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Et le temps s'écoule. Souvenirs d'une nationale-socialiste française

Extraits

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Histoire des idées politiques

Catéchisme national français

Catéchisme national français . Par La Chabeaussière Date de l'édition originale : 1825 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Documentaires jeunesse

Le Souvenir Français

Fondé en 1887, le Souvenir français s'attache à transmettre, génération après génération, le maintien du souvenir, le sens du devoir, l'amour de la patrie, ainsi que le respect de ses valeurs. Cette association est également chargée de conserver la mémoire de ceux et celles qui sont morts pour la France, notamment en entretenant leurs tombes et les monuments élevés à leur gloire, aussi bien en France qu'à l'étranger. Cet ouvrage est principalement destiné aux plus jeunes, afin de leur expliquer l'association et ses missions, mais peut s'adresser sans problème à toutes les tranches d'âge. En images et en mots, cet ouvrage permet de découvrir et comprendre l'importance du souvenir, de la mémoire collective, tout en gardant à l'esprit le combat mené par nos aînés.

10/2019

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Société et citoyenneté

Le Souvenir Français

Créée au lendemain de la guerre de 1870, l'association le Souvenir français s'est donné pour mission d'honorer la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France - qu'ils soient français ou étrangers -, en entretenant leurs tombes et les monuments, en prenant part aux commémorations, et par des actions en direction de la jeunesse. Tout au long de l'année, les bénévoles de l'association le Souvenir français entretiennent et fleurissent plus de 130 000 tombes. Ils permettent d'honorer les morts pour la France mais aussi de transmettre le message de mémoire aux jeunes générations. Cet ouvrage permet de découvrir l'histoire et les missions du Souvenir Français, association peu connue du grand public et souvent confondue avec les associations d'anciens combattants. A travers ce livre, le Souvenir Français souhaite engager les jeunes générations au devoir de mémoire pour ne pas oublier tous ceux qui sont morts pour la France.

01/2023

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Encyclopédies de poche

Souvenirs, souvenirs... Cent ans de chanson française

Sur quelques notes troussant couplets et refrain, la magie d'une voix fait vivre, l'espace de trois ou quatre minutes, l'amour, le bonheur, le désespoir, l'émotion. Futile mais essentielle, la chanson tisse la trame sonore de nos vies. Elle épouse l'air du temps, se glisse dans la mémoire et, à sa manière légère et nonchalante, traduit les interrogations et les rêves des Français. Née avec l'enregistrement sonore à la fin du XIXe siècle, la chanson moderne s'exprime d'abord au café-concert et au cabaret puis au music-hall. Dès les années 1930, le phrasé du jazz influence ses mélodies, comme les rythmes du rock le feront dans les années 1960. Devenue avec le disque un produit de grande consommation, la chanson intègre aujourd'hui les apports des musiques du monde, du rap, des musiques électroniques... Bertrand Bonnieux, Pascal Cordereix et Elizabeth Giuliani parcourent un siècle de chanson française et dessinent les contours de notre patrimoine artistique et sentimental. Bruant, Piaf, Trenet, Brassens, Nougaro, Hallyday, Bénabar... Le Chat noir, les Trois Baudets, les Folies-Bergère, l'Olympia... Caf'conc', cabaret, music-hall. Swing, tango, java, jazz, rock, reggae, raï. Disque, radio, télévision... Partitions, affiches, photos de scène, pochettes de disques et objets-culte racontent la chanson française. 185 documents.

05/2004

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Histoire des idées politiques

Les socialistes en France. Les tentatives de construction d'un parti de la classe ouvrière - Tome 2, 1893-1914

A la toute fin du 19e siècle, les différents courants se réclamant du socialisme en France ont à faire face à de nombreux problèmes politiques, provoqués en particulier par l'entrée au gouvernement du socialiste Millerand. Après de multiples tentatives, les courants socialistes s'unifient en 1905 pour constituer la SFIO, section française de l'Internationale socialiste. Entre les réformistes qui privilégient la voix parlementaire, et ceux qui veulent rester fidèles aux enseignements marxistes, le parti socialiste penche, progressivement, pour les premiers. Les militants les plus radicaux se détournent du parti socialiste, et s'investissent dans le mouvement syndical, c'est-à-dire dans la CGT. En août 1914, lors de la déclaration de guerre, la SFIO approuvera l'Union sacrée et abandonnera ses objectifs révolutionnaires.

05/2023

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Musique, danse

Sur le boulevard du temps qui passe. Souvenirs souvenirs...

- Marcel, raconte! Mais Marcel n'avait pas le temps d'écrire des mémoires, vous pensez bien. Avec sa silhouette de coureur de fond, il a traversé les huit dernières décennies à la vitesse du son, à cavaler après le chapeau de Mireille. Et n'allez pas croire que s'il nous livre enfin quelques souvenirs, c'est parce qu'il a décidé d'arrêter la course et de pratiquer en professionnel la sieste sous sombrero. Bien au contraire. Des projets, il en a à foison. Après avoir écouté son dernier disque (le bien nommé Décalage horaire) et en attendant son prochain spectacle, vous allez pouvoir le suivre au petit trot dans la galerie des souvenirs considérables, où déambulent à jamais les frères Prévert et Francis Blanche, les Platters, Jacqueline Auriol, Kessel, Ladoumègue, Bokassa 1er, Sardou et Lama, Bedos et Mitterrand, Cavanna et Reiser, Vian, Brel, Aznavour, Bardot, Piaf, Nougaro... Tant d'autres, tous bien vivants, bras dessus bras dessous... Et Brassens, bien sûr, l'inamovible, l'irremplaçable, le tutélaire. Vous verrez : avec Marcel, 80 ans, c'est vite passé. Mais dites-vous bien que ce n'est qu'un début.

