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Léon Detroy (1859-1955). Un postimpressionniste, des lumières du Midi à la vallée de la Creuse

Extraits

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Littérature française (poches)

Carnets. Tome 3, Mars 1951 - décembre 1959

«Chaque matin quand je sors sur cette terrasse, encore un peu ivre de sommeil, le chant des oiseaux me surprend, vient me chercher au fond du sommeil, et vient toucher une place précise pour y libérer d'un coup une sorte de joie mystérieuse. Depuis deux jours il fait beau et la belle lumière de décembre dessine devant moi les cyprès et les pins retroussés.» Entre 1951 et 1959, Albert Camus écrit L'Été, La Chute, L'Exil et le royaume. Il réagit aux polémiques déclenchées par L'Homme révolté, à la tragédie de la guerre d'Algérie, voyage en Italie et en Grèce, reçoit le prix Nobel. Ses Carnets témoignent de son désir d'harmonie, auquel il tend «à travers les chemins les plus raides, les désordres, les luttes». On trouvera à la fin de ce volume un index général des trois tomes.

09/2013

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Vatican II

Le concile des évêques français. Vatican II 1959-1965

Quatre automnes romains pour un printemps de l'Eglise... De 1962 à 1965, les évêques du monde entier participent aux sessions du concile Vatican II convoqué par Jean XXIII en 1959. Pour la première fois, grâce à des archives inédites, Christian Sorrel étudie l'assemblée du point de vue de l'épiscopat français. Il présente son organisation et ses figures de proue. Il analyse sa participation aux débats et son rôle dans la majorité réformiste. Il tient compte du contexte national qui se dégrade et étudie le rôle du concile dans cette évolution. Une enquête passionnante, indispensable, sur l'événement pour comprendre les crises récurrentes du catholicisme français contemporain.

03/2023

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Poésie

Les Lazaréennes. Fables et chansons - Poésies sociales

A l'époque de Proudhon, Marx et Hugo, un jeune ouvrier-poète parisien du nom de Joseph Déjacque (1821-1865) fulgure en l'espace de dix ans à peine. Il subit la répression de 1848 et part en exil après 1851. Il devient anarchiste entre Londres et New York, 1852 et 1854. Mais c'est à La Nouvelle-Orléans, entre 1855 et 1858, que sa colère politique atteint des sommets. Déjacque y publie, pour quatre souscripteurs à peine, ses poèmes les plus puissants ? : les Lazaréennes (1857). Ils varient entre l'ivresse amoureuse et le dépit amer, la critique transversale du capitalisme et les appels à la vengeance révolutionnaire. Le chant de la fauvette alterne avec celui des "? damnés ? " , la tendresse avec la furie. Présentées et annotées par Patrick Samzun

07/2018

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Littérature française

La jolie fille de Perth (Éd.1855)

Dom Japhet d'Arménie , comédie, par M. ScarronDate de l'édition originale : 1668Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site Hachettebnf

04/2013

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Romans historiques

De chemins dans la vigne (1852-1858)

Dans les années 1850, à Bordeaux et dans le Médoc, le destin d'un enfant à la recherche de ses origines. Sauvé in extremis de la noyade, par des douaniers qui patrouillent le long de la côte, Symphorien va devoir retourner à l'hospice des Enfants Trouvés. Mais le destin veille... A peine a-t-il débuté son apprentissage de tonnelier qu'il est envoyé à la colonie agricole du Médoc, où les jeunes garçons abandonnés apprennent le métier de paysan. Quel est donc cet élan mystérieux qui le ramène malgré lui vers les lieux qui l'ont vu naître? Et voici qu'en 1855, la mort peu glorieuse du général de Gonzalve à la prise de Sébastopol va avoir des répercussions inattendues dans la vie de Symphorien! Il croise bien du monde sur les chemins dans la vigne: Philémon et Timothée, enfants trouvés comme lui, Bernède, le régisseur du Grand-Pujeau, son parrain Lestage, et... la jeune Anna au sourire étincelant. Hélas, le bonheur n'est jamais si loin que lorsqu'on croit l'approcher!

02/2010

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Sciences politiques

Paroles d'un révolté (1855)

Les meilleurs d'entre nous, si leurs idées ne devaient plus passer par le creuset du peuple pour être mises à exécution, et s'ils devenaient maîtres de cet engin formidable - le gouvernement - qui leur permit d'en agir à leur fantaisie, deviendraient dans huit jours bons à poignarder.

