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Brigitte Maria

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Techniques artistiques

Le livre pour dessiner à toute âge le + facile du monde

300 sujets à dessiner en quelques traits sans jamais gommer. Retrouvez dans ce livre : - Des dessins expressifs à faire en 2, 3, 4 ou 5 étapes maximum. - Des explications exclusivement visuelles. - Quelques traits seulement pour chaque étape. - Des grands dessins pour bien voir les détails. Super précis ! Super clair ! A la portée de tous !

05/2019

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Lecture 6-9 ans

Un tigre dans le jardin. Souvenirs épars d'une enfance en Indochine

Indochine, 1931 Qui se glisse dans les hautes herbes à l'heure de la sieste ? Paule, huit ans, est la seule à l'avoir compris. C'est le Tigre. Il vient pour elle. Parviendrat elle à l'approcher ? Enfermée dans le jardin avec son frère et ses soeurs, Paule n'a qu'une seule échappatoire : l'imagination. Jusqu'à ce jour où la réalité s'introduit chez eux pour tout casser en mille morceaux…

01/2017

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Poésie

Trouver ici. Reliques & lisières

Déplacer, se déplacer. Ici sans liens, sans lieu. Nous. Epeler une révolution possible. Le récit commence avec la rivière. Nous n'avons pas de noms. Les morts reviennent quand il pleut. Une écriture à fragmentation. La politique, comme une gorgée d'eau. Ici aux lisières, avec les restes brûlants. Faire pousser des ronces. Le présent simple, ainsi. Un communisme sensible.

04/2018

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Théâtre

Les contes de la peste

Cette pièce est une adaptation libre des nouvelles du Décaméron de Boccace. Après un séjour à la célèbre Scuola Holden de Turin, où il eut l'occasion de rencontrer Alessandro Baricco, Mario Vargas Llosa s'adonna à cet exigeant exercice de réécriture qui dessine un pont entre deux littératures et entre deux siècles. Tout comme dans le grand classique de la Renaissance italienne, les histoires d'amour (érotiques, sentimentales, cocasses ou hardies) vont ici s'enchaîner. Elles nous montrent les multiples visages de la passion ainsi que les registres les plus variés de la conduite humaine. Mais Vargas Llosa apporte aussi à cette fresque les formes et les couleurs de sa langue et son imagination sud-américaines. Le résultat est inattendu et formidable : une comédie très contemporaine, à la fois grotesque et tragique, sordide et héroïque, picaresque et romantique.

04/2019

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Littérature étrangère

Inferno.com

Trois amis ont fait fortune grâce à un projet révolutionnaire : un cimetière pour animaux de compagnie, qui est aussi un lieu de mémoire et de spiritualité pour leurs maîtres, étroitement lié à un site Internet et à un vaste monde virtuel. Pour ces quadragénaires qui sont nés et ont grandi dans un Frioul agricole et montagnard, tout a changé en peu de temps : en l'espace de quelques années, ils ont assisté à l'industrialisation rapide de la région et du nord-est de l'Italie, au pullulement de petites entreprises familiales prospères et exportatrices, mais surtout à la transformation de la société, au crépuscule des valeurs traditionnelles et à leur remplacement par l'argent, le sexe et la célébrité comme nouveaux totems. Témoin et acteur de ces bouleversements, le narrateur est un intellectuel, qui raconte avec un humour parfois douloureux ses péripéties et celles de leur entreprise commune : il dresse ainsi le portrait d'un monde qui change, vacille sur ses fondations et avance sans le savoir vers l'abîme, un abîme qui l'engloutira, lui, le premier. Grand roman à l'américaine dans la lignée des Franzen, Cunningham, Powers et DeLillo, inferno.com est un récit ambitieux et virtuose, qui joint une réflexion approfondie sur notre modèle de civilisation et sur la conscience de l'homme moderne à un vrai plaisir de raconter une histoire, avec savoir-faire et talent.