08/2009

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Sciences politiques

La face cachée du socialisme français

Qui se souvient que les premiers socialistes furent des défenseurs ardents de la propriété et de la famille, des opposants farouches à l'intervention de l'Etat, de véritables ennemis de la grève ? Tout le monde croit savoir ce qu'est le socialisme ; mais en faisant l'archéologie de ses structures, en relisant ses textes fondateurs, on reste stupéfait de ce que l'on découvre, à rebours de la version officielle, qui livre une représentation très commode et arrangeante du passé. Jean-Pierre Deschodt dévoile la vérité dans cette enquête minutieuse. Il montre notamment qu'avant le triomphe majeur du collectivisme, les premiers socialistes exprimaient leur admiration pour Comte et Proudhon - mais qu'ils ignoraient complètement Marx. Voici enfin publiée, implacable et documentée, la première contre-histoire du socialisme français.

02/2019

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Littérature française

Souvenirs d'une française en Tunisie. Durant la seconde guerre mondiale

II en est des êtres humains comme des plantes, certains sols leur conviennent mieux que d'autres. Ce fut ce qui arriva à Denise Delsaux-Gindre lorsqu'elle fut transplantée de France en Tunisie. La beauté de la nature, la douceur du climat, la gentillesse des autochtones, la sécurité faisaient que, pour elle, vivre en Tunisie était très agréable et lui a laissé un inoubliable souvenir. Puis la guerre, que son père avait voulu fuir, la rattrapa. Combats, bombardements, privations, évacuation. Après les hostilités, trop jeune pour se poser certaines questions, elle fut étonnée quand elle apprit que l'on ne voulait plus des Français dans ce que l'on lui avait désigné être un Protectorat. Dans cet ouvrage elle relate les liens tissés entre elle et ses compatriotes avec des êtres humains différents par la couleur de leur peau, leur langage, leurs moeurs, leur religion et où, oubliés et même pour certains totalement ignorés, les combats qui eurent lieu durant la Seconde Guerre mondiale ont contribué à ramener la paix en Europe. Heureusement persiste un foyer de fraternité en l'Homme qui, même s'il n'obéit pas toujours à son élan, le pousse à transgresser pacifiquement ces frontières.

07/2018

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Histoire des idées politiques

Le national-socialisme, doctrine de la rancune. Suivi de "Discours sur la liberté"

Publié dès 1937 aux Pays-Bas, "Le national-socialisme, doctrine de la rancune" de Menno ter Braak, est l'un des essais les plus célèbres de la première moitié du XXe siècle. Régulièrement réédité dans son pays d'origine (tout récemment encore en 2019), il connaît ces dernières années un fort regain d'intérêt, y compris à l'étranger : en témoignent les traductions anglaise (2021), arabe (2020), espagnole (2021) et italienne (2019). D'autres textes de ter Braak ont été traduits en serbo-croate, en slovaque et en tchèque. Etrangement, cet auteur n'a jamais été traduit en français. Auteur d'une oeuvre importante, contemporain de Johan Huizinga (1872-1945) et d'Eddy du Perron (1899-1940), avec lesquels il a entretenu une correspondance suivie, ami de Thomas Mann, Menno ter Braak, historien de formation, alerte dès 1937 ses compatriotes sur la montée du sentiment pronazi. Co-fondateur en 1936 du "Comité de vigilance contre le national-socialisme", "politicien sans parti" comme il se définissait lui-même, il a mis fin à ses jours le jour de la capitulation des Pays-Bas, quatre jours après l'invasion de son pays par les troupes hitlériennes. Germaniste, auteur d'une thèse de doctorat sur l'empereur romaingermanique Othon III, lecteur attentif de Nietzsche et de Max Scheler, il voit dans le ressentiment et la rancune qui se sont, pour reprendre ses termes, "émancipés" (nous dirions aujourd'hui : "décomplexés") la véritable cause de l'essor du populisme chez certains de ses pairs comme dans l'opinion publique ; il dénonce la passivité, la "bienveillance" , pour ne pas dire la complaisance, d'une partie des intellectuels de l'époque à l'égard du fascisme, du nazisme et de l'antisémitisme. Ce qui ne l'empêche pas de se montrer tout aussi exigeant dans sa critique des dévoiements des idéaux de démocratie, d'égalité et de socialisme au sein même des milieux démocrates et socialistes.

