Recherche

Robert Colonna d'Istria, D'istria robert Colonna

Extraits

ActuaLitté

Croatie

Petit Futé Istrie. Edition 2020-2021

Bienvenue en Istrie ! La plus grande péninsule de Croatie est aussi sa région la plus variée. Un décor idyllique qui s'étire sur 3 160 km. Il s'agit de la frontière entre l'Europe centrale et l'Adriatique. Grâce à sa situation géographique idéale, entre deux bras de mer, l'influence méditerranéenne de son climat est exceptionnelle. Les villes se sont développées aussi bien dans les terres que sur la côte. Elles sont pour la plupart très pittoresques et encore empreintes d'une culture traditionnelle. Alors profitez-en !

05/2021

ActuaLitté

Renaissance

Une colonne de feu

La saga des Piliers de la terre et du Monde sans fin, qui a captivé des millions de lecteurs, se poursuit aujourd'hui avec Une colonne de feu, la nouvelle épopée sensationnelle de Ken Follett. En 1558, les pierres patinées de la cathédrale de Kingsbridge dominent une ville déchirée par la haine religieuse. En Angleterre, le pouvoir passe de manière précaire des mains des catholiques à celles des protestants et Elisabeth Tudor devient reine. Toute l'Europe se dresse contre elle. La jeune souveraine, habile et déterminée, crée les premiers services secrets du pays, afin d'être avertie à temps des complots qui se trament contre sa vie, des projets de rébellion et des plans d'invasion. A Paris, Marie, reine d'Ecosse, proclamée souveraine légitime de l'Angleterre, attend son heure. Jeune femme séduisante et obstinée appartenant à une famille française d'une ambition sans scrupules, elle réunit autour d'elle de nombreux partisans qui intriguent pour se débarrasser d'Elisabeth. Ned Willard n'a qu'un désir : épouser Margery Fitzgerald. Mais lorsque les amoureux se retrouvent de part et d'autre de la fracture religieuse qui divise l'Angleterre, Ned se place au service de la princesse Elisabeth. En ce demi-siècle tourmenté où l'extrémisme attise la violence d'Edimbourg à Genève en passant par Paris, l'amour entre Ned et Margery paraît condamné. Ned traque l'énigmatique et insaisissable Jean Langlais, espion français à la solde des catholiques, ignorant que sous ce faux nom se dissimule un ancien camarade de classe qui ne le connaît que trop bien. Elisabeth s'accroche désespérément à son trône et à ses principes, protégée par son petit cercle dévoué d'espions ingénieux et d'agents secrets courageux. Alors comme aujourd'hui, les religions rivales ne sont pas le coeur du conflit. La véritable bataille oppose les adeptes de la tolérance et du compromis aux tyrans décidés à imposer leurs idées à tous les autres – à n'importe quel prix. Ayant pour cadre une des périodes les plus mouvementées et les plus révolutionnaires de l'histoire, Une colonne de feu est l'un des ouvrages les plus captivants et les plus ambitieux que Follett ait écrits à ce jour. Il saura séduire les admirateurs de longue date de la série de Kingsbridge aussi bien que les nouveaux venus dans son univers.

09/2017

ActuaLitté

Maternelle Eveil

Mon cahier d'écriture Istra GS. Guide pédagogique

Mon cahier d'écriture est une nouvelle collection qui propose une méthode innovante pour construire le geste graphique, travailler la fluidité de l'écriture et remédier aux difficultés rencontrées dans l'apprentissage. Le guide pédagogique : - La mise en oeuvre des séances. - Une insistance sur les difficultés et les erreurs rencontrées et les moyens d'y remédier. + Des ressources à télécharger : des photofiches, le patron d'une boîte avec fond ligné et coloré, des aide-mémoires des tracés des lettres, des chiffres et de la ponctuation, des réglures colorées vierges à imprimer et photocopier, l'affichage des différentes graphies de chaque lettre.

12/2023

ActuaLitté

Ecriture, lecture

Mon cahier d'écriture Istra MS. Edition 2024

Une méthode innovante pour construire le geste graphique, travailler la fluidité de l'écriture et remédier aux difficultés rencontrées dans l'apprentissage. Les guides pédagogiques : La mise en oeuvre des séances. Une insistance sur les difficultés, les erreurs rencontrées et les moyens d'y remédier. + Des ressources à télécharger.

07/2024

ActuaLitté

Encyclopédies de poche

Robert Doisneau. "Pêcheur d'images"

Un baiser à l'Hôtel de Ville, des gamins turbulents, des ouvriers à l'usine, des gens du monde, des anonymes, des portraits de Picasso, de Tati... Robert Doisneau (1912-1994) est surtout connu pour ses photographies gaies, spontanées, poétiques de Paris et de sa banlieue. Mais ses soixante ans de vie de photographe vont bien au-delà, avec près de 500000 images produites. On a pu qualifier le regard de Robert Doisneau de reportage humaniste, réalisme poétique, humour tendre..., mais au fond, aucune catégorie n'est parvenue à définir la richesse et la diversité de son oeuvre. Une piste cependant : il s'est situé lui-même comme un "pêcheur d'images" par opposition aux photographes "chasseurs". En effet, pour Quentin Bajac, le style de Doisneau, c'est avant tout la recherche d'une certaine simplicité, d'une immédiateté et d'une économie de moyens : une volonté de ne pas se disperser, pour demeurer toujours en alerte, léger, mobile et à l'affût du monde. De ses dessins de jeunesse à ses agendas personnels, des reportages sur la libération de Paris aux soirées mondaines pour Vogue, des illustrations pour La Vie Ouvrière aux commandes de Life, des tatoués aux enfants de banlieue, des rues de Paris aux cygnes de Palm Springs, 120 documents pour aborder l'oeuvre de Doisneau.

