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Le jour et la nuit. Cahiers 1917-1952

Extraits

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Biographies

De sel et de miel deuxième partie. 1957-1962

Revenons en arrière pour un survol des débuts de l'aviation civile, quand les incidents et accidents étaient fréquents, les équipages intrépides et que le métier de steward et d'hôtesse faisait rêver la jeunesse. Denis Fleurot en fut. Il nous régale de ses souvenirs où se mêlent la nostalgie d'un temps révolu, la découverte de terres exotiques et du Nouveau Monde superbement décrits, les rencontres marquantes, les personnages admirables, les belles amitiés, une histoire d'amour forte et tragique. Et toujours le doute, la lutte contre son éducation bourgeoise qui le constitue, l'encombre, mais le pousse aussi à se trouver et se réaliser en prenant le risque d'une nouvelle carrière. Une belle leçon de vie.

03/2023

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Histoire du droit

La justice au cinéma

Une analyse passionnante de la justice et du droit au cinéma à travers 20 grands classiques L'ambition de cet ouvrage est d'étudier les rapports entre la justice et le cinéma. Il ne s'agit pas d'analyser, avec une exhaustivité résolument impossible, les considérations de justice dans la multitude des oeuvres cinématographiques. Depuis que le cinéma est cinéma, la caméra explore et illustre l'idée de justice et tout ce que celle-ci suppose comme conséquences. Comment le cinéma se saisit-il de la justice, comment l'appréhende-t-il ? Qu'est-ce que le cinéma dit de la justice ? Les films de justice, filmés à un moment précis de l'histoire juridique, souvent contemporains du spectateur, avec une volonté de vraisemblance qui en fait régulièrement de fins documents, fouillés et approfondis, sont les témoignages d'une époque, d'un événement, d'une institution, voire d'une certaine conception de la justice. C'est l'objet de cet ouvrage, qui nous plonge dans l'analyse de 20 films, français ou étrangers, considérés comme des classiques du genre. 20 Films commentés Accusée, levez-vous ! (Maurice Tourneur, 1930) Jenny Frisco & Le Coupable (William Wellman, 1932 et Raymond Bernard, 1937) Vers sa destinée (John Ford, 1939) Boomerang ! (Elia Kazan, 1947) Le Procès Paradine (Alfred Hitchcock, 1947) Winslow contre le Roi (Anthony Asquith, 1948) Madame porte la culotte (Georges Cukor, 1949) Justice est faite (André Cayatte, 1950) Témoin à charge (Billy Wilder, 1957) Douze en hommes en colère (Sidney Lumet, 1957) Les Sentiers de la gloire (Stanley Kubrick, 1957) Autopsie d'un meurtre (Otto Preminger, 1959) La Vérité (Henri-Georges Clouzot, 1960) Le Septième Juré (Georges Lautner, 1962) Le Verdict (Sidney Lumet, 1982) Erin Brockovich. Seule contre tous (Steven Soderbergh, 2000) L'Hermine (Christian Vincent, 2015) La Tête haute (Emmanuelle Bercot, 2015) My Lady (Richard Eyre, 2018) Mon crime (François Ozon, 2023)

10/2023

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Lacan

Le séminaire. Tome 4, La relation d'objet, 1956-1957

Cette mère inassouvie, insatisfaite, autour de laquelle se construit toute la montée de l'enfant dans le chemin du narcissisme, c'est quelqu'un de réel, elle est là, et comme tous les êtres inassouvis, elle cherche ce qu'elle va dévorer, quaerens quem devoret. Ce que l'enfant lui-même a trouvé autrefois pour écraser son inassouvissement symbolique, il le retrouve possiblement devant lui comme une gueule ouverte. [... ] Voilà le grand danger que nous révèlent ses fantasmes, être dévoré. [... ] il nous donne la forme essentielle sous laquelle se présente la phobie. Nous rencontrons cela dans les craintes du petit Hans. [Ici], vous verrez mieux les relations de la phobie et de la perversion. [... ] J'irai jusqu'à dire que le cas du petit Hans, vous l'interpréterez mieux que Freud n'' pu le faire. (chapitre XI). La castration, ce n'est pas pour rien qu'on s'est aperçu, de façon ténébreuse, qu'elle avait tout autant de rapport avec la mère qu'avec le père. [...]. Il y a antériorité de la castration maternelle, et la castration paternelle en est un substitut. (chapitre XXI).