11/2016

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Littérature française

La vérité sur la comtesse Berdaiev

Pourquoi le destin s'acharne-t-il sur la comtesse Berdaiev ? Aristocrate très belle et très libre, elle appartient à la communauté des Russes blancs, ces exilés qui ont fui l'Union soviétique après la révolution de 1917. Personnalités fantasques et passionnées, minées par la nostalgie et songeant à des projets impossibles, ils ont du mal à trouver leur place dans une société française qui les regarde comme des vestiges anachroniques. Cherchant dans l'amour et dans l'étourdissement des plaisirs un remède à leur mal de vivre, partagés entre la misère et l'opulence, prêts à tous les expédients pour survivre, ils sont la proie de tous les faux donneurs d'espoir et surtout de leurs rêves. Déjà victime de l'Histoire qui l'a condamnée à l'exil et à la ruine, la comtesse Berdaiev va se trouver impliquée dans une affaire de moeurs éclaboussant le milieu politique dans les débuts ténébreux de la V ? République. Librement inspiré du scandale des Ballets roses, ce roman renoue avec les thèmes chers à Jean-Marie Rouart : la passion amoureuse confrontée avec la brutalité du pouvoir, face à une société qui se veut toujours moralisatrice.

03/2018

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Critique littéraire

Denis Roche. Eloge de la véhémence

Il ne saurait y avoir de " portrait complet " de Denis Roche. Pourquoi ? En raison de sa mobilité extrême, de la multiplicité des positions qu'il a occupées successivement ou simultanément : écrivain et photographe, éditeur et traducteur, poète et post-poète. Parfait dandy révolté, érudit désinvolte, promeneur solitaire, amoureux absolu, créateur de formes. Il est peu d'oeuvre aussi stratégiquement déterminée que la sienne mais en même temps aussi fougueusement improvisée. Ennemi irréductible du lyrisme des " poètes ", il est aussi le plus lyrique des artistes. Le plus radical et le plus véhément. Son influence est décisive, à la mesure de son indifférence à l'exercer. On tente ici d'en restituer tout le plus vif.

10/2019

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Critique littéraire

La fabrique de l’écrivain national. Entre littérature et politique

Qu'est-ce qu'un écrivain national ? Créateur individuel et représentant reconnu d'une identité collective, il est l'incarnation d'une image de la nation par son oeuvre et par sa personne entre littérature et politique. Anne-Marie Thiesse est partie à la recherche de cette figure éminente, évidente, et de définition pourtant incertaine. Entre Sartre, Malraux et Camus, quel est l'écrivain national ? "Nation littéraire" entre toutes, la France est sans doute celle qui a développé le rapport le plus étroit entre le littéraire et le national. Mais dans tous les pays, depuis les mouvements révolutionnaires européens du XIX ? siècle jusqu'aux mouvements d'émancipation anticolonialistes, la littérature s'est vu reconnaître un rôle de premier plan dans les affrontements idéologiques. Mobilisés dans les guerres et les luttes de résistance comme éveilleurs et formateurs de la conscience nationale, les écrivains sont en période de paix l'objet d'un culte qu'entretiennent les musées, les ventes de manuscrits, les monuments funéraires et autres institutions culturelles. La reconnaissance internationale par le prix Nobel notamment est une forme de consécration de l'écrivain national. Aujourd'hui, la mondialisation et les pratiques nouvelles de la numérisation vont-elles abolir cette figure familière de la tradition nationale ou plutôt la métamorphoser ?

09/2019

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Littérature française

La Mezzanine. Le dernier récit de Catarina Quia

Le roman traditionnel a longtemps puisé dans le réel vécu de ses auteurs, le racontant, le transposant, le dissimulant, le triturant, le torturant, le sublimant. Cela s'est fait, et continue à se faire de nos jours, d'innombrables manières. La narratrice de La Mezzanine, Catarina Quia, a joué, elle, " franc jeu ". Elle n'a rien censuré ou déformé des circonstances terribles dont elle entreprenait, par la fiction, de se libérer. L'audace est grande, avant tout formelle : ne pas dissimuler le contexte proprement infernal de la composition. [...] Comme dans le roman médiéval, les noms des personnages sont lourds de sens. Le nom du personnage principal, surtout s'il envahit le titre, pèse. Le lecteur le reçoit en pleine lecture et ses yeux s'y heurtent sur les pages. Il est impossible de ne pas s'émerveiller de son étrangeté, de sa singularité. " Quia ". Qu'est-ce que ce nom ? Il est prélevé tel quel d'un mot latin ; dont le sens est " parce que ". Catarina Quia est l'auteur " parce que ". Peut-être " parce qu'il en est ainsi ". Peut-être : " parce qu'elle s'explique ". [...] La Mezzanine. Le dernier récit de Catarina Quia est une étrange, une surprenante, une paradoxale réussite.

