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Littérature française

Naissance

Ce roman est si particulier, si original, si multiple, qu’il sera préférable de le présenter pédagogiquement, et point par point… 1/ Ce roman s’intitule donc Naissance et il est gros, voire « hénaurme ». Il est gros, et non pas gras. L’auteur précise : « ce livre est gros comme une femme enceinte de neuf mois ». 2/ Ce roman raconte comment son narrateur est venu au monde : il naît, déjà circoncis, dans une famille qui ne veut pas de lui. Ses parents lui font recoudre un prépuce - mais le mal est fait : ce personnage sera, en permanence, un bouc-émissaire. 3/ Roman d’initiation, Naissance raconte comment un enfant devient peu à peu, à l’insu de sa famille, un écrivain. Rejeté par sa famille, il sera influencé en ce sens par un personnage incroyable, un certain Marc-Astolphe Oh, hurluberlu hilarant et collectionneurs de… collections. 4/ Ce roman contient et prolonge tous les précédents livres de Yann Moix : Jubilations vers le ciel pour l’enfance ; Les cimetières sont des champs de fleur pour la folie ; Anissa Corto pour les sentiments ; Podium pour la province et la vie française des années 1970 ; Partouz pour la mystique et pour Charles Péguy ; Panthéon pour l’enfance maltraitée ; Mort et vie d’Edith Stein pour ses pages sur le judaïsme et le christianisme. Naissance est le roman de tous les romans de Yann Moix. 5/ Naissance est aussi un hommage absolu à la littérature. Il contient des chapitres sur Stendhal, Faulkner, Gide, Georges Bataille. Il insiste également, et ceci est en rapport avec cela, sur la mort de Charles Péguy et celle de Brian Jones. 6/ Ce livre évoque aussi les milieux de l’édition dans les années 1970. Ledit Marc-Astolphe Oh, auteur d’un Que sais-je ? sur la photocopie et la reprogravure, est désireux de se faire éditer chez Grasset. Il passe par Franz-André Burguet, venu écrire l’un de ses romans à Orléans, et qu’il harcèle pour que ce dernier lui présente Jean-Claude Fasquelle (autre personnage du roman). 7/ On l’aura compris : ce roman est fou, désopilant, grave, métaphysique, étincelant, loufoque, rabelaisien. Naissance sera… l’heureux événement de la rentrée !

08/2013

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Littérature française

Jubilations vers le ciel

"Oh oui, me voilà, l'homme d'autrefois : Nestor. Je suis de nouveau lui, il n'a jamais vers le ciel cessé d'être moi durant toutes ces années, quarante-deux, quarante-deux années de filature d'Elle. Je n'ai jamais cessé d'être lui et pour cause. Me revoilà, celui qui a été, par la disgrâce de ton regard edelweiss, rabaissé plus bas que terre. Je fais remonter la vieille blessure en moi pour mieux la béatifier dans le spectacle que tu m'offres. Tu es là-dessous, Hélène. Là-dessous. Que sont tes atours devenus ? Tes seins fermes des jours de juin de ta jeunesse, c'est maintenant comme s'ils n'avaient jamais été." Ce premier roman est tout simplement une histoire d'amour. Yann Moix emploie tous les styles, joue de toutes les gammes. Dans une langue inventive, bruissante, épicée, il implore la femme qu'il aime. On passe du rire aux larmes, de la caresse à la jubilation, de la vie au cercueil. Ce livre magnifique se lit comme une offrande.

12/2015

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Littérature française

Reims

Reims constitue le deuxième volume de la tétralogie, ou du quatuor, que l'auteur a intitulé "Au pays de l'enfance immobile", dont Orléans paru en aout 2019 était le premier opus, et dont Verdun et Paris seront les troisième et quatrième. Le narrateur s'est enfin échappé du cauchemar familial d'Orléans, il aspire aux plus grandes écoles pour "monter à Paris" mais ses résultats médiocres aux examens de mathématiques le font atterrir à l'Ecole supérieure de commerce de Reims, vécue par lui comme une relégation en troisième division. Ici tout n'est qu'ennui, impuissance, obsession sexuelle jamais assouvie, dérive alcoolisée, débâcle progressive avec une petite bande de paumés masturbateurs et suicidaires qui tournent le dos à la compétition scolaire pour mieux affirmer leur différence. Dans cette course à la vanité paradoxale de l'échec, avec les mots brandis contre les chiffres, la littérature contre les mathématiques, le déclassement contre le classement, la révolte contre le conformisme, la provocation contre la convocation, il va s'agir, à défaut de briller par le succès, de se distinguer par l'ignominie. C'est dans ce volume qu'apparait, chronologiquement, la bande dessinée antisémite infâmante à l'origine de "l'affaire Moix" qui a défrayé la chronique médiatique après la parution d'Orléans. Sur cette bande de pieds nickelés travaillés par la chose littéraire qu'ils ne travaillent pas, plane l'ombre des "Simplistes" qui étaient parvenus à produire des oeuvres belles et profondes à partir de Reims : René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte, Roger Vailland et d'autres qui ont illuminé la revue littéraire Le Grand Jeu, là où leurs pâles successeurs ne sont plus capables que d'un tout petit jeu grinçant et misérable. Reims, ou la prolongation de la haine de soi quand la haine des vôtres vous a définitivement incarcéré au "pays de l'enfance immobile"...

