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L'ACTION UNE DIALECTIQUE DU SALUT. Colloque du centenaire Aix-en-Provence, Mars 1993

Extraits

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Critique littéraire

Choix de lettres 1923-1993

Il est exceptionnel d'avoir accès à une correspondance s'étendant sur une période continue de soixante-dix années et, de surcroît, à des lettres qui témoignent d'une manière aussi transparente de l'appréciation de l'amitié. Ces lettres sont d'abord une conversation de l'esprit, et souvent, cette conversation semble viser un auditoire au-delà du destinataire de la lettre : "J'ai parfois l'impression de m'adresser à d'autres lecteurs en même temps qu'à toi" , écrivit-il à un de ses amis. Sans doute l'aspect le plus remarquable du parcours de Thomas, lorsque l'on considère la période de l'histoire dans laquelle il s'est déroulé, réside dans son refus d'accepter le jugement nihiliste de l'époque prôné par ses pairs. Pour lui, humaniste convaincu, le désespoir représentait l'ultime mal : "Ce n'est pas vers l'ombre qu'il faut se tourner, mais vers un espace de lumière [... ] je suis persuadé que le grand, le seul crime - c'est le désespoir - quand la fine pointe de l'espoir (de l'espoir en rien, à l'état pur), n'est plus là - c'est vraiment le fil de la vie qui se rompt". "Mystérieux, secret, discret" , ce sont les mots dont la critique se sert habituellement à l'égard d'Henri Thomas. Espérons que ce choix de lettres jettera une lumière là où il y avait de l'ombre, en éclairant notamment la parenté de Thomas avec Herman Melville, un écrivain qu'il décrivait ainsi : "Un homme seul, aux écoutes de la terre et de la mer, et qui trouve au plus lointain, sur les confins du réel et de la fiction, ce qu'on peut nommer sa vérité [... ]" . Joanna Leary.

06/2003

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Droit

Les enjeux de la pénalisation de la vie économique. [actes du colloque, 20 et 21 mars 1996, Paris

Mesurer les enjeux de la pénalisation de la vie économique consiste à faire place aux questions. Elles touchent à l'objet de la pénalisation, notamment le droit des sociétés, des procédures collectives et de la répression administrative. Elles concernent les méthodes de la pénalisation, examinées, par exemple, à travers le droit de l'environnement, les mécanismes de poursuite ou les techniques probatoires. Elles obligent à réfléchir sur les politiques de pénalisation, observées à l'égard du libéralisme, en matière de concurrence, à travers la fiscalité ou le droit du travail. Au-delà de leur expression technique - les délais de prescription, les divers recels, les qualifications audacieuses, les finalités parfois si vagues -, elles débouchent toutes sur la question des pouvoirs La pénalisation a pour conséquence de les redistribuer. Pouvoir du législateur, à travers la multiplication des dispositions; pouvoir de l'administration, à travers la réglementation larvée de l'économie. Ces deux premiers ne s'articulent pas toujours aisément. Pouvoir des dirigeants sociaux et des chefs d'entreprise, pouvoir du juge qui entend imposer sa toi. Ces deux derniers s'arc-boutent l'un contre l'autre. Mais, achevant la boucle, c'est finalement entre les pouvoirs respectifs du législateur et du juge que l'affrontement se dessine aujourd'hui. Qu'en résultera-t-il ? Ces questions dressent le réquisitoire de notre propre organisation sociale, qui ne prend conscience de l'injuste répression que lorsqu'elle atteint les puissants. Et l'on ne sait ce que l'on doit le plus lui reprocher : de les avoir constitués un temps intouchables ou de les traiter aujourd'hui aussi mal, plus mal encore que les délinquants ordinaires.

01/1997

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Sociologie

Anarchisme et sciences sociales. Actes du colloque de Lille - mars 2018

Les sciences sociales n'ont-elles rien à apporter aux anarchistes ?? Peut-être bien, mais on peut mettre à cela plusieurs bémols. Car, dans une société soumise à différents pouvoirs, faire une science de ces pouvoirs, de la manière dont ils s'exercent et des mécanismes sur lesquels ils reposent, peut permettre à la lutte d'être plus efficace. En comprenant comment fonctionnent les institutions, en retraçant leurs origines et en exhumant leurs soubassements cachés, on peut, d'une part, les dénaturaliser et les désacraliser, montrer leur caractère arbitraire, et, d'autre part, donner à celles et ceux qui luttent des outils pour les abattre. De plus, force est de constater que l'incroyance fondamentale dans la sacralité des institutions rassemble anarchistes et scientifiques, les un-es et les autres entendant généralement s'appuyer sur une même conception de la réalité sociale, d'où toute transcendance (religieuse ou non) est absente. Par ailleurs, les anarchistes peuvent avoir un intérêt pour les sciences sociales qui étudient les mécanismes de domination au sein des groupes militants eux-mêmes. En effet, une spécificité des anarchistes, là encore depuis les origines du mouvement, est de considérer que le fait d'être en lutte pour l'émancipation ne prémunit pas contre la reproduction des formes d'oppression à l'intérieur des groupes. La science est alors à double tranchant. D'un côté, elle peut représenter en elle-même un moyen de domination, celui des savants. Et, de l'autre, la science peut aussi jouer un rôle émancipateur au sein de ces groupes, soit parce qu'ils peuvent être des lieux de formation et permettre à tous et toutes d'acquérir des savoirs, soit parce que la connaissance de la "? micropolitique des groupes ? " peut désamorcer les effets de domination qui naissent, même et surtout lorsque les groupes se targuent de ne pas avoir de direction.