02/2012

ActuaLitté

Religion

Saint Robert Bellarmin

Ce petit Roberto Bellarmino, né le 4 octobre 1542, neveu d'un cardinal futur pape Marcel Il. était destiné à devenir une des gloires de la Compagnie de Jésus. Il y entra à l'âge de dix-huit ans, et fut tout de suite prédicateur remarqué. Son livre, Des Controverses, pourtant tout de douceur, devait déchaîner la fureur des protestants. Il y défendait en effet la foi catholique contre toutes les hérésies. En 1599. saint Robert fut élevé à la pourpre cardinalice et nommé archevêque de Capoue. Dans ces hautes charges, il mérita le surnom de " père des pauvres Malade au début de 1621, il demanda au pape nouvellement élu. Grégoire XV. de le relever de ses fonctions. Il se retira au noviciat de Rome où. le 17 septembre. il rendit l'âme à Dieu.

09/1962

ActuaLitté

Littérature française

On attend Robert

La Belle Epine n'a pas toujours été le plus grand centre commercial d'Europe. Au voisinage de l'aéroport d'Orly et de l'usine Técalémit, dans les Années Cinquante, c'est un simple carrefour avec une gendarmerie en meulière et un stade dont le grand père de l'auteure a la garde. C'est là que l'été 1944, la Quatrième Division d'Infanterie américaine du Général Barton a cantonné la veille d'entrer par la porte d'Italie pour libérer Paris. Mais si les vainqueurs sont parvenus à imposer un armistice quelques jours après la naissance de la narratrice, dans ce biotope industriel, légal et sportif, le tohu-bohu demeure. Le père - propagandiste de la réconciliation entre les peuples, saint simonien qui s'ignore, adepte du mot juste, de la rationalité et de la géométrie - tente sans ménager sa peine, de mettre de l'ordre. Mais en proie à des forces qui n'en relèvent pas, cette bataille-là est loin d'être gagnée. Ainsi en dépit du vouloir paternel, la narratrice enfant peine-t-elle à prendre pied au milieu du pugilat où collant au terrain, elle n'a d'autre ressource que d'emboîter le pas aux animaux et aux végétaux tout en préparant une évasion aussi difficile qu'indispensable... Cette fuite émancipatrice commence par l'élaboration d'une représentation du monde qui bien que s'appuyant sur elle, dame le pion à celle des pères fondateurs. C'est qu'ayant dû s'y dérober pour sauver sa vie, la narratrice enfant sait qu'est partout à l'oeuvre la dévoration de la matière vivante par elle-même, pour elle-même et contre elle-même. Sous le vernis, le chaos généralisé est la nature même de "L'Etant". Il ne s'agit ni d'une exception marginale qui pourrait être laissée de côté, ni d'un maelström incompréhensible que pourrait durablement juguler la logique car sans arrêt contesté par les dominés, l'ordre des dominants est toujours provisoire. C'est sur cette deuxième moitié de la raison encore insuffisamment explorée que Jeanne Hyvrard écrit depuis bientôt quarante ans. Notamment dans ses ouvrages théoriques aux Editions des Femmes Canal de la Toussaint (1986) et La Pensée Corps (1989) ou plus récemment chez l'Harmattan dans La négation de la mère (2011).

03/2014

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le Dossier Robert

Leipzig. RDA à la fin des années.Soixante-dix. Parce qu'il se bat pour la liberté d'expression. Robert. jeune diplômé. docteur ès sciences. est astreint à laver des carreaux à longueur d'année. Il aime Maria. une jeune femme engagée. qu'il a rencontrée dans un cercle (le littérature. Elle est lichée par la Stasi. Tous deux projettent de quitter le pays. Mais un jour. Maria disparaît mystérieusement... A travers une mosaïque de destinées bouleversées. de vies confisquées. ponctuée de rapports de surveillance lapidaires. l'histoire d'amour et de résistance de ce jeune couple nous plonge au coeur dune société où tout soucia ; tout connaître. saloir qui est qui éradiquent le droit au bonheur. Avec tue précision du détail qui fait froid dans le dos et un laconisme terrifiant. le Dossier Robert dissèque l'existence de deux êtres dans sa vérité la plus brutale.

10/2009

ActuaLitté

Littérature française

Robert la Cause

Les aventures quotidiennes de Robert dit la Cause et de sa douzaine d'amis, plus ou moins en lien avec les événements en France ou ailleurs, regroupées dans un album et publié tous les quatre mois, environ !

08/2016

ActuaLitté

Littérature française

Lacause. Robert déménage

Compilation semestrielle des aventures de Robert Lacause-de-tout et ses acolytes autour des événements quotidiens en France ou ..ailleurs.

02/2017

ActuaLitté

Littérature française

Journal de Robert

Journal de Robert / publié par Roger Dombre Date de l'édition originale : 1896 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

Robert Henri Desbordes

Robert-Henri Desbordes (1921-1997). Il appartient au monde de la méritocratie qui trouve ses racines dans l'exigence de La Parabole des Talents, selon saint Matthieu. L'histoire que Robert-Henri, nous raconte, son histoire à lui, est un combat de tous les instants contre l'immobilisme et l'avilissement de l'Homme. La volonté, le courage et l'audace sont les garants d'un honneur qui guide son action vouée à l'amour de sa Patrie : la France. C'est un vrai parisien qui connaît parfaitement la Capitale, ses rues, ses avenues, ses faubourgs, ses places, mais aussi et surtout son histoire. Il a effectué toutes ses études au lycée Janson de Sailly, ainsi que sa préparation aux Grandes Ecoles, avant d'intégrer Centrale Paris. Il nous décrit avec beaucoup de précisions et d'humour ses années à Janson Paris, la " drôle de guerre " avec les chahuts et les actions de résistance des lycéens et des étudiants contre l'occupant Allemand et cet épisode historique de la célébration du 11 novembre à l'Arc de Triomphe. Une escapade en province, au Mans, au moment de l'entrée des armées allemandes dans Paris. Nous suivons avec délice et humour ses choix de vie et sa destinée dans les Mines du Nord et du Pas de Calais, à Bruay en Artois où il sera quelques années plus tard, ingénieur en chef de la Fosse 4. (Il a écrit sur ce sujet un livre, intitulé : Mineur, à Bruay en Artois, aux éditions G. de Bussac-1982) Un homme d'espoir que le destin a ravi trop tôt à son épouse, ses enfants et petits-enfants à qui il dédie ce livre posthume.

