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Ger Westenberg

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Photographie

Ecrans de neige. Photographies, textes, images (1992-2014)

Parce que j'étais idéaliste, et parce que les utopies de l'histoire avaient tourné le dos à ma génération, et parce que, aussi, l'une des dernières figures possibles du lyrisme semblait résider dans le journalisme sur l'art, sa contemporanéité et sa saisie fulgurante, quasi poétique de l'instant, de l'éphémère dont il devenait alors le laboratoire d'une forme de fièvre. Parce qu'il sera toujours un temps où la presse écrite représentera une contre-culture, quelque chose comme une résistance politique à l'homogénéisation de masse des idées et des signes, et parce que je croyais aux aspirations profondes, qui venaient des revues des avant-gardes artistiques de l'entre-deux-guerres, et de celles des années 1960, et aussi d'un engagement dont le fer de lance, avant tout engagement, précisément, était le style... Pour toutes ces raisons, que ces articles pourraient un jour construire une aventure autonome, fragmentaire et aléatoire, hétérodoxe et subjective de l'histoire de la photographie m'était vite venu à l'esprit... Ce livre en est l'histoire... Ecrans de neige réunit donc des articles, des entretiens ou des chroniques sur la photographie parus dans des revues, des critiques d'art liées à des expositions, des écrits sur les relations entre la photographie, la littérature et le cinéma qui, saisis dans le mouvement de ces vingt dernières années, procèdent, aussi, du passage à l'ère de la dématérialisation des supports des images, leur mutation.

04/2014

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Histoire internationale

Le président Amadou Toumani Touré et l'expérience malienne du consensus

Le présent ouvrage est le fruit d'une réflexion réalisée par un citoyen africain, admirateur de la vie politique du Mali. Le président Amadou Toumani Touré (ATT) a réussi un exploit politique rare : se faire élire et réélire sans avoir une formation politique propre. D'autres hommes de valeur, dans les mêmes circonstances, ne l'ont jamais réussi. Le secret "apparent" réside dans le fait qu'il est parvenu à fédérer autour de sa personne des partis politiques qui l'ont soutenu à deux reprises, sur la base d'une espèce d'oecuménisme politique dénommé "consensus". A l'époque des faits, le président ATT a l'avantage de porter l'auréole du "sauveur de la République" pour avoir, d'une part, restauré la démocratie après son coup d'Etat du 26 mars 1991 et, d'autre part, conduit une transition dite "exemplaire". L'auteur soupçonne un autre secret pour expliquer l'exploit du président ATT : l'existence d'un "deal" entre celui-ci et le président Alpha Oumar Konaré (AOK). Ledit "oecuménisme politique" malien est curieusement mal géré parce qu'il se conclut par le déclin de l'Etat malien. Enfin, l'auteur se saisit de cette expérience pour appeler l'attention du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK) sur l'essentiel de sa charge : faire du Mali un pays véritablement souverain et respecté, pour la dignité et la fierté de l'Afrique et des Africains.

01/2015

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Histoire internationale

L'agonie d'une monarchie. Autriche-Hongrie, 1914-1920

Bâti sur les décombres de l'Europe napoléonienne, réformé en 1867 pour donner un rôle accru à la Hongrie, l'Empire austro-hongrois pouvait sembler, en 1914, l'une des puissances les plus solides du continent. C'était un empire à l'ancienne, c'est-à-dire qu'il avait l'ambition de fédérer de nombreux peuples hétérogènes. Dans les faits, une majorité d'Allemands et de Hongrois régissaient les destinées de Slaves (Tchèques, Polonais, Slovènes, Croates, etc) de Roumains et d'Italiens - lesquels cohabitaient d'ailleurs plutôt mal entre eux. C'est à la suite de l'assassinat de son prince héritier François-Ferdinand que le vieil empereur François-Joseph s'est laissé entraîner dans la guerre, aux côtés de l'Allemagne. Déchiré entre des nationalités différentes, des religions antagonistes, véritable tour de Babel linguistique, l'empire n'a pas supporté le choc. Cinq ans après Sarajevo, ce sont cinq pays nouveaux, fondés sur le principe des nationalités, qui remplacèrent la Double Monarchie. En Autriche même, devenue un Etat croupion, le jeune empereur Charles 1er (qui avait succédé à François-Joseph en 1916) dut renoncer. Jean-Paul Bled, qui est le meilleur spécialiste Français de l'Autriche-Hongrie, retrace avec minutie l'agonie d'une monarchie qui n'a pas su s'adapter aux temps nouveaux en dépit des atouts non négligeables qu'elle détenait. Cette page capitale de l'histoire de l'Europe n'a jamais été racontée dans son ensemble.

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Géographie

La géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre

En 1976, la première édition de ce livre dans la "Petite collection Maspero" fit grand bruit. Il faut dire que le géographe Yves Lacoste y proposait une analyse iconoclaste : il fustigeait la "géographie des professeurs", apparue au XIXe siècle et progressivement devenue un discours idéologique masquant l'importance politique de toute réflexion sur l'espace - tandis que sa variante scolaire a longtemps été vue comme l'un des enseignements les plus rébarbatifs et inutiles. Mais, surtout, il montrait qu'existait aussi une autre géographie, plus ancienne et toujours actuelle, la "géographie des états-majors", ensemble de connaissances rapportées à l'espace et constituant un savoir stratégique utilisé par les minorités dirigeantes. A rebours de ces deux conceptions, Lacoste affirmait que les questions soulevées par la géographie concernent en réalité tous les citoyens : des questions passionnantes, multiformes, à la croisée de nombreuses disciplines. Tel était le programme de la revue Hérodote, lancée également en 1976 par Yves Lacoste chez le même éditeur et devenue, depuis, le fer de lance d'une nouvelle géographie "géopolitique". La présente édition reprend le texte original de ce livre devenu culte, complété par une longue préface inédite et des commentaires contemporains de l'auteur. Sa pertinence reste entière, à une époque où la géopolitique défendue par Yves Lacoste est entrée dans les moeurs et où l'analyse des conflits régionaux et internationaux, toujours complexe, s'est imposée dans le débat public.

