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François Hollande mensonge

Extraits

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Gestion

Et pourquoi pas ?

François Michelin, qui fut le patron le plus secret de France, parle. En charge d'une entreprise dont le cœur est à Clermont-Ferrand mais que la mondialisation a rendue sans frontières, François Michelin est hanté par le souci des hommes autant que par la passion de l'entreprise. A sa manière concrète, souvent visionnaire, dans une langue simple qui s'adresse à tous, il pose des questions touchant l'avenir de la France : peut-on concilier les besoins de l'homme et les besoins de la rentabilité ? La politique dirigiste de l'Etat n'est-elle pas un frein à l'expression de la liberté créative ? Le capitalisme est-il immoral ? De la théorie de la délocalisation au chômage européen, de la dimension fondamentale du travail humain aux considérations religieuses, de l'ingérence de l'Etat au rôle responsable de l'acheteur, de la technologie de l'objet à la dimension mystérieuse de l'homme, à la splendeur cachée au cœur de l'économie, François Michelin partage ses réflexions sur le monde qui nous entoure.

06/2006

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Droit

Le temps du droit

La question du temps ne cesse de se poser au droit et à la société, entre amnistie et imprescriptibilité, mesures d'urgence et développement durable, droits acquis et lois rétroactives, respect du précédent et revirements de jurisprudence. Comment donc équilibrer stabilité et changement ? Comment fonder la mémoire collective tout en s'affranchissant d'un passé traumatique ou obsolète ? Comment garantir le futur par des règles, tout en les révisant quand il le faut ? Le temps, c'est de l'argent, dit l'adage populaire. Partant, au contraire, de l'idée que le temps c'est du sens et qu'il s'institue plus qu'il ne se gagne, ce livre pose les conditions d'un temps public, véritable enjeu de démocratie.

11/1999

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Littérature française

Le radeau de la Méduse

Ce roman commence par le récit du naufrage de la frégate La Méduse et l'extraordinaire aventure des rescapés. Ensuite tout se passe au XX ? siècle : Antoine vit à Paris où il prépare un film sur Le Radeau de la Méduse, le célèbre tableau de Géricault. Autour du cinéaste gravitent Catherine, sa première femme qui rêvait d'être violoniste, Agnès, sa seconde femme, convertie au bouddhisme, et Nivea dont il est amoureux. Cette histoire est celle d'un personnage qui veut transformer une vie oppressante en feu d'artifice et qui retombera sur ses pieds grâce à l'ironie et à l'humour.

09/1983

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Littérature française (poches)

Macaire le Copte

Dans la Basse-Egypte du IVe siècle, Macaire, esclave, pilleur de tombes et moine, s'impose de mener une vie hors du commun, afin de trouver sa vérité. Avant de s'enfoncer pour toujours dans le désert, il rencontrera un magicien, une prostituée, un ermite fou : aucun ne réussira à le détourner de son but. Il souffrira mille morts et finira par oublier qu'il avait voulu devenir un saint. Un magnifique récit, rapide et envoûtant.

03/1984

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Littérature française (poches)

Le chevalier sur le fleuve

10 août 1792. Prise des Tuileries. Un aristocrate libertin, Jean Lebleau, traverse le Palais, échevelé, comme fou, non pas à cause des événements mais parce qu'il s'est pris de passion pour le flotteur de bois Eugène Talboutier dont il veut retrouver la trace. Cette quête les entraîne, lui et son valet Jacques, de Paris jusqu'au rives de l'Yonne, qu'ils remontent jusqu'à Clamecy, où ils doivent se réfugier sous la fausse identité de " bons citoyens de la République ". Lebleau se lie d'amitié avec un prêtre constitutionnel qui l'envoie prêcher les vertus républicaines dans les campagnes ! Jacques s'engage dans les guerres de Vendée. Démasqué, Lebleau est fait prisonnier, et c'est Eugène Talboutier qui l'emmène sur son train de bois jusqu'à Paris, où il doit être jugé. Eugène, honteux d'avoir succombé aux charmes du chevalier, sera, à son procès, son témoin à charge le plus accablant.

