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Poésie

Les sept mercenaires

Sept. Il existe toute une mystique autour de ce chiffre. Les sept archanges de l'apocalypse, les sept couleurs de l'arc-en-ciel, les sept péchés capitaux, les sept merveilles du monde, les sept notes de musique, et bien sûr les sept mercenaires. Pour tout vous avouer, je m'en fous, j'ai jamais cru à ces conneries de chiffres sacrés. Mais c'est vrai que si on cherche on trouve, c'est ça qui est beau dans le grand bordel magique de la vie. Parce qu'en y réfléchissant bien, les sept gaillards à qui je rends hommage dans ce livre, sont un beau mélange de tout ça à la fois : les sept archanges de l'apocalypse, les sept couleurs de l'arc-en-ciel, les sept péchés capitaux, les sept merveilles du monde, les sept notes de musique, et bien sûr les sept mercenaires. Mais ce sont surtout sept chiens magiques, sept étoiles noires et tordues du drapeau américain, sept moudjahidines de la bibine, sept poilus sacrés, sept sauvages du mot de l'art et de l'amour, bref sept grands poètes. Sept bonhommes que j'aime, même s'ils m'ont bercé trop près du mur. Voilà donc sept hommages pour sept artistes. Dans l'ordre d'apparition : J. D. Sallinger, Richard Brautigan, Charles Bukowski, Henri Miller, John Fante, Jim Harrison et Raymond Carver. Comme dit Al Pacino dans Donnie Brasco : "Je te raconte pas ! " En plus on m'informe que Daniel Damart, le joyeux éditeur aurait éternellement sept ans et que Régis Gonzalez le grand qui crayonne avec mes mots aurait sept doigts. Moi-même il me reste sept dents. La vie est dingue. C'est merveilleux non ?

10/2020

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Littérature française (poches)

Ici ça va

Un jeune couple s'installe dans une maison apparemment abandonnée. L'idée ? Se reconstruire en la rénovant. Tandis qu'elle chantonne et jardine, lui - à pas prudents - essaie de retrouver ses souvenirs dans ce lieu qu'il habita enfant. Ses parents y vécurent heureux, avant que la mort soudaine du père coupe le temps en deux. La mort de son père, et l'amnésie qui s'en est suivi, la dépression qui le guette à chaque pas, c'est cela que le narrateur est venu affronter dans cette maison qu'il faut sauver des ronces et de la ruine. Ses outils : une volonté obstinée, à l'image de la rivière qui traverse ces pages ; une ouverture rayonnante, quasiment panthéiste, aux gens, aux animaux et aux plantes -à la vie ; et l'amour d'Ema, l'amour pour Ema, partagé, total, solaire. Dans ce paysage d'herbes folles et d'eau qui ruisselle, ce sont les gestes les plus simples, les événements les plus ordinaires qui vont réenchanter la vie.

08/2014

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Littérature française (poches)

Le camp des autres

Gaspard fuit dans la forêt avec son chien. Il a peur, il a froid, il a faim, il court, trébuche, se cache, il est blessé. Un homme le recueille. L'enfant s'en méfie : ce Jean-le-blanc, est-ce un sorcier, un contrebandier ? En 1907, Georges Clemenceau crée les Brigades du Tigre pour en finir avec "ces hordes de pillards, de voleurs et même d'assassins, qui sont la terreur de nos campagnes". Au mois de juin, la toute nouvelle police arrête une soixantaine de voleurs, bohémiens et déserteurs réunis sous la bannière d'un certain Capello qui terrorisait la population en se faisant appeler la Caravane à Pépère. C'est avec eux, que Gaspard, l'enfant insoumis, partira un matin sur les routes.

