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Parfois je me sens comme un enfant sans mère

Extraits

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Théâtre

L'Enfant sans nom

Un porcher trouve dans un paquet abandonné un bébé au pied meurtri. Un corps enflé à consoler, à réchauffer. L'enfant sans nom, boiteux, élevé avec les cochons, subit les constantes moqueries et comptines blessantes des autres. Lorsque Ella, son unique protectrice, meurt, il est contraint de partir. En chemin, il traverse le champ d'un laboureur : ils se battent à mort. Œdipe continue sa route, le chœur l'incite à affronter "la Chienne" qui chantonne une ritournelle énigmatique. Il a délivré un peuple, il en devient le roi... jusqu'à ce que la peste frappe à nouveau. La révélation de la vérité est un déchirement. Les yeux crevés, Œdipe n'aspire plus qu'à disparaître, près du petit bois où est morte Ella, son premier amour. A partir de l'intrigue de Sophocle, une fable poétique sur la différence et sur la fatalité de la violence des rapports humains. Un récit initiatique où l'enfance d'Œdipe, toujours ballotté au gré du sort, a un rôle fondamental.

09/2006

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Littérature française

L'enfant sans visage

Il y avait eu un processus psychologique, un état difficile à décrire où le corps n'avait pas entendu ce qui se passait en lui. Mais voilà qu'à la seconde où la gynécologue lui confirmait d'une voix ferme et chaleureuse qu'elle était enceinte, Bénédicte ouvrait ses yeux sur ce qui venait de se passer en elle pendant des semaines. Bénédicte en était là, enceinte pour de vrai. Il était temps de reprendre le fil de cette grossesse, au début. Bénédicte et Guillaume, déjà parents d'une petite Emilie de deux ans, forment un couple heureux. Bénédicte achève ses études de médecine, pourtant ce n'est qu'au bout de quatre mois de grossesse qu'elle comprend et accepte, devant l'évidence des tests médicaux, qu'elle est de nouveau enceinte. Très vite, on diagnostique chez elle des complications. Le corps médical inquiète les parents qui se sentent démunis et en colère... Avec beaucoup de pudeur et de sensibilité, Anne Révah a composé une histoire brève et poignante. Elle est déjà l'auteur de trois romans, dont Quitter Venise.

09/2015

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Littérature Allemande

L'enfant sans âge

Dans une étrange société, régie par une discipline stricte et collective, une fillette cherche en vain un miroir. La société est un foyer pour enfants, la fillette veut s'assurer que le temps n'a pas de prise sur elle. Étrange décor, drôle de personnage : le récit de Jenny Erpenbeck, hanté par l'ombre d'une Allemagne hier encore " coupée " d'une partie de son Histoire, distille savamment un malaise auquel le lecteur se laisse prendre. " L'enfant sans âge ", elle, trouvera dans cette atmosphère étouffante les conditions idéales pour manifester son refus de grandir, opposant à la réalité du monde une résistance passive et opaque. Avec L'enfant sans âge, Jenny Erpenbeck s'est imposée en Allemagne comme une figure emblématique de cette nouvelle littérature d'outre-Rhin. Fable singulière et dérangeante, ce premier roman en est incontestablement une des manifestations les plus originales et remarquables.

01/2002

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Essais

L'enfant. Donner un sens aux apprentissages

L'auteur reprend ici certains textes qui ont fait l'objet de conférences ou d'écrits dont la forme a été condensée dans divers articles. Derrière les conférences et les articles se tient un travail non publié mais sur la base duquel les publications ont pris naissance. Nous assistons ici à une liberté d'expression et de recherche que les articles n'autorisent pas toujours étant données les exigences de la publication qui limitent parfois le déploiement de la pensée. Ce livre se centre sur le lien entre la pensée analytique et le développement du petit enfant, que cela se situe au niveau de l'observation du nourrisson dans sa famille, au niveau de l'enfant qui passe d'une pouponnière à une famille d'accueil, toujours accompagné d'un soutien psychothérapeutique, au niveau enfin des apprentissages. L'ensemble des voies que doit emprunter l'enfant pour parvenir à se développer correctement, gagne à être sous-tendu par la réflexion psychanalytique. Cet ouvrage en porte témoignage et s'achève par la donnée clinique d'une évolution au sein d'un traitement psychothérapique.