04/2023

ActuaLitté

Dictionnaire français

Le Robert poche

LE DICTIONNAIRE DE REFERENCE dans un format pratique. Toute la richesse de la langue française. 66 000 définitions, de nombreux exemples d'emploi et les niveaux de langue (littéraire, familier, argotique...), les synonymes, Les contraires, les expressions et Locutions, la prononciation, les tableaux de conjugaison. Inclus : une grammaire complète, toutes les règles d'orthographe à connaître, pour écrire sans fautes. Pour développer sa culture générale : 10 000 noms propres (personnes, lieux, événements...), dans tous les domaines : histoire, géographie, arts, sciences, politique...

05/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Histoire de la colonne infâme

L'oeuvre d'essayiste de Manzoni est un peu moins connue, mais sa Storia della colonna infame (Histoire de la colonne infâme), qui fait l'objet de ce projet de nouvelle traduction, est cependant elle aussi couramment (quoique moins systématiquement) étudiée à l'école, à l'instar de L'affaire Calas de Voltaire, texte avec lequel celui-ci a quelque parenté. La "colonne infâme" du titre désigne un monument qui fut édifié, par la volonté des juges, pour commémorer le procès (mené à grand renfort de terrifiants supplices), la condamnation et l'exécution, en 1630 à Milan, de plusieurs hommes accusés d'avoir propagé délibérément la peste par des "onctions pestifères" , c'est-à-dire en barbouillant les murs d'un certain quartier d'une substance empoisonnée, supposément mortifère. Cet atroce fait divers avait déjà inspiré à Pietro Verri, un représentant milanais de la philosophie des Lumières versant italien, un texte mémorable, Observations sur la torture, paru en 1769 (retraduit en français en 1992 et publié par les Editions Viviane Hamy), où l'auteur dresse un réquisitoire inflexible contre cette pratique intolérable. En 1764, un autre philosophe, Cesare Beccaria , avait publié Dei delitti e delle pene (dont il existe, sous le titre Des délits et des peines, plusieurs éditions françaises récentes), un magnifique petit essai, très en avance sur son temps, contre la torture et la peine de mort. C'est dans ce contexte intellectuel que se situe l'Histoire de la colonne infâme. Mais, tandis que Verri et Beccaria publient leurs essais à une époque où la torture est encore en vigueur dans nombre de pays et régions d'Europe, et notamment à Milan , quand le texte de Manzoni paraît, en 1840, elle a été abolie - du moins officiellement - à peu près partout. L'intention de Manzoni n'est donc pas tout à fait la même que celle qui animait ses devanciers, lesquels visaient avant tout à démontrer le caractère exécrable et inutile de la torture et à la voir disparaître des codes de procédure. Pour Manzoni, cependant, il s'agit d'abord, sans doute, de consolider dans les esprits l'usage récent de ne plus mettre à la question les prévenus. On sait combien les progrès de ce genre sont fragiles et peuvent être abandonnés au détour de l'histoire ; quant à la torture, notamment, il serait naïf ou de mauvaise foi de prétendre qu'elle n'appartient qu'au passé lointain et aux civilisations archaïques. Sous des formes diverses, qui disent rarement leur nom, la torture demeure une réalité contemporaine, y compris dans nos démocraties avancées. On peut, d'autre part, supposer que Manzoni entend oeuvrer à son tour à l'amélioration, toujours possible, de la justice humaine : même sous une législation imparfaite, sinon coupable, les juges gardent la faculté de juger honnêtement. Mais, plus encore, il s'agit pour Manzoni de soulever une question générale, à la fois philosophique et politique : celle de la liberté de choix des individus, mise en regard de ce qu'on pourrait appeler, dans un anachronisme calculé, les conditionnements socio-historiques. Pour Verri, tous les juristes et criminalistes du passé sont coupables d'avoir toléré, cautionné et même encouragé la torture. Dès lors, les juges qui condamnèrent les supposés propagateurs de peste commirent, certes, une affreuse erreur judiciaire, mais dont la responsabilité incombe à la science juridique dans son ensemble, au système pénal en tant que tel - et même à l'état général de la connaissance et de la culture propres à leur temps. La faute des juges en tant qu'individus se dissout ou en tout cas s'estompe dans la mauvaiseté des lois et dans la cruauté à quoi conduirait invinciblement l'ignorance. La faute des juges n'est pas tant personnelle que collective, et indissociable d'une époque dont Verri - et avec lui tous les philosophes des Lumières italiennes - appelle le dépassement. Verri, en d'autres termes, travaille à éclairer son temps, pour le réformer dans le sens de la raison et de ce qu'on appellerait aujourd'hui les droits de l'homme . C'est sur cette question de la responsabilité des juges que Manzoni croise le fer avec son illustre prédécesseur. Dans l'Histoire de la colonne infâme, il s'attache à montrer que, même en des temps d'ignorance et dans un système pénal qui prévoit qu'on puisse infliger à un accusé - y compris en amont de la certitude de sa culpabilité - des sévices atroces, les juges conservaient la possibilité, la liberté morale de ne pas le faire. Aussi, reprenant en main les textes des juristes que Verri cite pour les accabler, Manzoni s'efforce-t-il de montrer que tous, bien que n'étant pas opposés par principe à la torture, recommandaient cependant de n'en user qu'avec discernement et modération, et jamais pour obtenir des aveux. Manzoni entend ainsi rendre justice aux criminalistes du passé, que Verri blâme selon lui injustement, au prix d'incompréhensions voire de distorsions des textes qu'il produit pour preuves de sa thèse. Mais il veut surtout convaincre que les juges qui, en 1630, firent torturer et exécuter ces malheureux, puis firent construire un monument en leur éternel déshonneur, disposaient, dans les traités juridiques de référence de leur époque, d'éléments qui leur auraient permis, qui auraient dû leur permettre de juger dignement. Selon Manzoni, si la torture était régulièrement en vigueur dans les affaires criminelles, et couramment pratiquée dès la phase d'instruction du procès, cela n'imposait pourtant pas à des esprits éclairés et probes d'y recourir. Les juges sont donc comptables à titre personnel de leur jugement, qui s'apparente à un crime. Manzoni défend ainsi l'idée que, de tout temps, jusque dans le pire des systèmes politico-juridiques, les individus conservent une part d'autonomie, la faculté de s'affranchir des préjugés de leur époque, et de se comporter selon ce qui est juste et bon. Ce qui est en jeu, implicitement, c'est donc aussi la question, ancienne et débattue depuis des siècles dans la théologie chrétienne, du libre arbitre. Mais tout autant, si l'on veut, avant l'heure, sa version plus moderne, celle du déterminisme - social, historique, politique, culturel. Sommes-nous libres de nos actions, de nos décisions, de nos pensées ? Ou sommes-nous si profondément (et inconsciemment) modelés par notre temps, par notre culture, par nos institutions, que nos "choix" ne sont, au vrai, que les conséquences inéluctables de ces divers conditionnements ? Pour l'écrivain italien, récuser l'idée que, malgré les aberrations de leur temps, malgré les vices de la forma mentis du monde auquel ils appartenaient, les juges de 1630 auraient pu juger justement reviendrait à admettre, ni plus ni moins, l'impossibilité générale et affreuse d'espérer que des hommes qui commettent un crime abominable puissent jamais agir différemment ; cela obligerait, en somme, à reconnaître que les pires scélérats ne peuvent aucunement, par principe, être tenus pour responsables de leurs forfaits : "Si, dans un ensemble de faits atroces commis par l'homme contre l'homme, nous croyons voir un effet des temps et des circonstances, nous éprouvons, en même temps que de l'horreur et de la compassion, un découragement, une sorte de désespérance. Il nous semble voir la nature humaine poussée invinciblement au mal par des facteurs indépendants de sa volonté, et comme enchaînée dans un rêve pervers et fébrile, dont elle n'a nul moyen de se déprendre, dont elle ne peut pas même se rendre compte". La question demeure d'une parfaite actualité. Il n'est que de songer aux polémiques qui ont entouré telles tentatives d'explication d'attentats terroristes récents en France. En réponse aux sociologues qui tentaient de comprendre ces actes dans un tableau causal complexe, des personnages politiques de premier plan objectèrent qu'expliquer, c'était déjà justifier. Plus que jamais, il nous semble au contraire requis, pour inconfortable que cela puisse être, d'enquêter inlassablement sur les raisons de la violence. L'Histoire de la colonne infâme nous est une invitation à ne pas refermer trop vite le questionnement sur les racines du mal.

