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Revues de psychanalyse

Topique N° 156, décembre 2022 : Conflits autour de l'identité individuelle et collective

A partir des années 1920, les premières femmes-analystes répondent à l'invitation de Sigmund Freud de "dire quelque chose" sur la sexualité féminine. La ligne de partage qui se dessine alors entre les conceptions viennoises (Freud) et berlinoises (Abraham) a marqué un tournant dans la psychanalyse avec la révision du complexe d'oedipe comme noyau des névroses. Ces femmes-analystes pouvaient-elles dire leur sexualité en se dégageant du transfert à leurs analystes-hommes ? Plus généralement comment la relation de filiation entre Freud et les premières femmes psychanalystes a-t-elle influé sur leur indépendance de théoriciennes ? Ce numéro de Topique poursuit, avec Ruth Mack Brunswick, Karen Horney, Anna Freud, Mélanie Klein, Lou Andreas-Salomé et Marie Bonaparte, la réflexion engagée et publiée en 1999 avec Les femmes dans l'histoire de la psychanalyse, de Sophie de Mijolla-Mellor.

02/2023

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Romans d'espionnage

L'Odeur du mal

Trois jeunes femmes ont été retrouvées en bordure d'un lac, habillées comme les poupées d'autrefois, les lèvres étrangement cousues. Curieusement, les victimes sont vivantes, mais plongées dans un sommeil profond. Stéphane Maltais, de la SQ de Montréal, et Pascale Dumoulin-Thornby, de la SQ de Lanaudière, sont mobilisés. Les recherches ne sont pas simples ; qui pourrait infliger une telle torture à des innocentes ? Si le mode opératoire rappelle une enquête vieille de quelques années, ce crime fait aussi écho à une sombre affaire survenue de l'autre côté de l'Atlantique. Où qu'elle se cache, la vérité est là, toute proche. On en sent déjà l'odeur... Dans ce polar aussi sombre que pittoresque, Michel Mongeau confronte ses deux inspecteurs aux maux sordides de l'âme humaine, dans un Québec intriguant qui n'a pas fini de les faire voyager.

05/2021

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Policiers

Les reines du crime

Elaboré avec amour et soin par Elizabeth George, ce recueil réunit vingt-six nouvelles d'écrivains anglo-saxons ayant tous pour points communs d'être de sexe féminin... et de très grand talent. Les unes sont parfois inconnues du grand public, comme Nedra Tyre, Carolyn Wheat, Wendy Hornsby ou Shirley Jackson. Certaines, célèbres aux Etats-Unis, n'ont pas encore percé en Europe, comme Marcia Muller, Nancy Pickard, Sharyn McCrumb ou Lia Matera. D'autres enfin sont de grands noms de la littérature - policière ou non, Elizabeth George refusant ce genre de classification -, comme Nadine Gordimer, Joyce Carol Oates, Dorothy L. Sayers, Ruth Rendell ou Minette Walters. Un véritable feu d'artifice qui apporte la preuve, si besoin était, que, dans le domaine du policier comme dans les autres, les femmes n'ont de leçon à recevoir de personne. Et surtout pas des hommes...

02/2002

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Littérature étrangère

La fête des pères

Sa femme partie en déplacement professionnel, Josh Lansky, scénariste, doit rester une semaine seul avec ses deux enfants en bas âge. Jusqu'à ce vendredi, il a réussi, tant bien que mal, à gérer l'essentiel : les petits sont toujours vivants, lui-même a survécu à Dora l'exploratrice, et n'a pas encore totalement pété les plombs. Mais lorsqu'il apprend par hasard que son épouse lui est peut-être infidèle, il ressent soudain le besoin urgent de faire une pause. Comme si c'était possible ! La pop culture a enseigné au hipster l'art de rester cool dans toutes les situations. Mais elle ne lui a pas appris que, dans certaines situations, il était impossible de rester cool. Ce qui se passe alors dans son esprit est ici merveilleusement décrit par Greg Olear, dont la férocité n'a d'égale que la drôlerie. Ce roman diablement contemporain, qui n'est pas sans évoquer les livres de Nick Hornby, est réjouissant du début à la fin, avec ses multiples considérations sur la musique punk, l'écologie, Facebook, les manuels d'éducation, les effets dévastateurs des enfants sur la vie du couple, mais surtout sur la paternité. Si, comme l'écrit finalement Greg Olear, "Etre père, c'est échouer", le naufrage est ici jubilatoire et incroyablement déculpabilisant.

