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Juan Córdoba

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Littérature française

Lune(s) de miel

Après une vie simplement menée vient enfin le temps des " possibles " pour Elise et Jean ; des voyages, des désirs mis en suspens. Mais à l'orée de ce nouvel espace-temps qu'offre la retraite, une perturbation non négligeable s'impose au couple : celle de la maladie. Elise est prise de tremblements et le diagnostic est rapidement posé : la maladie de Parkinson a décidé de prendre possession de son corps. Elise et Jean vont se perdre dans cette nouvelle liaison à trois, la présence progressive et permanente de ce mal. Oscillant entre espoir et désespérance, Jean est confronté à la profondeur de son amour pour cette femme qui l'a accompagné depuis si longtemps. Le temps d'avant n'est plus, que faire de ce temps présent empli de doutes, d'angoisses. Il va falloir vivre avec ce mal et sa puissance destructrice. Jusqu'à quand ? Jusqu'à où ? Des situations poussent l'humain à découvrir ses limites ou ses capacités de résilience. Il faut peut-être, pour s'en sortir, laisser une place à l'imprévu et oser faire confiance à sa vie.

11/2021

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Littérature française

Kermarzin Tome 3 : De Kenn'meur à Gençana

A l'instar de ses aïeuls, Fabien Lachlan de Killmartain a repris la quête entreprise à Kenn'meur depuis près de deux cents ans : celle de son origine écossaise et du titre de baron, dont il n'est pas certain. En soutien à sa démarche et à l'initiative de Jean-Marc Ferchaux, leur professeur, une " équipe " de camarades de son âge s'est constituée autour du garçon. Le 11 novembre 1954 à Vannes, le groupe rassemblé sur le parvis de la chapelle Saint-Yves se prépare à visiter le monument. A cet instant, une limousine noire passe au ralenti à proximité avant de disparaître. Le professeur reconnaît Robert Chéreau à son volant. S'impose alors, en sa pensée, le triste jour de février 1944 où son jumeau Jean-Luc a péri près de la ferme de Kervernou mitraillée par les Allemands. S'y superposent les figures de Robert et Gérard, leurs camarades d'internat si étrangement liés à son frère, croisés à cet endroit ce jour-là. Robert Chéreau ? Gérard Lenoir ? Jamais Jean-Marc n'a cherché à les revoir. Que sont-ils devenus ?

04/2024

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Littérature française

LES CARACTÈRES. .

"Les Caractères" est une oeuvre majeure de la littérature française, écrite par Jean de La Bruyère, un écrivain et moraliste du XVIIe siècle. Publié en 1688, ce recueil de maximes et de portraits moraux est une oeuvre emblématique de la littérature classique. Dans "Les Caractères, " Jean de La Bruyère dresse des portraits satiriques des personnages de son époque, mettant en lumière leurs traits de caractère, leurs habitudes et leurs travers. Chaque maxime ou portrait est une réflexion sur la nature humaine, la société et les moeurs de la période de Louis XIV. La Bruyère est reconnu pour sa finesse d'observation et son style d'écriture ciselé. "Les Caractères" offre une critique sociale subtile et une analyse profonde des comportements humains de l'époque. L'oeuvre est une précieuse source d'inspiration pour ceux qui s'intéressent à la psychologie sociale et à l'étude des caractères. Si vous appréciez la littérature classique, la satire sociale et la réflexion sur la nature humaine, "Les Caractères" de Jean de La Bruyère est une lecture incontournable qui continue à être étudiée et appréciée par les amateurs de littérature du monde entier.

03/2024

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Littérature française

L’Ange noir des O’Reilly

On ne choisit pas son destin, on l'assume. Le 8 mai 2008, Jean Kernaghan arrive en Irlande pour mener une mission qui lui est imposée par les circonstances. Homme tranquille, père de famille, cadre supérieur en charge du contrôle interne d'un grand groupe industriel, sa vie va connaître un événement cruel fin 2007, un crime terrible, un deuil. L'Ange noir, ingrédient d'une légende irlandaise, en sera l'annonciateur. La pression exercée par une partie de son entourage va le conduire sur les chemins de la vengeance. Il n'y est pas préparé. L'Emile, l'ami de Jean, lui-même touché au plus profond de son être par le suicide de sa fille, consécutif au viol en réunion dont elle a été victime, est de la même veine que le grand-père. Ses relations avec le monde du renseignement et de l'action secrète en fait un acteur décisif dans le dis­positif qui doit conduire à l'élimination des terroristes et satisfaire à cette vengeance "nécessaire" . Jean Kernaghan sera amené, malgré lui, à participer au projet de liqui­da­tion physique des assassins de son fils.

09/2021

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Littérature française

L'un contre l'autre

Voici Doubrovsky avant l'autofiction. Dans ce roman inédit, nous sommes à Paris, dans les années 1950. Jean Thévenot est un Normalien qui rêve d'aventures avec des jeunes étrangères. Grâce à un ami, il rencontre Marylin, jeune Américaine qui réalise un tour d'Europe. Jean la convainc de lui accorder un rendez-vous, puis deux, puis trois. Débute une histoire d'amour, qui transporte le couple des caves de Saint-Germain aux chambres à coucher les plus inattendues. Il y aussi Tran, proche ami de Jean, franco-vietnamien qui, en ces temps de guerre d'Indochine, pose aussi sur les tables des cafés les lourds sujets de la colonisation et de la guerre. L'histoire d'amour ira-t-elle plus loin ? Non pas autofictionnel mais tout de même très autobiographique, L'un contre l'autre est un roman d'étudiants, d'amour et de politique. Datant de 1952, il est le premier roman que Serge Doubrovsky ait écrit. On y trouve déjà des traces de ce qui fait son projet et son style, mêlés à l'exaltation et l'enthousiasme de la jeunesse. L'acte de naissance d'un grand écrivain. Edition et préface d'Isabelle Grell.

