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L'analphabète. Récit autobiographique

Extraits

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Littérature française

Cadence. Essai autobiographique

"Il ne faudrait pas trop médire de l'hypocrisie. Si tous les êtres humains portaient leur âme sur leur visage, à quelles horreurs ne serions-nous pas exposés ! Que de faces répugnantes, gangrenées, pourries ! L'idéal serait qu'aujourd'hui soit comme hier, et que les journées s'enchaînent, délicieusement égales : que rien ne bouge, que rien ne change ; que la vie soit comme une toile de Vermeer, tranquille et stable à jamais : on y fait son courrier, on y brode avec le plus grand soin, on y cuisine en ne forçant surtout pas sur le lait, on y joue du clavecin, on étudie l'astronomie et la philosophie, on pèse le pour et le contre, on bavarde avec de beaux soldats qui racontent leurs campagnes, on s'assoupit. On reste bien caché, à l'intérieur de l'intérieur, à côté de la fenêtre qui ne laisse rien passer du dehors, si ce n'est la merveilleuse lumière. Au lieu de quoi aujourd'hui est pire qu'hier. Et l'on bénit les masques qui ne changent jamais". Jacques Drillon.

11/2018

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Critique littéraire

Le pacte autobiographique

Point de croisement d'interrogations multiples, l'autobiographie se présente d'abord comme un texte littéraire. Philippe Lejeune met donc au premier plan le mécanisme textuel qui produit l'œuvre; et il examine à partir de là le statut de la notion de genre en général. Une écoute analytique - particulièrement appropriée dans le cas de l'autobiographie - vient transformer et enrichir l'appareil de la poétique. Réflexion théorique, ce livre est aussi et surtout un travail de lecture, où Rousseau côtoie Leiris, et Gide, Sartre : "Le choix des textes s'explique par le désir critique de l'interprète. L'interprétation délibérée, comme la lecture naïve, est un processus de transformation du texte. J'ai voulu que cette transformation se fasse en toute clarté, sans dissimuler le jeu ni le plaisir de l'interprète c'est manière de le contrôler, d'éviter qu'il ne tourne au "bon " plaisir, c'est-à-dire à l'arbitraire. "

06/1996

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Littérature française

Coda. Essai autobiographique

"Il m'arrive de rêver d'être enfin du côté du manche, des forts, des salauds. Du côté des imbéciles. Du côté des flics. Je suis derrière un bureau Louis XV, marqueté d'importance, et j'éconduis les solliciteurs. J'ai déboutonné ma blouse blanche, je regarde une radiographie, et j'annonce avec une gêne feinte à mon patient que cela se présente assez mal pour lui. J'écris rapidement sur du papier à en-tête : Votre texte n'est pas sans qualités, mais il ne correspond pas au type de livres que nous publions. Je donne un grand coup de marteau : Silence, ou je fais évacuer la salle ! A l'accusé : Niez-vous les faits ? Je porte une étole, et j'écoute la confession d'une jeune bourgeoise de Fontainebleau. Combien de fois par semaine, ma fille ? Je rabats d'un coup sec l'écran de mon MacBook : N'insistez pas, c'est non. Et puis cela me passe".

06/2022

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Littérature française

Fracture. Chimère autobiographique

Pierre Barachant est né et, après mure réflexion, ne le regrette finalement pas. Il a planté des arbres, écrit des livres et fait des enfants. Il n'a donc pas raté complètement sa vie. A propos de Fracture : Ne me dites jamais que l'enfance est la p

02/2017

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Actualité médiatique France

Les analphabètes au pouvoir

Notre société vit au rythme de prédictions qui nous menacent de catastrophes imminentes. Pour retrouver la politique et peser sur notre destin, il faut, inspiré par la personnalité du Père Joseph, s'émanciper du court terme, réintroduire les invariants de l'histoire et comprendre les urgences véritables.

