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Ma mère m'a tué. Survivre au génocide des Tutsis au Rwanda

Extraits

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Littérature française

Murabeho. L'affaire des gendarmes français tués au Rwanda

En kinyarwanda, Murabeho signifie "au revoir" . Mais aussi : "Ne meurs pas avant que l'on se revoie" . Après plus de 40 ans à la rédaction du magazine Grand Reporter, Martin Pietri part à la retraite. Sur la plupart des cartons qu'il emmène dans son village corse, il a inscrit RWANDA. Le génocide des Tutsi a marqué sa carrière et les crimes impunis continuent de le hanter. Notamment ceux de deux gendarmes français et de l'épouse de l'un d'eux en 1994 à Kigali. Qui a tué, menti, dissimulé les corps, falsifié les certificats de décès ? Son amie Paradis Kayiranga, une jeune journaliste, va reprendre l'enquête. Pierre Lepidi a écrit un roman passionnant, inspiré d'une histoire vraie, l'affaire Didot et Maïer. Il a rencontré les familles des victimes, interviewé les témoins, fouillé les archives et retrouvé la maison dans laquelle les Français furent assassinés.

10/2023

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Histoire internationale

Le génocide des Laris au Congo

Le génocide est un fléau pour l'humanité ; les Laris au Congo le savent très bien. Ils ne meurent que de génocide, jamais de mort naturelle ! Dans toute l'histoire politique du Congo, ils ont connu persécutions, crimes et génocide. Pour une première fois un ouvrage parle d'eux, de l'idéologie de la haine qui a justifié la programmation de leur extermination. Qu'on les haïsse est une chose, mais qu'on leur enlève le droit à l'existence de père en fils, cela dépasse la ligne rouge. L'auteur, au moyen d'une enquête en continu, découvre que l'illusion de l'impunité de Sassou Nguesso, de son fils Christel et de tous les exécuteurs d'ordres les pousse à commettre des crimes de sang et des crimes économiques. En outre, quelle est la responsabilité des industries pétrolières ? Les présidents français et les réseaux financés par l'argent des Congolais, détournés par Sassou et son fils Christel, ne seraient-ils pas les complices de ce vaste génocide des Laris ? Au père, le sang des Congolais ; au fils, l'argent du sang des Congolais !

09/2018

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Littérature française (poches)

La femme aux pieds nus

Cette femme aux pieds nus qui donne le titre à mon livre, c'est ma mère, Stefania. Lorsque nous étions enfants, au Rwanda, mes soeurs et moi, maman nous répétait souvent : 3Quand je mourrai, surtout recouvrez mon corps avec mon pagne, personne ne doit voir le corps d'une Mère." Ce livre est le linceul dont je n'ai pu parer ma mère. c'est aussi le devoir de piété filiale de faire revivre, grâce à l'écriture, les travaux et les jours, les traditions ancestrales d'une communauté obstinée à survivre mais qui se sait vouée à une extermination programmée. C'est, au seuil du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, son histoire, c'est notre histoire.

03/2012

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Littérature française

Trois semaines au rwanda

Grâce au SEMIL, trois adultes et vingt-cinq lycéens partent trois semaines quelque part dans le monde, à la rencontre de l'autre ; la destination n'est donnée par les Frères des écoles chrétiennes que dix mois avant de partir. Mireille raconte l'aventure d'un projet solidaire au cours de l'été 2019. Un projet sur trois ans avec, à la clé, trois semaines mémorables à Kisaro, au Rwanda. Préparation, collectes de fonds, cohésions, journal de bord sur place et relecture du projet sont au programme. Mireille partage avec nous cette expérience incroyable, unique et profondément humaine.

