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Manga

La Métamorphose

Quand un matin, le fils de la famille Samsa ne se réveille pas à l'heure, son père commence à s'inquiéter... Représentant de commerce d'exception et très fiable, son fils n'a jamais fait faux bond. Pourtant, ce matin-là, quelque chose ne va pas... Derrière la porte fermée à clé, une voix peu ordinaire se fait entendre. Qu'est-il arrivé à Gregor pendant la nuit ?

02/2019

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Littérature étrangère

Claire, Camembert, le Général et autres grotesques

Les absurdités que Paul van Ostaijen nous présente ne sont pas plus absurdes que celles que les journaux nous servent au quotidien, d'où le caractère polémique de ses grotesques. Né à Anvers en 1896, on peut dire que Paul van Ostaijen est resté largement inconnu du public francophone. Remercions le traducteur Jan H. Mysjkin qui a eu la sémillante idée de publier enfin ses "grotesques" avec la complicité de la maison d'édition belge Samsa. Ses "absurdités" sont d'une modernité inoxydable, peuplés d'idéalistes d'un monde "à l'envers". Il faut lire d'urgence Le trust du patriotisme ! (Librairie Tropismes, Bruxelles.) Poète radical, écrivain iconoclaste de l'entre-deux guerre, Paul van Ostaijen plonge ses grotesques dans la jubilation de qui dessille ses contemporains et les générations à venir. Sans moralisme ni position de surplomb, il pointe les marécages dans lesquels les esprits s'embourbent, braque ses jumelles sur les zones de folie, de déraillement. (...) Saluons le traducteur, les éditions Samsa de nous livrer ces grotesques. Une oeuvre roborative, incendiaire, salutaire en ces temps de rétrécissement conceptuel et de domination castratrice du "politiquement correct ". (Véronique Bergen, dans Septentrion.)

02/2019

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Littérature Allemande

La métamorphose

Un beau matin, Gregor Samsa, fils d'une famille de petits-bourgeois à l'existence médiocre, se réveille changé en un coléoptère monstrueux. Face à cette transformation aussi soudaine qu'inexplicable, c'est le comportement de tout son entourage qui se métamorphose... Régi de bout en bout par une implacable logique, La Métamorphose (1915), récit cocasse et terrifiant, est le plus célèbre des textes de Kafka. Interview : "Yannick Haenel, pourquoi aimez-vous La Métamorphose ? "

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Romans graphiques

La Métamorphose

Publiée en 1915, La Métamorphose est certainement la nouvelle la plus célèbre de Franz Kafka. Gregor Samsa, un représentant de commerce, se réveille un matin transformé en un "monstrueux insecte". A partir de cette situation absurde, Kafka présente une critique sociale, aux multiples lectures possibles, en mêlant thématiques économiques et sociétales et questionnements sur l'individu, le déclassement, la solitude et la mort. Stéphane Levallois choisit de décaler cette métamorphose pour nous tendre un miroir sur nos propres monstruosités.

03/2023

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Littérature étrangère

La métamorphose. Texte intégral

" Lorsque Gregor Samsa s'éveilla un matin au sortir de rêves agités, il se trouva transformé dans son lit en une monstrueuse vermine. Il était couché sur son dos, dur comme une carapace, et vit, en levant un peu la tête, son ventre voûté, brun, divisé par des nervures en forme d'arc, et sur le sommet duquel, toute prête à glisser complètement par terre, la couverture parvenait à peine à se maintenir. Ses nombreuses pattes, pitoyablement minces comparées à son volume propre, papillotaient malgré elles devant ses yeux. " Que m'est-il arrivé ? ", pensa t-il. Ce n'était pas un rêve. Sa chambre, une vraie chambre d'homme, un peut trop petite seulement, se tenait calmement entre les quatre murs familiers. Au-dessus de la table sur laquelle étaient étalés les échantillons d'une collection de tissus - Samsa était voyageur - était accrochée l'image qu'il avait récemment découpée dans un magazine et placée dans un joli cadre doré. Elle représentait une dame pourtant une toque et un boa en fourrure, qui était assise bien droite et tendait au spectateur un lourd manchon dans lequel tout son avant-bras avait disparu. Gregor se tourna ensuite vers la fenêtre, et le temps couvert - on entendait des gouttes de pluie rebondir sur le zinc - le rendit out mélancolique. " Peut-être devrais-je dormir encore un peu et oublier toutes ses sottises. "

