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Sous l'Occupation

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Histoire de France

Un Français sous l'Occupation. Chronique illustrée

Fondé sur le journal intime tenu sous l'Occupation par un habitant de la région parisienne, ce livre est une chronique incisive de la vie quotidienne des Français entre 1940 et 1945. Par une nouvelle approche, cet ouvrage vous propose de comprendre l'Histoire en lui redonnant vie par l'image ; des images fantasmées d'une époque lointaine mais encore présente grâce à des passionnés et des collectionneurs qui ont décidé de préserver objets et documents de cette période. Ce récit est illustré par un travail de mise en scène où les acteurs composent une tranche de vie devant le photographe, comme si celle-ci s'était déroulée il y a plus de soixante-dix-ans. Rationnement, pénuries, questions politiques et culturelles y sont abordées de façon inédite.

04/2017

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Documentaires jeunesse

Journal d'un lycéen sous l'Occupation

Contient 10 fac-similés de documents d'époque.

04/2015

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Encyclopédies de poche

Les années noires. Vivre sous l'Occupation

Eté 1940, un peuple hagard se retrouve sur les routes de l'exode. Eté 1944, la joie de la Libération efface la honte de la défaite. Entre-temps, les Français ont vécu avec l'ennemi. Ils ont acclamé un Maréchal qui tendait la main à l'oppresseur nazi et parlait, les ruines encore fumantes, d'une " France nouvelle ". Ils traversent ces années noires, partagés entre la résignation et la résistance, hantés par les difficultés matérielles. Henry Rousso, historien de la période de Vichy, retrace ces événements dont le souvenir est toujours vif.

12/2009

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occupation

Les armes sous l'occupation. Collaboration & Résistance

La défaite de 1940 et l'occupation du pays par l'Allemagne nazie amorcent très tôt un nouveau conflit, interne cette fois, où vont s'affronter la France collaborationniste, dévouée corps et âme au régime de Vichy, et des groupes de résistants qui vont s'employer à préparer la libération du pays. L'attaque de l'URSS par l'armée allemande en juin 1941 déclenche une croisade anticommuniste de grande ampleur qui divise encore davantage le pays. Les membres de plusieurs partis collaborationnistes mettent alors leurs idées au bout de leurs fusils et rejoignent la Wehrmacht, la Milice française ou la Waffen SS pendant que d'autres basculent dans la clandestinité. Tous cherchent à s'armer. Or, des armes il y en a : le pays en regorge, qu'il s'agisse d'armes de chasse, de tir ou de défense. Eparpillées sur tout le territoire métropolitain, elles font l'objet de toutes les convoitises. L'occupant cherche à les collecter pour en avoir le contrôle, les forces de l'ordre, à la solde de Vichy, en veulent pour assurer leur sécurité et les résistants récupèrent tout ce qu'ils trouvent dans l'attente des parachutages organisés par les Alliés. Les auteurs présentent ici toutes les armes qui ont servi lors de ces "années noires", qu'il s'agisse de celles des forces de l'ordre, fidèles au régime de Vichy, de celles des Français servant sous uniforme allemand ou des armes de ces hommes et de ces femmes qui se sont levés pour lutter contre l'occupant.

04/2024

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Littérature française

Nous vous aimons tous

A l'issue du banquet d'anniversaire des vieux parents, le toast porté par le père va réveiller en chacun des enfants des souvenirs, des ressentiments, des espoirs. Depuis longtemps, les aînés et les plus jeunes ne savent plus se parler. Dans l'obscurité d'une soirée d'orage, la famille se trouve rassemblée pour un huis clos imprévu. Vont-ils enfin inventer ce qu'ils se croyaient incapables de vivre ? Hasards opportuns, émotion et humour seront les chemins d'une renaissance inespérée.

07/2014

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Romans historiques

Vous reviendrez à Berlin-sur-Meuse. Charleville sous l'occupation allemande 1914-1918

Pour bon nombre de Français, la Première Guerre mondiale, c'est avant tout les tranchées, les poilus, et les grandes batailles. Mais pour les habitants du Nord et de l'Est de la France, c'est aussi l'occupation allemande, tout particulièrement à Charleville, ville des Ardennes qui va devenir la capitale du IIe Reich, avec la présence de Guillaume II, du grand Etat-Major général allemand, du gouvernement et même d'ambassades. Pire encore, les habitants de ces régions seront perçus par le reste du pays comme les "les Boches du Nord" alors qu'ils subissent la dureté extrême des conditions d'occupation : destructions, pillages, travail forcé, prises d'otages, résistance, camps de concentration... Dans ce roman sensible, le lecteur suivra avec intérêt l'itinéraire de Berthe, une jeune femme qui va devoir affronter cette tourmente en compagnie de ces trois jeunes enfants. Une évocation vivante en même temps qu'un hommage à ceux qui furent bien souvent injustement traités par l'historiographie.