09/2021

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Théâtre

Un Mwami au Rwanda

Le Mwami Yuhi Musinga mène une vie paisible dans son royaume avec ses sujets. L'arrivée de prêtres catholiques, en soutien à la colonisation belge et en quête de nouveaux pâturages à la chrétienté, perturbe la quiétude du Rwanda. Les prêtres exigent du Mwami et de ses sujets de se convertir au catholicisme, donc de renier leur religion ancestrale et leurs traditions. Ce qu'il refuse, bien entendu L'administrative coloniale empiète sur son autorité en cassant un jugement qu'il avait rendu à l'un de ses sujets et vendent une partie de son territoire aux Anglais. Un bras de fer, à l'issue incertaine, s'engage entre les deux partis. Que peut-il faire face à une coalition de la toute puissante Eglise catholique et de l'imposante administration coloniale ? L'auteur pose ici les problèmes suscités par la colonisation et l'évangélisation en Afrique qui ont souvent abouti à des conflits parfois dramatiques.

01/2019

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Ethnologie

La vie des pygmées Batwa au Rwanda

Cet ouvrage a l'intention de mettre en lumière les dures conditions dans lesquelles vivent les pygmées Batwa au Rwanda. Etant une minorité d'environ 36 000 âmes, soit 0,4 % de la population rwandaise, ils sont marginalisés au niveau social, paupérisés au niveau économique, discriminés aux niveaux politique, administratif et judiciaire, et même rejetés par les ecclésiastiques. Ils connaissent des problèmes au niveau de l'habitat et de la santé même si ces domaines enregistrent une certaine amélioration, et la scolarisation de leurs enfants reste problématique suite à une extrême pauvreté. Il leur devient impossible de vivre leurs cultures matérielle et immatérielle, notamment la poterie et la chasse d'une part, leurs croyances traditionnelles d'autre part, et les pouvoirs publics leur collent l'appellation Abasigajwe inyuma n'amateka (PHM : personnes historiquement marginalisées), dans laquelle ils ne se retrouvent pas et qui les désavantage. Cet ouvrage tire la sonnette d'alarme concernant leur situation pour que, plus tard, personne ne dise qu'il n'a pas su.

07/2015

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Développement personnel

Survivre au XXIe siècle. Rester humain à l'ère numérique

Une boîte à outils pour survivre à l'ère numérique ! A l'ère des fake news, de la surcharge d'informations et des multiples identités qu'on projette de soi-même dans les réseaux sociaux, le nouveau millénaire nous a fait perdre toutes sortes de repères et nous avons parfois l'impression d'avancer sans trop savoir où nous allons. Non seulement les choses changent, mais elles se transforment de plus en plus vite. Dans ce guide, l'auteur nous explique notamment comment survivre au temps libre, de la peine d'amour à la procrastination, à l'ennui, aux selfies, à la consommation pathologique, à la solitude, au bonheur (des autres, surtout), au déclin des contacts physiques entre les êtres humains, au flot continu des nouvelles, aux multitâches, à notre dépendance au téléphone intelligent et... aux guides de survie !

04/2019

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Afrique sub-saharienne

Génocide des Tutsis du Burundi par une pseudo démocratie Hutue

Le massacre des Tutsis du Burundi, et des Hutus s'opposant à ce génocide, est moins connu que celui du Rwanda. Avec ce témoignage personnel, l'auteur en retrace l'histoire, exemples frappants à l'appui, du milieu du XXe siècle à nos jours.

