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Trente ans de correspondance 1926-1959

Extraits

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Histoire internationale

Pages intimes, correspondance et journal, 1925-1926

Pages intimes : correspondance et journal (1925-1926) / Jean Heuzey Date de l'édition originale : 1930 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Correspondance

André Gide, Pierre Herbart & Elisabeth Van Rysselberghe. Correspondance 1929-1951

Cette correspondance inédite nous invite à une traversée du premier XXe siècle, de l'Indochine à l'Afrique, en passant par l'URSS, et nous permet de redécouvrir un écrivain, Pierre Herbart, dont l'ouvrage "La Ligne de force" (1958) fut comparé à "La Condition humaine" d'André Malraux. Pierre Herbart rencontre André Gide chez Jean Cocteau, à Roquebrune, durant l'été 1929. Il a 26 ans, Gide 60. Ce dernier croit en ses talents d'écrivain et l'aide à faire publier ses romans chez Gallimard. Il tente également de le faire sortir de son addiction à l'opium et lui présente Elisabeth Van Rysselberghe, avec laquelle Gide a eu une fille. Deux ans plus tard, Pierre épouse Elisabeth. Dès lors, il ne quittera plus le cercle des intimes de Gide, devenant son ami et conseiller. Dès après son mariage, Pierre Herbart, homme d'actions autant que de mots, accompagne en Indochine la journaliste Andrée Viollis. Puis il s'installe brièvement à Moscou pour s'occuper de la revue "Littérature internationale". Il organise alors le fameux voyage en URSS d'André Gide, qui les mènera tous deux à rompre avec le communisme. En 1938, Gide et Herbart parcourent l'Afrique et dénoncent à leur retour la politique coloniale française. Herbart entre dans la Résistance en 1942 puis devient, à la demande d'Albert Camus, éditorialiste à Combat. Mais c'est aussi un homme fragile, qui perd à la mort de Gide en 1951 un soutien indispensable et retombe dans la drogue et la misère jusqu'à sa mort en 1974, six ans après son divorce d'avec Elisabeth Van Rysselberghe.

03/2023

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Correspondance

Nouveau roman. Correspondance, 1946-1999

Dès les années 1970, les auteurs du nouveau roman, réunis autour des Editions de Minuit, se défendent d'appartenir à un mouvement littéraire commun. Pourtant, dans cette correspondance inédite, initiée par Claude Ollier et Alain Robbe-Grillet, puis échangée en septuor, on découvre de véritables liens. Vieux amis, protecteurs, complices ou adversaires, Michel Butor, Claude Mauriac, Claude Ollier, Robert Pinget, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Claude Simon se soutiennent, se lisent, s'éloignent... Toute la richesse de leurs émotions se lit dans ces pages. Leurs lettres révèlent l'existence d'un moment nouveau roman. Ce lien perdure jusqu'à la mort de Nathalie Sarraute, bien après que leurs oeuvres se sont imposées sur les bancs universitaires. Pièce justificative de l'une des aventures littéraires les plus intenses du siècle passé, la correspondance du nouveau roman permet de retracer, chapitre après chapitre, son histoire.

06/2021

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Photographie

Vers l'orient. 5 volumes, Japon 1958 ; Chine 1957 ; Indé Népal 1956 ; Iran Afghanistan Pakistan 1955-1956 ; Turquie 1955, Edition bilingue français-anglais

Turquie, Iran, Afghanistan, Pakistan, Inde, Chine puis Japon : six pays traversés et photographiés par Marc Riboud entre 1955 et 1958. Les Éditions Xavier Barral publient à l’automne 2012 Vers l’Orient, un coffret de cinq ouvrages, véritable carnet de notes visuelles réunissant les plus belles photographies prises lors de ce long et lent voyage entrepris pour rejoindre initialement Calcutta. Comme beaucoup d’autres avant lui, Marc Riboud a eu besoin de partir, de quitter la France, sa famille et la reconstruction de l’après-guerre. Âgé de 30 ans, ingénieur de formation, il achète la vieille Land Rover de George Rodger et se met en route au printemps 1955. Sans avoir lu ni les grands récits de Nerval ni ceux de Segalen, il a été bercé en revanche dès très jeune par les récits de voyage de son père, de retour d’un tour du monde entrepris dans les années 1910. Désireux de découvrir ces civilisations millénaires, il s’arrête d’abord à Istanbul, avant de poursuivre son chemin par les admirables paysages de Cappadoce et d’Anatolie. Il traverse la Perse pour rejoindre l’Afghanistan et ses zones tribales, comme l’avait fait peu de temps avant lui Nicolas Bouvier. En 1956, il arrive en Inde, sa destination initiale, qu’il sillonne pendant près d’une année : Calcutta, Bombay, Delhi, Darjeeling, le Rajasthan, Bénarès jusqu’au Népal. C’est de là qu’il entre en Chine communiste, où il est l’un des rares Occidentaux à obtenir un visa. Il termine son « Grand Tour » au Japon en 1958, alors en pleine reconstruction après la guerre et en pleine mutation sociétale. De retour en France, Marc Riboud ramène des milliers de photographies, traces de ces cultures ancestrales, que l’on retrouve partout, dans les monuments, les gestes, la beauté des femmes, l’hospitalité des gens, le temps qui n’est pas compté. Ceux qui connaissent l’Orient d’aujourd’hui découvriront peut-être dans ces photos réalisées il y a près de soixante ans ce qui reste quand tout semble changer, et, derrière l’occidentalisation grandissante, le fil caché de l’intemporalité.

