Recherche

Ilsa Madden-Mills

Extraits

ActuaLitté

Littérature étrangère

Roland furieux. Tome 2, édition bilingue français-italien

Si le curé de Cervantes décide de sauver le Roland furieux du bûcher auquel il condamne la bibliothèque où Don Quichotte a trouvé le chemin de la folie, c'est parce que, un siècle plus tôt, l'Arioste avait déjà ouvert la voie de l'aventure romanesque en minant de l'intérieur le poème chevaleresque. Tout en conservant les motifs de la tradition des " armes " et des " amours ", il avait transformé, grâce à son ironie follement inventive, l'histoire de Roland en roman des passions, des nostalgies et des aspirations des hommes de son temps. En donnant en décasyllabes une traduction admirable et pleinement moderne, Michel Orcel permet aujourd'hui au lecteur français de se perdre dans les délices d'un poème aux mille registres, du comique au sublime, et d'explorer tous les univers possibles, y compris le monde de la lune où Astolphe s'en vu chercher la raison de Roland, que l'amour pour la belle Angélique a rendu fou. Quiconque jettera ne serait-ce qu'un coup d'oeil dans cet univers kaléidoscopique risque de rester prisonnier du château d'Atlant ou de l'île d'Alcine, fasciné par les merveilleuses images de cette lanterne magique de la littérature occidentale, où les paladins de Charlemagne croisent les fées et les chevaliers du roi Arthur.

09/2000

ActuaLitté

Littérature française

Devoir à rendre

« Arrivés au-delà du haut grillage de l'orphelinat, l'inconnu me dit qu'il s'appelait Mihai Ulmu. Ainsi j'ai connu mon père. Ce que j'ai mis sur le papier, je le tiens de lui. J'ai tenu à ce qu'on le sache aussi, étant donné que – et ce sont ses mots – il est du devoir de tout humain qui est descendu aux enfers et en est sorti vivant, de raconter : dès qu'il commence à parler, il parle aussi par la bouche de ceux qui ne peuvent plus parler, et voit le monde aussi par les yeux de ceux qui ne peuvent plus voir ; rien de ce qu'il a vu ne peut être caché, tout ce qu'il a espéré doit s'accomplir. Même avec un retard de mille ans. » 1940, Poïana, un petit village roumain. Les soldats de Staline y font irruption un jour, arrêtent Mihai, jeune professeur, et l'envoient en Sibérie. Maria, son élève, amoureuse de lui, va en Sibérie le chercher. Il reviendra treize ans après, avec le fruit de leur amour. Mais elle, non... Amour versus goulag... la vie suit son cours, malgré l'élan meurtrier des forces du mal. Pour tout dire, l'auteur place une superbe histoire d'amour dans le contexte – horrible s'il en fut – du goulag.

06/2015

ActuaLitté

Policiers

Disparue

Cela commence par un simple petit service - du genre de ceux que se rendent volontiers deux mères de famille.  Tout oppose en apparence Stephanie, une jeune veuve sans emploi qui partage son temps entre son fils Miles et la rédaction de son "blog de maman", et Emily, une femme d'affaires sophistiquée et mariée. Elles s'entendent pourtant à merveille et ont noué, dans leur petite ville du Connecticut, une amitié aussi forte que celle qui lie leurs deux fils de cinq ans. Et lorsqu'Emily lui demande de récupérer son fils Nicky à la sortie de l'école, Stephanie accepte tout naturellement. Mais Emily ne revient pas, et les masques tombent, les uns après les autres. Car si ni l'amour, ni l'amitié ne durent toute la vie, la vengeance ne connaît pas de limites. Et la peur non plus. "En tant qu'institutrice, j'ai tous les jours la même angoisse, terrifiante : que se passerait-il si personne ne venait récupérer l'un des enfants? Comment réagirais-je? Que se passerait-il ensuite? Je me suis servie de cette peur pour écrire Disparue." Darcey Bell "Brillant. Un thriller psychologique qui va vous empêcher de dormir." Kimberly McCreight "Un thriller captivant, intense, plein de rebondissements. Impossible de deviner ce qui va se passer au prochain chapitre. Magnifique." Margot Livesey "Délicieusement subversif." L.S. Hilton, auteur de Maestra

04/2017

ActuaLitté

Poésie

Le Catafalque aux miroirs

Dans la peau qui s'y frotte, le Catafalque introduit mille échardes. Aux poèmes d'Alice Massénat, à leur violence offerte par la douleur prodigue, je m'écorche avec plaisir. Ce cri, beau comme les branches noires du marronnier, chauve si vite cet automne, ou comme la terrible clameur matinale des pies furieuses au cœur du noyer, est le souffle précieux qu'on voudrait recueillir, parce que ultime, exténué de sa propre vigueur, mais qui en vérité se prolongerait sans fin. Parfois se loge un ver dans la pomme, un vers d'Alice dans la tête, sa lecture s'enroule sur elle-même, fixant l'image dont on se gorge. Incapable de n'être que mon propre amour du bouleversant. Me surprend huit ans en arrière devant l'écartèlement des tulipes, retournées au maximum de leur beauté quand elles vont perdre leurs pétales, juste avant de disparaître du monde. Le vitupérateur de brume, l'orgueil des seins surgit du brouillard, lugubre bateau, loin derrière une sirène à peine esquissée, sous l'eau marine sombre du premier plan, les reins cambrés en une posture de " la Mort du cygne " qui m'émouvait petite - tellement à vif d'enfance ! S'immerger dans ces poèmes, c'est aussi rencontrer le trou sans eau qui roule dans l'onde et qu'en véritable " trobador " le poète a débusqué. Dominique Paul.