03/2021

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Romans historiques

La Dame de Sault. En Provence... au temps des Guerres de Religion

XVIe finissant, dans une Provence dévastée par cinquante ans de guerre de religion, rien ne s'arrange, au contraire : le Parlement d'Aix est de plus en plus frileux ; l'autorité royale, bien que représentée sur place par des noms prestigieux, d'Angoulême, d'Epernon, La Valette est encore et encore bousculée ; les grandes familles provençales se déchirent, on est pour ou contre La Sainte-Ligue ; à Marseille des révolutions font et défont les Consuls, c'est selon l'humeur du moment ; et enfin, le duc de Savoie, Charles-Emmanuel, le "cher voisin", se tient prêt de l'autre côté de la frontière à intervenir militairement pour annexer à sa couronne la province au bord du chaos... Dans ce tourbillon d'intrigues et de violences, où la vie et la parole donnée comptent peu, une femme, Chrétienne d'Aguerre, comtesse de Sault, va entrer dans le jeu. Rusée, patiente s'il le faut, inflexible parfois, elle saura aussi allier la science et la souplesse des grands politiques à son charme et à sa beauté pour tenter de retourner la situation à son profit et prendre le pouvoir. Son heure, pense t-elle, est venue. Pourquoi pas elle ? Il est vrai que le siècle de la Renaissance est aussi celui des femmes...

05/2010

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Littérature française

Circus 1. Romans, récits, articles (1980-1998)

Olivier Rolin vient de l’horizon politique par son engagement très jeune dans la gauche prolétaire. Il a abordé la littérature avec la même exigence d’absolu, et ses Oeuvres Complètes permettent de retracer dans un premier temps le parcours du politique vers le littéraire, en publiant notamment la presque totalité des articles et reportages signés par l’auteur de L’Invention du Monde dans la presse de l’époque ( Libération, dont il a fait partie de l’équipe, Le Figaro, Le Nouvel Observateur etc.). L’ensemble est présenté par ordre chronologique, et les livres (romans ou récits), sont accompagnés de critiques ou entretiens parus à l’époque, ainsi que de quelques fac-similés de manuscrits. On trouvera, dans le premier tome, les ouvrages suivants : Phénomène futur (1983), Bar des flots noirs (1987), En Russie (1987), La Havane (1989), Voyage à l’Est (1990), Semaines de Suzanne (1991), L’Invention du monde (1993), Port Soudan ( 1994), Mon Galurin gris (1997), Méroé (1998), ,accompagnés des articles et entretiens publiés des années 1980 à 1999.Puis, suivront La Langue (Verdier, 2000), Tigre en papier (2002), Suite à l’hôtel Crystal (2004), Un chasseur de lions (2008) et Bakou, derniers jours (2010), dans le deuxième tome, accompagnés des articles parus depuis 2000.

09/2011

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Littérature française

L'armée du salut

Dans la maison où il est né, au Maroc, le père a sa chambre, le frère aîné la sienne. Lui dort avec sa mère et ses sœurs. Cocon familial chaleureux et sensuel. Les enfants savent tout des amours de leurs parents. Mais, par pudeur, on n'en parle pas. Il est adolescent lorsque son grand frère l'emmène à Tanger. Premier voyage qui lui révèle la vraie nature de ses désirs. Il se prend de passion pour cet aîné qu'il vénère et qui, tombant amoureux d'une femme, l'abandonne à son désespoir. Il a vingt ans. Il débarque à Genève pour poursuivre ses brillantes études. Il a tant rêvé d'Europe, de livres, de cinéma, de liberté ! C'est la solitude qu'il découvre, loin des siens. Il est séduisant, il en joue. Dès lors, comment échapper à l'image d'objet sexuel que lui renvoient les hommes qu'il rencontre, y compris ceux qui veulent son bien ? Abdellah Taïa a écrit l'itinéraire d'un enfant de notre siècle, en recherche d'équilibre entre la tradition marocaine et la culture occidentale, entre le désarroi et l'ambition de réussir. Il brave les hypocrisies, à la fois cru et délicat, naïf et malin, drôle et émouvant.