11/2012

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Entre deux guerres

1922-1929, les années folles ?

Les années folles ? Des années tristes. Les années vingt, des années folles ? La postérité évoque des parties dansantes endiablées, le son élégant du jazz et la fièvre de music-hall. En réalité, rien n'est plus faux. A l'inverse d'une expression qui ne s'est formée qu'a posteriori, une fois projetée l'ombre de la crise de 1929, cette décennie ne renferme pas une fête perpétuelle mais plutôt des années désolantes et désolées. Celles d'une nation éprouvée par la guerre qui voudrait tourner la page, mais qui souffre de trop se souvenir et s'inquiète de son avenir comme de sa sécurité. Saignée démographiquement, en partie ruinée, endettée jusqu'au cou auprès des Américains, traumatisée par l'inflation, Paris se découvre isolée diplomatiquement par les nouveaux jeux d'alliances européens. Dès lors, la France n'a que deux alternatives : s'imposer face à une Allemagne protégée par l'Angleterre et cherchant à échapper à ses dettes, ou bien rengainer ses revendications et parier sur un ordre collectif incertain. Mais en choisissant la conciliation, ne risque-t-elle pas de perdre à la fois les remboursements attendus et sa propre sécurité ? Une douloureuse ambiguïté plane donc sur les années vingt. Après avoir gagné la guerre, les Français vont-ils perdre la paix ? Faisant suite à sa série remarquée sur la Grande Guerre, Jean-Yves Le Naour continue sa grande fresque du XXe siècle, bousculant les clichés et révisant sans concession les mythes les plus ancrés sur une décennie moins fantasque et bien plus tragique qu'il n'y paraît.

02/2022

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Beaux arts

Antonio Saura. Montages 1956-1996

Ce catalogue d'exposition réunit une soixantaine de "Montages", ainsi appelés par l'artiste car il ne s'agit pas de collages, mais de groupements de petites peintures ou papiers réalisés en différents lieux et à diverses époques, selon le principe de la superposition, de l'accumulation ou de la métamorphose. L'intention première de Saura est de "refléter les structures du mur de la vie, où l'on épingle les captures quotidiennes". Un hommage nostalgique au cahier de coupures de journaux confectionné par son père à Barcelone pendant la guerre civile espagnole et perdu à jamais. On y retrouve les thèmes chers à l'artiste : portraits imaginaires, têtes, suaires, dames, nus, cartes postales avec effacements... Antonio Saura est né à Huesca en 1930 et mort à Cuenca en 1998.

01/2012

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Psychologie, psychanalyse

CORRESPONDANCE. Tome 3, 1950-1954

En 1950, Jung atteint ses soixante-quinze ans. C'est aussi le moment où, après les années d'approfondissement, en particulier du symbolisme alchimique, sa pensée en arrive à sa dernière efflorescence et où Jung débouche sur certaines de ses œuvres majeures, que ce soit le Mysterium Conjunctionis, La Synchronicité ou la Réponse à Job. Durant ces années 1950-1954, le penseur, le psychologue, l'homme Jung se réunissent indissociablement pour produire des thèses qui éclairent rétrospectivement ses études antérieures et en donnent de ce fait comme l'orientation fondamentale. Mêlant intimement l'audace de la pensée, une érudition quasi sans faille, l'expérience du clinicien, la rigueur du théoricien, ces thèses sont toutefois si neuves par rapport à son temps qu'elles font parfois scandale. Cette correspondance en porte le témoignage aigu. Dans ses lettres à Henry Corbin, Hermann Hesse, Karl Kerényi, Erich Neumann ou au théologien Victor White, on voit Jung expliquer et réexpliquer sans cesse ce qu'il a vraiment voulu dire, au-delà des malentendus et des lectures réductrices - en même temps qu'il maintient d'une façon intransigeante ses points de vue, qu'il a mis près d'un demi-siècle à élaborer dans leur dernière version. Et ce n'est pas le moindre mérite de cette correspondance, au ton souvent si libre, que de nous faire voir Jung par lui-même et de nous livrer ainsi, d'une certaine manière, le " vrai " Jung.

04/1994

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Poésie

L'ignorant. Poèmes 1952-1956

"Plus je vieillis et plus je croîs en ignorance, plus j'ai vécu, moins je possède et moins je règne". "Comme le feu, l'amour n'établit sa clarté que sur la faute et la beauté des bois en cendres". Ces vers ouvrent et ferment le poème intitulé L'Ignorant qui donne son titre au nouveau recueil de poésies de Philippe Jaccottet. Ils indiquent admirablement la recherche philosophique et poétique qui domine l'oeuvre que nous donne aujourd'hui l'auteur de L'Effraie. Les trois "livres" de ce volume (Dans les rues d'une ville - Paroles dans l'air - Le livre des morts), composés respectivement de 13, 20 et 7 poèmes, prouvent que l'unité profonde d'inspiration, la rigueur et l'originalité d'expression, la sobriété dans la richesse demeurent les qualités maîtresses du poète.