12/2021

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Couple, famille

Aimer ses enfants sans se laisser dévorer

«Mon enfant me dévore», ou «je me sens bouffée», est une plainte récurrente chez les mères. «Elle se fait complètement vampirisée», observent les pères. Dans tous les cas, cette difficulté à résister et à mettre des limites à l’enfant réside dans la culpabilité. Et c’est un cercle vicieux : «Je me sens coupable de ne pas en faire assez, donc j’en fais encore plus, cela m’est insupportable car je me sens dévorée, du coup j’en ai marre et j’ai des sentiments de rejet dont je me sens encore plus coupable, moyennant quoi je me protège encore moins». Comme si c’était une preuve d’amour que de ne pas mettre de limites à la demande insatiable des enfants. Lyliane Nemet-Pier explique aux parents, aux mères, mais aussi aux pères, comment sortir de cette spirale. Elle met en évidence les mille et une façons de se laisser dévorer et donne des conseils pour se mettre enfin à respirer. Il ne s’agit pas de faire une révolution mais d’intervenir sur des petits détails pour faire bouger les choses. Ce livre publié en 2003 sous le titre Mon enfant me dévore est ici revu, mis à jour et augmenté, et son argumentation est toujours d’une actualité criante.

01/2015

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Littérature française

Parfois l'homme

"L'homme aura pourtant entendu cent fois l'histoire de sa naissance. Où, quand, comment. L'heure à la minute près, la météo du jour, ce que faisait le père au moment où le téléphone a sonné pour lui demander de venir, oui, maintenant, ça ne peut pas attendre... Le père injoignable, le père inconnu. Le père inquiet qui était déjà là. La deuxième mère. Les deux pères présents pour l'accouchement. Les reconfigurations familiales, les originalités, les banalités. Il y a des anecdotes amusantes. Des pères qui perdent connaissance. D'autres moins amusantes, des abandons. L'homme a déjà à sa disposition une multiplicité quasi infinie de démarrages possibles. La genèse s'inscrit dans le sang, les chansons, la joie, les larmes. L'homme aurait dû avoir deux bras, deux jambes, il aurait dû respirer plus vite. On fait face, on fait avec ce qu'on a." Parfois l'homme est le premier roman de Sébastien Bailly.

02/2024

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Policiers

Homme sans chien

Cent cinq bougies à souffler ! La sainte famille Hermansson est au complet sous le toit parental à Kymlinge, une petite ville de province en Suède, pour fêter deux anniversaires, celui du père, soixante-cinq ans, et de la fille aînée, Ebba, quarante ans. La bonne humeur forcée des retrouvailles un peu guindées tourne à l'angoisse: deux membres de la famille disparaissent. Robert, le fils, la honte de la famille, connu par tous les téléspectateurs suédois comme " Robert le branleur ", et Henrik, le fils aîné d'Ebba, un brillant étudiant en droit. Y a-t-il un lien, un mobile familial ? Guidé par un flair hautement intuitif, l'inspecteur Barbarotti, un flic très humain, sait lire les âmes, noeuds des enquêtes. Homme sans chien, qui inaugure une série d'enquêtes menées par l'attachant Gunnar Barbarotti, est une critique sociale cinglante, où l'on retrouve l'humour et l'autodérision propres à Nesser. Un polar qui a l'étoffe d'un bon roman !

05/2013

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Poésie

Je suis parfois cet homme

Repéré par Julien Gracq et André Breton, Stanislas Rodanski (1927-1981) fait partie des marges du surréalisme, de ces figures extrêmes qui en posent naturellement les jalons. Ce recueil est constitué de poèmes écrits entre 1946 et 1952, presque tous inédits, qui offrent la découverte du poète après celle du Rodanski écrivain "surréaliste" . Ici, il arpente en veilleur un territoire froid et nocturne. Dans son paysage intérieur sont dressées des phrases-lanternes auprès desquelles il revient pour relancer son discours et réchauffer sa flamme. Rodanski suit les mots tout en disant "je suis les mots" , utilise les paradoxes et les antithèses pour forcer le langage, pour trouver la voie de l'être et le "cours de la liberté" . Chez lui la folie est devenue une "vertu morale" et Rodanski se réclame du "fanal de Maldoror" tout en marchant dans les pas de Nerval. Son univers poétique s'étend du romantisme allemand de Novalis et de Hölderlin au panthéon surréaliste avec lequel il dialogue (allusions à Breton, Sade, Vaché, Jarry, ou Rimbaud) dans un style unique, cristallin, où pointe un humour noir et désespéré.

