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Les camps de regroupement de la guerre d'Algérie

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Histoire de France

Lettres d'un prisonnier de la guerre d'algérie. Les giboulées de mars

Les lettres de prison de mon père adressées à ma mère sont tout simplement un hymne à l'amour, d'une femme, mais aussi d'un pays, l'Algérie. Les deux se confondent presque et sont indissociables. La douleur du sacrifice n'est supportée que parce qu'il y a ce lien sacré qui le lie à cette femme qu'il aime, dont il est convaincu au plus profond de son être qu'elle lui voue à lui, l'enfant blessé et malheureux qu'il a été, l'amour le plus fou, le plus inconditionnel. On aurait tendance à retenir des récits de guerre, des témoignages, qu'un côté sombre et tragique. J'aimerais ne retenir pour ma part, d'une manière consciente et volontaire, que l'amour, que la force d'un sentiment qui a lié mes parents, et que l'incarcération de mon père révèle au grand jour. C'est aussi une manière d'exorciser un lourd passé qui nous pèse. Même à ceux qui comme moi ne l'ont pas vécu. Les mémoires familiales nous poursuivent malgré nous, mais jusqu'à quand ? D'où l'utilité salvatrice de l'écriture que je recommande à ceux et à celles qui veulent enfin regarder l'avenir en s'étant allégés des démons de leur passé.

12/2017

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Cinéma

Cinéma et guerre de libération. Algérie, des batailles d’images

Il nous est paru intéressant d'aborder cette guerre des images, opposant la propagande française (rigide mais dotée de moyens colossaux), à une équipe d'hommes et de femmes qui ont fait de l'internationalisation du conflit, le vrai champ de bataille sur lequel la victoire politique allait se jouer.Dès 1956, la plate-forme de la vallée de la Soummam avait mis l'accent sur la nécessité d'utiliser systématiquement les documents iconographiques et audiovisuels pour appuyer un combat qui allait progressivement se porter en priorité sur le terrain de la communication. Une génération exceptionnellement douée de cadres politiques, a joué un rôle important dans la collecte des images et dans l'encadrement des cinéastes.

11/2014

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Histoire de France

Le camp de Lodi. Algérie, 1954-1962

Le village de Lodi, à une centaine de kilomètres au sud-ouest d’Alger, près de Médéa, porte le nom prestigieux du pont italien qui a permis aux troupes de Napoléon d’entrer victorieuses à Milan. Il incarne aussi un épisode occulté de l’histoire. C’est là, pendant la guerre d’Algérie, que des centaines de pieds-noirs, sympathisants de l’indépendance, ont été enfermés de façon arbitraire. Des années durant, ils ont croupi dans des baraques délabrées, entourées de barbelés, inspectées jour et nuit par une armée de gendarmes mobiles, loin des regards indiscrets et des grandes villes. Sans avoir été jugés ni même inculpés. Sur simple arrêté préfectoral, la « lettre de cachet » des années noires du conflit algérien. Parmi la dizaine de « centres d’hébergement », qui sont nés après l’insurrection du 1er novembre 1954, Lodi occupe une place à part. C’est le camp des Français, le camp des pieds-noirs. Là se sont croisés des médecins, des architectes, des cheminots, des gaziers, des électriciens, des résistants de la Seconde Guerre mondiale, des anciens internés de Dachau… Mais aussi Albert Smadja, l’avocat de Fernand Iveton, seul Français du conflit guillotiné pour avoir tenté de faire sauter une bombe ; Georges Hadjadj, le dernier compagnon de cellule du professeur de mathématiques Maurice Audin, qui a « disparu » après une ultime séance de gégène ; ou encore Henri Alleg, l’auteur de La Question, arrivé à l’été 1957, après avoir été torturé des jours durant par les parachutistes. Et beaucoup d’autres encore.

03/2012

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Histoire internationale

Mémoires de guerre d'un combattant kabyle. De la Deuxième Guerre mondiale à la guerre d'Algérie

La Kabylie frondeuse devint une pépinière de résistants dont le nombre et la qualité croissaient avec le retour des combattants issus des régiments de tirailleurs indigènes aguerris et prêts à en découdre avec leurs anciens compagnons de tranchées. Le 15 août 1945, Saadi fut affecté à Toulon et informé de son prochain retour en Algérie. En attendant, profitant de quelques permissions, il avait tout loisir de flâner en ville avec ses camarades et de faire ses emplettes, dont des cadeaux pour les petits et les grands. Le 22 août 1945, tôt le matin, il embarqua à Toulon pour Alger dans un bateau dont la majorité des passagers étaient des militaires qui rentraient de métropole. Il prit ses quartiers dans une petite cabine qu'on avait bien voulu lui affecter car il n'y avait pas beaucoup de monde. Il n'alla pas dîner. La mer était calme et le temps se prêtait à un somme réparateur. Ce témoignage résulte de la collaboration entre un père et son fils qui racontent avec fierté et fidélité.

