque je suis sensuel comme une chaise. Alors je ne sais pas. Pourquoi est-elle venue ? Et pourquoi était-ce si fort ? J'avais cherché souvent dans mon existence, l'expérience de l'inconnu baisant l'inconnu.

09/2018

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Littérature française

Frères migrants

La poésie n'est au service de rien, rien n'est à son service. Elle ne donne pas d'ordre et elle n'en reçoit pas. Elle ne résiste pas, elle existe -- c'est ainsi qu'elle s'oppose, ou mieux : qu'elle s'appose et signale tout ce qui est contraire à la dignité, à la décence. A tout ce qui est contraire aux beautés relationnelles du vivant. Quand un inacceptable surgissait quelque part, Edouard Glissant m'appelait pour me dire : " On ne peut pas laisser passer cela ! " Il appuyait sur le " on ne peut pas ". C'était pour moi toujours étrange. Nous ne disposions d'aucun pouvoir. Nous n'étions reliés à aucune puissance. Nous n'avions que la ferveur de nos indignations. C'est pourtant sur cette fragilité, pour le moins tremblante, qu'il fondait son droit et son devoir d'intervention. Il se réclamait de cette instance où se tiennent les poètes et les beaux êtres humains. Je ne suis pas poète, mais, face à la situation faite aux migrants sur toutes les rives du monde, j'ai imaginé qu'Edouard Glissant m'avait appelé, comme m'ont appelé quelques amies très vigilantes. Cette déclaration ne saurait agir sur la barbarie des frontières et sur les crimes qui s'y commettent. Elle ne sert qu'à esquisser en nous la voie d'un autre imaginaire du monde. Ce n'est pas grand-chose. C'est juste une lueur destinée aux hygiènes de l'esprit. Peut-être, une de ces lucioles pour la moindre desquelles Pier Paolo Pasolini aurait donné sa vie. Patrick CHAMOISEAU

04/2017

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Psychologie, psychanalyse

Amor, mon Amour, my Love

" AMOR, mon amour, my love…” est le titre d'une chanson dont l'expression émotionnelle de l'interprète d'alors avait dû m'échapper et que l'actualité, de ce début 2016, m'a donné l'occasion d'y repenser en m'étonnant de l'apparente " facile " escalade mentale pouvant conduire un jeune adulte, probablement animé d'une haine quotidienne et contenue vis-à-vis de l'Autre, jusqu'à son comportement de fanatique assassinant sans aucune émotion apparente… Qui peut devenir subitement assassin s'il n'est pas manipulé et facilement manipulable, dont du fait de son cerveau " vide " ? L'Etre humain… cet éternel craintif ! … crédule car, dans l'incapacité d'expliquer rationnellement les " mystères " de ce qui nous apparaît comme étant une réalité – notre Univers, cette " Voie lactée " au-dessus de nous têtes - … et la mythologie y a trouvé sa raison d'être sur tous les Continents : Le Japon posé sur le dos d'un dragon… donnait une explication aux tremblements de terre à répétition… Jupiter, Dieu du Ciel, de la Foudre et du Tonnerre des romains était censé abriter ses ateliers derrière les nuages… L'Etna lui-même devait être l'emplacement souterrain des forges de Vulcain, Dieu du Feu et des Forgerons des romains… Le Loch NESS en Ecosse, logerait " Nessie ", son monstre… Le Yéti serait " l'abominable homme des neiges " de l'Himalaya restant toujours difficile d'accès… … Actuellement, avec la vulgarisation des connaissances scientifiques sur l'Univers, comment a bien pu naître cette présente addiction aux drogues – cannabis, cocaïne… Est-ce une recherche de performances en tous domaines ? Est-ce en pensant réveiller une confiance en Soi perdue ?

10/2016

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Généralités

L'Algérie, il faut l'aimer. La saga d’un homme en blanc… sésame ouvre toi

La saga d'un homme en blanc, rapporte les longues marches effectuées sur des " routes " et " sentiers " de France, d'Algérie et de Navarre. En ce temps-là, une pléiade d'hommes et de femmes de France et d'Algérie ont révélé ensemble ou séparément face aux épreuves de leurs temps, des qualités d'hommes et de femmes d'exception... qu'elles s'appellent... Germaine Tillon qui rejoignit Jean Moulin au Panthéon, ou Maliha Hamidou dont le nom trône au Lycée principal de jeunes filles de la ville où enfants puis petits enfants viennent se ressourcer sans fin... Qu'ils s'appellent... Abdelkader Djilali ou Abderrahmane Sedjelmaci, qui m'ont fait entendre leur voix en ne chantant ni la Tosca ni Carmen. le professeur Paul Milliez décrit par le St Cyrien célèbre comme le héros de la médecine ou le professeur André Gouazé héros de tous les temps, grand défendeur de l'Ordre médical et de sa partition musicale, aux destinées desquelles il a présidé... ils m'ont permis d'écrire à leur sujet qu'ils avaient de la voix tantôt pour la qualité de leurs discours, tantôt par celle de leurs actes qui en ont ainsi tracé la Voie. Ce livre est un hommage à un futur lointain ou peut être proche. Ce futur tant espéré m'a accompagné tout au long de ses pages. Je n'en fais pas mystère et pour cause, dans le prologue vous en trouverez le gage. Le collège à 19 ans a vu naître en ce temps-là, chez chacun et chez chacune un jaillissement surprenant qui fut décrit longuement et qui se poursuit encore aujourd'hui.

