Recherche

Ecrits pour lui-même. Tome 1, Introduction générale, Livre I, Edition bilingue français-grec ancien

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoires. Tome 6, Edition bilingue français-grec ancien

Avec le livre VI des Histoires, Hérodote entre dans le coeur de ce que les Grecs appelleront les Guerres Médiques. Après avoir raconté la révolte des cités ioniennes contre le roi Perse et les aventures du tyran de Sardes, Histiée, Hérodote entame le récit des expéditions perses vers l'ouest en vue de punir les cités d'Erétrie et d'Athènes, que le roi Darius accusait d'avoir coopéré avec les Ioniens dans la révolte des cités grecques d'Asie Mineure. S'ouvre alors la narration du conflit entre les Grecs d'Europe et les barbares d'Asie. L'historien relate la première expédition de Mardonios contre la Thrace puis celle du grand roi Darius contre Athènes. Ce récit culmine avec la bataille de Marathon qui deviendra au cours du cinquième siècle le paradigme de la victoire de l'hoplite athénien et du régime démocratique face à la tyrannie. La bataille de Marathon permet en effet à Hérodote de glorifier le patriotisme athénien ainsi que la valeur militaire de la cité. Hérodote nous renseigne aussi au cours de digressions sur les relations entre Athènes et sa cité rivale Égine ainsi que sur le rôle politique du roi de Sparte Cléomène dans les relations entre les cités grecques. La Collection des Universités de France offre au lecteur le texte original d'Hérodote dans l'édition établie par Ph. -E. Legrand accompagné d'une traduction en français. Le récit de l'expédition de Darius est précédé d'une notice présentant au lecteur la composition du récit ainsi que les sources historiques d'Hérodote.

01/1963

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoires. Tome 7, Edition bilingue français-grec ancien

Selon les propres dires d'Hérodote, l'expédition menée par le roi perse Xerxès contre les cités grecques d'Europe fut la plus grande jamais entreprise dans le monde grec. Le livre VII des Histoires raconte la première partie de cette expédition. Le récit d'Hérodote s'ouvre sur les délibérations de Xerxès et de ses conseillers sur l'opportunité pour les Perses de s'engager dans une telle guerre. Hérodote a dressé un portrait mémorable du roi Perse Xerxès, lui prêtant une humeur despotique et un orgueil immense. La guerre qu'il mène est à l'image de sa démesure, comme en témoigne la construction d'un pont sur le Bosphore afin de permettre aux Perses de faire passer leurs troupes en Grèce continentale. A cette figure représentant l'Orient tel que pouvait se le représenter un historien de culture grecque, Hérodote oppose l'image de la résistance valeureuse de Sparte et d'Athènes tentant de réveiller le courage de ceux des Grecs qu'effrayait la puissance du grand roi. La narration de l'historien culmine avec le récit de deux batailles : celle des Thermopyles où les Spartiates moururent héroïquement face aux barbares et celle de l'Artémision où la flotte athénienne s'opposa aux navires perses. La Collection des Universités de France met à disposition du lecteur le texte grec dans l'édition de Ph. -E. Legrand accompagné d'une traduction. Le récit d'Hérodote est séparé en quatre parties chacune précédée d'une notice résumant son contenu et présentant les sources et les débats historiographiques du récit.

01/1986

ActuaLitté

Critique littéraire

Entretiens. Tome 4, Edition bilingue français-grec ancien

Comment traverser les épreuves de l'existence ? Quelle attitude faut-il avoir vis-à-vis de la souffrance ? Qu'est-ce que le bien ? Telles étaient les questions auxquelles Epictète tentait de répondre dans ses leçons entièrement orales et qui nous ont été conservées grâce à Flavius Arrien. Auditeur assidu du philosophe stoïcien, qui banni par Domitien, enseignait à Nicopolis, Arrien a mis par écrit, sous la forme d'Entretiens, l'enseignement de son maître. La présente édition regroupe, en quatre volumes les livres des Entretiens qui nous sont parvenus. La riche introduction du tome I rassemble les différents éléments biographiques, concernant Epictète, depuis sa condition d'esclave jusqu'à son exil et à la fondation de son école philosophique. L'oeuvre du philosophe est ensuite présentée en détail et assortie d'une analyse complète du genre littéraire de "l'entretien", la fameuse "diatribe" que le mot équivalent en français, au sens de nos jours trop précis, ne saurait suffire à traduire. Des pistes de lecture éclairantes concernant la méthode pédagogique et les principes philosophiques d'Epictète sont proposées au lecteur. L'histoire, très abondante, de la tradition manuscrite est relatée de manière synthétique. Chaque tome est en outre enrichi d'une table des titres des "diatribes" permettant de circuler aisément dans le texte, ainsi que par des notes explicatives.