12/2016

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Histoire internationale

Le choc des décolonisations. De la guerre d'Algérie aux printemps arabes

Le temps semble loin où notre pays était un empire. Les territoires autrefois colonisés ont été rendus à eux-mêmes et sont désormais maîtres de leur histoire. C'est contre cette vision simpliste et historiquement fausse que s'insurge Pierre Vermeren : les révolutions arabes de 2011 et 2012 sont la conséquence directe, le dernier chapitre de l'histoire de la décolonisation. De guerre lasse, dans un mélange de bonne conscience et de culpabilité, l'Etat et les élites de France ont laissé leurs successeurs à la tête du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie et des pays d'Afrique agir en toute impunité. Le silence et l'aveuglement de la France, mais aussi de l'Europe tout entière, ont permis dans ces anciennes colonies l'accaparement des richesses, la confiscation des libertés et la soumission des peuples. Pierre Vermeren apporte aux événements les plus récents, qu'il s'agisse des explosions de colère au Maghreb comme de la lutte contre le djihadisme, l'éclairage irremplaçable de l'histoire.

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Algérie

Guerre d'Algérie. Le trou noir de la mémoire

1962-2022 : soixante ans d'indépendance de l'Algérie et de tourments autour de l'histoire de ce terrible conflit que se livrèrent Français et Algériens. Aujourd'hui c'est une véritable bataille de la mémoire qui s'opère entre les deux nations. Il a fallu attendre 1999 pour que l'Etat français reconnaisse finalement qu'une "guerre" avait bien eu lieu entre la France et l'Algérie entre 1954 et 1962. Cette ambiguïté sur la définition et la terminologie a longtemps contrarié la fluidité d'une compréhension et d'une transmission de la mémoire de la Guerre d'Algérie aux nouvelles générations. Avec la déclassification et l'ouverture des archives, les langues se sont déliées à l'aube des années 2000 grâce au travail des historiens. On s'aperçut vite que de part et d'autre de la Méditerranée chacun possédait son récit, tiré de l'histoire qu'on lui avait transmise ou provenant de témoignages familiaux.

01/2022

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Histoire de France

Prisons et camps d'internement en Algérie. Les missions du Comité international de la Croix-Rouge dans la guerre d'indépendance 1955-1962

Dès les premiers jours de l'insurrection algérienne, en novembre 1954, des arrestations visent toute personne soupçonnée d'actes portant atteinte à la sûreté de l'Etat. Des hommes et des femmes remplissent rapidement les prisons. Des suspects s'entassent dans des camps. En quelques mois, ces détenus se comptent par milliers. Conformément à ses statuts, le CICR envisage rapidement de contrôler leurs conditions de détention. Parallèlement, l'institution tente de vérifier celles des soldats français qui seraient aux mains du FLN. A partir du début de l'année 1961, ces contrôles s'élargissent au bénéfice des Européens pro-Algérie française arrêtés. Pour la première fois, un ouvrage se penche principalement sur l'application du droit humanitaire dans cette guerre qui ne dit pas son nom, ce qui permettait de passer outre à la Convention de Genève relative aux prisonniers de guerre. Comment les délégués du CICR ont-ils procédé pour mener à bien leurs missions alors que le sort des prisonniers figure rapidement au coeur des stratégies du mouvement de libération nationale que les gouvernements français successifs tentent de contrecarrer ? Le CICR, à son corps défendant, a dû mener son action dans le cadre de cet affrontement. En 10 missions, près de 500 visites de contrôle sont effectuées par ses délégués. Leurs observations consignées dans des rapports nous donnent une idée assez précise du quotidien vécu par les différentes catégories de prisonniers : surpopulation dans les prisons et les camps, des internés mangeant dans des boîtes de conserve, traces de tortures... mais également, des régimes de détention plus acceptables grâce à l'attitude humaine de certains responsables de camps. Cet ouvrage développe également les diverses actions du CICR au bénéfice des populations réfugiées au Maroc ou en Tunisie et des personnes reléguées par l'armée française dans des camps de regroupement en Algérie.

06/2018

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Histoire internationale

La deuxième guerre d'Algérie. Les zones d'ombres de la tragédie des moines de Tibhirine enfin levées

Ce livre, sous la plume de l'ancien directeur des service de renseignements francais, explore l'origine et les dessous de la crise franco-algérienne avant et après l'assassinat des moines de Tibhirine. Cette guerre civile contenait en germe les éléments de la crise que nous observons aujourd'hui au moyen Orient.