03/2013

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Récits de voyage

Pages du journal de la reine Victoria. Souvenirs d'un séjour à Paris en 1855

Tout au long de sa vie, la reine Victoria (1819-1901) a tenu un journal, sensiblement remanié et élagué après sa mort par sa fille cadette, la princesse Béatrice, soucieuse de bienséance. Les premières décennies du règne ont cependant été préservées, comme ces pages où Victoria évoque le séjour qu'elle effectue à Paris en 1855, à l'occasion de l'Exposition universelle. Celle qui n'est pas encore la vieille douairière grand-mère de l'Europe mais une jeune reine curieuse et pleine de vie décrit le Paris que remodèle Haussmann, relate les cérémonies et les réceptions données en son honneur, campe les personnages du second Empire qu'elle croise, révèle ses conversations avec Napoléon III et Eugénie, décrit les lieux où elle passe avec une attention portée au détail et une spontanéité pleines de charme. Ce texte, jusqu'à présent inédit en français, est aujourd'hui conservé dans les collections de la reine, à Windsor Castle. Il apporte des lumières originales sur un moment des relations franco-britanniques, l'histoire diplomatique et celle de Paris, la question du goût et la figure d'une reine qui a fasciné son siècle avant de subir l'ironie dévastatrice d'un Lytton Strachey et de se figer en une icône du conformisme puritain.

10/2008

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Histoire de France

Chroniques d'Aspects de la France. Tome 2, Du tac au tac (1953-1959)

Après le tome I qui couvrait les années 1948 à 1952, voici la suite de l'intégralité des chroniques écrites par Jacques Perret dans l'hebdomadaire Aspects de la France. Ce deuxième tome reprend les années 1953 à 1959 et, maître de son art, l'écrivain polémiste traite l'actualité avec une verve incomparable et toujours beaucoup d'humour. Les chroniques de cette période deviennent cependant plus incisives et plus graves, à mesure que se concrétise le processus qui conduit l'Afrique du Nord et l'Algérie en particulier, vers son indépendance. "Cet hiver j'avais entrepris une étude assez poussée sur le nouveau paquet de gris, mais arrivé au quatrième ou cinquième article je me suis laissé distraire par d'autres actualités plus tapageuses. Non par goût, certes, mais par un sentiment vaniteux et naïf de mon rôle de folliculaire anachronique de choc. Telle est en effet ma conception du chroniqueur intempestif que si je ne donne pas mon coup d'épée hebdomadaire dans les eaux torrentueuses de l'histoire, je me sens fautif".

04/2014

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Histoire internationale

Souvenirs d'un médecin de la marine, 1853-1867. Campagne du Duchayla. 1858-1859. Première période. Mer Rouge, Cochinchine, Chine

Souvenirs d'un médecin de la marine, 1853-1867. Campagne du "Duchayla". Première période. 1858-1859. Mer Rouge, Cochinchine, Chine / par le Dr A. Léon Date de l'édition originale : 1895-1896 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Religion

HISTOIRE DU CONCILE VATICAN II (1959-1965). Tome 2, La formation de la conscience conciliaire

Ce deuxième volume de l'histoire de Vatican II, événement qui a donné sa physionomie au catholicisme moderne et marqué tout le monde chrétien, débute le 11 octobre 1962. Dès l'ouverture du concile, la vie de la grande assemblée conciliaire se caractérise par des rythmes complexes, par l'amoncellement de thèmes, de questions, de sentiments qui parcourent l'assemblée plénière, les commissions, les observateurs, les groupes informels, les grandes résidences des évêques, les centres d'information, la presse et l'opinion publique. Au cours des semaines qui occupent la première session jusqu'au 8 décembre 1962, des thèmes décisifs pour le catholicisme contemporain, tels ceux sur la liturgie, la révélation, l'Eglise, sont mis en débat. Ce sera la tâche de la longue intersession (décembre 1962-septembre 1963) - également marquée par la mort de Jean XXIII et l'élection de Paul VI - d'assurer à Vatican II une "nouvelle préparation" capable de traduire en propositions le désir de renouveau apparu dans l'aula conciliaire. Grâce notamment à l'apport d'une documentation importante, cet ouvrage permet une reconstruction non anecdotique, mais approfondie et pluridimensionnelle, de l'événement conciliaire.

