Recherche

La route d'hiver. Iakoutie, 1922-1923

Extraits

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Oeuvres complètes Psychanalyse. Volume 17, 1924-1925

Les textes concernant la psychanalyse, écrits par Freud entre 1923 et 1925, dont le célèbre texte Inhibition, symptôme et angoisse.

01/1992

ActuaLitté

Histoire internationale

Pages intimes, correspondance et journal, 1925-1926

Pages intimes : correspondance et journal (1925-1926) / Jean Heuzey Date de l'édition originale : 1930 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

ActuaLitté

Littérature française

Nouvelle Hebride et 1922/30

"Sous le titre de Nouvelles Hébrides se trouvent rassemblés les textes en prose, restés inédits ou désormais introuvables en librairie, que Desnos écrivit entre 1922 et 1930. Pourquoi cette coupe chronologique ? C'est qu'elle correspond à l'appartenance - au moins officielle, de Desnos au mouvement surréaliste. Au début de 1922, il rencontre les membres du groupe "Littérature" et se joint à eux : le lecteur trouve dans la section Dada-Surréalisme le récit de cet épisode initial ; les derniers mois de 1929 et le début de 1930 sont marqués par la rupture de Desnos avec les surréalistes et son exclusion du groupe, aux côtés de bien d'autres. Tenant compte des publications réalisées, des éditions épuisées et des perspectives de recueils futurs, notre parti a été ici de constituer un ensemble de proses 1922-1930, ayant trait à la littérature. Le volume comporte donc deux ensembles inédits : Pénalités de l'Enfer ou Nouvelles Hébrides (1922) ainsi que le dossier Dada-Surréalisme (1927) ; il reprend deux textes épuisés : De l'Erotisme (1923) et La Place de l'Etoile, dans sa version primitive de 1928 ; il rassemble les articles touchant aux questions littéraires, publiés dans diverses revues ou hebdomadaires pendant la période 1922-1930 ; enfin il joint quelques articles traitant de cinéma ainsi qu'un certain nombre de pages restées, à notre connaissance, inédites", Bulletin Gallimard, août-septembre 1978.

09/1978

ActuaLitté

Poésie

Poésies. 1913-1926

Les expériences auxquelles va se livrer Éluard entre Le devoir et l'inquiétude (1917) et Les dessous d'une vie (1926) n'ont pas pour but d'affirmer l'originalité ou la virtuosité d'un écrivain, d'aiguiser ou de souligner sa singularité, ni de créer "un frisson nouveau" pour les "connaisseurs". Éluard n'est pas non plus à cette époque "à la recherche de lui-même", comme on dit. Tout se passe au contraire comme s'il s'était trouvé d'emblée, en même temps qu'il prend congé de Grindel pour adopter le nom de sa grand-mère. La voix la plus éluardienne se fait entendre dès le début, inimitable comme eau de source, effervescente de limpidité, volubiles et lisses vocalises de bulles d'oxygène naissant.

10/2007

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance 1928-1963

Jean Giono et Jean Paulhan, le lyrique solitaire au fond de sa Provence, et l'esprit moteur, à Paris, d'une large part de l'intelligentsia littéraire à travers La Nouvelle Revue Française qu'il dirigea longtemps, semblent aux antipodes l'un de l'autre. Pourtant, à cause de cela peut-être, dès leur rencontre en 1929 allait naître entre les deux hommes une amitié profonde et solide, bien qu'elle se soit manifestée essentiellement par écrit : les hasards de la vie ont fait qu'ils ne se sont vus que bien rarement. Leur échange de lettres au long de trente-cinq ans est révélateur de leurs tempéraments : Giono débordant d'élans parfois utopiques, de projets qu'il ne réalise pas toujours (et, quand il les mène à bien, c'est presque invariablement avec du retard sur ses prévisions) ; Paulhan plus précis, plus méthodique, tenant ferme le gouvernail des revues qu'il anime, mais aussi lecteur plein de sympathie et en même temps de perspicacité critique, souvent inspiré pour définir d'un mot juste ce qui est essentiel dans les textes qui lui sont soumis. L'un et l'autre s'écrivant familièrement, mais chacun plein d'un respect inexprimé devant la qualité de l'autre, parce qu'il reconnaît en lui un seigneur des lettres. C'est ici une correspondance attachante, qui dévoile des aspects parfois inattendus de deux grandes figures.