02/2021

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 12, 1913-mars 1914

L'année 1913 voit se poursuivre la série des petits cahiers cartonnés répertoriés de K à Q. Valéry consacre de nombreux passages à l'entreprise des Cahiers pour tenter de faire le point sur ses desseins et ses méthodes. C'est déjà le ton de ce qu'il appellera plus tard les "Mémoires de Moi". Investi depuis des années dans l'élaboration de ce qu'il nomme "My Psychology", il revient, avec le but affirmé de "se faire des concepts plus purs", sur des notions déjà examinées : le rêve. la mémoire, l'imagination, la surprise. mais aussi le hasard. Il revendique l'opposition entre sa démarche et celle du philosophe. et désigne connue l'aboutissement de sa réflexion la représentation du "fonctionnement d'ensemble" du vivant "monde, corps, esprit". Esquissant un autoportrait assez explicite, il analyse en moraliste un Ego cherchant en lui la généralité de l'humain. Ce qui frappe c'est l'attention accordée à la question religieuse. l'abondance et la régularité des réflexions dans les Cahiers de cette période. Faut-il y voir un écho des discussions nées de la crise moderniste qui secoue alors le monde catholique ? Ou y repérer une tentative d'interroger le mystère du croire ? Valéry d'autre part réfléchit depuis quelque temps à l'édition possible de ses anciens poèmes, mais le retour à l'écriture poétique n'est pas encore installé. C'est la guerre qui amènera le futur auteur de La Jeune Parque à se réfugier dans un labeur de "moine du Ve siècle". Avant 1911, nulle trace de l'élaboration du poème dans les Cahiers. Si des passages traitent de la poésie, c'est pour préciser un idéal plus que pour définir un but précis. Joint à ces Cahiers, un petit carnet ouvert en août 1914 est un document remarquable par sa variété. Elément parallèle des chantiers valéryens, il contient le premier jet de passages développés ensuite dans les Cahiers. D'août à octobre 1914. Valéry tient aussi un journal, ce qui est rare chez lui. Il note non pas ses réflexions sur un moment tragique, mais des détails de son vécu. Mais surtout le carnet apporte des éléments éclairant la genèse du grand poème. Complément bref du dossier de brouillons, il contient des bribes de vers qui cherchent leur forme définitive et trouveront leur place dans les diverses séquences de La Jeune Parque.

04/2012

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Littérature française (poches)

Nuits sans nuit et quelques jours sans jour

Qu'est donc le rêve ? Si quelques-uns, sans être dupes, puisent dans leurs rêves une mythologie et, sans être des savants, prennent soin de scrupuleusement les noter, c'est que le rêve - mirage qui scintille sur un fond de ténèbres - est essentiellement poésie. Tel est (s'il en faut) le mot clé de cette suite de récits, tantôt d'événements rêvés, tantôt d'événements réels, qui semblent au narrateur avoir projeté par instants sur sa terne silhouette un même éclairage de seconde vie.

03/2002

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Critique littéraire

Le passé défini. Tome 5, journal 1956-1957

Après 1955, l'année des deux Académies, la belge et la française, 1956 et 1957 sont placées sous le signe des murs : ceux d'une chapelle à Villefranche-sur-Mer et ceux d'une mairie à Menton. Cocteau dépense une énergie considérable à ces tâches de fresquiste qui vont dévorer une grande partie de son temps pendant ces deux années, mais il s'y consacre avec une détermination sans faille malgré tous les obstacles - et ils sont nombreux ! - qui vont se dresser sur son chemin. Il tient d'ailleurs. à tort ou à raison, la chapelle Saint-Pierre pour le " couronnement de [son] travail " et envisage même d'écrire, parallèlement au Passé défini, " Le journal de la chapelle ", projet finalement abandonné, les nombreuses notes prévues étant partiellement reprises dans le présent volume. Avec le recul, nul doute que le poète aurait trouvé excessive la relation détaillée des moindres difficultés, matérielles ou psychologiques. qu'il rencontre : ses rapports avec ses aides, ses différends dignes de Clochemerle avec les pêcheurs, avec la municipalité ou avec les ecclésiastiques. Il ne faudrait pourtant pas gommer d'un trait les innombrables anecdotes qui émaillent le récit d'une genèse difficile, complexe. Il conviendrait en revanche de déceler derrière les mesquineries, les jalousies, les intérêts contrariés des uns et des autres la détermination d'une conduite soucieuse de préserver sa singularité, d'affirmer sa présence envers et contre tout et tous. " Ces notes, je les voudrais vivantes et aptes à jouer mon rôle lorsque j'aurai quitté les planches. "