09/2021

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Histoire internationale

Rwanda 1994-2014. L'Eglise et la société dans la tourmente face au génocide

En 1994, le Rwanda a connu une crise sociale qui s'est soldée par le génocide des Tutsi. Huit cent mille personnes furent victimes de cette tragédie, en cent jours seulement. Dans la recherche des causes, certains considèrent que l'Eglise du Rwanda a contribué à maintenir divisée la nation. Les mêmes disent qu'elle a non seulement recréé les ethnies dans un pays où l'on ne connaissait que la "rwandité" et la lutte des classes entre riches et pauvres, mais aussi qu'elle a participé au génocide soit passivement soit directement. Ainsi furent détruites les bases sur lesquelles l'Eglise se fondait au moment même où, pour la pastorale unitaire, le Synode africain optait de construire une "Eglise famille" qui exclurait tout ethnocentrisme et tout particularisme excessif sur le continent. Dans ce travail, nous entendons partager une information, une réalité à laquelle nous voulons donner forme. Et l'information est la perception de la différence, dans l'analyse du phénomène du génocide, pour comprendre qui sont les vrais auteurs et quelles sont leurs motivations. Nous empruntons le chemin du sensible vers l'intelligible, de l'opinion vers l'analyse scientifique du problème. Nous voulons aller au-delà du sens commun pour arriver à la réalité du phénomène social. En effet, celle-ci est supérieure, même si elle n'est pas indépendante de l'expérience. Le génocide n'étant pas une crise ecclésiale mais sociale, il est normal que la sociothérapie à proposer regarde la société rwandaise entière. Notre travail n 'accuse personne. Il définit les responsabilités entre différents acteurs sociaux, tout en proposant une sociothérapie pour un Ruanda nouveau. Il s'adresse non seulement aux Ruandais mais aussi à tout pays susceptible de connaître des divisions et soucieux de réconciliation.

07/2014

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Histoire internationale

Rwanda, 1994. La couleur d'un génocide

Les maisons et les rues survivent aux guerres et aux génocides. Les endroits et les édifices deviennent, avec le temps, des monuments et des témoignages pour l'histoire. Les personnes, elles, sont massacrées. Elles disparaissent. On les oublie. Mais quelle couleur à le génocide ? Dans la culture rwandaise "couleur" se traduit par ibara. Ce dernier mot signifie aussi "calamité", "malheur extrême". Le génocide est sans "couleur", il est ibara : une tragédie diaphane que l'homme inflige à l'homme. Dans cet ouvrage, Diogène Bideri retrace le récit familial à travers les témoignages des membres de sa famille qui ont survécu au génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 au Rwanda. La somme des tragédies individuelles, celle de l'auteur, celles des autres victimes, est la couleur du génocide : une visite à l'intérieur du crime des crimes.

04/2019

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Sociologie

Le micro-crédit à l'épreuve des inégalités de genre. La persistance de la pauvreté au Rwanda post-génocide

"Le micro-crédit pour les pauvres", notamment les femmes, tel est le slogan des institutions de microfinance de ces dix dernières années. Mais le concept de pauvreté étant multidimensionnel, son appréciation change dans le temps et dans l'espace. En ce qui concerne les femmes, on a tendance à oublier que "femme" est d'abord une catégorie plurielle, mais aussi que les inégalités de genre sont toujours ancrées dans de nombreux pays, notamment en Afrique. A travers une étude de cas de femmes chefs de ménage au Rwanda, ce livre démontre les raisons pour lesquelles le micro-crédit est inaccessible à la plupart des femmes pauvres. Etudier un projet générateur de revenus, effectuer les démarches administratives dans une institution financière, etc. nécessite un certain niveau de scolarisation ou d'expérience. Outre la mise en lumière de ces difficultés d'accès au micro-crédit et de leurs conséquences en termes de pauvreté, cet ouvrage se veut le premier à étudier le statut des Rwandaises au fil des temps historiques et politiques, dans un pays champion de la parité hommes-femmes depuis plusieurs années déjà. L'influence culturelle à travers la colonisation et les changements qui y sont liés, dont certains perdurent encore aujourd'hui, n'ont pas été oubliés. L'ouvrage présente des données intéressantes et inédites pour ceux qui travaillent sur l'Afrique centrale. Il peut servir d'outil pour lutter contre la pauvreté et orienter la politique "genre et de développement".