03/2006

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Littérature française

L'impasse du salut

L'impasse du salut raconte la chute de l'homme ordinaire dans notre monde postmoderne. Renaud Manne est en prison parce qu'il a tué. Il était pourtant tout à fait quelconque, un homme de ce monde haïssant le monde, comme beaucoup de ses semblables. Au seuil de la dernière ligne droite, au démarrage d'une retraite légèrement anticipée après une carrière tout à fait estimable, ce père de famille, à qui ses propres enfants font désormais la morale, va se laisser piéger par le mal. La petite société qui l'entoure n'y pourra rien, condamnée qu'elle est, à se figer dans le décor. Au creux d'un emploi du temps vidé de tous ses divertissements, l'homme va d'abord goûter au ridicule de sa situation. Après avoir été ce DRH broyé par le monde du travail, le voici désoeuvré et sans utilité sociale. Le mépris qu'il éprouve pour sa personne n'est que l'image du dégoût que lui inspire la société. Dès lors autant s'abandonner, se laisser faire, doucement, et trahir tout ce qu'il fut, tout ce qu'il a aimé. Pourquoi tout gâcher ? Pour mieux mériter le coup de grâce ? Le salut ne peut-il venir que par le crime ?

06/2018

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Critique littéraire

Ecrits politiques. 1953-1993

"Les écrits politiques de Blanchot ne font pas système, mais défendent des valeurs, ils sont essentiellement une écriture de la réaction, de l'affrontement sans jamais exposer la moindre compromission avec le pouvoir. L'écriture politique de Blanchot est toujours à penser, en ce qu'elle expose chaque fois une inquiétude éthique". Eric Hoppenot.

06/2008

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BD tout public

Le journal de Jo Manix Tome 1 : Mars 1994 - juillet 1995

Au début des années 90, Joëlle Guillevic est l’une des premières auteures en France à pratiquer l’autobiographie dessinée. Ce premier tome de son journal décrit l’enthousiasme d’un couple d’auteurs qui a tout plaqué pour se consacrer à la bande dessinée, à une époque où l’édition indépendante est en pleine émergence. Ce premier tome du journal de Jo Manix nous fait entrer de plain pied dans son quotidien, et décrit le milieu de la bande dessinée indépendante, qui pratique le do-it-yourself avec professionnalisme, tisse ses réseaux et cherche à se faire connaître. L’intégrale du journal de Jo Manix sera publiée en plusieurs tomes, incluants des pages inédites issues des archives de l’auteur.

10/2009

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Histoire internationale

Congo-Brazzaville : chronique du génocide des Lari du Pool

Depuis la période révolutionnaire (1963-1991), les gouvernements successifs ont mis en place une politique qui a martelé un discours ouvertement anti-Lari afin d'isoler ceux-ci et de les exterminer. Le Pool, département du sud du pays, étant perçu comme un nid de la contre-révolution qu'il faut mater en permanence. Les différents conflits armés qui se sont déroulés au Congo (1993, 1994, 1997, 2000, 2002) ont tous visé les Lari. A tout moment, ils ont été des victimes expiatoires. Des Orgues de Staline, des hélicoptères de combat et des avions de chasse ont bombardé les quartiers, villages et forêts des pays lari. Tout ceci s'est déroulé dans le silence de la communauté internationale, en toute impunité. Ce livre relate quelques actes de génocide perpétrés entre octobre 1997 et décembre 1999.

11/2018

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Littérature anglo-saxonne

Une année en Provence

Une nouvelle édition de la trilogie best-seller du plus anglais des auteurs provençaux ! Récemment installé avec sa femme dans un mas provençal, l'écrivain anglais Peter Mayle nous fait visiter avec un oeil neuf cette région pittoresque. Bouillabaisse, accent chantant, aïoli, chasse, soleil... En douze chapitres, tous les clichés associés à cette terre traversée par le mistral sont étudiés et commentés par l'auteur avec un humour décapant. Publiée en 1989 et bientôt suivie de deux autres volumes, cette chronique malicieuse est devenue un best-seller international.