06/2005

ActuaLitté

Religion

Gustave Thibon. Témoin de la lumière

Pourquoi changer une ligne - et laquelle ? - à ces pages publiées il y a vingt ans et qui étaient celles de mes vingt ans ? L'avantage d'écrire de l'éternel est qu'il n'a point d'âge, et que son actualité ne dépend ni d'un événement particulier, ni des modes intellectuelles, et ni des humeurs du temps - ou des nôtres ! Lorsqu'il rencontre quelque succès - ce fut le cas de ce livre, rapidement épuisé, et depuis plusieurs années -, il ne le doit qu'au bonheur d'avoir rejoint aussi des lecteurs dans leur soif d'éternité. Pour moi, ce m'est seulement une joie nouvelle de vérifier où j'avais situé d'emblée mon idéal et mon témoignage, et que je le ferais encore si j'avais aujourd'hui vingt ans. Non seulement je ne regrette rien, mais je bénis le ciel que cette rencontre capitale dans mon destin, se situe au début de ma vie. Je souhaite à mille autres adolescents de la refaire dans le même éblouissement. Ces vingt années n'ont fait que confirmer l'actualité permanente du message de Thibon. Le temps n'est passé sur ces intuitions fondamentales que l'on retrouvera ici - j'ai fait bonne mesure aux citations - que pour justifier l'un des esprits les plus audacieux de notre époque d'avoir osé rester lui-même.

01/1985

ActuaLitté

Critique littéraire

Les fantasmes d'Apollinaire

Elena Fernández-Miranda évoque dans la première partie de ce livre les images obsédantes et violentes de l'enfance d'Apollinaire et toutes les angoisses qui en découlaient. Puis, elle aborde dans une deuxième partie le thème du sadisme dans la perspective de nombreux fantasmes qui traversent des oeuvres comme Les onze mille verges ou les Lettres à Lou. Le troisième chapitre traite du masochisme, à propos de Lou notamment, comme émanant de curieux fantasmes intimes d'où fables et fleurs ne sont pas absentes. On revient au poète qui est toujours là, même dans la provocation ou le fétichisme. La quatrième partie nous ramène aux sources de ses fantasmes à travers une lecture des lettres à Madeleine, cette jeune fille, "la petite esclave reine" rencontrée le premier jour de 1915 dans un train pour Nice, où se trouvait Lou. Femmes, errances de l'esprit, du coeur et du sexe, Elena a tout saisi et analysé de très près, s'appuyant sur de nombreuses citations qui nous permettent, au fil de son étude, une sorte de relecture complète d'Apollinaire. Ce qui frappe dans ce livre c'est qu'il lève toute censure de l'oeuvre d'Apollinaire, la mettant à nu dans ce qu'elle peut avoir de plus intime et de plus troublant, et qu'il la révèle dans sa complexité. Raymond Jean, écrivain Préfacier du livre

02/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

La bibliothèque du géographe

En 1154, à Palerme, un voleur dérobe un sac dans la bibliothèque d'al-Idrisi, géographe du roi Roger II de Sicile, parti cartographier des contrées lointaines. Ce méfait contraint son auteur à l'exil. C'est ainsi que le contenu du sac - les précieux outils et talismans de l'alchimiste - est dispersé aux quatre coins du monde. Neuf cents ans plus tard, dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre, le jeune journaliste Paul Tomm enquête sur la mort mystérieuse d'un vieux professeur originaire d'Estonie. Mais sa curiosité contrarie certains dans leur acharnement à s'approprier quelques objets inestimables et leurs pouvoirs occultes. Bientôt les deux intrigues se font écho avant de se rejoindre. Les épisodes relatant les tribulations de Paul alternent avec l'inventaire minutieux des quinze fabuleuses reliques maintes fois perdues, maintes fois volées (dont la Table d'émeraude, source d'immortalité dans la croyance des alchimistes) et les destinées sanglantes de leurs propriétaires successifs. Dans ce premier roman ingénieux et érudit de Jon Fasman qui oscille entre Les Mille et Une Nuits et les meilleurs récits policiers, le lecteur, captivé, voyage constamment entre le présent et le passé, entre un Nouveau Monde innocent en apparence et les recoins les plus inattendus d'un Vieux Monde pétri de secrets inavouables et de souvenirs millénaires.

09/2005

ActuaLitté

Policiers

Heartwood

Dans sa petite ville de Deaf Smith, Billy Bob Holland, l'avocat de La Rose du Cimarron, est amené à affronter l'homme le plus puissant de la région, Earl Deitrich. Ce dernier a par ailleurs épousé Peggy Jean Murphy, l'amour de jeunesse de Billy Bob. Deitrich accuse l'un des ouvriers qui travaillent pour lui d'avoir volé une montre à la valeur inestimable et, surtout, cent mille dollars de bons au porteur. Billy Bob accepte d'assurer la défense de l'ouvrier, un jeune homme foncièrement bon et naïf nommé Wilbur Pickett. Mais il se trouve bientôt pris entre la loyauté qu'il doit à son client et les sentiments qu'il nourrit encore pour la femme d'Earl Deitrich. Peu à peu, Billy Bob va dénouer les fils d'une machination complexe impliquant un gang de voyous mexicains, deux criminels évadés et... un gisement pétrolifère. Dans ce deuxième volet des aventures de Billy Bob Holland, James Lee Burke reste fidèle à sa manière envoûtante de raconter les histoires du Sud et de l'Ouest américains qui, sous sa plume, deviennent universelles par la profondeur des dilemmes moraux auxquels sont confrontés les personnages. Les gestes et les regards, les rêves et les visions, tout concourt chez Burke à la subtilité de l'univers romanesque, en dépit de la violence et de la noirceur qui le traversent.