02/2017

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Littérature étrangère

Skinheads

Trois générations d'une même famille, trois hommes issus du milieu prolétaire britannique. Terry English, skinhead propriétaire d'une petite société de taxis, n'est pas sûr d'être encore vivant pour ses cinquante ans, mais garde malgré tout sa joie de vivre grâce au ska et à sa jolie assistante Angie. Il décide de s'investir corps et âme dans la réouverture de l'Union Jack Club. Nutty Ray, punk, employé par Terry, lutte pour contrôler sa haine de la société et n'a qu'un seul plaisir : passer son temps libre à provoquer les flics de Chelsea. Et enfin Lol, quinze ans, skater punk adolescent à la recherche de lui-même.À travers ces trois personnages, John King va revenir sur l'apparition de la culture skin, une culture prolétaire qui s'enracine d'abord dans la musique, comme toujours en Angleterre, et une musique de pauvres, le reggae qui va s'épanouir dans le ska des années 1970, en rupture avec l'époque, alors hippie. Mais qui s'accomplit aussi dans l'amour de la sape, de la bière, et du pays. Il rend un remarquable hommage au mouvement culturel britannique des années 1960, mouvement complexe, souvent caricaturé et finalement incompris, qui a déchaîné une peur sociale et symbolique encore plus forte que le punk, décuplée par son essence radicalement et ostensiblement prolétaire. Un écrivain remarquable au meilleur de son talentL'arrivée d'un grand dans le catalogue du Diable.« Au même titre que l'écossais Irvine Welsh, et bien plus que Nick Hornby, King est l'écrivain du football et de la classe ouvriere anglaise. »Hubert Artus, DonQuiFoot (Éditions DonQuichotte, mai 2011)

05/2012

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Roman d'amour, roman sentiment

Brigantessa

Italie, 1848. Maria Oliverio, issue d'une famille paysanne calabraise, grandit dans une pauvreté qui l'empêche de déroger aux principes d'un monde sans avenir. Profondément déçue par les promesses de l'unification du pays, la jeune fille va devenir la redoutée Ciccilla, une brigantessa en quête éperdue de justice et de liberté, dont le nom, bien au-delà de la vallée, résonnera bientôt dans toute l'Italie. Giuseppe Catozzella relate l'épopée d'une grande héroïne italienne, qui bouleverse son destin pour honorer les idéaux de toute une nation. Traduit de l'italien par Nathalie Bauer. A propos de l'auteur Giuseppe Catozzella est un écrivain italien qui a étudié la philosophie à l'Université de Milan. Il a travaillé pendant dix ans comme consultant éditorial pour Arnoldo Mondadori Editore, puis, pendant cinq ans, comme rédacteur en chef de Giangiacomo Feltrinelli Editore. "La reine des brigandes". L'Obs " Une envolée historique, superbement menée, qui rend hommage à cette grande héroïne. " Page des libraires " Porté par une narration admirable empruntant quelque peu au genre du conte, ce roman, au plus près des faits historiques, nous accroche jusqu'à la fin. " Lire Magazine Littéraire " Pour la première fois, nous sommes confrontés à l'épopée d'une nation toujours sur le point de se faire. Catozzella a écrit ce livre dans un état de grâce. " Michela Murgia " Une lecture passionnante, un roman historique extrêmement dense. Un portrait d'un monde pauvre et brutal en quête de rédemption. " Simonetta Agnello Hornby " Chaque scène est vivante, chaque décor est crédible. Les personnalités sont convaincantes, bien définies. Mais la beauté naturelle de la Sila à laquelle appartient Ciccilla émerge tout particulièrement avec une certaine redondance, venant ainsi se greffer à la beauté de son âme. " Valerio Evangelisti, Tuttolibri

05/2023

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Revues de psychanalyse

Savoirs et clinique N° 30 : Envies d'enfants. La complexite psychanalytique chez l'enfant

L'envie apparaît tôt dans la psychanalyse lorsque Freud met l'envie du pénis (penisneid) de la petite fille, préliminaire à sa future envie d'enfant, au centre du complexe de castration féminin. Il sera contesté d'abord par ses élèves femmes, comme Karen Horney qui considère que l'envie concerne les deux sexes, puis critiqué par les féministes. Pour Melanie Klein, l'envie est articulée à la pulsion de mort et ronge d'emblée le rapport du bébé à sa mère : il veut détruire les " mauvais objets " qu'elle possède et lui voler les " bons ". Lacan, qui l'a lue, met l'envie au coeur du complexe fraternel qu'il articule au Stade du miroir dès les années 30. S'appuyant sur un passage de Saint Augustin qui se remémore son invidia de son petit frère au sein de sa nourrice (" il ne parlait pas encore et déjà il contemplait, pâle, d'un regard amer son frère de lait "), Lacan évoque la rivalité et l'agressivité liées à l'identification imaginaire qui constitue le moi, et forge le terme de " jalouissance " pour exprimer la haine qui vise la jouissance de l'autre, dont le sujet s'estime privé. Il en différencie la jalousie, plus sociale, où le sujet redoute d'être dépossédé de son objet par un tiers. Si l'envie et la jalousie sont au coeur de la clinique quotidienne de l'enfant et de l'adulte, elles peuvent aussi conduire au crime. Différentes analyses de cas et d'oeuvres littéraires ou cinématographiques déclineront les variations de l'envie des enfants et leur articulation avec l'envie de leurs parents. A côté du dossier " Envies d'enfants " qui donne son titre à ce numéro, figurent des compte-rendu de livres ou de films actuels, un entretien avec un artiste, une présentation clinique et des articles sur d'autres thèmes.

11/2023