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BD tout public

Et toi, quand est-ce que tu t'y mets ? Intégrale

"Et toi, les enfants, c'est pour quand ? " rassemble les deux tomes de Vero Cazot et Madeleine Martin revus au sein d'une intégrale inédite. Jeanne, 35 ans, ne veut pas avoir d'enfant. Se réveiller toutes les heures, faire passer sa vie personnelle au second plan et accumuler les sacrifices pour un petit être tyrannique, très peu pour elle ! Et Jeff, son amoureux, est bien d'accord. Enfin il l'était... le jour où Jeff commence à courber l'échine sous les injonctions familiales et amicales, Jeanne voit son monde s'effondrer. Pour Lucie, c'est une épreuve bien particulière à laquelle elle va devoir faire face : l'avortement. Est-ce douloureux ? Va-t-elle le regretter ? En ressortira-t-elle traumatisée ? Les questions déferlent et les réponses que peut apporter internet la font se sentir coupable... Heureusement, elle peut compter sur Jeanne, qui a déjà eu à faire face à cette situation et l'épaule dans cette épreuve. L'intégrale "Et toi, les enfants, c'est pour quand ? " prend le contre-pied des injonctions sociales poussant les femmes à enfanter. La maternité est loin d'être un passage obligé au bon fonctionnement de l'épanouissement féminin et les autrices inscrivent leur oeuvre dans ce courant de pensée moderne, tournant le dos aux diktats de la fameuse horloge biologique et autres sommations familiales.

01/2022

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Littérature française

Le plus fou des deux

Que répondre à un inconnu qui vous met au défi de l'empêcher de se suicider le soir du réveillon ? Qu'on va l'aider, bien sûr, à changer d'avis. Surtout si, hasard ou prédestination, vous avez déjà été confronté à la même sommation trente ans plus tôt par votre propre père... Marionnettiste célèbre, Lucie Paugham va ainsi commettre l'imprudence de faire entrer un inconnu dans sa vie. Au risque de faire voler en éclats tout ce qu'elle a construit. Illusion, trahison, humiliation et désir de vengeance sont au coeur de ce roman d'une noirceur jubilatoire, dressant l'autoportrait sans concession d'une artiste totale livrée à des passions qui la dépassent. " Ce remarquable portrait de femme est aussi un hommage aux artistes, ces aveugles qui voient autrement. " Marianne- Hubert Prolongeau " Ce qu'on aime chez Sophie Bassignac, c'est sa manière unique de mêler un style allègre, léger, drôle à une profondeur dans l'analyse des sentiments. Sans avoir l'air d'y toucher, elle sonde les complexités non seulement du lien amoureux mais aussi de la relation à l'autre, la tentation de la manipulation, la peur qui inhibe et enferme, l'exigence d'épanouissement de soi et le besoin de se mettre en danger, la vanité toujours en embuscade. Bassignac, c'est un ton unique, des mots parfois crus et cash, ceux de notre quotidien, conjugués à de jolies fulgurances. " La Vie- Marie Chaudey " Sophie Bassignac sait mêler l'allègre au sérieux, le rire aux larmes, la lucidité à l'humour. Le plus fou des deux émeut et séduit à la fois par sa justesse de ton et par une écriture directe et exempte de mièvrerie. " Marianne- Hubert Prolongeau

08/2019

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 39, Septembre 2004 : D'une Cacanie l'autre

La zoologie enseigne que la sommation d'individus diminués peut parfaitement donner un total génial. (Robert Musil, L'Homme sans qualités) Le " couple " formé par Ulrich et Arnheim est plus complémentaire qu'antithétique : ils sont les deux faces d'une même monnaie, celle dont la valeur repose sur l'inaction et l'action, la passivité et l'activité réunies par une même passion de l'analyse et de la critique. Arnheim a prophétisé " la fusion de l'Ame et de l'Économie ". (Michel Host) Aucun des lieux où Musil fait évoluer ses héros ne semble le fruit du hasard : en étudiant de plus près la topographie du roman, je me rends compte que chacun d'eux constitue une partie intégrante de la vie subie, ou décidée, par Ulrich, Agathe, Clarisse, Walter ou Diotime. (Béatrice Commengé) L'Autriche-Hongrie est un Empire de comédie qui ne subsiste que grâce à un effort permanent d'autopersuasion de ses habitants. [...] L'Autriche-Hongrie (à la façon de la France post-gaullienne de la fin du siècle) se contente de survivre à sa propre disparition. (Jean Levi) Le roman est précisément le genre littéraire qui peut renverser les barrières de la fausse respectabilité, de la pudeur imposée et du carcan d'une pseudo-langue idoine et de l'" historiquement correct ". (Denis Wetterwald) On peut préférer à tout, chez Milan Kundera, l'auteur de L'Immortalité, cette tentative pour rendre au roman non seulement sa qualité, mais aussi ce qui lui a été dérobé, la figure d'un homme (encore) unique. (Pascal Dethurens) Le capitalisme consommationniste n'a pas besoin d'adultes, il hait les adultes, trop incontrôlables, trop libres-penseurs, trop divers, il lui faut une humanité de treize ans d'âge mental maxi. (Dominique Noguez)

