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Johan Ichard Kassian

Extraits

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Nietzsche

Nietzsche et la vie. Une nouvelle histoire de la philosophie

Avec Nietzsche s'inaugure une philosophie nouvelle, centrée dorénavant sur le corps et la vie, qui appelle une nouvelle histoire de la philosophie. En parcourant les grandes étapes de cette histoire, Barbara Stiegler introduit le lecteur aux philosophies de Descartes, Kant, Schopenhauer, Hegel et Marx, ainsi qu'à quelques grandes figures de la philosophie contemporaine, proches ou héritières de cette nouvelle philosophie de la vie : William James, John Dewey, Bergson, Canguilhem et Foucault, sans oublier le contrepoint critique de la phénoménologie, de Husserl à Heidegger. Parce que le fil conducteur de cette nouvelle histoire suit la réalité concrète du corps et de la vie, son livre est aussi une introduction à l'histoire de la biologie, de la physiologie à la théorie de l'évolution, et jusqu'aux débats les plus brûlants de la biologie et des sciences médicales contemporaines. A la lumière de ce parcours, la philosophie de Nietzsche ne peut plus apparaître comme une météorite solitaire et fulgurante. Elle se situe bien plutôt au beau milieu d'un tournant : celui à partir duquel, sur fond de fin de la métaphysique et de crise des savoirs, le gouvernement de la vie et des vivants doit devenir l'affaire de tous, nous obligeant à repenser de fond en comble les notions de "réalité" et de "vérité" en même temps que la valeur des énoncés produits par la science.

10/2021

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Cinéastes, réalisateurs

Scrapbooks. Dans l'imaginaire des cinéastes

Cet ouvrage présente quelques-uns des plus beaux scrapbooks de cinéastes d'avant-garde de la deuxième moitié du XXe siècle tels Derek Jarman, Agnès Varda, Chris Marker, Stanley Kubrick, ou plus récemment Pedro Costa et Bertrand Mandico. Il propose un voyage à l'origine de la création de leurs films, donnant accès à des documents privés, dévoilant l'intimité au coeur même du processus créatif. Y sont associées des personnalités ayant, à leur façon, participé à l'élaboration de films comme William S. Burroughs (écrivain et scénariste) ou Marie-Laure de Noailles (peintre et productrice), tous deux adeptes du scrapbooking le plus expérimental, mêlant l'émotionnel et le politique. Le livre, comme l'exposition qu'il accompagne (Les Rencontres de la photographie d'Arles 2023), se concentre sur des artistes ayant une pratique radicale, repoussant au maximum les frontières de l'autofiction. Pour Matthieu Orléan, si les films constituent un présent de cinéma, le scrapbook est à la fois leur passé (le lieu de leur invention et de leur esquisse) et leur futur (leur archive). Un chaînon, parfois manquant, mais fondamental pour comprendre la circulation, la survivance et l'apothéose des images contemporaines. Artistes présentés : John Truwe, Marie-Laure de Noailles, Robert Duncan & Jess, Agnès Varda, Jane Wodening & Stan Brakhage, Derek Jarman, Christophe Berhault, Bertrand Mandico, Jim Jarmusch, William S. Burroughs, Pedro Costa, Chris Marker, Stanley Kubrick, Christian Patterson

06/2023

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Humour

Le vrai du fou

Le vrai du fou - Petits dessins 2023 En automne Les femmes iraniennes osent protester contre le régime. C'est fou. Des activistes jettent de la sauce tomate sur les chefs-d'oeuvre des musées. L'Arabie saoudite annonce qu'elle organisera des jeux d'hiver en 2029. C'est vrai. Les Diables rouges gagnent la Coupe du monde. C'est faux. En hiver L'Ukraine de Zelensky reçoit de l'armement de ses alliés et en réclame encore. Un tremblement de terre dévaste la Turquie et la Syrie. C'est fou. Macron veut instaurer la retraite à 85 ans. C'est faux. Putain, Bouli Lanners vient de Liège. C'est vrai. Au printemps Charles Ill est enfin couronné à Londres. C'est fou. L'Iran échange un Belge détenu en otage là-bas contre un terroriste iranien condamné ici. Erdogan est à nouveau élu. C'est vrai. Le pape François fait du ski, les pharaons avaient l'électricité et John Lennon n'est pas mort. C'est faux. En été Une bavure policière provoque des émeutes dans toute la France et le sud de l'Europe est en flammes à cause du réchauffement climatique. C'est fou. Le roi Philippe règne depuis dix ans déjà. C'est vrai. Il gagne le Tour de France. C'est faux. Retrouvez plus de 300 dessins qui ont raconté une année vraie, folle ou fausse.

10/2023

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BD tout public

Give peace a chance. Londres 1963-75

Marcelino Truong a six ans quand ses parents quittent le Vietnam où, depuis 1961, la présence américaine n'a cessé de s'intensifier. Après cette période chaotique, brillamment racontée dans Une si jolie petite guerre, sa famille s'installe à Londres. Pour Marco, son frère et ses deux soeurs, c'est la découverte d'un monde en pleine ébullition : le Swinging London des Sixties. Une jeunesse au son d'une musique nouvelle, celle des Beatles, des Stones et de Jimi Hendrix. Jeunesse paradoxale, partagée entre l'hédonisme pacifiste qui culmine à Woodstock et l'attachement à un Vietnam martyr. Entre la guerre civile et les fêtes dans les belles town houses. Entre le bruit terrifiant des bombardiers et celui, électrisant, des guitares. A nouveau, Truong parvient à l'équilibre idéal entre chronique familiale et grande Histoire. On retrouve dans Give Peace a Chance la justesse de regard saluée dans Une si jolie petite guerre, sur l'enfance et l'adolescence, mais aussi sur la nature et les arcanes d'une guerre si complexe qu'on n'a toujours pas fini d'en faire le tour. Les ruses, les fautes de chaque camp et les horreurs de tous sont examinées d'un oeil calme et empathique. Traversé par l'esprit de John Lennon, à qui le titre rend hommage, un vrai roman d'apprentissage.

