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Michel Pastoureau, Jean-Charles de Castelbajac

Extraits

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Mystique

Claire de Castelbajac. Que ma joie demeure

Grande figure de la spiritualité chrétienne, la brève existence de Claire de Castelbajac, née en 1953, frappe par sa joie de vivre et sa confiance en Dieu. Sa vie, à la fois simple et fulgurante, est marquée par une quête spirituelle intense et son aspiration à la sainteté. Emportée brutalement à 21 ans par une méningo-encéphalite, Claire semble avoir été traversée par bien des grâces divines et elle est de plus en plus connue et aimée en France et au-delà, spécialement par les jeunes. Cette biographie exhaustive est réalisée à partir des nombreuses sources disponibles.

03/2021

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Sciences politiques

Citoyen sans frontières. Conversations avec Jean-Michel Helvig

Né à Berlin en 1917, fils de l'écrivain Franz Hessel et de Helen Grund - le couple anti-conformiste qui a inspiré Jules et Jim, le film de Truffaut -, Stéphane Hessel fera ses études en France. La guerre venue il s'engage dans la Résistance, à Londres. Capturé, déporté, il s'évadera pour entamer à la Libération une carrière diplomatique qui le mènera à participer aux premiers pas de l'ONU et aux débats préparatoires à l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme aux côtés de René Cassin. Militant anticolonialiste il s'engagera pour l'indépendance des anciennes colonies françaises, et rejoindra le combat d'un Pierre Mendès-France et d'un Michel Rocard. Aujourd'hui, à quatre-vingt-dix ans passés, Stéphane Hessel ne se résigne pas et est de tous les combats, qu'il s'agisse des sans-papiers, ou encore des peuples opprimés de Palestine ou de Birmanie. Celui qui aime à se définir comme citoyen du monde est sans doute une figure achevée d'un homme engagé aujourd'hui.

01/2011

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Ecrits sur l'art

Tout est poupée. Conversations avec Jean-Michel Bouhours

Le monde peut-il se condenser en une poupée ? La notion d'art brut a-t-elle encore un sens ? Et celle de cinéma expérimental ? Quel prix faut-il payer pour un art absolument libre ? Artiste plasticien et auteur de films, Michel Nedjar a construit depuis la fin des années 1970 une oeuvre multiple, combinant l'objet, le dessin et le cinéma. Avec Jean-Michel Bouhours, il évoque toutes les dimensions de sa vie et de son art, depuis la tradition juive jusqu'au goût de la couture et des tissus, en passant par l'art brut et ces objets d'enfance et de rituel que sont les poupées. Il nous livre une réflexion libre et profonde sur les ressorts de la création.

09/2021

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Chanson française

Jean-Michel Caradec. ...Et le rêve se brisa

Une voix reconnaissable entre mille, une carrière d'une douzaine d'années, menée tambour battant, brutalement interrompue le 29 juillet 1981. Pierre Brasseur le découvre et le présente à Serge Reggiani qui l'introduit chez Polydor. Maxime Le Forestier s'éprend de sa chanson " Mai 68 " et l'emmène avec lui en tournée, tout comme Serge Lama puis Georges Brassens. " Madeline Songs " devient sa maison d'édition avant de créer chez lui le studio Florian pour garder sa liberté de décision et donner la chance à de futurs talents. Il se déplace en voiture, souvent seul mais toujours avec sa guitare pour s'engager au côté de la classe ouvrière. Sensibilisé à la cause écologique, Jean-Michel est aussi un épicurien qui savoure les plaisirs de la vie. Passionné de football, il participe à de multiples rencontres caritatives. Récompensé par la SACEM, il est auteur de trois cents chansons, dont celles pour Marie Laforêt, Kernoa, Francesca Solleville et Guy Bedos. L'écriture de scénarios pour le cinéma le tente comme l'envie de se retirer sur une île bretonne. Deux rêves qui resteront vains. Pour la première fois, un livre retrace la vie de Jean-Michel Caradec qui s'orientait vers le " Folk-Rock " comme en témoigne son album posthume au titre prémonitoire "Dernier avis ". Restent à jamais pour la postérité " Ma petite fille de rêve ", " Ile ", " La colline aux Coralines ", " Quand l'école est finie ", " Berceuse ", " Portsall ", " Ma Bretagne quand elle pleut ", " Marie ", " Parle-moi ", " Le fil du funambule ", " Je pars ".