ActuaLitté

Littérature française

La colonne infernale. Tome I

"La Colonne Infernale" est un roman historique écrit par Gaston Leroux. Voici un résumé du contenu du premier tome : L'histoire se déroule pendant la période de la Révolution française, plus précisément pendant la Terreur, une période de violence et d'instabilité politique en France. La "Colonne Infernale" fait référence à une division militaire républicaine dirigée par un général sans pitié, Augustin Robert, qui est chargée de réprimer les contre-révolutionnaires en Vendée. Le personnage principal du premier tome est le jeune noble Théodore de Varin, qui se trouve pris dans les tourbillons de la Révolution française. Malgré ses origines aristocratiques, Théodore se trouve du côté républicain et se joint à la Colonne Infernale, espérant que cela le protégera de la Terreur. Cependant, Théodore est confronté à des dilemmes moraux alors qu'il est témoin des atrocités commises par la Colonne Infernale contre les habitants de Vendée, y compris des civils innocents. Il se lie d'amitié avec des révolutionnaires modérés et des habitants locaux qui souffrent des exactions de la Colonne Infernale. Au fil du roman, Théodore est confronté à des choix difficiles entre sa loyauté envers la République et ses convictions morales. Il se pose des questions sur la légitimité des actions de la Colonne Infernale et sur les conséquences de la Révolution. "La Colonne Infernale" explore des thèmes tels que la loyauté, la moralité, la violence politique et les dilemmes moraux auxquels sont confrontés les individus en temps de révolution. C'est une oeuvre historique captivante qui offre un aperçu des horreurs de la Terreur pendant la Révolution française.

09/2023

ActuaLitté

Littérature française

La colonne infernale. Tome III

"La Colonne Infernale" est un roman historique écrit par Gaston Leroux. Voici un résumé du contenu du deuxième tome : L'histoire se poursuit dans la période tumultueuse de la Révolution française, en se concentrant sur les événements liés à la Terreur en Vendée. Le général Augustin Robert continue de diriger la redoutable Colonne Infernale, chargée de réprimer les contre-révolutionnaires et les insurrections royalistes dans la région. Le personnage principal, Théodore de Varin, un jeune noble républicain, se trouve toujours au coeur de l'action. Il est confronté à des défis moraux de plus en plus grands alors qu'il assiste aux horreurs commises par la Colonne Infernale. Théodore s'efforce de maintenir son intégrité morale tout en obéissant aux ordres républicains. Dans ce deuxième tome, l'intrigue se développe autour des relations de Théodore avec d'autres personnages, notamment des révolutionnaires modérés et des habitants locaux de Vendée. Les alliances se forment et se brisent alors que la situation devient de plus en plus chaotique. L'auteur, Gaston Leroux, explore les thèmes de la loyauté, de la morale, de la violence politique et de la complexité des relations humaines en temps de révolution. Le lecteur est plongé au coeur des événements historiques qui ont secoué la France à l'époque de la Révolution.