09/2018

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Histoire internationale

National Heroes and National Identities. Scotland, Norway and Lithuania

This book investigates the concept of the heroic, questions what it is that makes the national hero an indispensable appendage to any possible interpretation of national identity, and asks why scholars stop short before coming to terms with this elusive phenomenon. It finds answers by following heroic traditions in Scotland, Norway and Lithuania from the early modern period to the twentieth century. The book argues that heroic traditions – prevailing trends in situating heroes in national history – owe much to the early modern state. Both national heroes and the nation state had been conceived with a similar moral political mindset that looked for new ways to identify sources for commonality. The confluence of political theory and Realpolitik attested to three classical types of polities, i.e. civitas popularis (democracy), regnum (kingship), and optimatium (aristocracy), as found at that time in Scotland, Norway and Lithuania respectively. The author shows the varied impact these patterns had on heroic traditions. The long record of national heroes in Scotland is explained as a vestige of the legacy of civic humanism, the continuing traditions of the heroic king-lines in Norway are seen as a result of long-standing absolutism, while the belated arrival of national heroes in Lithuania is excused by the country's aristocratic if at times oligarchic past.

02/1993

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Poésie

Des salades

On le sait bien que le temps passe. Et l'amour. Mais l'un comme l'autre laissent des traces, et nous en vivons. Au plus près du monde où nous sommes, des plages où nous marchons, du ciel qui nous regarde et aussi nous anime, de l'enfance si singulière. L'enfance si proche en nous, dans les ricochets de nos histoires communes et qui nous apporte, si nous savons regarder, ce précieux viatique du soleil dans les flaques... Alain Boudet

05/2015

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Littérature française

Nouvelles et autres divagations plus ou moins gaies

Quelques conseils de lecture : d'abord appelez un ami pour le prévenir qu'il faudra prévoir une soirée raclette, prenez un chat, le rythme du ronronnement combat la dépression, un grand verre d'eau-de-vie et d'eau-de-là, un bon fauteuil, si possible un feu de cheminée, sinon un thé bien chaud fera l'affaire, ouvrez les pages et suivez le guide, quel qu'il soit, et n'oubliez pas d'être heureux. L'ambiance des histoires est assez sombre, fantastique, mais on trouve - presque - toujours une petite lumière qui semble dire "t'inquiète pas, ce n'est qu'une histoire, la vie est belle".

02/2017

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Policiers

Rouges, les collines de Caracas

Par l'auteur de " L'irrésistible déchéance de Robert Ménard ". Un récit réalité où l'héroïne " Gaya " est le fil conducteur pour entrer dans un univers fait de manipulations, agressions, rapts, assassinats, actes d'héroïsme, enfumages médiatiques, complots, coups d'Etat, attentats, émeutes, ombres de la CIA et de Pinochet, mercenaires, poésie, trahison, amitiés, amour, amour filial... Et viva Hugo Chávez !

10/2015

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Poches Littérature internation

Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire

Quand le jeune Ram Mohammad Thomas devient le grand vainqueur de " Qui veut gagner un milliard de roupies ? ", la production soupçonne immédiatement une tricherie. Comment un serveur de dix-huit ans, pauvre et inculte, serait-il assez malin pour répondre à treize questions pernicieuses ? Accusé d'escroquerie, sommé de s'expliquer, Thomas replonge alors dans l'histoire de sa vie... Car ces réponses, il ne les a pas apprises dans les livres, mais au hasard de ses aventures mouvementées ! Du prêtre louche qui laisse trop volontiers venir à lui les petits enfants à la capricieuse diva de Bollywood, des jeunes mendiants des bidonvilles de Bombay aux touristes fortunés du Taj Mahal, au fil de ses rencontres, le jeune homme va apprendre que la fortune sourit aux audacieux...

08/2007

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Poésie - Comptines

Le monde mal foutu

Que se passerait-il si le monde était parfait ? Dans ce monde mal foutu, Thomas Vinau décèle toute la beauté dissimulée derrière les imperfections de la vie... Un regard doux et sensible pour traverser la vie et ses aléas avec maturité.