09/1998

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Littérature française

Les contemplations. II. Aujourd'hui, 1843-1855 (Éd.1856)

Collection de plombs historiés trouvés dans la Seine et recueillis par Arthur Forgeais,.... Imagerie religieuseDate de l'édition originale : 1862-1866Sujet de l'ouvrage : NumismatiqueEnseignes de pèlerinageNumismatique, France. Paris. Moyen-Age-RenaissanceParis. Divers. [numismatique.]Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur sur le site hachettebnf.fr

06/2012

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 3, 1950-1959, Edition de luxe

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent - et à l'occasion, impertinent ! - de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 3 : 1950-1959 Le cinéma français des années 50 n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur. Coincé entre un âge d'or qui s'est prolongé jusqu'à la fin des années 40 et l'avènement de la modernité des années 60, la décennie 50 a vite été taxée de conformisme ; une période de "Qualité française" - formule péjorative des Cahiers du cinéma - qui voit tout de même naître des oeuvres aussi importantes que La Beauté du diable (René Clair), Le Plaisir (Max Ophüls), Casque d'or (Jacques Becker) ou La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara), on se contenterait de moins ! Surtout, avec la démocratisation de la couleur (French Cancan, magnifique hommage de Jean Renoir à son père), l'émergence d'un nouveau polar (Touchez pas au grisbi, Du rififi chez les hommes), l'avènement de nouvelles actrices plus en phase avec leur époque (Martine Carol, Jeanne Moreau, Anouk Aimée et bien sûr Brigitte Bardot), le cinéma français entame déjà sa mue. Et si en 1959 sortent les premiers films de la Nouvelle Vague (Le Beau Serge de Claude Chabrol et Les Quatre Cents Coups de François Truffaut), toute la décennie aura témoigné préalablement d'une aspiration à la modernité : de Louis Malle (Ascenseur pour l'échafaud, Les Amants) à Alain Resnais (Nuit et Brouillard, Hiroshima mon amour) en passant par Jean-Pierre Melville (Deux Hommes à Manhattan) et Henri-Georges Clouzot (Le Mystère Picasso). Une histoire du cinéma français vous invite ainsi à plonger dans les années 50, une décennie aussi riche que variée. 190 photos NB et couleur. Version luxe cartonnée.

11/2021

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Rock

Iggy Pop. Fun & Destroy. Fun & Destroy

Les début d'Iggy Pop sont à ranger du côté de la furie sonique du son de Detroit. Avec les MC5, les Stooges d'Iggy Pop ont posé les bases de la musique punk. Christian Eudeline s'attache à raconter, d'album en album, la vie à 100. 000 % de James Ostenberg, et met ainsi en perspective l'héritage rock indéniable d'un des artistes américains les plus influents. De David Bowie, aux Ramones, New York Dolls, Sonic Youth, etc. Iggy Pop a marqué à jamais l'histoire du rock. Encore aujourd'hui (il vient de finir une tournée européenne avec plus de 10 dates en France), son influence continue à marquer toute une nouvelle génération de musiciens.

11/2022

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Histoire de France

Histoire de la IVe République. Tome 5, La République des tourmentes (1954-1959) Tome 3, La fin

Ce cinquième volume de l'Histoire de la IV République marque l'aboutissement sinon encore le dénouement ! - d'un travail sans égal entrepris il y a quarante-cinq ans (son premier tome, La République des Illusions, parut en 1965). Comme ses prédécesseurs, devenus ouvrages de référence, ce volume est le fruit d'une enquête exhaustive, de la confrontation de centaines de documents d'archives françaises et étrangères, très souvent de première importance, jamais encore consultés, avec les témoignages des principaux acteurs. C'est un livre hors normes qui nous conduit dans une société française à mille lieues de la France d'aujourd'hui. Les révélations y abondent, sur les sujets les plus variés : guerre d'Algérie, drame des populations, écartèlement de l'armée, scandales politicopoliciers, dysfonctionnements du régime, retour du général de Gaulle au pouvoir, etc. L'auteur a connu et souvent vu vivre les personnages qu'elle évoque. Sous sa plume, ils deviennent des êtres de chair et de sang avec leurs faiblesses, leurs erreurs, mais aussi, pour beaucoup, leur courage et leur dévouement à la chose publique. Voici des années que l'éditeur et l'auteur reçoivent des lettres de lecteurs réclamant la suite et fin de cette foisonnante Histoire de la IVe République. En ouvrant cet ouvrage qui a demandé une bonne décennie de travail, ils ne seront pas déçus.

