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Juan Córdoba

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Littérature étrangère

Lazarillo de Tormes

Publié en 1554, sans nom d'auteur, le Lazarillo de Tormès raconte, sous la forme d'une confession, les aventures juvéniles d'un crieur public qui s'estime parvenu au comble du bonheur en faisant ménage à trois avec la servante d'un archiprêtre. Mais, sous ces apparences facétieuses, se cache mal une satire de l'Espagne de Charles Quint, ce qui lui valut d'être mis à l'index en 1559. Aussi bien a-t-on été tenté d'y voir la main d'un écrivain érasmisant, mais les attributions qui en ont été faites récemment à Juan de Valdès ou Juan Luis Vivès sont inconciliables avec la date de sa composition, qui a pu être fixée postérieurement à leur mort. Cette objection ne vaut pas, par contre, pour Francisco de Enzinas qui, déjà célèbre dans les milieux de la Réforme par ses traductions de l'Institution de la religion chrétienne de Calvin et du Nouveau Testament révisé par Erasme, projeta en 1548 de publier, par nécessité financière, un "livre en espagnol", que l'on a pris à tort pour une simple traduction du latin ou du grec. Selon l'hypothèse émise par Roland Labarre, il ne s'agissait de rien de moins que du Lazarillo de Tormès qui, resté à l'état de brouillon lorsque Enzinas mourut le 30 décembre 1552, aurait été acquis par le libraire Arnold Birckmann, lequel l'aurait lui-même grossièrement remanié avant de le remettre à l'imprimeur anversois Martin Nuyts. Ainsi s'expliqueraient les nombreuses erreurs des princeps auxquelles la présente édition s'est efforcée de remédier.

02/2009

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Littérature française

Pilier d'autre foi

Au siècle dernier l'As Béziers régna sur le championnat de France durant 15 ans (1971-1984). Le club est ensuite rentré dans le rang et c'est sans doute pourquoi le culte des héros n'en est que plus fervent. Parmis eux, Jean-Louis Martin, pilier huit fois titré. On l'appelait "Martin-la-science", moins pour le diplôme de physique qu'il avait décroché que pour sa réflexion permanente et pertinente sur le jeu d'une ligne d'avants qui fait à jamais référence et dont il était le leader. Devenu grand-père, Jean-Louis a eu envie de prendre la plume, pour donner un peu de bonheur à ses petits-enfants et prolonger celui des plus anciens supporters, ces "braves gens" qui le faisaient fondre en larmes avant chaque finale. Mais le récit de cette épopée, gorgé de détails et d'anecdotes que seul un acteur privilégié pouvait livrer - ils ne furent que deux, les deux piliers, à la vivre de bout en bout - captivera également tous ceux qui, nombreux dans l'hexagone, ont été marqués, voire fascinés, par une telle suprématie. Jean-Louis Martin les fait pénétrer dans l'arrière-boutique où dormaient des secrets, petits ou grands, qui n'avaient jamais encore été dévoilés. Plus rare encore : il complète les pages de gloire d'un club et d'un champion par l'histoire d'un homme, moins fort que son poste et ses étants de service le laissaient supposer. Cette histoire raconte, sans le moindre apprêt, le retour de Jean-Louis Martin à l'école : pas l'école du rugby mais celle de l'humilité.

05/2019

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Littérature française

Nous tous sommes innocents

Les Passereaux, mai 1957. Jean est un jeune paysan qui aime inventer des histoires et rêve de devenir instituteur et de s’installer à la ville. Mais, seul garçon de la famille, il ne peut échapper à la ferme et à ses obligations familiales. Seule Odette, la jeune fille rêveuse et douce qu’il fréquente, parvient à lui faire oublier cette vie qu’il voudrait fuir : le père, Martin-la-Corneille, sombre et colérique, délaisse ses responsabilités ; la mère, Joséphine, est sévèrement brimée par sa fille aînée... Lorsqu’on lui refuse d’épouser Odette, et que Paule, sa petite soeur chérie qui n’a pas toute sa tête, tombe enceinte et qu’on songe à une faiseuse d’anges, Jean est bouleversé. Abandonné et trahi, il se noie jusqu’à l’abrutissement dans le travail à la ferme pour oublier. La famille se replie sur elle-même. Acculé, cerné, Jean est gagné par la paranoïa et se ferme au monde au point de sombrer dans la folie. Dans un ultime acte de désespoir, il grave à mains nues le plancher de sa chambre et s’y laisse mourir. Tragédie au sens théâtral du terme, Nous tous sommes innocents raconte l’histoire déchirante d’un homme vaincu par la folie et, à travers ses yeux, d’une famille qui porte en elle le ferment de sa propre malédiction. Roman du tourment inspiré d’une histoire vraie, il interroge : sommes-nous tous innocents ? Sommes-nous tous coupables ? Peut-on échapper à la fureur de la fortune ? Tout comme le destin s’abat sur Jean, l’étau se referme sur le lecteur, qui en sera irrémédiablement bouleversé.