04/2022

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Sciences politiques

Le socialisme et la guerre

Qui ne voudrait, une fois pour toutes, débarrasser l'humanité de la guerre ? Depuis toujours, les hommes rêvent de se libérer de ce fléau, mais la guerre a également eu, dans l'histoire, un rôle important. Il est impossible de nier que, aux carrefours de l'histoire, la voie du progrès humain soit souvent passée par des conflits militaires. La bourgeoisie française, par exemple, a dû défendre les conquêtes de sa révolution contre les assauts de la réaction européenne dans une série de guerres révolutionnaires. En battant les Prussiens à Valmy, l'armée révolutionnaire française a ouvert une brèche décisive dans le mur dressé par les vieilles classes féodales sur la voie de l'histoire. Les communistes ne sont pas pacifistes. Ils évaluent les guerres selon le rôle concret qu'elles ont tenu – ou qu'elles tiennent – sur le chemin très long et très accidenté que l'humanité a parcouru, et qui doit la conduire hors de la condition animale originelle dont elle est issue. Quant aux guerres de notre époque, les communistes nourrissent deux convictions. La première est que, étant donné leur contenu, elles n'ont plus aucun caractère progressiste. Quel que soit le prétexte qui les motive – presque toujours hautement "humanitaire" – le moteur ultime des guerres contemporaines est la concurrence que se livrent des colosses économico-financiers. Ceux-ci s'affrontent de façon permanente, par des moyens tantôt pacifiques, tantôt violents, pour se partager le monde. Les guerres d'aujourd'hui sont des guerres impérialistes. Quelle qu'en soit l'issue, quels qu'en soient le vainqueur et le vaincu, sur les tombes et les décombres que ces guerres laissent derrière elles, la lutte de concurrence reprend, plus âpre et virulente qu'avant, jusqu'à précipiter encore l'humanité dans le mas-sacre et la destruction. La deuxième conviction des communistes est que cette terrible spirale peut être brisée. Le prolétariat est par nature international. S'il réussit à faire valoir cette supériorité historique "naturelle", le prolétariat peut trouver précisément dans la guerre, la pire des catastrophes engendrées par le capitalisme, le passage pour imposer sa forme supérieure de société. La guerre impérialiste peut être transformée en une révolution communiste. La brève anthologie Le Socialisme et la guerre illustre ces deux convictions. Elle ne contient pas de textes théoriques, encore moins académiques : il s'agit d'écrits politiques à travers lesquels la bataille pour transformer une guerre impérialiste en révolution a été, pour la première fois, menée et remportée. Bien qu'elle ne recueille qu'une toute petite partie du matériel produit dans cette lutte gigantesque, cette anthologie couvre toute la période de son déroulement. Elle s'ouvre avec la dénonciation du caractère impérialiste de la guerre lorsqu'elle éclate en 1914, et se conclut avec les actes formels du gouvernement prolétarien russe. A peine celui-ci prend-il le pouvoir avec la révolution d'Octobre 1917 qu'il propose aux "gouvernements et aux peuples de tous les pays belligérants" la fin immédiate du massacre. Près d'un siècle s'est écoulé depuis, mais les caractères fondamentaux de la question "du socialisme et de la guerre" n'ont pas changé. Nous vivons, comme Lénine, dans l'époque historique de "guerres et de révolutions" qui marque le passage de l'impérialisme, stade suprême du capitalisme, au communisme. Mais depuis l'époque de Lénine, certes, beaucoup de choses ont changé. Il faut en tenir compte pour être à même d'en tirer les enseignements essentiels. A commencer par le terme "socialisme", qui figure dans le titre de l'anthologie, parce que Lénine l'emploie encore durant toute la durée de la guerre, et qui doit être remplacé par "communisme". C'est Lénine lui-même qui propose le changement, pour séparer, y compris dans leur appellation, les révolutionnaires de la multitude de soi-disant "socia-listes" qui avaient accepté ou même justifié le massacre de la Première Guerre mondiale. En deuxième lieu, la forme de l'impérialisme a changé. Le monde, écrivait Lénine, est partagé entre les ""potentats du capital", ou sous forme de colonies ou en enserrant les pays étrangers dans les filets de l'exploitation financière". Aujourd'hui, la forme coloniale a été définitivement supplantée par les "filets" financiers, sans que la substance de l'impérialisme n'ait été modifiée en quoi que ce soit. En troisième lieu, la Chine qui, dans ces écrits, figure comme objet du partage, est aujourd'hui protagoniste de la lutte, en tant que nouvelle puissance impérialiste. Avec son irrésistible ascension, elle se porte candidate au rôle de destructrice de l'ordre international actuel, un rôle qui fut celui de l'Allemagne, du Japon et des Etats-Unis au xxe siècle, avec les résultats tragiques que l'on sait. Une dernière observation. Lénine, en polémique contre ceux qui voulaient s'opposer à la guerre à travers le mot d'ordre des Etats-Unis d'Europe, soutenait que concrètement "les Etats-Unis d'Europe sont, en régime capitaliste, ou bien impossibles, ou bien réactionnaires". L'unique base réaliste pour une union entre Etats impérialistes européens aurait été la perspective d'une exploitation conjointe de l'Asie. Il s'agissait alors d'une hypothèse abstraite : l'"impossibilité" concrète prévalait, sous la forme du massacre impérialiste qui ravageait le Vieux Continent. Aujourd'hui, la rapide émergence de l'Asie a contraint les impérialistes européens à tenter de s'unir. La dynamique prévue par Lénine est en plein déroulement. Dans ses formes particulières et historiquement inédites, elle est déjà arrivée à l'unification fédérale du pouvoir monétaire. La deuxième moitié du jugement de Lénine devient fondamentale : le processus d'unification européenne, dans la mesure où il cesse d'être "impossible", devient "réactionnaire". C'est dans ce passage que réside, résumée, la continuité de la stratégie léniniste face au changement concret des conditions historiques de l'impérialisme. Le refus des "impossibles" Etats-Unis d'Europe conduisit Lénine au mot d'ordre de la transformation de la Première Guerre mondiale en révolution communiste internationale. La dénonciation du caractère réactionnaire du processus d'unification européenne est à la base de la tentative inédite d'enraciner dans le coeur de l'impérialisme européen une solide minorité internationaliste. Lénine trouva les hommes qui surent développer la stratégie révolutionnaire jusqu'à la victoire d'Octobre. La présente brochure s'adresse en particulier à ces jeunes qui veulent s'engager pour rendre tout aussi concrète et victorieuse la stratégie de l'opposition internationaliste à l'impérialisme européen.