04/2016

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Histoire internationale

Le dernier Tutsi

A douze ans, Charles a vu ce que des yeux ne devraient jamais voir : l'extermination des siens. Avril 1994. Son pays, le Rwanda, bascule dans l'horreur et la folie criminelle. Son père et son oncle sont assassinés devant lui ; sa mère, ses frères, ses soeurs, jetés vivants dans des fosses. Comme tous les Tutsi de son village. Comme tous les autres Tutsi du pays. Tous sauf Charles. Ses bourreaux décident de faire de lui le symbole du génocide en marche. Il sera "le dernier Tutsi", celui que l'on tuera lorsque le "travail" sera terminé. Lorsque tous les autres auront été éliminés. Un mort en sursis. Le témoignage de Charles nous plonge dans ce qui fut l'une des plus grandes tragédies du siècle passé : le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda.

03/2019

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Réalistes, contemporains

La fantaisie des Dieux. Rwanda 1994

Une BD reportage sur le génocide des Tutsis du Rwanda. Il n'y avait plus de mots. Juste ce silence. Epais, lourd. C'était un génocide, celui des Tutsis du Rwanda, le troisième du XXe siècle. Il faisait beau, il faisait chaud. Nous avions pénétré le monde du grand secret. Sur les collines de Bisesero, des instituteurs tuaient leurs élèves, des policiers menaient la battue. C'était la "grande moisson". François Mitterrand niait "le crime des crimes". Comment raconter ?

03/2014

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Histoire internationale

Statistique(s) et génocide au Rwanda. La genèse d'un système de catégorisation "génocidaire"

Encore un travail sur le génocide rwandais de 1994 ? C'est en effet la question qu'on peut se poser à la vue du titre de ce livre Une question légitime, quand on pense à l'abondance intimidante. des publications qui ont traité cette question durant la décennie qui a suivi le génocide. Dans cette étude, l'auteur propose une approche originale et novatrice qui lui permet de clarifier les liens qui existent entre les statistiques coloniales et le génocide rwandais et ainsi "discuter l'indiscutable".

10/2014

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Littérature française

Soleil se souvient

Le 7 avril 1994 marque le début du génocide des Tutsi au Rwanda. Durand 100 jours, le pays des mille collines sombre dans des ténèbres inimaginables. Les familles des Tutsi sont exterminées, les innocents massacrés... Quelque part dans l'est du pays, deux amis d'enfance issus d'ethnies différentes vont traverser différemment cette période sombre de leur jeunesse. Lui, du côté des bourreaux, Elle, du côté des victimes... Vingt-cinq ans après le massacre, la rescapée n'a qu'un souhait : revoir son ami d'enfance afin de l'interroger sur son rôle dans ce génocide. Va-t-il ouvrir son coeur et raconter ce qui s'est réellement passé ? Est-ce que leur amitié pourra survivre ?

09/2023

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Histoire internationale

Moi, le dernier Tutsi

A douze ans, Charles a vu ce que des yeux ne devraient jamais voir : l'extermination des siens. Avril 1994. Son pays, le Rwanda, bascule dans l'horreur et la folie criminelle. Son père et son oncle sont assassinés devant lui ; sa mère, ses frères, ses soeurs, jetés vivants dans des fosses. Comme tous les Tutsi de son village. Comme tous les autres Tutsi du pays. Tous sauf Charles. Ses bourreaux décident de faire de lui le symbole du génocide en marche. Il sera "le dernier Tutsi", celui que l'on tuera lorsque le "travail" sera terminé. Lorsque tous les autres auront été éliminés. Un mort en sursis. Le témoignage de Charles Habonimana nous plonge dans ce qui fut l'une des plus grandes tragédies du siècle passé : le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda.