02/2024

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Littérature française

Si tu cries dans la forêt... Récit autobiographique d'un homme des bois

En remémorant le monde taiseux d'une enfance paysanne, la joie existentielle d'un fils sourd-muet et les discrètes correspondances de la nature, ce récit autobiographique d'un homme des bois tente de montrer que tout élément de l'univers a son mode d'expression. Alors que les trilles de la grive, le parfum du chèvrefeuille ou l'aridité de l'erg chantent la beauté de la vie, l'homme conspue cette harmonie en appauvrissant son milieu. Lui-même se décharne. Sa parole trop rebelle et complexe se rabougrit au profit de l'image. Faut dire que le mot est espiègle, sitôt englouti par la bouche vorace des bébés, il se cache sur le bout de la langue des adultes. Fuyant, souvent équivoque, parfois incompréhensible, il dégèle n'importe quel coeur quand il atteint la diaphane pureté de la poésie.

02/2017

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Japon

J'ai épousé un maître de Nô. Du Liban au Japon, récit autobiographique

Ce récit est une histoire de résilience. L'auteure raconte comment elle a échappé à la guerre civile libanaise, en 1976 à l'âge de 18 ans, comment elle a intégré une tradition séculaire en épousant au Japon un maître de Nô, Naohiko Umewaka, dont la lignée remonte à plus de 600 ans et comment elle a participé à faire connaître le théâtre Nô dans le monde entier. Elle nous introduit dans l'univers du Nô, la plus ancienne tradition théâtrale du Japon. Elle raconte comment son mari a participé au renouveau de cette tradition en créant de nouvelles pièces. Elle relate les défis culturels et conjugaux auxquels elle a été confrontée et son expérience de mère de deux enfants biculturels. Ce livre chaleureux nous fait partager l'histoire d'une femme qui, dans un contexte difficile, trouve son chemin avec créativité et persévérance. Il témoigne de la culture Japonaise en profondeur et pose un regard lucide sur les différences culturelles au sein d'un monde globalisé. Cet ouvrage est un récit qui décrit la rencontre de deux cultures opposées et qui nous fait découvrir le monde du théâtre Nô de l'intérieur. Madeleine Abdel-Jalil, issue d'une vieille famille de chrétiens d'Orient, raconte comment, fuyant à la guerre civile libanaise en 1976, à l'âge de 18 ans, elle a rejoint sa soeur installée au Japon puis intégrée une tradition hiérarchisée en épousant un maître de Nô, Naohiko Umewaka, dont la lignée remonte à plus de 600 ans. Elle nous introduit dans l'univers du Nô, une tradition théâtrale japonaise créée au XIV° siècle, et nous éclaire sur ses concepts philosophiques et esthétiques. Son mari, Naohiko, est un pionnier dans l'introduction de nouvelles pièces de Nô, collaborant avec des artistes étrangers et mêlant tradition et modernité esthétique. L'auteure a trouvé sa voie en participant à ce renouveau, en organisant des représentations au Japon et dans le monde entier, et en initiant un large public à l'esthétique et aux subtilités du Nô. Madeleine Umewaka raconte également les défis auxquels elle a été confrontée, son expérience de mère de deux enfants biculturels, et comment elle a amené sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, du Liban au Japon où elle a bénéficié de soins attentifs et de l'empathie des Japonais. Ce livre chaleureux, dont une première version est parue au Japon en 2019, nous fait partager l'histoire d'une femme qui, dans un contexte difficile, trouve son chemin avec créativité et persévérance. Il témoigne de la spécificité japonaise en profondeur et pose un regard lucide sur les différences culturelles au sein d'un monde globalisé.

06/2023

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Littérature française

Stratégies scolaires de la mère analphabète pour accompagner l'enfant. Les stratégies utilisées par la mère analphabète ont un impact positif sur la réussite scolaire de s

L'accompagnement des parents constitue un support réel à la bonne marche du système éducatif. Afin d'améliorer les résultats scolaires qui sont en deçà des attentes au Burkina, un regard est tourné vers les parents pour comprendre le rôle de la mère dans les apprentissages scolaires, surtout si elle est analphabète. Notre présente recherche porte sur "les stratégies de la mère analphabète pour accompagner son enfant vers la réussite scolaire" . L'objectif général de notre recherche a été d'analyser les tâches que les mères analphabètes accomplissent malgré leur analphabétisme pour guider leurs enfants vers la réussite scolaire. Nous avons présumé que les stratégies utilisées par la mère analphabète ont un impact positif sur la réussite scolaire de son enfant. Pour vérifier nos hypothèses, nous avons opté pour une approche qualitative soutenue par des données quantitatives. Des entretiens semi-directifs et des questionnaires aux enfants, aux enseignants et aux mères analphabètes ont été utilisés.