11/2013

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Policiers

Dans tous les sens comme l'amour

Premier recueil de nouvelles après le roman Où sont les enfants?, pour lequel Simona Vinci avait obtenu le prix Elsa Morante de la première oeuvre. Ce qui frappe d'abord à la lecture des treize nouvelles qui composent Dans tous les sens comme l'amour, c'est la sobriété et l'acuité du regard, les phrases courtes, denses, d'un silence grave et résolu. Telles des lames de rasoir, les mots incisent les bulles translucides aux parois épaisses desquelles sont prisonniers les divers personnages, recroquevillés sur leur enveloppe charnelle, dans un isolement sans retour. Dans tous les sens comme l'amour est un recueil d'une intensité troublante, d'une qualité stylistique rare. Les thèmes sont traités avec une maîtrise étonnante chez un jeune écrivain à l'écriture profondément, intimement féminine. et dont l'exploration des mystères du corps rejoint les interrogations et les recherches de l'art contemporain de ces dernières années. II y a longtemps que l'Italie, souvent trop prompte à promouvoir des jeunes écrivains prometteurs, ne nous avait présenté un authentique talent littéraire. Simona Vinci est née en 1970 en Italie. Dans tous les sens comme l'amour est son deuxième livre à paraître dans La Noire.

09/2003

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Littérature française

Monsieur Paul, un homme sans importance

Un malicieux retraité s'amuse de ses voisins d'immeuble : existences grises, conflits sans fin, pittoresques rencontres, sourdes rivalités... Des anecdotes réjouissantes et des portraits savoureux dévoilent un monde où s'épanouissent plus de travers que de vertus. Effacé, transparent, presque falot aux yeux de ses proches, Monsieur Paul est un homme a priori sans importance. Sa discrétion n'est cependant qu'un voile derrière lequel il s'abrite pour observer le quartier où il a noué de superficielles relations ; la ville où il se distrait de peu ; l'immeuble, surtout, où il passe le plus clair de son temps. Ainsi croise-t-on, avec lui, les fielleux et les bienveillants, les malades et les pervers, les ambitieux et les résignés, les modestes et les fanfarons, les toujours chagrins, les éternels joyeux, les gourmands de tout, les satisfaits de rien... Sous l'apparente légèreté du récit affleure une réflexion sociétale, dense et profonde, souvent drôle, piquante parfois mais toujours tendre.

06/2020

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Littérature étrangère

Journal d'un homme sans importance

Le personnage principal de ce Journal est Mr Charles Pooter. C'est un employé modèle d'une firme de la City avec ses gaucheries, ses susceptibilités, ses admirations naïves, ses indignations, ses scrupules, ses gaffes, sa modestie, son désir de bien faire, son respect des hiérarchies et son sens de la dignité. Quoiqu'il nous soit décrit des situations souvent absurdes ou ridicules, il s'efforce néanmoins, de façon maladroite mais ô combien touchante, d'agir en toutes circonstances selon son éducation et avec une scrupuleuse honnêteté. A l'instar des personnages de Dickens ou de Robert Walser, Charles Pooter appartient à la classe des gens d'en bas, ceux dont la vocation est de regarder avec admiration, mais sans envie, le monde d'en haut. Car le sel de la terre, contrairement à l'opinion romantique, n'est pas le héros, le roi, le prophète, le révolutionnaire, bref, le grand homme porteur de foudres et de tempêtes, c'est le petit, le tout petit bourgeois qui, rentré de son bureau, le soir, enfile ses pantoufles et débouche une bouteille de porto achetée chez l'épicier du coin pour fêter une augmentation de salaire. C'est pourquoi Le Journal d'un homme sans importance se lit non pas comme un livre ordinaire, mais comme un évangile, livre d'un dieu ordinaire à l'usage d'hommes ordinaires.