03/2003

ActuaLitté

Littérature étrangère

La saga des Cazalet Tome 2 : A rude épreuve

Septembre 1939. La famille Cazalet, réunie à Home Place, apprend l'entrée en guerre de l'Angleterre à la suite de l'invasion de la Pologne. On ferme les demeures londoniennes les unes après les autres pour se mettre à l'abri dans le Sussex, où les préoccupations de chacun - parent, enfant ou domestique - sont régulièrement interrompues par les raids allemands. Polly, dont les parents s'enfoncent dans un insupportable mutisme, se tourne vers les discours pacifistes de Christopher et l'oreille attentive de Miss Milliment. Clary, sa meilleure amie, renseigne chaque parcelle de sa vie dans des carnets et élabore mille scénarios pour expliquer le silence de son père Rupert, porté disparu sur les côtes françaises. Serait-il devenu espion aux côtés du général de Gaulle ? Zoë, sa femme, vient de donner naissance à Juliet, qui ne connaîtra peut-être jamais son père. Fascinées, les deux adolescentes observent aussi leur cousine Louise : à dix-huit ans, alors qu'elle fait ses débuts dans un sinistre théâtre de province, elle fume et porte des pantalons, au grand dam de sa famille. Deuxième tome de la saga des Cazalet, A rude épreuve reprend le fil de l'existence de personnages dont Elizabeth Jane Howard continue d'explorer les secrets les plus enfouis, alors que l'Angleterre subit de plein fouet le conflit mondial tant redouté.

ActuaLitté

Littérature française

La cité de mon père

Dans le hall d'entrée, mon père s'arrête face aux boîtes aux lettres. Il y en a trente-deux. Il les fixe, cherche notre nom. Soudain ému, il avance d'un pas et tend un doigt vers l'étiquette blanche où est écrit "Charef" . Je ne dis rien. Il y a des hommes, beaucoup, qui rêvent de voir leur nom briller en rouge, en lettres larges, encadré de néons multicolores, scintillant, clignotant, en haut d'une affiche, sur un fronton. Mon père voit son nom à la hauteur de ses yeux et déjà, il n'en revient pas. L'exil qu'il nous a fait subir, les bidonvilles, la sordide cité de transit, il sait qu'on en a souffert. Mais il a réussi, mon papa. Maintenant il respire, et nous aussi. Années 1970. A l'usine où le fils travaille pour compléter la paie du père, au HLM où toute la famille est enfin installée, s'ajoutent les cheveux longs, les bottes à talons, les virées en boîte, Jimi Hendrix et Janis Joplin. Dans cette cité mille fois rêvée, enfin habitée, souffle un nouveau vent de liberté. La Cité de mon père est le septième roman de Mehdi Charef, né en 1952, qui a notamment publié Le Thé au harem d'Archi Ahmed (1983) et réalisé onze films.

ActuaLitté

Poésie

Petit traité de l'insignifiance

"Au fil de ses nombreux ouvrages et de ses modes d'expression multiples, Jean-Luc Favre Reymond, travaillé par la fièvre poétique depuis des lustres, je le sais, ne cesse de travailler lui-même de façon assez enfiévrée la langue - qu'il triture, creuse, expérimente, essouffle, ranime et dynamise, farouchement désireux d'en explorer et d'en exploiter sans lassitude les virtualités. Le poète, le poïète, le créateur de mots et de formulations et d'images et d'élans nouveaux du dire, n'entend jamais se satisfaire des énoncés éculés, des fades habitudes de la communication ordinaire, des proses purement informationnelles". Patrick Vighetti Docteur en philosophie, enseignant et traducteur "Le Petit traité de l'insignifiance fait une apparition pour le moins intempestive dans le cadre des catégories figées du paysage littéraire. Poésie ? Essai ? Aphorismes ? Philosophie ? Linguistique ? Métaphysique ? Probablement tout cela à la fois. Le lecteur, d'abord interloqué, pense assister à un dialogue à première vue chaotique entre des instances qui posent des questions, les laissent sans réponse, ou répondent par une autre question, laquelle est une nouvelle béance. Répondent parfois par une affirmation mais qui plonge le lecteur dans une perplexité sans fond. Dialogue intérieur du poète avec lui-même ? Alors c'est sans doute un dialogue entre ses mille moi..." François Aguettaz Docteur es lettres, chercheur honoraire.