03/2000

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance. 1902-1924

"Les lettres de ce recueil (1902-1924) constituent le deuxième volume de la Correspondance complète de Kafka. Adressées principalement à des amis et à des proches, aux éditeurs aussi chez qui Kafka a publié ses rares oeuvres non posthumes, ces lettres embrassent une période plus étendue que le Journal et les Carnets, dont elles sont en un sens une version plus libre, plus passionnée, encore que non moins énigmatique, tandis que sur bien des points elles en complètent le contenu. On n'y trouvera pas de lettres d'amour, puisque celles-ci forment des recueils séparés, mais un témoignage continu du rôle extraordinaire, à la fois essentiel et douloureux, que jouaient dans cette vie si difficilement déchiffrable les liens de l'amitié. A lire ces missives tantôt hâtives, tantôt interminables (certaines n'ont réellement pas de fin et n'ont jamais été envoyées), on devine les questions que soulevaient la vie de Kafka, sa discipline impitoyable et apparemment immotivée, ses refus et ses décisions, pour ceux-là mêmes que la proximité et l'affection rendaient le plus aptes à le comprendre", Marthe Robert.

10/1965

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance 1927-1942

Exhumer la figure de Léon Pierre-Quint, personnage complexe injustement oublié, critique littéraire et éditeur majeur de la première moitié du vingtième siècle et démystifier la légende inepte du "sage" ou de l'"ange" dont est entachée l'image de René Daumal, l'un des hommes, certes poète, les plus radicalement lucides que l'entre-deux guerres ait connu - voilà le mérite de cette correspondance inédite. Des balbutiements du Grand Jeu aux années noires de la 2e guerre mondiale, ce ne sont pas moins de 180 lettres, ici dévoilées, qui témoignent des échanges entre le très attentif directeur-passeur des éditions du Sagittaire, et un René Daumal du quotidien qui n'a "pas d'autre gagne-pain qu'écrire, réviser, traduire, corriger des épreuves, rédiger des "prières d'insérer", etc., en tirant fréquemment la langue", et qui dans l'envoi de sa Guerre sainte écrit : "A Léon Pierre-Quint / qui avidement en chacun / cherche la / Pierre angulaire / et / la Quint e-essence / et le lieu / où les Solitudes se rencontrent".

01/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance 1926-1962

"Avant même d'être surréaliste", Michel Leiris disait avoir été "fasciné par l'espèce de linguistique amusante - comme il y a une "physique amusante"- que le futur et imprévisible académicien Jean Paulhan, alors auteur des plus discrets, esquissait dans son bref mais substantiel ouvrage, très mine de rien, Jacob Cow le pirate ou Si les mots sont des signes ". Autant dire que Leiris et Paulhan n'étaient pas sans "lieux communs": l'un et l'autre, comme écrivains, s'attachèrent tout particulièrement à la question du langage ; l'un et l'autre furent critiques littéraires, critiques d'art et, à des degrés divers, linguistes et ethnologues ; l'un et l'autre s'intéressèrent à l'oeuvre de Raymond Roussel, Antonin Artaud, Laure, Jean-Paul Sartre... Si l'on découvre, dans cette correspondance quelques autres sujets de complicité, apparemment plus futiles - les boules, la nage, la tauromachie, les voyages, la peinture contemporaine -, il est ici essentiellement question de l'oeuvre de Leiris, de ses relations réservées de jeune auteur, puis d'écrivain confirmé, avec l'attentif éditeur et directeur de revues qu'était Paulhan. Ainsi, à l'occasion de la publication de Miroir de la tauromachie, le dialogue entre les deux hommes trouve-t-il son point d'équilibre en même temps que d'affrontement : "Je trouve très forte et très juste, reconnaît Jean Paulhan le 25 août 1939, votre tentative d'explication par la bande de la beauté littéraire. Ne pensez- vous pas, s'il est si rare de nos jours d'attaquer franchement le problème littéraire (je veux dire : d'expression), que la cause en pourrait bien être - malgré tant d'apparences contraires -- qu'il est aussi le plus dangereux ? " A cette réflexion de l'auteur des Fleurs de Tarbes, Michel Leiris fait un sort : "Le problème littéraire représente-t-il un vrai danger, c'est ce que je me demande... L'une des grosses questions qui m'embarrassent depuis longtemps est la suivante : où trouver, dans l'écriture, quelque chose qui soit l'équivalent de ce que sont les cornes pour le travail du torero ? est-on bien réellement fondé admettre comme un équivalent de ces cornes tout ce qui est, pour celui qui s'exprime, possibilité de "déchirement"? "

01/2000

ActuaLitté

Littérature étrangère

Proses. Volume I 1912-1922

Ces "Proses" de Fernando Pessoa qui rassemblent tous les textes publiés de son vivant, ont paru à La Différence en 1988. Epuisé depuis une dizaine d'années, cet ouvrage revoit le jour, en deux volumes, augmenté de nouveaux textes que les chercheurs ont découverts entre-temps. Un des intérêts de cette édition est de mesurer l'ampleur et la diversité des publications que Pessoa fit de son vivant. La légende de la malle remplie d'inédits posthumes a occulté l'aspect de l'écrivain publiant dans les différentes revues de son temps et participant, au premier plan, au débat intellectuel.