05/1990

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Pédagogie

Contributions à l'étude de la causalité et des productions des élèves dans l'enseignement de l'histoire et de la géographie

Poursuivant l'exploration et la construction des didactiques de l'histoire et de la géographie, les travaux réunis dans cet ouvrage étudient "la causalité" et les "productions des élèves". Ils prolongent ainsi des recherches précédentes qui appelaient des interrogations plus précises sur l'explication et la compréhension, celles délivrées par les enseignants ou par les manuels ainsi que celles mises en oeuvre par les élèves, principalement dans les écrits scolaires. Tout en étant distinctes, ces deux recherches sont en étroite relation. En particulier, elles étudient les manières dont les élèves comprennent et expliquent en histoire et en géographie dans les cours et dans les écrits qui leur sont demandés. Ces préoccupations s'inscrivent dans des questions plus larges qui s'affirment aujourd'hui autour du sens que les savoirs scolaires ont pour les élèves et plus largement pour nos sociétés. Précédées d'un chapitre introductif, les deux parties de cet ouvrage rassemblent treize contributions d'équipes de recherche qui ont travaillé de façon autonome, sur des outils et des matériaux variés - observations et transcriptions de cours, travaux d'élèves, manuels -, dans le cadre d'une problématique et d'interrogations communes. Destiné aux formateurs et aux enseignants, plus largement à tous ceux que l'enseignement de l'histoire et de la géographie intéresse et préoccupe, cet ouvrage se veut une contribution critique à la connaissance de deux disciplines scolaires qui sont très profondément interrogées parles évolutions de nos sociétés et de nos cultures.

10/1998

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Sciences historiques

La bête du Gévaudan

Bien des choses ont été écrites et publiées sur la Bête du Gévaudan, les deux textes de base étant ceux de l'abbé Pourcher et de l'abbé François Fabre. Ce précieux ouvrage, complété et réédité à 500 exemplaires en 1930, faisant encore référence de nos jours et devenu introuvable, est reproduit fidèlement. Afin d'en faire un document incontournable, Jean Richard, qui travaille inlassablement depuis plus de trente ans sur la "bête" et à l'ouverture du musée qui lui est consacré à Saugues, a enrichi cette édition d'un complément historique, d'un tableau chronologique des victimes et surtout d'une bibliographie complète. Il constitue ainsi une documentation irremplaçable sur la "bête" et les multiples hypothèses formulées à ce jour sur sa véritable nature. Ce livre est en outre illustré de gravures d'époque en noir ou en couleurs dont certaines ne figuraient pas dans l'édition de 1930. C'est donc un document exhaustif, tant du point de vue historique que documentaire ou bibliographique, qui est rassemblé pour la première fois.

05/2001

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Littérature française (poches)

Les Amantes

Je n'ai écrit ce livre que pour résister à un vide, conjurer une absence dont la raison voudrait me faire croire qu'elle est illusoire. Illusoire elle l'est en effet si la trace d'une vie sur une autre n'est rien, si ce qui fut et a cessé d'être n'a pas plus de corps (ou de matière) qu'un rêve au matin. Ceux qui ont converti l'amitié en mondanité ne savent pas quel feu, quelle espèce de feu elle suscite dans une vie attentive et combien sa perte ou son extinction peut engendrer de désespoir. Cette pierre levée revêt donc le sens d'un Tombeau, un chant grave pour garder intacte la mémoire de C. Puisque le temps est venu de dépasser les images sensibles.

09/1998

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Pléiades

Oeuvres romanesques et théâtrales complètes. Tome 2, Conscience, instinct divin ; Thérèse Desqueyroux ; Destins ; Le Démon de la connaissance ; Insomnie ; Ce qui était perdu ; Le Nid de vipères ; Le Dernier chapitre du " Baiser au lépreux " ; Le Mystère F

"Des romans brefs, classiques et purs, l'apothéose d'un genre voué à l'étude des passions. Sur la poésie des forêts bruissantes, l'amour prosaïque brûle dans l'interdit. Au théâtre, et dans les écrits autobiographiques, on trouve le même jeu : on ne sait si la religion l'inspire, ou le désir, ou la culture, ou le talent. Mauriac (1885-1970) a traversé tous les genres littéraires à une vitesse racinienne, en rêvant de Pascal : il est notre XVII ? siècle". Jean-Yves Tadié.