10/2015

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Histoire de France

L'hécatombe des fous. La famine dans les hôpitaux psychiatriques français sous l'Occupation

Sous l'Occupation, 45 000 malades mentaux sont morts derrière les murs des hôpitaux psychiatriques français. Morts de faim et de froid. Ont-ils été exterminés par le régime de Vichy qui aurait fait siens les préceptes eugénistes d'un Alexis Carrel ? Les psychiatres ont-ils été complices de ce " génocide des fous " ? C'est ce que les militants d'un devoir de mémoire mal compris martèlent avec force depuis deux décennies. Pour en finir avec la polémique, une historienne a mené l'enquête. Des années de recherche dans les archives lui ont été nécessaires pour reconstituer le scénario dramatique qui a conduit à l'hécatombe et pour donner enfin une place dans la mémoire collective à des victimes " transparentes ". L'Hécatombe des fous a reçu le prix Jean Finot de l'Académie des sciences morales et politiques, le prix Pierre Simon Éthique et Société, la médaille d'or de la Société française d'histoire des hôpitaux et le prix de l'Évolution psychiatrique.

03/2009

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Sciences politiques

Les socialistes sous l'Occupation. Résistance et collaboration

La Collaboration n'a pas épargné le socialisme, le socialisme n'a pas ignoré la Résistance. Mais de ces deux mouvements, la mémoire collective de la SFIO a peu retenu. Période de la clandestinité, de la lutte armée, mais aussi de la collaboration avec l'ennemi, l'occupation s'inscrit mal dans la grille de lecture d'un parti formé aux luttes parlementaires, nourri dans le respect des traditions démocratiques. L'analyse sociologique et historique permet de rompre avec cette image, de restituer la complexité et la cohérence des itinéraires, de saisir aussi l'inégale richesse des contributions. La Collaboration sollicite le cadre, la Résistance rallie le militant de base ; le milieu parisien emprunte au socialisme certaines de ses valeurs, les mouvements clandestins lui doivent à la fois leur idéologie et une large part de leurs forces militantes. Observatoire idéal des contradictions socialistes, la période de l'Occupation trace de la SFIO un profil que n'épuisent pas les références au réformisme, à la social-démocratie ou au radicalisme. C'est en termes de richesse, de complexité et d'originalité qu'il faut penser le socialisme français.

01/1982

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Histoire de France

Journal d'une adolescente juive sous l'Occupation

" Tu ne le sais pas encore, ma à partir d'aujourd'hui, petit cahier, tu es mon meilleur ami, et mon seul confident. " Marise est juive, elle 15 ans en 1943 et se cache sous un faux nom. Elle ne sait pas encore ce qu'est la déportation, mais, comme ses parents, elle se doute bien qu'il vaut mieux y échapper. Malgré sa fausse identité, elle se confie à son journal et raconte comment une famille privée du père se débrouille pour survivre, comment la jeune- fille qu'elle est, vit malgré la guerre ses premiers émois sentimentaux et comment la peur d'être découverte ronge ses nuits et ses jours. Un carnet intime qu'elle conservera précieusement et qu'elle a eu la générosité de confier à sa belle-fille, Nicole Zimermann.

11/2015

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Histoire de France

Honneur et disgrâce. Deux préfets sous l'occupation

L'opposition entre collabos et résistants, dans les hautes sphères, est ici illustrée sous un jour nouveau. Histoire de deux hauts fonctionnaires pendant la Seconde Guerre mondiale : un préfet du Jura lourdement impliqué dans la collaboration et un préfet du Var, nommé préfet de la Résistance en 1944. Basé principalement sur des documents d'archives, ce récit éclaire d'un jour différent l'opposition entre collaborateurs et résistants, les passions humaines venant impacter l'Histoire et en brouiller les repères. Les petites histoires et l'Histoire s'entremêlent dans cet ouvrage : récit de procès d'après-guerre, mais également de la vie sous l'Occupation avec, en parallèle, le récit des recherches actuelles menées pour effectuer ce travail.

06/2019

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Sciences historiques

Vivre sous l'Occupation (1940-1945). Chroniques jurassiennes

Après le succès de son premier ouvrage "Jura Territoires de résistance", André Robert aborde cette fois-ci la vie quotidienne des jurassiens durant la seconde guerre mondiale.