04/2013

ActuaLitté

Pléiades

Nouvelles complètes / Paul Morand Tome 1 : [1921-1932

Ce que cherche Morand dans ces "éternels tropiques", c'est un goût passionné pour les voyages, la suppression des frontières, le brassage des cultures et des races. L'écrivain masque des êtres qu'on prendra pour lui. Ce qui l'agacera : "Que met-on dans ses livres ? Ce qu'on n'est pas et ce que l'on voudrait être, comme dans les rêves. Les livres sont des désirs refoulés, des actes manqués". Multipliant les approches, l'auteur affublera son personnage de masques successifs dont on ne saura jamais quel est le véritable. Aucun sans doute, car les Tropiques sont tristes et les femmes trop pâles sont déjà les mortes qu'elles seront : "Paule est toute blanche. Elle en remet". Incapables d'aimer, elles se donnent par ennui ou par hygiène. "Sous les apparences familières, apparaît un autre être, si différent qu'il décourage tout espoir de vraie connaissance et de possession totale", note Michel Collomb. Le cosmopolitisme de Morand ne serait-il pas, au fond, l'érotisation du voyage ? Au moment même où Morand coulera ses nouvelles dans un moule historique pour tenter une impossible objectivité, son imagination le trahira qui le conduira fantastiquement vers des au-delà dont on n'exige pas que l'auteur les justifie, et la peau de la belle créole "retournera au noir", ruinant ainsi toutes ses tentatives d'assimilation. Comme les nouvelles de Morand, ouvertes sur la Nuit.

05/2005

ActuaLitté

Théâtre

Registres. Tome 7, Les années Copiaus (1925-1929)

Loin de Paris, en Bourgogne, les Copiaus (1925-1929) reviennent aux sources de la représentation et réinventent le rapport de l'acteur au public. L'histoire de leurs crises et de leurs succès est retracée depuis la constitution de la "petite troupe de campagne " jusqu'à l'effort de fondation d'un théâtre provincial autonome. Par leurs spectacles, élaborés au sein de la pratique groupale, les Copiaus renouvellent les traditions locales des communautés de la Côte-d'Or : les pièces et les prologues se mêlent aux séquences improvisées, aux scènes mimées, aux danses et aux chansons. Dans sa fonction de chef de troupe et de Dramaturg, Copeau s'inspire de la Commedia dell'Arte, et utilise la technique du montage pour mettre en valeur la création de chaque comédien. Ce septième tome des Registres suit le rayonnement des Copiaus dès leur grande tournée de 1925, et étudie la diffusion des idées de Copeau en Europe et aux Etats-Unis. A New York, où il prépare la mise en scène des Brothers Karamazov (1927), Copeau laisse des marques profondes dans un contexte théâtral en pleine évolution.

10/2017

ActuaLitté

Critique littéraire

Choix de lettres 1923-1993

Il est exceptionnel d'avoir accès à une correspondance s'étendant sur une période continue de soixante-dix années et, de surcroît, à des lettres qui témoignent d'une manière aussi transparente de l'appréciation de l'amitié. Ces lettres sont d'abord une conversation de l'esprit, et souvent, cette conversation semble viser un auditoire au-delà du destinataire de la lettre : "J'ai parfois l'impression de m'adresser à d'autres lecteurs en même temps qu'à toi" , écrivit-il à un de ses amis. Sans doute l'aspect le plus remarquable du parcours de Thomas, lorsque l'on considère la période de l'histoire dans laquelle il s'est déroulé, réside dans son refus d'accepter le jugement nihiliste de l'époque prôné par ses pairs. Pour lui, humaniste convaincu, le désespoir représentait l'ultime mal : "Ce n'est pas vers l'ombre qu'il faut se tourner, mais vers un espace de lumière [... ] je suis persuadé que le grand, le seul crime - c'est le désespoir - quand la fine pointe de l'espoir (de l'espoir en rien, à l'état pur), n'est plus là - c'est vraiment le fil de la vie qui se rompt". "Mystérieux, secret, discret" , ce sont les mots dont la critique se sert habituellement à l'égard d'Henri Thomas. Espérons que ce choix de lettres jettera une lumière là où il y avait de l'ombre, en éclairant notamment la parenté de Thomas avec Herman Melville, un écrivain qu'il décrivait ainsi : "Un homme seul, aux écoutes de la terre et de la mer, et qui trouve au plus lointain, sur les confins du réel et de la fiction, ce qu'on peut nommer sa vérité [... ]" . Joanna Leary.