09/2023

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Cinéma

La maison cinéma et le monde. Tome 4, Le Moment Trafic 1991-1992

Avec ce quatrième et dernier volume de La Maison cinéma et le, monde s’achève la publication des écrits de Serge Daney jusqu’ici dispersés dans divers journaux ou revues, catalogues ou programmes souvent introuvables aujourd’hui. Après le temps des Cahiers et les années Libé, voici venu, trop bref mais si intense, le moment Trafic, du nom de la revue qu’il fonde avec quelques amis (Raymond Bellour, Jean-Claude Biette, Sylvie Pierre et Patrice Rollet) en décembre 1991, alors qu’il se sait déjà condamné par la maladie (le sida). Il ne pourra en concevoir que les trois premiers numéros avant sa mort annoncée, le 12 juin 1992. C’est le moment où, pressé par le compte à rebours de sa propre vie, Serge Daney porte à incandescence son rapport au cinéma et rédige certains de ses plus beaux textes, avec une ambition affichée d’écrivain et dans le cadre d’une revue dont il a voulu le moindre détail, de l’absence revendiquée d’éditorial à la méfiance envers les rubriques habituelles de la critique, en passant par le refus de l’illustration pour l’illustration. L’écriture seule à charge d’y décrire le mouvement des films et de nous apprendre comment vivre avec les images. Mais c’est aussi le moment ultime où, en toute conscience, Serge Daney fait le point sur son existence de ciné-fils et de passeur dans les entretiens approfondis qu’il accorde alors à Art press, à Esprit, aux Inrockuptibles, au Monde ou à 24 Images, et qui constituent les compléments indispensables à ceux de Persévérance ou d’Itinéraire d’un ciné-fils.

11/2015

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Histoire de France

Algérie, une guerre sans gloire. Histoire d'une enquête

Juin 2000. Une ancienne militante pour l'indépendance de l'Algérie, Louisette Ighilahriz, confie à une journaliste du Monde, Florence Beaugé, les sévices qu'elle a subis à Alger en 1957. Elle met en cause deux des plus hauts responsables militaires français de l'époque, le général Massu et le général Bigeard, héros de la " bataille d'Alger ". L'article est publié en une ; le débat sur les exactions commises par l'armée française pendant la guerre d'Algérie se trouve inexorablement relancé. Massu exprime des regrets. Bigeard nie en bloc. Un peu plus tard, un homme de l'ombre, le général Aussaresses, avoue sans détour au Monde tortures et exécutions sommaires en Algérie. Il n'est plus question de " bavures ", mais de la reconnaissance d'un système. C'est ensuite à Mohamed Garne, né d'un viol collectif, " Français par le crime ", de révéler son histoire. Puis à Jean-Marie Le Pen, président du Front national, aux portes de l'Élysée en 2002, de voir son passé algérien le rattraper : une nuit d'horreur dans la Casbah. Un poignard oublié... En 2005, le général Schmitt, ancien chef d'état-major des armées, qui s'obstine à nier les faits, amène " les témoins humiliés dans l'ombre " à sortir de leur réserve... Florence Beaugé donne la parole à ceux qui y étaient, Français et Algériens. Cinq ans d'enquête, des témoignages bouleversants et des rebondissements inattendus. Mais ce livre est aussi un document exceptionnel sur le travail au quotidien, les difficultés, les émotions, les hésitations d'une journaliste entraînée presque malgré elle dans une investigation difficile.

09/2005

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Littérature française

Nouveau nouveau recueil. Tome 1

1940-1975 Première et seconde méditations nocturnes. D'un carnet ocre . "... Du vent !". Le beurre. Nioque de l'Avant-Printemps. L'oeuf. Des étrangetés naturelles. Errare divinum est. Proême du petit réveil. L'opinion changée quant aux fleurs. Préface à un Bestiaire. L'âne. Proême du 10 décembre 1959. Noté au Tertre, le 12 décembre 1959. Voici pourquoi j'ai vécu. Nouvelles pochades en prose. 1967-1984 "Eppur, si mu ove !". Pour Marcel Spada. Son nom seul aujourd'hui. Pour Max Bense. Ecrits récents. With and to Hemi Maldiney Cheer up ! Plutôt rien que pas assez. Le petit oiseau qui sortira de la chambre noire sera fusillé. Notes pour mon Picasso-Draeger. Envoi à Henri Maldiney d'un extrait de mon travail sur "La Table". Voici déjà quelques hâtifs croquis pour un "portrait complet" de Denis Roche. Petite machine d'assertions pour aider à l'élévation à son rang de notre Gabriel Audisio. Avant-propos. L'Ecrit Beaubourg. Grand Hôtel de la Rage de l'Expression et des Velléités Réunies. Sans titre. Nous, mots français. Anne Heurgon-Desjardins. In Memoriam Gaëtan Picon. "La Belle Lurette". Petit récit de l'assomption d'un ange qui ne fut d'abord qu'un bottier. Préface à l'édition japonaise de "La Rage de l'Expression". Pour Joan Miro. [Jean Hélion]. Nouvel hommage d'un frère cadet. Bref condensé de notre dette à jamais et re-co-naissance à Braque particulièrement en cet été 80. "Allons plus vite, nom de Dieu, allons plus vite". Préface. Pour André du Bouchet (quelques notes). Braque-Argenteuil. Paul Valéry. Cher André Villers. Notes pour l'éditeur. La Table.

02/1992

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Littérature française

Confidences et révélations

Jean-Eugène Robert-Houdin (7 décembre 1805 à Blois - 13 juin 1871 à Saint-Gervais-la-Forêt), est le plus célèbre illusionniste français du XIXe siècle. "Rénovateur de l'art magique" , considéré comme le plus grand magicien de tous les temps, inventeur du spectacle d'illusionnisme, il est également scientifique et homme de lettres, s'intéressant à tout ce qui touche aux sciences. ? Il dépose ainsi de nom­breux brevets. On lui doit les appareils permettant de mesurer les "touches" des escrimeurs, le taximètre, des appareils électromécaniques de contrôle à distance, certains instruments d'ophtal­mologie. Il dépose plusieurs brevets d'inventions et est le premier à perfectionner l'ampoule électrique à incandescence. Robert-Houdin ouvre un théâtre de magie à Paris et le 3 juillet 1845 a lieu la première des "Soirées fantastiques de Robert-Houdin" , rue de Valois, au Palais-Royal. C'est le succès immédiat. Il y présente des automates magiques comme L'Oranger Merveilleux, Le Pâtissier du Palais-Royal, ou Le Voltigeur au Trapèze et des expériences inédites comme La Bouteille inépuisable ou La Suspension éthéréenne dont la conception et l'exécution en­voient aux oubliettes le répertoire désormais désuet de ses prédécesseurs. En quelques années Robert-Houdin fait fortune. En 1856, à la demande du gouvernement français, il se rend en Algérie pour y donner un spectacle de magie, afin de diminuer l'influence néfaste qu'avaient les marabouts sur les tribus arabes. Il fit une im­pression si fantastique, que les chefs de tribus se présentèrent à lui, avec un parchemin et la promesse de garder leur loyauté à la France.