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Littérature anglo-saxonne

Une année en Provence

"Un des plus gros succès de la littérature de voyage de tous les temps". Le Figaro Récemment installé avec sa femme dans un mas provençal, l'écrivain anglais Peter Mayle nous fait visiter avec un oeil neuf cette région pittoresque. Bouillabaisse, accent chantant, aïoli, chasse, soleil... Tous les clichés associés à cette terre traversée par le mistral sont étudiés et commentés par l'auteur avec un humour décapant. Né en 1939 en Angleterre, Peter Mayle a été distingué chevalier de la Légion d'honneur. Amoureux de la Provence, ila dédié une partie de ses livres à cette région, dont Provence toujours, Le Bonheur en Provence, Un bon cru, adapté au cinéma par Ridley Scott, et Une année en Provence, best-seller mondial vendu à plus de six millions d'exemplaires. Il décède en 2018 à Aix-en-Provence. Traduit de l'anglais par Jean Rosenthal

06/2023

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue française. Les colloques du centenaire, Paris, Bourges, Caen

Les historiens considèrent les revues littéraires et artistiques comme un «fait éditorial total» et recommandent de les aborder avec la plus grande prudence interprétative, en prêtant une attention particulière à leur vie interne, à leurs formes et rythmes propres et à leurs positions dans le mouvement de la création et de la diffusion des styles, du savoir et des opinions. À leur égard, il convient de se méfier des catégorisations et des approches exclusivement quantitatives ; «il faut se laisser guider par l'objet, adapter la méthode à son inventivité et à sa plasticité.» Ces trente-neuf études consacrées à l'histoire de La Nouvelle Revue française depuis 1909 répondent à cette attente. Ce recueil offre ainsi de précieuses mises au point sur l'animation de la revue au fil du temps, sur le repli de La NRF chez Joë Bousquet durant l'été 1940, sur l'apport critique de Roger Caillois et d'Armand Petitjean, sur la place qu'y ont tenue Marcel Arland ou Maurice Blanchot... Y sont proposées des synthèses inédites sur La NRF et la poésie, le roman et le théâtre, ainsi que sur l'audience de La NRF à l'étranger, au travers des exemples italiens, allemands, anglais et argentins. La NRF y est également inscrite dans son environnement social, culturel et politique, au travers de ses relations avec l'École normale supérieure, le groupe de Pontigny, le catholicisme ou encore l'histoire européenne de l'entre-deux-guerres. Les liens avec les avant-gardes y tiennent une part importante, sans occulter toutefois le rapport constant de la revue à la tradition littéraire. Enfin, ces études cherchent à rendre compte du «tempérament» de La NRF, tant au travers de ses crises et querelles et de ses relations avec quelques auteurs majeurs (Prosut, Céline, Jouhandeau...) qu'à la mise en avant de certains traits de son «caractère» ou de son «style» : son ingénuité, son austérité, ses mythologies.

05/2013

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Droit

La paix, un possible objectif pour les juristes de droit des affaires ? Actes du colloque organisé les 3 et 4 octobre 2014 à Aix-en-Provence

Le présent ouvrage soulève une question inédite : la paix est-elle un possible objectif pour les juristes de droit des affaires ? De prime abord, cette question surprendra le droit des affaires, traditionnellement tourné vers la promotion et la régulation des activités économiques, se veut en effet un droit réaliste et pragmatique, auquel la recherche d'un idéal de paix entre les Etats ou encore en leur sein paraît bien étranger. Pourtant, et sans vouloir en quoi que ce soit empiéter sur les prérogatives naturelles du droit international, ce droit et, avec lui, les juristes qui l'aiment et s'y consacrent, ne pourraient-ils pas apporter leur propre pierre à la construction d'une paix qui, au demeurant, ne peut que favoriser les bonnes affaires ? C'est à cette interrogation que se sont efforcés de répondre de nombreux spécialistes de la matière, français et étrangers, que le Centre de droit économique d'Aix-Marseille avait choisi de réunir pour fêter ainsi le départ de son fondateur, le professeur Jacques Mestre. Leurs diverses contributions convergent pour ouvrir ici de nouvelles perspectives, en montrant que la vie économique peut être l'ancrage de droits fondamentaux, tels que le droit à la nourriture, le droit à la solidarité, contractuelle ou sociale, ou encore le droit au juste partage des ressources minières ; que dans son encadrement juridique contemporain, émergent des processus décisionnels qui peuvent faciliter l'exercice de fort utiles contre-pouvoirs ; ou bien encore que les multiples composantes du droit économique (contrats, sociétés, fiscalité, droit des entreprises en difficulté, droit de la concurrence, propriété intellectuelle, contentieux et modes alternatifs de règlement des litiges) recèlent depuis longtemps des concepts originaux et des techniques éprouvées qui pourraient opportunément contribuer à la prévention et à l'apaisement des conflits.