04/2017

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Littérature française

Cité du souvenir. De la Seconde Guerre mondiale à la Guerre d'Algérie

Mon enfance et mon adolescence auront pour décor la guerre et ses ravages. Ces événements resteront marqués par des images et des sons. En particulier ceux émanant d'une HLM au nom évocateur de Cité du Souvenir. C'est par ces mots que l'auteur nous invite à entrer dans le récit des vingt premières années de sa vie – entre Seconde Guerre mondiale et guerre d'Algérie – passées au cœur d'une des premières cités ouvrières de Paris. A travers quelques portraits d'une famille nombreuse, qu'elle appellera le clan, elle nous raconte comment les valeurs transmises par ces êtres chers, l'aideront à surmonter les aléas d'un avenir peu prometteur. Nous la suivons plongée dans un voisinage socialement démuni, sur les bancs de l'école, le dimanche en toutes saisons, parfois malade, ou encore à la recherche d'un emploi. Avec pour toile de fond le poids de l'économie, de la politique et de la religion… Autant d'instants dans un pays en guerre, générant une société en mutation, que l'on découvre ou redécouvre non sans une certaine émotion.

06/2016

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Guerre d'Algérie

Guerre d'Algérie : l'homme qui dénonça la torture. Dans les coulisses de l'Etat pendant la guerre d'Algérie (1959-1976)

" Le rapport Jean-Marie Robert relatant les exactions commises en Algérie est terrifiant. " Le Monde " Il paraît douteux que cette population, qui a survécu dans les conditions effroyables, sur décision de l'armée et sans aide de l'administration, ne pardonne jamais à la France. ". 24 novembre 1960. " Je cherche en vain dans l'Histoire contemporaine un autre Etat qui ait livré 150 000 amis de leur pays à leurs ennemis mortels". 10 janvier 1963. " En 1959, mon premier souci a été de faire cesser toutes les exécutions et tortures" 25 avril 1965. Jean-Marie Robert, sous-préfet d'Akbou, fut l'un des premiers hommes d'Etat à condamner le sort réservé aux réfugiés pendant la guerre d'Algérie. Il oeuvra quotidiennement pour apporter plus de justice et de droits à ses administrés malgré un contexte de lutte armée. Après 1962, le haut fonctionnaire continua à agir dans l'ombre et venir au secours des familles de harkis, abandonnées dans leur pays ou parquées dans les camps insalubres de Rivesaltes et du Larzac. Il fut le premier à alerter les autorités françaises sur le massacre de 100 000 harkis par le FNL. Le journal d'un pacificateur est donc une contribution importante à l'Histoire. A partir de documents inédits et de centaines de lettres retrouvé par son fils en 2017, il nous montre ce qui se joue dans les coulisses de l'Etat entre 1959 et 1976.

02/2022

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Histoire de France

La guerre des appelés en Algérie. 1956-1962

Février 1956 : dans le cadre des renforts promis par Guy Mollet à l'Algérie, les premiers "Disponibles" quittent Marseille pour Alger. A leur suite, l'auteur nous entraîne à Oran, à Bône, en Kabylie, dans des fermes qu'il faut aménager, des postes qu'il faut construire, en bordure des forêts, des montagnes où, insaisissable, rôde le Rebelle. Peu à peu pourtant, les "Appelés" apprennent à dominer leur peur, à "crapahuter" comme leur adversaire, à nouer contact avec la population. Et ils se prennent d'amour pour ce pays rude, sauvage, difficile. Voici la "Bataille d'Alger". Vue du bled, elle prend une autre dimension : sur place, avec leurs pauvres moyens, les "naufragés du Quadrillage" font face à la grève, à l'insurrection. Voici le 13 mai, vécu de loin, à travers les transistors, depuis le bled, en Oranie ou en Kabylie ; vécu de près, en contact étroit avec les habitants des mechtas, des douars, des villages. Si les "Barricades" de 1960, le "Putsch" de 1961 ne les atteignent qu'étouffés par la distance, ils leur montrent que la fin de l'Algérie française est proche. Après avoir cru à la victoire en participant aux grandes opérations "Challe", ils se résignent au départ. L'auteur, qui les a vus vivre, souffrir, être tristes ou gais, a voulu rendre hommage à tous ces Appelés qui avaient vingt ans, et qui étaient fiers.