03/2022

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Littérature étrangère

Tout seul. Prophétie autobiographique

Dans une Grèce déchirée entre traditions et modernité, le romancier Nicos Panayotopoulos interroge les rapports distants et ombrageux qu'il a eus avec son père. Il cherche surtout à préparer ses futures relations avec son fils et aborde la question, existentielle, de la transmission. Que reçoit-on de ses parents ? Due lègue-t-on à ses enfants ? Nicos Panayotopoulos empoigne le récit, ose pour la première fois dire "je" et met son histoire familiale à nu. Avec son phrasé tout en délicatesse et puissance, l'écrivain nous offre en partage une histoire universelle.

09/2018

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques. Tome 2

"Il y a beaucoup à cueillir dans cette oeuvre trop longtemps négligée. Les pages de synthèse dans lesquelles George Sand brosse à grands traits le visage et les transformations de son siècle sont pleines d' aperçus profonds et dignes d'un historien. L'évocation des guerres de la Révolution et de l'Empire, la peinture de la vie des camps, où s'intercalent en contraste les croquis amusants des intrigues de la Cour et des salons, nous conduisent de Cologne à Marengo, du camp de Boulogne à Austerlitz, dans une odeur de poudre et un cliquetis de sabres qui restituent à merveille l'atmosphère de ces temps héroïques, où toute l'Europe vibrait du galop de nos armées. On voit à nu l'évolution d'une jeune âme, au moment où l'adolescence se pose tant de questions, oscillant entre la foi et le doute, cherchant désespérément et n'obtenant pas de réponse ; et peut-être ne trouvera-t-on nulle part de plus pénétrante description clinique du mal du siècle. Tout cela se mêle de tableaux délicieux, d'anecdotes charmantes, de portraits vivants et pittoresques, malicieux parfois, le tout dans un certain désordre dont on peut discuter s'il est l'effet ou la cause de l'art. Les pages sur Nohant, sur les romans entre quatre chaises, et les promenades à Chaillot, les chapitres sur la vie au couvent des Anglaises, le récit de la voiture perdue dans la brande, au chant des grenouilles : autant de morceaux qui ne s'oublient pas quand on les a lus une fois". Georges Lubin.

01/1983

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Littérature étrangère

Oeuvres. Tome 1, Prose autobiographique

Pourquoi une édition des oeuvres est-elle nécessaire et bienvenue ? Les oeuvres en russe de MT ont connu bien des vicissitudes : interdites en Union Soviétique, publiées à l’étranger dans des éditions tronquées. Depuis 1995, une 1ère édition en russe des œuvres complètes de MT, augmentées de brouillons, de notes et d’inédits, fait autorité et a suscité une profonde modification de l’interprétation de l’oeuvre. Il apparaît clairement que les textes appartenaient à un unique projet de prose autobiographique engagé entre 1933 et 1939. Ainsi MT décrit les trente premières années de sa vie. Depuis l’enfance, elle a tenu un journal intime où elle puise pour sa poésie et sa prose. Feuille à feuille, elle construit un véritable monument. Les textes choisis pour ce volume et disposés dans un ordre précis soulignent cette cohérence et cette continuité.

01/2009

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Critique littéraire

Ce que le récit ne dit pas. Récits du secret, récits de l'insoluble

Si l'art occidental du récit semble s'être traditionnellement construit autour des notions de causalité et d'enchaînement logique des événements, comme Aristote le définit dans sa Poétique, on peut se demander s'il n'a pas connu des formes alternatives de narration. C'est là l'objet de ce livre qui propose une réflexion sur ces possibles alternatives, au travers d'un riche corpus d'oeuvres des XXe et XXIe siècle, à savoir des études de récits (romans et nouvelles) français et étrangers (Europe, Afrique, Etats-Unis), mais également des oeuvres cinématographiques contemporaines. Ces oeuvres peuvent prendre la forme d'une intrigue comme énigme à résoudre, grâce à des procédés tels que l'ellipse, la répétition ou la vérité cachée entre les lignes, difficile à saisir à la première lecture. Mais les récits peuvent également rester des questions sans réponse, où le blanc, le manque sont impossibles à combler, malgré toutes les tentatives du lecteur pour trouver la clé du mystère. L'indicible du traumatisme, l'horreur de la violence, l'impossibilité de reconstruire le passé, le lourd secret de famille, la dénonciation de la parole comme un artifice vain pour saisir la logique et le sens des faits advenus voire l'essence même du réel... Voilà autant de pistes que ce livre explore, montrant comment l'énigme, qu'elle soit résolue ou bien qu'elle résiste aux stratégies de résolution, peut engager à la fois une réflexion sur l'écriture et la lecture.

