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Douce illusion

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Histoire internationale

Nous autres. Eléments pour un manifeste de l'Algérie heureuse

Ce nouveau monde, de la dite " mondialisation ", quel est-il ? Il est, à bien regarder, le même vieux monde, ce vieux monde perpétuellement soumis à la même vieille logique de la domination, mais revêtu, depuis la décennie qui a précédé la chute du mur de Berlin, des atours aveuglants de l'idéologie, pourtant invraisemblable, de la fin de l'histoire, de la défaite des idéologies, du choc des civilisations, du triomphe universel, inéluctable et irréversible, du marché et de la démocratie, pêle-mêle. La mondialisation, présentée par ses promoteurs comme une ère de grande liberté et de puissante croissance des moyens économiques et matériels de l'accès de l'humanité aux bienfaits de cette nouvelle ère de liberté, s'avère bien différente en réalité. Car la dernière trentaine d'années a vu une accélération démente de la dilapidation des ressources naturelles de la planète, l'aggravation des inégalités entre les pays, ainsi qu'à l'intérieur des pays, l'augmentation de la violence, du terrorisme et de la criminalité sur tous les continents, la prolifération des conflits armés et des " guerres civiles " de haute ou de basse intensité, le démantèlement de pays comme la Yougoslavie, l'Irak, le Soudan et la Libye, ainsi que la décomposition plus ou mois spectaculaire de nombreux autres pays comme l'Afghanistan, le Congo, le Mali, l'Ukraine, le Yémen ou la Syrie. La mondialisation, c'est aussi les déplacements de millions, et bientôt de dizaines de millions d'hommes, de femmes et d'enfants brutalement déracinés, arrachés de leur terre, de leurs familles, de leurs communautés, de leur humanité. La faim, la soif, la guerre, la maladie, le chômage, la corruption, la peur, le désespoir, sont les principaux instruments d'exercice de l'ordre mondial actuel, associés à la production ininterrompue du langage et des normes de l'aliénation profonde, de la confusion paralysante de populations entières domestiquées par l'ingestion forcée des drogues idéologiques des fausses alternatives, des fausses évidences, par la fabrication massive de l'ignorance, par la menace et l'usage de la terreur, par la généralisation du consumérisme et la production et la consommation frénétiques des miettes toxiques et sucrées de l'inépuisable fatras du marché global de l'illusion.

10/2016

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Essais médicaux

Pour en finir avec Pasteur. Un siècle de mystification scientifique, 5e édition revue et augmentée

Chercheurs, médecins, thérapeutes, éducateurs, enseignants, parents, responsables de la santé des générations présentes et futures. La vaccinologie, fer de lance de la médecine préventive, connaît actuellement une crise décisive. Avec elle, c'est toute la médecine moderne, issue des dogmes pasteuriens, qui se trouve confrontée à ses paradoxes et dès lors remise en question. Au départ du présent ouvrage, une question maintes fois posée, maintes fois éludée, et dont il nous faut à présent oser toutes les implications : Pasteur s'est-il trompé? Si ce n'est pas le cas, comment expliquer l'effondrement généralisé de l'immunité, les allergies, les pathologies auto-immunes, le sida, les nouveaux virus, les nouvelles épidémies ... ? Aurions-nous fait fausse route ? A l'âge de 46 ans, Louis Pasteur est victime d'une attaque cérébrale qui le rend hémiplégique pour le restant de ses jours. Il a 55 ans lorsqu'il commence ses recherches sur les "microbes", qu'il jugera seuls responsables des maladies humaines et animales. S'il s'avère que la vaccination systématique et obligatoire n'a pu et ne pourra jamais atteindre son objectif officiel de santé pour tous, alors peut-être devons-nous revoir humblement notre copie et porter sur la vaccination un nouveau regard. Que signifie vacciner, sur le plan biologique mais aussi sur les plans politique, économique et social ? Quel est le prix à payer pour l'illusion d'une protection ? Quelle est au juste la fonction des microbes dans l'écologie planétaire ? Sont-ils nécessaires à l'évolution de la vie sur terre ? La véritable immunité consiste-t-elle seulement à se défendre ? Plus fondamentalement, avons-nous la moindre idée de ce qu'est la santé? Quel peut-être le sens de la maladie dans une biographie humaine ? Quel est le sens d'une vraie guérison ? Autant de questions auxquelles nous devons répondre d'urgence ! S'appuyant notamment sur l'histoire, l'épistémologie, la philosophie des sciences, la génétique et l'immunologie, sur les travaux méconnus d'Antoine Béchamp, Rudolf Steiner, Louis-Claude Vincent, Georg Groddeck, Jean Elmiger, Michel Odent, Ryke Geerd Hamer... le présent essai dresse un bilan lucide de cent ans de biologie pasteurienne avant de proposer quelques pistes pour construire ensemble un avenir vivable.

03/2022

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Littérature française

Mamies Blues

Allison Michel alias Allilalu a débuté sa collection de vieilles dames juste après la mort de sa grand-mère. Elle s'est mise à les observer dans la rue, guettait en elles, dans leur forme voûtée et leur démarche incertaine, la silhouette de celle qu'elle avait perdue. Fantôme chéri, évaporé du tangible, elle fantasmait son retour dans chaque femme ronde, lente et chenue. Parfois, le miracle opérait un bref instant. Pendant quelques secondes, son esprit était trompé. Puis l'illusion s'évaporait et révélait la douloureuse méprise. A partir des photographies qu'elle a rassemblées, elle a sélectionné une vingtaine de spécimens pour sa collection et en a fait des aquarelles, à la manière d'une botaniste amoureuse de plantes exotiques et rares. Elle souhaitait que les autres voient ce qu'elle avait vu, amener de nouveaux visiteurs dans ce jardin d'automne, délicat et fragile. Ces dessins ont rencontré une curieuse résonance chez ceux qui les découvraient. Ils semblaient réveiller des souvenirs enfouis, suscitaient des confidences. Des proches se mirent à lui raconter des histoires de famille. Ils lui parlaient de leur grand-mère, de la façon dont elle les avait construits, impressionnés, inspirés ; la manière dont elles avaient aussi pu transgresser l'image de respectabilité qu'on associe si souvent aux vieilles dames. Les ombres de la rue prenaient vie, une histoire s'attachait à leurs pas menus et prudents, elles s'incarnaient soudain dans des existences tangibles. Sa collection s'est élargie : les êtres de papier ont été rejoints par des êtres de parole. Elle a découvert des femmes qui, toutes à leur façon, résistaient au moule de la vieillesse dans lequel on cherchait à les enfermer, uniformément. Les aquarelles et les histoires sont deux facettes d'un même sujet. Ils peuvent exister indépendamment les uns des autres mais, associés, ils s'entremêlent, se croisent et se répondent en une étrange harmonie. Peut-être retrouverez-vous un peu de votre grand-mère dans le détail d'une silhouette dessinée, dans une attitude ou un fragment des récits recueillis. Peut-être, ce livre suscitera-t-il des vocations d'apprentis botanistes qui donneront à ces vieilles dames l'attention que trop longtemps nous leur avons refusée.