07/2021

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Littérature française

La grande aventure paroissiale du père Jean-Michel

La paroisse Sainte-Rita se meurt... Comme pour tant d'autres, malgré la bonne volonté des laïcs engagés, il y a de moins en moins de monde à la messe, à l'aumônerie, aux activités paroissiales... Epuisé, le bon père Jean-Michel a envie de jeter l'éponge. Mais c'est sans compter sur l'amitié et les drôles d'idées de son jeune évêque, sans parler de l'étrange visite d'une limousine à la nuit tombée... Alors, bien que ni son âge ni son amertume ne le laissaient présumer, le père Jean-Michel va lancer sa paroisse dans un projet un peu fou... Un roman plein d'humour et d'humanité où tous les paroissiens se reconnaîtront !

10/2021

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Actualité et médias

Demain comme hier. Conversations avec Jean-Michel Helvig

Professeur agrégé de droit public, mendésiste et anticolonialiste dès dix-sept ans, initiateur à vingt-quatre ans du Festival mondial de théâtre de Nancy puis directeur à trente-trois ans du Palais de Chaillot, avant de s'engager auprès de François Mitterrand : Jack Lang est le seul ministre à avoir appartenu à tous les gouvernements du président socialiste, dont il a souvent partagé l'intimité familiale. En cette année de cinquantenaire du ministère de la Culture, on se souvient qu'il resta rue de Valois aussi longtemps qu'André Malraux. En outre, depuis la Libération, aucun autre que lui n'a exercé à deux reprises les fonctions de ministre de l'Education nationale. Jack Lang peut se prévaloir d'un parcours riche d'idées, d'initiatives et de rencontres – en France et à l'étranger – éclairant utilement toute une part de notre histoire contemporaine. Il en est toujours un acteur majeur. Sans reniement ni renoncement, Jack Lang s'estime moins contraint aujourd'hui par les enjeux partisans. Fort d'une popularité intacte, il entend désormais user pleinement de cette liberté au service de son idéal et de notre pays.

04/2009

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Histoire des religions

Neuvaine de la Joie avec Claire de Castelbajac

Vivez une "Neuvaine de la Joie" revigorante, vivifiante, enthousiasmante avec Claire de Castelbajac (1953-1975). Figure spirituelle qui a touché tant de coeurs, Claire a rayonné de la joie de Dieu au cours de sa vie brève et fulgurante. Depuis son décès, de nombreuses personnes confient avoir reçu d'abondantes grâces du Seigneur en l'ayant invoquée. Grâce à ces neuf jours de prière guidée, sollicitons son intercession pour grandir dans la joie de Dieu, et en rayonner autour de nous, ici-bas et pour l'éternité !

07/2023

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Critique littéraire

Lettres inédites à Jean Charles-Brun (1900-1909)

Voilà enfin publiées les lettres de Renée Vivien à Jean Charles-Brun. Ces 500 lettres inédites montrent les coulisses de la vie mondaine et littéraire du début du XXe siècle - Colette, Anna de Noailles, Natalie Barney (avec laquelle Renée Vivien eut une liaison tumultueuse)... Provocantes à l'époque, ces lettres semblent aujourd'hui d'une étonnante actualité, cultivant l'ambiguïté entre les sexes - déconstruction du genre avant l'heure ? Ainsi surnomme-t-elle son conseiller littéraire devenu ami "Chère Suzanne" . Elles offrent de nouvelles pistes de recherches aux spécialistes et montrent un autre visage de la poétesse, souvent réduite à une égérie du lesbianisme sous le nom de "Sapho 2" . Figure majeure et atypique de la littérature féminine de la Belle Epoque, Renée Vivien, après une longue éclipse, semble sortie de son purgatoire grâce à des travaux universitaires et des rééditions qui ont vu le jour depuis une quarantaine d'années. Ces Lettres participent à cette renaissance.

10/2020

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Histoire de France

Le procès de Maurice Papon. La chronique de Jean-Michel Dumay

Le 2 avril 1998, Maurice Papon, ancien haut fonctionnaire vychiste devenu ministre gaulliste, a été reconnu coupable de " complicité de crimes contre l'humanité " et condamné à dix ans de réclusion criminelle pour complicité d'arrestations illégales et de séquestrations arbitraires dans la déportation de quatre convois de juifs, de Bordeaux vers Drancy, entre 1942 et 1944. Au-delà du rôle de l'ancien secrétaire général de la préfecture de la Gironde, ce procès historique a été l'occasion de mettre en évidence l'écrasante responsabilité du régime de Vichy dans la persécution des juifs. Jean-Michel Dumay, pour Le Monde, a tenu la chronique judiciaire de l'intégralité des audiences, du 8 octobre 1997 au 2 avril 1998. Emotion, imprévus, Histoire : voici le compte rendu de référence du plus long procès de l'après-guerre.