11/2015

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Histoire de France

Tony, 1942. Un procès oublié sous l'Occupation

Il s'appelle Tony Bloncourt. A peine vingt ans, originaire d'Haïti, étudiant à la Sorbonne, il fait partie dès 1941, d'un petit groupe de six jeunes résistants de la région parisienne, âgés de 17 à 20 ans, impitoyablement traqué par la police française. Après leur arrestation, la justice militaire allemande a voulu frapper un grand coup : leur procès, ouvert au public et à la presse, s'est tenu dans le cadre exceptionnel de l'Assemblée nationale. Les six membres du groupe ont été fusillés le 9 mars 1942 à 16h45 au Mont-Valérien. Il s'appelle Georges Veber. Commissaire dirigeant la Brigade Spéciale de la préfecture de police de Paris, exemple même du fonctionnaire consciencieux et âme de chasseur. C'est lui qui a traqué ces jeunes gens et les a livrés à la Gestapo. Il s'appelle Paul Riche. Au moment où les six jeunes hommes sont jugés et fusillés, il prépare le tournage de son film Forces Occultes dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Cinéaste collaborationniste, mais également violent chroniqueur antisémite d'Au Pilori, et bientôt agent français de la Gestapo. Soixante-dix ans après ce procès inouï à l'Assemblée nationale et l'exécution de ce groupe de jeunes résistants turbulents et d'origine étrangère, le journaliste Emmanuel Lemieux retrace cette histoire peu connue et dérangeante de notre histoire commune.

03/2012

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Histoire de France

Histoire des maquis en France sous l'occupation

Un vibrant hommage à la Résistance et aux maquis de toutes les régions de France, pour leur courage et leur abnégation pendant la 2e guerre mondiale. -     Ce livre rend hommage aux maquis et détaille leurs faits d'armes dans toutes les régions de France.     Le débarquement allié en Afrique du Nord et l'invasion de la zone libre par les forces germano-italiennes, en novembre 1942 favorisent l'essor de la Résistance en France. Les premiers maquisards sont souvent des communistes poursuivis par la Gestapo ou la police de Vichy, déjà habitués à la vie  clandestine. Sans formation militaire ou politique, leur adaptation à cette vie pleine de périls s'avère difficile. Les maquis sont adaptés aux sabotages, aux coups de main et embuscades, à l'organisation de filières d'évasion de prisonniers de guerre ou de Juifs, à la quête de renseignements. Beaucoup de maquis ont une existence éphémère : détruits par l'ennemi ou déplacés ailleurs sous la menace.     Les maquis ont perdu 24 000 tués au combat et des milliers d'autres exécutés par l'adversaire ou déportés dans des camps dont bien peu sont revenus. Mais ils ont capturé 108 000 Allemands et en ont blessés ou tués des dizaines de milliers d'autres.

03/2015

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Histoire de France

La presse et le sport sous l'Occupation

Juin 1940. L'Occupation. Une chape de plomb s'est abattue sur la France. La presse qui veut continuer à paraître ne peut que faire acte d'allégeance. Et L'Auto, seul quotidien sportif ? Jacques Goddet, qui n'a pas souhaité laisser sa feuille à d'autres, en est resté le directeur. Raymond Patenôtre qui, avant la guerre, a acquis les parts majoritaires du titre, en a confié la gestion à un certain Albert Lejeune. Confiance mal placée ! Son paquet d'actions va passer dans le trust Hibbelen, propriétaire de l'essentiel de la presse parisienne, sous le contrôle d'Otto Abetz, ambassadeur de Berlin. L'ennui pour L'Auto, c'est qu'une rubrique d'informations générales, " Savoir vite ", a été ouverte. La politique du Reich va y couler, les résistants y être présentés comme terroristes. Goddet subit. Jusqu'à la fin de 1943 où plusieurs tirages de Libération, fer de lance de la presse clandestine, sortent nuitamment de ses rotatives. Aux premières heures de la Libération, L'Auto, comme ses homologues, est interdit de parution. Sport-Libre prend sa place. Pour la presse, sportive ou non, c'est l'heure de la recomposition.