05/2013

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Histoire de France

Pacification en Algérie. 1956-1958

"Je quittai Hong Kong en février 1956 (...) J'étais fatigué du monde des renseignements, j'avais raté la guerre en Indochine, je pensais en savoir assez sur les insurrections et je voulais tester certaines de mes théories." Dans Pacification en Algérie, ouvrage inédit en France, le lieutenant-colonel David Galula, théoricien majeur élevé au rang de "Clausewitz de la contre-insurrection" par les stratèges américains, raconte sa conquête, par petites touches, des populations de Kabylie, préalable indispensable à la destruction des organisations politico-administratives du FLN. La vie de David Galula, décédé en 1967 à l'âge de 48 ans, fut selon son biographe canadien Alain Cohen "brève mais extraordinaire". Né en 1919 à Sfax (Tunisie), dans une importante famille de la communauté juive, diplômé de Saint-Cyr en 1940, il est rayé des cadres l'année suivante en application des lois de Vichy portant sur le statut des Juifs. Réintégré en 1943, il participe aux combats qui l'emmènent jusqu'au coeur de l'Allemagne. Suivront onze années passées à observer les insurrections communistes en Chine, en Malaisie, aux Philippines, mais aussi dans les Balkans. De cette expérience unique naissent les principes qui vont le guider en Algérie pour pacifier avec succès sa zone de Kabylie, foyer historique de la rébellion depuis la conquête de 1830. Un récit subtil et un témoignage indispensable sur ce conflit.

04/2016

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Critique littéraire

Cahiers Jean Giono N° 2 : Correspondance Jean Giono - Lucien Jacques (1922-1929)

De 1930 jusqu'à sa mort en 1961, Lucien Jacques continue à porter à Jean Giono une amitié fidèle, malgré quelques désaccords passagers. Et Giono continue à s'appuyer sur cette amitié. De 1934 à 1939 notamment, la naissance de la communauté du Contadour, les convictions pacifistes, la traduction, faite de concert, du Moby Dick de Herman Melville, rapprochent constamment les deux hommes. L'élan de Giono se confronte la sagesse de Lucien Jacques. Et leur enrichissement mutuel, en particulier dans le domaine de leur culture, qui s'élargit toujours davantage, contribue à consolider leur amitié. La courbe de l'évolution politique et intellectuelle de Giono est ainsi précisée, et ses lettres, pleines du même naturel et du même humour que celles de son correspondant, et jamais écrites en vue d'une publication future, forment un précieux contrepoint à une oeuvre diverse et féconde, en même temps qu'un document essentiel à la compréhension de l'homme et de ses livres.

02/2020

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Correspondance

Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat - 1916-1959. Tome 9, Le temps des chroniques/ Janvier 1952 - Mai 1959

Commencée en 1916, cette correspondance s'achève avec la mort de Pourrat, le 16 juillet 1959, à l'âge de 65 ans. Bien que Vialatte soit plus jeune, ils vivent tous deux ces années 1952-1959 sur un mode crépusculaire : ils se parlent beaucoup de maladies, de deuils, du temps qui passe. Ils s'inquiètent pour leurs proches : épouses et enfants qui deviennent adultes. Les lettres sont pleines des lieux où ils sont : Ambert et Le Vernet pour Henri Pourrat, grand marcheur attentif aux saisons ; pour Vialatte, Paris mais aussi les lieux - souvent auvergnats - où il quête une impossible sérénité. Pourrat met toutes ses forces dans la poursuite du grand oeuvre, Le Trésor des Contes, dont il parvient à terminer les treize tomes ; ce qui ne l'empêche pas d'écrire quelques autres ouvrages, mais pas les Mémoires que son ami, pourtant, le presse d'écrire. Vialatte, quant à lui, s'éparpille et ne mène à bien aucun des romans commencés. Il gagne sa vie avec des traductions et des articles. Persuadé qu'il passe à côté de l'essentiel, il est pourtant en train d'expérimenter ce qui deviendra, même sous une forme fragmentée, son grand oeuvre à lui : les chroniques, qu'il poursuivra jusqu'à sa mort, en 1971. Ce dernier volume de leur correspondance confine que, pour l'un et l'autre, l'essentiel aura bien été la quête de l'écriture.