11/2015

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Anglais apprentissage

L'anglais du monde politique. Volume 2, Immigration et négociations, sécurité, guerre

Cet ouvrage, destiné non seulement aux étudiants d'Instituts de Sciences Politiques, de Premier, Second ou Troisième cycle universitaire ou encore de Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, mais aussi à toute personne s'intéressant aux sujets abordés, vise à l'apprentissage méthodique du vocabulaire anglais contemporain de la politique. Il passe en revue les questions d'actualité les plus courantes en se fondant en particulier sur l'écoute de l'émission Today Programme de la BBC Radio 4, notamment animée par les deux journalistes exceptionnels John Humphrys et James Naughtie. Les lecteurs pourront ainsi assimiler les collocations idiomatiques répercutées par cette source de renom international tout en se familiarisant davantage avec la syntaxe anglaise. La présentation sous forme de colonnes en vis-à-vis des groupes nominaux, verbaux ou prépositionnels et de leurs équivalents français est approfondie par la traduction de phrases complètes. Les exercices proposés en fin de chapitre sont suivis de corrigés afin de donner à chacun la possibilité de vérifier ou de consolider ses acquis tout en se préparant aux examens ou concours de l'enseignement supérieur. Ce volume porte sur l'immigration et les négociations, la sécurité et les autres problèmes d'ordre général ainsi que sur la guerre, le volume 1 étant consacré aux élections, au gouvernement et aux commentaires politiques.

05/2014

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Policiers

Au pied du mur

En pleine seconde guerre mondiale, Lucia Holley vit avec son vieux père et ses deux enfants adolescents au bord d'un lac, son mari étant parti se battre depuis trois ans dans le Pacifique. Mère dévouée, elle essaie de protéger sa fille d'une amourette avec un homme marié au passé louche, jusqu'au matin où elle le trouve mort dans le hangar à bateaux de la propriété. En tâchant de dissimuler le corps pour éviter tout scandale, elle va vite se retrouver prise dans les rouages infernaux de machinations criminelles impliquant maître-chanteurs, gangsters et assassins... Dans ce roman, souvent considéré comme son chef-d'oeuvre, Elisabeth Sanxay Holding dresse les portraits d'individus ordinaires pris dans un faisceau de complications qui leur échappent. Le suspense est parfois insoutenable : constamment rattrapés par les événements, ils ont en permanence le sentiment angoissant qu'à tout moment, leur monde peut s'écrouler. Au pied du mur a été publié deux fois dans la "Série Noire", en 1953 et en 1966. Cette édition bénéficie d'une traduction mise à jour et complétée par des passages qui avaient disparus dans la traduction originale. En 1949, Max Ophuls a adapté le roman au cinéma sous le titre Les Désemparés, avec Joan Bennett et James Mason. Il a été de nouveau adapté en 2001, dans le film Bleu profond avec Tilda Swinton.

11/2013

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Littérature étrangère

Contes rebelles. Récits du sous-commandant Marcos, avec 1 CD audio MP3

Un livre CD pour fêter les 20 ans du soulèvement zapatiste du 1er janvier 1994. 12 contes et récits . 18 photographies couleurs des communautés zapatistes. Un CD contenant les textes du livre lus par diverses personnalités (comédiens, écrivains, musiciens, etc.). Vingt ans après le 1er janvier 1994, les zapatistes sont toujours là. Entre-temps, ils ont construit une autre réalité sociale et une démocratie radicale d'autogouvernement. Mais l'histoire du zapatisme, c'est aussi la profusion des histoires que le sous-commandant Marcos ne cesse de raconter : celles du vieil Antonio - porte-parole d'un imaginaire indien déconcertant -, du scarabée Durito - infime insecte se prenant pour Don Quichotte -, ou encore de ces enfants intrépides qui infligent défaite sur défaite au stratège de l'EZLN. Ces contes nous invitent à écouter la parole de ceux que l'on n'écoute pas. Ils sont portés jusqu'à nous par la personnalité et la voix de 12 lecteurs et lectrices, pour intensifier le plaisir de les savourer, enrichir notre propre imaginaire et interroger nos principes de vie : John Berger, Bonga, Carmen Castillo, Manu Chao, D´ de Kabal, Jolie Môme, Denis Lavant, Nina Miskina, Les Ogres de Barback, Daniel Pennac, Serge Pey, Tamérantong ! Ce livre, coordonnée par le collectif Grains de sable, est une réalisation solidaire dont les bénéfices seront versés aux communautés zapatistes.