03/2023

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Littérature française

Repentirs

C’est en l’apercevant posant en vieil esthète sans illusion devant une étudiante dans un café parisien en août 2006 que le narrateur, un spécialiste d’histoire romaine, se retrouve obnubilé par la figure de cet artiste plasticien qu’il a bien connu dans sa jeunesse. Au fil de la journée, il tente de recomposer la mosaïque d’éléments ramassés sur Simon V depuis leur rupture à la soirée des lauréats des Beaux-arts en 1979, alors que V repartait avec Michèle, l’amour de jeunesse du narrateur. Celui-ci s’interroge depuis sur le don exceptionnel pour le cabotinage et l’histrionisme qu’il croit repérer tout le long de la carrière de Simon V, artiste maudit lors de ses années de bohème. Il remonte jusqu’à cette nuit mystique dans un train, en juillet 1974, où V l’avait envoûté par ses discours sur la mort de l’art. En chemin vers l’hôpital où Michèle se meurt d’un cancer, il se rappelle aussi ce qu’elle lui avait raconté sur V : son enfance et ses années de formation, ses relations singulières avec sa mère, une scène sexuelle fondatrice mais traumatisante, sa visite à l’un de ses mécènes dans une abbaye très singulière, sorte de Disneyland artistique, et l’agitation carnavalesque qu’il y avait provoquée. Dans la chambre d’hôpital où Michèle est endormie, le narrateur découvre un flirt étrange entre Simon V et une jeune malade, Chloé. Simon y raconte son scandale iconoclaste en 1999, qui avait déclenché des poursuites en justice et lancé son apothéose sur le marché de l’art. Puis, après une embrassade sur le lit, Chloé le rejette avec frayeur. V s’effondre et s’enfuit, tandis que le narrateur se retrouve face au vide, aux impasses et aux impostures de la création artistique…Un roman remarquable par sa maitrise de la narration et par son ampleur de vue, qui embrasse avec vigueur une période historique de trente ans. Les personnages sont forts, incarnés, d’une complexité qui leur donnent une présence particulièrement puissante. La langue, d’une beauté singulière, inculque au roman par sa fluidité et sa richesse un rythme et un allant jusqu’à la dernière ligne.

03/2011

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Développement personnel

La méthode Tools. Les outils pour transformer vos difficultés en confiance en soi, joie de vivre et force intérieure

D’ores et déjà traduit dans trente-cinq langues, La Méthode Tools constitue un véritable phénomène éditorial international. Elle est née de la détermination de deux psychothérapeutes américains, Barry Michels et Phil Stutz, à apporter des réponses simples et claires à leurs patients, qui se plaignaient régulièrement auprès d’eux de l’incapacité de la thérapie à les soulager de manière immédiate et efficace. Alors que le modèle thérapeutique traditionnel est centré sur le passé, un travail sur soi, souvent long, La Méthode Tools postule qu’il convient de renverser la perspective et de se focaliser davantage sur la solution que sur le problème. L’objectif est de donner directement à chacun le pouvoir de changer sa propre vie en mobilisant un certain nombre de ressources demeurées inexploitées et en transformant les obstacles rencontrés en autant d’opportunités et de leviers à l’action. Sur la base des techniques enseignées année après année, Barry Michels et Phil Stutz ont patiemment élaboré un ensemble d’outils auxquels quiconque peut avoir recours : L’inversion du désir : à utiliser lorsque vous devez effectuer une tâche douloureuse, et sortir de la Zone de confort dans laquelle vous restez par facilité. L’amour actif : pour dépasser le Labyrinthe de la colère dans lequel vous restez enfermé. L’autorité intérieure : pour surmonter un manque de confiance irrationnel, des difficultés à vous exprimer ou à établir un contact avec les autres, et être vraiment vous-même. Le flux de gratitude : pour donner le meilleur de vous-même alors que vous êtes sous l’emprise du Nuage noir, masse confuse de pensées négatives. La mise en danger : pour ne pas tomber dans l’illusion d’un recours magique qui vous exonérerait d’utiliser les outils sur le long terme. L’ambition de La Méthode Tools ne se limite pas pour autant à proposer à chacun des clés pour se libérer de ses problèmes ; elle vise, bien au-delà, à promouvoir une approche totalement nouvelle de l’être humain, qui repose sur une relation plus spirituelle au monde en vue d’accéder à une société et à une vie meilleure.

01/2013

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Revues

XVIIe siècle N° 295, avril 2022 : Xviie siecle 2022, n.295. Liens jaloux au XVIIe siècle