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Littérature française

Partouz

- Vous êtes malade ou quoi ? - Comment ça ? - Sortir un roman pareil. C'est de la provocation. - Absolument pas... - Ah bon ? Etablir un parallèle entre les islamistes et les échangistes, faire dialoguer le terroriste Mohammed Atta avec Péguy, Joyce et Mitterrand, camper l'homme romantique converti malgré lui à la débauche, ce n'est pas de la provocation ? - Ça aurait pu, ce n'est pas le cas. - Alors, c'est un livre de fou. - Non : sur l'amour fou ; sur la femme inaccessible qui fabrique du meurtre ou du chef-d'œuvre, donc de la religion ou de la littérature. Sur quelques apocalypses en prévision. Bref, sur notre époque. - Et votre obsession du sexe ? - Regardez plutôt du côté des femmes...

09/2004

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Littérature française (poches)

Mort et vie d'Edith Stein

Ce livre raconte l'histoire d'une femme (1891-1942) qu'on a tour à tour nommée Edith dans sa famille, Fräulein Edith Stein au lycée, Doktor Edith Stein à l'université, soeur Thérèse au Carmel, matricule 44 074 à Auschwitz, et sainte Thérèse Bénédicte de la Croix au ciel. Yann Moix.

09/2009

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Musique, danse

Cinquante ans dans la peau de Michael Jackson

Quand Mickael Jackson était noir, il était blanc. Quand Mickael Jackson était vieux, il était jeune. Maintenant qu'il est mort, le voici vivant.

09/2009

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Littérature française (poches)

Panthéon

" Panthéon est un roman sur l'enfance. L'enfance est souvent une horreur - mais quand on finit par la rejoindre, tard dans la vie, elle est peut-être enfin cela, qu'on appelle le paradis. "

10/2008

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Littérature française

Reims

Le narrateur s'est enfin échappé du cauchemar familial d'Orléans. Il rêve de "monter à Paris" , mais ses résultats insuffisants aux examens le font atterrir à l'Ecole supérieure de commerce de Reims, ce qu'il vit comme une relégation en troisième division. Là tout n'est qu'ennui, impuissance, obsession sexuelle jamais assouvie, dérive alcoolisée avec une petite bande de paumés qui tournent le dos à la compétition pour mieux affirmer leur différence. Dans cette course à la vanité paradoxale de l'échec, avec les mots brandis contre les chiffres, la révolte contre le conformisme, il va s'agir de se distinguer par l'ignominie. Reims, ou la prolongation de la haine de soi quand la haine des vôtres vous a définitivement incarcéré au "pays de l'enfance immobile" . Un objet littéraire retors et passionnant, indéniablement puissant. Lire. Le livre intense d'un écrivain qui explore à mains nues l'enfer de ses vingt ans. France Inter. Noir et lumineux. Elle.

08/2022

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Littérature française

Verdun

"Alors, comme le font tous les ratés, tous les aigris, tous les éconduits, je m'étais vengé sur des innocents ; j'avais puni un lit défait, un froc souillé, pour oublier les sales météos de mon coeur... L'avenir était le pays des autres. Je n'y étais pas convié". Après Orléans, qui racontait l'enfance martyrisée du narrateur, puis Reims, où l'on suivait ses pérégrinations lamentables en école de commerce dans la ville des sacres, voici Verdun. Car c'est à Verdun que nous retrouvons cet "immobile enfant" de vingt-cinq ans, cette fois comme aspirant dans l'armée de terre. Après des classes à Angers puis à Draguignan où on lui enseigne le métier des armes, le jeune Moix, désormais officier d'artillerie, va connaître, parfois pour le meilleur et très souvent pour le pire, l'épreuve des responsabilités, de la promiscuité et du commandement. Nous le suivons ici avec sa section, par monts et par vaux, en campagne ou en caserne, de jour comme de nuit. Une fois encore, c'est une galerie de personnages aussi ordinaires qu'extraordinaires qui se déploie sous nos yeux. Avec humanité, humour, humilité et la tendresse habituelle que nous lui connaissons pour les déclassés, Yann Moix, plus dur avec lui-même qu'avec quiconque, nous émeut et nous fait rire. C'est sa griffe. Entre manoeuvres et marches de nuit, tirs au Famas et feux de camps, inspection des chambres et chants militaires, nous la retrouvons ici intacte.