12/2006

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Histoire internationale

Mémoires et écrits. 1917-1932

Nestor Ivanovitch Makhno (1888-1934) est issu de la paysannerie pauvre d'Ukraine orientale, berceau des Cosaques zaporogues. Sous son impulsion, entre 1917 et 1921, le groupe communiste libertaire de Gouliaï-Polié prit la tête du formidable mouvement insurrectionnel paysan dont l'intervention contre les troupes d'occupation austro-allemandes, puis contre les armées blanches, infléchit de manière décisive le cours de la guerre civile russe. Mais l'épopée de la guerre des partisans ne constitue qu'un aspect de l'histoire de la Makhnovchtchina. Makhno et les siens se battaient pour un nouvel ordre social " où il n'y aurait ni esclavage ni mensonge, ni honte, ni divinités méprisables, ni chaînes, où l'on ne pourrait acheter ni l'amour ni l'espace, où il n'y aurait que la vérité et la sincérité des hommes ". Sur un territoire de deux millions et demi d'habitants affranchi de tout pouvoir d'État, ils formèrent des communes agraires autonomes dotées des organes d'une démocratie directe : soviets libres et comités de base. Les insurgés makhnovistes croyaient sauver la révolution russe et mondiale - car ils ne luttaient pas seulement pour leur compte - et s'aperçurent trop tard qu'ils faisaient le jeu de la dictature d'un Parti-État dont les objectifs s'opposaient radicalement aux leurs. Malentendu tragique, non seulement pour eux-mêmes mais pour le projet révolutionnaire du xxe siècle - jusqu'à nos jours.

01/2010

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Histoire internationale

Souvenirs et mémoires (1917-1925)

Le nom du général Alexeï Broussilov (1853-1926) reste attaché à la grande offensive russe de l'été 1916, ultime victoire de l'Armée impériale avant les secousses révolutionnaires qui ont emporté le régime. Rallié à la révolution de février 1917, il soutient le gouvernement provisoire puis l'abdication de Nicolas II. Généralissime des Armées russes, il est l'un des témoins privilégiés de la construction de l'Armée rouge, qu'il intègre en 1919. En 1929 paraissent en français, dans la traduction du général Albert Niessel, des Mémoires couvrant la période 1914-1917. Consacrés à la guerre et aux débuts de la révolution, ils apportent un éclairage radicalement nouveau sur son parcours personnel au milieu du tumulte révolutionnaire. Cependant cette publication est fragmentaire, la veuve de Broussilov ayant exigé que la partie du manuscrit évoquant les années 1917 à 1925 reste secrète, au moins jusqu'en 1950. La traduction de Niessel fut léguée au Service historique de la Défense à Paris en 1955 et retrouvée en 2007 par Alexandre Jevakhoff, historien et préfacier du présent volume. C'est la version complète, enrichie par un important appareil critique établi par Loïc Damilaville, qui est proposée au lecteur. ? A travers le témoignage exceptionnel de l'un des principaux acteurs russes de la Première Guerre mondiale, c'est toute une époque qui revit, des dernières décennies du régime tsariste jusqu'aux débuts douloureux de l'ère soviétique. Le général Alexeï Alexeïevitch Broussilov (1853-1926) est né à Tiflis. Il connaît une ascension fulgurante et en 1916 il devient commandant en chef des armées du front sud-ouest. Nommé généralissime des Armées russes, il est ensuite conseiller militaire du gouvernement. Malgré son ralliement aux bolcheviks, Broussilov est arrêté en août 1918, puis libéré deux mois plus tard. Après la guerre, il est chargé de diverses missions et meurt en 1926.

11/2020

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Histoire de France

Cahiers de guerre. Tome 1 (1914-1918)

Auguste Vonderheyden, ancien combattant de la guerre de 1870 côté français, se retrouve en 1914 dans la position du vétéran qui commente le conflit. Son fils aîné, Henri, jeune lieutenant de 29 ans, Saint-Cyrien, meurt lors du premier mois de la guerre. Malgré le drame son père suivra les opérations militaires avec régularité, acuité et parfois même une « vision prophétique « des événements. A travers ses écrits personnels l’auteur se révèle un observateur informé et un père animé par la douleur profonde d’avoir perdu un fils. Un témoignage passionnant et poignant.