04/2014

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Policiers

Mon parrain de Brooklyn

New York, novembre 1963. Le jeune Russell Newhouse, brillant étudiant en lettres qui parle aussi bien le yiddish que l’anglais, est le secrétaire de la Bothke Society, l'association de vieux immigrés polonais qui gère le carré réservé aux Juifs dans le cimetière de Brooklyn. Le jour où Shushan Cats, le caïd le plus puissant de la pègre juive de la ville, sorte de croisement entre Al Capone et Robin des Bois, lui confie les obsèques de sa chère maman, marque pour Russell le début des ennuis, mais aussi celui de l’apprentissage qui fera de lui un homme respecté et craint. Lors de la semaine de deuil traditionnelle, Russell, qui soutient Shushan dans l’épreuve, va rencontrer ce qu’on fait de mieux dans le Milieu. À l’approche d’un procès gênant, Shushan disparaît, le bruit court parmi ses rivaux qu’il est mort, et Russell devenu son héritier apprend (sans difficulté aucune) les ficelles du métier, faisant à l’occasion connaissance avec un pittoresque avocat allemand, une juge corruptible et des agents du FBI. Peu après l’assassinat de John F. Kennedy, il découvre, en direct à la télé, que le visiteur du Texas venu quelques jours plus tôt en costume de cowboy présenter ses condoléances à Shushan n’était autre qu’un certain Jack Ruby…

10/2013

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Philosophie

L'animal humain

Comment, du petit animal qu'il est quand il naît, l'être humain devient-il un être capable de suivre des règles ? C'est à ce paradoxe que s'intéresse ce livre. Ecartant les tentatives contemporaines de réduire l'être humain à sa biologie aussi bien que celles qui en font une exception au sein du monde animal, Anne Le Goff nous invite à penser l'être humain comme un animal, un animal dont la vie se trouve dans le langage et les normes. Elle mène cette recherche en discussion critique avec l'oeuvre de John McDowell, dont le concept de seconde nature, montre-t-elle, reste entravé par le dualisme qu'il entend dépasser. C'est d'abord en revenant à l'analyse aristotélicienne de la vertu qu'on peut donner sens à l'idée d'animal moral et rationnel. Le tout est de comprendre qu'il n'y a pas là de contradiction, comme les termes contemporains pourraient le laisser supposer. En suivant Wittgenstein et à la lumière de travaux d'éthologie, l'ouvrage s'attache à montrer en quel sens suivre des règles fait partie de notre nature. La vie morale n'est pas l'existence d'un être sorti hors de la nature mais celle d'un animal dont la vie est de part en part traversée par le langage et les normes.

08/2020

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Critique littéraire

Jean Meckert, dit Jean Amila. Du roman prolétarien au roman noir contemporain

Jean Meckert (1910-1995) a commencé sa carrière littéraire en écrivant des romans prolétariens comme Les Coups (1941). Cette littérature, importante dans les années 30, n'est plus guère d'actualité après la guerre et ses romans ne connaissent qu'un succès d'estime. Marcel Duhamel, directeur de la Série noire, lui propose alors d'écrire des romans policiers inspirés des romans noirs américains. En 1950, sous le pseudonyme de John (Jean) Amila, il fait paraître Y'a pas de bon Dieu !, et devient une valeur sûre de la littérature policière en France, et ce jusqu'en 1985 avec son dernier roman, Au balcon d'Hiroshima. En trente-cinq ans, il publie 21 titres qui s'inspirent des thèmes de la littérature prolétarienne qu'il a transposés au roman policier. Contemporain de Léo Malet et de Georges Simenon, il annonce le néo-polar qui arrive au début des années 70, avec Jean-Patrick Manchette, A D G, Jean Vautrin ou Pierre Siniac. Dans la décennie 80, des auteurs comme Frédéric H Fajardie, Thierry Jonquet ou Jean-Bernard Pouy, ou plus tard Patrick Pécherot, suivent la voie ouverte par Jean Amila. Parmi eux, Didier Daeninckx revendique son héritage et contribue à le faire redécouvrir. Ainsi, il retrouve sa place dans la littérature contemporaine auprès d'écrivains qui observent la société française en crise, comme lui explorait les milieux ouvriers autrefois.

03/2013

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Histoire internationale

A la recherche des Mayas

La plupart des gens qui se sont intéressés un jour à la civilisation maya ont entendu les noms de John Lloyd Stephens et de Frederick Catherwood. Les deux hommes, l'un diplomate, l'autre architecte, ont révélé la splendeur de ses monuments aux yeux du monde occidental, l'un par ses écrits, l'autre par ses dessins. A la recherche des Mayas est l'histoire de leur quête, de leur infatigable désir de voir, comprendre, décrire, transmettre. Au milieu du XIXe siècle, les secrets de l'Amérique centrale sont encore bien gardés : pour la plupart réduites à des tas de pierres enfouis sous la mousse, les cités de l'Amérique ancienne ne se laissent entrevoir qu'au prix de longues semaines de marche dans la jungle, sous les nuées de moustiques. Pour Stephens et Catherwood, l'exploit n'en vaut pas moins la peine: entre 1839 et 1843, ils ramènent les premières descriptions rigoureuses, plans et dessins de 44 sites archéologiques d'Amérique centrale. Parmi eux les cités de Copan, Palenque, Uxmal, Chichén Itza et Tulum. Pères de l'archéologie américaine, les deux explorateurs ont non seulement ramené à la vie les temples, maisons et cours des villes mayas, mais ils ont surtout mis au jour une civilisation entière, qui sans eux paraissait vouée à l'oubli.