10/2008

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Philosophie

Notes des cours au Collège de France (1958-1959 et 1960-1961)

Poursuivant les éditions posthumes des manuscrits de Maurice Merleau-Ponty commencées en 1964, nous publions les notes de préparation aux cours du Collège de France de 1959 et 1961. Chacun de ces cours interroge d'une manière différente l'exercice philosophique. Comment la philosophie est-elle possible aujourd'hui après l'entreprise phénoménologique ? Dans le cours de 1959, Merleau-Ponty présente une étude de Husserl et de Heidegger. Il en montre les apports mais aussi les limites. En outre, il a recours à l'interprétation de la philosophie qu'élaborent Hegel et Marx, et son geste se donne aussi comme un travail d'auto-interprétation. La lecture qu'il propose de Descartes rend sensible les différents niveaux de sa démarche. Il nous a semblé intéressant d'associer à ses notes de cours la première rédaction du chapitre "Interrogation et intuition" du Visible et l'invisible qui est en grande affinité avec les problèmes abordés dans ces cours. Ce brouillon du Visible et l'invisible, abandonné par Merleau-Ponty, permet de marquer la différence de style d'avec les notes de préparation qui, comme l'écrit Claude Lefort, "ne constituent pas exactement un écrit" . Elles offrent bien plutôt des éléments de réflexion pour continuer de questionner la pensée du philosophe.

10/1996

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Vietnam

Viet Nam. L’histoire politique des deux guerres 1858-1954 et 1945-1975

Préface de Pierre Brocheux. La guerre d'Indépendance des Vietnamiens mobilise plusieurs générations qui luttent pour s'affranchir du colonisateur français. Pourquoi la France est-elle intervenue dans ce pays à l'autre bout du monde ? Quels bénéfices a-t-elle retirés de la colonie et des protectorats établis ? Pourquoi, finalement, est-elle partie en 1954 après presque un siècle de présence ? Qu'était la guerre d'Indochine dans cette guerre d'indépendance ? Quand la guerre idéologique entre Vietnamiens, nationalistes et communistes a-t-elle vraiment commencé ? Pourquoi les Américains se sont-ils impliqués dans ce pays si éloigné de leurs frontières ? Comment les nationalistes ont-ils été vaincus par les communistes en 1975 alors qu'ils avaient les puissants Etats-Unis comme allié de poids ?

03/2023

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Cinéma

Histoire d'une revue. Tome 1, A l'assaut du cinéma (1951-1959)

Avril 1951. Dans un petit bureau des Champs-Elysées, Jacques Doniol-Valcroze, Lo Duca et Léonide Keigel feuillettent les premiers exemplaires d'une nouvelle revue voulue par André Bazin : les Cahiers du cinéma. La couverture du premier numéro est déjà jaune, et sera longtemps un signe de ralliement des cinéphiles. Mai 1959. Les Quatre Cents Coups triomphent au Festival de Cannes. Derrière François Truffaut, c'est toute une génération de critiques - de Claude Chabrol à Jean-Luc Godard, Jacques Rivette ou Eric Rohmer - qui passe avec armes (un don certain pour la polémique) et bagages (une passion et une vraie intelligence du cinéma) du côté de la mise en scène. On connaît la suite. Entre ces deux dates. L'histoire des Cahiers du cinéma est celle d'une génération enthousiaste et injuste, brillante et provocatrice, conviviale et divisée, qui va donner naissance à la Nouvelle Vague. La figure centrale de ce noyau de moralistes du cinéma est incontestablement André Bazin qui, selon le mot de Truffaut, fut "un homme célèbre par sa bonté". Du côté de Renoir et Rossellini, défendant le cinéma hollywoodien, pourfendant "une certaine tendance du cinéma français", ces jeunes Turcs inventent, au fil des débats et des polémiques, cette "politique des Auteurs" qu'incarnent des réalisateurs alors méprisés ou incompris tels que Hitchcock, Hawks, Lang, Nicholas Ray ou Minnelli, et qui va révolutionner la critique de cinéma dans le monde. Relisant les textes, traquant les personnages, profitant de sources d'archives inédites, Antoine de Baecque raconte les dix premières années d'une revue qui ne pouvait laisser quiconque indifférent. Il offre ainsi le premier récit du "cinéma vu de la critique", d'une critique qui laisse aujourd'hui encore le lecteur haletant, ravi, parfois irrité, ou à bout de souffle.