06/1998

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Sociologie

Confrérie de Notre-Dame la Joyeuse ou des pastoureaux

Confrérie de Notre-Dame la Joyeuse ou des pastoureaux / par Franck Delage Date de l'édition originale : 1906 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2021

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Sciences historiques

Le loup. Une histoire culturelle

Dans l'imaginaire européen, quelques animaux jouent un rôle plus important que les autres et forment une sorte de "bestiaire central ". Le loup en fait partie et en est même une des vedettes. Il occupe déjà cette place dans les mythologies antiques, à l'exemple de la louve romaine, qui a nourri Romulus et Rémus, du loup Fenrir, destructeur du panthéon nordique, et des nombreuses histoires de dévorations, de métamorphoses et de loups-garous. Ces derniers sont encore bien présents au Moyen Age, même si la crainte du loup est alors en recul. Les bestiaires dressent du fauve un portrait négatif et le Roman de Renart en fait une bête ridicule, bernée par les autres animaux et sans cesse poursuivie par les chasseurs et les paysans. La peur du loup revient à l'époque moderne. Les documents d'archives, les chroniques, le folklore en portent témoignage : désormais les loups ne s'attaquent plus seulement au bétail, ils dévorent les femmes et les enfants. L'étrange affaire de la Bête du Gévaudan (1765-1767) constitue le paroxysme de cette peur qui dans les campagnes ne disparaît que lentement. Au XXe siècle, la littérature, les dessins animés, les livres pour enfants finissent par transformer le grand méchant loup en un animal qui ne fait plus peur et devient même attachant. Seuls la toponymie, les proverbes et quelques légendes conservent le souvenir du fauve vorace et cruel, si longtemps redouté.

11/2018

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Beaux arts

Bleu. Histoire d'une couleur

L'histoire de la couleur bleue dans les sociétés européennes est celle d'un complet renversement : pour les Grecs et les Romains, cette couleur compte peu et est même désagréable à l'œil : c'est une couleur barbare. Or aujourd'hui, partout en Europe, le bleu est de très loin la couleur préférée (devant le vert et le rouge). L'ouvrage de Michel Pastoureau raconte l'histoire de ce renversement. En mettant l'accent sur les pratiques sociales de la couleur (lexiques, étoffes et vêtements, vie quotidienne, symboles) et sur sa place dans la création littéraire et artistique, il montre d'abord le désintérêt pour le bleu dans les sociétés antiques. Puis il suit la montée et la valorisation progressives des tons bleus tout au long du Moyen Age et de l'époque moderne. Il insiste notamment sur les enjeux esthétiques, moraux et religieux liés à cette couleur, du XIIe au XVIIIe siècle. Enfin il met en valeur le triomphe du bleu à l'époque contemporaine, dresse un bilan de ses emplois et significations et s'interroge sur son avenir. Parler du bleu c'est nécessairement être conduit à parler aussi des autres couleurs. Celles-ci ne sont donc pas absentes du livre : le vert et le noir, auxquels le bleu fut parfois assimilé ; le blanc et le jaune, auxquels il a fréquemment été associé ou opposé ; et surtout le rouge, son contraire, son complice et son rival depuis le Moyen Age.

10/2000

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Beaux arts

Les couleurs de nos souvenirs

Que reste-t-il des couleurs de notre enfance ? Quels souvenirs gardons-nous d'un lapin bleu, d'une robe rouge, d'un vélo jaune ? Ont-ils vraiment revêtu ces couleurs ? Plus Lard, lesquelles associons-nous a nos années d'études, à nos premières amours, à notre vie d'adulte ? Comment la couleur s'inscrit-elle dans le champ de la mémoire ? Comment est-elle capable de la stimuler ? de la transformer ? Ou bien, au contraire, comment est-elle victime de ses caprices ou de ses intermittences ? Pour tenter de répondre à ces questions - et à beaucoup d'autres -, Michel Pastoureau nous propose un journal chromatique s'étendant sur plus d'un demi-siècle (1950-2010). Souvenirs personnels, notations prises sur le vil, propos débridés, digressions savantes ou remarques propres à l'historien : ce livre retrace l'histoire récente des couleurs en France et en Europe. De nombreux champs d'observation sont parcourus ou évoqués : le vocabulaire et les laits de langue. la mode et le vêtement, les objets et les pratiques de la vie quotidienne. les emblèmes et les drapeaux, le sport, la littérature. la peinture, les musées et l'histoire de l'art. Ce journal, tour à tour ludique, poétique et nostalgique, est à la fois celui de l'auteur et celui de nos contemporains. Nous vivons dans un monde de plus en plus coloré où la couleur reste un lieu de mémoire, une source de plaisirs et, plus encore, une invitation au rêve.