03/2020

ActuaLitté

Littérature française

Ma mère avait raison

Sans le doute le livre le plus drôle et le plus déchirant d'Alexandre Jardin. Celui caché derrière tous ceux qu'il a déjà consacrés à sa famille ; celui qui révèle la pièce maitresse : sa mère. Après le clan bizarre et merveilleux ( Le roman des Jardin ), le grand-père sombre ( Des gens très bien ), le père fantasque qui ignorait la peur ( Le Zubial), voici le portrait d'une femme qui s'autorisa à être entièrement elle-même. Car la mère d'Alexandre Jardin est le contraire de notre époque éprise de règles, de politiquement correct, de précautions : c'est l'antidote absolu de notre siècle timoré. Elle ose tout. Le monde la jugera, aimera son courage, la détestera, l'enviera, l'imitera, en rira, en parlera. Elle est dans les yeux de son fils l'héroïne-née, la tisseuse d'aventures, l'inspiratrice des hommes, la source jaillissante de mille questions, elle est le roman même. Un roman qui questionne, affole, vivifie et rejoint la joie du fils. Mais la touche de chagrin l'emporte au début comme à la fin car la magicienne n'est pas éternelle. Alexandre Jardin nous livre le texte qu'il aurait écrit après sa mort, en forme d'adieu. Certaines femmes ne devraient pas mourir. Par ce livre écrit en totale liberté, sa légende survivra.

10/2017

ActuaLitté

Histoire de France

S'amuser au Moyen Age

Du haut en bas de l'échelle sociale, à la ville comme à la campagne, l'homme médiéval pratique une foule de distractions. Les nobles chassent, assistent aux fêtes de cour ou aux tournois, lisent, font de la musique, festoient. Les autres, paysans, bourgeois et même prêtres, participent à d'innombrables fêtes - certaines, comme le cycle Carnaval-Carême ou le cycle de Mai, durent plusieurs jours - dont l'Eglise cherche à limiter les " débordements " et à codifier les résurgences païennes. Tous boivent ferme, pratiquent le sport (les équipes villageoises jouent à la soule comme aujourd'hui on joue au football) et les jeux de société, fréquentent les bains publics... La synthèse riche et colorée de Jean Verdon, jamais entreprise jusqu'à présent, nous montre une civilisation qui sait compenser la dureté et la brutalité du quotidien par une imagination, une santé mentale, un débordement de vie difficilement imaginables aujourd'hui. Avec les nuances qui s'imposent en fonction des régions et des périodes (le Moyen Age a duré mille ans !), Jean Verdon nous dévoile, à l'aide de nombreux textes aussi pittoresques que vivants, un pan méconnu de l'histoire des hommes. Dans la mesure où la connaissance des loisirs est une composante fondamentale de l'histoire des attitudes devant la vie, son travail constitue un livre majeur.

ActuaLitté

Religion

Vie des femmes aux temps bibliques

Du monde ancien, nous connaissons les grands lieux, les grandes dates, les grands hommes. Il fallait toute l'expertise scientifique et tout le talent littéraire de Jennie Ebeling pour enfin nous restituer le destin d'une femme ordinaire aux temps bibliques. Voici donc, du berceau à la tombe, le récit, précis et intime, haut en couleur et riche en enseignements, de la vie d'Orah. En sa compagnie, nous plongeons dans le quotidien d'une bourgade au coeur d'Israël mille ans avant le Christ. Elle est enfant et, avec elle, nous apprenons à cuire le pain, à brasser la bière, à confectionner tissages et poteries. Elle est jeune fille et, avec elle, nous découvrons le passage de la puberté, la coutume du mariage, le rite des noces. Elle est femme et, avec elle, nous pénétrons les réalités du couple, de la maternité, du foyer avant de la suivre dans un pèlerinage sacré à la rencontre de son Dieu. Bientôt veuve et grand-mère, menacée par la maladie, Orah nous aura révélé la face inconnue parce que familière d'un monde disparu. Un monde que ressuscite, en se fondant à chaque étape sur les acquis de l'archéologie, de l'exégèse et de l'ethnographie, ce roman vrai. Un monde vu, comme jamais, à travers la condition féminine.

09/2013

ActuaLitté

Décoration

Le Roman du parfum

A six mille pieds au-dessus des nuages, entre Paris et Los Angeles, l'acteur Tony Curtis souffle ses derniers printemps tandis qu'une jeune inconnue au "nez absolu" amorce une carrière dans le parfum. Une discussion s'engage, leur amitié s'ébauche. Tony Curtis devient l'atomiseur qui répand les senteurs et se mue en joyeux répétiteur du cours d'histoire que Sabrina doit apprendre sur le bout du nez. De l'Egypte antique aux créateurs parfumeurs du XXIe siècle, vous saurez tout sur le parfum : ses écoles, ses nez, ses secrets de fabrication, ses mensonges, son marketing, son immense pouvoir sur nos sociétés, et sa poésie. Mais tout commence sous l'auvent d'un libraire de Grasse. L'auteur rencontre une jeune femme au nez peu ordinaire. Sous une pluie battante, elle lui confie son histoire. Un roman à la frontière du reportage, un livre document capiteux et captivant, instructif et troublant. Pascal Marmet est écrivain, romancier, chroniqueur radio, organisateur de rencontres littéraires. Il est l'auteur de A la folie (France-Empire, 2012) et Si tu savais... (France-Empire, 2010). Le roman du parfum aux éditions Du Rocher vient d'être primé Il vient de recevoir le Prix spécial du Jury Albayane 2013 Albayane était le premier journal (quotidien) Francophone au Maroc ! Un prix important pour la francophonie dans le monde