04/1991

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Littérature française

Anniversaire de la Révolution de 1848 : 24 février 1855. A Jersey

Le violon de Franjolé ; La dame aux diamants ; La reine de Golconde (Nouv. éd.) / Arsène HoussayeDate de l'édition originale : 1887Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site HachetteBnF.

04/2013

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Correspondance

Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat - 1916-1959. Tome 9, Le temps des chroniques/ Janvier 1952 - Mai 1959

Commencée en 1916, cette correspondance s'achève avec la mort de Pourrat, le 16 juillet 1959, à l'âge de 65 ans. Bien que Vialatte soit plus jeune, ils vivent tous deux ces années 1952-1959 sur un mode crépusculaire : ils se parlent beaucoup de maladies, de deuils, du temps qui passe. Ils s'inquiètent pour leurs proches : épouses et enfants qui deviennent adultes. Les lettres sont pleines des lieux où ils sont : Ambert et Le Vernet pour Henri Pourrat, grand marcheur attentif aux saisons ; pour Vialatte, Paris mais aussi les lieux - souvent auvergnats - où il quête une impossible sérénité. Pourrat met toutes ses forces dans la poursuite du grand oeuvre, Le Trésor des Contes, dont il parvient à terminer les treize tomes ; ce qui ne l'empêche pas d'écrire quelques autres ouvrages, mais pas les Mémoires que son ami, pourtant, le presse d'écrire. Vialatte, quant à lui, s'éparpille et ne mène à bien aucun des romans commencés. Il gagne sa vie avec des traductions et des articles. Persuadé qu'il passe à côté de l'essentiel, il est pourtant en train d'expérimenter ce qui deviendra, même sous une forme fragmentée, son grand oeuvre à lui : les chroniques, qu'il poursuivra jusqu'à sa mort, en 1971. Ce dernier volume de leur correspondance confine que, pour l'un et l'autre, l'essentiel aura bien été la quête de l'écriture.

03/2022

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Généralités

Dictionnaire des communes de la creuse

L'étude des noms des 256 communes creusoises pour élucider avec clarté et rigueur le sens, l'évolution, le message oral du nom qu'elles portent. Les illustrations, par les anciens Plans Cadastraux, satisfont la curiosité et aident à comprendre les mutations de la paroisse d'origine à la commune d'aujourd'hui. Cet éclairage nouveau et définitif renforcera l'identité creusoise.

10/2022

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Critique littéraire

Le passé défini. Tome 6, journal 1958-1959

Jean Cocteau va avoir soixante-dix ans. C'est l'heure du bilan. Son journal pose alors un problème. Il veut laisser de lui l'image d'un homme bon. Et il ne veut pas choquer les bienpensants par des propos sur la religion ou la politique. Et pourtant, jamais il n'a jamais eu la dent aussi dure : les poètes, les cinéastes, les chanteurs, personne n'est épargné. Fallait-il tailler dans ce jeu de massacre ? Mieux vaut sans doute en sourire avec indulgence. Sourire de l'autocélébration de l'artiste qui en est la contrepartie. Mais Jean Cocteau retrouve souvent la veine des Portraits Souvenirs et l'on voit revivre Anna de Noailles, Francis Jammes, Picasso, Edmond Rostand, Ezra Pound, Natalie Paley. La genèse du Testament d'Orphée est riche en surprises. On découvre un séjour à Rome, jusqu'ici ignoré. On apprend même que de Gaulle et Cocteau ont échangé une correspondance. Et l'on retiendra un dîner avec la princesse Margaret où, pour une fois, le poète semble avoir gaffé.

06/2011

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Autres pays

La Faction de la Sierra. Un apprentissage du politique entre engagement et contrainte, Venezuela 1858-1859