06/2011

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Acteurs

Voyage à Berlin. Danielle Darrieux sous l'Occupation

DD ou Danielle Darrieux est la plus grande star française de cinéma de son époque. Elle débute sa carrière à 14 ans en 1931 et tourne plus de cent films jusqu'en 2010, avant de mourir centenaire en 2017. Le 18 mars 1942, la "fiancée de Paris" monte dans un train surnommé "le train de la honte" , à destination de Berlin, afin de promouvoir son film Premier Rendez-vous à la demande de la Continental, une société de production française financée par l'Allemagne nazie. Pourquoi accepter de participer à ce voyage en compagnie d'autres vedettes ? Parce qu'elle est follement amoureuse du plus grand séducteur de son temps, Porfirio Rubirosa. Ce playboy, escroc à ses heures perdues, est un diplomate dominicain proche du dictateur Trujillo. Mais son fiancé, pour des propos anti-allemands, est envoyé dans un camp surveillé à Bad Nauheim. Pour obtenir sa libération, Danielle accepte de rencontrer Joseph Goebbels, ministre de la Propagande du IIIe Reich. La paix revenue, Danielle prendra conscience que sa naïveté lui a fait traverser l'Occupation aveuglément : "Nous allions dîner chez Maxim's ou au Ritz. Est-ce qu'il y avait des Allemands en uniforme ? Je ne sais pas et je n'y prêtais pas attention. [... ] Les gens murmuraient des horreurs dans mon dos, m'accusant de collaboration. Mon Dieu ! Je n'étais qu'une femme amoureuse". Avec précision et émotion, Jérôme Bimbenet revient sur cet épisode qui jettera une ombre sur cette icône qui a incarné à l'écran la Française idéale, raffinée, joyeuse et énigmatique.

04/2023

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Critique littéraire

Traduire, collaborer, résister. Traducteurs et traductrices sous l'Occupation

A travers une galerie de portraits de traducteurs et traductrices ayant exercé entre 1940 et 1944, cet ouvrage offre un éclairage nouveau sur la vie littéraire durant la seconde guerre mondiale. Traduire, comme écrire, sous la botte de l'occupant nazi, c'est résister ou collaborer. Ce livre explore les trajectoires individuelles et le travail de ces médiateurs, "acteurs invisibles de la littérature". Quelle est leur place ? Dans quel contexte évoluent-t-ils ? Quel est leur rôle ? Hélène Bokanowski, Maurice Betz, Pierre Darmangeat, Paul de Man ou encore Jean Wahl : ces portraits saisissent la traduction sous plusieurs aspects : biographique, historique, sociologique, historique, éditorial et théorique. En s'appuyant sur des archives privées inédites, cet ouvrage constitue un apport précieux aux études sur la vie littéraire francophone en temps de guerre. Avec les contributions de Lucile Arnoux-Famoux, Albrecht Betz, Stéphanie Braendli, Pauline Giocanti, Yanno Guo, Sylvie Humbert-Mougin, Alexis Tautou, Hubert Roland, Thomas Vuong.

11/2019

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Histoire de France

Dénoncer les Juifs sous l'Occupation. Paris, 1940-1944

Omniprésente dans l'imaginaire lié à la France des années noires, la dénonciation des juifs n'avait pourtant jamais fait l'objet d'une étude systématique. L'ouvrage de Laurent Joly vient combler cette lacune, croisant approche institutionnelle et études de cas individuels. Il examine tour à tour le rôle de la dénonciation dans les pratiques du commissariat général aux Questions juives, de la Gestapo, de la préfecture de Police et d'Au Pilori, principal organe de délation et de chantage sous l'Occupation. Ayant mis au jour les archives judiciaires concernant les 240 Parisiens jugés pour dénonciation de juifs à la Libération, Laurent Joly s'interroge sur la figure du délateur, décrypte sa mentalité, ses mobiles, ses justifications. C'est tout un pan de la vie et de la persécution des juifs à Paris qui est ainsi ressuscité : des contextes sociaux conflictuels ou des stratégies de sauvetage anéanties aux vengeances sordides qui se donnent libre cours jusqu'aux dernières heures de l'Occupation. . . L'auteur : Laurent Joly, directeur de recherche au CNRS (Centre de recherches historiques, EHESS), est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'extrême droite française et la persécution des juifs sous l'Occupation. . .