05/2019

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Littérature étrangère

Un héros discret

Après plusieurs romans situés dans les géographies les plus éloignées dans l'espace et dans le temps (le Congo belge, le Tahiti de Gauguin), Mario Vargas Llosa revient au Pérou et fait de son pays natal le décor du Héros discret. Il nous dépeint la situation actuelle d'une société dopée par une croissance économique sans précédent mais qui voit également se développer la corruption, la cupidité et le crime. A Piura, Felícito Yanaqué, patron d'une entreprise de transports, est l'objet de chantage et d'intimidations mafieuses. Aussi frêle de corps qu'énergique de caractère, il saura cependant y faire face, et son opiniâtreté d'homme du peuple qui s'est élevé à la force des bras, fera de lui un héros national. A Lima, Ismael, patron d'une riche compagnie d'assurances, se voit menacé par ses deux fils, qui convoitent sa fortune en souhaitant sa mort. Là encore, l'homme saura répondre à ces menaces, et sera tout aussitôt doté par le romancier d'une aura héroïque. Mais il ne faut pas prendre leur épopée trop au sérieux. Car entre le mélodrame et le vaudeville, Vargas Llosa s'amuse, et nous amuse, avec ces deux histoires qu'il mène avec brio et dont le résultat final est une oeuvre drôle, corrosive et magistralement écrite. Le lecteur y reconnaîtra souvent le ton moqueur de La tante Julia et le scribouillard et de Tours et détours de la vilaine fille. Mais il retrouvera surtout avec plaisir l'univers de don Rigoberto et de Fonchito, du sergent Lituma et du capitaine Silva, tous à nouveau réunis dans ce portrait critique du Pérou contemporain.

05/2015

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Beaux arts

Manguin. La volupté de la couleur (version suisse)

Cet ouvrage, version suisse du catalogue Manguin, la volupté de la couleur (2017) est publié à l'occasion de la présentation de l'exposition à la Fondation de l'Hermitage de Lausanne où 50 oeuvres différentes sont présentées. Il retrace les premières années du parcours d'Henri Manguin (1874-1949), peintre qui participa à la naissance du fauvisme. Lors de ses années de formation, Manguin fait la connaissance d'Albert Marquet et d'Henri Matisse, qu'il retrouve, après son entrée à l'École des Beaux-Arts, dans l'atelier de Gustave Moreau. Ensemble, ils constituent le groupe de jeunes peintres qui, avec André Derain et Maurice de Vlaminck, seront baptisés "Fauves" au Salon d'Automne de 1905. Le catalogue met en lumière cette période au cours de laquelle les harmonies chromatiques créées par le peintre témoignent d'un talent et d'une inventivité rare qui accompagne et parfois précède les audaces de ses amis fauves. Avec près de 100 peintures, aquarelles et dessins complétés par une large sélection d'archives et de photographies, ce catalogue permet de redécouvrir l'art d'un des plus grands peintres fauves, depuis ses années de formation au tournant du siècle jusqu'à la Première Guerre mondiale.

06/2018

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Littérature française

Barberousse aux trousses. Souvenirs de Gruissan

Quelques mois avant l'armistice de 1918, un jeune garçon, apprenti bourrelier, vient à Gruissan acheter de la ficelle pour son patron. Louis-Antoine Grasseau, quatorze ans, tombe amoureux du village sitôt qu'il se trouve, au sommet d'un «pech», devant la Tour Barberousse entourée de ses étangs et de ses pinèdes. Ce sont ses souvenirs que raconte ici son petit-fils, Louis-Marie, auxquels il joint les siens.

05/2014

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Histoire de France

Souvenirs de guerre d'Algérie. Un intellectuel sur le terrain face à la répression