09/2010

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Beaux arts

Jaune. Histoire d'une couleur

Aujourd'hui, en Europe, le jaune est une couleur peu présente dans la vie quotidienne et guère sollicitée parle monde des symboles. Il n'en a pas toujours été ainsi. Les peuples de l'Antiquité voyaient en lui une couleur presque sacrée, celle de la lumière, de la chaleur et de la prospérité. Les Grecs et les Romains lui accordaient une place importante dans les rituels religieux, tandis que les Celtes et les Germains l'associaient à l'or et à l'immortalité. Le déclin du jaune date du Moyen Age qui en fait une couleur ambivalente. D'un côté, le mauvais jaune, celui de la bile amère et du soufre démoniaque : il est signe de mensonge, d'avarice, de félonie, parfois de maladie ou de folie. De l'autre, le bon jaune, celui de l'or, du miel et des blés mûrs : il est signe de pouvoir, de joie, d'abondance. Toutefois, à partir du XVIe siècle, la place du jaune dans la culture matérielle ne cesse de reculer. La Réforme protestante, la Contre-Réforme catholique, plus tard les avaleurs bourgeoises" du XIXe siècle le tiennent en peu d'estime. Môme si la science le range au nombre des couleurs primaires, sa symbolique reste équivoque. De nos jours encore, le jaune verdâtre est ressenti comme désagréable ou dangereux car il porte en lui quelque chose de maladif ou de toxique ; au contraire, le jaune qui se rapproche de l'orangé passe pour tonique, joyeux et bienfaisant, à l'image des fruits de cette couleur.

10/2019

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Beaux arts

Le taureau. Une histoire culturelle

Domestiqué sept ou huit millénaires avant notre ère, le taureau est resté le plus sauvage des animaux domestiques. Il se dégage de lui une impression de puissance, de vitalité et de fécondité, qui en a fait un dieu pour de nombreux peuples de l'Antiquité. Le christianisme à ses débuts est parti en guerre contre les cultes qui lui étaient rendus et lui a substitué le boeuf, animal pacifique, paisible et travailleur. D'où une certaine éclipse du taureau dans la culture européenne pendant plusieurs siècles : il se limite alors à la vie des campagnes et à la fécondation des vaches. Toutefois, à partir du XVIe siècle, puis surtout du XIXe, la réapparition des jeux et spectacles tauromachiques le remettent sur le devant de la scène et suscitent des polémiques qui se sont accentuées au cours des dernières décennies.

10/2020

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Beaux arts

Noir. Histoire d'une couleur

Longtemps, en Occident, le noir a été considéré comme une couleur à part entière, et même comme un pôle fort de tous les systèmes de la couleur. Mais son histoire change au début de l'époque moderne : l'invention de l'imprimerie, la diffusion de l'image gravée et la Réforme protestante lui donnent, comme au blanc, un statut particulier. Quelques décennies plus tard, en découvrant le spectre, Newton met sur le devant de la scène un nouvel ordre des couleurs au sein duquel il n'y a désormais plus de place ni pour le noir, ni pour le blanc : pendant presque trois siècles, ce ne seront plus des couleurs. Toutefois, dans le courant du XXe siècle, l'art d'abord, la société ensuite, la science enfin redonnent progressivement au noir son statut de couleur véritable. C'est à cette longue histoire du noir dans les sociétés européennes qu'est consacré le livre de Michel Pastoureau. L'accent est mis autant sur les pratiques sociales de la couleur (lexiques, teintures, vêtements, emblèmes) que sur ses enjeux proprement artistiques. Une attention particulière est portée à la symbolique ambivalente du noir, tantôt pris en bonne part (fertilité, humilité, dignité, autorité), tantôt en mauvaise (tristesse, deuil, péché, enfer, mort). Et comme il n'est guère possible de parler d'une couleur isolément, cette histoire culturelle du noir est aussi, partiellement, celle du blanc (avec lequel le noir n'a pas toujours fait couple), du gris, du brun, du violet et même du bleu.