04/2017

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Sciences historiques

Les entreprises de biens de consommation sous l'Occupation

Ce volume prolonge l'histoire de la vie économique et des entreprises sous l'Occupation avec l'étude d'une nouvelle branche, les industries de consommation, entendues largement, de l'agro-alimentaire à l'automobile, en passant par le textile. Il s'inscrit également dans une historiographie des entreprises de biens de consommation en plein renouvellement depuis une décennie, qui s'intéresse autant à l'histoire industrielle et commerciale qu'à celle des attitudes des consommateurs. Le cadre retenu privilégie le point de vue de l'entreprise en étudiant à la fois les conditions de fabrication des biens de consommation et l'organisation des circuits de vente; il ne néglige pas pour autant l'approche par les consommateurs. La vie des entreprises est marquée par des conditions d'approvisionnement difficiles, qui les obligent à recourir à des produits de remplacement. Comment parviennent-elles à échapper 'aux prélèvements de main-d'oeuvre et aux mesures de concentration Doivent-elles transformer leur production pour répondre aux exigences de l'occupant en particulier ? Dans quelle mesure réalisent-elles cependant des profits importants ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage, qui s'appuie sur les recherches récentes des meilleurs spécialistes français et étrangers, s'efforce de répondre. Cet ouvrage est issu des travaux du VIF colloque du groupement de recherche (GDR) du CNRS " Les Entreprises françaises sous l'Occupation " qui s'est tenu à Tours en octobre 2007. Créé en 2002 pour huit ans, le GDR a vise, par ses rencontres et ses publications scientifiques, à favoriser les études historiques d'un domaine de recherche qui apparaissait alors insuffisamment développé.

02/2010

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résistances, sauvetages

Le contrôle des armes à feu sous l'occupation

Une affiche allemande enjoignant à tous les habitants de remettre leurs armes à feu dans les vingt-quatre heures sous peine de mort est exposée au musée de l'Ordre de la Libération à Paris. Le musée possède des informations très complètes sur les individus et les groupes qui ont pris part à la Résistance contre l'Occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs de ces individus et ce groupe, ainsi que d'autres archives ont mené Stephen P. Halbrook vers d'incroyables découvertes. En s'appuyant sur des archives allemandes et françaises, ainsi que sur de nombreux témoignages directs, Halbrook nous raconte l'histoire de ces hommes et de ces femmes, dotés d'un inimaginable courage, qui ont refusé de se laisser désarmer et oppresser pendant l'Occupation, et nous invitent à en tirer des leçons valables dans toute situation d'oppression.

10/2023

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Histoire de France

Ces excellents français. Une famille juive sous l'Occupation

A l'origine, une boîte. Retrouvée dans un tiroir familial, elle contient une centaine de cartes postales enfantines datées de la Seconde Guerre mondiale, d'apparence guillerettes, mais qui laissent entrevoir les déménagements, les séparations, la nourriture qui fait défaut, la peur, le bruit des armes. Puis une envie, un besoin irrépressible de remonter le temps pour recomposer la vie du petit Jean-Paul, de ses parents Lise et Poldi, de cette famille juive d'origine étrangère qui s'imaginait faire partie de ces "excellents Français" que chantait Maurice Chevalier en 1939. Avocate comme son père et son grand-père, héros de cette histoire, Anne Wachsmann mène durant plusieurs années une enquête minutieuse pour comprendre comment sa famille a réussi à survivre, comme tant d'autres familles juives françaises, aux persécutions du régime de Vichy et des nazis. Cette recherche, semée d'embûches et de fausses pistes, la porte de Strasbourg à Agen, de la Suisse à l'Allier, en passant par Auschwitz, Marseille ou Grenoble. Elle convoque les écrits de nombreux historiens et les témoignages d'écrivains sur la vie des Juifs sous l'Occupation (Georges Perec, Patrick Modiano, Anne Sinclair...), compulse les archives, enquête dans sa famille élargie. Avec une écriture précise, fluide et documentée, elle fait revivre le quotidien de cette famille qui a résisté aux lois antisémites avec l'aide de héros anonymes, grâce à une capacité d'adaptation insoupçonnée, à des choix de chaque instant, à une grande part de chance et, surtout, grâce a l'amour sans faille qui transparaît dans des cartes postales toujours légères et colorées échangées entre un père et son petit garçon durant ces années noires.

10/2020

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XXe siècle

Résister ou collaborer. Une famille déchirée sous l'Occupation

Louis et Lucienne Bertin sont père et fille aux caractères et convictions fondamentalement différents. Pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'il faut choisir son camp, tout les oppose : l'un choisi de collaborer et l'autre de résister. Deux personnes d'une même famille que tout sépare. Nous allons suivre leur histoire, leurs choix et les conséquences de leurs actes.

11/2021

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Littérature française

James et les doryphores. Une enfance sous l'Occupation

Cent ans déjà se sont écoulés depuis qu'Emile, dit le Pied Blanc, habillé en pantalon rouge, faisait le mort parmi les morts dans un cratère d'obus. Le soleil était chaud. C'était à Charleroi, au mois d'août 1914. Les Allemands approchaient. L'un d'eux, au bord du trou, avisant le faux mort, l'ajusta avec son fusil. Un autre put dévier le coup qui se perdit sur le champ de bataille. Vingt-cinq années plus tard, il faisait beau encore. Le Pied Blanc devenu grand-père entraînait son petit-fils sur les routes de l'exode. Autre chapitre d'une vieille histoire d'Europe. Entre haine et fraternité.