01/1986

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Physique, chimie

Les composants optoélectroniques

Les composants optoélectroniques aborde l'analyse et les méthodes de mise en œuvre des composants optoélectroniques utilisés, entre autres, dans les domaines de la télécommunication, de la détection, de la mesure et de l'imagerie. La démarche adoptée permet de comprendre les problèmes rencontrés lors de l'utilisation de ces différents composants. L'ouvrage est organisé en deux parties : l'étude des caractéristiques des différents sources et détecteurs optoélectroniques (photodiodes PIN et PDA, photomultiplicateurs, détecteurs de position PSD, diodes Laser, etc.) et l'étude des technologies associées aux systèmes optoélectroniques (optimisation des étages d'acquisition, codes de transmission, régulation de température par modules Peltier, etc.). Il s'adresse aux étudiants et techniciens travaillant dans l'électronique ou le génie optique et à ceux qui sont confrontés aux problèmes de l'interfaçage entre ces deux disciplines.

11/1999

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Droit

La loi des juges

La principale fonction du juge est, avant même de trancher entre des intérêts humains ou entre les droits individuels et le bien de la collectivité, de désarmer les conflits de lois. Comment, dans la pratique, les juges résolvent-ils ces antinomies ? Comment, par exemple, désarment-ils les conflits entre le droit de l'Union européenne et le droit interne des Etats membres ? Quelle est leur liberté d'interprétation face aux textes de lois ? En quoi le régime nazi est-il emblématique du dévoiement toujours possible de l'appareil judiciaire ? Analysant les principes du raisonnement juridique et l'évolution des jurisprudences occidentales, François Rigaux démonte les rouages du droit et nous livre aussi une passionnante étude du IIIe Reich.

09/1997

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Pléiades

OEuvres romanesques et théâtrales complètes. Tome 3

"Des romans brefs, classiques et purs, l'apothéose d'un genre voué à l'étude des passions. Sur la poésie des forêts bruissantes, l'amour prosaïque brûle dans l'interdit. Au théâtre, et dans les écrits autobiographiques, on trouve le même jeu : on ne sait si la religion l'inspire, ou le désir, ou la culture, ou le talent. Mauriac (1885-1970) a traversé tous les genres littéraires à une vitesse racinienne, en rêvant de Pascal : il est notre XVII ? siècle". Jean-Yves Tadié.

01/1991

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Littérature française

La Dame

La Dame est quelqu'un avec qui le narrateur a une aventure et qu'il retrouve à intervalles réguliers dans une chambre d'hôtel. Elle appartient au meilleur monde, elle a des dessous et des dessus élégants, elle se promène, elle bavarde, se rend, suivie de son amant, à des cocktails. Tout cela serait d'une stupéfiante banalité si le narrateur ne se trouvait, grâce à la seule présence de la Dame, bizarrement décalé, distancé par rapport au monde extérieur qu'il se prend soudain à inventorier à neuf avec une sorte d'allégresse objective et de précision délirante. L'univers de la Dame se mue, sous l'oeil du narrateur, en un ballet d'objets hétéroclites et apparemment absurdes, qui semble obéir à des lois, à des rites secrets. A travers un vertige calme, le détail révélateur finit par absorber totalement l'attention de l'observateur et la réalité de l'observé. Tout se décompose, s'éloigne : les rues, les gens, les magasins. Et puis le sentiment même devient objet, et le mot devient objet... Et l'on s'avise soudain que ce récit où court un humour inquiétant dresse en réalité un constat d'échec : celui d'un certain type de rapports humains, peut-être même de tous les rapports humains, quels qu'ils soient.