09/2004

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BD jeunesse

Irena Tome 1 : Le ghetto

L'histoire vraie d'une héroïne oubliée 1940, l'armée nazie a envahi la Pologne. A Varsovie, les Juifs de la ville ont été parqués dans le ghetto : un quartier entier entouré de murs. Quiconque tente de s'en échapper est abattu sans sommation ; les seuls qui peuvent y entrer sont les membres du département d'aide sociale. Parmi eux, Irena vient tous les jours apporter vivres et soutien à ceux qui sont enfermés dans cet enfer et qui souffrent de maladies et de malnutrition. Ici, tout le monde la connait, les enfants l'adorent. Car Irena est un modèle de courage : elle n'hésite pas à tenir tête aux gardiens, à faire toujours plus que ce qu'autorise l'occupant nazi. Le jour où, sur son lit de mort, une jeune mère lui confie la vie de son fils, Irena se met en tête de sortir clandestinement les orphelins du ghetto. Pour que l'innocence soit épargnée de la barbarie, elle doit être prête à risquer sa vie. Décédée en 2008, déclarée Juste parmi les nations en 1965, Irena Sendlerowa, résistante et militante polonaise, fut l'une des plus grandes héroïnes de la Seconde Guerre Mondiale, sauvant près de 2500 enfants juifs du ghetto de Varsovie. Et pourtant elle est oubliée des livres d'Histoire... C'est en lisant par hasard un article sur elle que Jean-David Morvan a eu le déclic : sa vie devait être racontée. Avec Séverine Tréfouël et David Evrard, il retrace sur cinq albums le combat humaniste de cette " mère des enfants de l'Holocauste". Porté par un dessin d'une grande sensibilité, Irena réussit le tour de force de parler sans lourdeur d'un sujet fort, poignant et profondément actuel... Toucher, émouvoir, parler d'hier pour raconter aujourd'hui...

01/2017

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Histoire de France

Mers el-Kébir. Juillet 1940

À l'aube du 3 juillet 1940, une puissante force navale britannique entre en rade de Mers el-Kébir, dans la baie d'Oran. À 17 h 55, après de nombreuses sommations à la flotte française, les Britanniques ouvrent le feu et Mers el-Kébir s'embrase : dans une mer de mazout en flammes, près de 1 300 hommes sont tués, 350 blessés. L'incompréhension, l'indignation sont à leur comble, la presse se déchaîne contre la " perfide Albion ". Mais Churchill avait-il le choix ? Faisant suite à la capitulation de la France en mai-juin 1940, le drame de Mers el-Kébir représente un événement militaire crucial dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Tout laisse à penser que la Royal Navy n'aurait pu résister bien longtemps si Churchill n'avait écarté la menace de voir la flotte française rejoindre celle de l'Axe et prendre la maîtrise des mers. Dominique Lormier présente avec minutie cette opération militaire, remontant aux origines du drame, avec des portraits approfondis de Darlan, de Pétain, de Churchill. II offre un panorama éclairant de la défaite de mai-juin 1940 et des conséquences désastreuses de l'armistice, balayant, preuves à l'appui, les idées reçues sur cette période capitale. La question de la capacité de l'Empire colonial français à continuer la lutte contre l'Axe, dès l'été 1940, est pour la première fois abordée au-delà des passions antagonistes.