03/2022

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Littérature française

Rompre

Avec ce roman, Yann Moix revient à son thème de prédilection : l'amour (et ses dépendances : la jalousie, la haine, la rivalité, la séduction, l'addiction, etc...) Et son livre prend la forme d'un dialogue imaginaire (à la manière du Neveu de Rameau de Diderot, ou de L'idée fixe de Paul Valéry) où Yann Moix bavarde, à la terrasse d'un café, avec un ami qui tente de le consoler à la suite de sa dernière déconvenue amoureuse... Dans un roman précédent, l'auteur avait choisi, comme incipit : "Ce que les femmes préfèrent, chez moi, c'est me quitter"... L'inverse eut été plus exact car, dans ce livre - précisément intitulé "Rompre" -, le narrateur confesse qu'il ne peut s'empêcher de mettre un terme très prématuré à chacune de ses aventures, de les "rompre" tant il craint d'aimer et d'être aimé... Evidemment, cette disposition mentale vient de loin : de l'enfance, de douleurs enfouis, d'humiliations passées... Mais tout, ici, prend un aspect drolatique et fort peu psychanalytique. Dans ce dialogue, la "rupture" sert ainsi de prétexte à une variation sur la solitude, sur la jalousie, sur l'enfer narcissique, sur la violence amoureuse. Chaque fois, formules et aphorismes fusent sous la plume moixienne. L'écrivain se reproche, au fond, de ne pas savoir aimer - les femmes, bien sûr, mais aussi, et surtout, lui-même. Et c'est sur cette note tenue qu'il compose ce "journal d'un séducteur-destructeur" .

01/2019

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Actualité médiatique France

Hors de moi

Ce premier volume d'un journal-fleuve couvre une seule année de la vie de l'auteur, de juin 2016 à juin 2017, durant laquelle il fut notamment chroniqueur dans l'émission " On n'est pas couché ", année fertile en rencontres, observations et expériences. Personnalité controversée, Yann Moix est avant tout un des meilleurs écrivains d'aujourd'hui, salué comme tel par l'ensemble de la critique au-delà des polémiques qu'il peut susciter. C'est la raison de son entrée dans " La collection " Bouquins et de la publication de cette oeuvre inédite qui traverse tout son univers à la fois intime et public. On y découvrira le grand lecteur qu'il est, l'homme fou de musique, de littérature et de philosophie. L'amoureux dans ses relations avec les femmes de sa vie. L'observateur implacable de la comédie sociale, littéraire et médiatique à travers les multiples portraits qu'il brosse de ses confrères écrivains, des personnalités politiques et médiatiques qui ont eu la chance ou la malchance de croiser sa route. Un régal de tendresse pour ceux qu'il apprécie et de férocité pour ceux qu'il démasque sans merci. Au nom d'un souci contestant et absolu de sincérité brute, comme il l'explique dans ces extraits : Dimanche 10 juillet 2016 : Ecrire un journal exige non pas exactement de la paresse, mais un certain laisser-aller qui, finalement, oscille entre l'inconscience, le suicide et le courage. Se faire un destin, pourtant, est impossible si l'on n'est pas d'abord - pour un temps du moins - détesté, honni, proscrit, voué aux gémonies, marginalisé, " grillé ". Tous ceux qui ne passent pas par cette sale période ne font, au mieux, qu'une " carrière ". Plutôt crever que de faire carrière. Faire carrière : réussir dans la vie ; il s'agit de réussir sa vie. Traduction concrète : la soumettre à tous les dangers (intellectuels, physiques). Lundi 11 juillet 2016 : Tout journal intime est une burlesque lutte contre cet invisible titan qui nous pousse vers cet abyme : l'âge. L'âge est un cosmos que gouverne le ridicule. Il s'agira donc de s'y amuser ; j'ai bien fait de pleurer d'abord. Viennent les jours, doucement, où je n'aurai d'autre choix que de m'abandonner sans vergogne à ce que je crois que je suis - jusqu'à le devenir. Jeudi 11 août 2016 : Dans ce journal, je tiens à constater, quand je le relirai - si je le relis jamais ? les contradictions qu'il contient, et qui me disent mieux que ne le sont mes cohérences. Un être n'est jamais que le perpétuel contraire de ses décisions, la démission de ses certitudes, l'inverse de ses pensées, la dénégation de ses actes, le contre-exemple de sa morale. Je ne suis que le brouillon de ce que je crois que je suis. Je suis vivant, c'est-à-dire que je n'ai pas la personnalité que je m'assigne, encore celle qu'on m'accole. Je m'échappe sans arrêt de ce que je décide, je m'évade de ce que je prévois, je rature ce que j'échafaude, je m'enfuis de moi-même sans m'en rendre compte, et lorsque j'en suis conscient, au lieu que d'en avoir mauvaise conscience, il s'agirait plutôt que j'en jouisse. Echapper à soi : voilà le motif de l'existence. Je ne supporte pas celui qui est fidèle à ses principes, parce qu'une vie de fidélité n'est pas une vie, et qu'une vie de principes tutoie la mort. Fidélité aux êtres, oui. Aux choses ? Plutôt mourir. Mercredi 24 août 2016 : La profondeur de la vie fait craindre à chaque paragraphe d'un journal intime l'imminence de la mort. Lundi 5 septembre 2016 : Ce journal intime est un journal de guerre. Mercredi 26 octobre 2016 : Si je ne suis plus d'accord avec ce que j'ai déjà écrit, ne pas raturer, mais continuer, dire que je me suis trompé plus haut, ou me contredire parfaitement. Cela n'a aucune importance. On se contredit sans cesse dans la vie. Je suis capable de me contredire par écrit. C'est le cheminement qui compte, les errances et les erreurs évidemment. Je n'improvise pas ce que je pense, mais ne pense qu'en improvisant. Je ne voudrais pas tricher. Je laisse à ce journal sa fraîcheur spontanée. J'avance au coupe-coupe en même temps que le lecteur ; je veux dire : c'est le lecteur qui avance avec et en même temps que moi. Dans la jungle.