02/2012

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Littérature étrangère

Lettres

Dans cet ouvrage se trouve rassemblé pour la première fois un choix considérable des lettres de Scott Fitzgerald, probablement les plus spontanées et les plus charmantes dans l'histoire de la littérature américaine. Elles nous font mieux connaître la vie intime, ardente et tragique, de Fitzgerald, son existence d'écrivain, ses préoccupations d'artiste, et sont un émouvant témoignage de l'intérêt qu'il portait à l'oeuvre de ses contemporains. Andrew Turnbull a classé ces lettres d'après leurs correspondants, ceux que Fitzgerald a le plus aimés ou qui ont tenu dans sa vie la place la plus importante. Le recueil commence par les lettres à sa fille Scottie. Ensuite celles destinées à sa femme, Zelda, puis la correspondance adressée à Maxwell Perkins, son éditeur. Les lettres à Ernest Hemigway révèlent l'amitié passionnée que Fitzgerald lui portait. Nous y trouvons enfin des lettres que Fitzgerald écrivit à ses amis : Edmond Wilson, "sa conscience littéraire", John Peale Bishop, son ancien condisciple à Princeton, Christian Gauss, doyen de cette Université, Gerald et Sara Murphy, les hôtes fastueux el charmants de Scott et de Zelda sur la Riviera, Harold Ober, l'agent littéraire et le "banquier" de Fitzgerald. Dans toute la correspondance du romancier on retrouve ses dons incomparables : le charme, la franchise et la générosité du coeur.

01/1966

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Policiers

La Trilogie Twain Tome 1 : Un pour deux

Comme tant de grandes villes françaises, Tourmens peut s'enorgueillir de sa magnifique cathédrale médiévale, de sa rivière pittoresque, de ses quartiers difficiles, de son hôpital public sinistré et... de son maire tout-puissant, Francis Esterhazy. Ancien policier, nouveau riche et futur député, le maire de Tourmens braque sur ses administrés une batterie de caméras vidéo et... attire sur lui l'attention des paparazzi depuis qu'il a épousé Clara Massima, l'ancien mannequin vedette. Alors que plusieurs top models viennent de mettre mystérieusement fin à leur carrière, Clara Massima, qui se sent menacée, fait appel à " Twain Peeks ", petite agence assurant la protection de célébrités et autres people. L'un taciturne et réservé, l'autre extravertie et séduisante, Renée et René Twain, les jumeaux propriétaires de l'agence, ne se doutent pas que l'affaire Massima, en apparence très simple, va les mêler à plusieurs assassinats, leur révéler un sinistre complot médico-chirurgical et menacer l'incroyable secret qui les lie, tous deux, depuis leur naissance... Roman choral, dont la forme évoque Manhattan Transfer de Dos Passos et Tous à Zanzibar de John Brunner, Un pour deux - premier opus de la trilogie Twain - est non seulement un hommage chaleureux aux séries télé et aux comédies policières, mais aussi une réflexion personnelle sur l'amour fraternel, la différence des sexes et les mystères de l'identité.

04/2008

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Critique littéraire

Le fil d'or

Depuis sa rencontre, en 1952, avec Gérard Philipe qui le fait entrer au TNP (Théâtre national populaire) de jean Vilar, Georges Wilson est devenu une des figures de légende de la scène française. Pendant un demi-siècle, il a joué tous les grands rôles du répertoire et a été l'interprète des plus célèbres dramaturges contemporains : Sartre, Claudel, Anouilh, Brecht, Beckett... En 1963, il succède à Jean Vilar à la tête du TNP et révèle au public français les nouveaux auteurs du théâtre anglais : John Osborne, Edward Bond... avant de prendre, en 1978, la direction artistique du Théâtre de l'œuvre. Au cinéma, il tourne entre autres avec Francesco Rosi, Luchino Visconti, Nino Manfredi, Marcel Carné, Claude Sautet, Claude Pinoteau... Georges Wilson raconte ici les innombrables péripéties d'une carrière hors normes, évoque son métier d'acteur et de directeur de troupe, livre ses réflexions sur l'art de la mise en scène et l'évolution du théâtre contemporain, le tout avec son franc-parler habituel et un sens aigu de la dérision. Il parle avec humour, tendresse et émotion de celles et ceux qui ont le plus compté dans son itinéraire : Gérard Philipe, Jean Vilar, Maria Casarès, Arletty, Suzanne Fion, Raymond Devos, Jacques Dufilho... Autant de rencontres et d'amitiés forgées par ce lien essentiel entre acteurs qu'il appelle " le fil d'or ".

05/2007

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Musique, danse

Le roman du jazz. Les modernes

" Quand vous revenez à New York, vous êtes comme une météorite qui s'écrase au sol. Vous éclatez en mille morceaux. Le retour de Miles Davis n'avait pas échappé à la règle. Dans sa petite tête de Nègre comblé par Paris, il se croyait devenu une star internationale. A New York, il redevenait une ombre avec quelques engagements de-ci, de-là. Rien, quoi. Epaisseur d'ombre du quotidien. Miles avait oublié le taxi qui ne s'arrêtait pas, les hôtels toujours complets. Sortir avec une femme blanche accélérait les particules de la haine. Miles avait tout oublié. Le choc n'en a été que plus dur. Il est parti à la dérive ". Le roman du jazz se présente comme un chant alterné entre roman et histoire. Deux amis journalistes, Ferd Davis, oncle de Miles Davis, et Melvin Goldberg, émigré d'Allemagne, sont les témoins de fiction d'un récit qui les entraîne à New York, Chicago, Kansas City, Paris de 1945 aux années quatre-vingt. Un historien contemporain fait le point sur la floraison des styles (be bop, cool, hard bop, free jazz) et des talents (Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Miles Davis, John Coltrane, Stan Getz) si nombreux en ces années de tumulte. Une histoire vivante de la musique et de ces musiciens qui ont traversé la période exaltante de la lutte pour les droits civiques.