10/2015

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Récits de voyage

L'appel de l'Inde. Carnet de voyage autobiographique

Un lundi matin de novembre 2019, j'ai soudainement annoncé mon départ pour l'Inde à mon mari, j'avais enfin l'audace d'aller dans ce pays qui m'attirait depuis tant d'années ! Ce voyage passant du fantasme à la réalité allait-il m'aider à panser toutes mes blessures ? N'allais-je pas être déçue après avoir trop idéalisé ce pays si différent du mien, de ma culture ? Partir à près de 8 200 km de chez moi, seule pour la première fois de ma vie, fut un véritable challenge pour la petite fille effacée et discrète qui reste au plus profond de moi, même à plus de 50 ans.

03/2023

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Théâtre

Strindberg, l'impersonnel. Théâtre et autobiographie

Dans cet essai consacré au théâtre de Strindberg, Jean-Pierre Sarrazac entend mettre en valeur l'importance des récits autobiographiques comme antichambres des drames. Sur les lignes de fuite du récit autobiographique, le personnel tend vers l'impersonnel. Loin d'un usage psychologisant de l'écriture théâtrale, cet entrelacs, entre théâtre et autobiographie, inscrit l'intime au coeur d'une création où l'existence vient modeler et vivifier l'écriture.

10/2018

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Littérature étrangère

Ermite à Paris. Pages autobiographiques

Les dix-neuf textes rassemblés dans le présent volume esquissent un portrait fragmenté d'Italo Calvino autant qu'ils racontent l'histoire de toute une génération. Car Calvino, en réfléchissant à sa propre biographie, revient sur notre histoire récente et sur les grandes questions qui la traversent. Il évoque ainsi le cauchemar fasciste et l'expérience du maquis, puis retrace le chemin de l'engagement communiste jusqu'à la désillusion. Avec l'ironie si particulière qui le caractérise, il parle de sa "névrose géographique" à travers les portraits des villes de San Remo, Turin, New York et, bien sûr, Paris, où il vécut quelques années et qui lui procure l'oxymore choisi comme titre de l'ouvrage. Autre texte majeur de cet ensemble, le "Journal américain, 1959-1960" fournit, en plus des observations très fines sur les Etats-Unis de cette époque, l'autoportrait le plus direct du volume. Ermite à Paris propose un éclairage passionnant sur l'oeuvre d'Italo Calvino, qui fut tour à tour romancier, éditeur et journaliste. A l'heure où les Editions Gallimard débutent la réédition intégrale de ses écrits, cet ouvrage offre une belle occasion d'entrer de plain-pied dans l'oeuvre d'un des plus grands écrivains du XXe siècle.

10/2014

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. 2 volumes

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. Volume 2

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. Tome 1

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Critique littéraire

Textes autobiographiques et autres textes

Léopold von Sacher-Masoch (1836-1895) n'a longtemps été connu que par le type de perversion que désigne son nom. Aujourd'hui, il s'agit moins de le revaloriser que de cerner la place singulière qu'il occupe dans l'histoire des formes littéraires. Dans ses Textes autobiographiques, inédits en France, Sacher-Masoch évoque ses souvenirs sur le ton de confidences intimes, expose ses réflexions sur la musique et le théâtre, revient aux contes et légendes qui l'ont nourri. L'érotisme raffiné et spirituel (L'Amour de Platon ou la " perversion idéaliste " d'un amour qui refuse entièrement le corps) côtoie la drôlerie satirique (Diderot se transformant en singe au contact des puissants de ce monde). Platon en amoureux déçu, Diderot en singe, Masoch en petit garçon : autant de figures " blanches " qui attendent leurs contenus pulsionnels, de schémas laissés vides par un texte qui se dit en quelque sorte non à lui-même.