02/2022

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Poésie

C'est un beau jour pour ne pas mourir. 365 poèmes sous la main

365 poèmes à grignoter. Au jour le jour. A l'envie et au besoin. A la nuit la nuit. Aux rires et aux chagrins. 365 fois je t'aime. 365 fois merde et merci. 365 fois tant pis. 365 fois et si. 365 mondes dans une seule noix. 365 couvertures. 365 trous de chaussettes. 365 matins au fond de la bouteille. 365 arêtes dans la gorge. 365 bouche-à-bouche. 365 défauts. 365 enfants. 365 pas pour atteindre demain. 365 à chaque jour suffit sa peine. 365 mais la peine ne suffit pas au jour. Alors 365 peut-être.

03/2019

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Poésie

Le poète de cinquante ans. Edition bilingue français-espagnol

Anthologie personnelle bilingue espagnol / français. "Hommes et femmes qui ne croyez à rien mais qui êtes pourtant amoureux, nous vous attendons tous à Ciudad Vilas. (...) Elle a dit à tous ses amants "je vous attends à Ciudad Vilas" . Il a dit à ses nanas "nous nous marierons à Ciudad Vilas" . Bienvenue à Ciudad Vilas. Bienvenue dans la ville de l'Amour".

07/2014

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Psychologie, psychanalyse

Le dessin dans l'examen psychologique de l'enfant et de l'adolescent. 3e édition

L'examen psychologique de l'enfant et de l'adolescent est un domaine de la psychologie dans lequel de nombreuses approches et techniques peuvent être utilisées ; parmi celles-ci, l'utilisation du dessin reste un outil essentiel à la compréhension fine du sujet. La troisième édition de ce livre est centrée sur l'emploi du dessin dans une optique objective et rigoureuse. Des exemples de situations cliniques, enrichis de nombreux dessins, sont proposés afin d'ouvrir des perspectives pratiques de recours à l'examen psychologique. L'aspect théorique est également articulé à cette technique afin d'en rendre son utilisation valide scientifiquement.

02/2020

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Poésie

Il vise le ciel et tire

On pourrait croire que Miles Davis joue pour la nuit le crépuscule dans sa trompette le sentiment de la pluie et des réverbères pourtant ce matin je viens de découvrir qu'il jouait surtout pour la lumière prédateur d'aubes et de nuits blanches.

01/2021

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Littérature étrangère

L'Orient inédit, légendes et traditions arméniennes, grecques et turques

L'Orient inédit : légendes et traditions arméniennes, grecques et turques / recueillies et traduites [par] Minas Tchéraz Date de l'édition originale : 1912 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Economie

Les déchirures. France Télécom, Goodyear, Air France, Continental, paysannerie...