01/2015

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Histoire de France

Le PCF à l'épreuve de la guerre, 1940-1943. De la guerre impérialiste à la lutte armée

La politique du Parti communiste français pendant la Deuxième Guerre mondiale demeure un sujet de controverses, notamment sur la période qui va de la défaite de juin 1940 à l'entrée en guerre de l'Union soviétique le 22 juin 1941. A partir de sources et de publications diverses, l'auteur examine ce que fut pendant cette période charnière l'activité de la direction clandestine de ce parti, en relation avec les directives de l'Internationale communiste, qui sera dissoute en 1943. Plusieurs grandes questions sont abordées. La première est celle de l'attitude du Parti communiste face au général de Gaulle et à la résistance gaulliste de juin 1940 à juin 1941, attitude étroitement liée à une orientation stratégique résultant de l'analyse de la guerre comme exclusivement inter-impérialiste. L'auteur se penche ensuite sur le contenu des appels communistes de l'été 1940, en relation avec les textes, publiés pour la première fois dans leur intégralité, émis à Bordeaux par Charles Tillon, futur dirigeant des Francs tireurs et partisans (FTP). L'ouvrage s'attache également à retracer l'évolution des directives et des publications officielles du Parti communiste et rend compte de leur place dans la naissance de la résistance communiste. Il aborde enfin la question de l'action directe contre l'occupant après l'entrée en guerre de l'URSS, du mode de direction des FTP et des modifications de leur tactique militaire en 1942 et 1943, en prenant l'exemple de Paris et de la région parisienne. Autant de mises au point qui ne manqueront pas de provoquer la discussion!

04/2012

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Poésie

Les Hommes sans Epaules n°31 : Dossier Horizons poétiques de la mort

Dossier : "HORIZONS POETIQUES DE LA MORT" , par Paul Farellier. Pour feu ce vingtième siècle (en sommes-nous encore sortis ? ), la clairvoyance nietzschéenne avait prévu, sans le moindre regret d'ailleurs, qu'il serait "l'âge classique de la guerre, de la guerre savante et en même temps populaire sur la plus grande échelle" . Et de fait, il a livré le monde aux inventeurs de la terreur de masse, avec, pour finale (provisoire ? ), l'Armageddon nucléaire. Au sortir de ces incommensurables épreuves, des voix, en une sorte de refus de transcendance, ont clamé l'impossibilité désormais de toute poésie. Le reste du sommaire de ce numéro est constitué par l'Editorial : "Aux tyrans du monde" , par Christophe Dauphin. Le Poète de la Révolution : "Abou El Kacem Chebbi" , par Christophe Dauphin. Le Poème Rrom : "Etranger non admis" , par Ilarie Voronca. Porteurs de Feu : Michel Butor, par Christophe Dauphin ; Christian Bachelin, par Paul Farellier. Ainsi furent les Wah : Poèmes de Henri Droguet, Jehan Van Langhenhoven, Paul Sanda, Yves Boutroue, Frédéric Auroux, Hafsa Saïfi. Le Poème témoin : "Malik Oussekine" , par Christophe Dauphin. Une Voix, une oeuvre : "François Montmaneix" , par Jean-Yves Debreuille. Hommage : "Pour saluer Jules Supervielle" , par François Montmaneix. Vers les Terres libres : "Joumana Haddad" , par Karel Hadek. Dans les cheveux d'Aoun (proses) : "Points-Feu" , par Jacques Hérold. "Lettre à Robert Momeux" , par Jean Chatard. "Lettre à Alexandre Vialatte" , par Alain Breton. Les Pages libres des Hommes sans Epaules : Poèmes d'Elodia Turki, Paul Farellier, Alain Breton, Karel Hadek. Avec la moelle des arbres : Notes de lecture de Jean Chatard, Paul Farellier, Jean-Pierre Védrines, Alain Breton, Isabelle Lévesque, Jacques Aramburu. Infos/Echos des HSE, par César Birène.

10/2011

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Livres 3 ans et +

Les 25 plus belles histoires de Noël

Un recueil regroupant nos 25 plus belles histoires de Noël par les plus grands auteurs de notre catalogue : des contes classiques et des histoires modernes, des poèmes et chansons de Noël... et toujours les héros de Gallimard Jeunesse". La magie de Noël" de Clement C. Moore et Anita Lobel "Noël russe", illustré par Nathalie Novi"Le Noël de Salsifi" de Ken Brown"Petit Papa Noël" de Raymont Vincy et Jean-François Martin"Un message pour le père Noël" de Hiawyn Oram et Tony Ross"Noël à La Nouvelle-Orléans" de Jean Jourdan, Anna et Elena Balbussq"Pénélope, demain, c'est Noël ! " d'Anne Gutman et Georg Hallensleben"Benjamin, le Père Noël du jardin" d'Antoon Krings"Les anges dans nos campagnes""La nuit du berger" de Michael Morpurgo et Quentin Blake"Une surprise pour Noël" de Kate Banks et Georg Hallensleben"Le sac à disparaître" de Rosemary Wells "Il est né le divin enfant", illustré par Aurélie Guillerey"Melrose et Croc" d'Emma Chichester Clark"La neige tombe" de Jean Richepin et Aurélie Guillerey"Le prince amoureux" de Michael Morpurgo et Emma Chichester Clark "Mon beau sapin", illustré par Pierre-Marie Valat"J'ai d'mandé au Père Noël" de Jean Naty-Boyer et Muriel Kerba"Le sapin de Noël de Trotro" de Bénédicte Guettier"Le merveilleux Noël des Rois et Reines" d'Alex Sanders"Noël Jazz" de Noël Colombier et Martin Jarrie"Le sapin de monsieur Jacobi" de Robert Barry"Noël" de Théophile Gautier et Aurélie Guillerey"Monsieur Bout-de-Bois" de Julia Donaldson et Axel Scheffler"Une fleur m'a dit" de Mannick et Charlotte Labaronne