09/1999

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Histoire de France

Paroles d'appelés. Leur version de la guerre d'algérie

L'Etat français nous a obligés à faire la guerre en Algérie lorsque nous avions 20 ans, dans le cadre du service militaire obligatoire. Etrangement, nous n'en avons jamais parlé publiquement, ou presque pas. Certains d'entre nous n'osent toujours pas témoigner, par pudeur, par ignorance de l'intérêt que cela peut avoir, ou encore par peur de se remémorer des épreuves douloureuses et traumatisantes. Officiellement, on ne partait pas faire la guerre mais on allait participer " aux opérations de maintien de l'ordre " concernant les " événements d'Algérie ". Il n'était pas question de parler de guerre d'indépendance, et encore moins de guerre coloniale. Les informations étaient minimisées, voire occultées, la censure systématique pour certains sujets, les cercueils rapatriés en silence. Dans ces conditions, comment oser témoigner publiquement ? Ces témoignages d'aujourd'hui, après 50 ans de recul, sont sincères, apaisés, pudiques. Ils relatent la diversité et la complexité des situations vécues. Ils résultent d'une initiative personnelle encouragée par la curiosité des jeunes, du besoin de transmettre la mémoire et enfin de mettre un point final à un long silence, quasi collectif. Nos enfants et petits-enfants ignorent ce que nous avons vécu. Il est temps de le leur dire. Espérons aussi que ce livre incitera à écrire d'autres témoignages pour mieux comprendre ce passé et regarder ensemble plus sereinement notre histoire en face.

04/2014

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Histoire de France

Mémoire vive d'Algérie. Littératures de la guerre d'indépendance

Cinquante ans après les accords d'Evian, la guerre d'indépendance algérienne semble souffrir des maux propres au refoulé de l'histoire : silence, sentiment d'amnésie, éclats de souvenirs épars, travail souterrain d'une mémoire coloniale inapaisée. Il est pourtant un lieu où ce conflit a été représenté de manière permanente et avec une vitalité sans égale : la littérature de langue française, sur les deux rives de la Méditerranée. C'est en particulier à la littérature algérienne qu'il revient de porter la mémoire vive de la guerre. Son écriture, qui s'enracine dans l'histoire de la colonisation depuis la conquête de 1830, se déploie dans la langue française qui est, selon l'expression de Kateb Yacine, le "butin de guerre" de l'écrivain algérien. Elle met également en perspective, à partir des années 1990, la lutte pour l'indépendance et la "décennie noire". Là où l'histoire reconstitue les liens de cause à effet pour combler les lacunes, pour archiver, pour expliquer, la littérature semble creuser paradoxalement les défaillances, les oublis et les silences, tout en nourrissant l'étude de l'historien. C'est cet ensemble disparate qui compose la bibliothèque imaginaire de l'histoire.

09/2012

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Ouvrages généraux

Camps d'internement en France, 1939-1940. La drôle de guerre des "indésirables" français

En période de crise, certains pans de la société sont toujours suspectés par les pouvoirs en place d'être des ennemis potentiels : à cause d'un engagement politique, où même leur non-engagement peut devenir suspect, en raison d'une appartenance à une nation ennemie, etc. En France, pendant la drôle de guerre, à la suite de la signature du pacte germano-soviétique et de la dissolution du Parti communiste, le gouvernement Daladier décide d'éloigner du front et des usines de la banlieue muge des "indésirables français" estimés dangereux pour la Défense nationale et la sécurité publique. Ainsi, plus de 1 000 militants communistes, élus, syndicalistes ou anarchistes sont internés dans des camps de la région parisienne (Roland-Garros, Bailler-en-France, ferme Saint-Benoît...). La plupart sont ensuite mobilisés dans cinq formations militaires spéciales, les Compagnies spéciales de travailleurs militaires, puis sont affectés à des travaux de génie civil dans les Alpes. D'autres indésirables politiques, non mobilisés, sont envoyés à l'île d'Yeu. Pour "nettoyer la capitale", le préfet et le gouverneur militaire de Paris internent administrativement d'autres suspects civils, des réservistes, des repris de justice ou des gens sans aveux dans des forts de la région parisienne (batterie de l'Yvette et fort de Vaujours). Ce livre rassemble des textes, des témoignages et des photographies parfois inédits sur cet aspect méconnu de la Seconde Guerre mondiale en France.

06/2021

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Littérature française

Jeanne, l'Algérie, la guerre

La guerre est là, dans les jeux des enfants, dans les trous que font les projectiles sur le portail des églises, dans les collines éclaboussées de sang, dans le cri du mendiant, bouche ouverte sur une seule jambe, dans le rire de gorge des femmes sous le regard des militaires ... Jeanne a quatorze ans. Ce jour là, elle entend les rafales. Elle va sur la place pour voir, voir la guerre. Elle regarde...

10/2019

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Que-sais-je ?

La guerre d'Algérie (1954-1962). 4e édition

En France, il a fallu attendre la loi du 16 octobre 1999 pour que l'expression "guerre d'Algérie" soit officiellement reconnue. De 1954 à 1962, l'euphémisme "opérations de maintien de l'ordre" permettait de ne pas reconnaître le statut de belligérants à ceux que l'Etat considérait comme des rebelles", des " terroristes o... Dans une perspective centrée sur la France, et en partant de la chronologie des faits, Guy Pervillé retrace l'histoire d'une décolonisation douloureuse. Plus de cinquante ans après les accords d'Evian, il interroge nos difficultés à normaliser les rapports franco-algériens.