08/2023

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Antiquité

Les derniers jours de Cléopâtre

Le grand roman sur Cléopâtre enfin traduit en France. Plus d'1 million d'exemplaires vendus en Espagne. Dans une barque qui remonte le Nil, Cléopâtre pleure la fin de son amour avec Marc-Antoine. Les Derniers Jours de Cléopâtre fait revivre une période historique passionnante : l'agonie de l'Egypte face à l'impérialisme de Rome. Mais c'est surtout une grande histoire d'amour, celle de l'une des femmes les plus fascinantes de tous les temps. Cléopâtre apparaît ici comme un personnage original et contradictoire. Elle n'est pas seulement une femme amoureuse, mais une femme entièrement dévouée à la politique, un domaine dans lequel elle a su cultiver le métissage et en tirer parti. Un splendide roman sur l'amour, la mort et la chute des empires, thèmes que Terenci Moix saisit magistralement. Lauréat du prix Planeta.

11/2023

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Littérature française (poches)

Podium

Roman burlesque sur les sosies, fable sur les années Cloclo, balade nostalgique au musée Grévin des icônes de la culture populaire, Podium raconte drôlement une histoire désespérée : comment le désir d'être célèbre est devenu la religion des temps modernes.

06/2004

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Littérature française (poches)

Les cimetières sont des champs de fleurs

Deux enfants ont trouvé la mort dans un accident d'automobile. Leur mère, Elise, qui conduisait, survit. Fou de douleur, son mari, Gilbert, va entreprendre de lui faire payer ce qu'il juge être son crime. Dès lors, l'existence d'Elise n'est plus que souffrance, culpabilité, humiliation. Gilbert, lui, ne découvrira que trop tard ce que peut l'amour, au-delà du deuil et de la destruction. Après Jubilations vers le ciel, couronné en 1996 par la Bourse Goncourt du premier roman, Yann Moix confirme ici sa personnalité : celle d'un romancier de l'excès, de la fureur, de la passion sous ses formes les plus extrêmes. Et de la plus forte d'entre elles : l'amour fou. Un roman sur la folie écrit avec folie. Marie-Laure Delorme, Le Magazine littéraire. Une œuvre d'un paroxysme peu banal. Son audace confond. Piégés dès les premières pages avec l'irruption du malheur suprême, nous nous laissons emporter par ce flux obsessionnel de souffrance et de dérision meurtrières. Philippe Nourry, Le Point.