11/1979

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Littérature française (poches)

Misayre ! Misayre !

Deux pèlerins en route pour Compostelle se présentent un jour, avec un cheval efflanqué, chez Misayre, forgeron du village de Fouïch. En règlement du fer à cheval, Misayre se voit accorder trois vœux Les deux pèlerins étant Jésus et Pierre - campé par Salvaing en braillard colérique et mal élevé -, le forgeron est par trois fois exaucé. La mort, trois fois repoussée, le décrète immortel. Cette chance s'avère vite une calamité. Misyare va dès lors jouer avec la mort une partie de cache-cache qui le mènera des Pyrénées en Enfer, du Paradis à Venise et Byzance, du temps des Croisades jusqu'à nos jours. Faux mystère médiéval traité sur le mode comique et dans un style parodique, le récit jongle ave les mots, le temps, l'histoire. Un régal.

06/1989

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Santé, diététique, beauté

Se reconnecter à son âme. Un chemin intuitif et spirituel vers la guérison

L'énergie est à l'origine de toute chose, elle insuffle la vie et anime la matière. Ce souffle divin est assimilable à l'âme qui habite en chacun de nous et nous relie tous. Pour François Bonnal, les maux contemporains trouvent leur origine dans la perte de ce lien fondamental. L'expérience de l'auteur en ostéopathie et sa collaboration avec des thérapeutes de renommée mondiale lui ont permis de percevoir l'importance de cette connexion dans la résolution des souffrances physiques ou mentales. Sous la forme d'une ode à la vie, l'auteur nous guide sur le chemin d'une rencontre avec soi. Il s'agit avant toute chose de reconnaître les différentes douleurs incarnées pour s'en libérer. Le cheminement se poursuit par le relâchement des freins à cette rencontre (conditionnements, croyances limitantes, ego...). Il convient aussi d'apprendre à traduire les "poussées de l'âme" , c'est-à-dire à identifier les signes annonciateurs de cette union retrouvée puis de s'y maintenir.

10/2019

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Religion

Croissance paroissiale. La lettre d'un curé

L'abbé Dedieu a ressenti le besoin d'écrire à ses paroissiens pour mobiliser leurs initiatives dans un projet commun, dans un contexte de réévangélisation. Une synthèse spirituelle et méthodologique au service de la croissance pastorale de chaque paroisse.

08/2019

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Psychologie, psychanalyse

Incertitude d'Éros

Eros est un rôdeur de barrières. Là où il s'arrête n'est déjà plus ce à quoi il aspire ; là où, pour l'instant, il n'est pas encore allé, là se tient l'objet invisible, le seul objet, terra ignota. Ainsi se tracent les frontières, les limites entre le totalement identique et le radicalement étranger. Ce livre rôde sur les mêmes frontières : celles qui délimitent un espace psychique. Il tente, sans jamais lâcher l'appui de la clinique, d'en comprendre l'édification, les fragilités, les déplacements. Entre le corps biologique, le réel sociopolitique, l'antériorité d'une généalogie, et le fantasme qui les rêve, quelle distance, quelles reprises, quels empiétements destructeurs ? En ces confins sourd, toujours vive, l'énergie libidinale, et naît la pensée qui tente de la lier, de l'épuiser. Il arrive que dans un suspens, par un fugitif pas de côté, l'homme se saisisse de ce qui, ainsi, le constitue : dans le mouvement de la création. Il est ici affirmé que c'est aussi celui de l'interprétation proprement psychanalytique.