01/2014

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Critique littéraire

Jean Giono, le vrai du faux

Beaucoup de contrevérités ont été proférées sur le comportement de Jean Giono durant la Seconde Guerre mondiale. Il avait, hélas, participé à la Première. Son pacifisme viscéral .l'a conduit à des écarts que certains lui ont reprochés. Quand on repense au massacre universel de 14-18, on peut comprendre qu'il ne tenait pas à ce que la France reprenne les armes. Giono n'a pas collaboré. Certains habitants de Manosque et des écrivains comme André Chamson et Aragon ont alimenté les ragots. Sans apporter la moindre preuve. A contrario, on connaît les témoignages authentifiés de ses amis résistants en sa faveur. C'est d'ailleurs au " Contadour ", propriété de l'écrivain et de son ami Lucien Jacques, qu'a été organisé le premier maquis armé des Basses-Alpes. Ce livre raconte notamment les petites erreurs de Giono qui, pour nourrir sa famille et ses amis, a donné quelques textes romancés à des revues douteuses. Mais sans une seule ligne concernant la politique de l'époque. Ce que révèle ce document, c'est la volonté farouche de l'écrivain de sauver des vies. Grâce à Sylvie Giono, sa fille cadette, et à Jacques Meny qui gère la mémoire écrite de l'auteur dans la maison du " Pares ", Eugène Saccomano tente de reconstituer cette période délicate d'une vie. Pendant les cinq années du conflit, l'écrivain s'intéressera surtout à sa passion : la littérature. Et un nouveau Giono naîtra dans l'après-guerre, celui du " Hussard ".

08/2014

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Littérature française

Quintet

"Les Blancs ont leurs propres mots pour appeler le monde. Eux, le voient autrement. Dans leur langue, tout est taillé trop petit. Et le monde a du mal à entrer dedans. Il ne veut pas. Il se cache. Fait la sourde oreille. Ça laisse un trou, son départ. Après, l'homme blanc se venge. Sur lui, et sur tout le reste. Ce que je vous propose ? Naviguer ! Dépasser les dernières écluses. Ne plus entendre dans vos cales le choc monotone des pelles, ne plus sentir ce poids qui s'accumule au fil des jours et vous anesthésie". A la toute fin, enfant raflé, enlevé à son île, Fidély se confie. Des blackbirders féroces le font passer, en quelques semaines, du Dream Time à l'âge du fer, de l'oralité à l'écriture. Mais ce roman musical n'est pas une suite pour violoncelle seul. Cinq voix s'y mêlent, cinq vies reliées à la manière d'un quintet de jazz. De Maria, l'infirmière intrépide, à Heinrich, le bâtisseur, de Monsieur Gustin, jeune instituteur, au très cavalier capitaine de Rieu, c'est toute une frange d'histoire(s) qui s'ouvre à la magie des origines, à la raison laïque, à la passion humaniste, au bonheur comme au blues. Livre d'aventures, récit où l'on sent, entre swing et silences, le battement du sang, voici l'épopée d'un continent oublié, et d'un pays : la Nouvelle-Calédonie.

03/2014

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Beaux arts

Hans Richter. La traversée du siècle

Hans Richter (1888-1976) a traversé toute l'histoire de l'art du XXe siècle : issu de l'expressionnisme, à la croisée du mouvement Dada, du constructivisme et du néo-plasticisme, il est l'inventeur du film abstrait et l'un des acteurs majeurs des avant-gardes des années 1910 et 1920. De Theo van Doesburg à El Lissitzky, de Kasimir Malévitch à Ludwig Mies van der Rohe ou Marcel Duchamp, il a tissé des liens d'amitié et collaboré avec bon nombre d'artistes européens de premier plan avant d'accompagner le basculement de la scène artistique de l'Europe vers les Etats-Unis, où il émigre au début des années 194o, et où il contribuera, à travers ses expositions, ses publications et son enseignement, à écrire l'histoire du mouvement moderne. Mais la vie de Richter n'est pas limitée à la sphère de l'histoire de l'art : elle se confond avec l'Histoire tout court, souvent tragique, du siècle dernier, de la Grande Guerre à la révolution spartakiste et à la République de Weimar, de l'effondrement économique à l'avènement du nazisme et à la persécution des juifs. L'exposition "Hans Richter. La traversée du siècle" présentée au Centre Pompidou-Metz dresse ainsi le portrait d'un artiste-cinéaste qui a constitué un nouveau système des arts dans lequel le film occupe une place déterminante et d'un grand témoin de son temps, résolument engagé dans le réel.

10/2013

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Littérature étrangère

Marina Bellezza

Une vallée du Piémont, dans les contreforts des Alpes, autrefois prospère. L'industrie lainière qui la faisait vivre s'est délocalisée au début des années 2000 et dans ces petites villes à présent désolées, les jeunes se résignent à voir la crise s'éterniser. Mais Andrea et Marina, eux, ont des projets d'avenir. Lui rêve de plaquer sa famille bourgeoise et ses diplômes universitaires pour élever des vaches dans la ferme d'alpage de son grand-père. Elle écume les kermesses et les télécrochets dans l'espoir de devenir une star. Avec son allure et sa voix de déesse, une volonté de fer et la morgue de ses vingt ans, Marina est convaincue que sa place est au centre des regards faute d'avoir su retenir celui de son père. Andrea et Marina. Attraction et répulsion. Tout semble les éloigner et pourtant une passion dévorante les unit depuis l'adolescence, une fièvre qu'ils se promettent à chaque fois d'éteindre. Mais est-il raisonnable d'être sage quand " (leur) génération (est) exclue de tout, née au mauvais moment au mauvais endroit. Alors autant se retirer sur la frontière. Rebrousser chemin, désobéir. " Dans ce deuxième roman, Silvia Avallone se montre une fois encore incroyablement douée pour décrire les failles de notre société, les doutes de sa jeunesse et le mouvement qui la pousse à se réapproprier sa terre et ses origines.