04/2016

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Critique littéraire

Lettres à sa mère. Tome 1, 1898-1918

De Jean Cocteau à sa mère, il nous reste quelque neuf cents lettres écrites entre 1898 et 1938, dont voici la première partie. Celles du début sont parfois tracées sur un papier de deuil qui rappelle le suicide du père (1898). Par la suite, cartes postales, papiers à en-tête, supports divers et inattendus y mettent beaucoup de fantaisie. Elles sont envoyées des Côtes-du-Nord (1906, 1907), de chez les Daudet à Chargé (1911), d’Algérie où Jean Cocteau voyage avec Lucien Daudet, de chez J -E Blanche à Offranville, de chez les Rostand à Cambo-les-Bains (1912, 1913), du service de la Croix-Rouge ou du Secours aux blessés (1915, 1916), de Rome où il séjourne avec Picasso, Diaghilev et Massine, puis du bassin d’Arcachon et de Grasse (1917, 1918). On n’y trouve pas seulement les preuves très ferventes de l’amour et de la fidélité, ou les premières évocations magiques - de la Bretagne, de Blida, de la nuit de Noël sur le front -, ou l’air d’une époque dont on aura plus tard l’évocation dans Portraits-souvenir. Ces lettres sont aussi des «notes pour un travail que je compte faire». A cette mère adorante, parfois plaintive, toujours fière de lui, Jean Cocteau confie ses projets, laisse entrevoir la genèse de ses ouvres : Le Cap de Bonne Espérance, Discours du grand sommeil, Vocabulaire, Le Potomak, et la métamorphose d’un David en Parade. Il l’entretient aussi des grandes amitiés naissantes : avec Picasso, avec Stravinski, avec Satie...

04/1989

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Histoire internationale

Alerte en Europe : la guerre dans les Balkans (1912-1913)

Evacuées de la mémoire collective en France, les guerres balkaniques sont longtemps restées dans l'oubli. L'actualité post-guerre froide, les conflits sanglants en ex-Yougoslavie de 1991 à 1999 leur ont valu une sorte de re-médiatisation. Les témoignages de Léon Trostky et de John Reed trouvèrent leur public. Mais c'est aujourd'hui, en 2014, alors que les Européens et leurs alliés se mobilisent pour commémorer, c'est-à-dire comprendre la tragédie de la Grande Guerre, qu'analystes et historiens se penchent sur les fractures anti-ottomanes puis fratricides de 1912 et de 1913. Quelles sont les passions, les intérêts en jeu ? Quels sont les moyens militaires à portée des armées confrontées ? 1912-1913: l'alerte ! Les aspirations pacifistes, les options de recomposition fédéraliste sont mises de côté. L'imagination n'est pas au pouvoir. Le temps est venu de la revanche, de la maximalisation de la puissance, de l'extension territoriale. Les guerres de 1912-1913 témoignent déjà de la faillite de la pensée.

06/2014

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Droit

Recueil des conventions, lois et décrets, 1912-1927

Recueil des conventions, lois et décrets : période 1912-1927 Date de l'édition originale : 1928 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Critique littéraire

Une amitié tenace. Correspondance 1910-1957

Ludmila Savitzky et André Spire ont entretenu pendant un demi-siècle une intense amitié personnelle et littéraire, hors norme, à l'image de leurs personnalités farouchement indépendantes, rebelles, à contre courant. Leur correspondance, commencée avant la Grande Guerre, s'achève avec la mort de Ludmila en 1957. Dans ces lettres, inédites à ce jour, " Lud " et " Aspire ", écrivains et poètes, s'entrelisent, s'analysent, se commentent et se critiquent, évoquent leur quotidien où événements intimes et historiques s'entremêlent, offrant une chronique fascinante des milieux politiques et littéraires qu'ils fréquentent (dont Ezra Pound, James Joyce, Gustave Kahn, Julien Benda, Albert Cohen). Illustré de nombreuses photographies, le livre se feuillette comme un album de famille, laissant découvrir deux êtres rares, témoins d'un siècle convulsif et douloureux marqué par deux guerres mondiales.

05/2010

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Correspondance

Lettres à Albert Paraz. 1947-1957

À partir de mars 1947, ayant quitté la prison pour l'hôpital de Copenhague, Céline peut écrire librement. Son activité épistolaire se développe alors considérablement, avec ses anciens amis restés en France et avec de nouveaux venus qui se manifestent à lui. C'est le cas de l'écrivain Albert Paraz (1899-1957) qui entame sa correspondance avec l'exilé en juin 1947. Elle durera dix ans et compte 353 lettres. Ce qui en fait l'une des plus étendues après celle que Céline entretient avec sa secrétaire Marie Canavaggia depuis 1936. Cependant elle présente un caractère qui la distingue de toutes les autres : Paraz a l'idée, acceptée avec réserves puis contrôlée par son correspondant, de mêler les lettres qu'il reçoit du Danemark à ses écrits autobiographiques, " Le Gala des vaches " (1948) et " Valsez, saucisses " (1950) - ce qui fait de lui le premier éditeur d'une correspondance de Céline.