12/2012

ActuaLitté

Géographie

La Terre dans tous ses états

Chaque année, en région parisienne, près de 10 millions de m3 de terres inertes, soit l'équivalent de 4 pyramides de Khéops, sont concernés par les travaux publics et privés. Une quantité qui constitue un baromètre de l'action édilitaire de la Métropole.Cet ouvrage, issu du colloque " la terre dans tous ses états ", propose de révéler les mille et une façons de valoriser ces terres inertes. L'opportunité vertueuse de rendre visible cette production dans une démarche d'économie circulaire et de compensation écologique est au coeur de démarches souvent ignorées.La terre est une formidable ressource.Une grande variété de solutions seront explorées, allant de la résorption de zones polluées, du comblement de carrières, à la création de parcs plantés, d'espaces restitués à l'agriculture, de transformation de la terre en matériaux de construction, en terres végétales, à la création d'oeuvres de land art ou aux travaux de génie urbain.Et devons présenter en quelques mots les auteurs sans détailler les noms des contributeurs. Voici le texte que nous vous soumettons pour validation : Ouvrage collectif sous la direction de Bernard Landau, Président du département d'enseignement et de recherche Espace public, Aménagement Mobilités de l'EIVP, et Youssef Diab, Directeur scientifique de l'EIVP. Préface d'Antoine Grumbach : Président du comité scientifique de la chaire ECT/EIVP.

08/2020

ActuaLitté

Actualité et médias

Un empêchement. Essai sur l'affaire Fillon

Ce livre est un tableau de circonstances, comme on le dit d'un changement d'époque. L'action se déroule vers 2017-2018 en France, contrée connue pour aimer les livres et la politique. Cette fois, le pays est servi. Tandis que s'écroulent les grandes familles idéologiques nées au XIXe siècle, le socialisme, le libéralisme, on voit surgir un nouveau monde, mêlé de start-up et de légumes bio. Personne ne sait comment s'appelle ce monde. C'est la nouvelle scène où brille l'astre Macron, peut-être pour mille ans. En trois petits mois, une page énorme a été tournée, renvoyant au néant d'anciennes célébrités. Le nom de François Fillon a été au centre de ce bouleversement. Donné vainqueur à l'Elysée, celui-ci a quitté la scène dans l'habit du vaincu. On a dit qu'il avait été "empêché ". Par qui ? Par quoi ? Un adversaire, sûrement, mais du dedans ou du dehors ? Que nous dit cette minuscule tragédie ? La réponse à ces questions réveille toute une histoire remplie de portraits, d'épisodes, d'anecdotes qui disent le vrai de notre temps. Et quoi de plus amusant que le vrai ? A l'école du Bloc-notes de François Mauriac où la littérature et la politique s'alimentent à l'envi, loin des catéchismes militants, Un empêchement se veut surtout un bon moment de conversation.

04/2018

ActuaLitté

Guides étrangers

Vietnam

Ce guide répond à trois objectifs : informer, illustrer et guider. Plus de vingt auteurs, photographes, journalistes ou grands voyageurs ont collaboré à ce volume pour vous offrir le guide le plus exhaustif, un récit vivant où anecdotes historiques, tableaux pittoresques et renseignements pratiques se succèdent et se complètent. Histoire et culture : royaume né, selon la légende, de l'union d'un dragon et d'une fée ; envahi et façonné au cours de la longue domination chinoise ; colonisé et influencé pendant plus d'un siècle d'incursion française, puis britannique ; meurtri et déchiré par les guerres et luttes intestines du XXe siècle... le Vietnam vous dévoilera une jeune nation d'une ténacité vivace, orgueilleuse de ses traditions et fière de son adhésion au monde moderne. Itinéraires : succombez aux charmes mystérieux de la baie d'Along ou aux immuables ravissements de l'architecture de Hue ; musardez sur les marchés ethniques dans les montagnes de Hoang Lien ou dans le captivant dédale du Vieux Quartier artisanal d'Hanoi ; émerveillez-vous devant la faune corallienne au large de Nha Trang ou les ruines de l'ancienne capitale Cham My Son... les mille et une merveilles du pays du dragon n'auront de cesse de captiver tous vos sens. Carnet pratique : soixante-huit pages pour tout savoir sur les formalités, les moyens de transport, le logement, la gastronomie, la culture, les sports et loisirs, etc.

11/2019

ActuaLitté

Littérature française (poches)

La baleine du lac d'Annecy

Si l'on vous disait qu'un mammifère marin se cache au fond du lac d'Annecy, le croiriez-vous ? Un beau matin, accoudé à la Buvette de la Plage, Murray Haig a aperçu un cétacé d'une taille phénoménale onduler à la surface de l'eau, et il est formel, c'est bien d'une baleine qu'il s'agit. Ses rares amis, Joaquim, le barman, et Ingrid, journaliste au Dauphiné libéré, pencheraient plutôt pour un délire d'ivrogne. Après mille et une vies passées au bord des grands lacs européens, Murray est prêt à tout pour leur prouver l'existence de cette créature. Dans les pas du docteur Wilson, qui photographia le monstre du Loch Ness en 1934, Murray, accompagné de sa fidèle barque. Mrs Dalloway, se lance alors à la poursuite d'une preuve irréfutable. Dans ce nouvel opus de la collection "Papillon", truffé de clins d'oeil littéraires, Jean-Marie Gourio met en scène la rencontre d'une nature indomptable et du pouvoir infini de l'imaginaire. Doux rêveur et poète à ses heures, Murray est un marginal qui voit ce que personne ne prend plus le temps de regarder. A l'instar de son antihéros, Jean-Marie Gourio nous imite, le temps d'une lecture contemplative, à saisir la beauté du monde qui nous entoure.