09/2022

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Romance sexy

Un cowboy determiné. Les frères Lucas, T5

On m'a toujours dit de ne jamais tomber amoureuse d'un cowboy . Mais je n'y ai pas prêté attention. J'ai renoncé aux hommes. Ils ne m'ont rien apporté, à part des enfants et des peines de coeur. Mes enfants sont mon monde et c'est tout ce qui compte. Jusqu'à lui. Jansen Reed est un rêve éveillé tout droit sorti du Far West. Un accent sexy, un jean moulant et cet éclat dans le regard qui me fait chavirer. Il m'a promis le rodéo d'une vie. Et il me sert cette promesse sur un plateau... dans la cuisine. Quelque chose chez Jansen me donne envie de croire à nouveau aux contes de fées. Mais les happy ends et moi ne sommes pas en bons termes. Ca n'a jamais été le cas. Un jour viendra où mon cowboy s'enfuira à dos de cheval et me laissera anéantie. Je l'accepte et je finirai par le lui faire comprendre. Dommage que je n'arrive pas à convaincre mes enfants... Heureux de vous retrouver pour une nouvelle histoire des Frères Lucas. Celle-ci vous renverra dans le passé, où vous serez témoins de la façon dont Jansen a conquis le coeur d'Ida Sue, et vous rencontrerez certains de vos personnages favoris quand ils étaient enfants. Elle peut être lue indépendamment des autres tomes. Donc, si c'est une première pour vous, c'est parfait pour commencer ! Et vous êtes assurés de retrouver une fin heureuse. #Romance #CowBoys #Sexy #Humour Les tomes de cette série peuvent se lire indépendamment.

04/2022

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Littérature française

Je suis encore vivante, alors je parle. Tome 2

A force d'avoir regardé le film de ma vie vers ce qui m'a assassinée, vers l'irréparable, je me suis brûlé les yeux. Ce retour dans le temps m'a rappelé la promesse que je me suis faite depuis le jour où j'ai emprunté la plume, celle d'arracher de mes propres mains cette espèce de poignard qui me lacère le coeur depuis toujours. Après mon enfance dévastée par une soeur déphasée, ici, dans cette suite de ma vie, je fixe douloureusement ma jeunesse détruite après avoir dit "oui" pour le pire à celui qui a lâchement mis en avant sa bipolarité, pour que je trépasse avec lui. De mes deux premières vies, je ne me souviens que d'un champ de ruines. Pour avoir mené leurs stratégies fourbes, dangereuses, diaboliques, sans même qu'ils n'expriment aucun regret, ceux-là ne méritent plus aucun de mes égards, jamais. L'écrit de mes souvenirs ne saura me faire oublier que l'on m'a arraché le droit au bonheur, et rien ne s'effacera jamais de ma mémoire, car ma rancune est lourde de haine. Alors, tant que je serai vivante, je répondrai présente, je lèverai mon poing avec rage pour briser, pulvériser et même faire écrouer tous les genres de prédateurs pour qu'enfin justice soit rendue à tous ceux qui pleurent comme j'ai pleuré. J'ai versé assez d'encre sur mes pages, j'ai versé assez de larmes dans le vide pour laisser mes lignes dans l'oubli, voilà pourquoi j'ai écrit mon histoire tatouée à jamais dans mon coeur, mon unique revanche sur la vie.