02/2013

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Sociologie

La femme et le socialisme

" Le parti socialiste allemand, qui forme l'avant-garde du parti socialiste international, a en pour théoriciens deux hommes de génie, Marx et Engels, et pour organisateurs trois agitateurs incomparables, Lassalle, Liebknecht et Bebel. Après la défaite de l'insurrection des provinces rhénanes de mai 1849, Marx et Engels et leurs amis qui avaient pris part au mouvement insurrectionnel étaient les uns morts, les autres en prison ou en exil. Lassalle, qui avait puisé ses idées socialistes dans les écrits de Marx et d'Engels et qui, en 1849, alors tout jeune homme (il n'avait que 24 ans), avait fourni une ou deux chroniques dans la "Nouvelle Gazette Rhénane" , - l'organe du parti communiste révolutionnaire que dirigeait Marx, recommença l'agitation dès que la situation politique le permit, et fonda l'Association générale des ouvriers allemands : c'est dans ses rangs que Bebel fit ses débuts de démocrate socialiste.

03/2023

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Sociologie politique

Itinéraire d'un socialiste perdu

Peu de partis ont structuré autant la vie politique française que le Parti socialiste qui, de 1971 à aujourd'hui, a été un élément incontournable dans le fonctionnement de notre démocratie. Cinquante années, de victoires en défaites, d'évolutions diverses tant sur le plan humain que sur le plan idéologique. Jean Gatel a eu la chance de vivre cette période intense de " l'intérieur " de cette formation politique et à des niveaux très divers : de simple militant à responsable départemental, d'élu municipal à député puis secrétaire d'Etat dans les deux gouvernements du premier septennat de François Mitterrand et enfin élu dans des mandats locaux, départementaux et régionaux. Depuis 2016, l'auteur ne se reconnaît plus dans un engagement qui a structuré toute sa vie. Dans cet ouvrage, il essaie de comprendre les raisons de la lente " descente aux enfers " d'un parti porteur de tant d'espoirs pour " changer la vie ". Il fait aussi le récit d'un monde politique miné par les ambitions personnelles, les reniements, les trahisons et l'attrait du pouvoir. Depuis sa rupture avec le PS, il s'est tourné vers une autre façon de militer pour que nous échappions à la domination mortifère du néolibéralisme et du capital financier.

03/2021

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BD tout public

Le dernier socialiste

A la recherche du petit peuple de gauche. Un album à l'intelligence et à l'humour rare. Une ode à l'implication politique en ces temps de renoncement citoyen. Jean voit bien que la France tourne mal : paresse politique, égoïsme social, racisme ordinaire, rien ne manque ! Alors quand Joaquim, un de ses vieux potes, lui propose de participer à une télé indépendante pour le Web, et de réaliser, caméra en main, un reportage sur les français et la politique, Jean n'hésite pas ; le jeune homme part donc à la rencontre de sympathisants de tous bords. Seul problème : si les militants de Droite et du Centre affluent, pas moyen de trouver un socialiste, un vrai, un de la vraie gauche socialiste ! Le reportage de Jean s'annonce dès lors compliqué. Mais riche d'enseignements sur la santé politique française... Bienvenue dans une ode au privilège de la démocratie, au gré d'un récit bourré d'humour et d'incitation à la responsabilité politique de chacun. Un livre à mettre entre les mains de gauche, de droite, et toutes les autres, afin de réveiller le proverbial goût des français pour le débat et la joute d'idées. Un magnifique livre d'amour pour la chose politique...

11/2009

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Histoire des idées politiques

Le mouvement socialiste

Le Mouvement socialiste : revue bi-mensuelle internationale / [direction Hubert Lagardelle] Date de l'édition originale : 1899-10-15 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2023

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Sciences politiques

Socialisme pour les temps nouveaux N° 1/2022

Six mois après la publication du premier numéro, voici le second numéro de la revue "Socialisme pour les temps nouveaux".