10/2013

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Histoire de France

La vie des Français sous l'Occupation. 1940-1945

Les Français ? Ils sont plus de 40 millions en juin 1940 lorsque les Allemands occupent la France. Et ce livre raconte leur vie quotidienne. Au moment d'entamer de longues recherches, Henri Amouroux s'est aperçu lorsqu'il évoquait les années d'occupation, que ceux-là mêmes qui doutaient de l'opportunité d'un tel travail étaient très vite emportés par leurs souvenirs et qu'ils multipliaient alors les anecdotes. L'entreprise valait donc d'être tentée. Ce que les historiens ont fait pour les humbles contemporains de Jules César, de Louis XIV ou de Napoléon, pour ce peuple anonyme dont l'histoire, tout attachée aux rois et généraux, oublie souvent l'existence, Henri Amouroux l'a réalisé pour les acteurs encore vivants de l'une des périodes les plus dramatiques qui puisse s'imaginer. En effet, la tentation était grande de se faire l'historien de ces millions d'anonymes. Pourquoi ne pas raconter non seulement les aventures sanglantes des Français sur les routes de l'exode, mais aussi leurs difficultés à se procurer leur pain quotidien, leurs ruses, leurs expéditions et leurs batailles dans les campagnes nourricières ? Pourquoi ne pas dire les ersatz, le faux tabac, le faux café, le faux savon, les faux témoins, les divertissements d'une époque, qui n'a pas été " noire " pour tout le monde, mais aussi les souffrances des femmes des prisonniers de guerre, le martyre de tous ceux que la Gestapo traquait et attaquait ? Pourquoi ne pas évoquer les nuits d'alerte, les lendemains de bombardements, le climat de ces villes dont les rafles, le couvre-feu dépeuplent les rues, l'écoute de la radio anglaise dans l'odeur des rutabagas, la vie des maquisards, pour qui le combat n'est qu'une brève lumière dans la suite des jours ternes et dangereux ? Le livre d'Henri Amouroux est un livre neuf, car jamais pareil travail n'avait été mené avec autant d'application dans la recherche, autant d'aisance journalistique dans le récit. Très différent de tous les livres qui ont paru sur les années 1940-1944, La vie des Français sous l'Occupation complète les meilleurs et se révèle d'un intérêt passionnant pour ceux et celles qui vécurent sous l'Occupation... comme aussi pour leurs fils et leur petits fils.

11/2018

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Histoire de France

Lire sous l'Occupation. Livres, lecteurs, lectures, 1939-1944

Que lisait-on dans la France des années noires ? Comment expliquer la "faim de lecture" propre à la période de l'Occupation ? Quelle fut la part prise par le régime de Vichy dans la circulation, la diffusion, l'orientation des livres publiés ? Et celle de la Résistance dans la propagation des écrits clandestins ? Comment accéder à l'intimité des millions de lecteurs qui, cherchant à s'évader hors d'un quotidien éprouvant, trouvèrent alors refuge dans un ailleurs fait de phrases imprimées ? Stratégies et pratiques des éditeurs, querelles autour du patrimoine littéraire, réorganisation corporative de la chaîne du livre, listes d'interdictions et spoliations de l'occupant, écrivains partagés entre collaboration, accommodement, évitement, insoumission : Jacques Cantier signe la première histoire totale du livre et de la lecture entre 1939 et 1945, des politiques de censure mises en oeuvre par Vichy à l'ébullition culturelle de la Libération. Archives publiques, critiques littéraires, notes de lecture mais aussi écrits du for privé permettent de retrouver les traces intimes des actes de lecture : écoliers de la France rurale cherchant à élargir leur horizon, adolescents parisiens en quête d'initiation, prisonniers de guerre tentant de maintenir une vie de l'esprit, victimes de la persécution antisémite en quête de réarmement moral... Jacques Cantier montre qu'en dépit de la défaite, de la peur et des privations, la France continue à lire et à être le théâtre d'une foisonnante vie littéraire et intellectuelle.