09/2023

ActuaLitté

Littérature Italienne

Histoire de la colonne infâme

L'oeuvre d'essayiste de Manzoni est un peu moins connue, mais sa Storia della colonna infame (Histoire de la colonne infâme), qui fait l'objet de ce projet de nouvelle traduction, est cependant elle aussi couramment (quoique moins systématiquement) étudiée à l'école, à l'instar de L'affaire Calas de Voltaire, texte avec lequel celui-ci a quelque parenté. La "colonne infâme" du titre désigne un monument qui fut édifié, par la volonté des juges, pour commémorer le procès (mené à grand renfort de terrifiants supplices), la condamnation et l'exécution, en 1630 à Milan, de plusieurs hommes accusés d'avoir propagé délibérément la peste par des "onctions pestifères" , c'est-à-dire en barbouillant les murs d'un certain quartier d'une substance empoisonnée, supposément mortifère. Cet atroce fait divers avait déjà inspiré à Pietro Verri, un représentant milanais de la philosophie des Lumières versant italien, un texte mémorable, Observations sur la torture, paru en 1769 (retraduit en français en 1992 et publié par les Editions Viviane Hamy), où l'auteur dresse un réquisitoire inflexible contre cette pratique intolérable. En 1764, un autre philosophe, Cesare Beccaria , avait publié Dei delitti e delle pene (dont il existe, sous le titre Des délits et des peines, plusieurs éditions françaises récentes), un magnifique petit essai, très en avance sur son temps, contre la torture et la peine de mort. C'est dans ce contexte intellectuel que se situe l'Histoire de la colonne infâme. Mais, tandis que Verri et Beccaria publient leurs essais à une époque où la torture est encore en vigueur dans nombre de pays et régions d'Europe, et notamment à Milan , quand le texte de Manzoni paraît, en 1840, elle a été abolie - du moins officiellement - à peu près partout. L'intention de Manzoni n'est donc pas tout à fait la même que celle qui animait ses devanciers, lesquels visaient avant tout à démontrer le caractère exécrable et inutile de la torture et à la voir disparaître des codes de procédure. Pour Manzoni, cependant, il s'agit d'abord, sans doute, de consolider dans les esprits l'usage récent de ne plus mettre à la question les prévenus. On sait combien les progrès de ce genre sont fragiles et peuvent être abandonnés au détour de l'histoire ; quant à la torture, notamment, il serait naïf ou de mauvaise foi de prétendre qu'elle n'appartient qu'au passé lointain et aux civilisations archaïques. Sous des formes diverses, qui disent rarement leur nom, la torture demeure une réalité contemporaine, y compris dans nos démocraties avancées. On peut, d'autre part, supposer que Manzoni entend oeuvrer à son tour à l'amélioration, toujours possible, de la justice humaine : même sous une législation imparfaite, sinon coupable, les juges gardent la faculté de juger honnêtement. Mais, plus encore, il s'agit pour Manzoni de soulever une question générale, à la fois philosophique et politique : celle de la liberté de choix des individus, mise en regard de ce qu'on pourrait appeler, dans un anachronisme calculé, les conditionnements socio-historiques. Pour Verri, tous les juristes et criminalistes du passé sont coupables d'avoir toléré, cautionné et même encouragé la torture. Dès lors, les juges qui condamnèrent les supposés propagateurs de peste commirent, certes, une affreuse erreur judiciaire, mais dont la responsabilité incombe à la science juridique dans son ensemble, au système pénal en tant que tel - et même à l'état général de la connaissance et de la culture propres à leur temps. La faute des juges en tant qu'individus se dissout ou en tout cas s'estompe dans la mauvaiseté des lois et dans la cruauté à quoi conduirait invinciblement l'ignorance. La faute des juges n'est pas tant personnelle que collective, et indissociable d'une époque dont Verri - et avec lui tous les philosophes des Lumières italiennes - appelle le dépassement. Verri, en d'autres termes, travaille à éclairer son temps, pour le réformer dans le sens de la raison et de ce qu'on appellerait aujourd'hui les droits de l'homme . C'est sur cette question de la responsabilité des juges que Manzoni croise le fer avec son illustre prédécesseur. Dans l'Histoire de la colonne infâme, il s'attache à montrer que, même en des temps d'ignorance et dans un système pénal qui prévoit qu'on puisse infliger à un accusé - y compris en amont de la certitude de sa culpabilité - des sévices atroces, les juges conservaient la possibilité, la liberté morale de ne pas le faire. Aussi, reprenant en main les textes des juristes que Verri cite pour les accabler, Manzoni s'efforce-t-il de montrer que tous, bien que n'étant pas opposés par principe à la torture, recommandaient cependant de n'en user qu'avec discernement et modération, et jamais pour obtenir des aveux. Manzoni entend ainsi rendre justice aux criminalistes du passé, que Verri blâme selon lui injustement, au prix d'incompréhensions voire de distorsions des textes qu'il produit pour preuves de sa thèse. Mais il veut surtout convaincre que les juges qui, en 1630, firent torturer et exécuter ces malheureux, puis firent construire un monument en leur éternel déshonneur, disposaient, dans les traités juridiques de référence de leur époque, d'éléments qui leur auraient permis, qui auraient dû leur permettre de juger dignement. Selon Manzoni, si la torture était régulièrement en vigueur dans les affaires criminelles, et couramment pratiquée dès la phase d'instruction du procès, cela n'imposait pourtant pas à des esprits éclairés et probes d'y recourir. Les juges sont donc comptables à titre personnel de leur jugement, qui s'apparente à un crime. Manzoni défend ainsi l'idée que, de tout temps, jusque dans le pire des systèmes politico-juridiques, les individus conservent une part d'autonomie, la faculté de s'affranchir des préjugés de leur époque, et de se comporter selon ce qui est juste et bon. Ce qui est en jeu, implicitement, c'est donc aussi la question, ancienne et débattue depuis des siècles dans la théologie chrétienne, du libre arbitre. Mais tout autant, si l'on veut, avant l'heure, sa version plus moderne, celle du déterminisme - social, historique, politique, culturel. Sommes-nous libres de nos actions, de nos décisions, de nos pensées ? Ou sommes-nous si profondément (et inconsciemment) modelés par notre temps, par notre culture, par nos institutions, que nos "choix" ne sont, au vrai, que les conséquences inéluctables de ces divers conditionnements ? Pour l'écrivain italien, récuser l'idée que, malgré les aberrations de leur temps, malgré les vices de la forma mentis du monde auquel ils appartenaient, les juges de 1630 auraient pu juger justement reviendrait à admettre, ni plus ni moins, l'impossibilité générale et affreuse d'espérer que des hommes qui commettent un crime abominable puissent jamais agir différemment ; cela obligerait, en somme, à reconnaître que les pires scélérats ne peuvent aucunement, par principe, être tenus pour responsables de leurs forfaits : "Si, dans un ensemble de faits atroces commis par l'homme contre l'homme, nous croyons voir un effet des temps et des circonstances, nous éprouvons, en même temps que de l'horreur et de la compassion, un découragement, une sorte de désespérance. Il nous semble voir la nature humaine poussée invinciblement au mal par des facteurs indépendants de sa volonté, et comme enchaînée dans un rêve pervers et fébrile, dont elle n'a nul moyen de se déprendre, dont elle ne peut pas même se rendre compte". La question demeure d'une parfaite actualité. Il n'est que de songer aux polémiques qui ont entouré telles tentatives d'explication d'attentats terroristes récents en France. En réponse aux sociologues qui tentaient de comprendre ces actes dans un tableau causal complexe, des personnages politiques de premier plan objectèrent qu'expliquer, c'était déjà justifier. Plus que jamais, il nous semble au contraire requis, pour inconfortable que cela puisse être, d'enquêter inlassablement sur les raisons de la violence. L'Histoire de la colonne infâme nous est une invitation à ne pas refermer trop vite le questionnement sur les racines du mal.