Malgré l'apparence de condamnation morale et religieuse dont elle est traditionnellement l'objet, la jalousie, motif partout allégué des actions humaines, relève en fait du paysage social le plus ordinaire, des évidences morales les mieux partagées par les contemporains. Le pari de ce numéro est de prendre au sérieux l'omniprésence, dans les textes du XVIIe siècle, du paradigme de la jalousie. Les contributions réunies amorcent, par leur richesse, une véritable archéologie de la jalousie à l'âge classique, laquelle livre son lot de surprises. Le dossier a pour double ambition de ne vouloir ignorer ni l'historicité de ce langage culturel de la jalousie au XVIIe siècle, ni la dimension anthropologique de ses enjeux. Du point de vue de son historicité, il s'avère que le moment absolutiste est profondément marqué, sur le plan des émotions partagées, par la jalousie, pour trois raisons. Premièrement, la faveur donne au souverain des moyens d'action et lui permet de se constituer une élite de courtisans, suscitant affection, désir et jalousies multiples. Deuxièmement, la figuration de la souveraineté royale se trouvant aimantée par celle de la jalousie divine, le monarque absolu, enivré d'émulation et entouré de jalousies en tout genre, y compris celles d'ennemis nécessaires à sa gloire, se prend au piège de l'illusion de l'unité avec ses sujets, dénoncée par Machiavel. La troisième raison concerne l'individu : subjectivation à chaque fois singulière et prise dans des réseaux de relations plurielles. Ce que révèle l'ensemble de ce volume, c'est que toute recherche se fonde sur une anthropologie plus ou moins explicitée. Les sciences humaines reposent aujourd'hui sur l'idée que le monde est régi par le jeu des intérêts et par les rapports de force qu'il induit. La jalousie nous invite à déplacer ce regard. Elle nous conduit à reconnaître le caractère primitif du lien, et sa fragilité. Si les réflexions d'un philosophe, d'une psychanalyste, d'une historienne, convergent en faisant ressortir l'irréductibilité de la jalousie à l'intérêt, celles des littéraires, en l'occurrence tous également spécialistes d'histoire culturelle, bousculent aussi la théorie.

05/2022

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Théâtre

Le Chien du jardinier

Dès le début de la pièce, le lecteur prend conscience du vague danger que courent les deux personnages masculins et devine que leur sort dépend d’une femme. Et lorsque Diana paraît à leur poursuite, la situation se tend de plus en plus. Émule de la déesse dont elle porte le nom, mais aussi en parfait accord avec les lois de l’honneur du XVIIe siècle espagnol, la farouche comtesse de Belflor se montre scandalisée à la seule idée de voir un homme entrer de nuit dans ses appartements et déploie toute l’autorité que lui donne son rang pour tenir en haleine sa maisonnée tant qu’elle n’aura pas su le fin mot de cette intrusion masculine. La trajectoire des rapports entre les personnages suivra celle des états d’âme contradictoires de la comtesse puisque c’est sur sa versatilité, comparable au comportement du « chien du jardinier, qui ne mange pas les choux et ne les laisse pas manger », que repose presque toute l’action. La différence de niveau social, qui interdit le mariage des personnages principaux ou secondaires, est l’un des fondements de l’intrigue de nombre de pièces de Lope de Vega et de ses contemporains. Une filiation, ignorée tout au long de l’action, se dévoile souvent lors du dénouement et permet enfin l’union espérée, stratagème qui respecte les rigides conventions sociales de l’époque et ne perturbe nullement l’ordre établi, chacun(e) épousant son égal(e). C’est ce qui arrive dans Le Chien du jardinier, pièce magistralement orientée vers la production exclusive d’un immédiat, intense et durable plaisir théâtral, procuré par un dramaturge qui a su mettre en oeuvre le lent et inexorable crescendo des tensions, le jeu alternatif des espoirs et des craintes, la virtuosité d’une conduite psychologique au service constant de l’intrigue, et l’habileté d’un mécanisme final débouchant sur un dénouement qui comble enfin des attentes longtemps contrariées. Lope de Vega détache son oeuvre des contingences de la vie réelle et proclame le triomphe du théâtre en tant qu’illusion, fantaisie et rêve. Sa manière de construire le dénouement paraît être l’un des principaux facteurs, de l’intemporalité, de la modernité, qui caractérisent Le Chien du jardinier.

11/2011

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Littérature française

Mes coureurs imaginaires

Après Le Coureur et son ombre, unanimement salué par la critique, Olivier Haralambon brosse une galerie de portraits de cyclistes imaginaires. Un texte qui prend sa source dans le monde du vélo mais dont chaque ligne touche à l'universel. " Il s'est entiché de son vélo comme on s'attache à une machine, et il s'entraîne non pas pour gagner, mais pour stagner : s'étant bâti de muscle, pour rester cet ouvrier qu'il aurait dû être. Ou il est un champion moderne. Il s'entraîne selon les méthodes et la morale de son époque, il communique adroitement sur les réseaux sociaux et soigne son image. Champion, il est aussi ce corps qui passe dans la foule, et qui ne fait que passer, objet d'un désir impossible. Il prend sa retraite et se reconvertit dans une existence forcément plus ordinaire. Alors il regarde ses vieux maillots comme ses propres reliques, comme l'évocation sacrée de celui qu'il n'est plus ". Ils sont au nombre de douze. Douze cyclistes, en selle ou non, jeunes ou retraités, glorieux ou las, champions modernes gérant leur image sur les réseaux sociaux, anciennes vedettes caressant le maillot de leurs victoires passées, hommes - et quelques femmes - pédalant pour une raison qu'ils ignorent parfois eux-mêmes. Certains reconnaîtront dans ces croquis quelques personnalités du cyclisme. Les autres y trouveront des fils, des pères, des amants, et le vertige de la littérature.

05/2019

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Ethnologie

Pour quoi vivons-nous ?

Pour quoi vivons-nous ? La question a-t-elle seulement un sens pour nous qui avons pris acte du désenchantement du monde et de la mort de Dieu ? Oui, sans doute, puisque rien n'est plus caractéristique des sociétés occidentales depuis la fin des grandes idéologies que le sentiment du vide, l'aspiration à donner un sens à sa vie. Au cœur du désarroi actuel, le silence des grandes institutions sur les finalités de l'expérience humaine. A l'ambition politique elles préfèrent la gestion ; au vacarme de la rue, le silence des living-rooms à vingt heures ; à l'imagination, l'apologie de l'immédiateté et de la consommation. Or cette montée du silence - la fin des questions entraînant celle des réponses et réciproquement -, c'est très exactement ce que les ethnologues ont eu l'occasion de repérer dans les années 1970, quand les rodomontades du colonialisme se sont tues. C'est pourquoi les anthropologues ont, plus que d'autres sans doute, à nous dire sur nos ambivalences actuelles, sur ces conforts que nous souffrons de payer au prix fort, mais aussi sur les voies qu'il nous est loisible d'arpenter pour en sortir. Et d'abord ceci, en forme d'avertissement : le global s'évertue à tuer les fins en faisant mine de les réaliser. Nous n'avons pourtant jamais été aussi près de pouvoir effectivement les percevoir pour ce qu'elles sont : des incitations à la fraternité, à la pensée, au savoir.