L'entreprise mauvaise-mère ! Ce texte de Maxime Vivas est salutaire : il nous rappelle que les actes chemisophes ne sont que l'autre face d'une violence beaucoup plus forte qui régit la vie des entreprises. La gauche s'est longtemps accordée sur le fait que l'entreprise était d'abord un lieu d'extorsion de la plus value, que les patrons ne sont riches que parce qu'ils exploitent leurs salariés en ne payant que ce qui est socialement nécessaire à un moment donné pour reproduire la force de travail. Le patronat avait dû au cours du XXe siècle mettre du social dans son eau de messe (car on ne dira jamais assez la responsabilité des églises dans la soumission des petits aux grands) compte tenu de la peur des rouges et d'un rapport de force plus favorable aux salariés. La lutte des classes existe donc bien avant même que les classes n'aient conscience d'elles-mêmes. Louis Althusser disait que la lutte ne ressemblait pas à un match de foot rassemblant deux équipes qui préexisteraient avant d'en venir aux combats plus ou moins civilisés. La lutte des classes existe dès qu'une minorité s'approprie le fruit du travail de tous les autres. Maxime Vivas nous rappelle donc en creux cette vérité première mais, en évoquant l'évolution des modes de management, il nous montre aussi que le pire est toujours possible, il nous permet de nous souvenir que depuis qu'existe l'entreprise au sens moderne du terme, les patrons n'ont eu de cesse de dépouiller les salariés non seulement de l'essentiel de la valeur qu'ils créent, mais aussi de leur savoir-faire, de leur culture de métier, de leur solidarité, etc. L'entreprise d'antan était un bagne mais les frontières de classes étaient plus visibles/lisibles. Le coup de génie du patronat moderniste a été sa volonté de s'emparer non plus seulement des gestes et de l'intelligence des salariés mais de leur âme, de leur sensibilité, de leur être. Ainsi après la maudite taylorisation des gestes, on a vu se généraliser la taylorisation du sourire. Conséquence : l'entreprise, malgré (ou grâce à ?) tous ses beaux discours sur l'importance des mal-nommées "relations humaines" refuse d'accéder à la reconnaissance de l'autre. La France est, selon deux rapports du Bureau International du travail (ONU), en tête des pays "avancés" pour la violence au travail. L'INSEE estime, pour sa part, que sept millions de Français sont concernés. La médecine du travail évalue à plus de 90 % les médecins ayant déjà eu connaissance d'au moins un cas de harcèlement au travail et 21 % d'entre eux considèrent ce phénomène comme fréquent : 97 % des victimes souffrent de complications morbides se traduisant par des insomnies, de l'anxiété, de la dépression, des troubles digestifs ou cutanés, etc. On veut croire que ce harcèlement serait le fait de "petits chefs" pervers ou de "pauvres" patrons obligés d'en user à cause des rigidités du droit du travail (sic). Si la France est championne de la violence au travail, ce n'est pas parce que les managers français seraient plus sadiques que les autres, ni parce que les salariés français seraient plus fragiles, mais parce que les Français accordent une bien grande importance au travail. J'ai personnellement tendance à le regretter mais les Français, contrairement aux autres peuples, classent le travail, avant la famille, avant les amis, avant le politique ou le religieux. Nous souffrons au travail car nous sommes plus que d'autres prisonniers de l'idéologie du travail et parce que les nouveaux modes de management nous empêchent de travailler comme nous le souhaiterions, c'est-à-dire correctement, conformément à l'image que le salarié français, amoureux de son travail, se fait du travail "bien fait", du travail "comme-il-faut". Cet amour du travail bien fait n'est pas le propre des constructeurs de cathédrales, comme on l'entend trop souvent, mais des ouvriers, des employés, des cadres, d'ici et maintenant. L'entreprise ne peut entendre cette prétention à bien travailler, c'est pourquoi elle multiplie aujourd'hui les fiches de post e et les fiches techniques dans le but de tout formaliser , dans le but de standardiser, d'uniformiser, faute d'admettre une vraie coopération d ans le travail. Conséquence : elle n'a de cesse de déshumaniser ce qui réside au coeur du travail humain, l'importance des collectifs de travail , la primauté aussi de l'utilité même du travail. L'entreprise moderne est devenue, pour cette rais on, une "mauvaise mère" qui dévore son personnel. Loïck Roche, directeur de l'école supérieure de commerce de Grenoble, explique ainsi dans "Psychanalyse, sexualité et management" que les deux modes de management qui tendent à se développe r le plus vite sont le management oral et anal et non le management génital. Par manager oral, il désigne ces nouveaux chefs, champions dans l'art de la parole, incapable de supporter qu'une autre parole que celle officielle puisse simplement exister, grands amoureux des honneurs (grands bureaux, belles voitures de fonction, etc.), spécialistes de la manipulation mentale sous prétexte de motivation toujours insuffisante des salariés. Par manager anal, il désigne ces nouveaux chefs, qui n'agissent que pour dominer, qui n'ont en tête que l'idée de punir et de surveiller, qui cèdent au fantasme de toute-puissance, non seulement en pervertissant les relations humaines mais en s'appropriant de s rémunérations obscènes, etc. Le manager dit génital serait celui qui sait reconnaître en l'autre un autre, avec sa culture propre, avec ses intérêts spécifiques, autant dire que ce manager "démocratique" se fait rare. L'entre prise moderne pourrait donc très bien exister aujourd'hui sans harceler pour exclure mais elle ne peut plus se passer d'une nouvelle forme d e harcèlement visant à intégrer à sa sauce managériale, MEDEFienne afin d'empêcher tout autre parole que la sienne d'exister... L'absence de droit à la parole a toujours été le terreau le plus propice au développement de la contre-violence salariale, celle des grèves dures et des séquestrations de cadres ou patrons. Les actes chemisophobes relèvent donc, non seulement de la légitime défense de ceux qui ont le sentiment d'être privés de parole donc d'existence véritable, mais d'un moindre mal. Ces actes chemisophobes ne sont-ils pas préférables aux "jambinisations" qui consistaient à tirer dans les jambes des petits chefs les plus salauds dans l'Italie des années soixante-dix ? La vision "bisounours" de l'histoire ne sert que ceux qui ont le monopole de la parole. Renforcer les droits collectifs des salariés dans l'entreprise serait la meilleure assurance possible pour préserver en état les chemises des dirigeants. Celles et ceux qui ont le sentiment légitime de ne jamais être entendus, celles et ceux qui perdent dans l'affaire bien plus que leur chemise ont le besoin parfois de poser des actes symboliques forts. Ces actes chemisophobes relèvent bien d'une thérapie face aux vagues de suicide.