03/2022

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Psychologie, psychanalyse

Correspondance 1907-1926

Cette correspondance entre Sigmund Freud et Otto Rank est un témoignage essentiel de la période la plus riche de l'histoire de la psychanalyse. Plus de 220 lettres échangées entre 1907 et 1926 rendent compte du lien entre Freud et Otto Rank, le plus précoce de ses disciples, souvent considéré comme son fils adoptif. Nous y lisons l'évolution de leur relation. Rank, tout d'abord élève d'un maître vénéré, s'affirme, puis prend son indépendance, jusqu'à la rupture avec Freud après la publication du Traumatisme de la naissance. Cet échange nous fait également partager la vie de la psychanalyse, des psychanalystes et des Viennois au cours de ces années pleines de bouleversements. Intrication de la vie personnelle, des amours et de la pratique analytique, désaccords cliniques et théoriques, rivalité et fraternité des disciples de Freud, se déploient sur le fond tourmenté de la société autrichienne : la Grande Guerre, la disparition de l'Empire, la grave dépression économique. Nous y retrouvons Freud, toujours attentif à ses élèves, à ses proches et à la cause psychanalytique : père de la psychanalyse, encore plus avec Otto Rank qu'avec tout autre de ses disciples. Avec ce recueil, le lecteur pénètre au plus intime de l'invention et du développement de la psychanalyse, une affaire d'hommes et de femmes aux destins exceptionnels.

02/2015

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Critique littéraire

Correspondance 1926-1968

Paulhan se juge "tout à fait banal" , se range dans "le parti des gens qui s'intéressent, qui sont à chaque instant épatés" . Guéhenno a la conviction d'appartenir à "une espèce commune de l'humanité" , celle de "ces hommes de série" , que désemparent les événements. Coquetteries d'intellectuels et d'écrivains qui savent trop bien qu'on ne les prendra pas au mot, que leurs oeuvres disent tout le contraire ?Leurs lettres incitent à ne pas répondre trop vite. A côté de la Grande Guerre, du Front Populaire ou de l'Occupation, il y est beaucoup question de divers petits événements, que l'on appelle trop vite "fait divers" . L'un, "esprit insaisissable" , se méfie des professeurs, auxquels il reproche "d'avoir leur siège fait, leur système" . L'autre en veut aux "joueurs" et a parfois soupçonné son ami "d'aimer les idées, pour le plaisir, à tous risques, et dût le monde s'écrouler" . Pourquoi, dans ces conditions, leur amitié n'a-t-elle jamais connu de ces "vacances" qui séparent des esprits pourtant mieux faits pour se comprendre et s'estimer ? Parce qu'ils partagent une conviction : "Nous ne sommes pas le centre du monde, nous ne valons, nous ne sommes dans la vérité qu'à condition de nous négliger nous-mêmes pour autre chose" . Cette autre chose peut être la politique, la métaphysique ou la résistance à l'oppression. Dans tous les cas, elle passe par cet amour de la littérature qui, seule, peut expliquer le monde et donner un sens aux faits divers dont il est question dans cet entretien de quarante ans.

11/2002

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Poésie

Ouvrir. Poèmes et proses (1929-1996)

Ouvrir vient boucler la trilogie posthume du poète, après Relier (2007) et Accorder (2013). Il réunit une centaine de textes en prose et en vers, écrits entre 1929 et 1996, et publiés dans des opuscules à tirages limités, tantôt livres d'artistes, tantôt textes de commande, autant dire quasi inédits. On y découvre un Guillevic tout neuf, fier et heureux d'exposer ses choix poétiques et artisanaux ; un Guillevic auteur de chansons avec Les chansons d'Antonin Blond et celles de Clarisse qui célèbrent Elsa Triolet et l'amitié qui les liait. L'ouvrage s'achève sur une Ultime lettre à un jeune poète qui est en quelque sorte le testament poétique d'Eugène Guillevic. Un important dossier final étudie les rapports de Guillevic avec la peinture et les peintres. L'ensemble constitue un document du plus grand intérêt pour la connaissance du poète de Carnac et de Terraqué.

12/2017

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BD tout public

Krazy Kat Tome 1 : 1925-1929

Ce premier volume rassemble toutes les Sunday pages ("planches du dimanche") de Krazy Kat, parues dans la presse américaine entre 1925 et 1929. Ce sont plus de deux cent cinquante pages de strips qui s'enchaînent, mettant en scène Krazy, Ignatz et le sergent Pupp. Krazy Kat étant considéré comme une des plus grandes bandes dessinées de tous les temps, il était nécessaire et indispensable de remettre en lumière ses strips dans une nouvelle traduction et une nouvelle édition françaises. C'est donc bien à une jeune génération de lecteurs, mais aussi aux passionnés de Krazy Kat que nous proposons aujourd'hui de découvrir ou de redécouvrir ce chef-d'oeuvre absolu.