09/2003

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Littérature française

Coups - Polar malhonnête

- On va faire une autopsie. - Donc nous serons fixés dans quelques jours, répondit l'étudiant. - Impossible de perdre tout ce temps ! Les indices vont disparaître, les criminels vont filer, le cas sera déclaré clos et la police encore une fois traitée d'incompétente" . Pablo Gomez se leva, son visage était devenu très rouge, une mèche lui barrait le front et descendait jusqu'à la pointe du nez. Ses yeux diffusaient une force intérieure insoupçonnée. "C'est de l'inconscience, du sabotage, de la trahison ! Non, cette fois ça ne se passera pas ainsi. Il y a doute, et plus que doute, soupçon ! Il faut agir, agir vous m'entendez" . Il criait. "Et vous allez m'aider. Tout de suite d'ailleurs ! On y va. Là ! Maintenant ! L'enquête commence". Au début des années 1990, dans le Quartier Latin, un septuagénaire meurt dans son lit. Chargé de constater le décès, le policier Pablo Gomez se persuade qu'il s'agit d'un meurtre. Il convainc un jeune étudiant, voisin et ami de la victime, de l'aider. Le passé politique du défunt, les confidences de la concierge, le comportement d'une vieille voisine, la présence dans l'immeuble d'un homme de pouvoir, les promesses d'un éditeur et divers indices troublants donnent corps à une enquête que les deux hommes peineront bientôt à maîtriser, ballotés entre histoire, politique, amour et raison d'état.

10/2019

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Critique littéraire

LES EPHESIAQUES

Il était une fois à Ephèse, deux jeunes gens d'une égale et parfaite beauté, Habrocomès et Anthia, éprouvant l'un pour l'autre un amour aussi tendre que violent. On les unit et on les embarque pour un long voyage, mais toutes sortes d'embûches les attendent : pirates, brigands, marchands d'esclaves, viennent tourmenter les deux héros, tandis que les séparations et les tentations mettent à l'épreuve leur fidélité. Leur vertu obstinée, soutenue par les dieux helléniques et égyptiens, notamment Isis, triomphe de tous les obstacles et reste victorieuse. Telle est la trâme aussi sentimentale qu'édifiante des Ephésiaques, sans doute le roman grec le plus récent qui nous soit parvenu, et dont l'auteur nous est fort mal connu. De Xénophon d'Ephèse en effet, l'on ne sait rien avec certitude et même son nom et sa provenance sont mis en doute. La présente édition rassemble en un volume les périples d'Habrocomès et d'Anthia. L'introduction fait le point des connaissances relatives à l'auteur en exposant les diverses hypothèses dont il a fait l'objet et propose une datation entre le IIe et le IVe siècle. Les liens avec les autres romans grecs sont analysés en profondeur, de même que ceux avec la sophistique. Une étude de la religion, notamment du culte d'Isis, vient également éclairer le texte. La tradition manuscrite est brièvement relatée, tandis que des notes éclairent la lecture.

01/1963

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Littérature française

Je t'm

" Nous étions un 19 septembre, il était précisément 20 h 32 quand j'ai appuyé sur la touche Envoi de mon téléphone. Quelques minutes auparavant, allongée sur mon canapé, j'avais rédigé ces mots : "Jusqu'où êtes-vous prêt à aller pour passer une nuit avec moi ?", signés de mes initiales, A.K. L'histoire a sans doute commencé à ce moment, exactement à 20 h 32. " Et quelle histoire ! Anne et Alexis vont vivre une liaison torride... via des SMS. Une vraie liaison, avec ses hauts, ses bas, ses moments de passion intense et de spleen, de doute et même d'ennui. Une fringale de l'autre qui passe par les mots, ces drôles de mots de la langue " texto ", des mots tronqués, triturés, mais finalement poétiques et diablement efficaces dans leur brièveté - des mots qui vont à l'essentiel et chavirent le cœur et les sens. Se pourrait-il que l'amour et la sensualité soient dans les têtes avant d'être dans les corps ? Toujours est-il qu'Anne s'éloigne de son compagnon des bons et des mauvais jours, tandis qu'Alexis feinte avec sa femme et ses trois enfants. Mais quand vient le moment de vérité, Anne se retrouve asphyxiée, échouée sur la plage du réel. Tout cela n'était-il qu'un songe ? Ou plus exactement un fantasme ? La passion s'est-elle nourrie de l'absence et de l'abstinence, comme aux beaux jours de l'amour courtois ?

01/2007

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Critique littéraire

Expressions du monde. L'humour des langues face à notre condition

Dans des périodes de doute, de repli identitaire, sans doute est-il salutaire de montrer que le désir d'ouverture, de partage, a aussi le vent en poupe. Il est bon de rire ensemble sur notre condition d'êtres humains, de tout temps et en tout lieu. Lutter contre l'indifférence par l'arme du sourire est l'enjeu simple de ce livre. Cet ouvrage a nécessité treize ans de travail rigoureux en collaboration avec une vingtaine de bilingues, pour transcrire, dans une quinzaine de langues du monde (représentatives des grandes familles linguistiques), des expressions plus ou moins équivalentes sur les situations de base de notre condition humaine, soit environ 300 "contextes" placés sous des "étiquettes" sémantiques pouvant englober diverses nuances. Ce livre réunit également près de 7 000 expressions françaises avec leurs origines et explications, faciles à retrouver grâce à un index alphabétique. En suivant le même canevas, cet ouvrage pourrait être réalisé dans beaucoup d'autres langues, représentant un nombre toujours plus élevé de lecteurs et de cultures. Dans les écoles, cet ouvrage ne peut qu'ouvrir à la communication et à l'approche des langues. Ce livre se prêtera également à toutes sortes de jeux de devinettes. Celui ou celle qui n'a pas trop envie de se creuser le citron peut aborder ce livre, au-delà de l'introduction, sous l'angle de l'humour et du plaisir des mots.