01/2016

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Second Empire

Eugénie, impératrice des Français. Actes du colloque du Centenaire de la disparition d'Eugénie de Montijo

Le 11 juillet 1920, l'impératrice Eugénie s'est éteinte à l'âge canonique de quatre-vingt-quatorze ans. Née dans l'Europe du Congrès de Vienne, elle disparait dans celle du Congrès de Versailles. De cette odyssée longue de près d'un siècle, la mémoire nationale a presque tout oublié. Après avoir été l'hôtesse éclatante de la Fête impériale, l'impératrice Eugénie a été accablée par une impitoyable légende noire qui, aujourd'hui, laisse place à un mélange d'opprobre et d'oubli. A l'occasion du centenaire de sa disparition, un colloque scientifi que sans précédent s'est réuni, sous le patronage de S. A. S. le prince de Monaco et de S. A. I. le prince Napoléon, dans le cadre prestigieux de l'opéra de Monte-Carlo puis du lycée Henri-IV à Paris, afi n de faire le point sur cette souveraine longtemps calomniée et souvent méconnue. Sous la direction de Maxime Michelet, biographe de l'impératrice, de nombreux intervenants lèvent le voile sur un règne qui mérite mieux que les caricatures habituelles. Toutes les facettes de la riche personnalité d'Eugénie ont pu être étudiées : ses relations avec son mari, avec la noblesse française ou avec la principauté de Monaco, son rapport à l'architecture ou à la diplomatie, ses racines espagnoles, son amitié avec Mérimée, ses responsabilités politiques et institutionnelles, ses investissements artistiques, son rôle dans le faste impérial, son insertion dynastique, les tragédies de l'exil et les réconforts de sa villa de Cyrnos. Cet ouvrage propose un tour d'horizon inédit d'un règne, d'une vie et d'une femme. Historien de la IIe République et du Second Empire, résident de la société historique des Amis de Napoléon III, Maxime Michelet a publié en 2020 une biographie inédite et remarquée : L'Impératrice Eugénie, une vie politique (Editions du Cerf). A l'occasion du centenaire de la disparition d'Eugénie, il a réuni autour de lui les meilleurs spécialistes parmi lesquels Eric Anceau, Xavier Mauduit, Marie-Hélène Baylac, Yves Bruley, Eric Mension-Rigau et bien d'autres.

04/2024

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Littérature française

L'écrivain de province. Journal 1981-1990

" Dimanche 21 juillet, J'étais venu en Chine avec ce que je croyais être de graves problèmes à résoudre : après six mois en Californie, je sentais que je devais m'orienter, faire des choix de carrière, entreprendre un film, un livre, choisir la direction que je donnerais aux prochaines trente années de ma vie. Ce bref voyage place les choses en perspective. Les choix qui s'offrent à moi, les décisions que je dois prendre ont le poids et l'importance d'une aile de mouche dans l'incroyable aventure de l'humanité. Et dire qu'en Californie, quand nous allions dîner dans un restaurant végétarien de San Francisco, où un bonze en robe orangée nous tendait le menu, nous pensions côtoyer les mystères de l'Orient ! L'Orient est à la Californie ce que Disneyland est à la réalité. On y emprunte des signes, des couleurs, des rites, mais c'est toujours une entreprise de marketing. . ". Parcourant ce journal écrit en quatre saisons, sur dix ans, je découvre ma bougeotte : tantôt à New York, tantôt à Beijing, puis à Rome, Bruxelles ou lstanbul. Comme si, pour saisir mon coin de pays, j'avais besoin de ces repères. Or je ne sais plus bien mesurer les distances : le centre du monde a éclaté, les métropoles sont en orbite, le Québec à la périphérie, et je demeure, par choix, "un écrivain de province". Et puis l'idée de publier ce journal à Paris, où sont parus tous mes romans, donne au texte, il me semble, sa dimension réelle : celle d'une oeuvre de fiction à propos de ma vie privée. J. G.

03/1991

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Economie

Quelle responsabilité culturelle pour l'entreprise ? Actes du XXVe Colloque d'éthique économique, Aix-en-Provence, 21 & 22 juin 2018

Les récentes mutations du mécénat d'entreprise invitent à interroger la responsabilité culturelle de l'entreprise, celle-ci est-elle toujours intégrée au sein de la responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE), ou constitue-t-elle désormais un pôle à part ? Dans cette perspective, l'ouvrage pluridisciplinaire, Quelle responsabilité culturelle pour l'entreprise ? associant économistes, juristes, littéraires et professionnels des secteurs concernés, permet de mieux comprendre ce qui se joue aujourd'hui dans la relation du chef d'entreprise mécène à l'artiste.

04/2019

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Humour

Quelques meneurs d'hommes

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme, volupté (1987), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

06/2002

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Technologies

Route et Paysage. Actes du colloque des 12 et 13 mai 1993

Ce document retranscrit l'ensemble des interventions et débats du colloque route et paysage qui s'est déroulé à Clermont-Ferrand les 12 et 13 mai 1993 dans le cadre de la Semaine des Arts, Techniques et Cultures de l'Automobile et de la Route (SATCAR). Ce colloque a été consacré plus particulièrement à la valorisation des régions traversées, ainsi qu'aux techniques de visualisation des projets. Ce document s'adresse aux responsables de la maîtrise d'ouvrage et de la maîtrise d'œuvre de projets routiers.