10/2021

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Résistance

Le moment Daniel Cordier. Comment écrire l'histoire de la Résistance ?

Le 9 juin 1983, dans le cadre de la commémoration du 40e anniversaire de la fondation du Conseil national de la Résistance et de l'arrestation à Caluire de Jean Moulin, le résistant Daniel Cordier était invité par l'Institut d'histoire du temps présent à intervenir publiquement à la Sorbonne en qualité d'historien. Il y dévoila les premiers fruits de son travail, exclusivement fondé sur des sources écrites.'Suivit une table ronde réunissant des historiens et des dirigeants de la Résistance. Elle donna lieu à une intense discussion entre partisans d'une histoire conçue à partir des seules sources écrites et tenants d'une écriture prenant en compte la voix des protagonistes. En présentant les textes de la journée de 1983, Laurent Douzou décortique ce moment en le resituant dans l'effort accompli dès 1944 pour écrire une histoire documentée, malgré un accès longtemps difficile aux archives. Il le met en relation avec la distance prise depuis 1983 vis-à-vis des témoins. La "table ronde" de 1997, qui opposa Lucie et Raymond Aubrac à des historiens (dont Daniel Cordier) soucieux de les entendre s'expliquer sur un certain nombre de faits, fut à cet égard un point d'aboutissement en même temps qu'une voie sans issue. Le "moment Daniel Cordier" permet ainsi de mieux évaluer l'apport de ce dernier à l'histoire de la Résistance et de penser la difficulté à composer avec la parole des acteurs pour aboutir à une histoire à la fois complexifiée, incarnée et critique : à quels écueils l'écriture de cette histoire fut-elle et reste-t-elle confrontée ?

10/2021

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Humour

Mémoires d'un artis'tocrate

Les mémoires sensibles et décalés d'un utopitre Le 16 juin 1950, saint Pierre ouvre violemment la porte du bureau des naissances. - ; Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? J'apprends que vous comptez faire naître Marc Jolivet demain à seize heures ? - ; Oui. - ; Montrez-moi la fiche ! Un ange l'apporte en toute hâte. Saint Pierre la scrute. - ; Mais c'est criminel ! Il n'est pas du tout fini ! - ; Pas fini ? Il a quand même deux bras, deux jambes et une tête, le minimum, quoi. - ; Qu'est-ce que je lis ? A partir de vingt ans, il ne prendra plus l'avion ? Plus jamais ? Conscience écolo ? - ; Non, peur. Furieux, saint Pierre brandit la liste. - ; Quoi ? Et en plus, il ne monte pas dans les ascenseurs, il a peur du bateau et il n'ose pas manger des moules ? En haut lieu, ils nous demandent de concevoir un héros, et vous nous livrez un petit bonhomme hyperphobique, hyperactif... ! Un long silence. - ; Comment avons-nous pu en arriver là ? - ; La grève des anges, saint Pierre. Humoriste, comédien, clown, metteur en scène, réalisateur, écolophile et europhile, Marc Jolivet nous raconte, avec sincérité et humour, sa belle existence d'" artist'ocrate " - son enfance difficile, ses étés animés au Club Med, ses années " Récho et Frigo " avec son frère Pierre, ses engagements pour la planète, ses amours et désamours... Au fil d'anecdotes souvent cocasses, toujours drôles, il nous entraîne à la rencontre d'une foule de personnalités : Jeanne Moreau, Daniel Balavoine, Coluche, Raymond Devos, François Mitterrand, Nicolas Hulot, Serge Lama, Daniel Auteuil, Michel Drucker, le fantôme de Jean Jaurès et tant d'autres...

06/2021

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Poésie

L'oeuvre poétique. Tome 2, Oh, écoute, dans les jardins, cet appel... édition bilingue alémanique-français

Après avoir publié en 1930 un premier recueil de poèmes en alémanique, Sundgäu, Nathan Katz (1892-1981) attendra un quart de siècle avant de faire paraître un second volume dont le titre, O loos da Rüef dur d'Gàrte..., symbolise à lui seul toute la force de suggestion de la langue de son Sundgau natal. Oh écoute, dans les jardins, cet appel... La poésie de Nathan Katz est, avant tout, écoute, contemplation. On croit entendre à chaque vers le silence des prairies et des vergers, et ce silence nous est proche, fraternel. Il nous parle, comme à l'enfant, d'une même vie, d'un même destin communs à toutes les réalités du monde : "La vie immense / C'est elle, là, puissante, partout présente, / la vie sans fin jamais. / C'est la vie, la grande mer tumultueuse / qui se déroule à travers l'éternité." Il y a dans le regard de Nathan Katz une force purificatrice qui rend à toutes choses leur beauté et leur noblesse. La dimension tragique et sombre de l'humanité, il ne l'élude pas, bien au contraire. C'est de là que tire son origine ce "combat pour la joie de vivre" qui, depuis son internement dans les camps russes de juin 1915 à août 1916, fait tout le sens de son écriture : "Ils sont rares, écrit Jean-Paul Sorg, les hommes qui ainsi élèvent, sans violence, par la seule exigence de noblesse qu'ils incarnent, imposent et transmettent, ceux qui s'approchent d'eux. [...] Sa poésie est expression de la joie ou expression de la pitié, et rien de plus. Ce qu'a toujours été la poésie authentique, essentielle, depuis les premiers Grecs."