05/2018

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Sciences de la terre et de la

Le kit du responsable qualité en agroalimentaire. HACCP, IFS, BRC, ISO/FSSC 22000

L'ensemble des acteurs de la chaîne d'approvisionnement est confronté en permanence à de nouveaux défis en matière de sécurité des denrées alimentaires ! Ce livre arrive au moment opportun avec les nouvelles versions des référentiels IFS, BRC et ISO 22000. Ces 100 questions/réponses permettent de construire ou de rendre plus performant votre système de management de la qualité et de la sécurité des aliments. Vous pourrez également mettre à jour vos connaissances générales en matière de bonnes pratiques d'hygiène et d'HACCP. Vous y trouverez des réponses aux questions de nature générale telles que : Quels dispositifs de contrôle en France ? Comment prouver sa veille réglementaire ? Quels liens entre certification et contrôle officiel ? Comment comparer les différents référentiels ? Quelles sont les douze clauses fondamentales du BRC version 8 ? L'ouvrage aborde aussi les bonnes pratiques de la maîtrise de l'hygiène et l'assurance de la sécurité des aliments à travers les questions suivantes : Quelle finalité pour le nettoyage et la désinfection ? Quel équipement utiliser pour se laver les mains ? HACCP : quelles sont les douze étapes ? Qu'apporte l'ISO 22000 : 2018 en matière d'analyse des dangers ? Des exigences spécifiques d'un SMSDA : L'ISO 22000 : 2018 demande de comprendre les besoins et les attentes des parties intéressées, de quoi s'agit-il ? Quels documents collecter lors d'un test de traçabilité ? ... Un expert vous accompagne dans votre démarche de qualité et de sécurité des aliments, suivez-le !

03/2019

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Littérature française

Les bonnes nouvelles arrivent surtout quand on ne les attend pas

Dans cet immeuble parisien, il y a Hugo, le jeune vendeur de journaux, qui désespère qu'on le rappelle. Il y a Lucienne qui, alors que les souvenirs semblent s'éteindre, lève le voile sur le plus grand secret de sa vie. Il y a Marine, pour qui une bonne nouvelle pourrait sonner comme une fin. Ou encore Elias, dont le vélo traverse Paris à la vitesse de l'éclair alors qu'il se perd dans ses pensées. Tous les jours, on se côtoie mais l'on ne se connaît pas, on se croise mais l'on ne se voit pas. Derrière des portes bien souvent fermées, comment douze destins pourraient-il être liés ? Comment réagissent-ils face aux imprévus ? Les rêves pourront-ils un jour prendre le dessus sur la réalité ? Au fil des mois, des saisons et des âges, Claire Musiol tisse avec tendresse quelques moments de vies et explore toute la complexité humaine à travers douze portraits vibrants d'humanité. Avant d'écrire des livres, Claire Musiol a beaucoup voyagé, été diplômée en géopolitique, cadre à Paris, enseignante en Californie et chercheuse en Caroline du Nord. Aujourd'hui, elle a posé ses valises près de la Méditerranée et promène sa plume entre les genres littéraires. Elle a publié plusieurs livres : romans, nouvelles et poésie. On la trouve également en anthologies, en animation d'ateliers d'écriture et sur scène pour des lectures ou des performances d'écriture.

06/2023

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Actualité et médias

Journal d'une curée de campagne

Début juillet 2010, Nicolas Sarkozy se retrouve empêtré dans la tourmente du feuilleton Woerth Bettencourt, un témoin évoquant même la possibilité d'un financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007. Mortifié, il va, ce soir-là, calmer sa colère en couchant ses états d'âme sur le papier. Un geste qui va vite devenir un rituel quasi quotidien. Mais le Président est loin d'imaginer le flot d'événements qui vont marquer ces douze derniers mois, dans le désordre : la sortie de route de DSK, les vacances de MAM en Tunisie et le "printemps arabe", la catastrophe de Fukushima, la sécession de Borloo, les débuts au cinéma de Carla, l'élimination de Ben Laden, le discours de Grenoble et la chasse aux Roms, les provocations de Chirac, la guerre en Libye, les prémisses de l'affrontement Aubry-Hollande pour les primaires du PS, sans oublier bien sûr l'annonce d'un heureux événement... Grâce à certaines complicités, j'ai pu prendre connaissance de ce journal " top secret " dans lequel le Président évoque sans détour et sans retenue, l'humour le disputant à la méchanceté, ses adversaires politiques riais aussi ses ministres et "amis" de la majorité, les journalistes de tous bords... ses déceptions et ses satisfactions, ses (rares) emportements et ses (rarissimes) autocritiques. Au terme de douze mois si riches en rebondissements, c'est un document pour l'Histoire que vous tenez entre les mains...!

08/2011

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Littérature française

Les forêts profondes. Au temps d'Ebola

"Fin décembre 2013, un garçonnet du bout du monde décède de symptômes qu'on associe trop vite à une dysenterie. Tout le monde ignore que, dans un coin de forêt reculé de la Guinée, le virus Ebola vient de prendre sa première victime en Afrique de l'Ouest. C'est là que mon récit démarre : dans le village de Meliandou. Douze mois plus tard, le virus Ebola a touché à la postérité : celle qui s'offre aux grandes calamités, qui, par l'émotion qu'elles suscitent, marquent l'opinion toujours et parfois une époque. Entre temps, l'épidémie Ebola a fait 10 000 morts. Pendant les douze mois de l'année 2014, le temps a été comme suspendu en Guinée, dans une sorte d'état d'urgence sanitaire, où ce sont les humanitaires (MSF, OMS) et les laboratoires de biosécurité qui ont dit ce qu'était la Loi. Pour limiter les infections, on a donc cessé de se serrer la main pour se saluer, d'acheter sur les étals marchands de la viande de brousse boucanée, et même d'aller à l'école. On a pourtant continué à vivre. Et bientôt les légendes de la forêt sacrée et les rites des ancêtres sont venus concurrencer les grands axiomes de la santé publique, dans un inévitable choc des cultures. Ce récit, écrit entre Paris et Conakry, relate ce qui s'est réellement passé en Guinée en 2014. Et qu'on n'a jamais lu ".