10/2008

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Beaux arts

Tympans et portails romans

L'art roman est à la mode : notre œil moderne est davantage séduit par l'imagerie des églises romanes que par celle des églises gothiques. Mais cette préférence ne s'accompagne pas toujours du savoir qui permettrait d'en comprendre les significations. En s'intéressant aux tympans et aux portails les auteurs montrent comment le décor sculpté n'a rien d'ésotérique. Il a un rôle d'enseignement, à la fois théologique et moral, et est également mis en relation avec les rituels liturgiques (prières, chants, lectures, processions) qui se déroulent aux portes des églises.

10/2014

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Sciences historiques

L'ours. Histoire d'un roi déchu

Longtemps en Europe le roi des animaux ne fut pas le lion mais l'ours, admiré, vénéré, pensé comme un parent ou un ancêtre de l'homme. Les cultes dont il a fait l'objet plusieurs dizaines de millénaires avant notre ère ont laissé des traces dans l'imaginaire et les mythologies jusqu'au cœur du Moyen Âge chrétien. De bonne heure l'Église chercha à les éradiquer. Prélats et théologiens étaient effrayés par la force brutale du fauve, par la fascination qu'il exerçait sur les rois et les chasseurs et surtout par une croyance, largement répandue, selon laquelle l'ours mâle était sexuellement attiré par les jeunes femmes. Il les enlevait et les violait. De ces unions naissaient des êtres mi-hommes mi-ours, tous guerriers invincibles, fondateurs de dynasties ou ancêtres totémiques. Michel Pastoureau retrace les différents aspects de cette lutte de l'Église contre l'ours pendant près d'un millénaire : massacres de grande ampleur, diabolisation systématique, transformation du fauve redoutable en une bête de cirque, promotion du lion sur le trône animal. Mais l'auteur ne s'arrête pas à la fin du Moyen Âge. Inscrivant l'histoire culturelle de l'ours dans la longue durée, il tente de cerner ce qui, jusqu'à nos jours, a survécu de son ancienne dignité royale. Le livre se termine ainsi par l'étonnante histoire de l'ours en peluche, dernier écho d'une relation passionnelle venue du fond des âges : de même que l'homme du Paléolithique partageait parfois ses peurs et ses cavernes avec l'ours, de même l'enfant du XXIe siècle partage encore ses frayeurs et son lit avec un ourson, son double, son ange gardien, peut-être son premier dieu.

01/2007

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Histoire des mentalités

L'historien face à l'animal. L'exemple du Moyen Age

Longtemps les historiens ne se sont guère préoccupés de l'animal, abandonnant celui-ci aux recueils d'anecdotes et à la "petite histoire". Leur attitude a toutefois changé au cours des dernières décennies, et l'animal est enfin devenu un objet d'étude à part entière. Dans cette mutation, les médiévistes ont joué un rôle pionnier, mais pour ce faire ils ont dû affronter différents obstacles. S'il est patent que le Moyen Age est prolixe sur les animaux – sans doute plus que toute autre époque, du moins en Europe – la zoologie médiévale n'est pas la zoologie moderne : les pièges de l'anachronisme guettent le chercheur à chaque coin de document. Après avoir exposé ces obstacles et ces pièges, l'ouvrage de Michel Pastoureau présente les principaux terrains documentaires sur lesquels peut s'aventurer l'historien, parmi lesquels : les bestiaires et le Roman de Renart pour ce qui est des textes ; les miniatures pour ce qui est des images. Ce faisant, il s'interroge sur plusieurs questions essentielles. Que faire des savoirs de notre temps quand on est historien d'un passé lointain ? Comment éviter de conduire des enquêtes téléologiques ? En quoi la zoologie d'aujourd'hui aide-t-elle à étudier la zoologie médiévale ? Nos connaissances actuelles ne sont pas des vérités, seulement des étapes dans l'histoire des savoirs.

05/2023

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Ecrits sur l'art

Bleu. Histoire d'une couleur

L'histoire de la couleur bleue dans les sociétés européennes est celle d'un complet renversement : pour les Grecs et les Romains, cette couleur compte peu et est même désagréable à l'oeil ; c'est une couleur barbare. Or aujourd'hui, partout en Europe, le bleu est de très loin la couleur préférée (devant le vert et le rouge). Michel Pastoureau raconte l'histoire de ce renversement, mettant l'accent sur les pratiques sociale de la couleur (lexiques, étoffes et vêtements, vie quotidienne, symboles) et sur sa place dans la création littéraire et artistique. Il montre d'abord le désintérêt pour le bleu dans les sociétés antiques, puis suit la montée et la valorisation progressives des tons bleus tout au long du Moyen Age et de l'époque moderne. Enfin, il met en valeur le triomphe du bleu à l'époque contemporaine, dresse un bilan de ses emplois et significations et s'interroge sur son avenir.