04/2023

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Romance sexy

Play Hard Tome 3 : Hard to Score

J'ai signé quantité de joueurs pour notre agence familiale, convaincre mon nouveau client ne devrait pas poser de problème. Sauf que j'étais loin de m'attendre à tomber sur le garçon auquel j'ai accordé mon premier baiser... et qui m'avait brisé le coeur. A ceci près que Drew Browman est désormais devenu un adulte. Sexy. Lié à un scandale. Quaterback suppléant. Le coup de coeur que je n'ai jamais oublié. J'ai beau prétendre que mes raisons sont professionnelles, je pense à lui tout le temps. J'ai beau lui dire qu'il gâche son talent dans un poste sous-dimensionné et que je peux l'aider, je n'y crois pas. Car comment admettre que j'aspire à une seconde chance avec mon premier amour ? Il y a des lignes qu'on ne doit pas franchir, et la nôtre a été tracée dans le sable il y a bien longtemps. Brexton Je suis censé la détester. On me le répète depuis dix ans - son père a ruiné notre famille, a sali mon nom, avant même que ne débute ma carrière. Pourtant, ce n'est pas ce que je ressens aujourd'hui. Brexton Kincade a déboulé sur mon terrain, tout droit sortie de mes souvenirs. Motivée. Déterminée. Adulte. Une Capulet chez les Montaigu. M'afficher avec elle serait une faute impardonnable envers mon père, mais comment résister à l'attirance qui nous pousse l'un vers l'autre ? Même si cela nous conduit à dissimuler ce qui existe entre nous. Même si cela signifie, pour moi, affronter des secrets dont j'ai toujours craint qu'ils ne soient en réalité que des mensonges. Drew

05/2021

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Littérature française

L'hymne à la vie

Je n'ai jamais accepté de faire partie de ceux qui subissent, et qui ont peut-être été confrontés à une vie dont ils ne voulaient pas. Quel autre choix lorsque l'on te martèle, au quotidien, dès ton plus jeune âge, à grands coups dans la tête et sur le corps : " Tu n'es qu'une bâtarde, tu es nulle, tu es une bonne à rien, et tu ne feras jamais rien de ta vie ! ". Aimer, s'aimer soi, et se respecter soi sont des actes de foi et de courage : c'est pour cela que j'ai écrit "L'Hymne à la vie" . Car j'ai à coeur de partager cet amour absolu, cette foi à déplacer des montagnes, cette volonté hors norme, cette détermination envers et contre tous, cette énergie dynamique, et cette force presque invincible qui m'ont portée, et qui m'ont permis d'avancer pas à pas sur ce chemin du " S'aimer soi " (spirituellement parlant) durant toute ma vie. Ce livre n'est pas une fin en soi. Et, dans cette dernière ligne droite qu'il me reste à vivre, il n'est qu'un tremplin pour oeuvrer à ma vraie mission d'âme. Le désir le plus cher à mon coeur est de faire l'expérience d'aider et de guider toutes les personnes touchées par ces fléaux d'inceste, de viol et "d'êtres martyrisés" en leur partageant cet immense amour qui m'habite. Que cela ne soit plus jamais quelque chose que l'on cache parce que nous en avons honte ! Soyons tous reliés par l'AMOUR et la SOLIDARITE au-delà du temps et de l'espace.

05/2021

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Littérature francophone

La nage à contre-courant. Aux rives de Guinée

Le Tome 1 est fait de textes, de réflexions, de pensées et de proses qui découlent d’épreuves qui m’ont plongé en eau trouble. Des événements ont suscité en moi de la confusion, une remise en question et m’ont forcé à l’introspection. J’ai dû exprimer par écrit des textes situés dans le temps et l’espace dans des contextes hors des rives du pays qui m’a vu naître, la Guinée. La plupart du temps, j’écris pour mieux comprendre ce que je pense et espère pouvoir partager certains textes avec des lecteurs, mais même sans lecteurs j’écrirai, car comme disait Sénèque : «Ta naissance t’a voué à la mort : un enterrement discret génère moins d’embarras. Aussi, écris pour ton usage, pour occuper le temps, et non pour mettre ton nom en valeur, et fais-le dans un style simple, on se met moins en peine quand on écrit au jour le jour.» Dans ce Tome 2, les écrits qui vont suivre sont parfois corrosifs, teintés d’ironie, mais exprimés par quelqu’un qui aime son pays : la Guinée. Ce grand maître de l’humour et de la satire ne disait-il pas : «L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne», et Michel Onfray dit : «Le propre de l’ironie est de faire confiance à l’intelligence de celui qui nous lit.» J’ai essayé de transcrire un mélange de vécu et d’observations en les synthétisant sous forme de chroniques d’une tranche de vie. Puissent-elles modestement amener à opter pour le changement et contribuer à conscientiser, voire à construire un nouveau citoyen guinéen.