05/2022

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Critique littéraire

Langue française et identité nationale. 2e édition revue et augmentée

"Identité nationale ! " — expression chère au fascisme, entrée fugitivement en 2007 dans le nom d'un ministère de la Ve République et plus récemment reprise par le président de la République dans une interview au magazine L'Express (22.12.2020). Notion qui faute de pouvoir être légitimée si ce n'est par des distinctions attentatoires aux droits de l'Homme parce que racialistes — l'origine, l'ethnie, la couleur de peau, la religion —, fait désormais appel à des critères linguistiques — c'est-à-dire prétendument scientifiques : être français, ce serait d'abord (bien) parler français, et il faudrait (bien) parler français pour être admis à vivre en France. Le moment m'a donc semblé venu de rééditer ces quatre textes : Ernest Renan, "Qu'est-ce qu'une nation ? ", conférence en Sorbonne du 11 mars 1882 ; Michel Bréal, "Le langage et les nationalités", Revue des deux mondes, 1891, p.615-639 ; Antoine Meillet, "Les langues et les nationalités", Scientia, n° 18, 1915, p.192-201 ; Marcel Mauss, "La nation" (1920), L'Année sociologique, IIIe série, 1953-1954, p. 7-68. M.A.

01/2021

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Histoire des idées politiques

Socialisme idéologique et socialisme scientifique, et autres écrits

En 1966, Louis Althusser a 48 ans. Auréolé de l'énorme succès de Pour Marx et de Lire " Le Capital ", il se lance dans une vaste recherche sur la possibilité d'une théorisation de l'idéologie. La thèse qu'il avance se résume en une phrase : l'idéologie est une pratique matérielle dont les fondements sont pour l'essentiel inconscients. L'homme étant un " animal idéologique ", il ne peut pas être question d'échapper à l'idéologie. Mais il est possible d'élaborer un savoir scientifique de l'idéologique et du réel, susceptible de nourrir un projet d'émancipation sociale dont le but serait la création d'une société sans classes. Dans Socialisme idéologique et socialisme scientifique et autres textes, le philosophe jette ainsi les linéaments d'une théorie de la pratique politique qui renoue avec l'horizon révolutionnaire alors abandonné par le PCF – un horizon qui devra passer, selon lui, par la lutte idéologique avant toute autre. A l'heure où l'idéologie a pris, par la grâce des réseaux sociaux et des médias de masse, un visage ubiquitaire, ses enseignements sont plus vitaux que jamais.

09/2022

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Encyclopédies de poche

Le design fait école. L'école nationale supérieure de création industrielle

Héritière de sa grande tradition des arts décoratifs, la France n'avait pas pris, après la Seconde Guerre mondiale, le virage de la modernité et du design industriel. Malgré les efforts de quelques designers comme Roger Tallon, la discipline reste en marge, faute d'être enseignée. En 1982, nouvelle donne, avec la création de l'École nationale supérieure de création industrielle, appelée aussi les Ateliers Saint-Sabin. Gilles de Bure s'en fait ici le chroniqueur, nous ouvrant les portes de cette école rêvée, qui forme mais ne formate pas. Une école où l'élève est au cœur de l'enseignement. Où l'invention est au cœur des questions de société. Une école ancrée dans la réalité d'aujourd'hui et de demain, d'où sortent chaque année ces designers qui - entre rigueur et poésie - façonnent et embellissent notre cadre de vie.

02/2007

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Sociologie

Le socialisme

DEUX HOMMES FACE A FACE : L'un et l'autre nés en 1921. L'un et l'autre catholiques militants. L'un et l'autre journalistes professionnels. L'un et l'autre ayant mis la question sociale au centre de leurs recherches. L'un et l'autre tendant à une incarnation concrète en ce domaine. L'un et l'autre dirigeant deux journaux catholiques qui apportent les deux visions, peut-être les plus divergentes, mais sans aucun doute les plus marquantes du catholicisme français actuel. L'un formé essentiellement dans les mouvements d'action catholique, l'autre de formation universitaire. L'un concevant que les options temporelles au sein de l'Eglise sont libres, l'autre considérant que la doctrine sociale apporte une lumière indispensable pour orienter l'action. L'un ayant fait choix de la voie socialiste, l'autre ayant consacré son action à la promotion des corps intermédiaires dans la vie sociale. Très différents donc, mais très semblables aussi par une commune passion pour le dialogue viril et une même satisfaction aussi bien lorsqu'il s'agit de constater des points d'accord que d'affirmer des divergences. Entre ces deux hommes allant jusqu'au fond de leur pensée pour débattre du sens et des chances du Socialisme, l'affrontement devait être, de façon inévitable, totalement clair, totalement loyal et pleinement révélateur. Révélateur de quoi ? Georges Montaron. Dirigeant national de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne de 1940 à 1947 ; a fait partie, pendant la guerre, des Jeunes Chrétiens Combattants et des Equipes Clandestines de diffusion des Cahiers du Témoignage Chrétien ; depuis 1948 est directeur de Témoignage Chrétien. Marcel Clément. Licencié en Philosophie et en Droit, docteur en Sciences économiques ; professeur à l'Université de Montréal de 1947 à 1962 ; depuis 1962 est rédacteur en chef de l'Homme Nouveau.