11/2021

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Histoire de France

De Gaulle. Tome 2, La Solitude du Combattant

" Le héros de l'histoire est le héros de roman. " ANDRE MALRAUX. De Gaulle est seul. Il a quarante-neuf ans. Le 18 juin 1940, il lance un appel à la résistance. Mais qui l'entend ? La France est vaincue, occupée. Elle écoute le vieux chef : Pétain. Pour de Gaulle, exilé à Londres, inconnu, condamné à mort par Vichy, c'est " la solitude du combattant ". Comment, en quatre années, ce général proscrit réussit-il à devenir le symbole de la Résistance et le plus illustre des Français ? C'est cette aventure fabuleuse que Max Gallo raconte ici, en suivant pas à pas de Gaulle. Et l'on découvre une histoire inconnue : celle d'un homme qui doute, qui dit : " Il faut avoir le cœur bien accroché et la France devant les yeux pour ne pas envoyer tout promener. " Celle d'un homme secoué par des " sanglots d'orgueil " quand il suit les combats de Bir Hakeim. Et surtout celle d'un homme intraitable, qui chaque jour doit s'opposer à Churchill et à Roosevelt qui veulent l'humilier, l'écarter, le soumettre. Il n'a, au début, pour leur résister que les armes de la volonté et de la foi en lui-même. Puis se lèvent les héros qui le rejoignent : résistants obscurs ou illustres, tels le général Leclerc et Jean Moulin. Et, le 26 août 1944, Paris accueille le " libérateur du territoire " : De Gaulle. Que faire maintenant ? Gouverner ? Mais les partis politiques ont commencé leurs petites manœuvres. De Gaulle démissionne le 20 janvier 1946 : " On ne peut être à la fois l'homme des grandes tempêtes et des basses combinaisons. " Il emporte avec lui le rêve.

06/1998

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Philosophie

Mémoires. Edition intégrale

Jean-François Revel avait déjà acquis une large célébrité lorsque, en 1993, à presque 70 ans, il s'engagea dans une aventure toute nouvelle : la rédaction de ses Mémoires. Cette éblouissante traversée d'un demi-siècle d'histoire, de culture et de rencontres confirma que l'écrivain n'était inférieur ni au philosophe ni à l'essayiste. En janvier 1997 parut Le Voleur dans la maison vide. L'événement fut à la hauteur de ses ambitions, Revel s'inscrivant dans la lignée des plus grands mémorialistes, celle du cardinal de Retz et de Saint-Simon. L'ouvrage parcourt un territoire foisonnant, de l'enfance marseillaise à la direction de L'Express, de la Résistance, où Revel fut très actif, aux séjours mexicain et italien, hauts en couleur, de ses amitiés avec Breton, Bunuel, Raymond Aron ou Vargas Llosa à son bref compagnonnage avec François Mitterrand, des subtilités de la gastronomie aux pièges de l'alcool... Portés par un sens saisissant du récit et du portrait, ces Mémoires au style inimitable illustrent ce que valent, chez un homme d'une inlassable curiosité, pourfendeur des idées reçues, le courage du caractère et la force de l'esprit. Dans cette édition définitive figurent un chapitre qui avait été retiré du manuscrit originel du Voleur dans la maison vide et cinq autres entièrement inédits initialement destinés à former, sous le titre pittoresque de Bada, une suite qui fut interrompue par la maladie et la mort de l'auteur. Encore enrichi ici d'entretiens donnés en juin 2002 à France Culture, ce témoignage s'impose comme une oeuvre politique et intellectuelle de premier ordre.

01/2018

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Philosophie

Beaucoup de gueule et peu d'or. Journal d'un réfractaire (1944-1977)

A la fin de son journal, le 17 juin 1997, Jean-Marie Domenach écrivait : " Ne pas me déterminer par rapport à la mort, mais par rapport à la vie. " Dernière page du dernier de ses cahiers d'écolier, le seul dont la couverture soit encore claire, comme neuve. La série est disparate, d'épaisseur inégale, le format, scolaire, les couvertures, ternes. [... ] Les cahiers se suivent et chaque couverture porte les dates des années écoulées. Mais il ne faut pas chercher un compte rendu rigoureux de ses travaux ni de ses combats. Parfois des indications ou la mention : " rien écrit ici depuis trois mois ". Son journal, il le reprend " pour le plaisir " d'écrire, sans autre contrainte que celle de la mise en forme. Qu'il témoigne - l'aventure d'Esprit, les déceptions de l'après-guerre, la tragédie de l'Algérie, les prémices de 68 ou qu'il raconte - ses rencontres avec les " grands ", ceux qui ont fait l'histoire, comme avec chacun de ses interlocuteurs -, c'est un combattant qui parle, écoute, répond, intervient. S'il n'est pas content, il gronde ; une formule lui suffit pour assassiner l'adversaire ; une citation, anachronique, et on l'entend qui éclate de rire. Il n'a pas cessé de se battre contre les tricheurs, pour la libération de l'homme de toutes les tyrannies. Comment accepter le silence, laisser s'éteindre une voix qui s'adressait à tant d'amis ? Comment oublier sa réponse à la question qu'il se posait le 17juin 1997 ? Il a continué à vivre sans se protéger et il est mort indigné.

03/2001

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Histoire de France

La Victoire de 8 novembre 1942. La Résistance et le débarquement des Alliés à Alger

Le 19 juin 1940, en écoutant Pétain demander "la paix", l'étudiant José Aboulker avait pleuré. Immédiatement hostile à Pétain, il mit quelques mois pour penser que l'arrivée en Afrique du Nord des armées alliées était inéluctable. Sûr que l'armée française resterait alors fidèle à Pétain, il voulait "inventer" une aide pour le débarquement. Dès la fin 1940, José Aboulker, et son cousin, Roger Carcassonne à Oran, voulurent rassembler les bonnes volontés de résistance, organiser une action "secrète", cloisonnée, de jeunes résistants : José Aboulker fut, à Alger, l'animateur principal de cette force, dite des Quatre cents. Le 7 novembre 1942, ces jeunes gens arrêtèrent les généraux de l'armée de Vichy, occupèrent leurs Etats-majors et le Palais du Gouverneur général : l'entrée des troupes américaines et anglaises put se faire sans combat, en quinze heures, le 8 novembre 1942. José Aboulker, alors âgé de 22 ans, est, comme l'écrit Jean-Louis Crémieux-Brilhac, "un des plus étonnants héros de notre histoire". Après une grande carrière de neurochirgien, José Aboulker se plongea dans les livres sur la guerre et se mit à écrire. Il voulait bien sûr décrire l'action des résistants à Alger mais aussi montrer comment elle prenait sa source dans la convergence de certains épisodes de la guerre. Le temps qu'il analyse est, pour l'essentiel, celui des années qui séparent mai 1940, Hitler réglant ses comptes, de la victoire des armées alliées débarquant à Alger. Passionnant comme témoignage d'un acteur central, ce livre est aussi une analyse impitoyable de la défaite et des compromissions et lâchetés de "l'Etat français".