08/2014

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Littérature étrangère

La proie des âmes

" Andy Gage naquit en 1965 et fut assassiné peu de temps après par son beau-père... Ce n'était pas un banal fait-divers : bien que la torture et les sévices qui le firent périr aient été réels, la mort d'Andy Gage ne l'était pas. Seule son âme mourut, et, en mourant, elle vola en éclats. Puis ces éclats devinrent des âmes à part entière, toutes héritières de la vie d'Andy Gage. " Andrew Gage est " né " il y a tout juste deux ans, pour servir de porte-parole à un corps souffrant du trouble de la personnalité multiple. Alors qu'Andrew gère le monde extérieur, il existe dans sa tête une maison imaginaire abritant plus d'une centaine d'âmes qui tentent avec peine de cohabiter. Penny Driver, la nouvelle collègue d'Andrew, est elle aussi atteinte du syndrome de la personnalité multiple - un fait qu'elle ignore en partie. Mais lorsque certaines âmes de Penny prient Andrew de les aider, celui-ci accepte à contrecœur, et met alors le doigt dans un engrenage qui entamera l'équilibre de sa " maison " et risquera sa perte. Matt Ruff a imaginé une histoire à suspense qui opère sur le lecteur une étrange fascination. Le tour de force de l'auteur est de mettre en scène une polyphonie de voix à partir de deux personnages seulement. Proche du thriller psychologique, un texte rempli d'action qui relève moins du jeu de piste que du jeu de rôles.

01/2005

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Histoire internationale

Tito. Une vie

Voici enfin traduite en français la grande biographie de Tito par Joze Pirjevec, saluée mondialement comme l'ouvrage le plus abouti sur l'ancien maître de la Yougoslavie. Fondée sur une quantité impressionnante d'archives inédites – découvertes à Belgrade mais aussi aux Etats-Unis, en Russie, en Grande-Bretagne, en Allemagne –, l'étude de Pirjevec explore les zones d'ombre, fait revivre les paradoxes et les ambiguïtés d'un Tito que rien ne semblait destiné à se hisser au rang des chefs d'Etat les plus influents du XXe siècle. Comment ce fils d'apprenti, ancien ouvrier d'usine, est-il parvenu à s'emparer du Parti communiste yougoslave ? Quelle fut la nature de son engagement dans les Brigades internationales du temps de la guerre d'Espagne_ ? Comment comprendre son rôle de partisan, passé maître dans l'art de la guérilla, durant l'occupation de son pays par les nazis ? Quelle fut sa responsabilité dans le massacre des Croates oustachis en 1945 ? Staline a-t-il vraiment cherché à l'empoisonner ? Comment, dans l'après-guerre, Tito s'est-il imposé comme l'une des principales figures des non-alignés ? Pirjevec n'élude aucune de ces questions, poussant son enquête dans les replis les plus intimes de ce grand amateur de femmes et de luxe, fasciné par le pouvoir qu'il exerça d'une main de fer malgré quelques timides concessions à la démocratie. Préface de Jean-Arnault Dérens Traduit du slovène par Florence Gacoin-Marks

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Critique littéraire

Beat Hotel. Allen Ginsberg, William Burroughs & Gregory Corso à Paris, 1957-1963

L'hôtel du 9, rue Gît-le-Coeur ferma pour de bon au printemps 1963. William Burroughs se souvenant du moment où Madame et son chat Mirtaud sont finalement partis : "Il y avait un chat gris au Beat Hotel. C'était celui de Madame. Quand elle s'est retirée, elle est allée de l'autre côté de la rue. Elle avait l'air si triste, là, l'air des gens qui prennent leur retraite. Elle avait des géraniums et un vieux menton gris et un vieux, vieux chat gris, et elle a simplement disparu dans un fondu enchaîné..." Au coeur du quartier latin, rue Gît-le-Coeur à Paris, un hôtel miteux a joué un rôle clé dans l'histoire de la littérature beat. C'est dans cet établissement, tenu d'une main de fer par Madame Rachou, que les écrivains américains beat, exilés volontaires d'un pays trop puritain pour recevoir leurs idées, ont trouvé refuge. Allen Ginsberg, William Burroughs, Gregory Corso... tous y ont séjourné. Et ce petit hôtel de devenir l'épicentre du phénomène beat qui, entre New York, San Francisco, Mexico, Tanger, Amsterdam, Londres et Budapest, n'a pas simplement concerné les écrivains et artistes américains, mais toute la bohème internationale. Cet ouvrage remarquablement bien documenté retrace les années parisiennes des grandes figures beat. Il saisit l'aspect international de ce mouvement et nous plonge dans le Paris populaire et interlope de cette époque, son souffle, ses voix aujourd'hui disparus.