10/2023

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Sciences historiques

L'étoffe du diable. Une histoire des rayures et des tissus rayés

L'Etoffe du diable La rayure et les étoffes rayées sont longtemps restées en Occident des marques d'exclusion ou d'infamie. En furent notamment vêtus tous ceux qui se situaient aux marges de la société chrétienne ou bien en dehors : jongleurs, musiciens, bouffons, bourreaux, prostituées, condamnés, hérétiques, juifs, musulmans ainsi que, dans les images, le Diable et toutes ses créatures. Sans faire disparaître ces rayures très négatives, l'époque romantique voit apparaître une nouvelle forme de rayures, positives et liées aux idées nouvelles de liberté, de jeunesse et de progrès. Dans les sociétés contemporaines, ces deux types de rayures cohabitent : celles des vêtements de prisonniers, de la pègre, des lieux dangereux et celles du jeu, du sport, de l'hygiène et de la plage. Michel Pastoureau Historien, spécialiste des couleurs, des images et des symboles, il est directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études. Il a notamment publié Bleu, Une histoire symbolique du Moyen Age occidental, Le Petit Livre des couleurs (avec Dominique Simonnet), L'Ours et Noir.

04/1991

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Ouvrages généraux

La baleine. Une histoire culturelle

La baleine, l'animal le plus grand et le plus lourd de la Création, a toujours fasciné l'être humain. Spéculations et fantasmes ont été d'autant plus nombreux que voir une baleine vivante a longtemps été rare. Son histoire est liée à celle de la mer, de la navigation et de la pêche. Mais elle est aussi en relation avec celle des savoirs et des classifications du monde animal. Chassée depuis le Néolithique, la baleine fut cependant mieux connue à partir du moment (au XVIIe siècle) où sa chasse quitta les côtes, les fjords, pour s'exercer en haute mer. De la capture d'une baleine étaient tirés un grand nombre de produits alimentant un commerce fructueux. Une industrie baleinière vit progressivement le jour, mais elle devint si prédatrice qu'il fallut, au XXe siècle, limiter les prises et imposer des quotas. Entre-temps la symbolique de l'animal se modifia. Longtemps ce fut un monstre redoutable, au service des forces du mal. La Bible et la mythologie en faisaient un instrument de dévoration et les bestiaires médiévaux, un attribut du Diable. La littérature moderne ne fut guère plus indulgente, soulignant sa cruauté : c'était l'ogre des océans, tel Moby-Dick, ce cachalot blanc et féroce dont Hermann Melville a raconté l'histoire. Mais plus on avançait dans le temps, plus cette image s'atténua et s'inversa : le monstre marin fit peu à peu place à une créature plus attachante, sinon pitoyable, injustement victime de la cupidité et de la violence des hommes. Aujourd'hui, cette sympathique baleine est devenue une des vedettes du livre pour enfants et l'image emblématique de la planète en péril.

10/2023

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Histoire de l'art

Le Corbeau. Une histoire culturelle

Il s'agit du troisième volume de la série à succès consacrée à l'histoire culturelle des animaux, dans lequel, à travers 80 illustrations et un plan la fois chronologique et thématique, Michel Pastoureau retrace l'histoire symbolique, littéraire, lexicale et artistique d'un animal, en l'occurrence ici celle du corbeau, qui tout à la fois intrigue, fascine ou terrifie. Oiseau noir, célébré par toutes les mythologies, le corbeau européen ne cesse de se dévaloriser au fil des siècles. Si l'Antiquité gréco-romaine loue sa sagesse, son intelligence, sa mémoire, le christianisme médiéval à sa suite le rejette violemment : c'est un oiseau impie qui occupe une place de choix dans le bestiaire du Diable, symbolisant l'incarnation du démon et de toutes les forces du mal. A l'époque moderne, la symbolique du corbeau continue de se dévaloriser, comme l'attestent les fables, les proverbes, les faits de langue et de lexique. Il reste un animal au cri lugubre, un oiseau noir de mauvais augure et devient même, dans un sens figuré, un dénonciateur, un auteur de lettres anonymes. On en a peur car il a partie liée avec l'hiver, la désolation et la mort. De nos jours, cependant, le corbeau semble prendre sa revanche : les enquêtes les plus récentes sur l'intelligence animale montrent que non seulement il est le plus sagace de tous les oiseaux mais qu'il est probablement aussi le plus intelligent de tous.