10/1993

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Littérature Allemande

La métamorphose. suivi de Dans la colonie pénitentiaire

"Et si je redormais encore un peu et oubliais toutes ces sottises ? " Lorsque Gregor Samsa s'éveille un matin après une nuit agitée, il doit se rendre à l'évidence : il est bel et bien métamorphosé. Doté d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites pattes. Lugubre plaisanterie ? Hélas ! Plutôt une ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres, mais de vulgaires parasites. Les siens, en somme - père, mère, soeur -, dont l'ambition est de l'éliminer après avoir contribué à l'étouffer. Dans la seconde nouvelle, l'expérimentation se fait en direct : un soldat est le jouet d'une machine infernale.

06/2022

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Paramédical

Handicap : les pratiques professionnelles au domicile

Le domicile c'est de la clinique du réel. Le lieu est celui de l'usager, son territoire, sa géographie, ses règles. Le professionnel doit leur prêter attention tout en préservant sa capacité à être "au travail". A quel cadre doit-il dès lors se référer pour mener à bien sa mission ? Comment s'appuyer sur une équipe malgré son nomadisme ? Comment soutenir des familles dans leur quotidien le plus concret, être témoin de la détresse sans s'effondrer soi-même ? Cet ouvrage s'appuie d'abord sur la pratique, pour aller vers des réflexions et des propositions théoriques afin d'amener à la compréhension des enjeux de ce travail quotidien. Les structures d'aide et d'accompagnement dites "à domicile" se trouvent en plein essor (Sessad, SAVS, Samsah, Siad...) et les professionnels cherchent des repères. La "psychologie pédagogique" développée ici apportera aux lecteurs des outils leur permettant d'appréhender la complexité et l'intérêt du travail dans les services à domicile.

01/2015

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Contes et nouvelles

Des animaux

D'un certain point de vue, l'histoire de la littérature pourrait être regardée comme une histoire des animaux. Une ligne, voire une lignée, prendrait ainsi forme depuis les Fables d'Esope jusqu'à La Ferme des animaux d'Orwell. Entre ces deux extrémités, pêle-mêle, ces quelques références d'une ménagerie monumentale : L'âne d'or d'Apulée, ou Le roman de Renart, ou bien les Fables de La Fontaine, et même encore Moby Dick, et même Le chat botté, et Le Chat Murr d'Hoffmann, et même aussi l'insecte Samsa de La métamorphose, etc. etc. Comme tous les autres siècles, le XIXe n'échappe pas à la règle, qui vit la création de la Société protectrice des animaux (en 1848, rappelons-le) et cette remarquable édition de Hetzel, illustrée par Grandville : Vie privée et publique des animaux, dont la préface rappelle l'esprit programmatique : Jusqu'à présent c'était l'homme qui s'occupait de l'animal ; ici, c'est l'animal qui s'inquiète de l'homme...

10/2018

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Littérature Allemande

La Métamorphose

Imaginez-vous un matin au réveil. Vous vous apprêtez à vous lever, mais soudain vous constatez que votre corps s’est curieusement transformé: votre dos est recouvert d’une carapace ; à la place de vos bras et de vos jambes, de nombreuses pattes ont poussé! Cette histoire vous semble grotesque, abracadabrante? Telle est pourtant la terrible mésaventure qui arrive à Gregor Samsa, le héros de La Métamorphose…
La Métamorphose révèle une vérité méconnue, les conventions disparaissent, les masques tombent. Le récit qui porte ce titre est un des plus pathétiques et des plus violents que Kafka ait écrits ; les effets en sont soulignés à l'encre rouge, les péripéties ébranlent les nerfs du lecteur. C'est l'histoire, « excessivement répugnante », dit l'auteur, d'un homme qui se réveille changé en cancrelat. Cette transformation est un châtiment imaginaire que Kafka s'inflige. Et son personnage est celui qui ne peut plus aimer , ni être aimé : le conflit qui se déroule dans une famille bourgeoise prend une ampleur mythique. Seuls quelques éléments comiques ou grotesques permettent de libérer de l'oppression du cauchemar.