10/2013

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Préparation au CRFPA

Grand oral du CRFPA. Libertés et droits fondamentaux, Edition 2021

Dans une perspective de culture générale juridique, cet ouvrage traite, dans toute leur ampleur et leur diversité, des libertés et droits fondamentaux de la personne, prise en tant que telle mais aussi comme justiciable, citoyen ou acteur économique et social. 40 thèmes pour aborder les points essentiels, les débats fondamentaux et les questions d'actualité. Discussions générales et exemples précis, outils indispensables à la maîtrise de l'épreuve. Exemples de questions susceptibles d'être posées le jour de l'épreuve, qui sont autant de pistes de réflexion. O Un style clair et accessible, présence d'encadrés en exergue de chaque article mettant en évidence les éléments les plus fondamentaux et actuels de l'étude. Cette 27e édition, oeuvre de spécialistes reconnus, s'adresse également aux candidats aux concours administratifs de catégorie A, notamment au concours d'entrée à l'ENM, et plus généralement à ceux qui veulent comprendre ce qui s'impose aujourd'hui comme le coeur du droit au XXIe siècle. Christophe Albiges, Elie Alfandari, Jeremy Antippas, Bernard Beignier, Florence Benoit-Rohmer, Alexandra Bensamoun, Romain Boffa, Rémy Cabrillac, Lise Casaux-Labrunée, Dany Cohen, Xavier Dupré de Boulois, Dominique Fenouillet, Didier Ferrier, Nicolas Ferrier, Natalie Fricero, Léna Gannagé, Jean-Eric Gicquel, Catherine Ginestet, Jean-Louis Halpérin, Anne d'Hauteville, Hervé Henrion, Christine Hugon, Jean Paul Jacqué, Mélanie Jaoul, Paul Lagarde, Annie Laboley, Yves Lequette, Rémy Libchaber, Pascal Lokiec, Fabien Marchadier, Jean-Pierre Marguénaud, Marie-Laure Mathieu, Mustapha Mekki, Philippe Pédrot, Xavier Philippe, Florian Poulet, Didier Rebut, Jacques Robert, Dominique Rousseau, Olivier Salati, Philippe Ségur, René Sève, Marie-Christine Sordino, Yves Strickler, François Terré, Emmanuel Terrier, Didier Thomas, Raymonde Vatinet, Pierre-Yves Vekindt, Patrick Wachsmann.

05/2021

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Poésie

Le livre des anges. Suivi de La nuit spirituelle et Carnet d’une allumeuse

La vie de Lydie Dattas à laquelle son oeuvre est intimement liée est en vérité peu banale : née en 1949, fille du musicien Jean Dattas, organiste de Notre-Dame de Paris, elle écrit très tôt des poèmes et connaît sa première publication à 20 ans au Mercure de France, elle épouse à 23 ans Alexandre Bouglione, se lie d'amitié avec Jean Genet, rencontre Jean Grosjean qui préfacera son livre majeur Le livre des anges, correspond avec Ernst Jünger, avant de partager le chemin de Christian Bobin. Le volume que nous proposons donne bien sûr à lire ce Livre des anges dont la parution eut en son temps un large écho en raison de sa puissance lyrique et de la tonalité étrange du propos entre mysticisme, sensualité et féminité revendiquée. Nous y adjoignons deux livres qui contribuent à complexifier le jugement du lecteur sur le parcours de cette poétesse qui prétend faire prévaloir la puissance du coeur sur le prestige de l'intelligence, et qu'on réduirait en l'enfermant dans le simple registre d'une mystique contemporaine : La nuit spirituelle, écho de ses relations ambivalentes et tourmentées avec Jean Genet et le récent Carnet d'une allumeuse (ici dans une version nouvelle) qui d'une autre façon revendique la force créatrice de la femme et dénonce les malentendus qui contribuent à la nier en l'enfermant dans le statut d'objet de séduction et de plaisir. Dans un article de La Croix Patrick Kéchichian a justement situé cette poésie entre "mystère et fureur". C'est naturellement Christian Bobin qui offre une magnifique et inspirée préface à cet ensemble poétique insolite et de haute intensité.

06/2020

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Romans de terroir

Une soif de douceur

Dans les années 50, Jean grandit à la campagne, heureux entre ses deux parents. Curieux des gens et de leurs caractères, il se réfugie dans son monde imaginaire, joue avec ses soldats et goûte les pérégrinations en pleine nature, à l’ombre de son père, pour explorer les prés, les landes et les bois. Mais rien n’est jamais acquis définitivement. Par un suffocant et radieux dimanche d’août, l’enfant revient comblé de sa partie de pêche. Ce jour-là, son père meurt… Comment le ciel peut-il si facilement jeter un homme par terre, le priver de sa force, le laisser sans mouvement, sans rire, sans voix ? A la rentrée suivante, Jean devient pensionnaire dans une institution religieuse qui jouit d’une réputation d’excellence fondée en partie sur sa rigoureuse discipline. Triste, inquiet, perdu, il se voit dans une prison d’étude, de religion, de prescriptions et d’interdits. Il connaît l’injustice et se révolte. Libéré de sa ménagerie d’hommes en noir, pour s’en guérir, il se dévergondera avec délices. Jusqu’à ce que l’obscur avenir, enfin jetant son masque un dimanche au bal du village, lui offre de captiver le sourire et les émois de l’aveuglante beauté, au doux prénom bouleversant. Dans une langue sensible, Jean-Claude Sordelli nous offre un tableau vivant de la France rurale des années 50-60, lorsque les familles paysannes scolarisaient leurs fils dans des pensionnats, viviers de toutes les élites. Le ton est juste, lumineux pour évoquer le quotidien, effrois et bonheurs mêlés, de Jean, un orphelin confronté aux tragiques mécomptes que la vie réserve parfois, même aux enfants.