La guerre d'Algérie (1954-1962) fut une guerre asymétrique, une guerre civile et une guerre d'opinion. Elle dura longtemps et se déroula il y a longtemps. Les souvenirs vécus personnellement en Algérie par l'auteur concernent 1957 et 1958 ; mais il évoque aussi les échos qu'il a eus avant et après. Intellectuel, il était partisan de la décolonisation et profondément hostile à la torture. Patriote critique mais discipliné, il refusa d'envisager autre chose que d'accomplir les fonctions auxquelles il fut employé. Son arrivée en Algérie et la lecture de la presse algéroise pendant la " bataille d'Alger " lui fit considérer l'étendue des haines et la brutalité systématique de la répression. Après son détachement à l'état-major divisionnaire de Bône, sa présence dans un bureau chargé administrativement de l'application des " pouvoirs spéciaux " lui fit observer de plus près cette brutalité. L'année 1958 à Bône lui fit aussi voir depuis cet état-major les incidents militaires et politiques de l'année : bombardement en Tunisie de Sakiet et ses conséquences avec le putsch algérois du 13 mai, le retour du général de Gaulle et le passage à la Ve République. L'auteur replace dans un contexte plus large les anecdotes, qu'il raconte non sans ironie (la " fraternisation " à Bône). Ce récit est aussi une étude sur la variabilité de l'opinion.

03/2014

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Littérature française

Journal d'une année sur les rives de la Seine. Souvenirs d'un Guinéen stagiaire à Paris

Un stage de français langue étrangère au Centre international d'études pédagogiques (CIEP) de Sèvres permet à l'auteur de ce récit de découvrir Paris, sa tour Eiffel, son Arc de triomphe, son métro, l'avenue des Champs-Elysées, la chapelle de la Médaille miraculeuse de la rue du Bac, la basilique du Sacré-Coeur, Notre-Dame, le RER, les bateaux-mouches, et "Galpi", le supermarché de la licence et du sexe. D'autres Guinéens, une Dominicaine, une Libanaise, deux Léonaises et des Vietnamiens sont ses compagnons de stage. Animé par un personnel à la hauteur, celui-ci les tiendra en haleine d'octobre à juillet, agrémenté, de temps en temps, de sorties, pendant lesquelles l'auteur va découvrir la Normandie, la Gironde, et la Bretagne... Des Baconnets à Denfert-Rochereau, s'offrent à ses yeux des villas coquettes à travers cette banlieue devenue carrément tentaculaire. Dans ses contacts avec certains de ses amis de la diaspora, il se rend compte que Fama et son régime ne sont pas en odeur de sainteté. Mais d'autres amis sauront se rendre agréables... Et, à Massy, il va faire la connaissance de personnes hautes en couleur : Fory Gilbert, Mame, Tangar...

12/2016

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Littérature française

Une amie de la famille

Le 1er novembre 1968, alors que nous nous promenions sur les rochers qui surplombent la Chambre d'Amour à Biarritz, ma soeur aînée a été emportée par une vague. Elle avait vingt ans, moi quinze. Il aura fallu un demi-siècle pour que je parvienne à évoquer ce jour, et interroger le prodigieux silence qui a dès lors enseveli notre famille. Je suis parti à la recherche d'Annie. Je l'ai vue revenir intacte dans sa fougue, ses doutes, ses enthousiasmes, ses joies et ses colères : une jeune femme d'aujourd'hui.

03/2019

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Littérature étrangère

Histoire de Mayta

Dans un Pérou où se côtoient misère et terrorisme, un journaliste devenu écrivain enquête sur Mayta, un de ses anciens condisciples. Il cherche à savoir ce qu'est devenu l'adolescent exalté, illuminé, l'intellectuel trotskiste arrêté et jeté en prison. Il cherche aussi à comprendre la plongée de son pays dans le chaos. Mais lorsqu'il retrouve Mayta, au terme de nombreuses rencontres, l'homme ne correspond en rien avec l'image patiemment reconstruite... Leçon d'humilité ? Sagesse de l'écrivain qui connaît la défiance vis-à-vis des médias ? Distorsion habituelle entre vérité et fiction ? Tel est le débat de cette enquête littéraire et politique menée de main de maître dans le dédale romanesque d'un Pérou halluciné.

03/1986

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Beaux arts

Plein air. De Corot à Monet

Peindre en plein air est un défi. Pour traduire une sensation visuelle, il faut déterminer d'un seul geste la forme et la couleur du motif. De plus, rien n'est fixe dans la nature, où l'artiste, sollicité par une foule d'impressions, doit faire preuve de décision et de rapidité. Des délicieuses esquisses exécutées au XVIIIe siècle jusqu'aux tableaux peints par les futurs impressionnistes dans les années 1860, la pratique du plein air, qui s'impose au XIXe siècle, est l'aboutissement d'un long processus. En effet, un puissant sentiment qui rattache les hommes à la nature croît au rythme des progrès de l'industrialisation et de l'urbanisation. Comme une lame de fond, il touche l'ensemble des pays d'Europe, où une société nouvelle, éprise de vérité et d'authenticité, se met en place. De Thomas Jones à Camille Corot, de John Constable et de Joseph Mallord William Turner à l'école de Barbizon, des macchiaioli à Edgar Degas et d'Eugène Boudin à Claude Monet, l'art du paysage en plein air conquiert un nouveau statut et s'affirme comme un genre à part entière.