10/2011

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Littérature érotique et sentim

M comme Mug

Née un 1er mai, Muguette (ça ne s'invente pas ! ) est une jeune femme de trente-cinq ans au caractère bien trempé. Encore célibataire, elle travaille dans une agence immobilière en Nouvelle-Aquitaine. C'est là qu'elle rencontre Jasmin de la Rochefleurie, le nouveau directeur des Impôts ! Le coup de foudre est immédiat et réciproque ! Est-ce parce qu'ils portent tous les deux un prénom de fleur ? Petit-fils d'une famille de viticulteurs, Jasmin habite dans un grand domaine entouré de ses parents, sa soeur et ses grands-parents. Muguette, qui n'est pas connue pour sa diplomatie, devra pourtant tout tenter pour se faire accepter, surtout du patriarche Louis de la Rochefleurie qui règne d'une main de maître sur le domaine. Mais Muguette et Jasmin sont-ils réellement faits l'un pour l'autre ? Entre rires et larmes, entre jalousie, découvertes de paternité et liens familiaux, Mug nous entraîne dans une course endiablée pour trouver l'amour, à sa manière ! Un roman coloré et feel-good sur les hauts et les bas d'une relation amoureuse ! Originaire du Pas-de-Calais, Isabelle-Marie d'Angèle habite aujourd'hui dans le Sud-Ouest de la France avec ses trois enfants. Incorrigible romantique, elle manie sa plume avec humour et sagacité. Boulimique de lectures et d'écritures, elle collectionne les cahiers et les stylos pour noter ce que son regard capte de la vie. M comme Mug est son premier roman.

08/2020

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Mer

La flotte. 1977 à 2020

Rêver et agir, deux verbes qui pourraient être antinomiques et qui pourtant ont forgé le destin de l'emblématique maire de La Flotte en Ré. Né à Sainte-Marie de Ré en 1937, un vent de liberté pousse la bicyclette de Léon Gendre vers sa commune de coeur aux lendemains de l'occupation Allemande à l'été 1945. C'est le coup de foudre à l'arrivée sur le port ! Le rêve d'un joli village rétais idéalisé dans son écrin romantique du XVIIIe siècle commence.
C'est ainsi qu'en 1977, il traverse le miroir pour être élu maire de La Flotte. Un siège qu'il occupera jusqu'en mars 2020 grâce à son anticipation structurée de son projet pour La Flotte. Au delà de sa commune, ses combats et ses positions l'ont souvent isolé, qu'importe ! Ses convictions lui ont tenu lieu de colonne vertébrale auxquelles il n'a jamais dérogé. La préservation de l'île de Ré par son classement à l'inventaire des sites pittoresques et la protection de toute l'île par la loi de 1930 sont à mettre à son actif, un héritage légué aux futures générations de rétais.
A l'instar d'un Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, la célèbre tirade " à la fin de l'envoi, je touche " lui sied à merveille tant ses prises de position résonnent encore dans les couloirs et dans les assemblées où il a croisé le fer avec ses pairs.

07/2020

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Littérature étrangère

Un hiver aux Canaries

Jori Nyman, patron de chantier naval en faillite et à la retraite, dirige d'une main de fer la paroisse finlandaise de Gran Canaria, assisté de Mikko, son homme à tout faire, et d'une jeune femme de ménage africaine prénommée Dior. Ce qui s'apparente à un paradis ensoleillé se révèle n'être que le théâtre des désillusions. Chacun s'y confronte à ses désirs, plein d'espoir et d'idéaux : tandis que Mikko rêve de devenir un grand designer, Nyman croit quant à lui pouvoir oublier sa femme alcoolique avec Dior. Seulement pour la Malienne, qui ne voit en Nyman qu'un vieillard croupissant, et pour les Africains parvenus à accoster sur l'île dans des embarcations de fortune, Gran Canaria constitue une tout autre échappatoire : un premier pas vers l'Europe. Aux aspirations des uns se mêle l'élan de liberté des autres sans pouvoir jamais se comprendre. Riikka Ala-Harja dépeint avec précision et justesse l'envers du décor de cette île touristique mondialement connue, où il apparaît finalement impossible d'accéder au bonheur. L'enfer personnel de chacun des personnages est omniprésent, et on retrouve comme partout ailleurs la haine, l'égocentrisme, les suspicions et les regrets. En arrière-plan les inévitables vacanciers allongés sur la plage fuient l'hiver nordique : pour eux aussi l'île ne représente qu'un moyen d'évasion, d'un autre genre, mais tout aussi vain.

11/2012

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Beaux arts

Gare Saint-Lazare. Une rénovation

Depuis la création des chemins de fer au XIXe siècle, la gare est devenue le point central des villes. Lieu de départ vers de grands voyages ou lieu de passage quotidien, on y marche, on y court, on s'y retrouve. Deuxième gare de voyageurs en France, la gare Saint-Lazare est un coeur qui bat au rythme de ce flux et reflux de passagers. Depuis le ponton en bois d'où partait la première ligne de train française vers Le Pecq jusqu'au pôle d'échange qu'elle est aujourd'hui, la gare a connu de nombreuses transformations. Elle s'est adaptée à l'arrivée des différents transports, bus puis métro et RER, qui se sont ajoutés à la gare d'origine. La rénovation de la gare Saint-Lazare était devenue nécessaire pour l'adapter aux évolutions de la ville du XXIe siècle et à ses modes de vie. Elle a fait l'objet d'un chantier hors-norme, où l'intérieur de la gare était entièrement vidé, creusé puis reconstruit, pendant qu'autour les voyageurs continuaient leurs déplacements. Avec cette rénovation, la gare Saint-Lazare entre dans une nouvelle ère. Elle n'est plus le sas vers une succession de transports accolés les uns aux autres, mais un véritable lieu d'échanges. Elle n'est plus seulement un espace de départ ou d'arrivée, elle devient un espace de vie, dans lequel la ville pénètre.