11/1984

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Littérature française (poches)

Une vie de rechange

Deux enfants. L'un recevra le foie de l'autre lors d'une transplantation. Jegu est péruvien, Ludovic français. Jegu naît dans un village des Andes, grandira à Lima. Ludovic, à Cahors, est d'une famille de moyenne bourgeoisie. La mère de Jegu, Immaculada, rêve d'un fils qui sache lire et dispose du tout-à-l'égout. Georges et Janine Beynac, les parents de Ludovic, espèrent une greffe, seule chance de survie pour leur enfant. Le récit va de l'un à l'autre, rebondit de la guerre du Sentier lumineux aux querelles que la maladie n'éteint pas dans les familles, des couloirs de l'hôpital Bicêtre aux ruelles de s bidonvilles du tiers monde, de la trace des Incas et des conquistadores aux filières de trafic d'organes. En chemin on rencontre cent personnages : paysans indiens et médecins parisiens ou new-yorkais, soldats et rebelles, musiciens parisiens ou new-yorkais, soldats et rebelles, musiciens de village, présentateur de télévision, policiers, sponsors de loteries, infirmière douteuse, avocat marron, négociant en reins... Fable moderne, l'histoire de cette annonce faite à une mère va vers son but, inexorable. Cela n'étonnera pas les lecteurs de Misayre ! Misayre ! (prix du Livre Inter, 1988) ou de De purs désastres.

05/1993

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Photographie

La voiture du paysage. Vies de Gustave Courbet

La voiture du paysage : c'est ainsi que Courbet désignait la carriole entraînée par l'âne Gérôme - du nom de son rival bonapartiste de Vesoul à travers les paysages de son Jura natal. Munis d'une voiture tant soit peu plus puissante, l'écrivain François Laut et le photographe Lin Delpierre ont parcouru les plateaux et vallées de ce qui fut à la fois le terrain de son enfance, son "atelier ouvert" et, étendu à la Suisse, sa terre d'exil. Aux cinq séries de huit photographies, regard contemporain sur le territoire pictural d'un peintre du XIXe siècle, répondent autant de textes qui élargissent le champ en puisant d'abondance aux écrits et aux peintures de Courbet. Le Jura y agit comme révélateur des nombreuses vies du peintre, des plus éclatantes aux moins connues.

10/2020

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Mer

Octobre rouge. Architecture du sous-marin nucléaire soviétique Akoula

Popularisés par le roman A la poursuite d'Octobre rouge de Tom Clancy (1984) adapté au cinéma en 1990, les six sous-marins de la classe Typhoon sont les plus gros jamais construits. Livrés entre 1979 et 1989, ces monstres de 170m et 48 000 tonnes en plongée (5 tours Eiffel) restent le symbole et l'un des fleurons de la Guerre la plus froide. à leur apparition, ces "requins" (Akoula, leur nom en russe) laissèrent sidérés les services occidentaux par leur déplacement et l'exceptionnelle capacité d'emport de missiles stratégiques (20). Toutefois, avec leurs qualités et leurs faiblesses, ils n'ont pas survécu - tant leur coût de mise en oeuvre et d'entretien était prohibitif. Cet ouvrage retrace les arcanes de la guerre sous-marine et l'architecture unique qui en a résulté.

10/2020

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Lecture 9-12 ans

Le vieux fou de dessin

Nous sommes au Japon, au cour du XIXe siècle. Un petit vendeur des rues, Tojiro, rencontre un curieux vieil homme qui dessine toute la journée des lions-dragons, des ponts suspendus, des saules qui pleurent... C'est Hokusai, le plus grand artiste japonais, le maître des estampes, l'inventeur des mangas. Tojiro devient son ami et son apprenti.Suis-le et accompagne-le dans l'atelier du maître. Tu apprendras la magie de la gravure et de l'estampe japonaise.