11/2019

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Littérature française

Comme un homme à la mer

Dans le début des années 1990, Samuel, 30 ans, mari et père, rencontre Sébastien également marié. L'histoire vrai d'un amour fou qui bouleverse des vies familiales toute tracées et pose les doutes et les choix à faire pour envisager un avenir plus conforme à la sensibilité réelle des deux pères. Un regard sur la construction d'une famille homoparentale, avant le "mariage pour tous" et sur la découverte de la communauté gay pour un trentenaire.

08/2020

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Couple, famille

Eduquer ses enfants. Comme un renard

Cet essai unique en son genre mobilise les sciences naturelles et les sciences humaines pour répondre à un besoin important de notre vie : comment aider les enfants à grandir ? Et comment s'inspirer des bonnes solutions trouvées par le monde animalier. Eduquer est de plus en plus considéré comme le travail de toute une vie. Et si les renards, les dauphins ou certains oiseaux pouvaient nous donner des leçons pour apprendre à se nourrir, à se déplacer ou même à vivre en société ? La loutre apprend à ses jeunes à nager en leur maintenant la tête hors de l'eau. Une fourmi avance en tandem avec une novice, quitte à l'attendre, pour la guider vers une source de nourriture. Certains oiseaux répètent des cris, ralentissent leur débit et articulent plus précisément les sons quand ils s'adressent à leurs petits, comme nous le faisons avec nos nourrissons, et la méthode s'avère efficace ! Peut-on aussi apprendre des singes, qui tolèrent les prises paroles intempestives des plus jeunes tout en corrigeant par l'exemple ce manque d'éducation ? Dans sa grande diversité la nature regorge de solutions inattendues dont on peut s'inspirer librement pour éduquer les enfants.

10/2019

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Autres éditeurs (U à Z)

Je me sens (un peu) timide

Une petite fille très timide est l'héroïne de ce récit qui captivera les jeunes enfants. L'héroïne de ce récit est très timide : elle a du mal à prendre la parole, les groupes et les fêtes la mettent mal à l'aise et l'idée de changer d'école à la rentrée la terrorise. En parlant de ce qu'elle ressent, elle découvre qu'elle n'est pas la seule à éprouver de la timidité et accepte que la timidité est une émotion : cela peut arriver à tout le monde, même à son grand frère qui pourtant n'a pas froid aux yeux ! Notre héroïne aborde différemment les situations qui l'inquiètent. Ce n'est pas grave si elle ne sait pas quoi dire, elle peut écouter et intervenir lorsqu'elle est prête. Et quand elle a le trac ? C'est le meilleur moyen d'observer ce qui se passe autour d'elle et de se faire de nouveaux amis. Ce récit rassurant, aux illustrations embellies d'ingénieuses découpes, dépeint avec justesse des personnages attachants et des situations que les jeunes enfants reconnaîtront et qui les aideront à mieux vivre leur timidité.

02/2024

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Poches Littérature internation

Sans sang

" Dans la campagne, la vieille ferme de Mato Rujo demeurait aveugle, sculptée en noir contre la lumière du crépuscule. Seule tache clans le profil évidé de la plaine. Les quatre hommes arrivèrent dans une vieille Mercedes. La route était sèche et creusée - pauvre route de campagne. De la ferme, Manuel Roca les vit. Il s'approcha de la fenêtre. D'abord il vit la colonne de poussière s'élever au-dessus de la ligne des maïs. Puis il entendit le bruit du moteur. Plus personne n'avait de voiture, dans le coin. Manuel Roca le savait. Il vit la Mercedes apparaître au loin puis se perdre derrière une rangée de chênes. Ensuite il ne regarda plus. Il revint vers la table et mit la main sur la tête de sa fille. Lève-toi, lui dit-il. Il prit une clé dans sa poche, la posa sur la table et fit un signe de tête à son fils. Tout de suite dit son fils. C'étaient des enfants, deux enfants. "

10/2004

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Littérature française

Parfois les enfants pardonnent

Le père de Lou et d'Hervé, Paul Lemaître, a disparu du jour au lendemain lorsqu'ils étaient enfants. Vingt-cinq ans plus tard, aux dernières heures de sa vie, il réapparaît aussi brusquement qu'il s'était volatilisé et réclame la présence de sa fille et de son fils. Lou pourra-t-elle se réconcilier avec la petite fille qu'elle était ? Son père trouvera-t-il les mots pour se faire pardonner de sa longue absence ? Rien n'est moins sûr !