04/2012

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Littérature française

Pôles magnétiques

1er Mille. Il aura suffi qu’une cousine éloignée meure au fin fond du désert de l’Arizona et qu’elle désigne le père de Clarisse comme unique héritier. Il aura suffi que l’état de santé de ce dernier l’oblige à se faire représenter par sa fille pour régler les formalités de cette succession improbable. Il aura suffi d’une rencontre fortuite dans un avion et d’une conversation en apparence anodine pour tuer les longues heures séparant Clarisse de Tucson, Arizona. Il aura suffi d’une suite ordinaire de détails ordinaires, à laquelle on peut rajouter la perte d’un téléphone portable, la lecture d’un journal intime qui ne lui était pas destiné, la chaleur terrible du désert de Sonora qui défait les corps et les volontés, pour que Clarisse voit l’équilibre de sa vie vaciller doucement. Occupée fermement par son rôle à tenir, les formalités à accomplir, la découverte de cette nouvelle famille jusque là inconnue, elle dérive pourtant lentement vers une vérité qui se fait jour : Léonard, entré comme par effraction dans sa vie, en devient inexorablement le centre. Roman des débuts, Pôles magnétiques se tient tout entier à la lisière d’un amour qui, dans la violence de son évidence, bouleverse à bas bruit tout ce que Clarisse croyait solide et indestructible. Anne Révah, d’une écriture solaire et retenue, nous donne, avec ce deuxième roman, un peu du mystère des êtres au bord du cataclysme de leur vie.

04/2012

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Histoire internationale

Guinée. Avec les syndicats, pour la démocratie

Fin du vingtième siècle en Afrique de l’Ouest, la Guinée se porte mal. Elle est l’un des pays les plus pauvres du continent. L’Etat n’est plus géré, le président est vieux, malade, mis sur le côté par des lobbys qui vampirisent les importantes richesses du pays. Pour défendre les travailleurs mais aussi toute la population, l’ancien syndicat unique resté largement majoritaire , monte alors au créneau. A la tête de la Confédération nationale des syndicats guinéens, une femme qui n’a pas froid aux yeux : Rabiatou Serah Diallo. Indépendante, inaccessible à la corruption, forte de son amour du pays et de son immense désir de justice, elle engage la lutte vis-à-vis du pouvoir. Revendications économiques, pour le respect de la dignité de tous. Revendications politiques ensuite, pour l’instauration de la démocratie qui devrait apporter les changements tant attendus. Petit à petit, tout le pays se retrouve derrière Rabiatou et la CNTG, la Société civile dans son ensemble, puis les partis ! En dépit d’une répression souvent sanglante, le Forum des forces vives voit le jour… Rabiatou Serah Diallo a souhaité conserver une trace écrite de cette lutte pour le respect de la dignité de tous. Pour que demain encore, les hommes et les femmes de bonne volonté sachent qu’ensemble, que l’on soit d’Afrique ou d’ailleurs, homme ou femme, on peut se battre et faire progresser une juste cause.

11/2011

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Littérature française

Sur les fadaises de Tarbes

J'aime les ombres de la nuit, ce moment où les silhouettes des arbres se dissolvent dans la pénombre par la grâce de la brume. Je me penche à la fenêtre pour me rafraîchir et sentir sur mon visage ses gouttelettes minuscules, ce doux tissu d'eau qui passe lentement comme une caresse tiède. Les formes nocturnes que prend la nature, dissoutes par la bruine rendent la nuit plus cruciale. Elles gomment les grandes questions des Hommes, ramènent les choses à leur juste valeur, c'est-à-dire plus monstrueusement compliquées, si gigantesques que leur échelle nous échappe et finalement, en nous dépassant, nous rassurent. Une forme d'oxymore mental, si j'ose dire. J'aime ces ombres qui lissent mes angoisses, entraînées par le passage de nuages sales qui rasent l'horizon. La brise les chasse, les disloque comme d'opaques tampons de paille de fer effilochés dont les filaments s'accrochent et se décrochent aux cimes des broussailles qui barrent le paysage. Leurs glissements ininterrompus charrient au crépuscule des immensités ténébreuses dont la profondeur sans fond roule des questions sans réponse. Avec la montée de la nuit dont les ombres surgissent des buissons, gagnant les haies et les recoins du jardin, la pluie fine s'unit au lent manteau de brume qui s'empare et envahit les prés de son souffle léger. Elle enveloppe le bois de son haleine tiède, réduit les distances de mon univers, pour me laisser seule au coeur des ténèbres.

05/2012

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Littérature française

Huit minutes de ma vie

Laure Manaudou, Marie-Josée Pérec, Anna Kournikova… oubliez. Dans quelques minutes, Alizée quittera la chambre d’appel, montera sur le plot de départ, se lancera au signal… et pendant huit minutes terrifiantes, va jouer sa vie. Alizée n’existe plus et ne ressuscitera que si elle gagne cette course mythique. Le 800 mètres nage libre aux Jeux olympiques : des Jeux auxquels elle n’aurait probablement pas dû participer. Peut-être parce qu’elle ne les méritait pas, ou peut-être parce qu’elle n’en voulait pas. Un état de grâce, aux yeux du monde extérieur, mais qu’Alizée ne ressent pas. Ce qu’elle ressent, elle, c’est le poids d’un entraînement de fer, qui lui a donné les clés d’une existence dorée mais sous le signe de la souffrance. Les boyaux qui se tordent, la combinaison qu’il faut enfiler sans la déchirer, les dernières recommandations de son entraîneur en tête, les souvenirs qui affluent, douloureux et dangereux. La solitude surtout, extrême, forcée, dans laquelle il faut se couler sous peine de crever là, sur le carrelage, avant même d’avoir plongé, avant d’avoir gagné ou perdu. C’est sa dernière course, ou sa vie qui recommence. Véritable parabole de la mort, orchestré par une impitoyable walkyrie, un récit suspendu qui vous entraîne pour la première fois dans la violence extrême du monde olympique. Une violence sous-jacente, mais qui est la première marche vers le sublime.