06/2020

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Romans historiques

Un printemps de gloire. Souvenirs de Catherine, Marquise de Rambouillet

Ce livre virevoltant raconte, pour la première fois, la vie de la marquise de Rambouillet telle qu'elle aurait pu l'écrire. Témoin direct des passions littéraires et politiques du temps des mousquetaires, de l'Astrée à la Fronde, de la révolte du duc de Montmorency à la querelle du Cid, des débuts de l'Académie française à la jeunesse du Grand Condé, la marquise vécut un printemps de gloire. Ces mémoires apocryphes évoquent avec brio le mythique Hôtel de Rambouillet où, grâce à elle, les Lettres, l'esprit et l'amitié chevaleresque ont brillé pendant plus de trente ans. Ils nous font entrer de plain-pied, comme au théâtre, au cœur des passions et des illusions d'un monde baroque assoiffé d'héroïsme, de quête mystique et amoureux des mots. Parce que l'Hôtel de Rambouillet fut un haut lieu de l'esprit, parce qu'on y parlait délicieusement d'amour, on prend souvent Catherine de Rambouillet pour une Précieuse. En vérité, c'est une princesse. Mi-italienne, mi-française, âme ardente et généreuse, secrète et imaginative, ayant le culte du romanesque autant que de l'amitié, elle sut initier un art de vivre qui s'épanouit dans le Grand Siècle.

01/2007

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Littérature française

La vie des morts

En publiant Une amie de la famille, récit centré sur la mort de ma soeur Annie et le silence qui dès lors a enseveli ma famille, je n'imaginais pas que ce livre allait provoquer tant de réactions, révéler tant de coïncidences, amener tant de retrouvailles, de surprises, de découvertes. Tous ces signes attestaient de la puissance de l'écriture, de ce qu'elle rend possible, de ce qu'elle délivre ou dénoue. Alors j'ai décidé de dire à Annie ce que les vivants m'ont raconté d'elle, de lui montrer à quel point elle est restée présente. Je lui confie ma vie faite de rencontres, de livres écrits ou lus. Je mêle mes traits aux siens et à ceux des amis disparus. "La vie des morts", disait notre père, persuadé que sa femme et sa fille continuaient de lui parler. Ce n'était pas un songe de vieillard, c'était la simple vérité.

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Littérature étrangère

Les sous-lieutenants

C'est sous le regard sarcastique d'officiers anonymes que Mário de Carvalho inscrit la guerre et l'occupation coloniale à l'époque de Salazar dans un contexte à la fois dérisoire et tragique. Ces sous-lieutenants, jeunes sursitaires que leur qualité d' "intellectuels" situe dans l'opposition, sont comme les autres envoyés en Afrique, ou à Timor, pour y risquer leur vie loin d'un Portugal qui impose sa nostalgique présence en contrepoint d'un exotisme obsédant. Trois récits d'une cinglante ironie cristallisent autour de conflits individuels d'étranges destinées, la guerre n'étant finalement qu'un prétexte à d'autres haines, d'autres absurdités : celles qui opposent les êtres en tout temps et en tout lieu, les conduisant souvent à une démence meurtrière. S'impose ainsi une réalité au-delà de la réalité pour ces contes de la folie non ordinaire qui tiennent le lecteur en suspens dans la pure tradition de la nouvelle à chute.