04/2021

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Histoire de France

Résister à la Guerre d'Algérie. Par les textes de l'époque

Ils étaient soldats, avocats, éditeurs, écrivains, ouvriers. Chrétiens, communistes ou tiers-mondistes. Dans une France imprégnée de discours colonial, ils ont résisté à la guerre d'Algérie en refusant de porter les armes, en prenant la défense des militants condamnés, en témoignant des atrocités commises, en diffusant les textes interdits. Minoritaires dans un pays où "l'Algérie c'est la France", ces insoumis ont pris le parti de leurs frères algériens au péril de leur liberté ou de leur vie. Ce livre présente des textes de l'époque – lettres de déserteurs, appels au refus ou manifestes anticolonialistes – ainsi qu'une liste de tous les acteurs de cette résistance. Autant de témoignages brûlants ou poignants' éclairés par l'analyse de l'historien Tramor Quemeneur et par le regard de: l'éditeur Nils Andersson, témoin engagé de l'opposition au conflit. A l'heure où l'on célèbre le 508 anniversaire de l'indépendance algérienne, cette mémoire anticoloniale, nous dit l'association Sortir du colonialisme,: qui a coordonné cet ouvrage, peut contribuer aux combats d'aujourd'hui.

03/2012

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Histoire de France

Histoire iconoclaste de la guerre d'Algérie et de sa mémoire

La guerre d'Algérie a pris fin officiellement en mars 1962, avec les accords d'Evian qui prévoyaient, notamment, l'amnistie pour tous les combattants. Or force est de constater que, près de soixante ans plus tard, elle se poursuit, à travers des affrontements mémoriels où les historiens ont souvent été sommés de prendre parti. Est-il possible aujourd'hui d'écrire une histoire dépassionnée de ce douloureux processus de décolonisation, et des traces qu'il a laissées dans les mémoires collectives ? Est-il possible de ne rien céder aux récits militants, aux récits sélectifs, à la volonté de faire silence autour de certains événements, à l'emportement de la polémique, à l'intime conviction ? Est-il possible de ne pas choisir son camp quand on écrit l'histoire ? C'est à ces questions essentielles pour la légitimité même de la discipline que tente ici de répondre Guy Pervillé, spécialiste incontesté d'une période à laquelle il a consacré l'ensemble de ses travaux. Conduit par cette seule certitude qu'il n'y a pas de cause qui puisse prévaloir sur la recherche de la vérité.

11/2018

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Histoire de France

Les vampires à la fin de la guerre d'Algérie, mythe ou réalité ?

Les derniers mois de la guerre d'Algérie sont marqués par un chaos provoqué par les attentats des irréductibles de l'Algérie française de l'OAS et les représailles du FLN. Le vide du pouvoir qui s'installe au fur et à mesure du repli de l'administration française et de l'armée aggrave la situation sécuritaire. À partir d'avril 1962, on assiste à des enlèvements d'Européens aux périphéries d'Alger et d'Oran par des groupes informels du FLN. Plus de 630 civils et militaires sont enlevés dans les quatre mois qui séparent le cessez-le-feu de l'indépendance. Le sort de ces disparus n'a jamais été révélé par les autorités algériennes, tandis que les corps n'ont jamais été restitués aux familles. Alors que les hypothèses penchent pour des actes crapuleux ou des arrestations de militants supposés de l'OAS et des vengeances du FLN, rapidement des rumeurs hantent les quartiers européens, qui évoquent la découverte de cadavres d'Européens vidés de leur sang. UN qoutidien britannique affirme même que les forces de l'ordre auraient retrouvé des cadavres pendus à des crochets de boucher. L'existence de vampires semble ne plus faire de doute pour les Européens.  Cette étude historique révèle que ces derrière ces enlèvements se cache la pratique des prélèvements sanguins forcés. Cet ouvrage, fruit d'un travail de huit années, fait la synthèse de l'ensemble des informations sur les enlèvements destinés à pallier le déficit de banque de sang du FLN. Il présente ainsi l'ensemble des documents militaires français, d'études algériennes et des archives du CICR de Genève qu'il confronte à des témoignages écrits et oraux de rescapés de ces pratiques. Gregor Mathias reconstitue minutieusement le contexte de la fin de la guerre d'Algérie et l'émergence du mythe des vampires et explique les raisons qui ont poussé le FLN à recourir à cette pratique barbare.

09/2014

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Guerre d'Algérie

Filles des Aurès. La guerre d'Algérie dans les yeux d'un enfant

Roman témoignage sur la guerre d'Algérie vue par les yeux d'un enfant des Aurès où se mêlent faits réels et historiques... Souvenirs qui, 60 ans plus tard, vont donner corps à une histoire d'amour improbable entre deux militaires français, Peter Bricker, un officier de carrière et Lionel Brichot, jeune appelé en Algérie pour y effectuer ses 28 mois de Service Militaire en Algérie où il doit combattre la rébellion algérienne et deux soeurs Chaouis : Zimba et Aljia.