03/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le roman politique

Avant La Vie et les opinions de Tristram Shandy, Laurence Sterne avait écrit Le Roman politique (1759), ou l'" Histoire d'un excellent manteau, bien chaud et d'un bon rapport, dont l'actuel possesseur ne daigne se couvrir les épaules qu'à la condition expresse de pouvoir se faire tailler dedans un jupon pour sa femme et une paire de braies pour son fils. " Le Roman politique nous raconte les pathétiques manigances du dénommé La Tripatouille pour s'emparer du fameux manteau. Il est suivi d'une " clef ", dans laquelle on nous rapporte que l'ouvrage a été retrouvé par une société politique et littéraire anglaise. totalement perplexe quant à la signification de cette histoire. Dans ce pamphlet contre les mours écclésiastiques, le pasteur Laurence Sterne s'en donne à cour joie. Cette entrée en littérature du " plus libre des écrivains " (ainsi que le qualifia Nietzsche) est la meilleure introduction à la lecture de Sterne, pour ceux que les mille pages de Tristram Shandy intimideraient, autant qu'un complément à la lecture du grand roman, pour ceux qui voudraient en savoir davantage sur sa genèse. Un livre méconnu du génial Laurence Sterne (dont on fête cette année le tricentenaire), dans une nouvelle traduction virtuose et annotée de Guy Jouvet (déjà responsable il y a quinze ans de la redécouverte de Tristram Shandy).

03/2014

ActuaLitté

Economie

John Law. La dette, ou comment s'en débarrasser

A l'image du célèbre diamant dont il fit hommage au Régent en 1717, le nom de Law brille de mille feux. On ne le créditera pas seulement d'avoir introduit en France le billet de banque : son Système relevait d'une vision macroéconomique avant la lettre. Law surgit à un moment, somme toute banal de la vie économique de l'Ancien Régime, où l'argent circule mal faute de trouver à s'investir, et aboutit dans le coffre des rentiers. Plombées par vingt-cinq ans de guerre (1689-1714), les finances publiques sont exsangues, victimes d'un arbitrage historique en faveur de l'endettement et au détriment de l'impôt. Comme par miracle, le Système proposait un changement de paradigme. Premier banquier central de l'histoire de France, Law se brûla les ailes en actionnant les leviers tout neufs de la création monétaire et du soutien à l'économie. Trois siècles plus tard, son fantôme n'a pas fini de nous hanter : est-ce Law qui doit être considéré comme un précurseur, selon l'opinion de Schumpeter, ou est-ce notre système économique qui est retombé en enfance ? Archiviste paléographe, conservateur en chef aux Archives de Paris, Nicolas Buat s'intéresse plus particulièrement à l'histoire économique et sociale de l'Ancien Régime. Il est également coauteur d'un Dictionnaire de paléographie française.

02/2015

ActuaLitté

Policiers

Factum. Le rendez-vous de Vienne

On peut être puissant, riche, dominateur, craint de tous, et se retrouver comme un gueux ordinaire qui comprend qu'un mauvais moment va débarquer sous peu. Gui de Bourgogne a vite admis que le pire était encore sous-évalué par rapport à la nouvelle improbable, inacceptable, que son ami Bernard venait de lui apporter et qu'il tenait d'un de ces croisés revenus de Jérusalem, et ce à la demande du roi Baudouin II : un parchemin a priori très ancien, peut-être du début de notre ère, avait été découvert dans une forteresse aux portes du désert de Judée, à Qumrân, au pied de la Mer Morte, où Sodome fut éblouie, dit-on, par "les mille soleils de sodium"... Neuf siècles plus tard, plus d'un milliard de catholiques seront peut-être pris en otage à cause de ce parchemin remis au pape Calixte II en 1119, et qui apparemment est tombé entre les mains de dangereux manipulateurs. Tous vont se retrouver à Vienne au bord du Rhône, dans cette cité qui fut profondément marquée par l'histoire du Christianisme en France. Entre roman historique et polar sur fond de terrorisme, ce "rendez-vous de Vienne" nous plonge dans l'actualité géopolitique de l'année 2015, et ce en connexion directe avec ce qui a fait la gloire de l'antique capitale des Gaules.