10/2020

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Histoire internationale

Citoyenneté et réconciliation au Rwanda

Le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994 a été qualifié très justement de génocide de proximité. Dans un tel contexte, une politique de réconciliation volontaire impulsée d'en haut, travail de longue haleine, ne peut porter ses fruits qu'en allant à la rencontre d'un mouvement ascendant émergeant des communautés de base. C'est là que se conjuguent, étroitement imbriqués dans le quotidien, les enjeux de la reconstruction : la lutte contre la pauvreté, la restauration de la confiance, le partage des récits qui joue un rôle décisif tant au niveau national que dans les relations intrafamiliales et entre voisins. Comment, en s'associant au sein de communautés, affronte-t-on l'ensemble de ces enjeux ? C'est ce que des chercheurs du Centre de gestion de conflits de Butare et de la Haute école de travail social de Genève ont voulu éclairer à travers la coopération qu'ils ont instaurée avec trois associations de la société civile, impliquant différents groupes divisés par le génocide. En développant une recherche-action, les chercheurs ont mis en place au sein de trois projets pilotes, un dispositif de formation des acteurs et de renforcement de leurs capacités pour qu'au delà de la réconciliation, ceux-ci tracent le chemin d'une véritable citoyenneté démocratique.

09/2015

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Histoire internationale

Rwanda, racisme et génocide. L'idéologie hamitique

La catastrophe extrême a été le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994, accompagné du massacre de Hutu considérés comme traîtres à leur "sang". Les efforts de reconstruction sont visibles, parfois même spectaculaires. Mais, depuis vingt ans, les violences dérivées n'ont pas cessé dans la région, notamment dans l'Est du Congo. L'objet de ce livre se situe dans une longue durée, jusqu'au temps présent, mais surtout en amont de la crise des années 1990, afin de mettre au jour la construction de l'idéologie distinguant les "vrais Africains" des "faux nègres", ceux qu'on a appelés les Hamites depuis les années 1860 dans la littérature spécialisée de l'époque. Ce schéma racial est né dans le même creuset intellectuel que celui opposant Aryens et Sémites, c'est-à-dire le fantasme qui a embrasé l'Europe dans les années 1930-1940. Le génocide des Tutsi n'a pas été improvisé en fonction d'une conjoncture. Il n'était pas non plus une fatalité inscrite dans les gènes de la population rwandaise : ce n'est pas un objet ethnographique. Il est le produit, très moderne, d'une option politique extrémiste, jouant ouvertement du racisme comme arme de contrôle du pouvoir. Les médias qui en ont été les vecteurs efficaces l'attestent sans ambages. Mais cette mise en condition de tout un pays aurait été impossible sans l'inscription durable dans la culture de la région des Grands lacs d'une idéologie intrinsèquement raciste, discriminant, sous les étiquettes hutu et tutsi, des autochtones et des envahisseurs, une majorité naturelle et une minorité perverse, le "vrai peuple" rwandais et une race de "féodaux". Les auteurs ont travaillé depuis des années sur ce chapitre durablement méconnu de l'histoire de l'Afrique, qui est à la fois celui d'une anthropologie devenue folle et celui de manipulations politiques de diverses provenances.

09/2013

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Histoire internationale

Prévention du génocide. L'enseignement du Rwanda

"Plus jamais ça". Ces trois mots qui résonnent sur de nombreux lieux de mémoire du génocide rwandais restent le message fondamental que les survivants nous ont transmis. Notre génération a le devoir de transmettre ce message aux générations futures. Cet ouvrage veut montrer que la reconnaissance du génocide, concept défini comme le processus perpétuel de l'interprétation des faits, permet la prévention des génocides. Ce combat, car il s'agit bien d'un combat, est difficile. Le vingtième siècle nous a montré, à de nombreuses reprises, les atrocités dont les hommes étaient capables. Il nous a montré aussi que les hommes s'en sont relevés. Mais les séquelles restent. Elles peuvent être prises en charge comme il se doit dans l'optique principale de prévenir d'autres atrocités. Chaque génération doit savoir que le génocide a été commis. Chaque génération doit s'interroger sur le pourquoi du génocide. Chaque génération le doit parce qu'elle est libre.