05/2009

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Histoire de France

Journal d'une jeune Alsacienne en 1914-1918. Les cahiers d'Alice Schickler (1896-1950)

La jeune Alsacienne Alice Schickler n'a pas dix-huit ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Elle décide le 31 juillet 1914 de tenir un journal pendant toute la durée du conflit, qu'elle espère court. Neuf cahiers racontent ainsi les événements liés aux faits de guerre, mais aussi la vie privée, voire intime, d'Alice, ses états d'âme, sa famille, son travail, la vie de la paroisse protestante de Dornach, ses relations avec ses ami(e)s et avec les soldats, ses loisirs, le tout bien entendu dans le contexte très particulier de la guerre. Avec le conflit, l'entreprise qui l'emploie passe de 2 000 salariés en 1914 à 47 (dont Alice) en 1918. La production est quasiment à l'arrêt, les locaux étant progressivement vidés de leurs machines par les réquisitions, et contraints, tout au long du conflit, d'héberger des troupes combattantes de retour ou en partance vers les lignes du front qui ne se trouvent qu'à quelques kilomètres de là. Des illustrations et des plans ont été ajoutés aux textes d'Alice pour que le lecteur puisse comprendre la géographie de la région et de la ville avec les noms de l'époque. Des notes de bas de page apportent des compléments historiques. Enfin, tous les noms de lieux et de personnes cités font l'objet d'un index en fin d'ouvrage.

07/2017

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Sociologie

Presse, la grande imposture

EXTRAIT DE CASIER JOURNALISTIQUE : Nom : Morrot Prénom : Bernard Date de naissance : 28/10/1936 Carte de presse : n° 16931 FORFAITS : 1957-1965 : Journaliste à Paris-Presse. 1965-1967 : Rédacteur puis rédacteur en chef à Paris-Jour. 1967-1977 : Rédacteur aux informations générales puis rédacteur en chef au quotidien L'Aurore, chargé des informations générales. 1977-1978 : Rédacteur en chef adjoint, chef d'édition du quotidien Le Matin de Paris. 1978-1979 : Rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire VSD. 1979 : Rédacteur en chef de L'Aurore. 1979-1985 : Directeur de la rédaction du Quotidien de Paris. 1985-1986 : Rédacteur en chef adjoint du Figaro. 1986-1987 : Directeur adjoint de la rédaction du Matin de Paris. 1987 : Co-directeur de la rédaction du Matin de Paris. 1988-1990 : Responsable du projet du quotidien populaire du Groupe Hersant Paris Star et co-responsable de la cellule investigations du Figaro. 1990-1992 : Rédacteur en chef du Figaro, chef du service des informations générales. 1992-1997 : Directeur de la rédaction de France-Soir. DERNIER DELIT : Directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Marianne. SIGNE PARTICULIER : Adore la polémique et l'humour, déteste la langue de bois et n'épargne pas ses chers confrères, ce qui lui vaut de nombreuses inimitiés. Pour beaucoup d'entre eux, cet homme est dangereux.

04/2001

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Critique littéraire

Correspondance croisée, 1890-1917. Tome 3 : 1906-1912

La correspondance croisée de Pierre Louÿs et de son frère Georges fait dialoguer un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un haut fonctionnaire qui occupa les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Ces lettres nous fournissent d'intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde ; les lettres de Georges donnent à cet échange une dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du XIXe siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés : le scandale de Panama, le procès d'Oscar Wilde, l'affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la Première Guerre mondiale.

06/2015

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Histoire de France

Au pays de la soif et de la peur. Carnets d'Algérie (1957-1959)

" Au mois de juillet 1957, je me trouvais à 150 kilomètres d'Alger, en Grande Kabylie, dans le village d'Agouni-Ghéran. Après une longue succession de collines plantées d'oliviers, une piste sableuse d'une dizaine de kilomètres, on tombait sur ces maisons de terre aux toits-terrasses soutenus par des poutres de bois. Quand je suis arrivé là, j'ai été frappé par la chaleur incroyable. Tous les villages étaient en guerre, protégés par des sacs de sable. Cette région du douar Kouriet était appelée " le pays de la soif et de la peur " à cause de l'aridité du paysage et de l'angoisse qui nous tenaillait : le relief montagneux et escarpé nous obligeait à nous déplacer à pied et nous étions alors particulièrement exposés. " " Il y a quelques mois encore, je continuais à enterrer cette guerre, à ne pas en parler. Mais son retour sous les feux de l'actualité m'a trop dérangé. Quelques gestionnaires d'une mise en scène spectaculaire n'ont voulu montrer qu'une face de l'Histoire. Un million de civils ont été tués. La honte ne réside pas seulement dans la torture mais aussi dans la guerre. Cette guerre curieuse, coloniale, qui prétendait faire le bien des populations. " Jean Faure