01/2023

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Littérature française

Filles des Aurès. La guerre d'Algérie dans les yeux d'un enfant

Ce roman est un témoignage sur la guerre d'Algérie (vue à travers les yeux d'un petit berger des Aurès) où des faits réels et historiques se mêlent à deux improbables histoires d'amour. La première est celle d'un jeune appelé de 20 ans qui, terriblement éprouvé par une guerre fratricide qui ne veut pas dire son nom, finira par trahir son pays. La seconde est celle d'un Officier d'active qui devra choisir entre son honneur d'officier ou le fait de rejoindre l'O. A. S. Ces deux militaires tomberont amoureux de deux filles des Aurès ? : Zimba et Aljia.

12/2023

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Histoire de France

La guerre d'Algérie. Ethnologues de l'ombre et de la lumière

Ce livre a pour origine une conférence de Nelly Forget consacrée à la création, par Germaine Tillion, du Service des centres sociaux en Algérie, pendant la guerre d'indépendance. L'association Maison Germaine Tillion (Plouhinec, Morbihan), qui avait organisé la conférence, a considéré que cette histoire, qui n'a fait l'objet d'aucun ouvrage d'ensemble, méritait d'être portée à la connaissance d'un plus large public. Averti de cc projet, Michel Cornaton a proposé d'inscrire Germaine Tillion et les Centres sociaux dans le contexte plus large de l'engagement des autres ethnologues français (Lacoste-Dujardin, Servier, Bourdieu, Berque, Favret-Saada) confrontés à la guerre d'Algérie. Parallèlement, il a souhaité qu'un lien soit établi avec le présent. La décapitation d'Hervé Gourdel en septembre 2014 et les massacres de Paris en janvier 2015 ont conduit François Marquis à faire le rapprochement avec une tuerie commise en 1956 par l'armée française dans la région de Collo (Algérie) et à poser le problème de notre responsabilité comme citoyens français.

05/2015

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Histoire de France

Guerre et "Guerre" d'Algérie. Notes de guerre d'un Maquisard Algérien et Souvenirs de "guerre" d'un Appelé, Réflexions sur ce passé et ses conséquences sur l'actualité

D'UN INSOUMIS : " J'ai été emprisonné pour insoumission et Georges est allé en Algérie comme l'immense majorité des jeunes de notre génération. Au début de l'été 2001, il me fit part de son intention de porter à la connaissance publique les carnets de route d'un combattant de l'ALN et de tenter de retrouver leur auteur. Avec une fidélité de bénédictin, il a transcrit ces carnets, tout en les commentant. C'est un travail de mémoire ; à ma connaissance, un des très rares à donner directement accès à la parole d'un maquisard algérien. Ces carnets témoignent d'un jeune homme, père de famille, possédant une maîtrise parfaite de l'orthographe et qui, manifestement, ne rêvait que d'une chose : que soit reconnue la dignité de son pays. La relation que Georges établit à travers ce qu'il nomme les " pauses " des carnets m'a renvoyé à ma propre mémoire, lorsque j'étais infirmier parachutiste. Durant mes pérégrinations à Pau, Toul, Mourmelon puis à la prison militaire de Metz, j'ai entendu bien des confessions, bien des récits à faire frémir mais aujourd'hui la " france " a amnistié et Monsieur Aussaresses revendique le droit à la torture. Dans les années 1963-1964, j'eus la chance de travailler en Algérie, dans le cadre de la réforme agraire, avec une équipe de dix anciens maquisards dont l'un d'eux avait survécu à la célèbre opération " Jumelle ", terré dans un trou pendant dix jours, en buvant son urine. C'est en souvenir de tels témoignages, restés ignorés, que j'ai accepté la proposition de Georges d'écrire la IVe de couverture de son livre. Comme je lui faisais remarquer qu'il pourrait trouver une personnalité plus en vue pour aider au renom de Guerre et " Guerre " d'Algérie, il me répondit qu'il préférait l'avis d'un insoumis. Ainsi à la dernière page du livre de Georges se côtoient, par-delà leurs différences, l'Appelé, le Maquisard et l'insoumis. Hier, 1954-1962 : maintien de l'ordre en Algérie. Aujourd'hui : maintien de l'ordre en Palestine. En pensant au refus de quatre cents militaires israéliens d'y participer (lettre publiée par le journal HAARETZ du 1er avril 2002 et LE MONDE du 5 avril 2002), j'ai apprécié le commentaire de Georges citant Prévert : " Quelle connerie, la guerre ". Celle des puissants ; les autres, telle la lutte pour l'indépendance de l'Algérie ou d'un état palestinien, étant le combat légitime des " Fells ", des " Rebelles ", des " Hors-la-loi " et des Insoumis. " Pierre Boisgontier, Chercheur universitaire à la retraite. Appelé de la 59 ²/a qui déposa l'uniforme après avoir eu connaissance du rôle que l'Armée faisait tenir à des infirmiers dans la réanimation de prisonniers torturés.