01/2019

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Histoire de France

La musique au pas. Etre musicien sous l'Occupation

Dans la France occupée, la musique est un outil essentiel de l’ambitieux dispositif culturel allemand. L’Allemagne ne se proclame-t-elle pas le pays de la musique, «Deutschland, das land der Musik» ? Pour les vainqueurs, il ne fait aucun doute que la musique française doit s’incliner devant le génie allemand. Durant quatre ans, une frénésie de musique s’empare alors de la population : théâtres bondés pour acclamer les grands solistes germaniques, mondanités franco-allemandes autour des concerts de prestige au service de la collaboration, artistes de renom offrant leur talent au poste allemand Radio-Paris... Qu’est-ce donc alors qu’être musicien en situation d’occupation ? Est-ce que jouer engage ? Peut-on parler d’une musique «collaboratrice», ou «résistante» ? Comment la scène musicale a-t-elle réagi à l’exclusion de ses artistes juifs, à la collaboration de ses plus éminents compositeurs et interprètes ? Quelle a été, enfin, la réalité et la portée de son épuration ? Karine Le Bail signe la première grande étude sur cette mise au pas de la musique sous l’Occupation, et dévoile, à partir d’archives inédites tant françaises qu’allemandes, un pan méconnu de la vie culturelle des années noires.

03/2016

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Histoire de France

Les vérités cachées de la France sous l'Occupation

Pétain a-t-il joué un double jeu ou a-t-il trahi ? Est-il devenu un bouc émissaire idéal, permettant à d'autres de se couvrir ? L'armée d'armistice a-t-elle secrètement résisté? Quel rôle les Britanniques ont-ils joué dans l'affaire Grandclément ? Et les Américains dans l'affaire Jean Moulin ? Pourquoi autant de Français ont-ils travaillé pour la Gestapo ? Quels sont ces Français qui ont combattu dans la Waffen SS ? Et ces écrivains, journalistes et artistes qui ont cherché à dissimuler leur passé douteux durant l'Occupation ? Les Britanniques ont-ils cherché à soulager Staline et son armée par des raids commandos sur les côtes maritimes de France et de Norvège ? Pour quelles raisons autant de Français, d'Italiens et de Danois ont-ils sauvé de nombreux juifs de la déportation ? Jacques Chaban-Delmas a-t-il été un grand résistant ? Autant de questions que cet ouvrage aborde en profondeur, en y apportant des réponses argumentées et des preuves irréfutables. Explorant archives et documents oubliés, s'appuyant sur des témoignages inédits, Dominique Lormier enquête de façon minutieuse et incarnée, et nous dévoile des histoires incroyables, et beaucoup de faits méconnus sur cette période sombre de l'occupation nazie en France.

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occupation

Les vérités cachées de la France sous l'Occupation

Pétain a-t-il joué un double jeu ou a-t-il trahi ? Est-il devenu un bouc émissaire idéal, permettant à d'autres de se couvrir ? L'armée d'armistice a-t-elle secrètement résisté ? Quel rôle les Britanniques ont-ils joué dans l'affaire Grandclément ? Et les Américains dans l'affaire Jean Moulin ? Pourquoi autant de Français ont-ils travaillé pour la Gestapo ? Quels sont ces Français qui ont combattu dans la Waffen SS ? Et ces écrivains, journalistes et artistes qui ont cherché à dissimuler leur passé douteux durant l'Occupation ? Les Britanniques ont-ils cherché à soulager Staline et son armée par des raids commandos sur les côtes maritimes de France et de Norvège ? Pour quelles raisons autant de Français, d'Italiens et de Danois ont-ils sauvé de nombreux juifs de la déportation ? Jacques Chaban-Delmas a-t-il été un grand résistant ? Autant de questions que cet ouvrage aborde en profondeur, en y apportant des réponses argumentées et des preuves irréfutables. Explorant archives et documents oubliés, s'appuyant sur des témoignages inédits, Dominique Lormier enquête de façon minutieuse et incarnée, et nous dévoile des histoires incroyables, et beaucoup de faits méconnus sur cette période sombre de l'occupation nazie en France. Historien et écrivain, Dominique Lormier est l'auteur de plus de 140 ouvrages (documents historiques, biographies, littérature, spiritualité). Lieutenant-colonel de réserve, il est également membre de l'Institut Jean-Moulin, prix de la Légion d'honneur et chevalier de la Légion d'honneur. Il est l'un des meilleurs spécialistes de la Seconde Guerre mondiale. Il a publié dans la même série Les Vérités cachées de la Seconde Guerre mondiale (2019), et Les Vérités cachées de la défaite de 1940 (2020) aux éditions du Rocher.