10/2012

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Religion

Les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au coeur du haut pays niçois

Recenser les chapelles au cœur du département des Alpes-Maritimes et particulièrement dans le canton de Villars sur-Var témoigne, non seulement de la survivance de ces édifices, le plus souvent modestes, s'élevant à l'entour des villages, sur des chemins qu'empruntaient quotidiennement les habitants avant que les routes ne viennent tout changer. Les Chapelles, dédiées chacune à un Saint différent, apportaient ainsi à chaque village une couronne protectrice contre tous les maux qui accablaient alors ces pauvres populations de la montagne. Les villageois y avaient grande confiance et n'omettaient pas de piquer dans le grillage de l'oculus latéral un œillet ou un épi sauvages ramassés près de là pour " faire plaisir " au Saint en passant. Mais surtout, chaque année, pour la fête du Saint, tout le village venait en procession suivre la Messe à la chapelle et lui rendre hommage. Cette foi simple a, plus ou moins officiellement perduré et beaucoup de ces petits édifices ont été entretenus et restaurés par de généreux bénévoles avant que les pouvoirs publics, s'intéressant à la tradition et au Patrimoine ne viennent aider les communes à les restaurer. Dans quelques communes persiste une traditionnelle " Montée au Désert " pour la fête de la Saint-Jean le 24 Juin (la chapelle est située sur la montagne à une heure de marche du village). C'est un moment inoubliable auquel tous les gens valides du village participent quelles que soient par ailleurs leurs convictions religieuses ou politiques personnelles et cela nous fait sortir " hors du temps ". Nous invitons nos lecteurs à s'associer à la simplicité de ces pèlerinages apaisants et unificateurs.

02/1986

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Droit

Le nouveau droit des entreprises appliqué aux ASBL. Les ASBL et le CDE

L'année 2018 marque pour le secteur non marchand une évolution : les modifications en cours ou encore à intervenir tant au niveau du code de droit économique que du futur code des sociétés et des associations devrait sonner le glas d'une loi qui ne pourra pas fêter son centenaire, à savoir la loi bien connue du 27 juin 1921. L'évolution de l'environnement, et pas seulement climatique, pousse notre législateur à adapter et à moderniser notre droit. 2018 année charnière donc pour le non marchand. Ce dix-neuvième numéro est consacré au nouveau droit des entreprises appliqué aux ASBL. Il reprend les actes de la journée d'étude organisée le 25 octobre 2018 sur le sujet par SYNECO : Introduction (Fernand Maillard), Les ASBL insolvables (Philippe T'Kintet Denis Dufour), Les responsabilités des administrateurs d'ASBL (Michel Davagle), Les ASBL désormais considérées comme des entreprises et soumises au Code de droit économique : principes et conséquences principales (droit de la concurrence, pratiques du commerce, tribunal de l'entreprise) (Michel De Wolf), La Banque-Carrefour des Entreprises et les ASBL (Jean Pierre Vincke), Impact du code de droit économique et du projet de code des sociétés et des associations sur les subventions des ASBL (Pierre Georis). La revue " Les Dossiers d'ASBL Actualités -Non-Marchand/Economie Sociale " s'adresse à toute personne intéressée de près ou de loin par la gestion et l'administration des entreprises des secteurs non-marchands et de l'économie sociale, que celles-ci aient adopté la forme d'une ASBL, d'une société coopérative, d'une société à finalité sociale, d'une association de fait...

01/2019

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Football

José Arribas. La fabuleuse histoire du football à la nantaise

Football Club de Nantes, juin 1960, l'entraîneur, Karel Michlowski, une pointure, avec qui le RC Lens fut vice-champion de France en 1956 et 1957, veut recruter de grands joueurs ("Je n'ai pas envie de perdre mon temps"). Le club refuse. Michlowski s'en va. Et Nantes recrute José Arribas, un inconnu, entraîneur-joueur du club de Noyen-sur-Sarthe (2 000 habitants, 6è division...) ! Débute alors un parcours inouï, avec des épreuves réputées insurmontables (défaite 2-10, opposition du Bureau du club, etc.), mais Arribas façonne une équipe constituée de joueurs de la région "sans palmarès et sans gloire" , il invente un nouveau football, le "Jeu à la nantaise" , une référence durable en France et au-delà, et il enclenche un cycle superbe dans l'histoire du club : montée en 1è division, champion en 1965, 1966 et 1973, maintien dans l'élite pendant 44 saisons consécutives, record qui ne sera battu que très récemment par le PSG, avec d'autres moyens... Arribas entraînera également l'OM, Lille, et l'équipe de France. Quels sont les ingrédients de cette magnifique histoire ? Qui est Arribas ? Qu'est-ce qui, au FC Nantes, rend cette histoire possible ? Quelles différences avec le rival stéphanois ? Quels enseignements pour le football d'aujourd'hui ? Pour la gestion des clubs ? Pour leur relation avec leur territoire ? Quelles propositions pour réguler les dérives qui menacent le football de club ? Comment comprendre la fascination universelle exercée par le football ? Quelles relations entre les sportifs et la grande Histoire ? Préface Christian Gourcuff, avant-propos de Guy Roux, postface Jean-Pascal Gayant

03/2021

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Littérature étrangère

L'Homme qui voulut être Peròn

Que se passerait-il si l'on découvrait que le célèbre dictateur argentin, Juan Peron, est né en Sardaigne ? Que, avant de devenir Peron, il a été un immigré, originaire du village de Mamoiada, arrivé en Argentine en 1909 et mystérieusement disparu à l'aube de la Grande Guerre ? Pour absurde que paraisse cette hypothèse, le roman de Giovanni Maria Bellu nous la fait accepter progressivement : mieux, il nous entraîne peu à peu clans l'obsession de son narrateur. Journaliste clans un grand quotidien de gauche, celui-ci revient en Sardaigne à la mort de son père - le Vieux, ancien avocat, ancien fasciste doté d'un humour féroce. Et le fils s'interroge toujours sur ce grand fantôme dont il ne parvient pas à faire le deuil. Mais voici que, sous la forme d'un livre étrange, un autre fantôme lui saute au visage : celui d'un certain Giovanni Piras, dont la légende locale dit qu'il aurait été substitué à Juan Peron, dans des circonstances rocambolesques. D'abord méfiant, le narrateur, qui se découvre peu à peu de multiples ressemblances avec le jeune émigré sarde, se lance dans une enquête où les limites entre vie privée et professionnalisme finissent par s'estomper, de même que s'estompent, dans ce livre, les limites entre fiction et réalité... Plongée dans l'histoire des émigrés oubliés, réflexion sur les relations conflictuelles que l'Italie d'aujourd'hui entretient avec son passé refoulé - y compris celui, plus récent, des années 1970 -, ce roman " pirandellien", où la farce côtoie la tragédie, nous tient en haleine jusqu'à la dernière page, jusqu'à l'ultime rebondissement.