06/2003

ActuaLitté

Littérature étrangère

El. Suivi de Le divorce comme mesure hygiénique

1923 : Mercedes Pinto est expulsée d'Espagne à la suite de sa conférence Le divorce comme mesure hygiénique. Elle s'installe en Uruguay, puis à Cuba (1935-1943), enfin au Mexique. 1921-1926 : Edward Weston photographie Tina Modotti, en Californie puis au Mexique. 1926 : Mercedes Pinto publie El, roman dans lequel la narratrice est victime de la paranoïa maladive de son époux. 1952 : Autre exilé espagnol au Mexique, Luis Bunuel adapte El au cinéma. 1976: Mercedes Pinto est enterrée à Mexico. Pablo Neruda signe son épitaphe : Mercedes Pinto vit dans le souffle de la tempête, avec le coeur à tous vents. Energiquement seule. Urgemment vivante.

05/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance posthume (1912-1920)

Ce nouveau volume de correspondance et documents sur Arthur Rimbaud couvre la période 1912-1920. On ferraille beaucoup autour du poète : Paterne Berrichon, son beau-frère posthume, qui s'est érigé en défenseur de sa mémoire, s'illustre dans diverses querelles : avec Remy de Gourmont, qui se gausse de la prétendue "héroïque pureté" du compagnon de Verlaine ; avec Georges Izambard, accusé d'avoir instillé des idées révolutionnaires dans la tête de son élève du collège de Charleville ; avec Marcel Coulon, qui conteste les affirmations de Berrichon. Le combat se situe aussi à d'autres niveaux, plus élevés : entre Paul Claudel, chantre du poète catholique, et André Suarès, qui veut dénoncer ce mythe. Cette décennie voit par ailleurs paraître de nouvelles lettres inédites de Rimbaud, dont la célèbre lettre sur le poète "voyant", que publie la Nouvelle Revue française en 1912. La Première Guerre mondiale éclipse un temps les tentatives de récupération et d'interprétation de l'oeuvre du poète, et creuse encore son tombeau : à la destruction de la ferme familiale de Roche, avec laquelle sont perdues de nombreuses reliques, s'ajoutent les disparitions d'Isabelle Rimbaud, de Paul Demeny, le destinataire de la "Lettre du Voyant", et de Germain Nouveau, le compagnon de Rimbaud à Londres en 1874. Mais entre en scène la jeune génération surréaliste, qui ne va pas rester indifférente à l'oeuvre et au destin de l'auteur des Illuminations.

04/2014

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

Soixante-dix jours en Russie & autres textes (1921-1924)

Angel Pestana (1886-1937), militant célèbre de la Confédération Nationale du Travail, a connu, en Espagne, un parcours sinueux jusqu'à sa mort en 1937. La postérité n'a pas épargné sa mémoire car, créateur du "parti syndical", il fut à ce titre exclu de la centrale syndicale. Pourtant peu de gens qu'il faut à l'origine d'une décision essentielle prise par la CNT : rompre avec l'internationale Communiste et l'Internationale Syndicale Rouge créées par les Bolcheviks. En effet, la CNT, en 1919, décidée à clarifier ses positions sur la révolution bolchevique, mandate trois délégués au IIe Congrès de l'Internationale Communiste à Moscou. Les circonstances feront que seul A. Pestana parviendra à destination. Directeur de Solidoridad obrera, militant ouvrier syndicaliste notoire, très engagé dans la CNT depuis sa création, Angel Pestana est alors un membre très actif et très reconnu de l'organisation. Après bien des vicissitudes - la Russie bolchevique, en pleine guerre civile est aussi en butte au blocus des Alliés - il arrive à Petrogard puis à Moscou où il participe, de juillet à août 1920, aux séances de l'Internationale Communiste et aux balbutiements de l'Internationale Syndicale Rouge. A la fin du congrès, il revient vers l'Europe mais il est arrêté à Milan, transféré à Genève puis à Barcelone où il reste en prison jusqu'en avril 1922. C'est dans ces circonstances qu'il rédige trois documents. Informe de mi estancia en la URSS, publié pour la première fois sous le titre Memoria que al comité de la Confederacion National del Trabajo presenta, de su gestion en el segundo Congreso de la III International, el delegado Angel Pestana (Madrid, Nueva Senda, 1922), et Consideraciones y jucios aceca de la Tercera Internacional (publié à Valence en 1936). Plus tard Pestana rassemblera ses impressions de voyage en URSS, dans deux petits livres, publiés en 1924-1925, Sesenta dias en Rusia : lo que yo vi et Setenta dias en Rusia : lo que yo pienso. L'ensemble de ces textes eut un impact considérable puisqu'à leur lecture, lors de la conférence de la CNT, tenue à Saragosse en juin 1922, la centrale syndicale décide de rompre avec l'IC et ISR. L'année suivante, au Congrès de Berlin, elle adhéra à l'Association Internationale des Travailleurs. Ce sont les traductions de ces trois textes fondamentaux d'Angel Pestana que nous publions. Ils montrent, à travers les yeux du militant anarcho-syndicaliste, l'état de la Russie, la bolchevisation du territoire, mais aussi la diversité et la progressive bureaucratisation des débats de l'IC.