11/2015

ActuaLitté

Religion

SHABKAR. Autobiographie d'un yogi tibétain, tome 2

Ce second tome de Shabkar, traduit par Matthieu Ricard et Clarisse Busquet, nous permet de retrouver le maître tibétain dont la vie constitue sans doute la biographie la plus célèbre après celle de Milarépa. Comme l'auteur des Cent Mille Chants, mais beaucoup plus proche de nous dans le temps, Shabkar (1781-1851) - surnommé le " Barde du Pays des Neiges " -, est révéré par le peuple tibétain pour sa sainteté et sa simplicité, sa faculté d'émouvoir aussi bien que de faire rire, la profondeur de sa spiritualité rendue accessible à tous grâce à son style. Après avoir atteint l'ultime degré de l'accomplissement spirituel, Shabkar fut invité par ses disciples à raconter les étapes de son itinéraire mystique. Il s'y appliqua en retraçant son chemin d'errance dans un passionnant récit en prose entrecoupé de chants poétiques Conseils de morale et de conduite pour la vie quotidienne, hymnes raffinés exposant les fondements de la pratique spirituelle, les chants improvisés par Shabkar illustrent parfaitement l'enseignement bouddhiste sur le sens de la vie humaine, la mort, l'impermanence et la possibilité de se délivrer de la souffrance. Outre sa valeur religieuse et littéraire, cette œuvre autobiographique présente un panorama unique de l'histoire tibétaine durant les premières décennies du XIXe siècle, contribuant ainsi à élargir notre compréhension d'un monde aujourd'hui presque disparu.

03/1999

ActuaLitté

Science-fiction

Heurs

Noël de l’An de Grâce 1197. De retour de Croisade, Thierry Beaumont, vétéran de l’armée de Philippe Auguste, retrouve parents et amis dans son village perdu du Périgord. Auprès de l’âtre, réveillonnant autour du repas de fête, tous écoutent ses récits de batailles et d’horizons lointains. S’il y est question de Foi, d’ogres, de magie et de mille créatures fantastiques, sa parentèle ignore que sa plus merveilleuse histoire demeure enfouie au fond d’un placard. Pourquoi, alors qu’il s’était égaré dans la forêt d’Heurs, lui a-t-on remis ce livre au fermoir d’or et orné de pierres précieuses ? Qui donc était ce vieil ermite encapuchonné, aussitôt disparu ? Si nul n’en connait l’auteur, il y est question de trois écuyers caracolant sous le soleil de Palestine. Parfums de Terre Sainte, merveilles et créatures inconnues surgissent à chaque instant alors que l’univers bascule vers un monde où chevaliers et paladins affrontent dragons et démons. Cernés par le danger, Dieu guide leurs pas. Livre mystérieux écrit par un esprit fécond ou vision prophétique d’un éternel affrontement entre bons et mauvais anges ? Rien n’étant jamais totalement écrit, ce livre n’est peut-être qu’un commencement. Bons ou mal heurs, tel est le livre de la forêt d’Heurs.

08/2013

ActuaLitté

Musique, danse

Le marquis de Cuevas

Le nom du marquis de Cuevas est indissociable des ballets de Monte-Carlo qu'il a ressuscités dans les années 40 en leur insufflant tout à la fois la force de sa passion et l'immense fortune de son épouse, née Rockefeller. Fastueux, follement mondain, George de las Cuevas de Bustillo y Teran, né le 26 mai 1885 à Santiago du Chili, s'intègre parfaitement à cette époque de l'immédiat après-guerre aussi pressée de panser ses plaies que de rattraper le temps perdu. Le monde de la fête se joue à lui-même le spectacle de ses extravagances. On s'y affronte en des joutes d'un autre âge. Au grand bal Besteguy donné en 1951 à Venise répond le grand bal Chiberta du marquis qui rassemble trois mille invités. Une querelle qui l'oppose à Serge Lifar se règle par un duel resté célèbre. En France, à Monaco, aux Etats-Unis, Gérard Mannoni a recueilli les témoignages d'Élisabeth de Cuevas, fille du marquis, de Rosella Hightower, de tous ceux qui ont été les derniers témoins de cette hallucinante saga. Il signe une biographie féerique de cet aristocrate fantasque qui recevait le Tout-Paris des années 50 dans l'ancien appartement de Cécile Sorel, couché sur son lit, entouré de ses pékinois et de ses perroquets.

05/2003

ActuaLitté

Economie

Quand le développement crée la pauvreté. L'exempel du Ladakh

Le Ladakh, ou " petit Tibet ", situé à l'ouest de l'Himalaya, est parvenu, en dépit de ressources rares et d'un climat hostile, à développer une culture florissant depuis plus de mille ans. Des traditions de frugalité de coopération associées à une connaissance intime de l'environnement ont permis à ses habitants non seulement de survivre, mais de prospérer. Mais la vie des Ladakhis, rythmée par les activités agricoles et les rites bouddhistes, s'est vue bouleversée par l'irruption du " développement " en provenance de l'Occident. Aujourd'hui, le secteur moderne est miné par la pollution et les dissensions, l'inflation et le chômage, l'intolérance et la cupidité. Des siècles d'équilibre écologique et d'harmonie sociale ont été ébranlés par les pressions du consumérisme. En dépeignant successivement ces deux phases, illustrées de nombreuses anecdotes vécues, Helena Norberg-Hodge écrit plus qu'un livre sur le Ladakh : elle soulève d'importantes questions sur les notions mêmes de progrès et de développement, explore les causes premières du malaise qui touche les sociétés industrielles. Dans le même temps, l'histoire du Ladakh est instructive pour notre propre futur, suggérant qu'il est possible de réinscrire nos vies dans le local, l'intime, le naturel et l'humain, de retrouver un mode de vie davantage en accord avec nos besoins fondamentaux.