05/2004

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Sciences historiques

Hommes et femmes des Impôts, Récits autobiographiques, 1920-1990. Volume 1, Les premiers pas

Ces récits retracent l'évolution des services fiscaux de 1920 à 1990 et dépeignent avec originalité la vie quotidienne des hommes et femmes des Impôts. Les témoignages présentés sont des extraits commentés, replacés dans leur contexte historique, des textes recueillis à l'occasion du concours autobiographique Mémoire des Impôts ; ils permettent de découvrir la grande variété des métiers, souvent méconnus, exercés au sein de l'administration fiscale. Dans ce volume, Les premiers pas, les auteurs parlent de leur enfance dans l'entre-deux-guerres ou pendant la Seconde Guerre mondiale, puis de leur entrée dans l'Enregistrement, les Contributions directes ou les Contributions indirectes. Ils décrivent leur formation et leurs débuts de carrière. Le second volume, Des régies financières à la direction générale des Impôts, évoque plus particulièrement la fusion des trois anciennes régies financières et la création de la direction générale des Impôts (1948). " Les écrits des agents des Impôts éclairent d'un jour nouveau l'histoire de l'administration. Ils intéressent aussi l'historien à plus d'un titre car ils intègrent la description d'événements faisant partie de l'histoire nationale comme le rôle des instituteurs, la répercussion de l'origine sociale sur la vie et le choix d'un métier mais, également, les deux grandes guerres, l'Occupation, la Résistance ". Jacques Campet.

12/2004

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Critique littéraire

La tentation autobiographique. De l'Antiquité à la Renaissance

Nous assistons, depuis deux ou trois décennies, à une extension du domaine de l'autobiographie, désormais légitimée, pratiquée, encouragée et consommée sous des formes extrêmement variées. Cependant, il serait erroné de croire que l'écriture du moi est un phénomène récent dont l'Occident aurait le monopole. Elle s'inscrit au contraire dans une longue histoire que l'on ne peut plus réduire, paresseusement, à la trilogie Augustin-Montaigne-Rousseau. Le témoignage autobiographique apparaît dès l'Antiquité, en Chine, au Moyen-Orient, en Grèce et à Rome, parmi les rois, les fonctionnaires, les poètes, les historiens, les philosophes, les rhéteurs. Puis le christianisme, l'islam, le bouddhisme intériorisent sa thématique tout en prônant le renoncement à la vie d'ici-bas. À Byzance, le "je" se glisse dans l'Histoire, l'hagiographie ou la règle monastique. Au Japon, des poétesses retracent leur vie amoureuse. Les érudits arabes et chinois glissent leur histoire dans leurs ouvrages. En Europe, plus d'un moine cède à la tentation de se raconter. Les nobles dictent leurs Mémoires pour rehausser leur prestige. Les bourgeois tiennent des livres de famille. Les écrivains et les artistes deviennent les héros de leurs propres oeuvres. Montaigne, enfin, érige le souci de soi en art de vivre. Et, en même temps, certaines périodes, certaines cultures, certains milieux se passent d'écriture du moi... Ce premier volume, qui sera suivi de deux autres, est consacré à l'avant XVIe siècle.

11/2013

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Théâtre - Essais

Skén&graphie N° 8/2023 : L'autobiographique sur scène

" Raconter sa vie " ou l'autobiographique sur scène, tel est le coeur de la réflexion du carnet critique, questionnant en quoi les autobiographies scéniques constituent ou non une " mise en scène de soi ", comment elles se nourrissent d'égotisme, à la croisée entre histoire individuelle et grande histoire, quels genres et quels formats elles traversent. Les deux autres carnets se mettent aux couleurs de l'Ukraine pour proposer un coup de projecteur sur l'Ukraine et le théâtre post 24 février 2022, ou ce que la guerre a reconfiguré sur les scènes et écritures ukrainiennes et pour découvrir deux pièces toute contemporaines des dramaturges ukrainiennes Neda Nejdana et de Natalka Vorojbyt.