Portant sur le Venezuela rural du milieu du XIXe siècle, cet ouvrage a pour objet une faction armée qui se déploie dans plusieurs provinces du pays en 1858 et 1859, en réaction à la destitution du président en place, José Tadeo Monagas, classé dans le camp des libéraux. Cette faction est menée par trois hommes qui prennent les armes en mars 1858 pour dénoncer cette destitution. Si l'on s'en tient à l'historiographie, à la fois parcellaire et partiale, relative à cette faction de la Sierra, on ne dispose que d'une version officielle et assez lisse des faits. Trois chefs présentés comme des bandits et qui se seraient mobilisés pendant près de 18 mois, seuls contre tous, pour soutenir un président déchu. Trois hommes qui seraient panthéonisés en 1897 comme héros de la cause fédérale et libérale, et feraient plus récemment l'objet d'une instrumentalisation politique sous la présidence de Hugo Chavez. Véronique Hébrard s'est emparée de ce moment précis comme d'un événement à part entière pour appréhender dans un premier temps les dynamiques de mobilisation et d'engagement des populations rurales de la zone concernée, prises en étau entre la répresion des autorités et la contrainte, et proposer dans un second temps une réflexion sur les logiques partisanes et les pratiques politiques factionnelles telles qu'elles se déploient dans les décennies postérieures aux indépendances, aisni que sur les violences et le fonctionnement de la justice dans un Etat aux institutions encore embryonnaires. Cet ouvrage vise ainsi à mettre en lumière de quelle faction une faction armée, déconnectée du parti dont elle se réclame, n'en contribue pas moins à une politisation du social et des acteurs qui en sont des membres plus ou moins consentants, et à une socialisation du politique.

03/2023

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Cinéma

Le cinéma ? Plus qu'un art !... Ecrits et propos 1925-1959

Cinéaste majeur, quoique son nom soit encore entouré d'une étrange "malédiction", Jean Grémillon (1901-1959) a laissé par ailleurs de nombreux écrits. Ils ont été rédigés tout au long de sa carrière, sous la forme d'articles de presse, d'allocutions, d'exposés, de conférences, de rapports, dont son activité d'auteur de films, ou les fonctions de président de la Cinémathèque française qu'il a longtemps exercées faisaient l'objet - mais aussi les problèmes récurrents du cinéma français ou le devenir même du cinéma. S'y sont ajoutés des interviews et propos occasionnels en relation avec son travail ou inspirés par des questions d'actualité. Ces textes, qui touchent aussi bien à l'esthétique du cinéma qu'à son administration, sa conservation, son économie, à la création cinématographique comme à la vie syndicale, n'ont jamais été réunis en volume jusqu'à ce jour. Au-delà de l'éclairage qu'ils portent sur leur auteur, ses idées et son oeuvre, ils méritent d'être connus aujourd'hui comme autant de jalons de la vie du cinéma en France au cours de cette période charnière qui relie les dernières années du muet à l'après-guerre, jusqu'aux premiers remous de la Nouvelle Vague. Cette édition, établie et présentée par Pierre Lherminier, en propose l'intégralité. Elle comporte en outre un important appareil critique. Elle est préfacée par le cinéaste Paul Vecchiali, fervent depuis toujours de l'oeuvre de Jean Grémillon.

02/2011

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Critique littéraire

Lettres choisies de la famille Brontë (1821-1855)

Voici une famille hors norme, qui a produit quatre écrivains, tous fauchés en plein vol (morts avant quarante ans), soudés autour du père, vivant et créant ensemble, entre mélancolie et humour noir. Face aux drames des jours sombres, le clan fait bloc. Face à la difficulté d'être une femme qui écrit, les soeurs Brontë publient d'abord sous pseudonyme masculin (Charlotte, Jane Eyre ; Emily, Les Hauts de Hurlevent), souhaitant que leurs livres les consolent du destin, rendent possible l'amour et soient assez puissants pour enlever au lecteur tout désir d'en connaître l'auteur. Leur succès en a décidé autrement. Leur voeu d'invisibilité est aujourd'hui rompu, leur idée de l'intime nous est devenue étrangère. Il est temps de reconnaître qu'une oeuvre embrasse aussi tout ce qui lui a permis de surgir. Cette correspondance passionnante en est la preuve. Sur les mille lettres échangées par le père et les quatre enfants, entre 1821 (mort de la mère) et 1855 (mort de Charlotte), cette édition en retient trois cent dix. On entre dans ce recueil sur la pointe des pieds, comme si quelqu'un, en ouvrant une porte dérobée, nous faisait signe de nous approcher et nous rendait témoins de l'extraordinaire force de vie qui anime ces cinq êtres : le désir de prendre son envol, d'aimer, d'écrire - de vivre malgré tout.