10/2012

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Correspondance

Correspondance de Marcel Proust. Tome 5, 1920-1922

La correspondance intégrale de Marcel Proust Plus de 2 000 pages chacun, imprimés sur papier bible, toilés et marqués à l'or 22 carats. Tirage limité. Cette édition de luxe est un évènement littéraire majeur. Une oeuvre exceptionnelle, annotée et présentée par le professeur Philip Kolb (1907-1992), de l'université de l'Illinois, éminent spécialiste de la correspondance de Marcel Proust, qui a consacré sa vie à rassembler ces lettres. Elle est présentée par Thierry Laget, spécialiste de l'oeuvre de Marcel Proust, qui a eu l'honneur de travailler aux côtés de Philip Kolb aux Etats-Unis. Le volume 5 correspond couvre la période de 1920 à 1922 La nouvelle collection " La Prestigieuse " fait renaître les plus grands textes de la maison Plon : le Journal d'Eugène Delacroix, la Correspondance secrète de Marie-Antoinette, les Mémoires du général de Gaulle, etc. La correspondance intégrale de Marcel Proust fait l'objet de la première publication de cette collection, dans une édition de luxe à tirage limité. A l'occasion de l'année du centenaire du décès de Marcel Proust, les éditions Plon ont décidé de mettre en lumière le travail d'orfèvre de Philip Kolb, qui fut publié en vingt et un volumes entre 1970 et 1993.

12/2023

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Sciences politiques

Sliman Ben Sliman 1905-1986. Biographie, journal et articles

13 Février 1905 : Naissance à Zaghouan 1919-1925 : Elève au Collège Sadiki 1928 : Bachelier en Mathématiques 1929-1935 : Etudiant à la Faculté de Médecine de Paris 1925 - 1934 : Militant à l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord 1931 : Membre fondateur de la "Fédération des Peuples Colonisés" 1934 : Président du "Comité de Défense des Libertés en Tunisie" 1934 : Adhésion au Néo-Destour 1937 : Membre du Bureau Politique du Néo-Destour au congrès de la rue du Tribunal 1938-1943 : Suite aux événements du 9 avril : Condamnation à 5 ans de Prison au Fort Saint-Nicolas de Marseille 1950 : Exclusion du Néo-Destour 1960-1962 : Fonde et dirige le journal "La Tribune du Progrès" 1967 : Président-Fondateur du "Comité de soutien à la lutte du Peuple Vietnamien" 1973 : Décoration de l'Ordre du Mérite de Bourguiba 1980 : Médaillé du 7ème Congrès Afro-asiatique d'ophtalmologie 06 Février 1986 : Décès du Dr. Sliman BEN SLIMAN.

06/2023

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 10, 1951-1958

C'est la dernière période de la vie de Roger Martin du Gard. Son pessimisme grandit. Le bouleversement du monde et les convulsions internationales l'inquiètent. Les relations avec sa fille se détériorent. L'âge et ses misères l'accablent; il se plaint volontiers, avec humour souvent, de la "décrépitude de la carcasse"... Sa solitude de "vieil ours insociable et indépendant" s'accroît. Malgré divers témoignages de sympathie, il sait que son œuvre s'éloigne. Il se sent de plus en plus dépassé par son temps; mais, dans une époque de "guerres de religion", il s'obstine à plaider pour "la souveraineté de l'individu". Il profite de son roman toujours en chantier, sa " tapisserie de Pénélope", pour exprimer sa pensée. Il continue de converser avec les amis qui sont toujours là : Jean Denoël, Jean Schlumberger, Marcel Jouhandeau, André Malraux... Il s'appuie sur une solide amitié, celle de la "chère voisine", Marie Rougier. Il s'est fait de nouveaux amis parmi de jeunes écrivains qu'il conseille et encourage. Son temps est maintenant compté. Gide est mort en février 1951; d'autres disparaissent. Il est dans la "salle d'attente" et se "< résigne à l'inévitable". Le temps de l'inventaire est venu. Il prépare l'édition de ses Œuvres complètes, heureux d'y voir associé Camus. Il met en ordre ses manuscrits, classe ses anciennes correspondances, trie les documents amassés. Il fait ses valises, les fameuses "cantines" qu'il destine à la Bibliothèque Nationale. L'on suit avec émotion le détachement pathétique du vieil homme face à la mort, qui, jusqu'à la fin, reste fidèle à son principe : " consentir à soi-même ".

11/2006

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 7, Les temps noirs Volume 2 (janvier 1943 - décembre 1946)

Les Presses Universitaires Blaise Pascal poursuivent la publication de la Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat, ensemble épistolaire inédit échangé entre Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959), de 1916 à 1959. Après les Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1(1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie H (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris ir Héliopolis (1935-1939), 2008, viennent deux volumes complémentaires qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : Guerre et Occupation pour Les Temps noirs I (,1939-1942) publiés en 2011, Résistance, Epuration, après-guerre pour Les Temps noirs 11 (1942-1946) présentés ici. Les lettres de 1943 à 1945 permettent de préciser les relations encore mal connues entre Pourrat et le Régime de Vichy au moment où l'Occupation se radicalise. Toujours fidèle à Pétain, entretenant de bonnes relations avec l'entourage du "chef français", Pourrat accomplit avec exactitude sa tâche de subdélégué du Secours National pour la région d'Ambert, un travail de terrain qui le conduit à voir de près certains événements de la Résistance (Affaire d'Arlanc, etc.) puis de l'Epura­tion. Certes les lettres ne fournissent que des indices souvent discrets, mais l'appareil critique important qui les éclaire fournit une véritable base de données pour l'histoire du Livradois-Forez. Les lettres de 1945-1946, quant à elles, permettent de suivre le périple de Vialatte, "correspondant de guerre" envoyé par le journal L'Epoque en Allemagne pour couvrir les procès de Lunebourg (jugement des criminels nazis du camp de Bergen-Belsen), puis de Hambourg. A l'intérêt que présentent les lettres pour l'histoire d'une époque complexe et trouble, s'ajoute l'intérêt littéraire de celles-ci. Pourrat continue à se consacrer avec constance à l'écriture, resserrant son inspiration autour de trois domaines majeurs : l'Auvergne, la tradition et les contes ainsi que l'inspiration chrétienne avec La Bienheureuse Passion. Vialatte pour sa part hésite entre journalisme et littérature, la seule voie que Pourrat, mentor exigeant, l'exhorte à suivre. En proie aux affres de la création, il s'essaie à plusieurs romans qui demeureront inachevés mais constituent cependant un banc d'essai pour Les Fruits du Congo, dont ils révèlent la genèse.