03/2024

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Travail social

Autodétermination des personnes accompagnées. La relation d'aide comme exhausteur de sens des pratiques professionnelles

Rien sur nous sans nous ! Ce slogan des années 1970 fait écho à quelques initiatives d'associations au niveau national ou plus localement de certains établissements sociaux et médico-sociaux du secteur du handicap, pour accompagner les personnes concernées en s'appuyant sur le concept d'autodétermination. Besoin universel par excellence, l'autodétermination est qualifiée, par d'aucuns chercheurs, de bonne pratique qui a pour but d'améliorer le contrôle des personnes sur leur vie. Pour autant, bien que tous s'accordent sur le bienfondé de la démarche sur le plan de l'éthique, ce changement de paradigme n'est pas sans bouleverser la relation professionnel/personne concernée. A travers cette recherche, l'auteure propose des pistes pour comprendre, comment, au sein d'un SAVS SAMSAH, pourtant très ancré dans des pratiques participatives, le concept d'autodétermination est venu impacter les pratiques professionnelles, managériales et la place de la personne concernée au sein de l'institution. De plus, dans un secteur social et médico-social qualifié en crise, face à des professionnels que l'on dit en perte de sens, les résultats de cette recherche montrent un écart entre le Nouveau Management Public, empreint d'une culture du résultat, et la nécessité d'inscrire l'accompagnement dans une temporalité qui laisse à la personne concernée la possibilité de s'autodéterminer.

04/2024

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Histoire des idées politiques

Naïm Khader. Mort pour une idée. Une histoire palestinienne (1981-2021)

A quand remonte le conflit israélo-palestinien ? 3500 ans avant Jésus-Christ en terre de Canaan ? 1896 avec la création du mouvement sioniste ? 1948 lors de la création de l'Etat d'Israel ? Quels sont les enjeux religieux, politiques, économiques, géographiques, culturels de ce conflit ? Des questions d'une brûlante actualité ! A travers cette biographie passionnante d'un homme remarquable, proche de Yasser Arafat, pionnier de l'OLP dont il fut le représentant en Belgique pendant une dizaine d'années, l'auteur nous fait pénétrer dans le quotidien de Naïm Khader, assassiné à Bruxelles le 1er juin 1981 (40 ans déjà ! ) pour avoir défendu les droits des Palestiniens, pour avoir cherché une réconciliation entre ceux-ci et les Israéliens, pour avoir aussi affiché des valeurs éthiques et humanistes tels que la liberté, la justice, le respect de l'autre, la paix. L'originalité de cette biographie consiste à éclairer le lecteur, à travers la chronique d'une époque fondamentale, les questions essentielles qui se posent, aujourd'hui plus que jamais, aux Palestiniens et donc, aussi, aux Israéliens, aux Arabes et à l'Occident, à en dessiner les véritables enjeux tels que Naïm Khader avait su les cerner, les expliquer, en convaincre ses interlocuteurs à travers le monde. Ce livre rend hommage au premier représentant de l'OLP, qui a payé de sa vie des convictions et des engagements qui demeurent plus que jamais d'actualité. Enfin, Bichara Khader adresse aujourd'hui une lettre à son frère Naïm, que les éditions Samsa publient simultanément dans un volume à part.