02/2021

ActuaLitté

Sciences politiques

Sliman Ben Sliman 1905-1986. Biographie, journal et articles

13 Février 1905 : Naissance à Zaghouan 1919-1925 : Elève au Collège Sadiki 1928 : Bachelier en Mathématiques 1929-1935 : Etudiant à la Faculté de Médecine de Paris 1925 - 1934 : Militant à l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord 1931 : Membre fondateur de la "Fédération des Peuples Colonisés" 1934 : Président du "Comité de Défense des Libertés en Tunisie" 1934 : Adhésion au Néo-Destour 1937 : Membre du Bureau Politique du Néo-Destour au congrès de la rue du Tribunal 1938-1943 : Suite aux événements du 9 avril : Condamnation à 5 ans de Prison au Fort Saint-Nicolas de Marseille 1950 : Exclusion du Néo-Destour 1960-1962 : Fonde et dirige le journal "La Tribune du Progrès" 1967 : Président-Fondateur du "Comité de soutien à la lutte du Peuple Vietnamien" 1973 : Décoration de l'Ordre du Mérite de Bourguiba 1980 : Médaillé du 7ème Congrès Afro-asiatique d'ophtalmologie 06 Février 1986 : Décès du Dr. Sliman BEN SLIMAN.

06/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

La confrontation franco-syrienne à l'époque du mandat (1925-1927)

Le 3 août 1925, la débâcle subie dans le Djebel Druze par l'Armée française, partie en expédition punitive contre quelques villages insurgés, révèle à la France la crise et les faiblesses de son pouvoir mandataire en Syrie. Celui-ci sera, durant deux ans, encerclé à Damas et harcelé en Syrie et au Liban par une insurrection qui revendique l'indépendance et l'unité syrienne. Après une importante introduction sur les enjeux, les acteurs et les politiques au Proche-Orient sorti de la Guerre, l'auteure retrace, à partir d'une documentation archivale française, diplomatique et militaire, complétée par les sources orales arabes, les origines de la révolte druze et les circonstances de son passage en une insurrection nationale.

03/1991

ActuaLitté

Littérature étrangère

Cet Eté-là. Correspondances 1928-1933

Dans la courte vie du poète Nicolas Gronski, sa rencontre avec Marina Tsvetaeva en 1927 laissera une trace lumineuse. Tous deux habitent Meudon, ils fréquentent les mêmes amis, assistent souvent ensemble à des spectacles ou à des soirées littéraires. En juillet 1928, Tsvetaeva part avec ses deux enfants à Pontaillac, en Charente, haut lieu de villégiature de l'émigration russe. Lamitié littéraire devient alors roman d'amour où se mêlent le quotidien et le sublime. Une correspondance unit pendant trois mois Tsvetaeva et Gronski, resté à Meudon. Jalousie, susceptibilité, drame, admiration, excès et passion ponctuent au fil des jours les lettres, avec pour leitmotiv le besoin d'amour et l'appel à l'aide. L'échange épistolaire, maternel au départ, devient possessif et violent : " Lorsque tu es rentré dans un ordre mien, c'est-à-dire que tu es passé de ton ordre à toi dans le mien, tu es tombé sous ma loi. " La mort prématurée de Gronski, en 1934, d'une chute dans le métro parisien provoque chez Tsvetaeva un chagrin " aigu et pur comme un diamant ". " J'avais été son premier amour et lui - mon dernier ", dira-t-elle. La publication du poème de Gronski, Belledonne, peu de temps après sa disparition, sera réellement pour elle un " cadeau posthume ", reconnaissant en son auteur non seulement son héritier, mais une voie poétique d'une grande originalité. Cet Été-là, écrit Véronique Lossky dans sa préface, est " un monument d'amour, mais aussi une célébration infiniment douloureuse d'un moment particulièrement intense dans la vie et dans l'œuvre de la grande Marina Tsvetaeva ".

03/2005

ActuaLitté

Proche et Moyen-Orient

Notes d'un colon du Gharb, 2 juillet 1920-décembre 1924

Notes d'un colon du Gharb , 2 juillet 1920-décembre 1924. M. Nahon. [Lettre-préface du maréchal Lyautey. ] Date de l'édition originale : 1925 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Cahiers Jean Giono N° 2 : Correspondance Jean Giono - Lucien Jacques (1922-1929)

De 1930 jusqu'à sa mort en 1961, Lucien Jacques continue à porter à Jean Giono une amitié fidèle, malgré quelques désaccords passagers. Et Giono continue à s'appuyer sur cette amitié. De 1934 à 1939 notamment, la naissance de la communauté du Contadour, les convictions pacifistes, la traduction, faite de concert, du Moby Dick de Herman Melville, rapprochent constamment les deux hommes. L'élan de Giono se confronte la sagesse de Lucien Jacques. Et leur enrichissement mutuel, en particulier dans le domaine de leur culture, qui s'élargit toujours davantage, contribue à consolider leur amitié. La courbe de l'évolution politique et intellectuelle de Giono est ainsi précisée, et ses lettres, pleines du même naturel et du même humour que celles de son correspondant, et jamais écrites en vue d'une publication future, forment un précieux contrepoint à une oeuvre diverse et féconde, en même temps qu'un document essentiel à la compréhension de l'homme et de ses livres.