05/2001

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 13, mars 1914-janvier 1915

Avec ce volume qui va de mars 1914 à janvier 1915, treizième et dernier tome, s'achève l'édition scientifique des Cahiers 1894-1914 de Valéry. On retrouve là ce qui fait le mouvement profond des Cahiers : une mise à distance de soi qui permet à Valéry de critiquer toutes les croyances et toutes les illusions afin de mieux interroger le fonctionnement de l'esprit. Le texte, passionnant de bout en bout, questionne ainsi l'intelligence, le langage, la musique, le hasard, le rêve, la sensibilité, en des séquences thématiques qui vont de l'aphorisme au petit traité psychologique quasi autonome. De façon stupéfiante, ces derniers cahiers mettent en évidence le retentissement de la Première Guerre mondiale sur le psychisme de Valéry : on y voit le thème et les mots mêmes des premiers vers de La Jeune Parque y sortir tout entiers du choc de la déclaration de guerre. En annexe du volume, Nicole Celeyrette-Pietri propose une synthèse capitale de l'histoire des Cahiers et en montre l'importance pour Valéry : c'était pour lui son ouvre majeure, à la publication de laquelle il n'a cessé de songer (mais sous quelle forme ?), et dont il a tiré notamment le matériau de Tel Quel, de Moralités et du Cahier B 1910. Afin d'éclairer la matière et la poétique des Cahiers, la préface de Michel Deguy réfléchit sur la poésie, mais aussi sur le monde contemporain, en posant la question cruciale : s'il revenait dans ce monde, qu'en penserait Valéry ?

05/2016

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Littérature étrangère

La Havane, 1957

En cette année 1957, la fête tropicale bat son plein. George Raft en personne, l'une des plus grandes vedettes de Hollywood, est attendu à La Havane pour l'inauguration d'un nouveau casino, le premier d'une série de luxueux établissements de jeu associés à un ensemble d'hôtels qui devraient progressivement ouvrir leurs portes dans l'île. On compte y accueillir des touristes du monde entier et leur offrir chaque nuit, outre les sensations de la roulette et du black-jack, une revue digne du Sans Souci ou du célèbre Tropicana, les meilleurs cabarets de la ville. Mais, côté coulisses, tout n'est pas encore réglé. Voilà pourquoi, lorsqu'on découvre le cadavre d'un hippopotame abattu dans les environs du parc zoologique de La Havane, soudain les langues se délient et le bruit court que ce fait divers n'est pas sans rapport avec la guerre implacable que se livrent les parrains de la mafia américaine pour le contrôle des hôtels à Cuba. On dit même que le dictateur Batista y est impliqué et qu'il soutient activement l'un des clans new-yorkais. Las d'interviewer des starlettes cubaines, le journaliste Joaquin Porrata pense que le moment est venu de changer de rubrique et de journal, et il décide de mener l'enquête. Mais un hippopotame criblé de balles n'est pas un chien écrasé. Trop entier, inexpérimenté, Joaquin n'imagine pas qu'à la recherche d'une vérité qui n'est pas bonne à dire il va devoir voyager jusqu'au bout de la nuit havanaise. Car la solution de l'énigme se trouve peut-être au cœur de cette ville mythique en proie à mille rumeurs, ignorant encore, en cette année 1957, qu'elle vit les derniers mois d'un carnaval qui semblait éternel. Embarqué à son tour sur les pas de Joaquin, captivé de bout en bout, grâce à l'écriture efficace et intelligente de Mayra Montero, ici au sommet de sa virtuosité narrative, le lecteur saisit au plus près les enjeux et les émotions de cette fin de fête. Comme dans un tableau du Tropicana, guérilleros et gangsters, militaires et bourreaux, starlettes et grandes stars, tous sortent pour la dernière fois sur scène et chantent ensemble le Son de Almendra, l'inoubliable mélodie d'une apocalypse tropicale.

09/2007

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Religion

LA LUCARNE AUX ETOILES. Dix cahiers de Jérusalem, 1967-1997

Nous demeurons à Jérusalem au dernier étage d'un vieil immeuble au toit en terrasse, du haut duquel on aperçoit, à travers la lucarne ouverte tout l'été aux étoiles, la ville rouge et grise qui s'élance de colline en colline. Perché sur mon observatoire, j'ai noté d'année en année ce qui constituait, en fin de compte, le tissu bigarré de notre vie. Entre Jérusalem, l'Alsace, Paris et l'Amérique, les événements, les personnages, les situations les plus improbables se mêlent avec insolence dans le kaléidoscope tournoyant de notre existence. J'ai tenu ainsi mon livre de raison pour guérir la folie par le rire et les pleurs : un livre d'expérience, tendre, cocasse, sinistre et baroque, comme le fut ma vie elle-même, ou ce qui m'en reste au fil des mots, caché entre ces pages. Claude Vigée.