12/1993

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Sciences politiques

Pratiques collectives - Pratiques du collectif. Actes du colloque international mars 2016

Ce volume propose une vingtaine de textes, issus pour la plupart du colloque Pratiques collectives-pratiques du collectif organisé à Montpellier les 9, 10 et 11 mars 2016. Vingt occasions de réfléchir à des expériences collectives passées ou en cours, dans tous les domaines, enseignement, habitat, agriculture, écologie, mouvements sociaux, culture. Vingt occasions de montrer que collectif rime avec solidaire pour renverser des schémas que la société hiérarchisée impose aux individus, développer des compétences, faire naître des idées pour vivre ensemble, partager, échanger, construire sur un plan égalitaire. Les expériences, souvent rapportés par des témoins qui y ont participé, conduisent en Italie, Espagne, Amérique latine, France, Brésil, Algérie, en Allemagne et au Royaume-Uni. Ont contribué à cet ouvrage : Angels Aymar i Ragolta, Sébastien Bonetti, Irene Cacopardi, Delphine Chambolle, Alice Champollion, Sabine Collardey, Catalina Esquivel, Isabelle Felici, Alessandra Giro, Manon Hinz, Francescopaolo Isidoro, David Jurado, Lilia Lamrani, Orlando Manzano Guerrero, Américo Mariani, Marta Massel, Estelle Paint, Elisa Santalena, Marcilene Silva Costa, Carolina Simoncini, Margot Verdier, Thea Venturelli et Wu Ming 2.

10/2019

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Histoire des institutions

Présider la République. Actes du colloque du CERHIIP des 13 et 14 décembre 2018 (Faculté de droit et de science politique d'Aix-en-Provence)

La crise des Gilets Jaunes, l'affaire Benalla, la réforme des retraites, puis la crise sanitaire de la Covid 19 et les attentats terroristes ont confirme aux yeux de l'opinion publique la place centrale dans nos institutions du Président de la République, dans la mesure où Emmanuel Macron a été constamment interpellé par les Français sur ces différents sujets. Fruit de la collaboration entre historiens du droit et publicistes, cet ouvrage explore diverses thématiques, depuis 1848 et l'introduction de la fonction présidentielle dans les institutions républicaines jusqu'à la mise en place récente du quinquennat. En remettant la question en perspective historique, l'ouvrage apporte ainsi une contribution à la compréhension d'un des phénomènes centraux de la vie politique française contemporaine.

06/2021

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Littérature française

Terre du salut

La Terre du salut, c'est sans doute ce coin de campagne roumaine, à une centaine de kilomètres de Bucarest, la commune rurale de Darmanesti où les terres furent collectivisées quand les communistes prirent le pouvoir. Là vit la famille Zemlean : à travers les souvenirs du père, Dumitru, nous remontons dans le passé de la Roumanie, la Seconde Guerre mondiale, la fin de la royauté, la mise en place du re'gime dit communiste. Au présent nous vivons le quotidien des fermes collectives, la dureté du travail, les relations souvent chaleureuses entre les villageois. Avec le fils, Alexandru, nous quittons la campagne pour le monde de l'industrie, les usines automobiles Dacia, puis pour l'armée, l'école de formation des officiers de chars de combat et la caserne : le jeune homme découvre bientôt toutes les failles de la société socialiste. Grande fresque historique,-qui fait la part belle aux sentiments des hommes, aux amours passionnés d'Alexandru et de la belle Ecaterina, qui met en scène une multitude de personnages souvent hauts en couleurs, Terre du Salut raconte un monde qui avait ses grandeurs et ses faiblesses, qui se délite peu à peu et qui s'achève avec la chute de Ceausescu.

01/2020

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Littérature française

Un salut en enfer

Au début des années 2000, au coeur du pays sous-vosgien, Bertrand l'ingénieur, Clotilde la chef d'entreprise, Roselyne l'avocate, Safet le bûcheron et Léa l'infirmière ont des histoires personnelles très différentes, mais partagent en commun un passé douloureux. Quant à ce qui anime un énigmatique concierge ou dévore un brillant procureur, là aussi, une infernale providence est à l'oeuvre. Tous vont se retrouver concernés par la disparition d'Ahmad, un jeune condamné pour complicité de meurtre et récemment libéré sous conditions. Les destins vont s'entrechoquer dans un incessant va-et-vient entre amour et haine, innocence et culpabilité, conviction et doute. Certains puiseront là une énergie féconde. D'autres s'y perdront... jusqu'à s'en fendre le crâne. Qu'en sera-t-il d'Ahmad ?