04/2017

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Littérature serbo-croate et sl

Qu'est-ce qu'un homme sans moustache ?

"Un homme sans moustache est un homme sans âme" , écrivait Confucius. L'arrière-pays dalmate, son maquis, sa pierraille et son village, Smiljevo, avec ses deux mille habitants, son auberge, son église, son école primaire, son bureau de poste et ses deux épiceries. On y trouve une veuve joyeuse, un prêtre timide, alcoolique repenti, un épicier amateur de feuilletons mexicains, un général de l'armée croate, un émigré ayant fait fortune en Allemagne, un ivrogne, un poète haïku incompris, un ministre de la Défense et bien d'autres personnages hauts en couleur. Tout au long de ce roman d'amour hilarant, on découvre une population archaïque, obtuse, amoureuse d'agneaux à la broche, mais excessivement touchante dans son humanité. Ce premier roman d'Ante Tomic, douce satire de l'Eglise, de l'Etat et du machisme, aura lancé la carrière de l'auteur de Miracle à la Combe aux Aspics.

03/2023

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Littérature étrangère

L'île sans enfants

Ce récit venu de nulle part (un hôtel aux sources chaudes, une île, dans l'arctique) laisse libre cours aux fantasmes les plus étranges, parsemés d'images baroques, féroces, sanglantes. Il y règne un contraste plutôt surprenant entre la puérilité des personnages, leurs relations quasi clownesques et la violence presque insoutenable de certaines scènes traumatiques, qui constituent le leitmotiv de l'histoire. Roman envoûtant, l'Ile sans enfants oscille constamment entre deux registres, le grotesque, voire un burlesque fellinien, et un tragique teinté de fascination morbide. Le style de Minako Oba s'y déploie, dense, parfois virtuose dans l'intrication des métaphores ; la structure de l'œuvre est extrêmement sophistiquée dans la mesure où les personnages s'approprient tout à tour, et souvent sans transition, le fil d'un récit qui entremêle le passé au présent. Erotique, fantastique, cette fable improbable peut être lue comme un appel désespéré une nouvelle éthique.

03/1995

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Littérature française

Le jeune homme sans avenir

Un merveilleux chant intérieur, qui est une sorte d’Ulysse désespéré et mondialisé. Trois scènes simultanées : Daniel, écrivain reconnu, père de cinq enfants, dont l’un Augustino est lui-même écrivain, attend dans un aéroport. Il voit la mer par la baie vitrée. Il parle à une fumeuse angoissée de ne pouvoir fumer. Il pense à ses enfants. A la jeune Mai, qu’il va rejoindre à Madrid. A son fils écrivain et à son petit-fils Rudolph, l’enfant sans avenir. Dans la rue, deux sdf adolescents, Fleur, lui aussi fils de Daniel, musicien génial et raté, flûtiste et compositeur, pianiste aussi. Il a renoncé à tout. Amoureux d’une pianiste qui triomphe sur les scènes du monde et qu’il appelle Clara, pour Clara Schumann, il est lui-même aimé de Kim, autre musicienne ratée, d'origine coréenne. Ils font la manche et observent les passants. Petites Cendres, travesti drogué, malade, déprimé, traîne dans son lit, ne veut plus travailler, malgré l’insistance de Robbie et de Mabel sa logeuse. Les souvenirs du cabaret lui reviennent mais il ne veut pas renouer avec ce monde. Selon son habituel système narratif, Marie-Claire Blais fait circuler les consciences d’un personnage à l’autre, pour décrire un monde moderne qui va à sa perte, malgré la bonne volonté des artistes qui tentent de le changer, malgré les analyses politiques généreuses et militantes.

10/2012

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BD tout public

Barthélémy. L'enfant sans âge

Monsieur Barthélemy ne meurt jamais. A chaque fois, il revient à la vie sous la forme d'un petit garçon. L'enfant a vu construire les pyramides, combattu le roi Arthur et voyagé avec Hemingway. Avec Baptiste, son fidèle domestique, il se lance dans une quête ultime : mourir pour de vrai. Un conte fantastique qui joue avec les ellipses, les ruptures de ton et qui aborde le thème de la désespérance.