05/2016

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Contes et nouvelles

Sur un malentendu

A travers ces nouvelles, souvent à chute, vous serez conduit dans un imaginaire où le fossé avec la réalité a des airs de rigole insignifiante. Et si ça arrivait vraiment ? Et si ça s'était effectivement passé ainsi ? Est-ce que, si l'on ne redresse pas le cap, ça se passera ainsi ?

08/2021

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Poésie

Juste après la pluie

Songer certains dimanches de grands vents pleins de poussière et de lumière à s'ouvrir le ventre du sol au plafond Pour aérer à l'intérieur Avec ce toucher vif et vibrant dont il a le secret, Thomas Vinau nous offre en quelque deux cent trente poèmes une histoire qui écope la tempête, les nuages et les mensonges pour que seul reste l'essentiel. Sans grands gestes, en toute simplicité, le poète croque le quotidien, s'interroge sur notre présent, illustre notre condition humaine. Juste après la pluie est un livre d'usage et de combat pour tous les jours. Thomas Vinau est né en 1978 à Toulouse et habite aujourd'hui dans le Luberon. Il est l'auteur de plusieurs recueils de poésie et romans, dont le très remarqué Ici ça va. Il écrit également des albums jeunesse et des nouvelles.

09/2021

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Littérature étrangère

Alegría

"Je suis arrivé par la douleur à la joie", écrit le poète José Hierro. De chambres d'hôtel en aéroports, assailli par une profusion de souvenirs, Manuel Vilas poursuit la mise à nu de son narrateur. Il orchestre la symphonie de la mémoire et enrichit son tableau de nouveaux motifs comme celui de l'allégresse. Toujours entouré de ses musiciens, ombres de son passé, en dialogue incessant avec les doubles de ses fantômes, auxquels il ajoute Arnold (pour Schönberg), sa part sombre, son ange de la dépression. Le passé coule partout, vague sans cesse rabattue, il est dans les machines à presser les oranges, dans les chemises jamais assez blanches, dans les cours d'eau, comme sous le sol que l'on foule. "La joie venait toujours après la peine", chante Apollinaire, Alegría tend résolument du côté de la lumière et Manuel Vilas offre, après Ordesa, un grand livre solaire. Son audace littéraire et sa capacité à transfigurer l'intime en universel le désignent comme un de nos écrivains contemporains majeurs.