06/1996

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Littérature étrangère

Le fond des choses

Mário de Carvalho est décidément un maître de la subversion. Son dernier roman nous offre une satire réjouissante de notre société de fausses valeurs et de réputations usurpées, à travers un personnage de petite arriviste sans scrupules qui sévit dans les médias. Mais, outre qu'elle nous amuse énormément, elle n'est pas dénuée de charme - et de nous demander si nous n'aurions pas tous quelque chose d'Eduarda Galvao ? En tout cas les amours intéressées d'Eduarda la mènent au coeur du Parti communiste, et c'est l'occasion pour l'auteur de se pencher sur l'affligeante décadence - à moins qu'il ne s'agisse d'une évolution structurelle normale - de l'institution et de ses membres. Ce qui donne lieu à un bon nombre de scènes proprement hilarantes à travers les péripéties de l'existence d'un certain Joel Strosse, qui s'est mis dans la tête d'obtenir sa carte alors que tout le monde la rend. Le propos est sans doute plus sérieux qu'il n'y paraît et au bout du compte les militants décatis ne sont ni absous ni condamnés, comme s'ils appartenaient à cette génération désenchantée et victime des temps qu'affectionne Mário de Carvalho.

11/1999

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Littérature étrangère

Vie de ma vie

La nuit de Noël, une voiture file sur l'autoroute entre Venise et Trieste. A son bord, un homme et une femme, Gio et Marilina, la quarantaine passée. Ils se rendent à l'hôpital, car Marilina est sur le point d'accoucher. Mais l'enfant qu'elle attend n'est pas de Gio : elle a plusieurs fois eu recours à l'insémination artificielle, en vain, jusqu'à ce qu'une dernière tentative, dans une clinique tchèque, peu avant de le rencontrer, soit concluante. Durant ce trajet perturbé par les embouteillages et les changements d'itinéraire, chacun passe sa vie en revue : Gio pense à l'existence agréable qu'il menait à Mexico et qu'il a quittée, à son père, vieux et malade; Marilina, à ses rapports avec sa mère et sa soeur, ainsi qu'aux lourdes procédures médicales qu'elle a dû suivre. Et tous deux songent à l'avenir, à l'enfant qui va naître. Mais d'abord ils doivent gagner l'hôpital, tout au bout de la route. Suspense haletant, Vie de ma vie porte un regard actuel, subtil et riche, sur une question qui nous concerne tous, être parent à l'heure de la procréation assistée, dans un récit qui mêle les émotions et la réflexion avec justesse et sensibilité.

03/2008

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Littérature française

Aucun souvenir de Césarée

De son enfance, elle a tout oublié sauf la peur et l'ennui coriace. De ses vingt ans, elle a tout oublié sauf son absence au monde. Elle a même oublié Césarée, la ville en ruine qu'elle déclarait «inoubliable» dans une lettre envoyée à sa mère. Elle a juste retenu le vers de Racine : «Je demeurai longtemps errant dans Césarée». Heureusement, sa mère a écrit un journal où elle raconte ce qu'elles ont vécu ensemble, avec et sans le père. Sa mémoire c'était sa mère, et elle vient de la perdre - la mère, le jardin, la maison. Elle vient de vider la maison, dans le chagrin et la colère. «Ma mère, c'était après moi le déluge. J'entasse au grenier un bordel monstre, tu te taperas un jour le remake du nettoyage des écuries d'Augias, mais je ne serai pas là pour le voir.» Heureusement, il y a les copains, qui la baladent du chagrin au rire, et c'est toujours le rire qui la sauve. Alors, armée du récit maternel, des photos d'époque et de ses trous de mémoire, elle s'attaque au puzzle, elle reconstruit la vie de sa mère et la sienne, quitte à les trafiquer - peu importe, une vérité mouvante et floue arrive à surnager. Et maintenant, elle aime sa mère

08/2014

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Sciences historiques

En Alsace dans les années 1940 et 1950. Souvenirs d'enfance

Jean-Marie Gillig se remémore les souvenirs de sa vie d'enfant au cours des années 1940 et 1950. Malgré les vicissitudes d'une époque au mode de vie rustique, ce récit ne manquera pas de provoquer chez le lecteur le désir de revisiter ses propres souvenirs d'enfance.

11/2015

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Littérature française

L'homme qui marche au bord du monde

Dans une Bretagne secrète, César, né des amours d'une fille du pays et d'un soldat allemand, porte le poids d'un passé auquel il se sent étranger. Victime de l'opprobre fait à sa mère, tondue à la Libération, il est depuis sa naissance jugé, mal aimé, rejeté. Jusqu'à ce jour de 1969 où, accusé d'un viol qu'il n'a pas commis, il décide de briser le sort, quitte sa terre natale et la femme qu'il aime. De l'Inde à la mer de Béring, quinze années durant, il va parcourir le monde, se frayer son propre chemin comme on s'invente une seconde existence, malgré la violence et la brutalité des hommes. Intense, envoûtant, L'homme qui marche au bord du monde retrace, à travers l'itinéraire croisé de quatre personnages liés par un drame imprescriptible, le destin poignant d'un innocent en quête de liberté. Marie-Hélène Westphalen évoque, avec une pudeur qui donne à son premier roman toute sa force, des existences broyées, animées par le seul désir.