05/2002

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Faits de société

La fille des camps

Née d'une mère française juive et d'un père berbère et musulman, Nadia, journaliste de vingt-quatre ans, part s'installer dans les Territoires palestiniens où elle retrouve Amjad, jeune réfugié dont elle est tombée amoureuse lors d'un précédent voyage. Le couple est fusionnel et le mariage s'impose. Très vite, la jeune femme va découvrir la réalité de la vie quotidienne : les camps de Naplouse, l'occupation israélienne, l'entraide entre réfugiés et le poids de la tradition. Pour Nadia, le contraste est rude. Mais sous le voile de l'épouse obéissante, la jeune Occidentale résiste, couvre le conflit israélo-palestinien et multiplie entretiens et reportages afin d'échapper à l'emprise de son mari. Entre Ramallah et les camps de réfugiés, en plein coeur des bombardements et incursions de l'armée israélienne, la jeune femme se cherche. Elle, que tout le monde surnomme "la fille des camps" doit se plier aux exigences de la société : elle est l'une des leurs. Jusqu'au jour où tout va trop loin : Amjad la frappe, violemment. Admise de toute urgence dans un hôpital israélien, Nadia n'a d'autre choix que de subir une opération du crâne. Pour la jeune femme, c'est la première étape d'une spirale infernale dont elle ne sortira pas indemne. Rien ne sera jamais plus comme avant... Le témoignage unique d'une jeune femme en quête d'identité, prise dans les paradoxes de la société palestinienne, entre résistance et survie, tradition et modernité, crime d'honneur et violence extrême, résignation et espoir.

03/2014

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Littérature comparée

La littérature inouïe. Témoigner des camps dans l'après-guerre

Les survivants des camps nazis, dans leur grande majorité, n'ont été ni lus ni écoutés à l'époque de leur retour. Or de la centaine de récits de témoignage parus en France et en Italie au sortir de la Seconde Guerre mondiale, ceux que l'on connaît aujourd'hui se comptent probablement sur les doigts d'une main. Cet ouvrage nous replonge dans la période de l'immédiat après-guerre pour redonner une voix à ces rescapés qui ont écrit leurs souvenirs à chaud sous le coup d'une irrépressible pulsion de témoigner. Allant au-delà d'une simple constatation de l'indicible apparenté trop souvent à l' "impossibilité de dire" , l'on découvre ainsi une multiplicité remarquable de techniques linguistiques et littéraires mises en oeuvre par les survivants pour transmettre une part de leur vécu concentrationnaire à leur lecteur. Il s'agit d'une étude indispensable sur les divers moyens d'expression d'une expérience de l'extrême, alors que nous entrons, au XXIe siècle, dans une nouvelle ère de bouleversements politiques.

02/2022

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Histoire de France

Bibliographie de la guerre d'Algérie (1954-1962). Volume 3

Ouvrages en langue française parus en 2015 et 2016 comprenant aussi un complément au Volume 2 et la Bibliographie des ouvrages concernant l'Algérie, période française, parus de 2010 à 2016. Au début des années 1830, la France monarchique prit pied sur la rive d'outre-Méditerranée, sur une terre sans appellation particulière, aux limites imprécises, et sur laquelle les Turcs d'Alger exerçaient une suzeraineté concrétisée par des collectes d'impôts. Cette contrée à l'écart du monde civilisé occidental, était morcelée en tribus aux modes de vie archaïques, sans unité politique, régies en toutes choses par la loi musulmane. Après quelque hésitation, la France s'empara du pays. Il y eut alors la tentative d'Abd el Kader de créer un Etat, mais l'Emir n'aurait pu imposer son pouvoir aux tribus de l'Est (Constantinois) et n'aurait pu constituer qu'un royaume musulman, comme l'était le Maroc voisin. La France créa l'Algérie française, pays neuf, ancré dans la modernité. Dans l'été 1962, celle-ci disparut, après une douloureuse déchirure. La France s'aperçut alors qu'elle avait enfanté une nation arabo-berbéro musulmane. Cet ouvrage bibliographique rassemble des titres de livres, classés par ordre alphabétique des auteurs, concernant l'histoire de l'Algérie, période française – de la guerre de conquête à la guerre d'indépendance –, parus dans une certaine tranche chronologique, publiés par des éditeurs français, ainsi que par des éditeurs algériens (dans ce dernier cas, comprenant surtout le récit des exploits des combattants de l'indépendance, base du roman national et justification du pouvoir en place à Alger depuis 1962). Un index contient les noms des personnages, des lieux et de la grande variété des sujets traités, sur l'histoire de l'Algérie et l'histoire de la guerre d'indépendance, 1954-1962 ; par exemple : Code de l'indigénat, cuisine, enseignement, Force locale, Franc-Maçonnerie, littérature, moeurs et coutumes, "Paix des braves", pataouète, pèlerinage à la Mecque, syndicalisme, théâtre… Ainsi, par-delà les discordes, l'Histoire peu à peu impose la réalité des faits.