05/1998

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Histoire internationale

La guerre civile russe, 1917-1922

Après la révolution de Février et le coup d'Etat bolchevique d'octobre 1917, l'ancien Empire russe continue à se déchirer. Les rouges et les blancs, certes, mais aussi les verts, les paysans, les Alliés et les Allemands sont alors autant d'acteurs de cette tragique guerre civile, de ce chaos indicible dont Alexandre Jevakhoff cerne les implications profondes et les raconte avec talent et passion, fort de sa connaissance intime de l'âme russe. Le résultat de ce travail est exceptionnel, et redonne à ce moment méconnu mais essentiel de l'histoire du XXe siècle la place qui lui revient : assurément l'une des toutes premières.

08/2019

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Photographes

La surface et la chair. Madame d'Ora, Vienne-Paris, 1907-1957

Sous le nom de Madame d'Ora, Dora Kallmus (1881-1963) fut une photographe renommée, travaillant comme portraitiste mondaine d'abord à Vienne, alors un centre culturel majeur et laboratoire de la modernité en Europe, puis dans le Paris des Années folles. En 1908, elle est l'une des premières femmes à ouvrir un studio de photographie à Vienne. Les aristocrates, les actrices et les créateurs de mode apprécient son intuition artistique, son talent pour saisir la personnalité de ses modèles, pour agencer les vêtements et les accessoires, et bientôt de nombreux magazines publient régulièrement ses images. En 1925, elle s'installe à Paris, où elle est immédiatement appelée par les maisons de haute couture comme Balenciaga et Chanel pour photographier les tenues élégantes portées par Tamara de Lempicka, Josephine Baker et beaucoup d'autres. Figure majeure de la scène artistique, elle réalise de nombreux portraits d'atelier de personnalités en vogue. Mais la guerre vient bouleverser sa vie et son travail. Juive, elle perd son studio parisien pendant l'Occupation ; elle est contrainte de se cacher en Ardèche durant plusieurs années au cours desquelles sa famille et ses amis en Autriche sont persécutés. Retournant à Paris après 1945, ayant tout perdu, elle porte alors un regard aiguisé mais empathique sur les victimes de la guerre, et beaucoup plus distant sur le glamour et l'argent. Des éblouissements aux temps les plus sombres, des artistes d'avant-garde aux réfugiés démunis, jusqu'à l'étonnant travail métaphorique sur les abattoirs parisiens, cet ouvrage retrace l'évolution d'une oeuvre exceptionnelle qui raconte de manière saisissante les bouleversements de la première moitié du XXe siècle.

03/2023

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Romans historiques (poches)

Morts pour la France Intégrale : Tome 1, Le chaudron des sorcières (1913-1915) ; Tome 2, Le feu de l'enfer (1916-1917) ; Tome 3, La marche noire (1917-1944)

John Christopher Finlay, reporter pour le Washington Times, vient s'installer à Montparnasse. Avec passion et avidité, il découvre la France qui s'apprête à basculer dans l'horreur d'un conflit mondial. A partir de 1914, Finlay voyage dans cette Europe embrasée et témoigne, dans ses chroniques, de la folie des hommes. Entre mondanités et monstruosités, le vieux continent s'est métamorphosé en un géant bipolaire qu'il ne comprend plus. 11 novembre 1918 : la guerre est finie ! Mais Finlay sait que cette paix fragile n'arrêtera pas la marche noire qui s'annonce dans toute l'Europe. D'ailleurs, il continuera à rendre compte de la violence des soulèvements qui mèneront ,à l'horreur fasciste et nazie. Il quitte la France pour les Etats-Unis en décembre 1923. Mais une terrible révélation va bouleverser le destin du journaliste et, en 1944, après des années d'errance, il revient en France... Le récit épique d'une vie hors du commun.

04/2014

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Littérature étrangère

Livre des esquisses. 1952-1954

Entre 1952 et 1954, Jack Kerouac sillonne les Etats-Unis, de New York à San Francisco, et s'échappe au Mexique, au Maroc, ou encore à Londres et Paris. Ses notes, prises sur le vif, s'accumulent dans des carnets. La vie quotidienne en Caroline du Nord, le travail du serre-freins dans les dépôts de chemins de fer, les bruits dans les bois, les gens dans la rue, les filles, le vin, l'herbe... Orage approchant, brume grise, herbes folles, hôtels, bars, camions, lumières... Autant d'images et d'impressions qui composent le motif de ce Livre des esquisses.