04/2008

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Histoire internationale

HAITI ET LES ETATS-UNIS 1915-1934. Histoire d'une occupation

112 ans après avoir proclamé son Indépendance, conquise sur l'armée du beau-frère de Napoléon, la République d'Haïti fut soudain occupée par l'armée des Etats-Unis, en juillet 1915. L'occupation dura 19 ans. Comment en est-on arrivé là ? Que venaient faire les Américains racistes dans un pays pauvre et peuplé de descendants d'esclaves africains ? Comment furent-ils accueillis ? Quelles furent les conséquences pour le pays ? L'auteur tente de répondre à ces questions en versant au dossier quantité de documents, jusqu'ici inédits, provenant des archives personnelles d'un des principaux personnages politiques de l'époque, du côté haïtien. Il s'agit du président Louis Borno dont la carrière politique, commencée dès les prémices de l'occupation, s'étendit sur presque toute sa durée. L'ouvrage apporte nombre d'informations nouvelles sur cet événement de l'histoire d'Haïti et propose une explication des causes de son échec. L'histoire, on le dit, ne recommence pas. Cependant, on ne peut qu'être frappé par le fait que, 60 ans après la fin de cette occupation, le pays fut de nouveau l'hôte de troupes américaines, camouflées cette fois-ci sous le drapeau de l'ONU. On en trouvera souvent l'origine des causes dans cet ouvrage qui, sur bien des points, reste, hélas, d'actualité.

11/1999

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Philosophie

MAINE DE BIRAN. La science de l'homme

On a voulu rendre ici Maine de Biran au problème qui fut toujours le sien, depuis ses premières réflexions de 1793 jusqu'aux ultimes fragments de 1824 : élaborer une " science de l'homme " enfin capable d'intégrer, mais sans les confondre, les diverses sciences qu'elle doit inclure pour être complète. En lieu et place de la traditionnelle division encyclopédique des savoirs, qui se prolonge jusqu'à d'Alembert et Condorcet, Biran s'attache à instaurer un partage épistémologiquement déterminé : il élabore pour ce faire une doctrine originale, sa théorie des " points de vue ". Véritable colonne vertébrale du birmanisme, c'est elle qui subsiste sous les multiples changements dont la doctrine est affectée, elle dont le philosophe ne se départit jamais, même lorsqu'il doute de pouvoir un jour " fermer son cercle. " L'unité de cette philosophie, cherchée en vain dans des contenus, ou simplement abandonnée en décrétant infidèles à elle-même certaines parties de l'œuvre, ne saurait être trouvée que dans sa méthode. C'est du moins la thèse du présent ouvrage.

09/1997

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Histoire de France

La guerre incomprise ou les raisons d'un échec [capitulation de Louisbourg, 1758

Le propos de l'auteur n'est pas de rechercher les raisons de l'incapacité de la France à concevoir les problèmes de la mer dans leurs vraies dimensions, mais d'en illustrer les effets négatifs sur la place de la France en Europe, à la lumière de la capitulation de Louisbourg intervenue en 1758. C'est de ce moment que date la rupture de la France avec la puissance maritime, au profit de la Grande-Bretagne.

06/1983

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Philosophie

L'événement de monde. Essai sur les conditions pures de la phénoménalité

La pensée qui se donne pour objet propre, et exclusif, l'analyse de l'ordre pur des "phénomènes" s'est déployée chez Husserl, l'archi-fondateur, selon une double exigence, dont la cohérence interne fait problème. Il s'agissait de faire retour à la donation même des "choses", en régime d'évidence, mais aussi, et tout aàssi bien, de rapporter tout apparaître à cet irrelatif absolu, la conscience pure qui "pose" et "constitue" ses objets. Le sens de vérité qui authentifie la présence renvoie en effet à une instance de dévoilement pur, index de " transphénoménalité". D'où notre questionnement initial quant à l'essence à la fois ontique et ontologique d'une intentionnalité qui, telle "l'être" chez Aristote, se dit et se conçoit "en de multiples et diverses manières". Il appartient à tout phénomène de différer de soi comme de son autre (ses autres), cependant que "l'être" ne peut se donner que pour l'acte même d'une puissance, celle de s'affecter d'immanence, de se rapporter à soi. La production du Sens apparaît ici l'équivalent d'une distanciation sous horizon de monde, c'est-à-dire d'un avènement d'ipséité... Acheminement-vers-soi, choc en retour et reflux-sur-soi ! Il y a, certes, Evénement de présence éclatée en monde. Mais un tel Surgissement diasporique, substitut originaire du "demeurer-manquant", en vient lui-même à se réfracter sous le visage des quatre principes de schématisation fondamentaux, étroitement entrelacés, qui régissent la dialectique serrée de la "donation" et de la "non-donation" : Temps et Monde, Chair et Altérité. L'Analytique de la Finitude apparaît ce en quoi et par quoi la science pure des phénomènes et le discernement de cette affinité de "l'être" avec l'ipséité trouvent le principe et de leur conciliation et de leur médiation réciproque.