12/2017

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Histoire internationale

Journal du ghetto de Lodz (1939-1943)

A la libération du ghetto de Lodz, cinq cahiers manuscrits furent découverts sur un poêle, prêts à alimenter le feu. C'était le journal d'un adolescent, Dawid Sierakowiak, l'un des 60 000 juifs qui périrent dans le deuxième plus grand ghetto établi par les nazis en Pologne. Le jeune homme y relate l'invasion allemande, la persécution des juifs de Lodz puis, une fois le ghetto instauré, sa rapide transformation en centre industriel pourvoyant aux besoins de l'armée allemande, véritable camp d'esclaves administré d'une main de fer par le très controversé Doyen des juifs Chaïm Rumkowski, sous la férule nazie. Passionné de politique et de philosophie, Dawid porte un regard engagé sur les nouvelles internationales que certains parviennent à capter clandestinement et sur l'organisation du ghetto, dénonçant la dégradation délibérée des conditions de vie, les déportations et la mise en place d'un effrayant système de classes. L'abîme entre les différentes classes du ghetto se creuse de plus en plus. Certains volent pour s'empiffrer, d'autres s'empiffrent officiellement, et le reste gonfle et meurt de faim, écrit-il le 27 mai 1942. Avec délicatesse, Dawid confie aussi à son Journal ses angoisses, ses espoirs, les souffrances de ses proches, ainsi que ses démarches incessantes pour tenter d'améliorer le quotidien de sa famille. Et affirme, jusqu'aux dernières pages retrouvées, sa volonté de continuer à grandir intellectuellement, lire, traduire, à lutter contre la mélancolie et tenir, tenir jusqu'à la fin de la guerre. Dawid Sierakowiak perdit la bataille en aout 1943, à l'âge de 19 ans, victime de la "maladie du ghetto" : tuberculose, faim et épuisement. Victime, surtout, de l'antisémitisme. Courageux et souvent ironique, son témoignage offre le portrait d'un brillant jeune homme, représentatif de la jeunesse intellectuelle juive polonaise de son époque, et constitue un document rare et précieux sur l'une des facettes les plus atroces de l'Holocauste. Le texte, augmenté d'un appareil critique, est accompagné de soixante-cinq photos du ghetto de Lodz.

09/2016

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Archéologie

Revue archéologique de Narbonnaise Supplément 51 : Entremont. Une agglomération de Provence au IIe siècle avant notre ère (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)

Le site d'Entremont, immédiatement au nord de la fondation romaine d'Aquae Sestiae Sulluviorum, est un oppidum fouillé depuis 1946 et classé comme Monument Historique en 1980. Bien qu'il soit mondialement connu par les découvrons de sculptures rattachés à des cultes héroïques depuis 1817, les résultats des recherches de terrain poursuivies jusqu'en 2011 n'avaient jusqu'alors fait l'objet que d'approches générales ou de publications partielles. En regroupant l'ensemble des données recueillies, cet ouvrage relate les acquis aussi les interrogations liés à l'occupation de ce plateau dès la fin du premier âge du Fer, mais pour l'essentiel au IIe s. av. n. è. La mise en perspective de l'intégralité de la documentation, des premières fouilles assez rapides aux recherches plus récentes mieux documentées, permet désormais de percevoir plus précisément les étapes chronologiques de l'occupation du site et de leurs spécificités. Quatre grandes périodes sont individualisés et caractérisées. Sur une implantation initiale à connotation fortement cultuelle et votive (entre le Ve s. et le début du IIe s. av. è.), le plateau devient vers 180 le lieu d'une première agglomération, de superficie réduite mais planifiée et fortifiée, pour une communauté agropastorale. Son destin sera de courte durée, car l'instabilité politique de cet arrière-pays de Marseille grecque et les conflits qui en découlent, la condamne, vers 1 60 ou peu après, à être totalement enclavée dans une seconde, plus vaste, et mieux protégée. Les analyses de la documentation architecturale des deux habitats successifs nous fournissent un éclairage exceptionnel sur l'évolution rapide au cours du IIe s. des communautés indigènes régionales. leurs attentes et leurs savoir-faim, comme sur la diversité de leurs aspirations politiques, économiques et culturelles. Après le milieu du siècle, l'oppidum d'Entremont nous révèle une société bien moins égalitaire qu'auparavant, avec un clivage perceptible des classes sociales qui ira en s'amplifiant. Au puissant développement architectural du troisième quart du siècle, à l'émergence de circuits économiques structurés avec la Méditerranée par une part de ses élites, répond l'affirmation ostentatoire de valeurs guerrières traditionnelles, apparemment toujours dominantes. Les tensions intercommunautaires qui en découlent, éclairées par les textes anciens, celles aussi développées avec Marseille, puis avec Rome, se concluront par les interventions militaires de celte dernière, d'abord en 124-123. puis après un renouveau de l'habitat, de manière encore plus radicale vers 100/90 av. n. è. Le site est alors arasé et déserté. Aux données commentées et illustrées de l'architecture et de son environnement stratifié sont associées celles sur le monnayage du site et les vestiges anthropologique recueillis. Un volume de 800 pages. 976 figures et Il tableaux.