05/2010

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Littérature française

No pasaràn. Pablo le béarnais

Enrique del Molino vivait heureux avec sa femme Dolorès et son fils Pablo, quand éclata la guerre civile en Espagne. Mobilisé sur le front de Madrid, ce ne fut alors pour lui qu’une longue suite de combats et de défaites. Avec son ami Juan Cruz, ils connaîtront La Retirada et depuis Toulouse, ils partiront jusqu’au cœur de l’Afrique rejoindre Leclerc et la 2ème DB. Puis ce sera la reconquête. Incorporés dans l’armée française, ils chasseront les allemands d’Afrique, débarqueront en Normandie puis participeront à la libération de Paris. A la fin de la guerre chacun d’eux retrouvera la vie civile. Mais Enrique retrouvera-t-il un jour sa femme et son fils exilés en France depuis 1938 ? En combattant Enrique del Molino et Juan Cruz ne recherchaient ni la gloire, ni les honneurs, ils ne recherchaient pas non plus la fortune. Ils voulaient simplement ne pas vivre à genoux. Duran neuf années, de 1936 et jusqu’au 5 mai 1945, de bataille en bataille, de Madrid à la victoire finale, ils se sont battus sur tous les fronts. Hélas leur but de chasser Franco ne sera jamais atteint, et les Franquistes règneront sur l’Espagne durant 35 ans. No Pasarán n’a pas de prétention historique, ce n’est que le roman de gens simples, subissant les évènements tels qu’ils se sont déroulés suivant une trame historique. Depuis sa première page d’écriture, René Potamio savait qu’un jour il raconterait l’histoire de ces républicains espagnols, qui commence dans le village où naquit sa grand-mère il y a 140 ans.

11/2010

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Littérature étrangère

Lazarillo de Tormes

Publié en 1554, sans nom d'auteur, le Lazarillo de Tormès raconte, sous la forme d'une confession, les aventures juvéniles d'un crieur public qui s'estime parvenu au comble du bonheur en faisant ménage à trois avec la servante d'un archiprêtre. Mais, sous ces apparences facétieuses, se cache mal une satire de l'Espagne de Charles Quint, ce qui lui valut d'être mis à l'index en 1559. Aussi bien a-t-on été tenté d'y voir la main d'un écrivain érasmisant, mais les attributions qui en ont été faites récemment à Juan de Valdès ou Juan Luis Vivès sont inconciliables avec la date de sa composition, qui a pu être fixée postérieurement à leur mort. Cette objection ne vaut pas, par contre, pour Francisco de Enzinas qui, déjà célèbre dans les milieux de la Réforme par ses traductions de l'Institution de la religion chrétienne de Calvin et du Nouveau Testament révisé par Erasme, projeta en 1548 de publier, par nécessité financière, un "livre en espagnol", que l'on a pris à tort pour une simple traduction du latin ou du grec. Selon l'hypothèse émise par Roland Labarre, il ne s'agissait de rien de moins que du Lazarillo de Tormès qui, resté à l'état de brouillon lorsque Enzinas mourut le 30 décembre 1552, aurait été acquis par le libraire Arnold Birckmann, lequel l'aurait lui-même grossièrement remanié avant de le remettre à l'imprimeur anversois Martin Nuyts. Ainsi s'expliqueraient les nombreuses erreurs des princeps auxquelles la présente édition s'est efforcée de remédier.

02/2009

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Littérature française

Pilier d'autre foi

Au siècle dernier l'As Béziers régna sur le championnat de France durant 15 ans (1971-1984). Le club est ensuite rentré dans le rang et c'est sans doute pourquoi le culte des héros n'en est que plus fervent. Parmis eux, Jean-Louis Martin, pilier huit fois titré. On l'appelait "Martin-la-science", moins pour le diplôme de physique qu'il avait décroché que pour sa réflexion permanente et pertinente sur le jeu d'une ligne d'avants qui fait à jamais référence et dont il était le leader. Devenu grand-père, Jean-Louis a eu envie de prendre la plume, pour donner un peu de bonheur à ses petits-enfants et prolonger celui des plus anciens supporters, ces "braves gens" qui le faisaient fondre en larmes avant chaque finale. Mais le récit de cette épopée, gorgé de détails et d'anecdotes que seul un acteur privilégié pouvait livrer - ils ne furent que deux, les deux piliers, à la vivre de bout en bout - captivera également tous ceux qui, nombreux dans l'hexagone, ont été marqués, voire fascinés, par une telle suprématie. Jean-Louis Martin les fait pénétrer dans l'arrière-boutique où dormaient des secrets, petits ou grands, qui n'avaient jamais encore été dévoilés. Plus rare encore : il complète les pages de gloire d'un club et d'un champion par l'histoire d'un homme, moins fort que son poste et ses étants de service le laissaient supposer. Cette histoire raconte, sans le moindre apprêt, le retour de Jean-Louis Martin à l'école : pas l'école du rugby mais celle de l'humilité.