06/2007

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Littérature étrangère

Une saison de solitude

Le jeune Sami Baran a dû fuir le régime militaire turc. Réfugié en Suède depuis neuf ans, il est hospitalisé suite à un accident de voiture, visiblement dû à ses troubles psychiques. Apprenant qu'un autre Turc est soigné dans le service pour une tumeur au cerveau, il se rend dans la chambre du malade et comprend qu'il se trouve au chevet d'un ancien haut responsable turc — son tortionnaire en quelque sorte. A Ankara, Sami était un jeune homme peu politisé, passionné de cinéma et de jazz. Un jour, en filmant un spectacle de danse, il tombe amoureux d'une jeune étudiante, Filiz. Mais quelque temps après leur mariage, tout bascule en quelques secondes lorsque le couple en voiture n'entend pas les sommations d'une patrouille militaire : une mitraillette tue Filiz sur le coup. Sami est arrêté et torturé. En échange de sa liberté, on lui demande d'accepter la version officielle selon laquelle Filiz était une dangereuse militante. Lui-même serait déclaré officiellement dis-paru. Sami refuse, parvient à fuir le pays pour s'exiler en Suède... Une saison de solitude est un roman puissant et âpre. La narration, alternativement à la troisième et à la première personne, distille habile-ment le trouble et questionne le réel. Le livre interroge aussi bien le passé récent de la Turquie que la vie des réfugiés politiques. La confrontation entre victime et bourreau soulève des questions d'ordre moral comme la justice, la vengeance ou le pardon.

06/2009

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Philosophie

Théologie clandestine pour les sans-religion. Une confession de foi du non-philosophe

Il n'y aura pas de retour du Christ, la guerre des religions continue. Après tant de philosophies réduites au débat du grec et du juif, de Platon et de Levinas, quelle place reconnaître au christianisme, gnose comprise, et comment l'arracher au dernier fond religieux et philosophique dont il a tenté de libérer les sujets humains ? Après tant d'appels au meurtre de Dieu, à la mort du christianisme, tant de sommations d'athéisme, tant de haines religieuses enfin, quelle pensée universelle du monde est encore possible pour la dernière fois, moins tapageuse que l'athéologie et moins obscurantiste que la théologie, qui ne lie plus le sort de l'Homme, soit par refus soit par identification, à celui des religions ? Posant l'axiome inverse de celui des religions qu'entérinent encore les philosophies, l'Homme comme être sans religion, mais comme Etranger ou Messie affrontant clandestinement les religions auxquelles il est condamné par l'histoire et le monde, quelle pratique est-il en son pouvoir de mener pour transformer ce destin ? La solution est dans la découverte d'une foi ou d'une messianité immanente, strictement humaine, qui sous-vient au monde ou subvertit les religions. De là cette théologie clandestine destinée aux Etrangers ou aux Messies que nous sommes et qui se fonde sur notre indifférence comprise de manière non-nihiliste, comme humaine ou "radicale", aux religions. Comme toujours il s'agit avec cette confession de foi du nonphilosophe d'un manuel théorique, d'une pratique de la théorie théologique en faveur d'un Verbe tout de messianité.

10/2019

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Actualité politique France

Le Courage de la dissidence. L'esprit français contre le wokisme

Vous êtes las d'entendre parler à tout-va d'identités, de diversités, de minorités ? Leurs sommations, leurs bûchers, leurs revanches victimaires vous impatientent ? Ce livre est pour vous. Il ne s'agit pas ici de dresser un nouvel état des lieux des avancées du wokisme, prête-nom des idéologies diversitaires, en France. Ces ouvrages existent. Ils sont nécessaires et précieux. Mais à quoi bon, objecte Bérénice Levet, multiplier les enquêtes, alerter sur l'extension du domaine des revendications identitaires, si nous n'avons rien de substantiel à leur opposer ? Réalité cruelle peut-être, mais criante : ânonner le catéchisme républicain ou faire tintinnabuler la clochette de l'identité nationale, ces voies empruntées jusqu'ici se sont révélées bien impuissantes à endiguer la déferlante wokiste. La philosophe se propose donc de prendre à bras-le-corps le défi qui nous est lancé. Pourquoi (et au nom de quoi) devons-nous refuser d'entrer dans Eschyle ou Colette comme dans Gauguin ou Balthus, Rameau ou Bizet, par le prisme féministe, lgbtiste ou racialiste ? Pourquoi devons-nous refuser de déboulonner les statues de Voltaire ou de Colbert comme de les escorter de cartels dits pédagogiques ? En quoi les black, gender, cultural studies sont une régression et non une avancée ? Une perte et non un gain ? Haut les coeurs ! , nous enjoint Bérénice Levet. Si, de tous les pays attaqués par le wokisme, il ne devait en rester qu'un, que la France soit celui-là. Ayons le courage de la dissidence civilisationnelle !