02/2020

ActuaLitté

Esotérisme

L'éveil spirite. La nouvelle révélation (1918) ; Le message vital (1919) ; Débat avec Joseph McCabe (1920) ; La Côte Inexplorée (1919-1921) ; L'Eglise chrétienne primitive et le spiritisme moderne (1925) ; Pheneas Parle (1927)

Arthur Conan Doyle, l'auteur des aventures de Sherlock Holmes, consacra les 30 dernières années de sa vie à l'étude du spiritisme, c'est-à-dire la croyance d'une communication possible avec les morts. Cet ouvrage réunit ses principaux textes (en-dehors de "La Trilogie Spirite", précédemment publiée), produits entre 1915 et 1930, à la fin de sa vie d'écrivain. Des textes rares et disponibles pour la première fois en français, à part "La Nouvelle Révélation", présentée ici dans une nouvelle traduction. Erudit, rationnel, l'auteur nous raconte ses rencontres avec les plus grands médiums de son temps, ses débats avec ses détracteurs, les avancées scientifiques, les témoignages souvent impensables qui lui furent rapportés. Une lecture indispensable pour bien comprendre le mouvement spirite moderne. Traduction de François Montmirel.

11/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

L'opposition communiste en URSS : les trotskystes (1923-1938). Tome 1, 1923-1927 : La lutte antibureaucratique dans le parti bolchevique

Les ennemis le plus irréductibles du stalinisme vinrent des rangs du parti bolchevique qui avait dirigé la Révolution russe d'octobre 1917. Dès 1923, nombre de ses dirigeants et militants formèrent l'Opposition de gauche pour combattre la bureaucratie et son expression politique : le stalinisme. La guerre civile (1918-1922) menée par les Blancs et les puissances impérialistes ne put briser l'État ouvrier. Mais il en sortit exsangue et isolé car partout refluait la vague révolutionnaire qui, depuis 1918, avait dressé les prolétaires contre la bourgeoisie en Allemagne, en Finlande, en Hongrie, etc. Sur ce fond de stabilisation au profit de la bourgeoisie, en URSS, une caste de bureaucrates parvint à usurper le pouvoir. Les compagnons de Lénine et de Trotsky combattirent la dégénérescence bureaucratique, négation du bolchevisme, jusqu'à leur massacre par Staline en 1938. C'est leur combat, celui de communistes défendant les intérêts de la classe ouvrière et de la révolution mondiale, que nous retraçons ici.

10/2013

ActuaLitté

Religion

Lettres de Tananarive. Jean Beigbeder à son père, 1924-1927

De Tananarive, où il dirige, de 1924 à 1927, le "Foyer", une section des Unions chrétiennes de jeunes gens, Jean Beigbeder écrit à son père en France. Docteur en droit, protestant aux racines béarnaises, il est convaincu des vertus du scoutisme dans la formation du citoyen. Tout comme lui, sa femme Odette Meyer a une solide expérience des mouvements de jeunesse. Beigbeder parle de son travail, des premières troupes d'éclaireurs ou des réunions protestantes, évoque sa vie quotidienne en même temps qu'il prête attention aux nouvelles de France. Ses lettres rendent également compte du fonctionnement des réseaux protestants en France et à l'étranger. Voilà qui fait toute la richesse d'une correspondance, conservée dans son intégralité (132 lettres), à la croisée de l'individuel et du social. L'intérêt des lettres vient également de ce qu'elles disent du moment colonial dans une capitale où les Vazaha, les Européens, doivent prendre leurs marques, alors même que les Malgaches subissent la discrimination. Les années 1924-1926 d'embellie économique sont aussi celles de la montée de la contestation anticoloniale, s'exprimant d'abord dans la revendication de l'égalité. Dans ce contexte, l'expérience du Foyer paraît exceptionnelle. De fait, Jean Beigbeder, alias Rabegy ou encore Z'oeil de chouette, son totem de scout, est un médiateur culturel. Il cherche à faire du Foyer un "espace franco-malgache", avec la possibilité pour des "jeunes" de différents âges, bridés dans leurs aspirations, d'accéder à la culture européenne, tout en participant à la valorisation de la leur propre. Il ne remet pas en cause la colonisation, mais son intérêt pour Madagascar est manifeste.