01/2013

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Histoire de France

Belle Epoque

Le fils d'Alphonse Daudet, la petite-fille de Victor Hugo, le fils du professeur Charcot : Léon, Jeanne et Jean-Baptiste sont tous trois les héritiers des plus grands noms du XIXe siècle, la fleur d'une jeunesse dorée qui a grandi sous les yeux admiratifs, médusés et jaloux de leurs contemporains. Trois vies intimement liées : nés dans les années 1860, ils ont évolué dans le même milieu d'écrivains, de scientifiques et d'admirateurs ; enfants, ils ont joué ensemble, jeunes gens ils se sont aimés. Des trois, Jeanne est la seule qui a vécu avec orgueil, jusqu'au bout, le bonheur de sa condition : être la petite-fille de Victor Hugo, la joie du vieil homme, celle pour qui le poète avait écrit L'Art d'être grand--père. Léon et Jean-Baptiste, eux, se sont inventé un destin propre : Léon vivant mille vies en une, entre littérature, journalisme et politique ; Jean-Baptiste embrassant l'océan, l'exploration des mers et des continents. Parce que leur existence s'est déroulée sous les feux de la rampe, Kate Cambor nous fait entrer, avec ses personnages, dans la chair même de leur époque. Les diners littéraires réunissant Daudet, Haubert, Zola, Tourgueniev et Goncourt, les leçons spectaculaires de Charcot père à la Salpêtrière, le mariage si couru de Léon Daudet et de Jeanne Hugo, le scandale de Panama, l'affaire Dreyfus, les aventures du Pourquoi-Pas ?, le vaisseau de Jean-Baptiste Charcot, sa mort tragique en mer... Fourmillant de personnages et d'arrêts sur image saisissants, le livre de Kate Cambor se dévore comme un film, comme un roman... le roman de la Belle Époque.

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Sciences politiques

Le regard d'un diplomate sur le monde. Les racines des temps nouveaux 1960-2010

L e regard d'un diplomate sur le monde, 1960-2010, s'inscrit dans la lignée des trois premiers ouvrages de Jean-Bernard Raimond. Ce ne sont pas des mémoires, mais le récit des temps forts de l'histoire contemporaine qui ont contribué à transformer radicalement le monde dans lequel nous vivons : les événements de 1968, la révolution polonaise de Solidarnosc, la chute du mur commémorée le 9 novembre, la question des Balkans, au coeur de l'actualité, en raison même de l'espoir pour la Serbie et le Kosovo d'une stabilité retrouvée grâce à la progression des institutions européennes, les conséquences de la guerre d'Irak, les problématiques nouvelles d'une Chine en plein essor, éclairées par les mémoires secrets publiés en mai 2009 de Zhao Ziyang le dirigeant chinois inventeur de la réforme économique de Deng Xiaoping. Plusieurs acteurs du monde moderne occupent une place centrale dans ce livre : Georges Pompidou, qui a été et reste pour Jean-Bernard Raimond une des personnalités françaises les plus marquantes qu'il ait connues ; Saddam Hussein que l'auteur a rencontré en 1996 avant que n'éclate la guerre recherchée depuis la première crise du Golfe par les milieux influents des Etats-Unis ; François Mitterrand et Jacques Chirac, dont Jean-Bernard Raimond a été le ministre des Affaires étrangères sous la première cohabitation - qui fut confrontée à l'affaire des otages ; enfin, Jean-Paul II et Mikhaïl Gorbatchev, sans lesquels notre monde contemporain ne serait pas tout à fait ce qu'il est. Au-delà des péripéties politiciennes de notre hexagone, le lecteur découvrira comme un livre ouvert les vraies questions du monde issu de 1989.

04/2010

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Cinéma

Dernières chroniques cinématographiques 1977-1979

Au Nouvel Observateur et au " Masque et la Plume", sur France-Inter, Jean-Louis Bory fut un ardent défenseur du nouveau cinéma. On retrouve dans chacune de ses phrases sa voix et son enthousiasme. Alors que tant de critiques hésitent à regrouper leurs articles qu'ils jugent trop liés à des événements déjà passés, ce livre démontre de façon évidente que la critique peut ne pas vieillir. Ces textes, publiés dans Le Nouvel Observateur de 1977 à 1979 et inédits en volume, rejoignent, à juste titre, l'œuvre littéraire de Jean-Louis Bory. Même style, même jaillissement, même regard sur la société. De même que les critiques de François Truffaut, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol sont déjà des créations, les articles de Jean-Louis Bory existent en eux-mêmes. Ils s'imposent à nous comme des " short stories ". Les " histoires " de Bory défient ainsi le temps en nous parlant de films majeurs: Providence de Resnais, Casanova de Fellini, L'Homme qui aimait les femmes de Truffaut, Padre Padrone des frères Taviani, Une journée particulière d'Ettore Scola, Un ami américain de Wim Wenders, Le Diable probablement de Bresson, L'Œuf du serpent de Bergman, La Petite de Malle, Le Goût du saké d'Ozu, Intérieurs d'Allen, Nosferatu de Herzog... " Une critique enthousiaste de Bory sur un film déclenchait automatiquement la venue dans les salles du Quartier latin d'un public qu'on pouvait évaluer à près de 50 000 personnes dans les années 70. Ce qui déterminait Bory, devant les films comme devant les gens, c'était la passion. La passion totale, incontrôlée ". YVES BOISSET