01/1999

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Littérature française (poches)

Anissa Corto

Tu vois Maria, je l'ai terminé, mon livre. C'est un peu grâce à toi. Les nuits que j'ai passées à écrire Anissa Corto sont des nuits où je n'ai pensé qu'à ton regard par-dessus mon épaule. J'ai tenté, à chaque phrase, de deviner tes exclamations, ton étonnement, tes doutes. Il m'est arrivé de te retrouver à São Paulo, pour écrire auprès de toi. Auprès de toi, je n'écrivais pas beaucoup. J'ai très peur de ta réaction à présent. Ce que je pensais être immense, parcouru par tes yeux, va s'excuser d'avoir été écrit. C'est trop tard. Mon style va se retrouver en slip au milieu de la cour. Tout est là, en place, imprimé, figé, définitif, tout est là qui t'attend et te craint. J'essaie de gagner du temps, mais tu es peut-être déjà en train de regarder la couverture, d'ouvrir le livre, d'isoler quelques bribes au passage, prélevant, à la manière des chimistes, les échantillons qui te suffiront pour juger l'ensemble. Je ne peux plus reculer ; il ne me reste qu'à te faire face. Ou à fuir. Je n'ai pas essayé de faire le malin. Tu n'aurais pas été dupe ; j'ai voulu suivre ma pente naturelle, sans jamais forcer les mots, sans jamais chercher à impressionner quiconque, et surtout pas toi. Tu verras, je serai tour à tour pathétique et excessif, lyrique et névrosé. Comme dans la vie. Je serai tour à tour moi-même. Anissa Corto, ce n'est pas Madame Bovary, d'accord, mais c'est moi. Voilà, je me tais. Je te laisse. Comme chaque fois que je sors un livre, je me sens minuscule ; surtout à côté de mes maîtres, les grands, les morts, que je salue debout sur mon escabeau. Je t'aime. Yann

05/2002

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Littérature française

Une simple lettre d'amour

"Il y a près de vingt ans, je destinais cette lettre à une femme. Je n'ai pas osé la lui envoyer. On m'apprend aujourd'hui sa mort. Je vous confie ces pages, devenues épitaphe et tombeau. Les lira-t-elle enfin ?" Yann Moix.

04/2015

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Littérature française

Dehors

" Dégage " est le seul mot de français que connaissent, à Calais, les jeunes Erythréens et les jeunes Afghans. La police leur répète ce mot chaque jour, inlassablement. Ce livre, une lettre ouverte au président de la République, essaie de dénoncer les conditions de ceux que nous appelons "migrants" et qui sont, ce qui n'a rien à voir, des exilés. La migration est un chiffre ; l'exil est un destin. La migration est une procédure ; l'exil est une déchirure. Ce livre essaie de penser cette aventure humaine qui remonte à l'Eneide.

06/2018

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Actualité et médias

Terreur

"Ce livre, écrit au jour le jour pendant et après les attentats contre Charlie Hebdo et à l'Hypercacher, ne sort que deux ans après les événements : il fallait respecter le temps du deuil ; et me donner la faculté de suspendre celui de la réflexion. "Penser" les attentats est une gageure, parfois même un oxymore : le risque est soit de donner trop de sens à ce qui n'en a pas, soit de rater les étapes d'un processus plus complexe qu'il n'y paraît. Penser les attentats, c'est possiblement se tromper. Ce livre est un cheminement, une progression, une interrogation, un questionnement sur la radicalité, la radicalisation, la jeunesse, l'islamisation, la violence, le nihilisme. Autant de termes qu'on ressasse à longueur de journées sans jamais s'arrêter pour les creuser, les approfondir jusqu'à la nausée. Ce petit essai est obsessionnel : revenir à l'infini sur les actes, les causes, les effets, les acteurs, les conséquences, sans jamais se raturer, au risque même, çà et là, de se contredire. Les frères Kouachi, Amédy Coulibaly sont les tristes protagonistes d'un événement originel, matrice de tous les attentats qui suivirent : les notes et scolies rédigées à chaud et publiées maintenant, doivent se plaquer sur tous les attentats qui suivirent, et qui sortent tout droit, peu ou prou, de janvier 2015. Car ce qui me frappe à la relecture d'un texte rédigé il y a deux ans, c'est à quel point ce qui y était prévu est déjà advenu ou encore, hélas,  à advenir . Je n'ai donc rien censuré des passages prophétiques qui me donnent aujourd'hui le sentiment d'une réflexion rattrapée par le réel, au prétexte qu'ils pourraient être lus comme ayant été rédigés rétroactivement à partir du réel : on ne s'excuse pas d'avoir eu raison trop tôt. "Nous sommes en guerre" a dit le président de la République. Les écrivains ont toujours voulu dire la guerre. Je n'échappe ni à la règle, ni à la tradition", Y. M.