11/2022

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Philosophie

Critique de l'école rendue publique - Recentrer l’école avec Hegel et dans les proximités du temple

Les peuples qui ont déjà construit des savoirs en les puisant dans les environnements immédiats sont seulement confrontés, en éducation, aux appels pour l'insertion professionnelle, au carrefour entre apprendre des savoirs ou apprendre à communiquer ; tandis que les peules qui n'ont pas construit des savoirs, eux, ils passent de la con-sommation de produits raffinés en économie à la consommation des conclusions les plus éloignées en sciences et en enseignement. L'école trop publique et trop libérale, celle qui a rompu avec l'austérité de l'école ancienne dans les proximités des temples, ne leurs oppose aucune résistance. Les hommes n'ont pas inventé les savoirs. Les savoirs étaient déjà là, dans la nature. Ils ont seulement su écouter la nature. Dans l'ascèse, la privation, "le désert extérieur et intérieur" , ils ont construit des savoirs ; à leur tour, les savoirs ont nourri et nourrissent les hommes. Exister, c'est alors être en cette dette ; tandis qu'étudier, c'est une joie intérieure de générosité, afin que jamais, la chaîne du savoir ne se rompe, surtout pas avec moi. Mais le débat sur l'éducation et les savoirs ne sera jamais au complet tant qu'on ne repose pas toujours les contextes de la production des mêmes savoirs rationnels. Si l'on isole ce qui est commun à tous les peuples, alors l'on obtient les contextes les plus déterminants de la naissance des savoirs raffinés et ces contextes sont à reproduire, surtout pour les Nations qui enseignent mais qui ne produisent pas les savoirs dans lesquels elles devraient s'enraciner. Reste la question de l'humanité commune, entre les nouvelles générations qui, au dépassement des frustrations d'appartenir à des humanités fortes ou faibles, doivent être libérées et assistées pour la construction de leur histoire commune et de leur humanité commune. L'école doit alors être à nouveau le lieu de l'hospitalité, de la générosité sans frontières et de l'enfantement de l'humanité en perpétuelle maturation.

10/2017

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Philosophie

Le petit métaphysicien illustré

Jean-Charles Pichon (1920 - 2006), romancier, poète, auteur dramatique, dialoguiste, philosophe, fut l'homme du paradoxe : une soixantaine de ses ouvrages ont été publiés, il a reçu des prix littéraires, été reconnu comme un pair par Hervé Bazin, Albert Camus, Lévi Strauss... Et il demeure inconnu du grand public. C'est sans doute que sa pensée dérange. Son oeuvre métaphysique, qui se situe dans la lignée de celle de Mircéa Eliade, est basée sur l'étude des mythes et des croyances qui ont accompagné l'humanité depuis des millénaires. Il en a étudié les formes, les rythmes et les figures - leur naissance, leur apogée et leur déclin. Ce faisant, il a dénoncé les impostures des églises et - pis encore en notre époque - celles des rationalistes scientistes. Se fondant sur un savoir encyclopédique, son raisonnement d'une rigueur implacable nous fait porter un regard lucide sur l'histoire de l'humanité et sur son avenir. Ecrit de 1985 à 1988, avec une préface de 1977, Le Petit Métaphysicien illustré constitue un livre indispensable pour ceux qui veulent suivre cette route. Jean-Charles Pichon y développe des notions qu'il utilisera dans ses oeuvres postérieures (le PAT et le PAN, la Forme Vide, l'analemme, etc.). Il s'agit en réalité d'une sorte de "manuel du gay sçavoir", d'un "discours de la méthode" métaphysique, d'une "défense et illustration" des vocables précis qui permettent au mythologue de confondre les mythomanes. Sa machine y est décrite, basée sur les aspects de l'objet : vocable, nombre et figure. De nombreuses machines y sont également étudiées, notamment celles qui constituent Sindbad le marin ou l'Apocalypse, mais aussi celles écrites par Attar, Goethe, St Thomas d'Aquin, Joachim de Flore, St Jean de la Croix, Roussell, Kafka, Duchamp, Artaud ... Puisse ce guide vous aider dans votre propre cheminement. "C'est pourquoi je ne conclus pas ce livre. Ferme le, ami. Dors et rêve un poème. Je t'ai donné peu de chose, somme toute : un nombre magique et quelques sommations, un analemme qui fut une croix et la redevient sans cesse, le plus concis des vocabulaires : 6 dieux, vivants ou morts, recréant les 12. Mais ce peu est sûr. Où que tu ailles, quoi que tu fasses, quelle que soit la sentence qui te menace, tu peux l'emporter avec toi". (p. 331).

06/2014