05/2012

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Littérature française

La Montre d'Hippolyte

La Bresse à l'aube du XXe siècle : les sabots couverts, le patois, le rythme lent des boeufs, la routine... Et, pourtant, les premiers signes du progrès : le train, la bicyclette, la mécanisation en marche, les débuts de l'électricité. Hippolyte est fils de paysan et promis aux rudes tâches de la terre. Mais, parce qu'il est allé au collège, son horizon s'est ouvert : d'un côté, la lecture, la poésie, Chateaubriand, Lamartine ; de l'autre, l'aventure, les voyages, les exploits des " merveilleux fous volants "... et aussi ceux de l'équipe de rugby locale qui vient de naître ! Grâce au service militaire, il découvre Belley, s'attache aux montagnes du Bugey. Parviendra-t-il, une fois rentré au village, à échapper à la voie toute tracée pour lui ? Osera-t-il s'opposer à la volonté de son père ? Le tocsin qui sonne au clocher, un certain 1er août 1914, se chargera d'apporter la réponse. Ce récit, entre Bresse et Bugey, c'est l'itinéraire d'un garçon ordinaire, chez nous, il y a tout juste cent ans. De l'internat au régiment, de la ferme paternelle au champ de bataille où il fut fauché, on le suit dans sa découverte du monde qui l'entoure ; on partage ses émotions, ses projets, ses rêves. Et l'on se retrouve plongé dans une époque dont nos contemporains, qui en sont pourtant les héritiers, n'ont plus la moindre idée.

10/2012

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Histoire internationale

Qui écrira notre histoire ? Les archives secrètes du ghetto de Varsovie. Emmanuel Ringelblum et les archives d'Oyneg Shabes

En octobre 1939, Emmanuel Ringelblum, historien, entreprend de rassembler systématiquement les documents touchant le sort des juifs de Pologne. Il constitue autour de lui un groupe de bénévoles. Pour eux, se souvenir est une forme élémentaire de résistance. Ils se donnent pour nom de code Oyneg Shabes : « Joie du sabbat », en hébreu. Ringelblum, sa famille, et la grande majorité des quelque soixante membres de ce réseau, périssent avant la fin de la guerre. Ils étaient historiens, sociologues, économistes, éducateurs, écrivains, poètes, en sorte qu'aucun domaine de la vie ne puisse être ignoré. Cependant, en pleine Shoah et jusqu'au printemps 1943, le groupe a réussi à travailler d'arrache-pied pour écrire la chronique de la disparition de la communauté yiddish. Sentant l'imminence de la fin, les archivistes réussissent à cacher des milliers de documents dans des bidons de lait ou des boîtes en fer-blanc avant de les enterrer. Servi par un talent de conteur qui n'est pas sans rappeler celui des Disparus, cet ouvrage est sans conteste un des livres les plus importants sur la Shoah. Car au-delà de l'histoire magistrale d'une famille, d'un historien et d'un groupe, au-delà d'un tableau de la culture yiddish et de son inscription dans la culture polonaise et russe de l'époque, c'est véritablement l'histoire de l'Holocauste vécue par ses victimes contemporaines que déroule ce livre.

02/2013

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Littérature française

Choc frontal

Jusqu'à ce samedi d'anniversaire où sa famille est réunie pour fêter ses 57 ans, Georges Moisson était un homme paisible. Chef magasinier dans une petite entreprise, il mène une vie harmonieuse entre ses proches, ses collègues et ses deux passions : la pêche et le militantisme. Car "Le Geo", comme l'appellent ses copains, n'est pas seulement un bon vivant : il est surtout un authentique humaniste, qui croit en la capacité de l'homme à façonner la société dans laquelle il évolue. Son engagement dans la défense des droits des sans-papiers donne un sens à sa vie. Mais le jour où sa fille Marielle annonce qu'elle va épouser un jeune Marocain, et de son propre gré se convertir à l'islam, Georges, qui est athée, reçoit la nouvelle de cette orientation religieuse comme un coup de massue : il se retrouve écartelé entre son attachement aux valeurs de la laïcité et son penchant naturel à la tolérance, à l'ouverture aux autres. Sa réaction, fondée sur l'exigence de respect mutuel, provoque la rupture avec sa fille. Comment vivre la confrontation à un choix de vie si contraire à ses propres convictions ? Comment renouer le lien sans faire de concessions ni heurter davantage ? Ce portrait sensible d'un homme droit et généreux aborde avec finesse les questions de la tolérance et de la difficulté à vivre en cohérence avec ses valeurs.

10/2012

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Histoire de France

Les commandos de l'Affiche rouge. La vérité historique sur la première section de l'Armée secrète

Fin 1942. Dans Paris occupé par les Allemands, l'ouvrier poète Missak Manouchian prend la tête d'un groupe de jeunes juifs, hongrois, polonais, roumains, espagnols, italiens, arméniens, tous déterminés à combattre pour libérer la France. Dans la clandestinité et au péril de leur vie, les membres de ce groupe vont devenir des héros. Leurs actions : harceler l'occupant, dérailler les chemins de fer, arrêter les dénonciateurs. Les services spéciaux de la police anticommuniste de l'Etat vichyste, le B1 et le B2 installés à la préfecture de police de Paris depuis aout 1942, sous les ordres du chef de la police de la sécurité, et de deux agents, Roger et Albert, infiltrés dans les organisations immigrées, permettent les arrestations des 23 combattants de la première section parisienne de l'Armée secrète, fin novembre 1943. Le 21 février suivant, les membres du groupe de Manouchian sont condamnés à mort. Les nazis vont faire de cette arrestation une propagande outrageuse et placarder des affiches de ces hommes, transformés en criminels, sur les murs du Tout-Paris et dans la France entière : "l'armée du crime". Le jour même, à 15 heures, au mont Valérien, des salves de balles vont cribler les corps de ces résistants. Arsène Tchakarian, dernier survivant de ces clandestins, continue à faire vivre la mémoire de la Résistance et pose la question sans détours. Il donne le nom du coupable, celui qui a sonné la mort de ces compagnons de l'ombre.