03/2024

ActuaLitté

Littérature française

La colonne infernale. Tome II

"La Colonne Infernale" est un roman historique écrit par Gaston Leroux. Voici un résumé du contenu du deuxième tome : L'histoire se poursuit dans la période tumultueuse de la Révolution française, en se concentrant sur les événements liés à la Terreur en Vendée. Le général Augustin Robert continue de diriger la redoutable Colonne Infernale, chargée de réprimer les contre-révolutionnaires et les insurrections royalistes dans la région. Le personnage principal, Théodore de Varin, un jeune noble républicain, se trouve toujours au coeur de l'action. Il est confronté à des défis moraux de plus en plus grands alors qu'il assiste aux horreurs commises par la Colonne Infernale. Théodore s'efforce de maintenir son intégrité morale tout en obéissant aux ordres républicains. Dans ce deuxième tome, l'intrigue se développe autour des relations de Théodore avec d'autres personnages, notamment des révolutionnaires modérés et des habitants locaux de Vendée. Les alliances se forment et se brisent alors que la situation devient de plus en plus chaotique. L'auteur, Gaston Leroux, explore les thèmes de la loyauté, de la morale, de la violence politique et de la complexité des relations humaines en temps de révolution. Le lecteur est plongé au coeur des événements historiques qui ont secoué la France à l'époque de la Révolution. Ce deuxième tome de "La Colonne Infernale" approfondit les dilemmes moraux auxquels sont confrontés les personnages et offre un aperçu des conséquences dévastatrices de la Terreur en Vendée.

09/2023

ActuaLitté

BD tout public

Roberto

Ils ont quitté leur pays qu'ils aimaient, l'Italie. Mon papa est venu travailler en France, cet autre pays, où je suis né, où tu es née. Il est venu avec sa force, il avait laissé ses rêves là-bas, de l'autre côté des montages. Il en avait juste gardé assez pour les donner à ses enfants.

11/2007

ActuaLitté

Récits de voyage

Girandulata. Du Cap Corse à Bonifacio

Durant trois semaines, à la fin du printemps 2020, Jérôme Colonna d'Istria a traversé l'île de Beauté à pied, du point le plus au nord du cap Corse à l'extrémité méridionale des bouches de Bonifacio. S'échinant sur les pentes enneigées du Monte Cinto, savourant la douceur des haltes dans les villages de l'intérieur, il témoigne d'une Corse rurale méconnue du grand public. Son cheminement, à l'écart des sentiers battus, devient vite aventure humaine : parti à la recherche de ses racines, le voyageur multiplie les rencontres, drôles et insolites, reliant petites et grandes histoires, pour livrer un regard authentique et méditatif sur une île au caractère enivrant.