10/2000

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Histoire de France

Dix jours en mai

Pour la première fois un socialiste prend le pouvoir. François Mitterrand a dix jours pour se préparer, rien n’est négligé, des symboles au protocole en passant par la composition, avec Pierre Mauroy et en grand secret, du gouvernement. Dix jours chargés d’une intense activité, de tension, d’émotion aussi. Dix jours pour marquer un changement fort. Installé dans son bureau-pigeonnier de la rue de Bièvre, Mitterrand reçoit beaucoup, consulte, échange avec les responsables du PS. Loin des micros et caméras. Pendant ce temps, à Matignon, Raymond Barre assiste sans broncher à la fuite des capitaux et aux attaques contre le franc... tandis qu’à l’Élysée Valéry Giscard d’Estaing, qui veut réussir sa sortie, peaufine son « au revoir » télévisé aux Français. Pierre Favier journaliste politique, chargé de « couvrir » pour l’AFP les activités de François Mitterrand a suivi ces événements au jour le jour. Pour ce livre, il a interrogé tous les acteurs et de très nombreux témoins, tant publics et connus que personnages plus discrets : Jacques Attali, Robert Badinter, Michel Charasse, Jacques Delors, Hubert Védrine, Anne Pingeot, Lionel Jospin, Serge Moati, Pierre Mauroy, Danielle Mitterrand, Hubert Védrine, André Rousselet, Evelyne Richard, Laurence Soudet, Jean Glavany, Jean-Marcel Bichat, Jack Lang, Jean-Bernard Mérimée, Jean-Philippe Lecat, François-Xavier Stasse... Il a recueilli confidences, anecdotes, réflexions : le souvenir de ces jours est indélébile mais le temps a permis un tri, un regard neuf et plus aigu sur les enjeux et les émotions de ces dix journées. Un récit chronologique, à l’image de ces dix jours : dense et bien rythmé !

04/2011

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Littérature française

Nouvelle Vague, roman

Agnès Varda, Louis Malle, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol, Eric Rohmer... Ils sont tous là, les réalisateurs, scénaristes, acteurs, producteurs, personnes réelles devenus personnages du roman de Patrick Roegiers : le plus beau casting imaginable, mis en scène par l'auteur dans ce "cinéroman" virtuose qui estompe avec malice les frontières entre le réel et l'imaginaire, l'écriture et l'écran, les mots et les images. A travers une bonne quinzaine de films dont l'auteur dévoile ici les coulisses, on découvre les conceptions du cinéma qu'ils défendent et les partis pris esthétiques qu'ils incarnent. A chacun son monde. La Nouvelle Vague a eu ses exégètes et ses laudateurs (autant que ses détracteurs), mais elle attendait son grand "filmroman" . Le voici. On n'a jamais rien écrit de plus passionné, enlevé, inventif, savant et ludique sur la Nouvelle Vague et sa vaste mouvance des années 1960, 1970 et 1980 : on rit, on s'attendrit, on s'étonne, on applaudit à ce tour de force. De Rivette à Pialat, Sautet et Resnais (on déborde ici le lit de la Nouvelle Vague proprement dit), des Cahiers du cinémaà l'orée des années 2000, c'est toute une époque qui ressurgit avec des figures que l'on croyait familières mais que l'on regarde sous un jour nouveau. "On connait la chanson" , direz-vous ? Eh bien non, on ne la connait pas : jamais plus vous ne verrez du même oeil Jean Seberg ou Brigitte Bardot, Belmondo et Gabin, Maurice Ronet, Michel Bouquet et Stéphane Audran, Jean-Pierre Léaud ou Delphine Seyrig, Michel Piccoli ou Michael Lonsdale, Romy Schneider, Sami Frey, Yves Montand, André Dussollier, Jean-Pierre Bacri...

04/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

Belle Epoque

Le fils d'Alphonse Daudet, la petite-fille de Victor Hugo, le fils du professeur Charcot : Léon, Jeanne et Jean-Baptiste sont tous trois les héritiers des plus grands noms du XIXe siècle, la fleur d'une jeunesse dorée qui a grandi sous les yeux admiratifs, médusés et jaloux de leurs contemporains. Trois vies intimement liées : nés dans les années 1860, ils ont évolué dans le même milieu d'écrivains, de scientifiques et d'admirateurs ; enfants, ils ont joué ensemble, jeunes gens ils se sont aimés. Des trois, Jeanne est la seule qui a vécu avec orgueil, jusqu'au bout, le bonheur de sa condition : être la petite-fille de Victor Hugo, la joie du vieil homme, celle pour qui le poète avait écrit L'Art d'être grand--père. Léon et Jean-Baptiste, eux, se sont inventé un destin propre : Léon vivant mille vies en une, entre littérature, journalisme et politique ; Jean-Baptiste embrassant l'océan, l'exploration des mers et des continents. Parce que leur existence s'est déroulée sous les feux de la rampe, Kate Cambor nous fait entrer, avec ses personnages, dans la chair même de leur époque. Les diners littéraires réunissant Daudet, Haubert, Zola, Tourgueniev et Goncourt, les leçons spectaculaires de Charcot père à la Salpêtrière, le mariage si couru de Léon Daudet et de Jeanne Hugo, le scandale de Panama, l'affaire Dreyfus, les aventures du Pourquoi-Pas ?, le vaisseau de Jean-Baptiste Charcot, sa mort tragique en mer... Fourmillant de personnages et d'arrêts sur image saisissants, le livre de Kate Cambor se dévore comme un film, comme un roman... le roman de la Belle Époque.

02/2024

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Thrillers

Rouge Karma

Hervé, Jean-Louis et Nicole auraient pu être des héros de Mai 68. Ils seront bien mieux : les héros de leur propre destin. Alors que Paris est à feu et à sang, que la Vème République vacille sur ses fondations, le corps d'une jeune fille est retrouvé, nu, mutilé, dans une position de yoga. Jean-Louis attaque l'enquête - il est flic. Hervé et Nicole le secondent - ils sont les amis de la victime. Maos, hippies, yogis... Tout y passe. Le trio interroge, tâtonne, et bientôt trouve : le mobile des meurtres - car il y en a eu d'autres - est au bout du monde, en Inde. De Calcutta à Bénarés, les aventuriers remontent le temps et l'espace, jusqu'à, enfin, découvrir la stupéfiante vérité sur les rives du Gange, parmi les palais délabrés et les morts qui brûlent. C'est tout ? Non : le mot de la fin, celui qui donnera toute sa cohérence à l'histoire, sera prononcé à Rome, sous les dorures et la pourpre du Vatican... Hervé, Jean-Louis et Nicole auraient pu être des enfants de leur siècle. Ils seront bien mieux : les enfants de leur propre karma. Un karma rouge sang, comme un coeur prêt à éclater. Avec plus de vingt romans, la plupart adaptés au cinéma ou à la télévision, Jean-Christophe Grangé occupe une place particulière dans le paysage du thriller français. En écrivant Les Promises (Albin Michel, 2021), il ouvre un champ nouveau, où l'Histoire interroge la fascination du Mal. Rouge Karma poursuit cette voie et rejoint les grands romans de la littérature française.