10/2016

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Théâtre

Orphée. suivi de Iris. Épilogue de "Mha ou le reniement"

Dans Orphée, SIGNE H est désemparé : malgré l'euphorie d'une technologie triomphante, tout est en crise dans le monde, et l'angoisse s'y étend. Il importe de parler aux nations. Mais comment les rendre attentives ? On fait appel à Orphée. Lui seul peut encore, comme autrefois, immobiliser la création, maîtriser les éléments, et nous forcer à écouter. Son salaire ? Qu'on lui rende Eurydice. Commencent alors les difficultés. Impossible solution, si ce n'est... ce cri. Le cri d'Eurydice. Dans Iris, IRIS et OENS se sont longtemps combattus, sans pour autant cesser de s'aimer. Les années ont passé, accablantes, pour l'un comme pour l'autre. Ils se retrouvent. Voici l'ultime rencontre du bien et du mal - ou du meilleur et du pire -, voire du tragique et du bouffon. L'édifice dramatique d'Etienne Rebaudengo comporte douze pièces majeures. Leur ensemble est une exhortation à célébrer, par un chant à la fois limpide et fervent, la grandeur du phénomène-vie sur notre planète. Un tel chant ne pouvait être confié qu'à la scène. Par le chatoiement du verbe et l'action des comédiens, le théâtre se trouve en mesure de vitaliser une culture planétaire dont le besoin se fait de jour en jour plus immédiat. Entreprise audacieuse et aujourd'hui unique, cet ensemble de douze chants affirme et consacre, par la scène, l'une des voies de l'originalité contemporaine.

10/1996

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Critique littéraire

Papiers inédits. De Dada au surréalisme (1917-1931)

Grand couturier, mécène perspicace, Jacques Doucet constitua dans les années vingt une Bibliothèque Littéraire d'une richesse unique. Aragon, qui fut son conseiller, y figure par de très nombreux manuscrits. On lira ici tous ceux qui restaient inédits pour la période 1917-1931 : correspondance avec Doucet lui-même, protecteur indulgent que le poète ombrageux finit par rejeter, - lettres à des destinataires aussi divers qu'Adrienne Monnier, Tzara, Max Jacob, Natalie Barney..., - échanges fascinants avec André Gide, - journal d'une amitié rompue avec Jean Cocteau, - lettres de Jean Paulhan... Et tout un éventail de textes inédits ou retrouvés : critiques destinées au mécène, billets d'humeur suscités par l'actualité littéraire, etc. Ces écrits nés aux carrefours de multiples rencontres recréent par leurs échos mutuels une étonnante unité. Ils sont une mine de documents pour l'histoire d'une période charnière, de Dada au surréalisme. Ils enrichissent la biographie d'Aragon de maints jalons fiables, et nuancent un portrait complexe, où s'allient fragilité et confiance en soi, sensibilité théâtrale et souveraine insolence, optimisme et désespoir. Lettres ou chroniques attestent le même bonheur d'expression, la pensée naît frémissante au fil de la plume, car " nous ne pensons rien que nous ne l'ayons écrit au préalable " - ceci proclamé cinquante ans avant les Incipit. Epistolier charmeur ou griffu, lecteur incisif, polémiste étincelant dans la vindicte ou l'éloge : tout l'arc-en-ciel du premier Aragon, d'Anicet au Traité du style, se déploie dans ces pages.

11/2000

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Psychologie, psychanalyse

Du côté de chez soi. Défendre l'intime, défier la transparence

Qui veut garder le silence sur son intimité, n’en révéler que des faits choisis à des interlocuteurs choisis, fait figure d’être fragile et inhibé. Qui au contraire se révèle sans retenue, apparaît comme une personnalité sûre d’elle et épanouie. Comment et pourquoi, dans le demi-siècle écoulé, la reconnaissance des espaces d’intimité a fait place au droit et même au devoir de (se) montrer ? Quelle libération, mais aussi quelle souffrance ce renversement provoque-t-il chez les sujets ? Faut-il en rendre responsable une confiance excessive dans les vertus de la parole, en quoi la psychanalyse a sans doute une part de responsabilité ? Faut-il accuser les téléphones portables, Facebook, les blogs ? Sans doute celui qui prétend s’exhiber "librement", y trouve-t-il un gain psychique. Mais quel prix paye pour ses fragilités, celui qui se croit tenu de ne rien masquer de lui ? Comment grandir sans la possibilité d’aller et venir entre le secret et le dire ? Et comment peut vivre une démocratie qui n’accorde ni place ni valeur au for intérieur ? Car l’intime, le noyau de vérité d’un être, est la condition même de la liberté, de parole, de pensée, de création. Psychologue et psychanalyste, recueillant dans le secret de son cabinet des paroles d’une autre veine que celles qui s’énoncent dans l’espace public, José Morel Cinq-Mars s’interroge sur une société qui pousse les individus à survaloriser l’exhibition.

10/2013

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Sciences politiques

Klop Ustinov. Le plus ingénieux des espions britanniques

Klop Ustinov fut sans doute l'agent secret le plus ingénieux du Royaume Uni. N'ayant jamais reçu le fameux "permis de tuer", il devint maître dans l'art de raconter des fables, déroutant ses ennemis et les amenant à lui révéler leurs secrets les plus sombres. De l'accession des nazis au pouvoir à la guerre froide, il parvint à s'insinuer dans la confiance de ses adversaires les plus redoutables, chefs de la Gestapo, commissaires soviétiques et autres espionnes venues du froid . Dans Klop Ustinov, le plus ingénieux des espions britanniques, Peter Day fait revivre Jona von Ustinov, un homme né à Jaffa, en Palestine, dont la famille mêlait aristocrates russes et princesses éthiopiennes, orthodoxes et juifs convertis au protestantisme, et qui se croyait, pour sa part, le parfait Anglais. De nom de code U35, il fut surtout connu par son surnom, Klop, qui en russe signifie "punaise des lits", un sobriquet que lui avait donné son épouse, compréhensive, à cause de son extraordinaire capacité à sauter du lit d'une femme à l'autre – au service de Sa Majesté. Fréquentant les assemblées mondaines de toute l'Europe sous l'apparence d'un simple bon vivant, il y faisait preuve d'un incomparable talent d'amuseur (un trait dont son fils, l'acteur Peter Ustinov, a sans aucun doute hérité). Klop était un virtuose pour débusquer la vérité en racontant des histoires ; voici la sienne.