10/2008

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Sciences politiques

La société des égaux

Nous vivons aujourd'hui une véritable contre-révolution. Depuis les années 1980, les plus riches n'ont en effet cessé d'accroître leur part des revenus et des patrimoines, inversant la précédente tendance séculaire à la réduction des écarts de richesse. Les facteurs économiques et sociaux qui ont engendré cette situation sont bien connus. Mais la panne de l'idée d'égalité a aussi joué un rôle majeur en conduisant insidieusement à délégitimer l'impôt et les actions de redistribution. Du même coup, la dénonciation d'inégalités ressenties comme inacceptables voisine avec une forme de résignation et un sentiment d'impuissance. Il n'y a donc rien de plus urgent que de refonder l'idée d'égalité pour sortir des impasses du temps présent. L'ouvrage contribue à cette entreprise d'une double façon. En retraçant l'histoire des deux siècles de débats et de luttes sur le sujet, il apporte d'abord un éclairage inédit sur la situation actuelle. Il élabore ensuite une philosophie de l'égalité comme relation sociale qui permet d'aller au-delà des théories de la justice qui, de John Rawls à Ainartya Sen, ont jusqu'à présent dominé la réflexion contemporaine. Il montre que la reconstruction d'une société fondée sur les principes de singularité, de réciprocité et de communalité est la condition d'une solidarité plus active.

09/2011

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Droit

Sphères de justice. Une défense du pluralisme et de l'égalité

La notion de justice sociale a suscité durant les dernières décennies d’intenses débats en philosophie morale et politique, surtout depuis la publication de la Théorie de la justice de John Rawls (Seuil, 1987). Dans cet ouvrage, Michael Walzer défend une conception rivale de celle du contractualisme de Rawls et propose une théorie radicalement pluraliste de la justice. Reprenant la conception pascalienne des « ordres », il soutient qu’il existe des sphères de justice distinctes. Ce qui vaut dans la sphère économique ne se laisse pas transférer dans la sphère de l’éducation, ou dans celle du pouvoir politique ; les loisirs, la famille, et même la grâce divine ont chacun leur « sphère » propre. Contre l’égalitarisme « simple » qui vise à distribuer les biens de manière égale, Walzer propose une théorie de l’« égalité complexe » : une société régie selon ce principe est une société dans laquelle aucun type de bien ne peut dominer les autres. Tout passage illégitime d’une sphère à une autre conduit à une forme spécifique de tyrannie. A travers une série d’enquêtes concrètes et originales, attentives au détail des manières dont les communautés ont forgé, à travers l’histoire, leurs systèmes de valeurs et de règles, Walzer propose ce qu’il appelle un « socialisme démocratique décentralisé », et jette les bases d’une philosophie politique adaptée à un monde de valeurs conflictuelles.

05/2013

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Littérature étrangère

Ne m'attendez pas en avril

" Téré Mancini se jeta sur lui avec un baiser et tout ça finit par un vrai méli-mélo de dents, ce fut si effréné que cela fit mal, même, et Manongo se toucha la bouche pour voir s'il saignait pendant que Téré mettait sa main devant sa bouche parce qu'elle se tordait de rire. " L'adolescence, ses amours et ses amitiés vont déterminer toute la vie de Manongo Sterne, futur requin de la finance, toujours caché derrière ses lunettes noires. Au collège anglais de Lima, en compagnie d'autres jeunes mâles il apprend à tenir son rang social tout en imitant John Wayne, James Dean ou Tyrone Power, au son des boléros de Nat King Cole ou Sinatra. Parmi tous les acteurs de ce roman-monde mêlant anecdote individuelle et évolution sociale d'un pays, seul Manongo est incapable d'oublier et donc de survivre. Selon le destin fatal de tous les personnages de A. Bryce-Echenique, la persistance du souvenir et son évocation conduisent au chaos. L'humour ravageur, l'écriture torrentueuse, la tendresse, la cruauté, le racisme ambiant, les paroles de chansons, les films, les personnages d'autres romans, la voix inimitable de A. Bryce-Echenique font de ce livre un véritable chef-d'œuvre. Traduit de l'espagnol (Pérou) par Jean-Marie Saint-Lu.

08/1997

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Policiers

Journal d'un tueur. Tome 2, Une traînée de filles déchiquetées et autres histoires sordides

Un flic assassin transforme la réalité sinistre de ses crimes en fiction dans journal d'un tueur 2, la suite attendue du livre culte de Gerard Schaefer. Que ce soit au travers des histoires de la goule, son alter ego nécrophile, des aventures de Dan Kelly, le flic véreux qu'il aurait rêvé être, ou dans une interview grand-guignolesque de son voisin de cellule Ottis Toole, la prose de la bête sexuelle de Fort Lauderdale n'en finira pas de vous secouer les tripes. D'autres serial killers nous parlent de la suite de journal d'un tueur John Wayne Gacy : "L'écriture de Schaefer est très détaillée et vous oblige à tourner les pages. Il connait son sujet, et d'après ce qui est dans ce livre, je pense qu'il a déjà mis la main à la pâte. Lawrence Bittaker : "Schaefer a un don pour créer de bonnes histoires. Il se comptait dans des sujets morbides et bizarres, avec une touche de coprophilie." Danny Rolling : "Schaefer se vante d'aimer tuer des putes. Quelle déclaration malsaine ! Cette chose est un monceau d'immondices bien écrites." William Heirens : "Schaefer n'a aucun respect pour les femmes, ou même les hommes. Je comprends ce qu'il tente défaire - saturer le public avec des récits de meurtres tordus, comme un frère Grimm des temps modernes."