09/1997

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Littérature française (poches)

De purs désastres

" Dans la ville d'Orlac, les filles lancèrent sur nos chars lys et arums, des fleurs têtus. Il s'en prit dans les chenilles. Le temps pour les mécaniciens de préparer, nous conviâmes les lanceuses dans l'étroitesse de nos tourelles. L'inconfort des positions produisit, prétendra-t-on, des bâtards hélicoïdaux. " Voici des soldats. Hétéroclites, innombrables. Armés de frondes, de fusées. Traversant des continents, des siècles. Franchissant inlassablement les frontières. Celle aussi d'être le réel et l fantastique. On croit reconnaître telle époque, telle bataille, tel général. Et puis,... touche par touche la paysage qui paraissait familier (hiérarchies, casernes, bivouacs, bordels) se décale, et ouvre sur des féroces vertiges ou sur de folies douces. En quelques lignes ou en quelques pages, quarante-cinq fantaisies, quarante-cinq fantasias, au grand galop d'une écriture à la fois limpide et énigmatique, assassine et joyeuse.

03/1992

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Droit

Le constitut ou L'engagement autonome de payer la dette d'autrui à titre de garantie

Quasiment inconnu, mais évoqué parfois à demi-mot, le constitut est une institution qui, à Rome, eut à remplir la fonction de sûreté personnelle après que le régime des procédés alors habituels de cautionnement fut devenu trop favorable à la caution. Le constitut n'a pas été utilisé au-delà de l'époque romaine. Une idée assez précise de ce qu'il fut à néanmoins survécu. Aujourd'hui encore, on sait définir le constitut comme l'engagement indépendant de payer la dette d'autrui. Tel est l'engagement, à mi-chemin entre le classique et accessoire cautionnement et l'inquiétante garantie " à première demande ", que se propose de redécouvrir (de réinventer) à cette étude à l'origine de laquelle on trouve un triple constat. Le premier est que, s'agissant du rejet par certains créanciers du parfois trop peu protecteur cautionnement, la situation actuelle rappelle sans consteste celle qui existait à Rome au moment où naquit le constitut-sûreté. Le second est que, si les créanciers n'hésitent plus, même dans le domaine interne, à écarter purement et simplement le cautionnement, les garanties autonomes dites " à la première demande " qu'ils lui substituent sont, en raison du caractère très fruste de leur mécanisme et d dangers qu'elles représentent, contestées et mal comprises. Le troisième, enfin, est que, précisément conscients des problèmes liés à l'irruption dans le domaine interne de ces garanties " à première demande " issues de la pratique du commerce international, mais désireux cependant de ne pas voir négliger leurs intérêts, certains ont cherché pour la garantie de dettes de sommes d'argent, à mettre au point des formules de garanties intermédiaires qui ne sont pas sans faire penser à des engagements de constitut. Mais que le constitut soit une sûreté intermédiaire - celle qui semble manquer à notre droit -, à la fois rigoureuse et raisonnable, protectrice des intérêts des uns tout en étant attentive à ne pas sacrifier ceux des autres, méritait évidemment d'être vérifié. Cet ouvrage s'y emploie. Au terme des développements qu'il contient, un certain nombre de certitudes peuvent être considérées comme acquises. Celles-ci conduisent à conclure qu'il serait souhaitable que le constitut devienne, dans le domaine interne et à la place de la garantie " à première demande " qui progressivemet l'envahit, la garantie indépendante - puisqu'il en faut sans doute une - des dettes de sommes d'argent.