04/2007

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Histoire internationale

Liban, la guerre sans fin

Près de quarante ans après la fin du conflit, le Liban est toujours hanté par ses fantômes guerriers, fissuré par ses divisions confessionnelles, lézardé par des accords trop levantins, même pour des Libanais... Pire encore, la guerre civile passée et ses atrocités nourrissent parfois chez certains une forme de romantisme écarlate, de regret diffus de la fraternité des armes. Et rien, par exemple, dans les manuels scolaires pour alimenter le devoir de mémoire ou une volonté de transparence historique. Le Liban vit encore avec ses démons. Ceux d'avant-guerre ont été rejoints par ceux de l'après-guerre. Et le conflit syrien ajoute davantage de flammes à l'enfer. La seule force du Liban reste les Libanais. C'est aussi sa principale faiblesse. Une faiblesse magnifique. Assumée, souvent. Contournée, toujours. Mariage, héritage, droits civils et institutionnels... rien ne résiste à l'inventivité fabuleuse - et à l'humour caustique - des Libanais. Et si cela ne suffit pas, ils partiront en guerre. Leur vraie guerre : être libanais malgré le Liban.

04/2017

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Littérature française

Contes médiévaux du quartier Mouffetard

Un ancien soldat de Genghis Khan raconte à ses arrière-petits-enfants les étranges souvenirs d'un mystérieux chevalier rouge, qu'il avait rencontré sur la route des épices. Inspirés des fabliaux du XIIe siècle, ces contes facétieux de manants malins, d'épouses perfides, de rufians, de filous et autres paillards vous invitent à un voyage dans le temps à la découverte du quartier Mouffetard.

10/2007

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Sociologie

Histoire de l'abandon et de l'adoption dans le monde, en France et au Québec

Cet ouvrage lève le voile du secret entourant l'abandon et l'adoption à travers les âges, les pays, les décisions prises au fil du temps et les principaux acteurs. L'adoption s'est internationalisée à la fin des années 50, à la suite des guerres de Corée et du Vietnam. Elle visait à épargner les enfants orphelins vivant dans les zones de conflits et à protéger les enfants métissés issus des contacts entre les soldats et les femmes des pays en guerre.

06/2020

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Critique littéraire

Les figures de style et autres jeux de mots

Apocope, épenthèse, anacoluthe, paronomase, métaphore, synecdoque, anadiplose, chiasme, zeugme et symploque : ces noms aux sonorités étranges désignent tous des figures de style, également appelées figures de rhétorique. Parfois, un nom savant recouvre un effet de style très simple ; d'autres fois, il s'agit d'un travail plus subtil sur la langue, qui n'apparaît qu'à l'oeil averti. Dans tous les cas, on découvre, en lisant les très nombreuses citations rassemblées par Marie-Laurentine Caetano, l'infini jeu auquel se prête la langue française sous la plume des auteurs, du Moyen Age à nos jours. Tantôt poétiques, tantôt drolatiques, ces quelque 50 figures de style et 12 types de jeux de mots permettent de dire les choses de mille manières. Un vrai trésor de la langue et de l'esprit.

06/2018

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Théâtre

Changer le monde par le théâtre

"Essayer de faire du nouveau, de l'art, tenter quelque chose, c'est un combat ; que ce soit ce combat-là, c'est ce que j'espère du théâtre. Et voilà que quelque chose se constitue publiquement face à une oeuvre. Que cela doive se constituer dans une bataille, je pense que c'est de notre temps." Quand Marie-José Malis aborde Hyperion d'Hölderlin, elle veut en transmettre la philosophie aux spectateurs. Le poète a imaginé une nouvelle organisation du monde pour atteindre le bonheur. Cela passe par la nécessité d'apprendre à aimer le monde, les hommes et tout ce qu'engendre l'humanité, entre autres, la pauvreté, les échecs et ne plus avoir peur de la perte. Voilà le bonheur de Marie-José Malis, des idées qu'elle propage sur la scène.

09/2016