05/2019

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Littérature française

Nous tous sommes innocents

Les Passereaux, mai 1957. Jean est un jeune paysan qui aime inventer des histoires et rêve de devenir instituteur et de s’installer à la ville. Mais, seul garçon de la famille, il ne peut échapper à la ferme et à ses obligations familiales. Seule Odette, la jeune fille rêveuse et douce qu’il fréquente, parvient à lui faire oublier cette vie qu’il voudrait fuir : le père, Martin-la-Corneille, sombre et colérique, délaisse ses responsabilités ; la mère, Joséphine, est sévèrement brimée par sa fille aînée... Lorsqu’on lui refuse d’épouser Odette, et que Paule, sa petite soeur chérie qui n’a pas toute sa tête, tombe enceinte et qu’on songe à une faiseuse d’anges, Jean est bouleversé. Abandonné et trahi, il se noie jusqu’à l’abrutissement dans le travail à la ferme pour oublier. La famille se replie sur elle-même. Acculé, cerné, Jean est gagné par la paranoïa et se ferme au monde au point de sombrer dans la folie. Dans un ultime acte de désespoir, il grave à mains nues le plancher de sa chambre et s’y laisse mourir. Tragédie au sens théâtral du terme, Nous tous sommes innocents raconte l’histoire déchirante d’un homme vaincu par la folie et, à travers ses yeux, d’une famille qui porte en elle le ferment de sa propre malédiction. Roman du tourment inspiré d’une histoire vraie, il interroge : sommes-nous tous innocents ? Sommes-nous tous coupables ? Peut-on échapper à la fureur de la fortune ? Tout comme le destin s’abat sur Jean, l’étau se referme sur le lecteur, qui en sera irrémédiablement bouleversé.

01/2015

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Histoire de France

Le PCF à l'épreuve de la guerre, 1940-1943. De la guerre impérialiste à la lutte armée

La politique du Parti communiste français pendant la Deuxième Guerre mondiale demeure un sujet de controverses, notamment sur la période qui va de la défaite de juin 1940 à l'entrée en guerre de l'Union soviétique le 22 juin 1941. A partir de sources et de publications diverses, l'auteur examine ce que fut pendant cette période charnière l'activité de la direction clandestine de ce parti, en relation avec les directives de l'Internationale communiste, qui sera dissoute en 1943. Plusieurs grandes questions sont abordées. La première est celle de l'attitude du Parti communiste face au général de Gaulle et à la résistance gaulliste de juin 1940 à juin 1941, attitude étroitement liée à une orientation stratégique résultant de l'analyse de la guerre comme exclusivement inter-impérialiste. L'auteur se penche ensuite sur le contenu des appels communistes de l'été 1940, en relation avec les textes, publiés pour la première fois dans leur intégralité, émis à Bordeaux par Charles Tillon, futur dirigeant des Francs tireurs et partisans (FTP). L'ouvrage s'attache également à retracer l'évolution des directives et des publications officielles du Parti communiste et rend compte de leur place dans la naissance de la résistance communiste. Il aborde enfin la question de l'action directe contre l'occupant après l'entrée en guerre de l'URSS, du mode de direction des FTP et des modifications de leur tactique militaire en 1942 et 1943, en prenant l'exemple de Paris et de la région parisienne. Autant de mises au point qui ne manqueront pas de provoquer la discussion!

04/2012

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Poésie

Les Hommes sans Epaules n°31 : Dossier Horizons poétiques de la mort

Dossier : "HORIZONS POETIQUES DE LA MORT" , par Paul Farellier. Pour feu ce vingtième siècle (en sommes-nous encore sortis ? ), la clairvoyance nietzschéenne avait prévu, sans le moindre regret d'ailleurs, qu'il serait "l'âge classique de la guerre, de la guerre savante et en même temps populaire sur la plus grande échelle" . Et de fait, il a livré le monde aux inventeurs de la terreur de masse, avec, pour finale (provisoire ? ), l'Armageddon nucléaire. Au sortir de ces incommensurables épreuves, des voix, en une sorte de refus de transcendance, ont clamé l'impossibilité désormais de toute poésie. Le reste du sommaire de ce numéro est constitué par l'Editorial : "Aux tyrans du monde" , par Christophe Dauphin. Le Poète de la Révolution : "Abou El Kacem Chebbi" , par Christophe Dauphin. Le Poème Rrom : "Etranger non admis" , par Ilarie Voronca. Porteurs de Feu : Michel Butor, par Christophe Dauphin ; Christian Bachelin, par Paul Farellier. Ainsi furent les Wah : Poèmes de Henri Droguet, Jehan Van Langhenhoven, Paul Sanda, Yves Boutroue, Frédéric Auroux, Hafsa Saïfi. Le Poème témoin : "Malik Oussekine" , par Christophe Dauphin. Une Voix, une oeuvre : "François Montmaneix" , par Jean-Yves Debreuille. Hommage : "Pour saluer Jules Supervielle" , par François Montmaneix. Vers les Terres libres : "Joumana Haddad" , par Karel Hadek. Dans les cheveux d'Aoun (proses) : "Points-Feu" , par Jacques Hérold. "Lettre à Robert Momeux" , par Jean Chatard. "Lettre à Alexandre Vialatte" , par Alain Breton. Les Pages libres des Hommes sans Epaules : Poèmes d'Elodia Turki, Paul Farellier, Alain Breton, Karel Hadek. Avec la moelle des arbres : Notes de lecture de Jean Chatard, Paul Farellier, Jean-Pierre Védrines, Alain Breton, Isabelle Lévesque, Jacques Aramburu. Infos/Echos des HSE, par César Birène.

10/2011

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Livres 3 ans et +

Les 25 plus belles histoires de Noël

Un recueil regroupant nos 25 plus belles histoires de Noël par les plus grands auteurs de notre catalogue : des contes classiques et des histoires modernes, des poèmes et chansons de Noël... et toujours les héros de Gallimard Jeunesse". La magie de Noël" de Clement C. Moore et Anita Lobel "Noël russe", illustré par Nathalie Novi"Le Noël de Salsifi" de Ken Brown"Petit Papa Noël" de Raymont Vincy et Jean-François Martin"Un message pour le père Noël" de Hiawyn Oram et Tony Ross"Noël à La Nouvelle-Orléans" de Jean Jourdan, Anna et Elena Balbussq"Pénélope, demain, c'est Noël ! " d'Anne Gutman et Georg Hallensleben"Benjamin, le Père Noël du jardin" d'Antoon Krings"Les anges dans nos campagnes""La nuit du berger" de Michael Morpurgo et Quentin Blake"Une surprise pour Noël" de Kate Banks et Georg Hallensleben"Le sac à disparaître" de Rosemary Wells "Il est né le divin enfant", illustré par Aurélie Guillerey"Melrose et Croc" d'Emma Chichester Clark"La neige tombe" de Jean Richepin et Aurélie Guillerey"Le prince amoureux" de Michael Morpurgo et Emma Chichester Clark "Mon beau sapin", illustré par Pierre-Marie Valat"J'ai d'mandé au Père Noël" de Jean Naty-Boyer et Muriel Kerba"Le sapin de Noël de Trotro" de Bénédicte Guettier"Le merveilleux Noël des Rois et Reines" d'Alex Sanders"Noël Jazz" de Noël Colombier et Martin Jarrie"Le sapin de monsieur Jacobi" de Robert Barry"Noël" de Théophile Gautier et Aurélie Guillerey"Monsieur Bout-de-Bois" de Julia Donaldson et Axel Scheffler"Une fleur m'a dit" de Mannick et Charlotte Labaronne