12/2023

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Littérature française

L'Angélus. Récit

Et si la création artistique reposait sur une imposture ? L'un des plus beaux mythes antiques nous rappelle qu'il est dangereux de regarder derrière soi. Le regard qu'un jeune compositeur porte ici sur sa vie semble n'avoir d'autre but que d'en finir avec soi comme avec toute Eurydice : d'en finir avec une illusion qui aurait ruiné sa vie. En nous livrant son autobiographie, ce musicien entre dans le désoeuvrement ; il met à jour les mécanismes de son imposture avant de s'abandonner à l'hébétude qui suit tout renoncement, à une sorte d'angélisme, à une délivrance infinie.

02/1988

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Romans historiques

L'Inimitable. Récit

" Ainsi donc, ce n'est pas un conte. Cela a bien eu lieu. Et cependant de Cléopâtre, dernière reine d'Egypte, rien ou presque ne demeure. " Tous les textes s'en souviennent : Cléopâtre a mené des armées et des flottes, accouché, assassiné, consumé des fortunes, rêvé, fait la fête, espéré et désespéré. Et surtout elle a poursuivi avec les deux plus grands hommes de son temps, César puis Antoine, la plus fascinante utopie de l'Antiquité : accomplir le rêve inachevé d'Alexandre, passer en Inde et se rendre maîtresse de la rondeur du monde. " La vindicte d'Octave, son vainqueur, ne parvint pas à anéantir sa mémoire. Il réussit néanmoins à la faire tenir, des siècles durant, pour le modèle achevé de la femme fatale, " triple putain " ou " pouliche du Diable ", comme la désigna Shakespeare. " Mais qu'on interroge son destin du point de vue du vaincu, à partir de l'Orient, en rétablissant Cléopâtre dans sa pleine et entière dignité de femme, et voici que surgit l'un des personnages les plus surprenants de toute l'histoire humaine. Une figure politique de premier ordre, fidèle, jusqu'à sa mort, au surnom qu'elle s'était donné, l'Inimitable. "

07/1998

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Littérature française (poches)

L'aube. Récit

" Pourquoi j'essaie de vous haïr, John Dawson ? Parce que mon peuple n'a jamais su haïr. Sa tragédie, au cours des siècles, s'explique par le manque de haine dont il fit preuve à l'égard de ceux qui, souvent, réussirent à l'humilier, Notre seule chance, à présent, John Dawson, c'est de savoir vous haïr, c'est d'apprendre l'art et la nécessité de la haine. "

11/1995

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Littérature française

Ainsi sied-il ! Roman autobiographique de fiction

Quand traumatisme rime avec pantalonnade c'est que, peut être, le masque peine à tomber. Que faire ? Cessez de rire jaune car cela ne sied pas du tout au teint et au sourire, puisque cela le rosit. Et pourquoi pas ? Dans cet ouvrage, une écriture désopilante et un humour décapant font voltiger les mots et voler les maux en éclats tout en laissant enfin remonter à la surface des bulles d'émotions en mal d'expression. Pas de répit pour le lecteur ! C'est sur un ton enjoué, souvent moqueur, que l'auteure vous conte les tribulations qui ont émaillé sa jeunesse dans une France profonde des années 60/70. Des adultes qui se prennent les pieds dans le tapis de la vie, des abbés aux mains baladeuses et aux envies perverses, voici les acteurs majeurs de ce récit.

06/2017

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Histoire internationale

Plaidoyer pour une histoire autobiographique du Congo

Récrire l'histoire du Congo pour que le présent soit désormais affranchi de l'imparfait du passé et que l'impératif d'un parfait présent fasse que le futur se conjugue au plus-que-parfait. Face à cet impératif, face à cette urgence, Didier Mumengi proclame le passé égypto-nubien de l'histoire du Congo et en appelle à la réécriture de cette histoire comme, "état modifié de conscience", comme discipline pédagogique, comme patrimonialisation muséographique, comme promotion des romans ou des fictions historiques, comme archéologie volontariste, comme culture mémorielle par des monuments, des stèles, des statues, comme création par des films, des chansons, des contes, des bandes dessinées, des pièces de théâtre, et comme politique de baptême et de débaptême des avenues et des villes... Ce combat de lointains pères à exhumer, de repères à réhabiliter, de valeurs à rétablir, de convictions à affirmer et de volonté à affermir passera par l'engagement d'une nouvelle génération d'historiens, d'intellectuels et de responsables politiques, ainsi que par la construction d'une nouvelle conception de la gouvernance de la société, plus exigeante, plus érudite et, osons le dire, plus clairvoyante, en ayant conscience que nous n'avons pas qu'un pays à redresser mais aussi et surtout une civilisation à rétablir et à perpétuer ! Telle est l'essence de ce Plaidoyer pour une histoire autobiographique du Congo.