04/2015

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Revues

Cahiers Valery Larbaud N° 59, 2023 : Marie Laurencin - Valéry Larbaud : correspondance, 1920-1929

Contributeurs : Jan Baetens, Elisa Borghino et Delphine Viellard.

06/2023

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Histoire de France

La République se meurt. 1956-1958

Il était une fois... Guy Mollet, la guerre d'Algérie, le rapport Khrouchtchev, les chars de Budapest, l'expédition de Suez, un général Massu, la torture dans la République, un Lacoste Pugilator, la cour de la Sorbonne, les profondeurs poujadistes, des étudiants en colère, la déconfiture de la gauche, les impudences de la droite, quelques printemps sans fleurs, des gouvernements qui sautent, un putsch sous les palmiers, un général de Gaulle qui surgit du désert, quelques raisons de rire ou de pleurer... On n'a pas tous les jours vingt ans. L'auteur a fêté les siens au beau milieu de ce tohu-bohu dont meurent les républiques.

04/1985

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Grandes réalisations

Le Cèdre, Jean Tschumi 1951-1956

La découverte d'une oeuvre d'art totale de Jean Tschumi, aussi célèbre que méconnue. Achevé en 1956, le siège de la Mutuelle Vaudoise à Lausanne devient rapidement le modèle de l'architecture administrative en Suisse. L'intention du maître de l'ouvrage est clairement démonstrative : on veut un bâtiment en mesure d'exprimer, par sa modernité architecturale, l'image d'une société tout aussi moderne et dynamique. Jean Tschumi, figure clé de l'architecture du XXe siècles, est à l'oeuvre. Béton armé apparent ; dispositifs techniques de pointe ; flexibilité des intérieurs. Ces idées sont savamment transposées dans le bel ensemble dit "Le Cèdre", du nom du site, dans un cadre naturel d'exception que Tschumi saura valoriser. L'architecte compose avec les formes et les matériaux, les couleurs et les textures, selon une démarche de très grande cohérence. Viendront s'ajouter une série d'oeuvres d'art admirablement intégrées dans l'architecture, une véritable "oeuvre d'art totale". Le Cèdre est l'un des bâtiments les plus célébrés en Suisse et au-delà, une démonstration même. Cette première monographie consacrée au bâtiment de Jean Tschumi souhaite lui rendre hommage.

02/2023

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Critique littéraire

André Gide, Jean Amrouche. Correspondance 1928-1950

Composée de près de 150 lettres échangées entre 1928 et 1950, cette correspondance s'est développée principalement à partir de 1943, date à laquelle Jean Armouche, ayant conquis à Tunis l'amitié de Gide devient l'un de ses interlocuteurs privilégiés. Une première période permet surtout de faire connaissance avec Amrouche, ce Kabyle qui vient à Gide sans rien renier de sa culture, et qui espère même la développer au contact de l'influence française. La seconde période (120 lettres entre 1943 et 1950) constitue un document d'histoire littéraire, dans la mesure où la fondation de l'Arche en 1943 va d'abord unir les efforts des deux hommes à Alger, puis entraîner Amrouche dans le maquis éditorial parisien. L'autre grande affaire de ces relations est la préparation, puis la réalisation des entretiens radiophoniques, Amrouche inventant un genre qui allait être sa plus belle réussite. De façon plus discrète se révèle une dimension historique : après les démêlés de Gide avec les communistes, c'est Amrouche qui se trouve de plus en plus écartelé entre son amour de la culture française et sa fidélité à ses origines. Au total, c'est un dialogue complet qui s'établit, donnant à la figure du dernier Gide un éclairage nouveau en la replaçant dans l'atmosphère de l'après-guerre.

11/2010

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Poésie

uvre complètes, tome 1. L'Amour la Terre - 1946-1956. L'Amour la Terre - 1946-1956

Depuis son décès en 1992, l'oeuvre de François Jacqmin n'a fait que croître en notoriété et en importance dans le paysage poétique francophone. Fondée sur ses trois recueils majeurs (Les Saisons, Le Domino gris, Le Livre de la neige), elle a fait l'objet de plusieurs rééditions et éditions posthumes. Ce volume inaugure une vaste entreprise d'édition critique et génétique de l'intégralité de l'oeuvre publiée et inédite. Celle-ci débute avec la publication des écrits de jeunesse.