07/2019

ActuaLitté

Romans policiers

Agatha Christie, L'Intégrale Tome 1 : Les années 1920-1925

Voici rassemblées les premières oeuvres de celle qui deviendra l'incontestée "reine du crime" de la littérature. C'est pour faire face à ses problèmes financiers qu'elle poursuivra une carrière commencée en amateur en 1920 avec la publication de La Mystérieuse Affaire de Styles. Le roman policier des années 1920-1925, qui est, à l'image de l'époque, d'un extraordinaire foisonnement, voit passer Agatha Christie de l'énigme au roman d'aventures criminelles, et prendre sa place parmi les grands. En 1925, les bases essentielles de l'oeuvre sont jetées, et un certain Hercule Poirot, déjà né depuis 1916 sous la plume d'Agatha Christie, se taille une célébrité bientôt universelle. Ouvres traduites de l'anglais par Thierry Arson, Michel Averlant, Françoise Bouillot, Sylvie Durastanti, Pascale Guinard, Marie-Josée Lacube, Laure Terilli et Albine Vigroux.

06/2024

ActuaLitté

Musique, danse

Musiques dans l'Italie fasciste. 1922-1943

Plus de vingt ans séparent la marche sur Rome (1922) de la chute de Mussolini (1943), au cours desquels les instances politiques et culturelles de l'Italie sont refondées. Dans le domaine musical, les conséquences du fascisme s'avèrent décisives : ambivalent à l'égard de la modernité européenne, désireux d'exalter la nation et ses mythes, le régime suscite d'abord l'intérêt de compositeurs en quête d'unité et de récit national. Aviateurs et tyrans de la Rome antique hantent alors les scènes d'opéra, tandis que musiques de film et chansons se font l'écho des conquêtes coloniales. Ni les musiques savantes ni les genres populaires ne sont étrangers au fascisme : sans imposer de canons esthétiques, le régime accompagne la réforme des conservatoires et subventionne des événements majeurs tels la Biennale de Venise ou le Mai musical florentin. Si l'attitude des musiciens est dominée par une profonde ambiguïté liée aux contraintes imposées par l'Etat, pour la jeune génération, néanmoins, celle de Dallapiccola et de Petrassi, l'adoption des lois antisémites constitue une rupture existentielle dont des oeuvres telles que Le Prisonnier portent trace. Entre analyse de trajectoires individuelles, mise en perspective de genres musicaux, focus sur des oeuvres emblématiques, le présent ouvrage évoque une nation fascinée puis déchirée par le totalitarisme mussolinien.

02/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Journal : 1918-1921, 1933-1939

C'est toujours un rare privilège de pénétrer dans la vie quotidienne d'un grand écrivain. Avec le Journal de Thomas Mann, le privilège est multiple : nous participons à ses petites joies et à ses petites misères de tous les jours, mais aussi à l'élaboration de son ouvre au fur et à mesure qu'il y travaille, qu'il forme des projets pour l'avenir, qu'il livre ses textes à la publication. Mais l'intérêt essentiel de ce Journal, ce sont sans doute les réactions à chaud de l'auteur face à la situation politique, d'abord dans les années 1918 à 1921, période où il vit intensément la fin de la Première Guerre mondiale, les troubles de la République des Conseils de Munich et les débuts de la République de Weimar. Il faut ensuite attendre 1933 pour que le Journal reprenne son fil. Nous ne saurons donc jamais comment Thomas Mann a ressenti la première tentative de faire fonctionner en Allemagne un Etat démocratique. Surpris par la prise de pouvoir de Hitler alors qu'il effectuait un séjour en Suisse, il comprend aussitôt la gravité de ce qui se passe et décide de ne pas rentrer en Allemagne. Dès lors, son Journal nous fait vivre sa répulsion vis-à-vis du national-socialisme, les problèmes que lui pose l'abandon en Allemagne de sa maison et de l'essentiel de sa fortune, mais aussi les espoirs et les joies que lui procure l'accueil que lui réserve l'étranger. Les séjours en France et en Amérique jalonnent cette période, et l'attitude antinazie de l'écrivain ne se dément jamais.