10/2021

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 37 Mars 2004 : Dix ans d'atelier. Jean Giono

" L'œuvre d'Andrié nous ramène à la vérité, à nous-mêmes. Cette vérité est moins glorieuse que celle que nous servent les mégalomanes nationaux patentés avec leurs histoires sur la noblesse, la splendeur et la gloire de la cour serbe médiévale où, disait-on, on mangeaient avec des cuillères et des fourchettes en or. " Miroslav Karaulac " Ce sont les romanciers qui ont le mieux compris Giono. Je ne parle pas de quelques égarés qui imaginent imiter le maître en plantant des paysans dans la montagne de Lure, en cachant un cadavre et en distribuant larga manu les prénoms sacrés d'Angelo et de Pauline. " Paule Constant " Depuis 1958, j'ai lu ou relu tout Giono avec en arrière-plan, l'envie non de bâtir une théorie, mais de mettre en balance le positif et le négatif des êtres devant l'ennui, de comprendre aussi pourquoi les bouteilles, pour certains, seront toujours à moitié vides quoi qu'ils tentent ! " Christiane Baroche " Aussitôt, un par un, parfois à deux ou trois et se querellant entre eux et même avec lui, les personnages de sa vie imaginaire passent à travers les murs, traversent son bureau et se fondent dans la masse des livres qui composent la bibliothèque de Giono. " Michel Déon " Le panthéisme, si souvent reproché à Giono, j'affirme sans rougir qu'il m'a alors profondément remué. " Jean-Max Tixier " C'est notre cécité, cécité existentielle, qui rend le monde autour de nous si mystérieux. À sa façon discrète, Petr Kral écarte le voile. " Milan Kundera " Grégoire Samsa est un voyageur de commerce. Il n'est rien d'autre. Il ne vit dans aucun autre domaine en dehors du commerce. Kafka décrit l'univers de ce que les sociologues appellent depuis trois siècles " la société économique ". Stanko Cerovic " Le critique ne saurait trop se taire - affirme Alexandre Vialatte. Je suis comblé. " Michel Host

03/2004

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Pléiades

Oeuvres Complètes. Tome 4

C'est ici le dernier tome des Ouvres complètes de Kafka dans la Pléiade. Il procure - si l'on peut dire - deux femmes (Felice et Milena) et un homme (le Père). Certes, d'autres femmes passent dans la vie de Kafka. Mais il ne leur écrit pas, et le temps les a dévorées. Il n'est d'être sauvé que par les mots. L'aventure avec Felice est singulière : Felice ou la femme métaphorique. Au principe, Kafka ne l'aime pas, mais il se prend à l'aimer et, en cette métaphore, il enregistre tous les registres de la passion. Pour retrouver le goût d'écrire. On n'oserait sans doute pas dire que Felice fut son divan. De psychanalyste. Elle le mit à nu, et sans doute cherchait-il obscurément cette nudité-là. Un jour, il quittera Felice parce qu'elle ne lui sera plus "nécessaire" et il mettra à mort - sous les espèces de Gregor Samsa, dans La métamorphose - cet homme qui s'était pris à aimer cette femme. Quand la femme disparaît revient le Père. Le père - tout Père - est à tuer. On ne quitte pas le divan. C'est ici un autre procès, le vrai peut-être, après cet Autre procès déjà - comme l'a si bien montré Elias Canetti - qu'avait été sa relation avec Felice. Le Père interdit la femme. Kafka l'écrit dans cette insoutenable lettre au père, qui n'est que supplication. Le père est - hélas et aussi - aimable et aimé. Comment subvertir le maître du Château ? C'est, dirait Hamlet, toute la question. Bref, la femme est-elle accessible ? La véritable arrive toujours trop tard et annonce la mort ; C'est Milena la rebelle. C'est aussi l'étrangère - elle n'est pas juive. C'est donc l'autre femme. Mais Milena prend peur et fuit. Kafka pouvait-il être sauvé ? "La sagesse est ici de se taire", note Claude David dans son avant-propos. Le reste du volume, c'est la vie ordinaire. Les riens. Des miettes, eût écrit Kierkegaard. Il faut de quelque façon se leurrer et prendre des masques. Kafka était aussi rédacteur dans une entreprise, et c'est dérisoire. Il n'est pas certain que cela soit tout à fait consolant.

03/1989