05/2010

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Sciences politiques

Promotion Félix Eboué 1952-1954

La série des Cahiers consacrés aux promotions anciennes de l'ENA se poursuit ici avec le présent Cahier consacré à la promotion Félix Eboué (1952-1954). Ce numéro des Cahiers de l'Ena se distingue par la richesse des témoignages qui en constituent la partie la plus substantielle et qui fournissent de nombreuses informations sur la manière dont les élites administratives étaient formées. Arnaud Teyssier, dans sa contribution à ce douzième Cahier, souligne la place importante déjà prise par l'Ena dans la fonction publique en construction : "Nous pouvons saisir une institution neuve dans son essence, mais aussi une dynamique administrative en devenir".

08/2019

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Poésie

L'ignorant. Poèmes 1952-1956

"Plus je vieillis et plus je croîs en ignorance, plus j'ai vécu, moins je possède et moins je règne". "Comme le feu, l'amour n'établit sa clarté que sur la faute et la beauté des bois en cendres". Ces vers ouvrent et ferment le poème intitulé L'Ignorant qui donne son titre au nouveau recueil de poésies de Philippe Jaccottet. Ils indiquent admirablement la recherche philosophique et poétique qui domine l'oeuvre que nous donne aujourd'hui l'auteur de L'Effraie. Les trois "livres" de ce volume (Dans les rues d'une ville - Paroles dans l'air - Le livre des morts), composés respectivement de 13, 20 et 7 poèmes, prouvent que l'unité profonde d'inspiration, la rigueur et l'originalité d'expression, la sobriété dans la richesse demeurent les qualités maîtresses du poète.

05/2013

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Science-fiction

Nouvelles. Tome 1, 1952-1962

Un hypnotiseur professionnel qui remplit des salles entières avec ses spectacles réalise un soir un numéro qui le plonge dans la plus grande perplexité et attire sur lui l'attention d'un Bureau d'Endoctrinement d'un genre très particulier. En pleine guerre Arctique, depuis son poste d'observation au milieu de nulle part, un médiocre caporal se découvre l'étoffe d'un génie. Son invention révolutionnaire permettrat-elle de mettre fin à la guerre ? Ailleurs, un psychanalyste épris d'une énigmatique chanteuse se sent menacé par le Syndrome de Brouillage, une épidémie qui décime les grandes métropoles les unes après les autres en déclenchant des accès de folie meurtrière dans les populations. Tout à la fois ambitieuses, fascinantes et teintées d'humour, les dix-neuf nouvelles de ce recueil nous invitent, chacune à leur manière, à nous plonger dans le quotidien d'après-demain, qui est peut-être aussi celui d'aujourd'hui. Elles achèvent de consacrer l'auteur de Dune pour ce qu'il est, l'un des géants de la science-¿ction mondiale.

02/2023

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Science-fiction

Nouvelles. Tome 1, 1952-1962

Réunissant quarante nouvelles et courts romans, dont divers inédits, la présente intégrale, unique en langue française, achève de consacrer l'auteur de Dune pour ce qu'il est, l'un des géants de la science-fiction mondiale, démiurge d'une oeuvre proprement fascinante, ironique et tragique. L'oeuvre de Frank Herbert a aussi valeur d'avertissement. Sans prétendre être prophétique, elle annonce la venue des prophètes. Elle témoigne de la seule certitude qui nous demeure, à savoir de la dissolution d'une certaine image de l'homme et des structures sociales, économiques et politiques qui la portaient, et des incertitudes, des angoisses, des conflits et de la violence concomitants à cet interrègne qui prélude peut-être à l'établissement d'un nouvel ordre encore dans les limbes ou à tout le moins indistinct pour nos yeux myopes. Elle nous révèle un avenir peu réjouissant mais pour nous dire après tout que nous y vivons déjà, et comme fait l'oeuvre d'Ursula Le Guin, qu'en tant qu'espèce nous y survivrons.

03/2021

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Littérature anglo-saxonne

Livre des esquisses. (1952-1954)

Entre 1952 et 1954, Jack Kerouac sillonne les Etats-Unis, de New York à San Francisco, et s'échappe au Mexique, au Maroc, ou encore à Londres et Paris. Ses notes, prises sur le vif, s'accumulent dans des carnets. La vie quotidienne en Caroline du Nord, le travail du serre-freins dans les dépôts de chemins de fer, les bruits dans les bois, les gens dans la rue, les filles, le vin, l'herbe... Orage approchant, brume grise, herbes folles, hôtels, bars, camions, lumières... Autant d'images et d'impressions qui composent le motif de ce Livre des esquisses.

03/2022