05/2020

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Critique littéraire

Frédéric Lachèvre (1855-1943). Un érudit à la découverte du XVIIe siècle libertin

Les Bibliographies des recueils collectifs de poésie du XVIIe siècle valurent à Frédéric Lachèvre (1855-1943) la réputation de " bibliographe-bénédictin ". Promis à une belle carrière financière, c'est seulement à l'âge de quarante-cinq ans que l'autodidacte publie ses premières études : Jacques Vallée Des Barreaux, Théophile de Viau, Saint-Pavin, Claude de Chouvigny... Sous sa plume, c'est tout l'univers libertin d'un siècle alors mal connu, voire méconnu, qui renaît. L'analyse livre parfois des commentaires personnels qui peuvent prêter à sourire : la vision engagée du chercheur témoigne d'une sensibilité propre à un certain milieu. D'un style souple et léger, quelquefois sarcastique et incisif, l'oeuvre de Frédéric Lachèvre invite à se plonger dans le monde des petits poètes et des libres penseurs du XVIIe siècle. Rappeler les travaux scientifiques de Frédéric Lachèvre conduit à évoquer des notions aussi diverses que bibliophilie, bibliographie, censure. Avec elles réapparaissent des personnalités érudites comme Charles Nodier, Jacques-Charles Brunet, Pierre Louÿs, Fernand Vandérem, Georges Mongrédien.

02/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1946-1959

On savait Char et Camus frères en amitié. Les quelque deux cents lettres inédites ici rassemblées l'attestent, qui retracent ce que furent les engagements et les travaux communs des deux hommes après-guerre et leur proximité attentive et réciproque. Mais ce qui donne tout son sens à cette correspondance est ce qui l'a peut-être initiée : la rencontre et la reconnaissance de deux oeuvres en même temps que leur convergence dans une époque de démesure et de déraison. Tout comme "l'envie d'écrire des poèmes ne s'accomplit que dans la mesure précise où ils sont pensés et sentis à travers de très rares compagnons" (Char à Camus), le moment de doute dans l'accomplissement d'une oeuvre ne peut que s'appuyer sur "l'ami, quand il sait et comprend, et qu'il marche lui-même, du même pas" (Camus à Char)... Une façon lumineuse, entre Ventoux et Luberon, de rejoindre l'intuition de Julien Gracq qui, avec l'éloignement du temps, voyait se "rapprocher aussi, dans la signification de leurs oeuvres, deux amis dont les silhouettes pouvaient sembler si différentes".

03/2017

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Critique littéraire

Correspondance. 1920-1959

La correspondance entre André Breton et Benjamin Péret - 1920-1959 - revêt une importance majeure pour la connaissance du surréalisme, non seulement parce qu'elle représente une source inédite de l'histoire du mouvement depuis son origine mais, surtout, parce qu'elle constitue un exemple rare, sinon unique, d'une collaboration étroite et d'une amitié de toute une vie entre deux poètes. Breton disait de Péret : "J'en parle de trop près comme d'une lumière qui jour après jour [...] m'a embelli la vie". Tandis que Péret déclarait : "Je suis, à coup sûr, moins qualifié que quiconque pour parler d'André Breton parce que je ne pourrai jamais disposer du recul nécessaire pour apprécier une oeuvre et surtout une vie qui m'est si amicalement proche depuis près de quarante ans". Cette correspondance montre, loin des idées toutes faites, la véritable nature de cette relation reposant sur des affinités électives, des inclinations et des goûts sensiblement différents, mais en même temps complémentaires et indissociables. Comme le souligne Claude Courtot : "Ce principe supérieur ne serait-ce pas le signe d'une personnalité unique - trop écrasante pour un seul homme - [...] et qu'ils s'efforceront de rassembler ?". On assiste à un dialogue mené sur un pied d'égalité n'excluant ni les désaccords ni les nuances et qui apporte un démenti aux caricatures faisant de Breton un chef autoritaire et dominateur et de Péret le fidèle exécutant dans l'ombre du maître. Tout au long de ces presque quarante années d'échange se succèdent des moments sombres ou lumineux : toute une vie à la hauteur de l'idée de liberté, d'émancipation de l'esprit et de transformation sociale que le surréalisme s'était fixée dès sa naissance.