10/2014

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Littérature française

Milena, l'enfant sans nom

Une cloche chute lourdement dans l'église d'un village ardéchois. La découverte d'une inscription livre les noms de trois illustres familles locales, un prénom arménien, Milena, et une date de naissance. Rattrapée par un passé dont elle ne connaît que des bribes, Milena, devenue femme, part à la recherche de ses origines. Un retour dans les années 30 nous révèle le destin tragique de Taline, sa mère, jeune ouvrière arménienne au sein des moulinages ardéchois. Au bout de sa quête, armée d'incertitudes, Milena devra faire un choix de vie et démêler les fils de secrets cachés. Ce roman entraîne le lecteur dans l'univers du moulinage, activité industrielle entre la filature et le tissage de la soie qui a marqué, jusque dans les années 70, le visage du département de l'Ardèche. Il suit le destin de Taline, jeune ouvrière sacrifiée, et de sa fille Milena, en recherche de paternité. Confrontation entre époques, entre milieux sociaux et religieux, ce récit nous livre une page d'histoire et d'humanité.

06/2022

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Littérature française

L'enfant sans nom. roman

Lorsque le jeune Justin Obama tombe amoureux de l'assistante de son père ; il ignore que cette rencontre va le ramener vers un douloureux dont il n'avait jusque là entendu parler

10/2016

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12 ans et +

La mer sans le bleu

Eléonore ne voulait pas quitter Toulouse, sa vie, son bahut et ses copines pour démarrer une nouvelle vie sous les tropiques avec ses parents et son jeune frère Nathan. Mais Eléonore n'a pas eu le choix quand, au bord du divorce, ses parents ont décidé de mettre tout le monde dans l'avion pour s'offrir une seconde chance à l'autre bout du monde. Là où il y a la mer, le soleil, les palmiers. Ce devrait être le paradis. Sauf qu'Eléonore ne veut pas être là. Sauf qu'il y a aussi Milou, le vieux copain de son père qui les accueille et organise leurs vies. Que de Milou, il vaut mieux se tenir à distance. Qu'Eléonore le sent mais que personne ne veut la croire.

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Romans, témoignages & Co

La mer sans le bleu

Eléonore ne voulait pas quitter Toulouse, sa vie, son bahut et ses copines pour démarrer une nouvelle vie sous les tropiques avec ses parents et son jeune frère Nathan. Mais Eléonore n'a pas eu le choix quand, au bord du divorce, ses parents ont décidé de mettre tout le monde dans l'avion pour s'offrir une seconde chance à l'autre bout du monde. Là où il y a la mer, le soleil, les palmiers. Ce devrait être le paradis. Sauf qu'Eléonore ne veut pas être là. Sauf qu'il y a aussi Milou, le vieux copain de son père qui les accueille et organise leurs vies. Que de Milou, il vaut mieux se tenir à distance. Qu'Eléonore le sent mais que personne ne veut la croire.

03/2023

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Couple, famille

Elever ses enfants sans se fâcher. Ou "dacodac"

Par ce livre j'aimerais faire comprendre que l'autorité et la violence ne sont pas nécessaires pour élever vos enfants. Que l'adulte n'est pas plus que l'enfant. L'enfant est juste plus petit en âge, mais il est notre égal. Que l'adulte est un guide pour qu'il puisse se débrouiller dans la vie avec un maximum d'amour et de respect. Que ce livre soit, pour vous, parents, la voie vers une éducation sans violence, à l'écoute et dans le respect de vos enfants

11/2020

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Littérature française (poches)

La Mère et l'enfant. Le Père Perdrix

"Je crois être en France le premier d'une race de pauvres qui soit allé dans les lettres", écrivait Charles-Louis Philippe. Fils d'une servante et d'un sabotier, il est en effet le premier pauvre de notre littérature et Le Père Perdrix, comme La Mère et l'enfant, est une histoire de pauvre, celle d'un forgeron devenu aveugle que la misère conduit au suicide. Mais Philippe fut aussi un des fondateurs de la N. R. F. et La Mère et l'enfant parut (à titre posthume) dans le premier numéro de la revue avec Isabelle de Gide et L'Otage de Claudel qui devait écrire un jour : "Balzac jusqu'à Zola, on dirait que tous les romans français qui s'occupent du peuple ont été écrits par des bourgeois haineux et dégoûtés qui ne ressentent à l'égard des pauvres gens ni compassion ni amour. Eh bien ! cette compassion, cette sympathie, c'est ce que Philippe a apporté d'original dans notre littérature".