04/1997

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Economie

La Banque nationale de l'Egypte et les capitaux français

La Banque nationale de l'Egypte et les capitaux français Date de l'édition originale : 1876 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Histoire et aménagement des ja

Le Potager du Roi de l’École nationale d’horticulture

Versailles est devenue, au début du xxe siècle, l'une des capitales mondiales de l'enseignement de l'horticulture et du paysage. Amateurs d'histoire, vous découvrirez comment l'Ecole nationale d'horticulture de Versailles (ENH), créée il y a cent cinquante ans en 1873, acquiert en quelques décennies une très grande réputation internationale. Les élèves y apprennent par la pratique dans le Potager et grâce à l'enseignement des plus grands spécialistes de l'époque, dont un a même dessiné l'un des jardins du nouveau palais impérial de Tokyo au Japon. Amateurs de jardins, vous pourrez parcourir et admirer le jardin de l'Ecole d'horticulture, tel qu'il a été recréé par les élèves sous la direction de quelques maîtres jardiniers et d'Auguste Hardy, récompensé à l'Exposition universelle de 1878 et inscrit aux Monuments historiques en 1925 comme "le jardin de l'Ecole nationale d'horticulture de Versailles (Seine-et-Oise) dit "ancien potager du Roi"" . Même s'il considérait le Potager du Roi comme beaucoup trop petit pour en faire le jardin de démonstration et d'apprentissage de toutes les disciplines de l'horticulture alors en plein essor, Auguste Hardy, par son génie, a réussi à lui redonner tout son lustre avec un patrimoine exceptionnel de plantes ornementales et de fleurs - avec les mêmes nymphéas qu'à Giverny dans le bassin central -, de plantes potagères et surtout d'espèces et de formes fruitières dont les fameuses palmettes Legendre.

10/2022

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Sciences politiques

Vingt ans d'Action Française et autres souvenirs

Qualifié par Lucien Rebatet de "chef d'oeuvre ignoré", Vingt ans d'Action Française, paru en 1926, a été pillé par les historiens du mouvement royaliste, mais il n'avait jamais été réédité. Voila que la chose est faîte. Son auteur, Louis Dimier (1865-1943), fut membre de l'Action Française dès son origine et y joua un rôle important jusqu'en 1920 : conférencier, journaliste, administrateur du quotidien, président de la Ligue d'Action Française. De ce fait, nul autre que lui n'était mieux placé pour relater les vingt premières années du grand mouvement monarchiste français et pour décrire ses grandeurs et ses faiblesses ainsi que celles de son maître, Charles Maurras.

01/2017

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Actualité et médias

Françoise Giroud. Une ambition française

Giroud a tout écrit sur Françoise. Au fil des années, elle a publié des articles, des portraits, des romans, des biographies à succès ; mais rarement journaliste aura mis tant de soin, de livre en livre, à se raconter soi-même, à décrire son parcours et son monde. Ainsi elle a constitué son effigie, construit sa statue, elle l'a affinée avec ses mots, masquant à l'occasion fêlures et fissures, tout ce que la vie charrie et qu'elle a voulu enfouir au plus profond. Longtemps elle nous a accompagnés de la sorte, séduisante et caustique, masque parfait, intimidant et toujours souriant d'une certaine réussite au féminin. Je suis partie à la découverte de la véritable Françoise Giroud. Avec infiniment de respect, d'admiration, d'affection, même, mais aussi avec l'exigence qu'elle manifesta si constamment à l'égard des autres. J'ai retrouvé bien sûr la grande journaliste, celle qui, sans relâche ni lâcheté, le temps d'un très long parcours, sut mieux que personne décrire ses contemporains et analyser l'air du temps. J'ai aussi compris une autre histoire, celle d'une femme venue de loin qui, surmontant l'humiliation, la souffrance et les préjugés, voulut coûte que coûte réaliser son rêve : atteindre une sorte d'excellence à la française. Son grand œuvre, ce fut sa vie. (Christine Ockrent)

05/2003

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Histoire internationale

"Grand-Père n'était pas un nazi". National-socialisme et Shoah dans la mémoire familiale

Qu'on ne s'y trompe pas : cet ouvrage va bien au-delà de son sujet immédiat - la manière dont on parlait de l'époque nazie et de la Shoah, dans les années 2000, au sein des familles allemandes. Il concerne, par ses méthodes, son cadre d'analyse, voire ses conclusions, tous ceux qui, en France ou ailleurs, ont à réfléchir aux mécanismes de la transmission de la conscience historique d'une période d'exception, soit à la confrontation de la mémoire sociale et de la mémoire familiale. Au fil de quarante-huit entretiens familiaux et de cent quarante-deux interviews individuels sur les histoires vécues du passé national-socialiste et transmises entre les générations, il apparaît, en effet, qu'à "la mémoire culturelle" (celle qu'une société institue à une époque donnée sur un certain passé à travers célébrations, discours officiels et enseignement) s'oppose "la mémoire communicative", non plus cognitive mais émotionnelle, ciment de l'entente des membres d'un groupe (parents et proches) sur ce qui fut leur passé vrai, et qui est constamment réactivée dans le présent d'une loyauté et d'une identité collectives. Ainsi se transmettent dans les familles d'autres images du passé national-socialiste que celles diffusées à l'école : romantiques et enjolivées par l'intégration de scènes cinématographiques, par exemple, elles sont avant tout relatives à la souffrance des proches, causée par le mouchardage, la terreur, la guerre, les bombes et la captivité. Paradoxalement, il semble que ce soit justement la réussite de l'information et de l'éducation sur les crimes du passé qui inspire aux enfants et petits-enfants le besoin de donner à leurs parents et leurs grands-parents, au sein de l'univers horrifique du national-socialisme, une place telle qu'aucun éclat de cette atrocité ne rejaillisse sur eux. Transmis sous forme non pas de savoir mais de certitude, ces récits, pour finir, convainquent chacun qu'il n'a pas de "nazi" dans sa propre famille : "Grand-Père n'était pas un nazi."