10/2013

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Préparation au CRFPA

Grand oral du CRFPA. Libertés et droits fondamentaux, Edition 2021

Dans une perspective de culture générale juridique, cet ouvrage traite, dans toute leur ampleur et leur diversité, des libertés et droits fondamentaux de la personne, prise en tant que telle mais aussi comme justiciable, citoyen ou acteur économique et social. 40 thèmes pour aborder les points essentiels, les débats fondamentaux et les questions d'actualité. Discussions générales et exemples précis, outils indispensables à la maîtrise de l'épreuve. Exemples de questions susceptibles d'être posées le jour de l'épreuve, qui sont autant de pistes de réflexion. O Un style clair et accessible, présence d'encadrés en exergue de chaque article mettant en évidence les éléments les plus fondamentaux et actuels de l'étude. Cette 27e édition, oeuvre de spécialistes reconnus, s'adresse également aux candidats aux concours administratifs de catégorie A, notamment au concours d'entrée à l'ENM, et plus généralement à ceux qui veulent comprendre ce qui s'impose aujourd'hui comme le coeur du droit au XXIe siècle. Christophe Albiges, Elie Alfandari, Jeremy Antippas, Bernard Beignier, Florence Benoit-Rohmer, Alexandra Bensamoun, Romain Boffa, Rémy Cabrillac, Lise Casaux-Labrunée, Dany Cohen, Xavier Dupré de Boulois, Dominique Fenouillet, Didier Ferrier, Nicolas Ferrier, Natalie Fricero, Léna Gannagé, Jean-Eric Gicquel, Catherine Ginestet, Jean-Louis Halpérin, Anne d'Hauteville, Hervé Henrion, Christine Hugon, Jean Paul Jacqué, Mélanie Jaoul, Paul Lagarde, Annie Laboley, Yves Lequette, Rémy Libchaber, Pascal Lokiec, Fabien Marchadier, Jean-Pierre Marguénaud, Marie-Laure Mathieu, Mustapha Mekki, Philippe Pédrot, Xavier Philippe, Florian Poulet, Didier Rebut, Jacques Robert, Dominique Rousseau, Olivier Salati, Philippe Ségur, René Sève, Marie-Christine Sordino, Yves Strickler, François Terré, Emmanuel Terrier, Didier Thomas, Raymonde Vatinet, Pierre-Yves Vekindt, Patrick Wachsmann.

05/2021

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Poésie

Le livre des anges. Suivi de La nuit spirituelle et Carnet d’une allumeuse

La vie de Lydie Dattas à laquelle son oeuvre est intimement liée est en vérité peu banale : née en 1949, fille du musicien Jean Dattas, organiste de Notre-Dame de Paris, elle écrit très tôt des poèmes et connaît sa première publication à 20 ans au Mercure de France, elle épouse à 23 ans Alexandre Bouglione, se lie d'amitié avec Jean Genet, rencontre Jean Grosjean qui préfacera son livre majeur Le livre des anges, correspond avec Ernst Jünger, avant de partager le chemin de Christian Bobin. Le volume que nous proposons donne bien sûr à lire ce Livre des anges dont la parution eut en son temps un large écho en raison de sa puissance lyrique et de la tonalité étrange du propos entre mysticisme, sensualité et féminité revendiquée. Nous y adjoignons deux livres qui contribuent à complexifier le jugement du lecteur sur le parcours de cette poétesse qui prétend faire prévaloir la puissance du coeur sur le prestige de l'intelligence, et qu'on réduirait en l'enfermant dans le simple registre d'une mystique contemporaine : La nuit spirituelle, écho de ses relations ambivalentes et tourmentées avec Jean Genet et le récent Carnet d'une allumeuse (ici dans une version nouvelle) qui d'une autre façon revendique la force créatrice de la femme et dénonce les malentendus qui contribuent à la nier en l'enfermant dans le statut d'objet de séduction et de plaisir. Dans un article de La Croix Patrick Kéchichian a justement situé cette poésie entre "mystère et fureur". C'est naturellement Christian Bobin qui offre une magnifique et inspirée préface à cet ensemble poétique insolite et de haute intensité.

06/2020

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Romans de terroir

Une soif de douceur

Dans les années 50, Jean grandit à la campagne, heureux entre ses deux parents. Curieux des gens et de leurs caractères, il se réfugie dans son monde imaginaire, joue avec ses soldats et goûte les pérégrinations en pleine nature, à l’ombre de son père, pour explorer les prés, les landes et les bois. Mais rien n’est jamais acquis définitivement. Par un suffocant et radieux dimanche d’août, l’enfant revient comblé de sa partie de pêche. Ce jour-là, son père meurt… Comment le ciel peut-il si facilement jeter un homme par terre, le priver de sa force, le laisser sans mouvement, sans rire, sans voix ? A la rentrée suivante, Jean devient pensionnaire dans une institution religieuse qui jouit d’une réputation d’excellence fondée en partie sur sa rigoureuse discipline. Triste, inquiet, perdu, il se voit dans une prison d’étude, de religion, de prescriptions et d’interdits. Il connaît l’injustice et se révolte. Libéré de sa ménagerie d’hommes en noir, pour s’en guérir, il se dévergondera avec délices. Jusqu’à ce que l’obscur avenir, enfin jetant son masque un dimanche au bal du village, lui offre de captiver le sourire et les émois de l’aveuglante beauté, au doux prénom bouleversant. Dans une langue sensible, Jean-Claude Sordelli nous offre un tableau vivant de la France rurale des années 50-60, lorsque les familles paysannes scolarisaient leurs fils dans des pensionnats, viviers de toutes les élites. Le ton est juste, lumineux pour évoquer le quotidien, effrois et bonheurs mêlés, de Jean, un orphelin confronté aux tragiques mécomptes que la vie réserve parfois, même aux enfants.

01/2013