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Littérature française

Une vie parmi tant d'autres. Imagination ou réalité

Une vie parmi tant d'autres - Imagination ou réalité est l'histoire d'un jeune garçon qui déménage dans une nouvelle ville à l'âge de sept ans et qui grandit dans un environnement qui ne lui convient pas. Des tensions avec son père et les défis de la vie le conduisent à traverser vingt-sept années de difficultés. Ce récit est basé sur une partie de la vie de l'auteur et inclut des éléments de fiction inspirés de diverses circonstances possibles.

10/2023

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Littérature française

Fin de saison

Qu'est-ce qu'un catakit ? Quelle est la différence entre un bon vivant et un bon survivant ? Peut-on s'hydrater avec de l'eau-de-vie ? Quelle est la valeur nutritionnelle d'un rêve ? Peut-on se sauver en se sauvant ? Les lapins sentent-ils venir la mort ? Autant de questions que Victor, père de famille et gentil loser, ne s'est jamais posées... jusqu'au jour où il se retrouve enfermé dans sa cave avec un chien et un lapin pendant que le monde s'écroule. Survivaliste pathétique, cet antihéros ironique et incisif dit, sur un mode burlesque, quelque chose de nos aspirations et de nos échecs.

10/2020

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Littérature étrangère

Meurtre dans un jardin indien [EDITION EN GROS CARACTERES

Après le fabuleux succès de Slumdog millionaire, retrouvez tout le génie et l'humour de Vikas Swamp dans un roman encore plus original, encore plus foisonnant, encore plus palpitant. Une aventure pleine de suspense et d'émotion au coeur de l'Inde d'aujourd'hui. Playboy millionnaire, l'ignoble Vivek "Vicky" Rai est tué lors de sa propre garden-party. Six convives sont suspectés : un bureaucrate possédé par l'esprit de Gandhi ; l'actrice la plus glamour de Bollywood, fan de Nietzsche ; un tout petit aborigène très doué pour l'effraction ; un gamin des rues voleur de portables au physique de jeune premier ; un Monsieur catastrophe texan sous protection judiciaire ; et le must du politicien corrompu, le propre père de la victime. Des palaces de Delhi aux bidonvilles de Mehrauli, des berges du Gange aux tapis rouges des premières de Bombay, entre soif de justice, vengeances, manigances politiques, quête d'un totem perdu ou d'une fiancée par correspondance, tous les chemins semblent mener au jardin du crime. Mais qui a tué Vicky ?

01/2011

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Psychologie, psychanalyse

Psychologie de l'attachement et de la filiation dans l'adoption

Cet ouvrage fait le point sur les différents processus en jeu dans l'adoption, en dressant un panorama exhaustif des recherches les plus récentes menées en sciences humaines, sociales et médicales dans ce domaine.

05/2011

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Littérature française

La dent du renard

La dent du renard est un roman en trois parties, à l'enseigne du remords. La morsure physique infligée par la dent de l'animal à l'enfant spartiate voleur et receleur, la re-morsure, symbolise le retour du regret chez celui ou celle que hante le souvenir de sa faute. Chacune des trois parties met en scène une source de remords : dans la première, la non-participation, pendant la guerre, à une forme de Résistance et, face au délire sanglant du nazisme, la honte d'avoir échappé à d'abominables souffrances. Dans la deuxième partie, un manquement à la mère malade peut avoir accéléré sa mort. Ces deux sources de remords, collective et individuelle, publique et privée, resurgissent dans la troisième partie pour une issue inattendue et fabuleuse. Six personnages évoluent ainsi dans cette ronde : un monstre raffiné, deux filles étourdies, deux mères sacrifiées, un abbé en rupture de ban et sauveur, sans oublier la narratrice, présente en chacun d'eux.