04/2011

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Psychologie, psychanalyse

Un immonde sans limite. 25 ans après Un monde sans limite

L'avènement de "l'individu total", de celui qui ne doit rien à la société mais peut en revanche tout exiger d'elle, construit une société de "l'immonde", caractérisée par la disparition de la limite reconnue collectivement. Le fait de nous être libérés à juste titre des carcans du patriarcat et du religieux nous a laissés croire que nous n'avions plus à nous soucier de la construction de la réalité psychique, que nous serions d'emblée des êtres libres et autonomes. Notre fascination pour les progrès scientifiques et technologiques nous a rendu sourds et aveugles à ce qui fait notre humaine condition. Pourtant, nous sommes et restons des êtres de langage - des parlêtres - forcément dépendants des premiers autres, souvent les parents, et de la société dans laquelle nous vivons, et à partir desquels nous nous construisons comme sujets, et non comme des individus autonomes, voire autoengendrés. L'auteur analyse les conséquences - sur la vie psychique, la vie politique, la clinique, l'éducation - de cet individualisme exacerbé qui a déconnecté le citoyen de son implication dans le lien social. Il montre la place que les psychanalystes ont aujourd'hui encore à tenir, alors que le risque d'une aliénation sociétale, qui se méconnaît elle-même, est sans précédent dans l'Histoire.

01/2020

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Littérature française

Comme des héros sans guerre

Quelque part aux Etats-Unis, un immeuble de briques rouges. Entre ses murs, sept hommes et femmes aux destins brisés ne partagent de leur quotidien que la haine et le mépris. Au carrefour de ces solitudes, un colosse mélancolique : Sauveur, boxeur déchu, gardien désoeuvré, glisse parmi les ombres en espérant s'y fondre et disparaître. Lorsqu'un jour la violence fait voler en éclats leur triste équilibre, Sauveur décide de rompre une vieille promesse : cette fois, il va intervenir. Une dernière cause désespérée à relever pour partir dignement. A condition que d'autres, aussi paumés que lui, ne s'en mêlent pas... Quatre journées d'apocalypse. Une épopée frénétique où le passé douloureux resurgit pour lutter contre un présent qui laisse parler les armes. Héroïsme, suspense, humour, désirs inavouables et rêves de rédemption : Stephen Carrière dessine un univers sombre et sauvage, traversé par des éclats de tendresse et de grandeur, entre western urbain et histoire d'amour impossible.

03/2006

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Littérature française (poches)

Comme une mère

A dix-neuf ans, seule, sans emploi ni domicile, Emilie est résignée à accoucher sous X de Léa. Judith, quant à elle, espère enfin donner naissance à son premier enfant. Mais rien ne se passe comme prévu. Judith perd son nouveau-né, et la raison. Elle s'empare de la petite Léa et s'enfuit. La parenthèse aura beau être désespérée, magique et sans issue, Judith ne pourra se résoudre à perdre à nouveau " son " enfant.

04/2009

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Poches Littérature internation

Un homme sans tête. Et autres nouvelles

Tout enfant, dès lors qu'il devient adulte, est-il condamné à se transformer en "un homme sans tête", à l'instar des personnages qui peuplent ce recueil et habitent un monde où dire "je" est apparemment de plus en plus difficile, voire impossible ? Jeunes hommes et jeunes femmes semblent en tout cas saisis d'un étrange vertige quand ils se découvrent voués à prendre leur place parmi les vivants sur l'inconstante scène du monde... Fidèle à son esthétique minimaliste et percutante, Etgar Keret fait surgir les multiples visages que revêt l'angoisse existentielle chez des individus en quête de leur langage et de leur jugement qui ne découvrent, de l'autre côté du miroir, que la menace d'une absurdité aussi effrayante qu'essentielle.

04/2009