04/2016

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Histoire internationale

Rwanda et reconnaissance du génocide. 2e édition

La reconnaissance du génocide est un concept philosophique à part entière. Défini comme le processus perpétuel de l'interprétation des faits, nous nous interrogeons sur l'utilisation d'un tel concept dans le cadre du génocide rwandais. Au printemps 1994, les massacres perpétrés sont d'une violence absolue. Une génération après le génocide, la reconnaissance est peut-être le concept idoine pour analyser les faits. Une approche en trois phases nous semble nécessaire : une phase historique, une phase juridique et une phase philosophique. Le cadre historique permet d'avoir un esprit critique sur le génocide. La phase juridique reprend les travaux du Tribunal pénal international pour le Rwanda, travaux qui restent encore trop rarement étudiés. Enfin, la phase philosophique, au coeur de notre sujet, pose les fondements d'une nouvelle philosophie de la reconnaissance adaptée au génocide.

03/2016

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Histoire internationale

L'innommable (Agahomamunwa). Un récit du génocide des Tutsi

La mémoire, lourde de souvenirs effroyables de la tragédie rwandaise, a conduit Adélaïde Mukantabana à se battre avec les mots de la langue française, à ouvrir les mots du kinyarwanda, la langue rwandaise, pour en faire sortir la souffrance et la vie, enfin, à se reconstruire douloureusement mot à mot. Seul moyen pour elle de lutter contre l'absence brutale de ses deux aînés et de tout le reste de sa famille massacrée au milieu d'autres Tutsi, à Nyange, fin avril 1994. L'alchimie de l'imagination et de la mémoire se réalisant, elle nous fait traverser toute l'étendue de l'orgie génocidaire dans une narration singulière qu'irriguent deux veines : l'une historique, l'autre autobiographique. Quand elle démasque les impostures de l'Eglise catholique rwandaise, celles du dictateur Habyarimana, celles de la politique française, et quand elle dénonce la folie exterminatrice d'une bande d'intellectuels du Hutu Power, elle perce à jour de troublantes vérités. D'autre part, dans cette quête du passé le plus secret, le plus poignant, le plus vif de son Moi, elle lance au monde un appel infini à retrouver l'amour de l'humain. La sincérité totale de l'expression et de l'esprit, associée à l'acuité de la perception, donne à ses propos et à son récit une saveur merveilleuse, mais aussi une force capable de réveiller les consciences.

01/2016

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Littérature française

Le fils d'un rescape du genocide des tutsi

Né à Limoges après le génocide des Tutsi, Edouard, le fils d'un rescapé, décide, après un cours d'histoire au lycée, d'aller au Rwanda, en Ouganda et en Tanzanie rencontrer les rescapés afin de comprendre davantage ce drame sans nom. Riche en témoignages, ce roman est aussi une interrogation sur le mal absolu. Rentré de son pélérinage africain, il décide, accompagné d'un groupe d'élèves et leur professeur d'hsitoire, d'aller visiter un haut lieu de la Shoah : Auschwitz.

05/2013

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Littérature française

Je crois que ma mère a tué ma soeur

La narration débute par un souvenir d'enfance qui retrace la période où une petite fille est confrontée, aux alentours de ses neuf ans, à un double secret de famille : l'existence dans sa ville d'une grand-mère biologique qu'elle n'a jamais connue et celle d'une tante maternelle morte à dix-huit ans. Pourquoi ces absentes dans les récits de sa mère ? Pourquoi celle-ci ne répond-elle pas à ses questions ? Des années plus tard, la narratrice, devenue femme, mène l'enquête. Trois voix et deux générations se croisent au cours de ce roman pour retourner sur les traces d'une histoire familiale vécue dans le milieu populaire des années trente.