05/1985

ActuaLitté

Histoire de France

Résistance (1927-1943). 2e édition

Intellectuel engagé puis journaliste, pionnier de la résistance intérieure devenu l'un des principaux artisans de l'unification de l'armée des ombres sous l'autorité gaullienne, Pierre Brossolette vécut passionnément avant de mourir tragiquement en 1944. Homme de plume autant que du verbe, mû par des idées anticonformistes et par un puissant désir de rénovation, il a légué plus de mille articles, chroniques radiophoniques, rapports ou discours. Vingt-six de ses textes parmi les plus évocateurs sont présentés dans ce recueil - dont la fameuse apologie aux «soutiers de la gloire» ou la lettre courageuse du 2 novembre 1942 au général de Gaulle. Ecrits à des moments clefs de la vie de Brossolette ou en écho à des débats cruciaux, ils plongent au coeur des défis auxquels les Français, l'Europe et le monde furent confrontés durant l'entre-deux-guerres puis les années noires. «Comme le montrent les textes ici rassemblés et dont certains trouvent dans les temps actuels une résonance singulière, le parcours de vie accompli par Pierre Brossolette fut celui d'une intelligence en mouvement. Souhaitons qu'il soit un encouragement à adopter une attitude de "veilleur d'espoirs" et de responsabilité, seule réponse aux totalitarismes de toutes sortes.» G. P. Cette seconde édition est enrichie d'une nouvelle présentation de Pierre Brossolette par Guillaume Piketty. Elle éclaire les raisons d'un destin posthume contrasté avant la période de reconnaissance et les honneurs au Panthéon.

04/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le journal fictif d'Adolf Hitler. Prison de Landsberg. Novembre 1923-décembre 1924

"Contrairement à ce qu'on croit, la politique n'est pas l'art du possible ; c'est l'art de l'impossible". Dans la soirée du 8 novembre 1923, la tentative de putsch menée par Hitler échoue à la brasserie Bürgerbräukeller de Munich. Il est arrêté puis enfermé à la prison de Landsberg de novembre 1923 à décembre 1924. Ce "document fictionnel" s'intéresse de près à ces quatorze mois décisifs qui expliquent, en partie, son accession au pouvoir moins de dix années plus tard, avec une facilité inimaginable. Commence alors une plongée en apnée dans le quotidien et la psyché du futur Führer qui s'est persuadé que son destin et celui de l'Allemagne ne font qu'un. Page après page, ce Journal fictif, - criant de vraisemblance - nous prouve d'une façon magistrale que la puissance des mots, aussi bénéfique ou maléfique soit-elle, peut encore avoir des répercutions à la fois personnelles et mondiales au sein de nos sociétés modernes. "Aujourd'hui, alors que l'humanité entière est menacée par l'émergence d'une nouvelle forme de barbarie, que le nationalisme connaît un nouvel essor, que le racisme étend son emprise, que la manipulation des masses est recherchée à tout prix et que la construction européenne est menacée, je considère qu'une nouvelle approche d'Hitler est utile et même nécessaire". Haris Vlavianos

06/2020

ActuaLitté

Beaux arts

The New Berlin (1912-1932)

Ville mythique et cosmopolite incontournable, au carrefour entre l'Est et l'Ouest, Berlin connait pendant l'entre-deux-guerres des bouleversements sans précédent, qui trouvent écho dans une création artistique pluraliste. Dans la capitale de la première démocratie allemande, l'art est étroitement lié à une réalité quotidienne marquée par la crise, le changement social et la décadence, mais aussi par un espoir de relance et une courte période de prospérité connue sous le nom " d'Années folles ". Se focalisant sur Berlin en tant que métropole culturelle des années 1920, au départ des différents liens tissés entre les scènes artistiques belge et allemande, ce livre nous invite à découvrir l'art politisé et les défis urbains entre 1912 et 1932, quand la nouveauté agissait comme un véritable mot d'ordre. Max Beckmann, Rudolf Belling, Otto Dix, George Grosz, Raoul Hausmann, Hannah Höch, Wassily Kandinsky, Ernst Ludwig Kirchner, Kasimir Malévitch, Jeanne Mammen, Sasha et Cami Stone comptent parmi les nombreux esprits créatifs représentant plusieurs mouvements clés de cette période fascinante.

11/2018

ActuaLitté

Beaux arts

Georges Addor architecte (1920-1982)

L'architecte genevois Georges Addor fut peu reconnu de son vivant. Cet homme discret a pourtant façonné la Genève des années 1950 et 1960 en lui donnant son caractère de ville contemporaine et de cité internationale. Son parcours fulgurant est retracé dans cet ouvrage. En l'espace de quinze ans, le bureau d'architecture que Georges Addor dirigea au sein de la régie immobilière Addor & Julliard réalisera plus de cinquante projets, allant du logement bon marché aux sièges d'entreprises prestigieuses, en passant par des équipements scolaires et des cités satellites pionnières en Suisse. Cette production effrénée s'inscrit dans le renouveau de la scène architecturale suisse du second après-guerre, dont il sera l'un des principaux protagonistes. A travers une lecture attentive de son oeuvre et une iconographie riche et inédite, cette monographie présente en détails les réalisations majeures du bureau, tout en les abordant sous une multiplicité d'aspects propres à en élargir la compréhension : éléments biographiques, composition du bureau, choix urbanistiques, matérialité, actualité de l'oeuvre et, enfin, intégration des arts à l'architecture. La perspective choisie consiste à replacer cet héritage patrimonial, souvent en proie à des transformations irrémédiables, dans un contexte plus large, confirmant sa singularité et son exemplarité.

10/2015