05/2023

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Religion

Dom Aubourg. Un moine au coeur du monde

On ma baptisé le sauveur de Bayeux. Je suis bien incapable de dire si jai sauvé Bayeux. Je sais seulement que le matin du 7 juin 1944, jai risqué ma peau.

11/2020

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Critique littéraire

Les cahiers de Tristan Corbière N° 3, 2020 : "Ce vertigineux livre"

Contributeurs : Yann Bernal, Charlène Clonts, Jean-Marie Gleize, Benoît Houzé, Samuel Lair, Laurent Lescane, Adolphe Maillot, Bernard Meulien, Yann Mortelette, Steve Murphy, Esther Pinon, Sylvie Thorel, Jim Togeas et Julien Vignères.

01/2021

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Revues

Etudes renaniennes N° 122, 2022 : Lectures de Rosmapamon

Contributeurs : Claire Bompaire-Evesque, Iphigénie Botouropoulou, Jean-Paul Clément, Maurice Gasnier, Henri Le Bellec, Domenico Paone, Annie Petit, Valentino Petrucci, Francesco Petruzzelli, Corrie Psichari-Siohan, Marie-Claude Sabouret et Annick Sillard.

02/2023

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Critique

Romain Gary ou le roman total

Contributeurs : Yves Baudelle, Sophie Bernard-Léger, Jorn Boisen, Maxime Decout, Ruth Diver, Nicolas Gelas, Jean-François Hangouët, Anne Morange, Carine Perreur, Astrid Poier-Bernhard, Julien Roumette, Kerwin Spire et Karl Zieger.

07/2023

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Célébration

Prions en Eglise petit format N° 422, février 2022

"Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit." Evangile selon saint Jean 15, 5.

01/2022

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Célébration

Prions en Eglise grand format N° 422, février 2022

"Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit." Evangile selon saint Jean 15,5.

01/2022

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Policiers

Mon nom est Person

Alors qu'une tempête d'apocalypse s'apprête à frapper Brest, Jean Person, militant de la cause des sans-papiers, disparaît. Léo se retrouve plongé dans un cauchemar mystique... et climatique.

04/2010

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Desserts, pâtisseries

La pâtisserie d'Henri & Alexis

45 recettes accessibles + 10 recettes de base en pas à pas , Des astuces et conseils de pros , Préface d'un jury d'exception : Pierre Hermé, Cyril Lignac et Jean-François Piège.

12/2021

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Musique, danse

Ballets russes & compagnies. Centenaire des Ballets Russes à Monaco

Imaginé par l'artiste plasticien Philippe Favier pour la célébration du Centenaire des Ballets Russes à Monaco, cet ouvrage retrace 100 ans de création : un voyage d'une effervescence, d'une ébullition artistique digne du créateur des Ballets Russes, Serge Diaghilev, avec une succession d'images de scènes, de souvenirs et de rencontres... L'aventure des Ballets Russes, contemporaine de la naissance de la NRF, a été célébrée à Monaco par de nombreuses manifestations, qui ont dépassé le cadre de la chorégraphie. Le directeur de la compagnie, Jean-Christophe Maillot, voulait à cette occasion renouer avec la tradition multidisciplinaire des Ballets, qui virent la collaboration des plus grands artistes de l'époque : peintres, poètes, musiciens. Cette tradition d'ouverture a largement été abandonnée par la danse contemporaine. Pour la raviver à l'occasion du centenaire, Jean-Christophe Maillot a fait appel aux artistes qui travaillent régulièrement avec lui (Ernest Pignon-Ernest, Yann Maresz, Bruno Mantovani...) pour réaliser une série de spectacles avec des chorégraphes qu'il estime : Jiri Kilian, William Forsythe, Lucinda Childs, Karole Armitage, Sidi Larbi Cherkaoui, Alonso King... Certains ont revisité des oeuvres légendaires des Ballets Russes (L'Après-midi d'un Faune...). Jean-Christophe Maillot souhaitait également attirer vers la danse des écrivains qui puissent, comme jadis Cocteau, apporter leur regard sur cet art. Jean-Marie Laclavetine avait travaillé à plusieurs reprises avec lui sur des arguments de ballet. C'est pourquoi il a fait appel à lui pour solliciter des romanciers, afin de constituer des " tandems " avec des chorégraphes et donner naissance à une série de spectacles. Jean Rouaud, Muriel Barbery, Patrick Goujon, Tristan Garcia, Christian Giudicelli ou Colum Mc Cann ont accepté de prêter leur concours. C'est de cette effervescence du Centenaire, à laquelle ont donc participé, et continuent de le faire, plusieurs auteurs Gallimard, que cet étonnant livre-objet, la couverture souple est taillée dans un authentique tapis de danse, le coffret est habillé d'une carte ancienne de l'URSS, et l'essentiel de l'ouvrage est imprimé en couleurs sur papier sulfurisé translucide, veut rendre compte de façon originale.