12/2021

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XXe siècle

Déshonneurs. Le camp des Milles en Provence, une page noire du régime de Vichy 1939-1945

Déshonneur intime Sous l'Occupation, les membres d'une famille de paysans varois se déchirèrent en choisissant des camps opposés : celui de l'honneur et du courage, ou celui de la collaboration avec le régime instauré par le maréchal Pétain. Déshonneur historique Ce récit est celui d'une tragédie, celle du camp des Milles, près d'Aix-en-Provence, ouvert en 1939. Un camp où se sont joués des drames humains, dont les pierres, en silence, ont été les témoins. Des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants y furent incarcérés jusqu'en novembre 1942. Etrangers, juifs pour la plupart, ces "indésirables" vécurent l'enfer d'un camp d'internement, sur ordre de Vichy, au mépris du droit d'asile. Le camp des Milles fut l'antichambre de Drancy et de la déportation. Un camp qui fut une des parts maudites d'une époque et d'un pays qui se prétendait la patrie des Droits de l'Homme.

09/2023

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Littérature française

Dialectique du point et de la virgule

Lasse de régler la respiration d'un poème, une virgule décida de prendre des vacances. Voyager au milieu des poètes devenait son ambition. Elle voulait vibrer aux enchantements de l'imaginaire, aimer la musique des mots. La ponctuation était sa famille. Virgule, elle, en était la fille délicate et belle qui sourit à la vie des vers. Tessa la virgule et Justin le point se promènent dans les poèmes de nos auteurs français, d'Arthur Rimbaud à Victor Hugo, de Guillaume Apollinaire à Francis Ponge. Ils pénètrent leurs oeuvres d'une tendresse inaltérable comme si la langue était une mer ouverte au caprice du temps. Suivez-les dans ce parcours inédit. Vous visiterez les poèmes de notre littérature. Vous vous délecterez du son et du sens des mots.

10/2018

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Critique littéraire

Rue du Bac. Salut aux années Blondin

«Lorsque nous étions des stagiaires - et gueux au point que nous n'avions que la ressource du snobisme -, nous appréhendions d'être affectés au secrétariat de rédaction des services sportifs. Notre dédain supportait néanmoins une exception : nous admettions que Denis Lalanne était à part. Je ne lisais L'Équipe que pour lui et la chaleur humaine qui le caractérise. Son plus récent ouvrage, Le Temps des Boni, était un hymne à l'amitié. Lecture terminée, les notes persistant en nous, on distinguait en contrepoint les pleurs d'Achille sur le corps de Patrocle. Bien que je paraisse prêcher contre ma paroisse, j'avoue que je me suis souvent agacé par la suprématie accordée au roman. La littérature est une substance volatile qui se dépose où elle veut. Ainsi est-on tout de suite alerté par le talent d'écrivain de Denis Lalanne. On rêve de la préface qu'Antoine Blondin aurait rédigée pour lui, prouvant qu'ils étaient tous deux de plain-pied. Mais voici justement Rue du Bac. C'est le livre que nous attendions pour les associer à bon titre dans notre index sentimental.» Angelo Rinaldi.

05/2006

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Littérature française

La vie extérieure. 1993-1999

Relisant ces pages, je m'aperçois que j'ai déjà oublié beaucoup de scènes et de faits. Il me semble même que ce n'est pas moi qui les ai transcrits. Ce sont comme des traces de temps et d'histoire, des fragments du texte que nous écrivons tous rien qu'en vivant. Pourtant, je sais aussi que dans les notations de cette vie extérieure, plus que dans un journal intime, se dessinent ma propre histoire et les figures de ma ressemblance.

03/2000

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Littérature française

La vie extérieure.1993-1999

Relisant ces pages, je m'aperçois que j'ai déjà oublié beaucoup de scènes et de faits. Il me semble même que ce n'est pas moi qui les ai transcrits. Ce sont comme des traces de temps et d'histoire, des fragments du texte que nous écrivons tous rien qu'en vivant. Pourtant, je sais aussi que dans les notations de cette vie extérieure, plus que dans un journal intime, se dessinent ma propre histoire et les figures de ma ressemblance.

08/2001