01/2022

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Thèmes photo

Pazea Sovni

On ne choisit pas le paysage de sa jeunesse. Dépendant des adultes, on grandit là où ils vivent. Ma famille habitait entre Namur et Liège, de part et d'autre de la Meuse. Dans la voiture, dans le bus, dans le train, je regardais le paysage se fondre dans la vitesse. Le défilement incessant d'images m'hypnotisait. Je me droguais à la vue de ce travelling sans fin, celui de mon propre road-movie. J'y projetais mes fantasmes d'une autre vie, qui aurait eu pour cadre ces milliers de paysages éphémères. Condamné à disparaître dans l'instant, chaque instantané m'offrait un autre monde possible. J'étais toujours déçue d'arriver, de sortir de l'univers de la fenêtre. Depuis trois ans maintenant, je retourne régulièrement dans cette région. J'ai brisé la vitre de la voiture, du bus, du train, pour me jeter tout entière dans le paysage. A pied, je peux mettre mon vieux film sur pause autant de fois que je le veux et assouvir ma curiosité. Je pars à la recherche d'un monde disparu, celui des souvenirs de ma jeunesse. Je traque ses traces, je déniche ses reliques. Dans ces lieux qui m'inspiraient tant alors, des personnages apparaissent, des histoires se dessinent. Le quotidien gris d'une région marquée par les vestiges de l'industrialisation et un taux de chômage important me semble source d'une inquiétante étrangeté : il s'y passe autre chose. Influencée par le cinéma belge et sa poésie noire, oscillant entre fiction burlesque et documentaire social, je dresse le portrait subjectif d'un territoire, le mien. (C. L.)

01/2022

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Islam

Oublie le chemin, tu parviendras à Dieu. Etudes sur les paradoxes de la mystique musulmane

Pierre Lory nous montre comment l'islam a pu dire Dieu qui se rapproche de l'homme ; comment cette improbable rencontre se lit dans le Coran, comment elle se lit aussi dans la nature, comment elle se traduit dans la mystique. La littérature mystique musulmane des premiers siècles rapporte des dires souvent étranges, des énoncés apparemment contradictoires de ses grands représentants. Ainsi Bastâmî (m. 848) : " Gloire à moi, gloire à moi ! Combien grande est ma puissance ", ou al-Hallâj (m. 822) : " Je suis le (Dieu) Vrai ", ou Abû Sa'îd de Mayhanâ (m. 1049) : " Il n'y a que Dieu sous mon manteau ". Moments indicibles, où le fini et l'infini se rejoignent, où les états mentaux implosent, où les concepts se volatilisent. Cet ouvrage essaie de montrer que ces paradoxes ne représentent pas un aspect marginal de la spiritualité en islam, mais bien au contraire, qu'ils nous ramènent en son centre le plus profond. Parler de " mystique " revient pour les Soufis à évoquer une rencontre entre la conscience humaine concrète d'une part, et un Etre divin qui lui est complètement incommensurable, d'autre part. Ici, seul le paradoxe parvient à " dire " quelque chose de ce qui a été vécu par le mystique, car " l'expression de l'inexprimable, c'est cela le paradoxe par excellence " (Henry Corbin). Ce que les paradoxes de soufis et des ésotéristes nous dévoilent, c'est l'omniprésence active d'une Intelligence voire d'un Amour divins circulant dans l'ensemble de la création, mais tout particulièrement dans son miroir le plus complet : la forme humaine, accomplie dans la personne des grands saints.

09/2023

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Généralités

La Vénus de Milo

Pendant le siège de Paris par l'armée allemande, le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts avait fait porter hors du Louvre et déposer dans un souterrain la Vénus de Milo. Elle a été retirée de cet asile et rapportée au Musée des Antiques vers la fin de juin de cette année. Le procès-verbal des opérations d'extraction et de transport, qui fut dressé séance tenante, constate que la statue n'a souffert en rien, que des fragments du plâtre employé à souder les pièces dont elle est composée, amollis par l'humidité, se sont détachés, mais que le marbre est intact. Par les relations qu'avaient publiées sur la découverte de la Vénus de Milo en 1820 et son arrivée au Louvre en 1821 M. Dumont d'Urville, M. de Marcellus, M. de Clarac, on savait que cette statue avait été trouvée en plusieurs morceaux, qu'elle avait été embarquée d'abord sur un bâtiment turc, puis successivement sur la gabarre la Chevrette, sur la goélette l'Estafette et sur la gabarre la Lionne, enfin que dans le laboratoire du Louvre les morceaux avaient été assemblés comme ils le sont encore aujourd'hui... La Vénus de Milo, dans le caveau de l'ancienne Mélos, où elle fut trouvée en 1820 par un paysan, était divisée en deux grands morceaux. Il y avait de plus des fragments qui en avaient été détachés, sans parler du noeud de cheveux derrière la tête, qui en fut séparé dans le transport du caveau au bâtiment turc, mais qu'on remit aussitôt en sa place. Elle arrivait ainsi au Louvre.

03/2023