02/2023

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Généralités

Journal d'un rochelais sous l'occupation (format poche)

Sous la direction d'Albert-Michel LUC et Louis-Gilles PAIRAULT " Depuis samedi 14 nous entendons le ronflement du canon et des bombardements. Dans la journée de samedi nous avons eu cinq alertes avec passages d'avions et tirs de DCA. Il n'est arrivé ici aucune autre nouvelle que celles données par la TSF. Mais si la ville est encore calme (mis à part le tremblement des fenêtres), la cervelle des Rochelais est en ébullition. Les mêmes gens qui déclaraient il y a peu de temps "il vaut mieux attendre et être libéré sans casse" brûlent maintenant d'impatience, disant "vite, un grand coup ... et que ce soit fini ! " . Tenu avec régularité à partir du printemps 1942, rédigé dans un style précis et circonstancié, non dénué d'ironie, le journal de Marcel Delafosse brosse un portrait saisissant de la vie rochelaise pendant l'Occupation. Il est un témoin particulièrement précieux de la période si éprouvante de la "poche de La Rochelle" , où - alors que toute la France était libérée depuis septembre 1944 -une forte garnison allemande demeura jusqu'en mai 1945. Bombardements alliés et arrestations allemandes, évacuations, rationnements, rumeurs et inquiétudes forment le quotidien des habitants, qui vivent dans l'incertitude et dans la peur que - comme sa voisine Royan - la ville ne subisse une destruction totale. Marcel Delafosse (1915-2000), ancien élève de l'Ecole des Chartes, a dirigé les Archives départementales de la Charente-Maritime de 1937 à 1968. On lui doit plusieurs ouvrages d'histoire régionale, mais ses Notes sur La Rochelle (1942-1945), dont le manuscrit est conservé aux Archives départementales de la Charente-Maritime, étaient demeurées inédites.

03/2023

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Résistance

Des catholiques au secours des Juifs sous l'Occupation

L'historienne Limore Yagil a mené une enquête importante sur le sauvetage des Juifs en France pendant l'Occupation. Plus de 75% des Juifs ont survécu en France : par qui ont-ils été aidés ? Il apparaît que nombres d'institutions religieuses, de couvents, d'écoles, etc. , ont été un refuge pour de nombreux juifs. La thèse historiquement exacte d'une adhésion d'une partie de l'Église en France au pétainisme, tout comme l'existence d'un sentiment antijuif répandu dans une partie de la société ne sont pas incompatibles avec la volonté de sauver des juifs. Cette étude historique inédite repose sur la consultation systématique d'archives : elle met à jour le soutien clandestin de certains évêques à ces entreprises de sauvetage (qu'il s'agisse de délivrer des certificats de baptême, d'offrir un hébergement, une nouvelle identité ou de trouver des familles d'accueil, etc. ) Un soutien que le pape Pie XII connaissait et appuyait. Elle montre aussi la puissance du réseau ecclésial dans le déploiement de certaines solidarités. Un travail de fond sur un engagement largement méconnu, qui dévoile des portraits de héros ou héroïnes ordinaires et oubliés. Un travail salvateur pour la guérison des mémoires.

06/2022

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Histoire de France

Le marché de l'art sous l'Occupation (1940-1944)

Sous l'Occupation, le marché de l'art en France a été florissant. Jusqu'en 1944, tous les biens appartenant à des familles juives sont systématiquement saisis. Les produits de ces pillages, ce sont les milliers de peintures, de sculptures, d'objets d'art ou de meubles rares. Destinées au musée de Hitler à Linz ou à la collection de Goering, certaines oeuvres modernes dites " dégénérées " sont dispersées aux enchères à l'Hôtel Drout. Les galeristes, les antiquaires, les marchands, les experts, les particuliers et toutes sortes d'intermédiaires travaillant pour les Allemands y viennent afin d'acquérir à bas prix des toiles dont ils ne peuvent que soupçonner qu'elles ont été volées. Des familles juives, dont de grands collectionneurs, mais aussi des francs-maçons et des opposants au IIIe Reich sont systématiquement spoliés. Un transfert d'oeuvres d'art va s'organiser, le tout dans un milieu interlope. Les enrichis du marché noir veulent convertir ou blanchir l'argent et trouvent dans l'art une valeur refuge. Il y a aussi une nouvelle clientèle, dont les Allemands qui se trouvent à Paris. La monnaie allemande est très forte par rapport au franc et l'on observe un afflux de marchandises, car les familles juives tentent d'échanger des oeuvres d'art contre des liquidités afin de fuir. Certaines oeuvres modernes, considérées comme proscrites par le IIIe Reich vont avoir des coûts moindres. Mais les marchands allemands ne s'y trompent pas, ce sont en majorité des historiens de l'art, et savent que ces oeuvres ont une vraie valeur artistique. S'appuyant sur des archives françaises, américaines et allemandes, Emmanuelle Polack s'emploie à mener l'enquête sur le marché de l'art à Paris et à Nice où trafics, vols et recels d'oeuvres d'art se sont multipliés.

02/2019