04/2011

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Cinéastes, réalisateurs

En marge. récit

En 2009, acclamé par la foule, Jean-Michel Correia gravit aux côtés de Jacques Audiard les marches du Festival de Cannes pour la première d'Un prophète qui remporta cette année-là le Grand prix du jury. Pourtant, rien ne le destinait à une carrière dans le cinéma, si ce n'est une vie rocambolesque digne d'un scénario de fiction. Enfant adopté, Jean-Michel Correia grandit au coeur de la cité populaire des Vaux-Germains, dans les Hauts-de-Seine. Loin du regard parental, il explore les environs avec ses potes, ne manque pas un match de foot et admire les grands frères qui tiennent les escaliers du quartier. Bref, il a ce que son père appelle "le sirop de la rue" . Il commence par quelques vols, désosse des motos pour les revendre en pièces détachées, avant de voir plus gros, trop gros : le braquage d'une bijouterie et d'une banque à l'aide d'un pistolet d'alarme le conduit devant la justice. S'ensuivent des allers-retours en prison où il passera près de 10 ans, à l'ombre, comme on dit. Dans une langue musicale et dynamique, Jean-Michel nous raconte sa vie de bandit et de prisonnier : les go-fast à travers l'Espagne, les pénitenciers, la promiscuité des cellules, l'ennui meublé par la lecture, mais aussi la solidarité, les radio pirates, les codes et la culture carcérale. Des années plus tard, désormais père d'un enfant et fatigué de l'illégalité, il se lie d'amitié avec le cinéaste Jean-François Richet qui l'embauche comme chauffeur sur le tournage de Mesrine. Sa curiosité et sa détermination lui feront vite gravir les échelons : il devient "conseiller prison" , puis assistant réalisateur et acteur pour Audiard, avant d'écrire et de réaliser son propre film. Plus que le récit d'une trajectoire hors du commun, Jean-Michel Correia dresse ici un portrait en kaléidoscope de la France des années 1980-2000, celle de l'ambiance Black-Blanc-Beur du Mondial 98 et des sorties en boîte de nuit à la Scala ou au Pacific. Le témoignage singulier et haletant d'un homme qui a été sauvé par l'écriture.

10/2023

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Littérature française

La France goy

"Trente ans après L'Esprit de vengeance, qui évoquait mes sentiments envers mon grand-père, Jean Gosset, le temps était venu de chercher à savoir pourquoi cet homme s'était engagé dans la Résistance, qui le conduirait au camp de concentration de Neuengamme où il allait mourir. Les réponses, c'était son père qui allait me les fournir", C. D. L'enquête s'emballe quand un trésor est découvert dans les archives familiales : lettres, journaux intimes, articles de presse, manuel d'escrime, de la main d'Henri Gosset, le père de Jean. C'est l'étincelle qui fait exploser le réel, et le romanesque s'impose autour du personnage de Henri et de sa correspondance, qui nous font remonter à la fin du XIXe siècle, jusqu'aux racines de l'antisémitisme français et à son "patient zéro", Edouard Drumont. Si Henri Gosset, en arrivant à Paris, en 1892, à seize ans et demi, n'a pas rencontré l'auteur du best-seller haineux La France juive, il a en revanche très bien connu son disciple et successeur, Léon Daudet, le fils du célèbre écrivain. Léon initie Henri à l'antisémitisme et lui présente le professeur Bérillon, praticien réputé de l'hypnose, fondateur de l'Ecole de psychologie dont Henri devient un des professeurs et son trésorier. Mais les mauvaises fréquentations d'Henri ne l'empêchent pas de tomber follement amoureux d'une jeune institutrice anarchiste, Marcelle Bernard. De l'union de ces extrêmes naîtra Jean Gosset... Léon Daudet, Edouard Drumont, Charles Maurras, les leaders anarchistes Gustave Hervé et Almeyreda, Clemenceau, Caillaux, le directeur du Figaro Calmette, Dreyfus, Zola, Jules Bonnot, Jean Jaurès et tant d'autres, c'est une humanité grouillante et furieusement vivante qui habite La France goy. La fresque couvre les deux décennies qui précédent la première guerre mondiale. L'époque est féroce, avec ses scandales (Panama), ses campagnes de diffamation contre les Juifs, les capitalistes dénoncés comme espions par L'Action Française, les procès, les grèves, les attentats anarchistes, et les duels au petit matin blême... Au carrefour de tous ces complots, la presse, corrompue par la politique et inversement, la littérature, le théâtre, et même du cinéma puisque c'est de cette tourbe que naîtra le cinéaste Jean Vigo.

09/2021

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Histoire de France

Sous uniforme allemand

En février 1943, déterminé à participer à la lutte contre le communisme sur le front de l'Est, Jean-Marie Croisile signe son engagement au sein de la Légion des volontaires français contre le bolchévisme. Un choix qui le conduira plus tard à intégrer la 33e Division SS Charlemagne avec laquelle il participera à la défense de Berlin. A l'automne 1943, c'est au tour de son jeune frère, Alain Croisile, puis de leur père, Jean Croisile, de signer un engagement au sein de la Waffen-SS. A la lumière de l'histoire, il s'agit d'un choix indéfendable qui les conduira à la fin de la guerre à affronter la Haute Cour de Justice de Colmar pour avoir "sciemment accompli des actes de nature à nuire à la défense nationale". Au vu de l'histoire familiale, il s'agit d'un choix d'autant plus incompréhensible que le père, Jean Croisile, est un ancien héros de la guerre de 1914-1918, cinq fois blessé dans les combats, dont trois fois à Verdun, mais un aussi un vétéran de la campagne de 1940 au cours de laquelle il s'est encore battu vaillamment contre l'ennemi allemand. "Je puis assurer, en toute conscience, que malgré nos pauvres moyens matériels, j'ai toujours résisté face à l'ennemi, de toutes mes forces, et s'il y avait eu en France plus de"résistants"à ce moment-là [mai 1940], il est bien certain que les événements auraient pris une tout autre tournure", déclarait d'ailleurs Jean Croisile aux jurés chargés de le juger en 1945. Construit autour du récit inédit de Jean-Marie Croisile, et complété par différentes recherches qui permettent de retracer le parcours de cette famille depuis les année 1900 jusqu'à son procès devant la Haute Cour de Justice de Colmar, Sous uniforme allemand dévoile pour la première fois, sans romantisme ni emphase, ce que fut le cheminement complet de ces hommes qui firent le choix d'aller combattre sur le front de l'Est et la réalité de ce qu'ils vécurent.