05/2013

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Actualité et médias

Souvenirs, souvenirs... Tome 2 : Tu le sais bien, le temps passe

Après l'immense succès remporté par le premier volume, la suite très attendue des Mémoires de Catherine Nay. Elle couvre les années 1995-2017, de l'élection de Jacques Chirac à celle d'Emmanuel Macron. Près de trente ans de vie politique et journalistique, mais aussi personnelle, racontés avec le même sens du trait, de la formule incisive, la même intensité romanesque qui font de Catherine Nay une observatrice et une narratrice hors pair, souvent mordante et toujours savoureuse. Catherine Nay révèle ici les épreuves auxquelles elle a été confrontée dans sa vie affective et familiale : la perte de l'homme de sa vie en juillet 2020, et avant cela la mort de ses parents et de l'un de ses frères. Episodes intimes évoqués avec pudeur et vérité par une femme qui a toujours préféré parler des autres que d'elle-même. Souvenirs, anecdotes, choses vues abondent dans cette nouvelle chronique où elle dévoile les secrets de la conquête du pouvoir de Jacques Chirac, ses rencontres avec Bernadette et les confidences volontiers acerbes de la première dame. Catherine Nay excelle dans l'art du portrait. Elle décrypte avec une maestria décapante les personnalités complexes d'Alain Juppé et de Philippe Séguin comme celle de Lionel Jospin. Du séisme de 2002 à la montée en puissance de Nicolas Sarkozy jusqu'à son élection triomphale en 2007 et à son échec cinq ans plus tard, c'est une histoire plus hasardeuse de la Ve République que Catherine Nay décrit avec un mélange d'amusement et de perplexité. Elle montre Nicolas Sarkozy, qu'elle connaît bien, à travers ce qui fait sa force et sa faiblesse, dans sa vie publique ou privée, parfois à son détriment. Et consacre à son successeur François Hollande des pages sans concession. Ce livre témoigne aussi de la nostalgie de son auteur envers une certaine époque du journalisme, qui a laissé place à une période médiatique elle aussi plus incertaine. Les bonheurs et vertiges du temps qui passe.

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Actualité médiatique France

Souvenirs, souvenirs... Tome 2 : Tu le sais bien, le temps passe

Après l'immense succès remporté par le premier volume, la suite très attendue des mémoires de Catherine Nay. Elle couvre les années 1995-2017, de l'élection de Jacques Chirac à celle d'Emmanuel Macron. Près de trente ans de vie politique et journalistique, mais aussi personnelle, racontés avec le même sens du trait, de la formule incisive, la même intensité romanesque qui font de Catherine Nay une observatrice et une narratrice hors pair, souvent mordante et toujours savoureuse. Catherine Nay révèle ici les épreuves auxquelles elle a été confrontée dans sa vie affective et familiale : la perte de l'homme de sa vie en juillet 2020, et avant cela la mort de ses parents et de l'un de ses frères. Episodes intimes évoqués avec pudeur et vérité par une femme qui a toujours préféré parler des autres que d'elle-même. Souvenirs, anecdotes, choses vues abondent dans cette nouvelle chronique où elle dévoile les secrets de la conquête du pouvoir de Jacques Chirac, ses rencontres avec Bernadette et les confidences volontiers acerbes de la première dame. Catherine Nay excelle dans l'art du portrait. Elle décrypte avec une maestria décapante les personnalités complexes d'Alain Juppé et de Philippe Séguin comme celle de Lionel Jospin. Du séisme de 2002 à la montée en puissance de Nicolas Sarkozy jusqu'à son élection triomphale en 2007 et à son échec cinq ans plus tard, c'est une histoire plus hasardeuse de la Ve République que Catherine Nay décrit avec un mélange d'amusement et de perplexité. Elle montre Nicolas Sarkozy, qu'elle connaît bien, à travers ce qui fait sa force et sa faiblesse, dans sa vie publique ou privée, parfois à son détriment. Et consacre à son successeur François Hollande des pages sans concession. Ce livre témoigne aussi de la nostalgie de son auteur envers une certaine époque du journalisme, qui a laissé place à une période médiatique elle aussi plus incertaine. Les bonheurs et vertiges du temps qui passe.

01/2023

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Histoire de France

L'ambition et le remords. Les socialistes français et le pouvoir (1905-2005)