12/2021

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Histoire internationale

Dans la nuit la plus noire se cache l'humanité. Récits des justes du Rwanda

Jacques Roisin s'est rendu à plusieurs reprises au Rwanda, afin de recueillir les témoignages de vingt Hutus qui ont sauvé des Tutsis lors du génocide de 1994. Dans la nuit la plus noire se cache l'humanité commence avec les témoignages de six de ces sauveteurs : Zura, l'ensorceleuse crainte des Rwandais, qui a caché des Tutsis dans sa maison et effrayé les miliciens venus pour tuer. Gisimba, harcelé pendant trois mois par les génocidaires dans son orphelinat afin qu'il livre "ses" enfants. Rachid, l'imam qui a dirigé la lutte armée des musulmans et des Tutsis de sa colline de Mabare contre les attaques répétées des Hutus fanatiques. Silas, le militaire Hutu qui, de nuit, a emmené par trois fois des groupes de Tutsis vers le Burundi. Edison, l'ex-génocidaire des années 70 qui a caché des familles de Tutsis et organisé un réseau de résistance. Ezéchiel, le commerçant aisé qui a dépensé sa fortune pour corrompre les génocidaires et épargner ainsi les Tutsis de sa colline. Dans la seconde partie, l'auteur commente la conduite de vingt sauveteurs hutus. Il présente le contexte historique de la fanatisation et de la haine anti-Tutsis et les différentes formes d'opposition au génocide rencontrées au Rwanda. Puis il aborde une réflexion approfondie sur la question de la sollicitude humaine, autrement dit : comment le bien et le mal, comment l'humanité viennent-ils à l'être humain ?

09/2017

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Drames personnels

Il a tué ma mère

Rachid n'a jamais vu ses parents heureux. Jamais. Leur vie dans le Sud de la France n'était que disputes et cris. Jusqu'au jour où, alors que le petit garçon a seulement 5 ans, l'impensable se produit : sa mère est assassinée par son mari de 22 coups de couteau. La vie de Rachid bascule dans un cauchemar. Avec ses frères, il est placé dans un foyer, puis dans sa famille en Algérie. Derrière les portes closes d'un lieu censé être sûr, le petit Rachid est régulièrement maltraité, battu et humilié. L'absence de sa mère est une autre souffrance permanente et il grandit dévoré par la colère. Dans ce livre, il raconte ce drame et ses conséquences. Car lorsqu'il y a un féminicide, c'est toute la famille qui est brisée. Aujourd'hui, après bien des errances, Rachid s'est reconstruit et a enfin trouvé un sens à sa vie en portant haut et fort la voix des victimes réduites au silence par la violence des hommes.

03/2022

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Histoire internationale

Complicités de génocide. Comment le monde a trahi le Rwanda

" Plus jamais ça ", répétait-on en France en juin 1994 en commémorant le cinquantenaire du massacre d'Oradour. Ce serment, qui avait inspiré aussi la création de l'Organisation des Nations unies en 1945, était trahi au Rwanda au même moment. La chronique de cette trahison, livrée par l'enquête de Linda Melvern, fournit les clefs de ce qui fut, au niveau international, une véritable complicité de génocide. Durant les trois mois de l'extermination méthodique des Tutsi et de leurs " complices ", la " communauté internationale ", notamment les partenaires occidentaux du Rwanda, ne voient qu'une " guerre civile " entre des " ethnies ". Ce livre contribue à une compréhension globale de ce génocide, en montrant comment la logique raciste du pouvoir politique et militaire local qui a conduit les tueries a été de fait accompagnée par l'aveuglement cynique des membres permanents du Conseil de Sécurité, à commencer par les autorités françaises de l'époque. La traduction en français de cette synthèse d'une journaliste anglaise permet d'aller au-delà des polémiques malsaines sur le thème d'un " double génocide " ou celui d'une " conspiration anglo-saxonne " entretenues en France ces dernières années en vue de nier et de justifier à la fois la terrible réalité que les propagandes officielles s'étaient employées à cacher en 1994. Cette lecture salutaire s'adresse à tous ceux qui veulent éviter le retour du pire.