09/2021

ActuaLitté

Sciences historiques

Robert Faurisson. Portrait d'un négationniste

Robert Faurisson est aujourd'hui considéré comme l'idéologue du négationnisme. Le portrait dressé par ses hagiographes laisse apparaître un homme banal. Un père de famille quelconque, sportif accompli, qui habite en province; un enseignant de littérature découvrant, presque par hasard, le sujet dont il deviendra le héraut; un homme apolitique ou plutôt de gauche. Enfin, une personne qui aimerait par-dessus tout la vérité. Depuis des années, cet homme bruyant tente de s'imposer dans l'espace public français avec cette construction. Il entend également se faire passer pour un chercheur, animé par le seul désir de faire entendre ses thèses prétendument historiques. Robert Faurisson tronque l'histoire mais préserve la sienne. Il ne veut pas que l'on entre dans son passé, et pour cause. En s'appuyant sur les archives départementales et nationales, sur des entretiens avec les principaux négationnistes français et sur de nombreux témoignages inédits, Robert Faurisson. Portrait d'un négationniste retrace l'itinéraire d'un provocateur qui trouve, dans la négation d'un des événements les plus douloureux du XXe siècle, un " fonds de commerce en or". Le livre dévoile la véritable personnalité du chef de file d'une propagande politique et son passé d'extrémiste. Il revient sur son étrange nomination à l'université malgré un lourd passif dans l'enseignement secondaire. Il évoque également ses nouvelles fréquentations le conduisant en Iran et annonçant son heure de gloire. La vie de Robert Faurisson et ses zones d'ombre montrent à quel point cet homme voulait et ce, à n'importe quel prix, être connu et reconnu. Le négationnisme existait avant Robert Faurisson. Pourquoi a-t-il réussi là où ses prédécesseurs avaient échoué ? Le propagandiste s'est avancé à visage couvert. Il s'est approprié le négationnisme sous un angle technique puis est parvenu, aux yeux de certains, à le rendre présentable. Il l'a politisé en le calquant sur le contexte international. La question du rapport du monde arabe à Israël reste centrale dans la thématique négationniste. Cet ouvrage entend aussi montrer ceci : de la contestation de l'existence des chambres à gaz à la négation de l'extermination nazie, de la défense des Palestiniens à la remise en cause de l'Etat d'Israël, le fil conducteur reste la haine des Juifs.

03/2012

ActuaLitté

Histoire de France

Poème au roi Robert

Le Poème au roi Robert (Carmen ad Rotbertum regem) est l'oeuvre maîtresse d'Adalbéron de Laon, écrite dans son extrême vieillesse. Testament politique, il a été rédigé dans un contexte de crise de la royauté. Autour de 1025, le roi ne gouverne plus appuyé sur les grands et les évêques, les diplômes portent de moins en moins leur signum. Par contre, suivant une évolution générale, les liens de famille et la vassalité passent au premier plan : au bas des documents on trouve les noms de la reine, des fils du roi, des châtelains de la région. L'exercice du pouvoir s'est, d'un même mouvement, replié vers la zone du vieux domaine robertien. Adalbéron, hors des frontières de cette mouvance, est le puissant évêque d'une ancienne ville royale carolingienne. Il observe cette évolution de l'extérieur, pratiquement hors d'atteinte. Le Rythmus satiricus, les diplômes qu'il souscrit, le montrent attentif spectateur de ce qu'il interprète comme une décadence. Evêque jaloux de ses droits, il voit avec méfiance grandir l'influence des Clunisiens appuyés sur la papauté. Ce poème a un caractère "réactionnaire" . La première partie dépeint le "monde à l'envers" bafouant les lois divines et humanes. La seconde partie lui oppose le monde à l'endroit, tel qu'il doit être, en faisant appel à la sapientia royale. Le roi doit exercer sa potestas conformément à la sagesse et à la justice pour faire régner l'harmonie entre les trois fonctions de la société. Adalbéron promeut la structure tripartite tout en souhaitant conserver le système bipartite (lex divina-lex humana).

01/1979

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Mon histoire avec Robert

"J'ai rencontré le réalisateur américain Robert Kramer au début de l'été 1999 et découvert, à cette occasion, son engagement à vingt ans dans la lutte pour les droits civiques et contre la guerre du Vietnam, lutte qu'il avait poursuivie plus tard en filmant celles des autres dans le monde entier. Une plongée dans sa vie qui m'avait renvoyé à la mienne, au rêve de mes quatorze ans : devenir l'un de ces hommes dont je regardais les reportages chaque semaine à la télévision dans Cinq colonnes à la une, parcourir le monde pour en témoigner. Que fait-on de ses rêves ? Qu'ai-je fait du mien ? Je sais aujourd'hui que rien n'est achevé, les hasards de la vie et de la littérature m'ayant fait à nouveau croiser il y a peu, l'histoire de Robert, dans un pays lointain".

05/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Robert Denoël, un destin

La carrière d'éditeur de Robert Denoël débute le 30 juin 1928 et s'achève le 2 décembre 1945. Durant ces dix-sept années d'activité, il a publié quelque 700 livres à différentes enseignes. Il fût l'éditeur de Louis-Ferdinand Céline et pour cela, assassiné à la fin de la IIe Guerre mondiale. Qui était vraiment Robert Denoël ? On trouvera des réponses à la question dans cette enquête ; Jean Jour s'est attaché à remonter aux sources, tout homme étant le fruit de ses origines et de son éducation. Pour cette figure secrète et sulfureuse de l'édition, il s'agissait de s'affranchir d'un milieu provincial figé : celui de la bourgeoisie catholique des années vingt : à travers son existence tumultueuse, ce sont tous les dessous terribles de l'édition, des années de guerre, des règlements de comptes politiques et financiers qui nous sont racontés avec talent par un auteur qui n'a cure du politiquement correct.

06/2018

ActuaLitté

Lecture 6-9 ans

Poèmes de Robert Desnos

Il joue avec les mots, invente, jongle avec les images. Magicien de la langue, Robert Desnos sait aussi nous émerveiller et nous émouvoir.