Le Parti socialiste français a dirigé pour la première fois un gouvernement il y a près de soixante-dix ans. Il a exercé le pouvoir sous trois républiques et il est devenu, plus encore sous le régime actuel que sous le précédent, un parti du système, parvenant enfin, pendant trois législatures, à diriger ce " gouvernement parfaitement normal de la nation tout entière " que Gaston Defferre appelait jadis de ses vœux. C'est sous ces couleurs que François Mitterrand a conquis la présidence de la République et il est l'un des deux seuls partis français à pouvoir espérer raisonnablement gagner à nouveau cette élection dans un avenir prévisible. Pourtant, paradoxalement, ce parti n'a jamais assumé aisément son action gouvernementale. Il s'est généralement senti soulagé quand il est retourné dans l'opposition, s'accusant lui-même, ou ceux qui avaient gouverné en son nom, d'avoir trahi ses objectifs et son projet, bref, de n'avoir pas conduit une véritable politique de gauche. Après chaque défaite, envahi par le doute, il a recherché dans son identité originelle les ressources nécessaires à l'élaboration d'un projet authentiquement socialiste. Sa vocation gouvernementale, qui paraît établie, ne lui apparaît pas à l'évidence comme le résultat et la preuve de ses succès. Au contraire, elle suscite chez lui méfiance et suspicion. L'exercice du pouvoir ne le satisfait pas, ne lui suffit pas. Il veut autre chose. Comme le remarquait Léon Blum, il veut accomplir des réformes qui laissent " une trace éblouissante ". D'où ses déceptions répétées et son intention, réitérée régulièrement, de mener, la fois suivante, une action enfin résolument transformatrice. Chaque cycle de pouvoir débute ainsi par la réaffirmation de la doctrine, puis, une fois au pouvoir, par un malaise croissant débouchant sur une critique de l'action gouvernementale, des désillusions et l'appel à un retour aux sources avec la réaffirmation d'une volonté de " rupture ".

10/2005

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Histoire internationale

Les alliés et camarades de Messali Hadj. La Gauche socialiste, la Fédération de l'Education nationale, le Parti communiste internationaliste

En 1926, le PCF crée l'Etoile nord-africaine (ENA) et désigne Messali Hadji, un jeune tlemcénien formé à l'école du communisme par Hadj Ali Abdelkader, membre du comité central et de la commission coloniale du PCF. Messali construit l'Etoile, dont tous les membres sont affiliés à la CGTU, sur le modèle communiste. Après son discours de Bruxelles en février 1927, où il réclame l'indépendance de l'Algérie, le PCF se sépare de lui. Messali se rapproche alors de la Gauche socialiste, des trotskistes, des anarchistes, des syndicalistes révolutionnaires, des intellectuels et démocrates anticolonialistes. L'ENA, membre du Front populaire, lutte avec ses Alliés dans tous les combats de la classe ouvrière contre l'exploitation capitaliste, l'impérialisme, le fascisme et l'antisémitisme. L'Etoile dissoute par le gouvernement Blum, le PPA lui succède en menant le même combat avec les organisations révolutionnaires alliées, jusqu'en 1939. Après la guerre, le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) qui succède au PPA renoue avec ses vieux amis. Leur soutien est plus affirmé quand Messali, déporté à Niort en 1952, adhère au cercle Zimmerwald qui se réclame de l'internationalisme prolétarien. Après 1954, les dirigeants de la Gauche socialiste, la Fédération de l'Education nationale, les trotskistes du PCI, la Révolution prolétarienne et les syndicalistes révolutionnaires (Rosmer, Monatte, Chéramy, Hébert) et des dizaines d'avocats, de journalistes, de parlementaires, d'anticolonialistes et écrivains (D. Guérin, A. Camus, A. Breton), dont nous traçons le parcours ont défendu dans des meetings et des comités la solution démocratique du problème algérien (la Table ronde) proposée par Messali et le combat du syndicat algérien indépendant, l'USTA. Tous considéraient que Messali avait construit des organisations dont l'idéologie n'était pas marxiste, mais la plus proche d'une politique prolétarienne authentique. Messali était leur camarade.

10/2017

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Littérature française (poches)

Le temps de l'école

La rançon de la gloire ! Certes, le jeune Louis a obtenu son certificat d'études, et avec mention s'il vous plaît ! ce dont il n'est pas peu fier. Mais devant un tel succès, son père veut l'envoyer directement en cinquième, moyennant quelques séances de remise à niveau pendant... les grandes vacances. C'est ainsi que débute le long parcours qui mènera le petit Louis jusqu'au respectable statut de médecin. Les amis et l'amour, les joies et les peines, les réussites et les échecs seront sur le chemin. La Seconde Guerre mondiale aussi.

03/2011

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Actualité et médias

Faire les Français. Quelle identité nationale ?

Dans les débats récents, l'identité nationale a été souvent associée à une vision passéiste et xénophobe de la France. Ce livre renverse la perspective. Identité nationale mérite qu'on s'y intéresse parce qu'elle nous parle de la modernisation qui a transformé nos sociétés depuis deux siècles, sur le plan politique et culturel. fière des nations, c'est l'âge des usines et des monuments historiques, du corps enseignant et de la presse, des partis politiques et des sports, de l'espace public et du tourisme. Examiner l'identité nationale, c'est découvrir comment le principe de la représentation politique a nécessité une représentation culturelle de la nation, pourquoi il a suscité une perception esthétique et émotionnelle de son territoire. C'est comprendre pourquoi une société tournée vers le progrès, traversée par des revendications de liberté, d'égalité et de sécularisation, intégrant une population disparate, s'est prise de passion pour le passé. Nation et identité nationale ne sont pas des sujets réductibles à des polémiques circonstancielles. Le livre traite les questions actuelles en les resituant dans une évolution historique attentive aux changements récents. Il nous interroge sur le désenchantement de l'avenir qui semble paralyser nos sociétés face aux nouveaux enjeux du politique.

10/2010