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Policiers

Une petite histoire sordide

Au coeur de la nuit, dans les environs de Milan, deux mains remuent fébrilement la terre durcie par le gel. Ce sont celles d'Anna Pavesi, loin de chez elle et terrifiée, qui creuse pour découvrir comment se terminera cette enquête mouvementée qui lui est soudainement tombée dessus. Quelque temps plus tôt, le jour de la Saint-Valentin, le téléphone a sonné, mais pour Anna, récemment divorcée, il ne s'agissait pas d'un message d'amour. Au bout du fil, Benedetta Vitali - un nom connu de la haute bourgeoisie milanaise - lui parle de Patrizia, sa demi-soeur oubliée, tenue à distance des années durant avant de réapparaître de la plus atroce des façons : dans un fossé, tuée par un chauffard sur une petite route de campagne. Benedetta demande à Anna de l'aider à reconstituer les derniers mois de la vie de sa soeur, afin d'avoir d'elle au moins un souvenir, mais aussi de comprendre pourquoi le cadavre de la jeune fille a disparu peu après l'enterrement, laissant un cercueil vide. En quoi cela concerne-t-il Anna, elle qui est psychologue et pas détective privée? Mais Benedetta insiste : elle a confiance en elle, en sa sensibilité et sa discrétion. Le nom d'une bonne famille en vue ne saurait être sali ! Anna, au chômage depuis des mois et à court d'argent, accepte de mener l'enquête contre un acompte généreux. Pour elle, le pire ne fait que commencer...

05/2009

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Histoire de France

Une histoire moderne des croisades

Brutalité, avidité, sens de l'honneur : guerriers en armure contre valeureux archers ; sabres et cottes de mailles, sabots qui claquent tandis que retentit l'appel du muezzin : dans cette fresque magistrale. Jonathan Phillips restitue les multiples épisodes de l'affrontement séculaire entre chrétiens et musulmans. Tout y est : les violences atroces qui accompagnèrent la prise de Jérusalem en 1099, les heures de gloire de la troisième croisade qui mit aux prises Saladin et Richard Coeur de Lion, le détournement de la quatrième qui vit les croisés s'en retourner en Europe sans avoir jamais foulé la Terre sainte - mais après avoir dûment saccagé Constantinople... Parmi les acteurs de cette épopée, on croisera les figures bien connues des Templiers, de Bernard de Clairvaux, de Saint Louis ; la reine Mélisende qui, faisant preuve d'intelligence et d'autorité, gouverna d'une main de fer le royaume de Jérusalem ; ou encore l'empereur Frédéric II, érudit et arabophone, qui, bien qu'excommunié. réalisa l'exploit de reprendre Jérusalem, en 1229, sans coup férir ! Jonathan Phillips explore toutes les facettes de la guerre sainte, y compris les plus surprenantes. On verra ainsi que. contrairement aux idées reçues, la diplomatie l'emporta souvent sur l'épée ; que la croisade n'empêcha pas chrétiens et musulmans de nouer amitiés et alliances : et qu'il y eut, comble du paradoxe, des appels à la croisade contre des chrétiens, et au jihad contre des musulmans...

10/2010

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Sciences historiques

Une ville vendéenne, la Roche-sur-Yon T3

Troisième tome de l'histoire de la ville. Un peu plus d'un siècle après sa fondation par Napoléon, la ville nouvelle de La Roche-sur-Yon est devenue une petite cité administrative et un relais de la nouvelle société républicaine, laïque, libérale et individualiste au coeur de la Vendée restée en grande partie attachée à ses traditions. La ville a certes commencé à développer des activités économiques en profitant notamment de l'arrivée du chemin de fer en 1866. Mais ces activités sont encore réduites. Elle a peu d'influence sur son environnement vendéen et reste assez isolée dans un département éclaté. 1914 ouvre une nouvelle période. Les années qui suivent sont en effet marquées par deux guerres mondiales et par une crise économique aux redoutables répercussions sociales, politiques et idéologiques. Entre 1914 et 1944, dans ce difficile contexte, comment évolue La Roche-sur-Yon ? Comment poursuit-elle son développement ? Parvient-elle à renforcer son enracinement local ? Ces questions sont au centre de ce volume qui se termine par une mise en perspective évoquant les principales transformations survenues depuis 1945. Celles-ci permettent-elles à La Roche-sur-Yon, en s'appuyant sur sa rapide croissance et sur son influence grandissante, de se présenter comme "la capitale de la Vendée" ? Ce volume qui comprend de nombreuses illustrations, fait suite à "La ville de Napoléon, La Roche-sur-Yon 1804-1870" et à "Une ville républicaine, La Roche-sur-Yon 1870-1914", chez le même éditeur.