10/2021

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Histoire de France

Le jeu d'échecs médiéval. Une histoire symbolique

Né dans l'Inde du Nord vers la fin du VIe siècle, le jeu d'échecs arrive en Europe occidentale aux environs de l'an mille. C'est alors un jeu oriental que la culture, chrétienne doit entièrement repenser : nature et marche des pièces, couleurs de l'échiquier, règles et déroulement de la partie. Ces changements se font en plusieurs étapes, du XIe au XVe siècle. Mais il faut attendre le début de l'époque moderne pour que le jeu prenne définitivement le caractère que nous lui connaissons. L'ouvrage de Michel Pastoureau porte surtout sur la période féodale et envisage le jeu sous tous ses aspects : matériels, techniques, sociaux, idéologiques, symboliques. Il étudie la forme et la matière des pièces, leurs couleurs, leur nature, leur force sur l'échiquier. Il s'intéresse également aux joueurs et à la partie. Il montre comment l'important n'est pas tant de gagner que de jouer, exactement comme dans la guerre féodale où le but n'est pas de vaincre l'adversaire mais de le combattre. Le livre s'achève par une analyse détaillée de deux ensembles de pièces célèbres : le jeu italien dit "de Charlemagne", conservé à la Bibliothèque nationale de France ; et les pièces scandinaves de l'île de Lewis, conservées à Londres, au British Museum, et à Edimbourg, au National Museum of Scotland.

11/2012

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Sciences historiques

Armorial des chevaliers de la Table Ronde. Etude sur l'héraldique imaginaire à la fin du Moyen Age

L'ouvrage de Michel Pastoureau propose pour la première fois un armorial complet de quelque 178 chevaliers de la Table Ronde, mis en scène par les romans de chevalerie et par les sources héraldiques et iconographiques du XIIe au XVe siècle. Parmi ces chevaliers, certains sont des héros de premier plan (Lancelot, Gauvain, Perceval, Tristan), que l'on retrouve d'un texte à l'autre et dans de nombreuses images. D'autres sont des personnage plus discrets, compagnons ou parents des premiers et mentionnés seulement par certains textes ou certains armoriaux. D'autres encore sont des comparses de troisième zone, voire pour quelques-uns un simple nom dans une liste de quêteurs du Graal ou de participants à un tournoi. En s'appuyant sur tous les documents médiévaux disponibles, l'armorial s'efforce de consacrer à chacun de ces chevaliers une notice complète, indiquant son identité et sa parenté, le blasonnement de ses armes (avec toutes les variantes repérées) ainsi que son cimier, ses supports et sa devise. L'ensemble est accompagné d'un commentaire plus ou moins long selon l'importance du personnage et de toutes les références nécessaires. L'armorial proprement dit est précédé d'une étude générale de l'héraldique imaginaire au Moyen Age, et d'une étude plus spécifique de l'héraldique arthurienne et des problèmes historiques et littéraires qui s'y rattachent. Il est suivi de différentes tables et annexes, d'une importante bibliographie et de plusieurs tableaux généalogiques des principaux lignages autour desquels s'est construite la légende arthurienne.

01/2006

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Histoire de France

Bestiaire du Moyen Age

Le cerf vit mille ans. Le sanglier porte ses cornes dans sa bouche. Les papillons sont des fleurs qui volent. L'écureuil est un animal diabolique, paresseux, lubrique, avaricieux. La zoologie médiévale n'est pas la zoologie moderne. Plusieurs notions qui nous sont aujourd'hui familières sont alors inconnues : insecte, mammifère, cétacé, domestication, etc. En outre, la frontière est floue qui sépare les animaux réels des animaux chimériques et les animaux domestiques des animaux sauvages. Le Moyen Age est très bavard sur l'animal. Et, à cet égard, les bestiaires enluminés en sont de riches témoignages. Agrémenté de 62 illustrations, cet ouvrage s'intéresse à la composition des bestiaires médiévaux et engage une étude thématique des espèces où sont décrites leurs propriétés physiques et morales, leur dimension symbolique et religieuse, mettant en lumière différentes histoires, croyances ou anecdotes les concernant.