04/2010

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Histoire internationale

L'ONU face au génocide rwandais. Le silence des machettes

En 1994, cinquante ans après la fin de la seconde guerre mondiale et de la Shoah, le génocide des Tutsi au Rwanda avait lieu. Au coeur de cette crise majeure, l'opération de maintien de la paix appelée MINUAR illustra l'impuissance de la communauté internationale à faire face au crime de génocide. Plutôt qu'un pieux "plus jamais ça", ce livre propose de comprendre l'attitude de la communauté internationale face au "dernier génocide du siècle". En adoptant une optique militaire et géostratégique pour appréhender le génocide rwandais, il s'agit ici d'analyser de l'intérieur les limites et enjeux d'une mission de maintien de la paix dans une situation dramatique. Les multiples sources, primaires ou secondaires, ici convoquées permettent de proposer un point de vue novateur sur un génocide largement méconnu en France. Cela permettra, au mieux, d'en tirer des enseignements qui puissent profiter à la prévention des génocides à venir.

11/2012

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Développement durable-Ecologie

Survivre au péril plastique. Des solutions à tous les niveaux

Lorsqu'il est question de pollution plastique, nous avons tous les mêmes images en tête : des montagnes de détritus, des continents de déchets dans les océans, des poissons et des oiseaux aux estomacs intoxiqués. L'immensité du problème donne le tournis : 8,3 milliards de tonnes de plastique ont été produites depuis 1950 ! Le plastique est partout et s'est rendu indispensable dans nos appartements, nos voitures, nos hôpitaux, etc. D'abord miracle industriel, le plastique est rapidement devenu un cauchemar. Dans cet ouvrage très documenté, Matthieu Combe décrit les pistes les plus prometteuses pour remplacer les plastiques problématiques, réduire l'usage unique, créer une nouvelle économie de ce matériau grâce à des solutions de commercialisation et de production innovantes. Si certaines en sont encore au stade expérimental, d'autres ont déjà fait la preuve de leur efficacité.

03/2019

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Linguistique

Etymologies pour survivre au chaos

Notre langage est devenu faible, accablé de néologismes et rongé par l'à-peu-près. En un mot : pauvre. Comment sortir du chaos de l'approximation ? Comment nous réapproprier nos mots ? Songez que la plus simple marguerite contient en elle une perle, un rayon de lune et l'histoire d'un amour rarissime ; ou que le secret des confins, inaccessibles et inquiétants, est en réalité d'accueillir l'autre avec confiance. A travers 99 mots, Andrea Marcolongo dessine un atlas étymologique et nous montre comment et pourquoi leur histoire est une boussole précieuse pour qui voudra bien s'en munir. Et si notre instinct de la langue et l'amour des étymologies donnaient le pouvoir de changer le monde ? Remarques érudites, intuitions intimes et nombre de subtiles fulgurances, l'écriture d'Andrea Marcolongo possède cette faculté de faire scintiller les mots. Roger-Pol Droit, Le Monde des livres. Etymologies a quelque chose de socratique : l'ouvrage éveille l'esprit. Robert Maggiori, Libération. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Béatrice Robert-Boissier.

11/2021

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Littérature française

Imbibé de leur sang, gravé de leurs noms

Mon père fut emprisonné, torturé et exilé au début des années 60. A son retour au pays, il a vécu dans la peur et l'injustice. En octobre 1990, encore la prison, puis il est tué en avril 94. Mon père est ainsi mort assassiné, avec ma mère, mes quatre soeurs et mes deux frères. Pour quel crime ? Etre Tutsi. Ils sont victimes d'un génocide contre les Tutsi du Rwanda. Le Tutsicide. Je survis quant à moi à la décapitation, deux coups de machettes m'ayant fracturé l'os du crâne.
Je me vide de mon sang, mais je cours quand même. Un militaire tire sur moi à l'arme automatique sans m'atteindre. Je m'engage encore dans une course contre la mort. Une meute de Hutu me pourchasse comme un gibier. Ils mettent le feu au buisson qui me cache. Il ne brûle pas. Ils déchaînent alors des chiens entrainés à la chasse pour qu'ils me débusquent et me dévorent. Rien n'est fait. Ils passent la forêt au peigne fin.
Ils sont décidés à en finir avec moi, une fois pour toutes. Des cadavres jonchent les rues, le sol est imbibé de leur sang. J'enjambe des morts pour fuir la mort, pour survivre au génocide.

04/2016