11/2010

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Histoire internationale

Qui écrira notre histoire ? Les archives secrètes du ghetto de Varsovie

En octobre 1939, Emmanuel Ringelblum, historien de formation, avait entrepris de rassembler systématiquement les documents touchant le sort des Juifs de Pologne et consitua autour de lui un groupe de bénévoles pour qui l'injonction à sa souvenir (Zokhar) était une forme élémentaire de résistance et qui se donna pour nom de code "Oyneg Shabes" : "Joie du sabbat", en hébreu.Si Ringelblum et sa famille périrent en mars 1944, comme la majorité des quelque soixante membres de ce réseau — historiens, sociologues, économistes, éducateurs, écrivains, poètes, en sorte qu'aucun domaine de la vie ne soit ignoré —, le groupe réussit à travailler d'arrache-pied jusqu'au printemps 1943, pour écrire la chronique de la disparition de la communauté yiddish. Sentant l'imminence d'une fin proche, les archivistes réussirent à cacher des milliers de documents dans des bidons de lait ou des boîtes en fer-blanc avant de les enterrer.Servi par un talent de conteur qui n'est pas sans rappeler celui des Disparus, cet ouvrage est sans conteste un des livres les plus importants sur la Shoah à côté de ceux de Hilberg et de Friedländer. Car au-delà de l'histoire magistrale d'une famille, d'un historien et d'un groupe, au-delà d'un tableau de la culture yiddish et de son inscription dans la culture polonaise et russe de l'époque, c'est véritablement l'histoire de l'Holocauste vécue par ses victimes contemporaines qu'offre ce livre.

09/2011

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Histoire de France

Bortaï. Journal de Campagne

Le 6 février 1941 à 3 h 30, une colonne de véhicules militaires franchit le pont sur la Dungu et s'enfonce dans la nuit. Le colonel Edmond Van der Mersch, commandant le 5e régiment des troupes belgo-congolaises, venait de donner le signal de départ du premier contingent. Le XIe bataillon d'infanterie devait rejoindre les forces britanniques échelonnées le long du Nil entre Juba et Karthoum. Cette première mission de protection de la voie de ravitaillement du Cap au Caire devient rapidement offensive. Pour ce premier corps expéditionnaire, ce sera l'escalade des monts Kirin et la prise d'Asosa, le retour vers le sud et le tragique " Killing round " du glacis devant Gambela, les combats de la Bortaï, la victoire finale de Saïo (Dembidollo), fin des hostilités en Abyssinie par la reddition des dernières divisions italiennes repliées dans la province du Galla-Sidamo. L'auteur nous plonge dans son journal de campagne, raconte les péripéties journalières des troupes belgo-congolaises. Sans connaître l'issue de ces moments authentiques, ce récit africain aboutit à la première victoire alliée sur les forces de l'Axe, présentant la Deuxième Guerre mondiale sous un angle encore peu connu. De nombreux documents inédits relatent divers aspects de son action au profit de ses anciens frères d'armes. Ils sont joints à l'attention d'historiens ou de chercheurs soucieux de fixer la mémoire des évènements passés.

02/2011

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Ethnologie

L'HOMME SAUVAGE ET L'ENFANT. L'avenir du genre masculin

Pendant dix ans, Robert Bly a réfléchi et enquêté sur la situation des hommes d'aujourd'hui et sur la difficulté particulière à notre époque, de redéfinir ou réinventer l'identité masculine. Il a rencontré de nombreux hommes, il les a écoutés. Ce livre qui fut un best-seller aux Etats- Unis, est le résultat de ces rencontres et de cette réflexion. Robert Bly prend comme point de départ un très beau conte des frères Grimm, Jean-de-Fer écrit au début du XIXe siècle, mais recueillant une sagesse et un savoir venus du fond des temps. Il est question de l'initiation d'un jeune garçon par un " homme sauvage " et du passage de l'état du garçon à celui d'homme sous la conduite d'un mentor mystérieux... En commentant ce conte, mais aussi en examinant comment de nombreuses cultures ont pratiqué ce type d'initiation. Robert Bly nous fait comprendre le malaise des hommes d'aujourd'hui - dévaluation du rôle du père, absence d'initiateur, difficulté de sortir du monde maternel, dureté de la vie sociale et professionnelle. En même temps, il dessine les contours d'une identité masculine retrouvée avec le bonheur qu'elle comporte. Car le conte nous parle aussi d'une balle d'or, symbole de la plénitude que nous avons perdue avec l'enfance, mais que nous pouvons retrouver à l'âge adulte, et garder pour toujours.

09/1992

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Histoire internationale

Le cercle du Kremlin. Staline et le Bureau politique dans les années 30 : les jeux du pouvoir

Oleg Khlevniouk est le premier historien a avoir eu accès aux documents du Bureau politique du Comité central du parti communiste russe conservés dans les archives présidentielles jusqu'à présent fermées aux chercheurs. Instance suprême du parti-Etat, le Bureau politique était le lieu même du pouvoir. Staline, Beria, Kirov, lelov, Khrouchtchev et d'autres s'y côtoyaient. Quel était le rôle de Staline ? Existait-il, comme le prétendaient de nombreux historiens, deux factions au sein du Bureau politique ? Kirov, assassiné dans des conditions mystérieuses le 1er décembre 1934, était-il un rival politique de Staline ? Pourquoi le Géorgien Ordjonikidze, le compagnon d'armes de Staline, s'est-il suicidé en février 1937 ? Le sinistre chef du NKVD, lejos, a-t-il été manipulé par Staline ou avait-il sa propre "ligne politique" ? Comment le Bureau politique est-il passé d'un organe de direction collégiale à une institution soumise à Staline ? Avec ce livre, l'histoire des années 30 en Union soviétique, décennie formatrice du système stalinien, quitte le domaine des hypothèses et des suppositions. Oleg Khlevniouk reconstitue, à travers les archives du Bureau politique, le complexe et tortueux cheminement de la prise de décisions au plus haut niveau du parti-Etat, révèle le fonctionnement de la bureaucratie soviétique "au sommet" et dévoile les mécanismes et les manoeuvres qui ont permis à Staline de devenir, à la fin des années 30, le véritable "patron" de l'Union soviétique.

05/1996