11/2020

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Sciences historiques

Une histoire symbolique du Moyen Age occidental

Les procès intentés aux animaux, la mythologie du bois et des arbres, le bestiaire des fables, l'arrivée du jeu d'échecs en Europe, l'histoire et l'archéologie des couleurs, l'origine des armoiries et des drapeaux, l'iconographie de Juda, la légende du roi Arthur et celle d'Ivanhoé : tels sont quelques-uns des sujets traités par Michel Pastoureau dans cette " Histoire symbolique du Moyen Age occidental ". L'auteur, qui construit cette histoire depuis trois décennies, nous conduit ainsi sur des terrains documentaires variés : le lexique et les faits de langue, les textes littéraires et didactiques, les armoiries et les noms propres, les images et les œuvres d'art. Partout, Michel Pastoureau souligne avec force combien cette histoire symbolique des animaux et des végétaux, des couleurs et des images, des signes et des songes, loin de s'opposer à la réalité sociale, économique ou politique, en est une des composantes essentielles. Pour l'historien, l'imaginaire fait toujours partie de la réalité.

01/2004

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Histoire de France

Le roi tué par un cochon. Une mort infâme aux origines des emblèmes de la France ?

En 1131, le prince Philippe, fils aîné du roi Louis VI le Gros, fait une chute de cheval mortelle, à cause d'un cochon. Cet événement permet de comprendre la portée symbolique du porc dans l'Europe chrétienne de l'époque. Pilier de l'alimentation et des débuts de la médecine, il est aussi le symbole d'un grand nombre de péchés : saleté, goinfrerie, stupidité, etc.

09/2015

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Sciences historiques

L'art héraldique au Moyen Age

Apparu au XIIe siècle sur les champs de bataille et de tournoi pour servir de signes de reconnaissance aux combattants, l'usage des armoiries se diffuse rapidement dans la classe seigneuriale. Par la suite, il s'étend progressivement aux femmes, aux prélats, aux bourgeois et même, dans certaines régions, aux artisans et aux paysans. Un peu plus tard, cet usage touche les communautés civiles et religieuses. A la fin du Moyen Age, toute la société européenne fait ou peut faire usage d'armoiries. A la fois signes d'identité, marques de possession et ornements décoratifs, celles-ci prennent place sur de nombreux objets, oeuvres d'art, édifices et monuments. Dès le XIIIe siècle, les églises elles-mêmes deviennent de véritables "musées d'armoiries". Partout, la représentation de ces dernières, rigoureusement codée, donne naissance à un art original : l'art héraldique, dont l'apogée se situe au XVe siècle. L'ouvrage de Michel Pastoureau retrace cette histoire sociale et artistique des armoiries au Moyen Age. Il présente les principales règles du blason, montre comment l'image héraldique n'est en rien une image comme une autre et s'attarde sur la signification des figures et des couleurs. C'est pour lui l'occasion de corriger un certain nombre d'idées reçues et de mettre en valeur l'influence que les armoiries ont exercée dans la longue durée. Aujourd'hui encore, la plupart des drapeaux, des logos, des insignes militaires, des emblèmes sportifs et même des panneaux du code de la route apparaissent comme les héritiers des armoiries médiévales.

03/2018

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Beaux arts

Une couleur ne vient jamais seule. Journal chromatique, 2012-2016

Dans son ouvrage Les Couleurs de nos souvenirs, Michel Pastoureau s'était intéressé à l'histoire des rapports entre couleurs et société sur plus d'un demi-siècle (1950-2010). Poursuivant ses enquêtes, il les fait porter sur une période plus courte et propose aujourd'hui un regard et une réflexion sur les pratiques de la couleur de notre temps. Fait de notes prises sur le vif, d'expériences personnelles, de propos débridés, de digressions savantes ou de récits pleins d'humour, ce Journal chromatique des cinq dernières années nous conduit sur les terrains les plus divers : le vocabulaire et les faits de langue, la vie quotidienne et le spectacle de la rue, le vêtement et les phénomènes de mode, l'art et la littérature, le cinéma, les musées, la publicité, le monde politique, les jardins publics, les chambres d'hôtel et les terrains de sport. Tour à tour descriptif et narratif, ludique et poétique, ce Journal souligne combien la couleur, omniprésente dans nos sociétés contemporaines où sa fonction première est de signaler, de classer et de hiérarchiser, reste heureusement une source de plaisir et un lieu pour rêver.

10/2017