09/2016

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Littérature française

De Saint-Pétersbourg à Saint-Germain-des-Prés

Doué d'un oeil aigu, l'auteur - né à la fin du XIXe siècle et dont l'enfance s'est déroulée en Russie - a su capter et retenir sous le signe de la plus chaleureuse fidélité les figures parisiennes que sa profession de journaliste et de romancier mettait tout naturellement sur sa route. De nombreuses rencontres, animées par un percutant humour, l'intelligence et la familiarité, sont rassemblées et relatées dans ce livre. Elles retracent et reconstruisent l'entre-deux-guerres et son atmosphère étrange, comme suspendue dans l'intervalle de deux catastrophes. Valery Larbaud et Léon-Paul Fargue, Saint-John Perse et Paul Morand, Gaston Gallimard dès le début de sa Maison située alors rue de Grenelle, Robert Desnos et Max Jacob, Louis Jouvet et Jean Giraudoux, Drieu la Rochelle et Roger Martin du Gard, ainsi que Picasso et Jean Cocteau surgissent au restaurant, au bureau, chez l'un ou chez l'autre, se parlent, mangent, s'amusent ou se concentrent sur leur travail avec le naturel de la vie quotidienne. On croirait voir se dérouler un film relatant une époque riche en esprit et marquante en oeuvres. Il sera difficile désormais de comprendre cette époque sans se référer à ce témoignage d'André Beucler. Sa grâce légère, son caractère d'intimité charmante en disent plus que bien des thèses.

10/1980

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Littérature française (poches)

Lent dehors

Un prof de musique, Henri-John, père de deux grandes filles, est plaqué par sa femme, Edith, écrivain à succès. Pour lutter contre la solitude, le stress qui monte, il part pour les Etats-Unis. Il loge chez son beau-frère, Oli, dans une vaste maison à véranda au bord de l'océan. Ce séjour face au ciel et à la mer sera l'occasion d'un monumental bilan. Djian, pendant plus de trois cents pages, ne cesse de revenir sur son passé dans une France de Meudon inventée par Céline, avec moutards et tractions avant, grisaille et pauvreté, pavillons de banlieue et fins de mois difficiles. Heureusement, il y a l'Amérique, son bonheur matinal, ses breaks rutilants, ses grandes étendues liquides, ses maisons de bois aux couleurs lie-de-vin, ses joggers fluo, ses dunes ouvertes sur des paysages d'avant l'homme, ses forêts aux sourdes pulsions, ses freeways qui montent vers la nuit avec tant de douceur. L'Amérique de Djian est lisse, lavée, pimpante. Ce pays-là, sous la plume de Djian, a des couleurs de cerf-volant qui vibre en plein bleu du ciel. Et là, on retrouve le Djian foldingue d'écriture, de sensations : ce regard nettoyé, un peu cru, primitif, qui a fait sa réputation et qui l'a fait aimer, en France, par plus d'un million de lecteurs. Jacques-Pierre Amette.

01/1993

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BD tout public

Portrait du joueur

Le héros de Portrait du Joueur est né à Bordeaux où il revient visiter les lieux de son enfance. Maisons et jardins détruits, remplacés par un supermarché agressif, égalisation et transformation partout, il ne reconnaît plus rien, sauf ses souvenirs brûlants d'autrefois, ceux des vignes et de la lumineuse douceur de vivre, "sudiste" . Ce roman est d'abord celui de la mémoire. C'est aussi, grâce au personnage de Joan, une journaliste de vingt-deux ans, la confrontation cruelle et comique entre deux générations, celle "de 68" et celle "d'après 68" . Là encore, tout a changé : références, moeurs, langage. Triomphe du cynisme et de la confusion médiatique imposée par le "Nord" , drôlerie grinçante du temps. Mais le personnage central, discret, subversif, est une jeune femme de vingt-huit ans, Sophie, médecin à Genève. Sa rencontre avec le narrateur fait basculer le récit dans une expérience érotique très singulière qui nous est minutieusement racontée. Il s'agit d'une communicatoion exclusivement physique à travers des scènes construites à l'avance, et décrites, par Sophie elle-même, dans des lettres, d'un érotisme verbal poussé à l'extrême, qu'on lira sans doute avec stupeur. Martin Veyron, spécialiste de l'Amour Dessiné est un voyeur privilégié. Ses dessins nous montrent - et nous cachent - les tiroirs du grand jeu de Philippe Sollers.