04/2018

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Histoire de France

L'empreinte de la guerre. Paroles d'appelés en Algérie

Entre 1954 et 1962, un million et demi de jeunes Français ont été appelés en Algérie pour aller faire ce qu'on appelait à l'époque de la " pacification". Quand ils sont rentrés, la plupart se sont tus, la société, elle-même, est restée muette sur le retour de ses garçons. Les cinq hommes qui ont accepté de témoigner dans ce livre viennent d'horizons très différents : François, postier installé dans un petit village breton ; Alain, parisien reconverti en apiculteur dans un coin du Vaucluse qui lui rappelle chaque jour les contreforts du Djurdjura en Kabylie ; Victor, périgourdin attaché à sa terre mais qui, inlassable marcheur, parcourt le monde, en quête de sens depuis la fracture algérienne ; Pierre Joxe, dont les engagements politiques trouvent souvent un écho dans son expérience de jeune officier et enfin Alexandre, installé dans le Narbonnais avec sa femme Marianne qui fut le fil le reliant à la vie pendant la guerre. Quelles conséquences ont eu ces mois passés en Algérie pour ceux qui découvrirent là-bas qu'il s'agissait bien d'une guerre ? Quelle a été leur expérience singulière et dans quel état d'esprit sont-ils rentrés ? Quelle a été leur vie d'après ?

05/2012

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Romans historiques

Mon frère dans la guerre d'Algérie

Au coeur de cette guerre d'Algérie, des milliers d'appelés venus de toute la France ont donné trois ans des plus belles années de leur jeunesse ; ils ne sont pas venus semer la haine la zizanie, l'horreur dans une terre où se sont cachés des prédateurs. De sanglantes terreurs se sont exercées comme dans tous les conflits mondiaux. A résister ce malheur qui a séparé, broyé ce qui aurait dû unir. N'oublions jamais que, aux cotés de ces appelés, ceux qui d'instinct ont choisit la paix : ces Harkis téméraires, audacieux mais négligés par d'impardonnables inconscients. Aujourd'hui, les joindre en les remerciant, à ces milliers d'appelés qui dans les Aurès, comme dans toute la France, le vrai visage. Joindre aux moines de Tybérine tous ces anonymes, algériens, français qui ont donné leur vie aux cotés de Monseigneur Claveris ces amoureux de la magnifique Algérie, qu'ils soient de sang arabe ou d'Europe ; tous ont donné leur vie avec amour sans aucune haine, à cette terre d'exception qu'ils ont su magnifier, Berbère mon frère, autour de cette Méditerranée qui sera pacifiée, mais aujourd'hui encore cimetière où chasser ces prédateurs de tout horizon, qui sèment la mort, foulent les droits de la vie de l'homme, au creux de leurs actions infâmes...

08/2019

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Histoire de France

La Guerre d'Algérie expliquée à tous

La guerre d’Algérie (1954-1962) fut le grand épisode traumatique de l’histoire de la France des Trente Glorieuses. Et les blessures ouvertes alors ne sont pas encore refermées, comme en témoignent les polémiques mémorielles récurrentes qu’elle continue de soulever. Né à Constantine en Algérie, l’historien Benjamin Stora raconte ici cette guerre longtemps restée "sans nom", ses épisodes majeurs (des massacres de Sétif à la politique de terreur de l’OAS, en passant par le putsch des généraux et la répression en métropole) et ses acteurs principaux, français comme algériens. Il restitue cette histoire dans toute sa complexité en rendant compte des acquis et débats de la recherche historique la plus récente, par exemple en racontant comment la guerre fut vécue du côté algérien. Enfin, il revient sur les séquelles politiques et mémorielles de cette guerre de huit ans des deux côtés de la Méditerranée.

02/2012

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De la Révolution à nos jours

La guerre d’Algérie. Chronologies et récits

De 1954 à 1962, l'Algérie et la France sont secouées par une guerre d'une extrême violence qui reste l'une des pages les plus douloureuses de l'histoire de la décolonisation. Soixante ans après l'indépendance de l'Algérie, ce conflit est encore très présent dans toutes le mémoires et les blessures demeurent profondes des deux côtés de la Méditerranée. Le travail des historiens et des enseignants et le talent des écrivains et des cinéastes permettent aujourd'hui d'affronter ce passé diffcile dans le respect de toutes les consciences et de se tourner vers l'avenir, notamment celui de la jeunesse.

02/2022