04/2017

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Policiers

Tambours de guerre

Raven Connins est un tueur en série à la signature bien particulière. En effet, il aime dépecer ses victimes avant de les cuisiner et de les mettre en conserves pour les vendre sur internet sous l'étiquette «porc aux haricots, garanti bio». Persuadé qu'un fluide le poussait à commettre ses crimes, il attend patiemment sa fin dans le couloir de la mort tout en rêvant de retrouver son innocence. Aussi, quand le peintre Zac Blasko le contacte pour réaliser son portrait, dans le cadre d'une série de tableaux sur douze criminels, celui que l'on nomme «l'épicier de l'horreur» y voit un moyen d'atteindre son objectif. Au fur et à mesure que la toile avance, il est sûr que le fluide en devient prisonnier et que lui est de nouveau «pur». Mais quand Elona Adder détruit la série des douze apôtres du crime en mettant le feu à sa galerie, Raven est furieux. Obsédé par l'idée de mourir lavé de ses péchés, il sait que le fluide va s'échapper du tableau brûlé pour le posséder de nouveau. Il met alors tout en ouvre pour retrouver Blasko, mais sans se douter qu'il n'est pas le seul sur ses traces. Entre meurtres, enlèvements et évasion de prison, commence une course contre la montre pour tenter d'obliger l'artiste à peindre de nouveau le portrait de Raven avant qu'il ne soit trop tard.

10/2015

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Grec ancien - Littérature

Sentences de Ménandre

Amusantes souvent, irritantes et même dérangeantes parfois, les maximes transmises depuis l'Antiquité par de nombreux recueils voués à satisfaire siècle après siècle différents publics sont dans leur grande majorité anonymes, même si l'on reconnaît çà et là des extraits de Ménandre ou d'autres poètes comiques et tragiques connus. C'est néanmoins sous le titre de Sentences de Ménandre qu'on se plait souvent à les mentionner. Nées en Grèce, christianisées, traduites en arabe, en slavon, elles ont connu de multiples remaniements et adaptations ; en plus du corpus principal d'un bon millier de maximes, nous avons voulu joindre les recueils retravaillés par Grégoire de Nazianze, Maxime Planude et Georges Hermonyme en raison de leur cohérence, et nous avons ajouté les variations construites sur les joutes oratoires sans nul doute fictives entre Ménandre et Philistion, qui connaissent quatre versions. Le lecteur distinguera dans ces corpus, outre les bons mots qui sont le sel des discussions entre amis, les thèmes de prédilection de notre culture occidentale, inlassablement repris pour transmettre sans doute les valeurs qui devaient garantir la cohésion et le bon ordre de la société. De l'école aux conversations de dîners entre gens de bonne compagnie, ces maximes sont parvenues jusqu'à nous : certaines sont démodées, d'autres restent universelles, et on aime à penser que notre XXIe siècle en supprimera certaines et en ajoutera de nouvelles, continuant ainsi la longue chaîne de cette littérature dite gnomologique, celle des maximes sentencieuses ou satiriques.

10/2022

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Littérature étrangère

Les cadavres exquis

Ces douze nouvelles ont une caractéristique commune, celle de représenter le meilleur de l'art de la romancière américaine, puisqu'elles ont su séduire des goûts aussi divers que celui de l'Américain Samuel Fuller, de la Suédoise Mai Zetterling, ou du Français Maurice Dugowson, pour ne citer que certains des réalisateurs qui ont tourné les adaptations pour la série télévisée "Les Cadavres exquis de Patricia Highsmith", coproduite par M6. Elles ont aussi en commun l'humour et l'angoisse que l'on connait à cet auteur. Humour dans "Pour le restant de nos jours" où un jeune couple sans enfants décide d'adopter un couple de petits vieux qui se révèlent être des monstres, et dont ils ne sauront comment se débarrasser, ou "Le Jardin des disparus" où un mari ne supporte plus la manie qu'a sa femme d'empailler ses animaux domestiques et de les mettre dans leur jardin... Angoisse, dans "L'Amateur de frissons" provoquée par le plaisir qu'a un voleur de s'introduire chez des femmes seules avec des résultats variés, ou dans "Passions partagées" où un homme se substitue à un autre et écrit à une femme qui l'aime, lui donnant un espoir qui ne pourra jamais être satisfait. Ces douze histoires provenant de divers recueils, réunies ici par le hasard de la télévision, sont à lire, à relire, à méditer, et représentent un échantillonnage de l'immense talent de l'auteur du Journal d'Edith.

03/1990

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Littérature étrangère

La mort en habits de fête

Quelques mois avant d'être foudroyé par l'orage, un garçon de douze ans est initié par un mystérieux étranger à la magie macédonienne des coïncidences, des illuminations, des parentés imprévues et du triomphe mystique des toupies. Le cimetière est son école et sa mère, qui y repose, lui enseigne les secrets des ténèbres. Anastàsis est ce voyageur énigmatique, de retour au pays natal après bien des années d'absence. Son enfance fut peuplée d'étranges présages. Anastàsis aux yeux gris, aux cheveux fauves sculpte dans le bois toupies et baguettes. Le récit se déploie en spirale autour de sa figure solaire, ressuscitée à l'ombre de la forge paternelle. Redonne-t-il vie à la folie des mères, au vol des oies sauvages, à la conjuration des esprits ? A profusion se nouent récits et croyances paysannes locales. L'histoire est peuplée d'enfants, pas encore nés ou déjà morts, ou vivants ; de tous âges, douze-treize ans surtout, l'âge où l'enfance est près de mourir. Les animaux sont très présents aussi. Brumes, pluies diluviennes, tempêtes, orages, raz de marée, les éléments se déchaînent sans cesse - et ils tuent. Car l'homme ici est peu de chose, jouet des phénomènes naturels, faible flamme vite soufflée par la mort. Le titre nous l'annonce : c'est elle, la Mort, le héros du livre. Superbe en ses habits triomphaux, traînant ses innombrables victimes.

01/2007

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Romans graphiques

Le passeur

Lorsque Jonas aura douze ans, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas. Les inégalités n'existent pas. La désobéissance et la révolte n'existent pas. Jonas ne sait pas encore qu'il est unique... Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas. Les inégalités n'existent pas. La désobéissance et la révolte n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveau-nés inaptes sont " élargis ", personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : le passeur. Lui seul sait comment était le monde quand il y avait encore des animaux, quand l'oeil humain pouvait voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Lorsque Jonas aura douze ans, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu'il est unique... Mêlant science-fiction et philosophie, Lois Lowry signe un roman envoûtant d'une incroyable densité, dans un style très particulier, où les genres cohabitent. La réflexion profonde, intelligente et sensible du récit original est ici parfaitement retranscrite dans l'adaptation de P. Craig Russel.