01/2017

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Littérature française

Paris

"La province fournit Paris en combustibles : je décidai donc de m'y brûler, et pas simplement les ailes. Je n'avais pas d'ailes de toute façon. Je n'avais rien, à part cent francs en poche et la chance, grâce à un gardien de nuit complaisant, de pouvoir dormir dans les travées de la bibliothèque du centre Beaubourg, parmi les livres. Du coup j'ai lu. A l'aube, je quittais les lieux, allant traîner mes drôles de guêtres dans les rues. Je n'avais aucune connaissance, pas vraiment d'amis, zéro petite amie. Je n'avais que moi, la solitude qui pesait sur moi, et ce ciel grand cendre au-dessus de ma tête. Je me nourrissais de grec-frites. J'ai fini par rencontrer des gens. Roger Knobelspiess, ex-lieutenant de Mesrine, m'a prêté un minuscule gourbi. J'ai vécu dans un squat. J'allais bien, je ne me plaignais jamais : j'étais heureux car je savais que vingt-cinq ans était un âge inventé pour cette misère marrante, cette mélancolie spéciale, cette errance pathétique. Je me regardais en train d'être ce que je voulais devenir, ou plutôt, je m'observais en train de devenir ce que je voulais être. Paris, c'était l'édition : j'allais donc tout donner pour faire mon trou, me faire un nom, devenir célèbre - ou finir dans le caniveau, sous la pluie battante, m'enrhumer, et mourir. J'ai surjoué tout ça, avec un zest de romantisme béat, assez content de ma condition, fier de n'être rien et de vouloir beaucoup. J'ai tapé à des portes. Des gens ont été méchants. J'ai insisté. D'autres ont été gentils. Paris est une galerie de leurs portraits, mâtinée d'épisodes de galériens. J'ai beaucoup arpenté, beaucoup marché, beaucoup espéré, énormément souffert mais je dois dire que jamais je ne me suis ennuyé. Des instants de tragédie ? Il y en eut ; des scènes de comédie : plus encore. Vous allez me suivre ici en train de réussir et de rater, en train de séduire et d'échouer, en train de m'introduire dans cocktails et de m'y faire éjecter, en train de gagner un peu d'argent et d'en perdre beaucoup, en train de me faire quelques amis et de me fâcher avec eux, en train de rire souvent et de pleurer parfois. En train, surtout, d'oublier en moi le provincial, ce qui est toujours une erreur et mène droit au ridicule. Un Rastignac de plus parmi les pots d'échappements. Des débuts dans la vie ? Non : un commencement dans la carrière. Sauf que je n'ai jamais fait carrière dans quoi que ce soit. Voilà en tout cas, chers amis, comment tout a commencé". Y. M

08/2022

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Etudes historiques

Armena berlaimontois. crasset, d' l'arrondissemint d'avesnes, 1867

Arména berlaimontois, crasset d' l'arrondissemint d'Avesnes, par E. -E. Vanhées. Année 1867 [-1868]... Date de l'édition originale : 1866-1867 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Littérature française

Jean-Christophe - Tome VI - Antoinette. Un roman de Romain Rolland

Antoinette et Olivier Jeanin sont les enfants d'un riche banquier d'une petite ville de province. Celuici, abusé, se ruine dans une affaire douteuse. Devant le déshonneur et la banqueroute, il se suicide. Mme Jeanin emmène alors ses enfants à Paris dans l'espoir d'être aidée par sa soeur. Mais celleci la reçoit avec mépris. Lorsque Mme Jeanin meurt à son tour, Antoinette se charge courageusement de subvenir aux besoins et à l'avenir de son frère...

02/2023

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Littérature française

Le roman de Roman

"Ce livre est un roman. Il parle de séparation. De deuil. De chagrin. D'homosexualité. De Gombrowicz. Des classes sociales. De courage. D'amour. Et surtout de garde alternée. Il n'a rien de fictionnel. La fiction ne m'intéresse pas. La fiction, c'est pour ceux qui n'ont rien à dire, les faibles et les lâches. Ceux qui trichent. Qui brouillent de manière délibérée la frontière entre littérature et vérité. Les choses sont assez compliquées comme ça. J'essaye au contraire de les réconcilier, sans doute pour me réconcilier avec moi-même. Et pour dire les choses telles qu'elles sont : chaque jour, je refuse que tu sois un enfant de parents séparés, je refuse que tu voyages chaque semaine, chaque semaine je refuse de te quitter". Mêlant récit intime et analyse théorique, Patrick Rozborski s'interroge, à partir de la garde alternée qui constitue la pierre angulaire de ce livre, sur les processus sociaux, culturels, sexuels et politiques de la fabrique des identités.

02/2023

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Essais

Psychologie des petits mois. Moi peureux, moi avide, moi menteur...