06/1998

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques

"On ne parle jamais que de soi", avoue Mauriac et il est vrai que si jamais romancier a proféré des doubles si clairs de son moi c'est bien lui, au point que Sartre a pu lui reprocher - peut-être à tort en définitive - d'adopter le point de vue de Dieu pour enfanter des personnages sur quoi l'auteur savait tout au principe. S'il connaissait tout de leur "pauvre chair" et de leur esprit, n'est-ce pas, précisément, parce qu'ils naissaient plus rigoureusement de lui que chez d'autres romanciers ? Ce coeur de Mauriac, à la fois janséniste et voluptueux, il le rend - même si on devine que n'est souvent livrée que l'embellie après la tempête - dans ces oeuvres autobiographiques que ce volume rassemble, parcourant l'ensemble de la vie, de l'origine bordelaise - à quoi sans aucune doute toute l'oeuvre est suspendue et vers laquelle Mauriac reviendra comme on tente de revenir à l'enfance - jusqu'aux derniers textes, si graves qu'ils donnent parfois l'impression d'être une parole d'au-delà de la mort. On y rencontre Barrès - celui qui l'a reconnu et dont il faut de quelque façon se délivrer pour être soi - et on y erre du côté de Proust que probablement ou eût aimé être, avec - au passage - ces coups de dents dont Mauriac a le secret. On verra cependant, par les variantes, que Mauriac corrige sa nature en fourrant de velours sa griffe. Le coup - tout chrétien qu'il se veut - n'épargne pas : Montherlant ? Faux don Juan. Gide ? Petit protestant qui a de mauvaises habitudes. Cocteau ? Un arlequin. Et, pour conclure : "Les âmes n'ont pas d'odeur, leur cadavre ne sent pas". Mais le mémorialiste ne se leurre pas : "S'il existe un seul homme qui tienne son journal pour son agrément particulier [... ], il lui reste toujours quelqu'un à duper ; et c'est lui-même". On pourrait résumer ces pages d'une autre façon : d'un côté il y a la chair mortelle ; de l'autre, il y a Dieu. "Quel homme, quelle femme, s'ils ont aimé, ce qui s'appelle aimer, fût-ce contre toutes les règles et toutes les lois, quel homme, quelle femme peuvent le regretter et n'y pas penser comme au seul moment de leur vie où ils auront vécu ? " Mais "celui qui a mis l'infini dans l'amour, seul un être infini peut le combler". Toute la grandeur de ce Mauriac-là, qui cherche le secret de son être, est dans l'aveu de cet écartèlement : "Ma force fut toujours de reconnaître ma faiblesse".

09/1990

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Critique littéraire

La demoiselle des Lumières

Elle s'appelait Julie Jeanne Eléonore de Lespinasse. Julie pour le charme, Jeanne pour la sagacité, Eléonore pour la fantaisie. Julie c'est flamboyant, Jeanne c'est raisonnable, Eléonore c'est fantasque. Allez concilier tout cela ! Pourtant, elle y parvenait très bien. Elle avait à la fois la vocation des naufrages et le goût du bonheur. L'autre jour, sur le boulevard du XVIII ? siècle, pas très loin de la rue Saint-Dominique, cet homme regardait sa montre. Il était pressé. "J'ai rendez-vous avec Julie", se disait-il. C'était moi, sans doute.

06/1997

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Histoire de France

Jean-Guillaume Hyde de Neuville. (1776-1857) Conspirateur et diplomate

Tour à tour conspirateur sous la Révolution et l'Empire, diplomate, homme politique et ministre sous la Restauration, Jean-Guillaume Hyde de Neuville fait partie de ces personnages historiques dont la vie mouvementée vaut un roman. Ce fut aussi une personnalité complexe, royaliste fanatique au point de fomenter un attentat sanglant contre Napoléon, homme politique aux idées libérales défendant la liberté de la presse sous Charles X. Fidèle pourtant à ses idéaux (la royauté légitime), fidèle à ses amitiés (Chateaubriand surtout, dont il fut l'un des proches), observateur attentif des Etats-Unis où il passa sept ans d'exil, il demeure une personnalité attachante. L'ouvrage de Françoise Watel fait revivre ce personnage à la fois connu et méconnu des historiens.

01/1997