03/2002

ActuaLitté

Littérature française

Le compagnon

Catherine Chastenet a vu son mari s'écrouler à quelques pas d'elle, criblé de balles. Elle est harcelée par celte image. Dans quelle mesure est-elle coupable ? Elle vacille, pendant plusieurs mois, aux frontières de la folie. Puis la voilà confrontée avec elle-même, dans le silence d'une cellule ; avec un juge d'instruction, en un dialogue haletant où elle se débat une dernière fois, prise à son propre piège ; avec des voisines de prison, qui lui révèlent ce qu'elle est devant autrui ; avec son compagnon d'éternité, dont elle est plus proche que lorsqu'il vivait, maintenant que le remords fait place au repentir. L'univers de la justice, qu'aucune réforme n'empêchera d'être une mécanique plaquée sur du vivant, apparaît ici sous une terrible clarté : tout-puissant souci des convenances, pressions occultes, incapacité de la logique juridique à coïncider avec une existence humaine. A voir cette accusée, on mesure la fragile limite qui sépare les honnêtes gens, de ceux que la fatalité a marqués pour la torture. Les vingt mille lecteurs de Ton Pays sera mon Pays retrouveront le trait cruel, le pathétique discret dont est fait l'art de Claude Orcival. Le Compagnon est le roman âpre et poignant de la haine qui redevient amour. Jamais sans doute on n'avait été aussi loin dans la psychologie du crime passionnel.

06/1956

ActuaLitté

Religion

Le Dieu de Jésus

Au risque de choquer ou de déplaire, Jacques Duquesne abordait dans son Jésus, en 1994, les problèmes historiques et religieux posés par la figure de l'homme de Nazareth. Dans ce nouveau livre, il ne s'agit plus de Jésus, mais de Dieu lui-même. Qui donc est celui que Jésus appelle " mon Père ", au fil des Evangiles, avec une familiarité inédite pour l'époque ? Qui est le Dieu de Jésus ? Est-ce le Dieu des larmes et du sang, qui sacrifie son fils pour sauver le monde ? Est-ce le Dieu qui peut tout pour l'homme, et tout contre lui ? Est-ce, enfin, le Dieu de l'enfer et du péché ? Non ! s'insurge Jacques Duquesne. C'est une figure déformée que connaissent, depuis deux mille ans, la plupart des hommes et les chrétiens même. Trop longtemps, on a présenté Dieu comme une divinité froide, parfaite et sans pitié. Alors que le Dieu révélé par Jésus est un Dieu d'amour ; un Dieu qui libère. Un Dieu inachevé qui crée un monde inachevé. Ce visage de l'amour vrai est-il à ce point scandaleux qu'on l'ait ainsi effacé ? Avec prudence et raison, en s'appuyant sur un formidable travail d'enquête, sur les textes et sur la tradition, Jacques Duquesne nous livre donc une image lumineuse du Dieu chrétien : le Dieu de Jésus.

07/1998

ActuaLitté

Littérature française

Le jeu des si

Il y a ceux qu'on vient toujours chercher dans les gares, les aéroports, et puis ceux qui plongent seuls dans les souterrains du RER ou partent en trainant leurs valises à la recherche d'un bus, d'une voiture... A l'aéroport où son fiancé était censé l'accueillir, Elisabeth ne voit personne. Désemparée, elle hésite, puis avise le dernier taxi en vue. Le chauffeur tient une pancarte au nom de la cliente qui décidément n'arrive pas : Emma Auster. Ce nom si romanesque est un déclic : Que se passerait-il si Elisabeth prenait sa place ? Et si c'était enfin l'occasion de réaliser un vieux songe : changer vraiment de vie, au lieu de n'en donner l'illusion en jouant mille personnages... Qui d'entre nous n'a pas pensé, quitter la ville pour se fondre dans le paysage, disparaître pour se réinventer. Et la voilà partie pour vivre une vie qui n'était pas la sienne. Peut-on devenir l'autrice de sa propre existence, ou le réel nous rattrape-t-il inéluctablement ? Un vertigineux jeu de miroir où les strates de la fiction se déplient et se répondent, dessinant un portrait de femme multifacettes. Une femme singulière et universelle, celle qui au fond de nous n'en finit pas de se chercher et d'imaginer un ailleurs...

ActuaLitté

Littérature française

Vous qui passez dans l'ombre

Epiphanie, prostituée insaisissable et unique, tout en étant femme, elle a été père... Est au centre de ce roman. Autour d'elle, comme une ronde chaleureuse de solitudes et de consciences, il y a Jeff, Edmée, Nathan, Piotr, Damien, Marina, Angèle, qui s'observent en l'observant, se cherchent en la cherchant, bref, se regardent vivre en la regardant exister. "Car les vies, d'une façon ou d'une autre, correspondent entre elles", murmure l'un d'eux. Et la réalité se compose au gré des dates et des images, des pulsions et des souvenirs, des aveux qu'on se fait à soi-même et des confidences qu'on ne fera sans doute jamais aux autres. Le lecteur assiste à un viol, mais quel viol ? Il se retrouve au bord d'un précipice le jour des soixante-quatre ans d'une vieille routarde du trottoir, traverse le Rhin, surprend les secrets d'un prêtre, plonge dans le carnaval de Nice, compte avec une mère les bleus sur le corps de son fils, découvre une jeune pianiste pendue dans une serre et un taulard qui lit Nietzsche malgré lui... Autant de situations, de pensées, de personnages qui nous emportent, et alors il devient évident, au fil des pages, que mille détours sont nécessaires pour pouvoir se regarder en face.

05/1989