Saviez-vous que votre personnalité est constituée de plusieurs centaines d'instances différentes, comme la colère, la peur, la jalousie, l'avidité, la dépression, l'angoisse, le conflit, l'agacement, l'émotivité (mais aussi la bienveillance, le respect, l'enthousiasme, la générosité, la confiance, la créativité)... ? Saviez-vous que chacune de ces instances dispose de ressources intellectuelles, émotionnelles et physiques qui lui sont propres ? C'est qu'on appelle un petit moi, une entité entièrement autonome, dotée de sa propre intelligence et de sa propre façon d'entrer en relation. Ces petits moi se succèdent et prennent le devant de la scène à longueur de journée dans votre psychisme, au gré des situations qui se présentent. Certains sont positifs et utiles quand ils se manifestent à bon escient, comme la peur face à un danger. Malheureusement, la plupart du temps, ils s'imposent à vous, le plus souvent sans que vous l'ayez décidé, sans que vous en rendiez compte et sans que vous puissiez avoir une quelconque action sur eux : ils vous squattent et s'opposent à votre volonté. Les petits moi négatifs sont sans aucun doute la source de vos souffrances et de vos problèmes de santé. Cet ouvrage vous apprendra à repérer vos petits moi, à les comprendre, à les discipliner, à leur trouver une juste place. Par son approche éminemment pratique, il vous dévoile des protocoles psychologiques et énergétiques faciles à mettre en oeuvre, et vous pourrez progressivement atteindre un bien meilleur niveau de maîtrise intérieure, qui sera source d'harmonie, d'équilibre, de joie, d'amour, de sérénité et de clarté avec vous-même et dans vos relations avec les autres. Un livre à étudier et à appliquer de toute urgence, vous dirait le petit moi de l'avidité !

04/2022

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Littérature française

Un automne romain. Journal sans moi

Michel De Jaeghere est journaliste. Chargé de suivre l'information religieuse, il est envoyé à l'automne 1996 à Rome pour y "couvrir" la mort de Jean-Paul II, qu'on annonce imminente, et le conclave où sera désigné son successeur. Les rumeurs sont contradictoires, les papabile poussent leurs pions, mais Jean-Paul II ne meurt pas ! Désoeuvré, l'envoyé spécial explore le Vatican, les ruines de la Rome antique, les musées, multiplie les rencontres avec vaticanistes, prélats, cardinaux. Il note ce qu'il voit, commente ce qu'il visite, rapporte ce qu'on lui raconte. Son journal de voyage prend dès lors les allures d'un savoureux portrait de la Ville où les Monsignori complotent à l'ombre des souvenirs prestigieux de la Rome des Papes, étroitement mêlés avec ceux de la Ville des Césars. L'histoire de l'art y fait sa place à l'archéologie, le récit historique s'entrecroise avec les souvenirs littéraires, le reportage avec la méditation sur l'histoire, dans l'esprit des Promenades dans Rome de Stendhal.

09/2018

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Critique littéraire

Romain Gary, une voix dans le siècle

Lorsqu'en 1945 paraît le premier roman de Romain Gary, Education européenne, Emile Henriot s'exclame dans Le Monde : " Quelle joie devant un livre d'inconnu, de se sentir ferré, accroché dès la première ligne, et de pouvoir se dire à ne s'y point tromper : attention, il y a quelqu'un ! " Trente ans plus tard, des termes similaires reviennent sous la plume des critiques à propos de Gros-Câlin et de ce nouveau venu en littérature, Emile Ajar : une voix est présente et se fait entendre. Une voix ou des voix ? De Tulipe à Europa, de La Danse de Gengis Cohn aux Enchanteurs ou Vie et mort d'Emile Ajar, l'oeuvre signée du nom de Romain Gary semble déjà elle-même composée de plusieurs voix. Caméléon et ventriloque, Gary anime et fait parler, traverse les générations, passe d'un univers à un autre - peu d'oeuvres sont aussi diverses et ont traité de sujets aussi variés dans la littérature française d'après-guerre. Néanmoins l'unité d'une voix se fait entendre dans l'oeuvre à travers une fidélité sans faille aux idéaux de la France Libre, une attention précoce au vivant et à l'animalité, une oralité teintée d'humour et une inventivité verbale hors du commun.