05/2018

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Actualité et médias

Tu le raconteras plus tard

La vie politique racontée par Jean-Louis Debré, avec sa liberté de ton et son franc-parler habituels, est un spectacle qui n'a jamais rien de conventionnel. Notations insolites, coups d'oeil incisifs, vérités saisies sur le vif : on retrouve dans cette chronique des années Chirac toute l'acuité de regard et de jugement qui marquait son témoignage précédent, Ce que je ne pouvais pas dire. Ministre de l´Intérieur de 1995 à 1997, Jean-Louis Debré a ensuite été président du groupe RPR jusqu'en 2002, puis de l'Assemblée nationale pendant les cinq années suivantes. D'une fidélité sans faille à Jacques Chirac, qui l'a toujours autorisé à une franchise sans détour envers lui, Jean-Louis Debré n'a obéi dans ses engagements publics qu'à une seule exigence : la défense des valeurs républicaines et le respect des institutions. Dans l'exercice de ses fonctions, il a vu de près s'affronter les caractères, se révéler les personnalités de ceux qui, d'Alain Juppé à Nicolas Sarkozy ou Dominique de Villepin, aspiraient aux plus hautes fonctions. A travers ces savoureuses scènes de la vie parlementaire, dominées par la tumultueuse personnalité de Philippe Séguin, comme dans son récit de la dernière période de la présidence chiraquienne, marquée par l'affrontement entre prétendants à la succession, Jean-Louis Debré brosse un tableau sans complaisance de sa propre famille politique, de ses carences et de ses dérives, amplement vérifiées par l'actualité la plus récente. " Tu le raconteras plus tard ", lui avait conseillé Jacques Chirac à la lecture d'une partie de cet ouvrage en lui demandant de différer sa publication pour des raisons politiques. Jean-Louis Debré a attendu plus de dix ans. Il offre ici à la fois un témoignage de première main sur une période passionnante de notre vie politique et un portrait intime et très personnel de l'ancien président, puisé dans l'histoire d'une longue relation de confiance et d'affection. Fourmillant d'anecdotes et de choses vues, son livre est celui d'un confident des bons et des mauvais jours, d'un ami aussi lucide qu'indéfectible.

10/2017

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Dessin

Festival du dessin Arles. Catalogue, Edition 2024

Au printemps 2023, la première édition du Festival du Dessin a comptablilisé 66. 000 entrées ; forte de ce succès étourdissant, sa deuxième édition se tiendra à Arles du 20 avril au 19 mai 2024, soit un mois entier. Dessins d'art, d'humour, de presse, dessins d'enfants (réalisés dans le cadre d'un projet pédagogique soutenu par la Ville d'Arles et encadré par dix dessinateurs spécialement mandatés), dessins au crayon de couleur, au crayon gris, à la pierre noire, au brou de noix, gravures, installations, portraits saisissants, paysages bouleversants, dessins abstraits : autour de la figure emblématique de Tomi Ungerer, tête d'affiche, quarante-deux dessinateurs seront réunis dans une douzaine de lieux prestigieux de la ville, certains à la gloire posthume (Jean Dubuffet, Alberto Giacometti, Oskar Kokoschka, Félix Vallotton), d'autres comptant parmi les célébrités contemporaines (Joseph Beuys, Kiki Picasso, Christian Roux, Goossens), d'autres enfin, dont des artistes très jeunes, à la renommée encore confidentielle mais qui gagnent à être largement connus. Des débats, des rencontres, des projections de films et des concerts ponctueront cette édition sur toute sa durée, faisant d'elle l'un des rendez-vous culturels et festifs incontournables du printemps 2024. Le présent ouvrage, qui en est le catalogue, offre la possibilité à un large public de prendre la mesure de cet événement inédit, à l'appui d'un texte de Frédéric Pajak et de deux cents oeuvres sur papier, reproduites en couleur, accompagnées des biographies de leurs auteurs et de quelques lignes écrites de leur main sur leur rapport personnel au dessin. Les artistes exposés : Sergio Aquindo - Atak - René Auberjonois - Sophie Baduel - Joseph Beuys - Gus Bofa - Markus Buchser - Guido Buzzelli - Stéphane Calais - Antoine Capitani - Chantalpetit - Laurent Cilluffo - Robert Coutelas - Jean Dubuffet - Jean-Luc Favéro - Pierre Faure - Vicky Fischer - Alberto Giacometti - Goossens - Anne Gorouben - René Goscinny - Jean Gourmelin - Bernard Grandgirard - Michel Houssin - Jean-Michel Jaquet - Oskar Kokoshka - Frédérique Loutz - Clara Marciano - Al Martin - Charles Meryon - Henri Michaux - Thomas Ott - Jacqueline Oyex - Kiki Picasso - Lucile Piketty - Adolphe Martial Potémont - Christian Roux - Ronald Saladin - Philippe Ségéral - Tomi Ungerer - Félix Vallotton - Pascal Vonlanthen - Georges Wolinski

04/2024