11/2022

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Critique littéraire

Correspondance (1945-1959)

L'amitié entre Albert Camus et Nicola Chiaromonte (1905-1972) est née "d'un rapport humain des plus beaux et vrais : l'hospitalité". Le jeune Camus, qui vient d'achever la rédaction de ses "trois Absurdes", se lie à l'intellectuel italien exilé lors de son passage à Oran au printemps 1941. Militant antifasciste et anticommuniste, ami d'Alberto Moravia et d'Andrea Caffi, Nicola Chiaromonte s'apprête alors à rejoindre les Etats-Unis pour quelques années. A New York, en lisant le Mythe de Sisyphe et L'Etranger, il se découvre une profonde parenté d'esprit et de préoccupation avec l'écrivain français. C'est après Hiroshima que l'intellectuel italien, ayant lié d'étroites relations avec la gauche anticonformiste américaine en prenant part à la fondation de la revue pacifiste politics, suscite la collaboration intellectuelle de son ami français, désireux de nourrir avec lui un nécessaire "commerce social". Cette complicité amicale échappe, dans l'esprit des deux hommes, à l'autorité de l'Etat et des partis. De cet effort partagé naîtront des communautés de réflexion, en particulier les Groupes de liaison internationale, fragiles "flots de résistance" contre la déferlante des idéologies et la restauration des dictatures. Cette correspondance croisée, réunissant quelque quatre-vingt-dix lettres inédites, restitue l'exigence et la fraternité de ce dialogue vécu sous le mode de l'urgence : "Nous sommes comme des témoins, écrit AlbertCamus, en passe d'être accusés. Mais je ne veux pas vous laisser croire que je manque d'espoir. Il y a certaines choses pour lesquelles je me sens une obstination infinie." Il n'y a pas à distinguer ici entre la recherche de la vérité et la chaleur de l'amitié.

06/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1944-1959

Le 19 mars 1944, Albert Camus et Maria Casarès se croisent chez Michel Leiris, lors de la fameuse représentation-lecture du Désir attrapé par la queue de Pablo Picasso. L'ancienne élève du Conservatoire national d'art dramatique, originaire de La Corogne (Galice) et fille d'un ancien président du Conseil de la Seconde République espagnole exilé à Paris en 1936, n'a alors que vingt-deux ans. Parlant parfaitement français, elle a débuté sa carrière d'actrice en 1942 au Théâtre des Mathurins, au moment où Albert Camus publiait L'Etranger et Le Mythe de Sisyphe chez Gallimard. Albert Camus vit alors seul à Paris, la guerre l'ayant éloigné depuis deux ans de son épouse Francine, enseignante à Oran. Sensible au jeu, au tempérament et à la beauté de l'actrice, Albert Camus lui confie le rôle de Martha pour la création de sa pièce Le Malentendu en juin 1944. Et durant la nuit du Débarquement en Normandie, sortant d'une soirée chez leur ami Charles Dullin, Albert Camus et Maria Casarès deviennent amants. Il ne s'agit là encore que du prélude à une grande histoire amoureuse ; car Maria décide de mettre fin à cette relation qui lui semble sans avenir, au vu de la situation conjugale de son amant. Mais quatre ans exactement après leur première déclaration, le 6 juin 1948, Albert et Maria se retrouvent, par un heureux hasard, sur un boulevard parisien ; leur histoire commune reprend alors, plus passionnée que jamais, et sans interruption jusqu'à la mort accidentelle de l'écrivain, au début de l'année 1960. Durant toutes ces années, Albert et Maria n'ont jamais cessé de s'écrire, notamment lors des longues semaines de séparation dues à leur engagement artistique et intellectuel, aux séjours au grand air ou aux obligations familiales. Sur fond de vie publique et d'activité créatrice (les livres et les conférences, pour l'écrivain ; les tournées avec la Comédie-Française et le TNP pour l'actrice), leur correspondance croisée, demeurée inédite jusqu'à ce jour, révèle quelle fut l'intensité de leur relation intime, s'éprouvant dans le manque et l'absence autant que dans le consentement mutuel, la brûlure du désir, la jouissance des jours partagés, les travaux en commun et la quête du véritable amour, de sa parfaite formulation et de son accomplissement. Nous savions que l'oeuvre d'Albert Camus était traversée par la pensée et l'expérience de l'amour, jusqu'aux dossiers préparatoires du Premier Homme. La publication de cette immense correspondance révèle la pierre angulaire de cette constante préoccupation : l'amour, l'inévitable amour. "Quand on a aimé quelqu'un, on l'aime toujours", confiait Maria Casarès bien après la mort d'Albert Camus ; "lorsqu'une fois, on n'a plus été seule, on ne l'est plus jamais".