10/2023

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Criminalité

Jack l'éventreur identifié

Le plus célèbre criminel de tous les temps enfin démasqué grâce à son ADN ! "Onze meurtres sont commis entre 1888 et 1891 à Londres, dans le quartier de Whitechapel. La police ne pourra officiellement en attribuer que cinq à celui qui fut surnommé Jack l'Eventreur. Les victimes sont des prostituées. Elles ont toutes été égorgées, puis ont subi d'atroces mutilations, allant parfois jusqu'à l'extraction d'organes. La presse, l'opinion publique, le monde occidental sont sous le choc... et fascinés. Comme le rappelle Russell Edwards, " c'est sans doute la série de crimes non résolue la plus fascinante et la plus célèbre de l'Histoire. Je suis le dernier en date à avoir tenté de percer le mystère. Mais, contrairement à mes prédécesseurs, je crois détenir une preuve irréfutable, une preuve qui, aujourd'hui, résisterait à un contre-interrogatoire lors d'un procès". Cette preuve n'est autre que le châle retrouvé près du corps de Catherine Eddowes, quatrième victime de Jack l'Eventreur. Quand il en fait l'acquisition, Russell Edwards, un promoteur anglais, ne se doute pas que débute pour lui une longue et minutieuse enquête de sept ans. Outre le sang de Mrs Eddowes, le châle contient aussi des traces de l'ADN du meurtrier ! Ce qui a permis à Russell Edwards de mettre enfin un nom sur le mystérieux tueur de Whitechapel : Aaron Kosminski (1865-1919).

06/2024

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Couple, famille

12 cadeaux inestimables à offrir à votre enfant

Vous allez être parent sous peu, ou quelqu’un de votre entourage le sera bientôt ? Quelle grande joie et quelle responsabilité en même temps ! Êtes-vous à la recherche d’un petit guide pour vous aider à bien vous acquitter de cet extraordinaire et magnifique rôle, ou d’un cadeau original à offrir ? Le voici ! Hélène Turmel vous propose 12 cadeaux inestimables à offrir à votre enfant, qui sont en fait douze attitudes à adopter permettant de créer un climat familial sain et un environnement favorable pour son développement optimal. Rassurez-vous, ces douze cadeaux sont simples, parfois surprenants, mais efficaces et pleins de bon sens. Est-ce vraiment possible d’amener son enfant à l’âge adulte et qu’il soit capable de se créer une vie extraordinaire, riche d’expériences enthousiasmantes et positives ? Qu’il vive heureux, épanoui et prospère, tout en étant au service des autres, s’évitant ainsi une vie limitative ou restrictive ? Hélène Turmel en est convaincue. L'auteur, mère de trois jeunes adultes, propriétaire de deux entreprises, se présente comme la spécialiste en fonctionnement de la vie. Ses clients, européens et québécois, font appel à elle pour des besoins et services des plus variés, tels que la maîtrise de soi, la recherche de l’âme soeur ou d’un nouvel emploi, l’adoption de nouvelles habitudes, mais surtout pour se créer une vie valorisante et captivante.

04/2012

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Second Empire

Napoléon face aux souveraines de son temps

De l'honneur ou du malheur d'avoir affronté l'Empereur. Grandes-duchesses, reines ou impératrices, elles furent toutes souveraines. Elles s'appellent Marie-Louise, Joséphine, Elisa, Auguste-Amélie, Stéphanie, Hortense, Louise, Catherine, Elisabeth, l'impératrice Marie-Louise, Marie-Caroline, Caroline. Certaines l'étaient de famille immémoriale, d'autres le devinrent par la seule volonté de cet homme devant qui tout pliait. Elles connurent le faste des cours, le sommet de la fortune, mais aussi les errances dues aux guerres incessantes, parfois même la prison. De l'Espagne à la Sicile, de la Toscane à la Russie, mais aussi en Bavière, dans les duchés de Wurtemberg et de Bade, dans le royaume de Prusse et dans le Saint Empire, ces douze souveraines nous permettent de parcourir l'Europe au gré des conquêtes puis des défaites napoléoniennes. Leurs mariages furent rarement le fait de leur volonté, mais ceux qui furent imposés ne furent pas toujours les plus malheureux. Certaines sont encore très célèbres, d'autres sont inconnues du grand public. Toutes ont vu leur destin bouleversé par la tornade impériale. Certaines perdirent tout en 1815, d'autres retrouvèrent leur souveraineté à la faveur du congrès de Vienne. Qu'ils soient admiratifs ou sévères, ce sont douze regards qui ont scruté Napoléon. Nous pouvons retrouver leur jugement souvent respectueux, parfois impitoyable, mais jamais indifférent, à travers une correspondance abondante, toujours en français. Chacune a tenu son rôle, politique ou simplement dynastique, mais aucune n'a laissé Napoléon insensible.

11/2021

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Littérature française

L'Iguane de Mona

A quarante ans, Paul est un tantinet désoeuvré. Il n'aime plus son travail, une activité avilissante qu'il n'a pas vraiment choisi. Il déteste ses collègues, de sombres idiots jaloux les uns des autres, et son patron, un homme prétentieux et vulgaire. Il est exaspéré par son voisin, un forcené du vélo donneur de leçons. Quant à son dentiste, il vient d'avoir l'idée saugrenue de partir en vacances sur l'île de Mona au moment où Paul souffre d'une rage de dents... Plus rien à perdre ! Rêvant de se la couler douce au soleil comme les iguanes sur l'île de Mona, il décide alors de "sécher" le travail et de partir à l'aventure... dans le quartier ! Tout ceci pourrait mal se finir... Mais Paul peut compter sur le soutien de son épouse, la sérieuse et délicieuse Kate, prof de français à l'université, sur son petit génie de fils Milan, qui parle comme un livre, et surtout sur son chien Pomme, un bon gros briard complice de ses errances.

05/2020