04/2008

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Littérature française

Bleu de travail

Chronique des manches retroussées du ciel et des matins qui passent. Textes de rien, de faim et de soif. Il y a chaque jour des gris à habiter et des couleurs à faire pousser. Il faut chaque jour plonger ses mains dans le cambouis, se coltiner au peu, au rien, aux petites beautées ratées. Ce sont des choses insignifiantes qui nous sauvent ou qui nous achèvent, qui nous écrasent ou nous tiennent debout. Le bruit qu'on fait quand on trébuche sort de nos bouches, c'est comme ça qu'on apprend à marcher, avec des mots. Avec nos mains. Comme le manoeuvre ou l'ouvrier. Tous les soirs le jour tombe, tous les matins il se relève, enfile son bleu de travail, part au trimard. A chaque jour suffit sa peine mais la peine ne suffit pas au jour. Il faut prendre ce qu'il nous donne. Et, ce qu'il ne nous donne pas, le prendre tout de même.

08/2015

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Littérature française

Des étoiles et des chiens. 76 inconsolés

Tout ça n'est que de l'amour. Ces portraits d'écrivains, de musiciens, de dessinateurs ou de peintres sont une suite nécessaire à 76 clochards célestes ou presque. Un nouveau passage de relais sous le manteau entre frérots pour se tenir doux les soirs sans pain. Pour ceux qui ont trop faim et ceux qui n'ont plus le goût de manger. Je veux chanter sous vos gouttières la gloire des grands-pas-grand-chose qui m'ont réconforté. Mes sauveurs familiers. Connu(e)s ou moins connu(e)s, tous et toutes sont des artistes qui se sont échinés à ne pas plier l'échine. Leur art est une flamme Ils sont restés tendres. Malgré les bobos. Malgré le sale goût de la farce. Malgré le monde parfois. Ils sont restés debout. Ils sont là pour nous. Tout entiers. Sublimes et imparfaits. Avec le monde. Leur amour a brûlé. Libre. Et leur rage aussi. Qui chauffe encore. Qui chauffera longtemps. Dans tous les ventres affamés de caresses. Conquérants comme du liseron. Résistants comme des enfants. Des étoiles et des chiens. Des coyotes, des singes, des hérissons. C'est cadeau. Pour ceux qui savent ce que vaut ce genre de partage. Pour ceux qui savent qu'une chanson, un poème ou un tableau peuvent sauver la vie. Ce sont des amazones. Des lucioles. Des feux follets. Des combattants, pas des guerriers. Dans la nuit noire, ils nous tiennent beaux.

04/2018

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Littérature française (poches)

La part des nuages

Joseph, 37 ans, avance comme il peut, comme tout le monde. II n'est plus un enfant, il en a un, Noé. Mais le bateau tangue. La mère s'en va, puis l'enfant. Joseph, baron perché déboussolé, se réfugie dans le cerisier du jardin, sa cabane. Pour ranimer ses rêves, et redécouvrir les autres, leurs histoires, leur présence, qui l'entourent. Avec obstination, Joseph traverse la nuit.

03/2017

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Poches Littérature internation

Pour quelques milliards et une roupie

Un logeur avide, une soeur qui joue à Miss India, une mère malade... Sapna Sinha a troqué ses rêves pour une vie de vendeuse en électroménager, quand un mystérieux milliardaire lui fait une proposition folle : il lui lègue sa fortune ! A une condition : qu'elle réussisse sept épreuves. Miracle ou pacte avec le diable ? Embarquée malgré elle dans d'incroyables aventures, Sapna devra prouver sa vaillance et son honnêteté afin de se construire un avenir meilleur. Un conte de fée moderne, drôle et poignant, signé par l'auteur des inoubliables fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire. Irrésistible!