09/2010

ActuaLitté

Photographie

Essai sur Robert Frank

La figure mythique de Robert Frank a infléchi l'histoire de la photographie et du cinéma. Son oeuvre, exemple rare de fusion entre récit du monde et récit de soi, a contribué à démolir des catégories de jugement devenues obsolètes. Arnaud Claass médite sur l'intensité si singulière des images de l'artiste et sur ses exigences formelles. Il examine les chemins qu'il a suivis et les univers visuels et littéraires qui l'ont nourri. Il scrute sa quête d'authenticité, son rapport à l'exil et à l'espérance, ses complicités intellectuelles. Au-delà du bouleversement opéré par Les Américains puis par The Lines of My Hand, l'opposition de Frank au modèle surplombant du photographe-cinéaste comme prétendant à la vérité se maintient à travers plus de soixante années de création. C'est pourquoi son travail continue d'être une référence pour d'innombrables jeunes artistes rétifs aux commandements académiques de notre temps.

06/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Robert Musil. Tout réinventer

Le nom de Musil (1880-1942) est rattaché à L'Homme sans qualités, ce grand roman faisant notamment le tableau de la disparition d'une civilisation. Mais Robert Musil n'est ni l'homme d'un seul livre, ni simplement le peintre du délitement d'un empire austro-hongrois auquel il donna le nom de Cacanie. La poétesse Ingeborg Bachmann rappela que l'auteur de L'Homme sans qualités avait voulu "faire bien plus qu'écrire un roman, bien plus que raconter l'histoire d'une Cacanie déclinante, et bien plus qu'élaborer une critique des idées de l'époque". Musil pensait en effet que des possibilités d'accomplissement ignorées s'offraient à l'individu, et il chercha, à travers chacun de ses livres, à s'en approcher. Il y a une utopie intime musilienne, d'un grand potentiel subversif. Afin de la mettre à jour, cette biographie dresse le portrait d'un homme fascinant à maints égards, maître et serviteur de son oeuvre jusqu'à l'oubli radical de soi ; elle restitue un itinéraire à cheval sur deux siècles, ainsi que la genèse et la création d'une oeuvre qui fut écrite littéralement envers et contre tout, à une époque de catastrophes. En s'attachant à souligner l'extrême modernité de cette démarche (l'antidote parfait aux idéologies du déclin et au présentisme qui nous encombrent jusqu'à l'asphyxie), son humour terrible aussi, ce livre invite à découvrir un regard, une pensée, d'une acuité inouïe, qui se révèlent d'un précieux secours pour faire face à notre temps saturé de discours économiques et identitaires négateurs de toute idée d'accomplissement.

09/2015

ActuaLitté

Littérature française

Robert Gaborieau. La Raclure

Robert Gaborieau devint Ingénieur, puis manager, alors que rien ne l'y prédisposait particulièrement. Etant l'aîné d'une famille croisée après la seconde guerre mondiale, d'une paysannerie limousine pauvre et d'une bourgeoisie vendéenne ruinée, enfant de la banlieue, livré à lui-même, il avait tout dans la vie pour mal finir. Se hisser au niveau qu'il avait pu atteindre, avait demandé de la volonté et beaucoup de sacrifices. Dès son plus jeune âge, alors qu'il était doué pour les arts et la communication, au lieu de développer ces qualités, il les enfouit au plus profond de lui même. Il lutta toute sa vie contre sa nature, pour obtenir quelques réussites sociales durement acquises et il eut de nombreux échecs qui le précipitèrent à chaque fois dans la fosse. Mais il en accepta le prix, remontant sans cesse des abysses, pour se hisser à nouveau en haut de la pyramide, et il sacrifia tout à l'argent, à la reconnaissance sociale et au pouvoir. Dès les premières années où il commença à pratiquer son métier, j'ai immédiatement pensé à ce conte d'Alphonse Daudet : L'homme à la cervelle d'or , des lettres de mon Moulin. Non pas qu'il fut plus intelligent que la moyenne, ni qu'il fut victime d'une épouse, il n'avait pas ces excuses. Je crois qu'il s'est inconsciemment auto infligé les souffrances de ce type d'homme toute sa vie, tant il est vrai qu'il fut moulé par le creuset de son enfance. Robert Gaborieau perdit tout, puis il eut la chance, de pouvoir tout reconstruire encore une fois : autre vie, autre couple, autres enfants, autre lieu. Même si il tenta jusqu'au bout de garder un amour de ses premiers enfants, réciproque sinon intact, même si il prit du recul avec le mirage social, il resta toujours incorrigiblement en panique d'argent. C'est son histoire, que spectateur de sa vie, j'ai tenté de raconter au travers de ce livre.

12/2016

ActuaLitté

Monographies

Léopold et Aurèle Robert

Ce catalogue en français est publié à l'occasion d'une grande double exposition au Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel et au Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds. Le peintre neuchâtelois Léopold Robert (1794-1835) est emblématique du mythe romantique de l'artiste au destin tragique. Formé à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris ainsi que dans les ateliers du peintre Jacques-Louis David et du graveur Edouard Girardet, il s'installe en Italie en 1818. Avec le soutien capital de son frère Aurèle (1805-1871), également artiste, il réalisa des représentations idéalisées de la vie de brigands italiens et fut ainsi reconnu dans toute l'Europe. Le succès de sa peinture ne put cependant le préserver d'une profonde mélancolie, qui le poussa finalement au suicide en 1835, notamment en raison de l'amour que lui refusa la princesse Charlotte Bonaparte. Aimée et louée par les collectionneurs et critiques d'art de l'époque, l'oeuvre des frères Robert est peu à peu tombée dans l'oubli après la mort de Léopold et le retour d'Aurèle en Suisse.

05/2023

ActuaLitté

Rock

Robert Wyatt. Rock Bottom

Avec Rock Bottom, Robert Wyatt se démarque des groupes dans lesquels il a officié comme batteur avant l'accident qui le laisse paralysé, Soft Machine ou Matching Mole. Il renoue avec la candeur des mélodies, mais fuit l'évidence avec malice.

09/2021