11/2017

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Critique littéraire

Correspondance. 1945-1959

Albert Camus et Louis Guilloux font connaissance chez Gallimard durant l'été 1945, à l'instigation de leur ami commun Jean Grenier. Guilloux a déjà derrière lui deux décennies d'engagement et d'écriture et une oeuvre publiée importante. Camus, dont L'Etranger et Le Mythe de Sisyphe ont paru en 1942, n'a que trente-deux ans ; son implication dans Combat lui vaut une notoriété grandissante. Les différences ne manquent pas entre le Breton et l'Algérien. Camus semble plus solaire, Guilloux plus habité par le noir ; le premier est rongé par le doute et le second aspire à la lumière. Mais l'amitié entre les deux hommes est immédiate et durable, et leurs affinités nombreuses : "Je l'aime tendrement et je l'admire, écrira Guilloux en 1952, non seulement pour son grand talent, mais pour sa tenue dans la vie". Ces fils du peuple, qui ont connu la pauvreté et la maladie, sont animés par l'esprit de justice et de fraternité, prenant le parti des malheureux et des opprimés sans jamais s'inféoder à une organisation qui voudrait les représenter. Tous deux partagent une conscience aiguë de la douleur, où ils reconnaissent la "constante justification" de l'homme et dont ils tirent les éléments d'une conduite morale et politique. Cette correspondance croisée ponctue quinze années d'une profonde et tendre affection, nourrie d'innombrables causeries, lectures, promenades et repas partagés. Comme toute amitié, elle eut ses temps forts, telle la visite de Camus à Saint-Brieuc en 1947, durant laquelle le futur auteur du Premier Homme va sur la tombe de son père, enterré au carré des soldats de la Grande Guerre ; ou encore le séjour de Guilloux en 1948 en Algérie, où il partage un repas avec Camus et sa mère.

09/2013

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Correspondance

Correspondance (1944-1959)

"Tu es entrée, par hasard, dans une vie dont je n'étais pas fier, et de ce jour-là quelque chose a commencé de changer. J'ai mieux respiré, j'ai détesté moins de choses, j'ai admiré librement ce qui méritait de l'être. Avant toi, hors de toi, je n'adhérais à rien. Cette force, dont tu te moquais quelquefois, n'a jamais été qu'une force solitaire, une force de refus. Avec toi, j'ai accepté plus de choses. J'ai appris à vivre. C'est pour cela sans doute qu'il s'est toujours mêlé à mon amour une gratitude immense". Pendant quinze ans, Albert Camus et Maria Casarès échangent des lettres où jaillit toute l'intensité de leur amour. Entre la déchirure des séparations et les élans créateurs, cette correspondance met en lumière l'intimité de deux monstres sacrés au sommet de leur art.

01/2020

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Correspondance

Cocteau, l’opium aux trousses. Correspondance inédite et illustrée avec le poète (1928-1929)

Cocteau, l'opium aux trousses, document exceptionnel pour l'histoire littéraire du xxe siècle, contient la correspondance complète et inédite qu'entretint Jean Cocteau avec un jeune prince roumain, Georges Greciano (1906-1976). En 1928-1929, Jean Cocteau, que son addiction à l'opium conduit à un internement dans une clinique parisienne, répond à la demande d'un jeune prince roumain qui voudrait devenir écrivain. Il lui adresse une série de dix-neuf lettres, parfois ornées de dessins. Une amitié épistolaire de plus d'une année s'ensuit, interrompue dans la douleur. D'abord diplomate et spécialiste d'Europe centrale, puis assistant parlementaire, Georges Greciano (1906-1976) dut attendre la mort de Cocteau pour, au cours de l'hiver 1964, s'ouvrir sur cet épisode qui avait marqué sa jeunesse : il en fit l'objet d'un récit enrichi des précieuses lettres échangées, qu'il intitula Cocteau, l'opium aux trousses. Il s'éteignit cependant en 1976 sans avoir confié son document à un éditeur. Il fallut presque un demi-siècle, et les efforts de son fils Rodolphe, pour que cette correspondance soit enfin publiée. Augmenté de ces lettres inédites, le récit de Georges Greciano offre un document rare sur l'intimité du poète, et, plus largement, donne à voir tout un pan de l'histoire culturelle européenne au xxe siècle.

04/2023

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Critique littéraire

Lettres d'un amour défunt. Correspondance 1929-1944

Pierre Drieu la Rochelle et Victoria Ocampo se rencontrent en février 1929. Le coup de foudre est immédiat. Au fil des ans cette liaison se tranformera en une amitié amoureuse qui ne s'achèvera qu'avec la mort de Drieu. Voici rassemblée ici l'intégralité de leur correspondance. On y découvre l'auteur du Feu follet prolixe en confidences sur les affres de sa vie sentimentale et les secrets de création de ses oeuvres. En démocrate, la brillante directrice de la revue SUR n'hésite pas à condamner l'évolution politique de Drieu, tout en saluant son courage et son intégrité, "même s'il dit ou fait des folies ou des stupidités". Cette correspondance a obtenu le prix Sévigné en 2010.

02/2020