04/2015

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Poésie

Le coeur pur du barbare

Entre poèmes devenus introuvables et textes inédits, Le Coeur pur du barbare de Thomas Vinau redonne un sens poétique aux petits riens du quotidiens. Thomas Vinau a remonté le fil des ans pour retrouver des poèmes devenus introuvables ainsi que des textes inédits. Le Coeur pur du barbare se compose de trois parties dont les deux premières ont connu une première vie : "Fuyard debout" et "Les derniers seront les derniers". La troisième section, "Poèmes d'une Amérique imaginée", est entièrement inédite. L'auteur assemble des petits riens du quotidien comme l'orage d'un soir d'été, la lumière d'une fin de journée ou le souvenir fugace d'un rêve. Il leur apporte une valeur profonde, parfois philosophique, toujours émouvante, sous l'égide des artistes qui le fascinent et le nourrissent, comme Richard Brautigan, Raymond Carver, John Fante, Arthur Rimbaud, Sylvia Plath, Jim Morrison ou Basquiat. Il y a des monstres qui sont très bons ; prix Kowalski des lycéens en 2018.

02/2021

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Critique littéraire

Le bruit d'Iris

Ce recueil d'essais sur des textes de Sade, Nerval, Villiers, Mallarmé, Claudel, Bataille, Sarraute, Derrida, Cixous, Deguy, est exempt de toute prétention "scientifique". Seul l'organise un effort d'infiltration lente de l'écrit. Roland Barthes, s'adressant à l'auteur dans sa préface, résume l'entreprise en ces termes : "La novation théorique que vous apportez, c'est de faire comprendre que l'excès (de lecture) ne désigne pas un trop-plein quantitatif, mais une modification du rythme, du débit (de l'oeil-bouche), c'est-à-dire du tempo (votre théorie est proprement musicale). D'où les images (chez vous) qui disent l'excès de lecture : la battue du texte, le ressassement, l'acharnement, l'attardement, le soutenu, la lenteur. Nous découvrons alors que le tempo est l'enjeu même de toute théorie et de toute histoire de la lecture. Le classicisme (au sens très large du terme), dont nous vivons encore, a établi une norme du débit de lecture, un rythme optimal que l'on doit imprimer à l'oeil-intelligence qui lit, en deçà ou au-delà duquel il n'y a que démence et non-sens. Pascal a formulé cette Loi de lecture ("Quand on lit trop vite ou trop doucement, on n'entend rien"), et l'a développée à propos de la peinture : "Ainsi les tableaux vus de trop loin et de trop près. Et il n'y a qu'un point indivisible qui soit le véritable lieu, les autres sont trop près, trop loin, trop haut ou trop bas. La perspective l'assigne dans l'art de la peinture." Le texte, lui aussi, nous le lisons selon une "perspective" toute classique : nous ajustons le débit de notre lecture à l'impératif de la figuration (idéelle, émotive, narrative). Et c'est là que vous intervenez : vous ruinez la contrainte d'une perspective "normale" ; vous faites Fleur le texte ce qui se fait en peinture depuis le début du siècle."

01/1979

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Littérature Espagnole

Les Baisers

Le baiser qui scelle l'histoire d'amour aussi brûlante qu'inattendue entre Salvador et Montserrat surgit en pleine pandémie, dans une cabane au milieu des bois où s'est réfugié Salvador, un professeur de 58 ans. Il a rencontré la belle et sauvage Montserrat au village voisin, où elle tient la seule épicerie du coin. Nous sommes en mars 2020, Salvador relit Don Quichotte à l'aune de ce sentiment d'absolu, cette passion dévorante qui le lie à Montserrat, son Altisidore inespérée, et qui apparaît comme un acte de résistance à l'heure de l'isolement forcé. jusqu'à ce que ressurgisse inévitablement le passé de chacun, à mesure que s'installe la routine des deux amants. Les Baisers est un grand roman d'amour, tendre et sensuel, drôle souvent, dramatique, où l'intimité des personnages résonne singulièrement avec la nôtre. La peau des amants, leur désir charnel, leurs baisers, y apparaissent aussi palpables que nécessaires. C'est enfin une réflexion sur la façon dont, en pleine crise mondiale, deux êtres humains tentent de retrouver du sens.