11/1991

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Philosophie

Oeuvres. Tome 11-2, Les questions concernant la liberté, la nécessité et le hasard (Controverse avec Bramhall)

Bien que publié en 1656, le texte des Questions concernant la liberté, la nécessité et le hasard est traduit pour la première fois en français. Exposant sous un angle inédit les positions de Hobbes en faveur de la nécessité, ce livre donne également la parole à John Bramhall (1593/94-1663), qui fut l'un des plus vigoureux controversistes de son temps. La polémique qui opposa les deux auteurs trouve ici son point culminant, à savoir tout à la fois son exposé le plus complet et sa formulation la plus achevée. La recension que Leibniz en fit dans ses Essais de théodicée montre l'importance considérable de ce livre pour la pensée moderne. L'apport principal de l'ouvrage tient à la redéfinition qu'il a rendu possible des principaux concepts de la théorie classique de l'action. Si la réflexion sur les notions de liberté, de nécessité et de hasard constitue bien l'enjeu explicite de la discussion, son enjeu implicite tient à ce qu'elle nous permet de mieux comprendre les transformations qui affectent la conception de l'homme, lorsque celui-ci est pensé dans le cadre désenchanté d'un univers de corps en mouvement. Dans ce livre sont ainsi thématisées avec une netteté remarquable les conséquences éthiques, politiques et théologiques de la nouvelle vision mécaniste et déterministe du monde.

02/1999

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Histoire internationale

Srebrenica. Un génocide annoncé

Ce sont plus de huit mille hommes de la zone de sécurité de Srebrenica (soi-disant protégée par l'ONU), que les forces de Milosevic, Karadzic et Mladic ont exécutés en quelques jours, en juillet 1995. A deux heures et demi de Paris, ce massacre est le plus important commis en Europe depuis les crimes nazis. Le dernier génocide européen du XXe siècle. Des politiques, diplomates et militaires interrogés par l'auteur ont avoué les lâchetés et les complicités qui ont laissé le crime s'accomplir. Depuis, le mensonge officiel " On ne savait pas, on ne pouvait pas savoir " n'a plus cours : en fait, la chute de l'enclave était prévue et les massacres prévisibles. Pas un responsable qui n'ait su qu'ils étaient en cours, alors qu'il était temps de sauver des milliers de vies humaines. Mais pas un ne tentera de les arrêter. Entre raisons, secrets et crimes d'Etat, Srebrenica, un génocide annoncé révèle un scandale politique dans lequel sont impliqués l'ONU de Boutros Boutros-Ghali et de Kofi Annan, et une communauté internationale dont les dirigeants sont alors François Mitterrand, John Major et Bill Clinton ; mais aussi la " chambre sans vue " du Conseil de sécurité, les Services secrets, les mafias balkaniques, et la propagande de la presse révisionniste. Telle une enquête policière implacable, il démontre la trahison internationale et accuse les coupables.

09/2005

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Littérature érotique et sentim

L'année du renouveau. Tome 1, Se reconstruire

Quand on perd presque tout, il ne reste de la place que pour les choses dont on ne peut pas se passer. Quelques minutes dans un immeuble en feu ont suffi à Ryan Ward pour perdre son boulot de pompier, certaines amitiés, sa petite amie et presque sa jambe gauche. Mais baisser les bras n'est pas une option. Il préfère encore trouver un autre job, reprendre ses études et louer une chambre à l'université. Mais quand il réalise qu'il tombe amoureux de son coloc, les choses deviennent compliquées. John Barrett sait ce que c'est que de tout perdre. Après avoir déménagé deux fois pour rester en contact avec ses enfants, il ne peut rien faire quand sa femme décide de les emmener en Californie. Louer une chambre à Ryan semble une bonne solution pour combler le vide laissé par le départ de ses enfants dans sa grande maison. Mais quand leur amitié se développe en quelque chose de plus et que ses sens et son désir prennent feu, sa grande maison semble presque étouffante. Avec leur passé respectif, il n'y a rien qu'ils ne peuvent surmonter ensemble. Mais quand on retrouve des corps sans vie sur le campus - et qu'un d'entre eux est soupçonné - leur avant goût du bonheur pourrait bien partir en fumée.

04/2019

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Cinéma

Et que les barrières sautent !

Sir Michael Caine, légende du cinéma international, nous donne, dans le premier de ses livres à paraître en France, une multitude de conseils et d'anecdotes sur son parcours. Des quartiers pauvres de Londres jusqu'aux sommets hollywoodiens, saisissant chaque opportunité qui se présentait à lui, il s'est battu avec opiniâtreté pour contourner les obstacles. D'Alfie le séducteur impénitent à Alfred le majordome dans les Batman de Christopher Nolan, en passant par Elliott dans Hannah et ses soeurs de Woody Allen, film qui lui valut son premier Oscar, il a joué plus d'une centaine de rôles, interprétant les personnages les plus divers avec un talent extraordinaire. Michael Caine raconte avec mille détails fascinants comment se sont passées ses collaborations avec de grands cinéastes comme Joseph Mankiewicz, John Huston, ou Brian de Palma, dévoilant ses impressions sur chacun, ainsi que des observations plus générales sur les rapports entre acteurs et réalisateurs. Il livre, dans ces mémoires, une ribambelle de réminiscences — instructives, surprenantes, ou hilarantes— passant en revue des tournages avec Sean Connery, Leonardo DiCaprio, Shirley MacLaine, Jack Nicholson, Jane Fonda, Nicole Kidman, parmi bien d'autres. Mais c'est aussi une vision de la vie qu'il veut partager, des conseils qu'il dispense avec générosité, brio et toujours l'humour et le charme qui le caractérisent. Michael Caine, ou le summum du "cool anglais".