11/2018

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Histoire internationale

La glorieuse campagne du comte de Grasse 1781-1782

En 1781, " l'amiral de Grasse " jouait un rôle décisif dans la victoire d'Yorktown, l'un des événements les plus considérables de l'histoire moderne puisqu'il rendait inévitable l'indépendance des colonies anglaises qui devenaient les États-Unis d'Amérique. Le journal inédit (1780-1782) de René-Calixte de Labat de Lapeyrière (lieu-tenant à Picardie-Infanterie en garnison de la Ville de Paris), enrichi de notes, donne l'occasion de réunir pour la première fois l'analyse exhaustive des différentes composantes de cette glorieuse campagne : la personnalité du grand marin ; la stratégie combinée terrestre et navale qui fut victorieuse ; l'organisation des régiments et de leur service à la mer ; la composition de l'état-major et de la garnison du vaisseau amiral, l'inventaire des soixante vaisseaux et frégates de cette campagne. Mais aussi : les lieux où furent engagés tout ou partie de la plupart des régiments d'infanterie du Roy durant cette guerre ; quarante combats où parmi cent mille Français engagés entre 1778 et 1783, 4 500 furent tués, 9 000 autres blessés, tandis que les malades perdaient la vie en plus grand nombre encore. Un éclairage exceptionnellement riche et complet pour comprendre les facteurs décisifs de l'indépendance américaine et un témoignage rare sur un épisode central de l'histoire moderne.

12/2010

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Littérature étrangère

Roman

Le roman de Vladimir Sorokine s'ouvre sur des pages marquées au coin de la grande littérature russe du XIXe siècle. Au fil du récit et de l'action, l'auteur revisite, tour à tour, Pouchkine, Tolstoï, Tourgueniev et bien d'autres. La Russie des profondeurs, intemporelle, apparaît riche, chaleureuse, drôle, émouvante, aimant le bon boire et le bien manger. La maestria de Sorokine est ici éblouissante. Mais imperceptiblement le tableau se déconstruit et emporte brutalement le héros vers un destin contemporain et un dénouement stupéfiant qui laisse le lecteur effaré. Connu dans les milieux non-conformistes depuis la fin des années soixante-dix, Vladimir Sorokine devient un écrivain russe majeur après l'effondrement de l'Union soviétique. Ses romans, nouvelles, récits et pièces de théâtre sont de véritables événements, suscitant louanges, critiques acerbes, contestations, indignation. Ecrit dans les années 1985-1989, Roman est un des chefs-d'œuvre de l'auteur.

02/2010

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Littérature française

Roman

Sur le bureau de Nathalie Rheims, un encrier en bronze à l'effigie de Méphistophélès. L'auteure croit pouvoir s'adresser à lui, mais on ne convoque pas le Diable aussi facilement. Pour qu'un dialogue soit possible, même imaginaire, il faut trouver un tiers, un nouveau Faust. Ce sera Roman, un homme qu'elle ne connaît pas, mais dont l'existence et l'oeuvre la fascinent depuis toujours. Décidée à suivre celui dont le destin s'est accompli d'abord dans ses films, avant de le rattraper dans la vie, Nathalie Rheims explore les mystères de ce que notre monde ressent comme la fin des temps.

09/2020

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Littérature française

Roman

L. a failli être emportée par une rupture d'anévrisme. Elle a cependant échappé à la mort. Elle venait de faire paraître un essai sur les amours occultées de trois passionnées, trois " aimantes inouïes ", selon l'expression de Rilke, qui ont vécu dans l'ombre de grands hommes : Taos Amrouche, l'amante de Jean Giono, Catherine Pozzi, la Béatrice de Paul Valéry, Camille Claudel, la " divinité " de Rodin. Rendue à la vie, L. fait retour sur ce qui a compté dans son existence : les livres et l'écriture d'une part, de l'autre deux personnages dont on pourrait dire que tout les oppose : B. , le compagnon des dernières années, le grand rationaliste, et Roman, un jeune homme né à Montevideo, arrivé en France à l'âge de six mois, qui est de ces égarés qu'on dit " fous ". Pour L. , qui est à la poursuite d'un rêve, celui de découvrir en l'autre un frère de substitution, un véritable alter ego, Roman joue le rôle du jumeau perdu et retrouvé. La passion, la folie et la mort cheminent de concert dans ce tableau d'une résurrection, dont le dernier mot pourrait bien être l'impossible quête, la quête d'un double sublimé en qui s'exiler.

01/2016

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Science-fiction

Le monde de Pandore Tome 1 : Gaïa au royaume des terres

J'avais l'impression de marcher sur la tête ! Avant-hier, j'étais encore une adolescente de quinze ans sans histoires, dont les seules préoccupations étaient d'obtenir le brevet à la fin de l'année scolaire et d'aider mon père dans la sauvegarde du littoral breton. Et maintenant ? Eh bien, après le naufrage du bateau de mon père, je me retrouve impliquée en plein coeur d'une guerre froide dans un monde fantastique dont aucun être humain ne connaît l'existence ! Si comme moi, vous avez toujours pensé que les contes avaient un fond de vérité, alors ouvrez les portes du Monde de Pandore et vous verrez que ça dépasse tout ce que vous avez pu imaginer ! Mais attention aucun retour ne sera possible et votre vision du monde sera à tout jamais changée !

07/2018