12/2017

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Critique littéraire

Correspondance. 1944-1959

Le 19 mars 1944, Albert Camus et Maria Casarès se croisent chez Michel Leiris, lors de la fameuse représentation-lecture du Désir attrapé par la queue de Pablo Picasso. L'ancienne élève du Conservatoire national d'art dramatique, originaire de La Corogne (Galice) et fille d'un ancien président du Conseil de la Seconde République espagnole exilé à Paris en 1936, n'a alors que vingt-deux ans. Parlant parfaitement français, elle a débuté sa carrière d'actrice en 1942 au Théâtre des Mathurins, au moment où Albert Camus publiait L'Etranger et Le Mythe de Sisyphe chez Gallimard. Albert Camus vit alors seul à Paris, la guerre l'ayant éloigné depuis deux ans de son épouse Francine, enseignante à Oran. Sensible au jeu, au tempérament et à la beauté de l'actrice, Albert Camus lui confie le rôle de Martha pour la création de sa pièce Le Malentendu en juin 1944. Et durant la nuit du Débarquement en Normandie, sortant d'une soirée chez leur ami Charles Dullin, Albert Camus et Maria Casarès deviennent amants. Il ne s'agit là encore que du prélude à une grande histoire amoureuse ; car Maria décide de mettre fin à cette relation qui lui semble sans avenir, au vu de la situation conjugale de son amant. Mais quatre ans exactement après leur première déclaration, le 6 juin 1948, Albert et Maria se retrouvent, par un heureux hasard, sur un boulevard parisien ; leur histoire commune reprend alors, plus passionnée que jamais, et sans interruption jusqu'à la mort accidentelle de l'écrivain, au début de l'année 1960. Durant toutes ces années, Albert et Maria n'ont jamais cessé de s'écrire, notamment lors des longues semaines de séparation dues à leur engagement artistique et intellectuel, aux séjours au grand air ou aux obligations familiales. Sur fond de vie publique et d'activité créatrice (les livres et les conférences, pour l'écrivain ; les tournées avec la Comédie-Française et le TNP pour l'actrice), leur correspondance croisée, demeurée inédite jusqu'à ce jour, révèle quelle fut l'intensité de leur relation intime, s'éprouvant dans le manque et l'absence autant que dans le consentement mutuel, la brûlure du désir, la jouissance des jours partagés, les travaux en commun et la quête du véritable amour, de sa parfaite formulation et de son accomplissement. Nous savions que l'oeuvre d'Albert Camus était traversée par la pensée et l'expérience de l'amour, jusqu'aux dossiers préparatoires du Premier Homme. La publication de cette immense correspondance révèle la pierre angulaire de cette constante préoccupation : l'amour, l'inévitable amour. "Quand on a aimé quelqu'un, on l'aime toujours", confiait Maria Casarès bien après la mort d'Albert Camus ; "lorsqu'une fois, on n'a plus été seule, on ne l'est plus jamais".

11/2017

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Critique littéraire

Correspondance. 1920-1959

La fervente et fidèle amitié de Jean Paulhan et Henri Pourrat (1887-1959) peut étonner, tant paraît grande la distance entre leurs expériences et leurs environnements, l'un à Paris au coeur de la vie littéraire et intellectuelle, l'autre isolé dans son Auvergne natale, aux environs d'Ambert, animé par le goût presque exclusif pour la vie et la culture paysannes. Elle se noue toutefois au début des années 1920, après que Paulhan a proposé au poète des "Montagnards" (1918) de rédiger des notes critiques pour La NRF. En quarante ans d'échanges et de services, de préoccupations et d'activités communes, les deux écrivains ont été "du même voyage" (Paulhan) et se sont donné, à tous les plans, personnels et professionnels, "la vraie poignée de main" (Pourrat). Eclairant les travaux et les jours des deux hommes, dans des contextes parfois douloureux, leur correspondance est pour l'essentiel consacrée à leurs activités littéraires pour la NRF, maison d'édition et revue. Paulhan conseille, avec soin et admiration, mais sans complaisance, le romancier du Mauvais garçon et de La Cité perdue ; et l'éditeur soutient son ami auvergnat dans la grande entreprise de collecte et de transposition littéraire des contes populaires qui l'occupera après guerre, et dont il composera le trésor universel. Paulhan restera enfin toujours attaché à cette critique bienveillante qu'exerce Pourrat dans les colonnes de la revue, portant souvent sur des ouvrages où la nature et la vie rurale occupent le premier plan. S'y dessine la défense d'un régionalisme ouvert et large, qui est autant celui d'un terrien fraternel que celui d'un moraliste et d'un croyant, attaché à la beauté de l'incarnation, au sens de la vie et au salut des hommes : "Si l'homme ne reste pas en liaison et en amitié avec les choses naturelles, il se déshumanise".

02/2020

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Littérature étrangère

Instant propice, 1855

Grand a dit que le communisme, c'est l'amour, mais pas comme l'entendent les Italiens et les anarchistes. Patrik Ourednik

03/2006