03/2019

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Romans historiques

La guerre de la terre et des hommes Tome 2 : Etranger parmi les vifs

Après avoir planté son décor millénaire, le livre-monstre revient. Aujourd'hui. Il nous fait faire l'épreuve de nous-mêmes, de nos angoisses, de nos absurdités, bref, de notre sens. Un véritable monde littéraire est né. Terrible, inspiré. Et hilarant. Une invitation au Train Bleu, le bar mythique de la gare de Lyon. Un personnage mystérieux, fascinant et diabolique, Peter Gantyr, convoque là Pascal B., écrivain obscur ; il va user de lui pour détruire le monde, car tout le destin des hommes se joue dans les mots, et dans quelques phrases. Mais il y a d'autres forces. Il y a John Stuart Bute, " le Chanceux ", avec son chat visionnaire, Sir Winston. Et une musique : la musique de la tourbe - la musique du web. Il y a des hommes géniaux, comme le double Monsieur, extraordinaire invention d'un personnage en deux. Il y a la présence insistante de quelques fantômes : Ian Bute, Churchill, Tolkien... Enfin, il y a la terre, et la terre s'apprête à se réveiller. Tout est suspendu. Encore un pas, et nous sommes perdus - ou sauvés. La puissance poétique et l'extraordinaire richesse d'une pensée continuent leur chemin à travers notre quotidien, regardé avec une lucidité au scalpel. Pourquoi ce mythe, lancé à présent au coeur de nos vies, nous en dit-il plus sur nous que les reportages et les récits réalistes ?

02/2019

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Littérature française

L'écho de la poussière

Les habitants de St Gilmour sont en état de choc suite au trépas sous leurs yeux d'un des sept lieutenants du Capitaine Morgan, l'homme le plus puissant et dangereux de Casanova. Jack et le responsable de cette mise à mort lors du duel qui vient de l'opposer au lieutenant. Mais, malgré cet acte de provocation que les témoins considèrent comme insensé car il induit de féroces représailles de la part du Capitaine, Jack reste calme. Ce meurtre ne représente rien d'autre pour lui que le point de départ de son plan de vengeance. Son objectif ultime consiste à anéantir entièrement l'organisation de Morgan, autrement dit à faire disparaitre un par un les six autres lieutenants encore vivants. Cette traque conduit Jack à rencontrer divers personnages dont Eliakim, un Indien pacifiste qui lui vient en aide, puis John Colter, un vieil ermite grincheux au long passé. Ces nouvelles rencontres, en plus de ses retrouvailles avec les femmes de son passé, amèneront Jack à confronter son ambition mortelle aux valeurs de chacun, et donc aux siennes. Des assassinats, des captures, des séparations, des politiciens véreux et une armée frileuse... la route est longue jusqu'à la confrontation entre Jack et Morgan lors d'une bataille sanglante. La question qui demeure alors est : est-ce que toute cette violence en valait la peine ?

12/2018

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Romans historiques

Un océan de liberté

Inspiré de faits réels, ce roman d'aventures au souffle épique se déroule durant la guerre de succession de l'Espagne qui sévit au début du XVIIIe siècle. Dans les îles caribéennes, l'alliance franco-espagnole mène un combat acharné contre la flotte anglaise et néerlandaise, ce qui donne lieu à d'impressionnantes scènes de combat et de batailles navales. Le roman oppose le duc Antoine de la Côte et l'amiral Marcus John d'un côté, à Gabriel Robertson, valeureux capitaine écossais de l'autre. A la tête d'un vaisseau pirate, ce dernier est un antiesclavagiste fervent, qui défend avec bravoure des valeurs humanistes. Le récit de ses actions éclatantes combine un savant dosage de violence, trahison, vengeance et cruauté. Derrière le divertissement de la fiction romanesque, Samuel Massicotte se livre à une dénonciation virulente du commerce triangulaire et de l'esprit de conquête démesuré qui anime les monarques de l'époque, prêts à tout pour étendre leurs frontières et ainsi acquérir davantage de pouvoir sur les autres nations. Les ambitions expansionnistes des empires coloniaux et la banalisation de l'esclavage témoignent d'une société inégalitaire fondée sur les rapports de domination et l'intolérance. L'auteur brode des vies imaginaires autour de cette réalité passée comme afin de mieux s'approprier les événements historiques et les rendre plus vivants.

08/2017

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Romans historiques

Les tuques bleues Tome 2 : Le règne de la canaille

Le 2 décembre 1837, le bourg de Saint-Denis est ravagé par les habits rouges. Dès lors, Vitaline et son mari Florentin font partie d'une nation sous le joug du despotisme. Longtemps, les élus en Chambre d'Assemblée du Bas-Canada ont réclamé à la Grande-Bretagne, la mère patrie, des réformes indispensables au bonheur et à la prospérité de la colonie. La réponse prend la forme d'une féroce campagne militaire dirigée par John Colborne, commandant de l'armée britannique en Amérique. Tour à tour, les villages de Saint-Eustache et de Saint-Benoît deviennent le théâtre de pillages, violences et incendies. En tant que journaliste, Gilbert, le frère de Vitaline, assiste de près à la seconde phase de ce qui est, en vérité, une guerre en territoire ennemi. Néanmoins, à l'instar de sa soeur, il a une foi indomptable en l'avenir. Quantité de tuques bleues croupissent en prison ou en exil. Or, sous la brutalité du châtiment, l'insoumission patriote devient une irréductible révolte. L'heure de la vengeance sonne à l'automne 1838. Hélas ! Les profiteurs qui accaparent le pouvoir ont des provocateurs et des espions à leur solde... Pour traverser les épreuves sans trop pâtir, pour garder la tête haute et l'esprit frondeur, Vitaline et Gilbert tâchent d'entretenir, bien vivante, la flamme de l'amour.

01/2016