12/2016

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 18, Ecrits autobiographiques

" Ah ! comme je suis mal fait pour ma part, si j'ose ainsi parler de moi mais je ne parle pas de moi ou je ne parle pas que de moi, parce que nous sommes tous mal faits. " Cette phrase tirée d'Une main exprime la complexité du rapport que Ramuz entretient avec l'écriture autobiographique. Aux yeux de l'écrivain, sa trajectoire personnelle et les événements qui la jalonnent ne sont pas dignes d'être confiés au public. Sa vie individuelle lui apparaît comme anecdotique, et il se refuse à attribuer à son parcours une qualité exceptionnelle, en dépit des personnalités qu'il a fréquentées et du rôle qu'il a joué dans l'histoire littéraire : " Toute sa vie, on va, on fait : et c'est toujours comme si on n'avait pas avancé, comme si on n'avait rien fait ", écrit-il encore dans Une main. Mais malgré ces allégations, Ramuz parle souvent de lui, et utilise volontiers la première personne pour justifier sa vision, ainsi qu'en témoignent ses essais des années 1930. À l'exception notable de Découverte du monde, sa pratique de l'autobiographie obéit au principe de généralisation qui régit sa démarche d'essayiste. Dans Souvenirs sur Igor Strawinsky et dans René Auberjonois, la remémoration n'est pas le support d'une évocation de relations amicales, mais l'occasion de développer un discours sur la condition de l'artiste et son statut d'élection. Dans Vendanges comme dans Une main ou dans Paris (notes d'un Vaudois), l'expérience individuelle n'est abordée que dans la mesure où elle possède une valeur exemplaire, et qu'elle peut être partagée avec le lecteur : d'où le recours à des figurations de soi qui placent la sphère intime à distance. Plus que les vecteurs d'un discours introspectif ou psychologique, le " petit Vaudois " de Paris (notes d'un Vaudois) et le " petit garçon " de Découverte du monde sont les incarnations d'une relation au réel que Ramuz tend à son public comme il le ferait d'un miroir. Le volume contient les six récits autobiographiques que Ramuz a publiés en volume, Vendanges (1927), Souvenirs sur Igor Strawinsky (1928), Une main (1931), Paris (notes d'un Vaudois) (1938), Découverte du monde (1939) et René Auberjonois (1943), ainsi que dix-sept textes, dont huit inédits, au genre proche de celui de l'écriture intime.

01/2011

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Contes et nouvelles

Les Cancrelous. Novelettes un tantinet autobiographiques

"Je suis une sorte de jardinier nomade" , dit celui qui essaie simplement d'arriver à tourner à peu près correctement avec les saisons. Appelé par l'aventure de la conscience. Telle la spirale perlée de sèves au coeur du tournesol qui incline sa face du côté du grand Soleil.

09/2021

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Thérèse de Lisieux

Histoire d'une âme. Manuscrits autobiographiques

En 1898 paraissait un petit ouvrage, voué à une diffusion confidentielle et écrit par une carmélite morte un an plus tôt, à l'âge de 24 ans. Aujourd'hui, la célèbre Histoire d'une âme, traduite en de nombreuses langues, a été diffusée à des millions d'exemplaires. La jeune carmélite y explique ce qu'elle appelle la "petite voie" , une petite voie, selon elle, toute droite pour aller à Dieu, faite d'humilité et d'absolue confiance dans sa miséricorde, un chemin praticable par tous. Carmélite, sainte Thérèse de Lisieux a été déclarée docteur de l'Eglise catholique en 1997. Histoire d'une âme est un best-seller de la spiritualité, traduit en plus de 50 langues et imprimé à plus de 500 millions d'exemplaires à travers le monde. Il a reçu en 1989 le prix du Cardinal-Grente de l'Académie française.

10/2023