01/1991

ActuaLitté

Sources chrétiennes

Panarion. Livre 1 (Hérésies 1 à 25), Edition bilingue français-grec ancien

Panarion, livre I (hérésies 1 à 25) Voici la fameuse " boîte à remèdes ", ou Panarion, qui a valu à son auteur d'être tenu pour le grand hérésiologue de son temps : vers le milieu des années 370, Epiphane, évêque de Salamine, y consigne l'étude de quatre-vingts hérésies, conservant par là-même des textes et des informations uniques sur les dossiers les plus sensibles. Une somme capitale pour la connaissance du christianisme des premiers siècles, des courants divers qui l'ont traversé, des polémiques et des débats doctrinaux qui ont opposé la " Grande Eglise " à ceux qu'elle marginalisait ou excluait au moyen du grief d'hérésie. Après une introduction générale et un résumé des quatre-vingts hérésies, ce volume contient le premier tome du livre I, avec ses préfaces, qui compose un tableau des " hérésies " non chrétiennes (Hérésies 1 à 20 : barbarisme, scythisme, hellénisme, judaïsme, stoïciens, platoniciens, pythagoriciens, épicuriens, Samaritains, esséniens...), et la première partie du tome II, avec les Hérésies 21 à 25 (simoniens, Ménandre, Satornil, Basilide, nicolaïtes) précédées de l'exposé Sur l'Incarnation. Un document fondamental sur le rapport du christianisme avec les païens, les juifs, les philosophes grecs et les gnostiques, qu'il permet de mieux connaître.

08/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire des animaux. Tome 1, Livres I à IV, Edition bilingue français-grec ancien

L'Histoire des animaux est l'ouvrage le plus long du Corpus aristotelicum. Il est aussi l'un des traités biologiques les plus célèbres du Stagirite : dès l'Antiquité, il figure dans toutes les listes d'ouvrages d'Aristote, fut l'une des sources majeures de Pline l'Ancien et inspira Plutarque. L'Histoire des animaux aurait été composée entre 347 et 342, en tous les cas avant la Génération des animaux et Des Parties des animaux, auxquels il fournit la matière principale. En effet, L'Histoire des animaux ne vise pas l'explication c'est l'objet des deux autres traités cités mais la description du monde animal, terrestre, maritime et céleste. Il constitue pour nous un formidable témoignage des connaissances zoologiques d'alors et de l'inépuisable puissance d'observation de son auteur. La présente édition regroupe en trois tomes les IX livres de l'Histoire des animaux, ainsi que le livre X Sur la Stérilité qui en faisait sans doute partie. L'introduction du tome I replace l'Histoire des animaux dans l'oeuvre d'Aristote et fait le point des différentes hypothèses relatives à la datation, notamment celle de Werner Jaeger. La composition du texte ainsi que ses sources sont étudiées, de même que le style du traité. L'histoire de la tradition manuscrite est relatée en détail. Le texte est accompagné de notes, approfondies en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. 3 Tomes. Texte établi et traduit par Pierre Louis.

01/1999

ActuaLitté

Religion

Sur la Genèse. Tome 1, Edition bilingue français-grec ancien

Ce commentaire des premiers chaptires de la Genèse a été trouvé en 1941 sur des feuillets de papyrus dans la falaise de Toura, au sud de Caire. Comme Didyme avait été condamné après sa mort, la majorité de son oeuvre était perdue. Pour son commentaire de la Genèse, Didyme s'appuie principalement sur son maître Origène et pratique l'exégèse allégorique, comme lui. En même temps, il combat la thèse de Théophile d'Antioche selon laquelle Dieu aurait créé la terre à partir d'une matière préexistante, ce qui expliquerait l'existence du mal.

10/1976

ActuaLitté

Critique littéraire

Contre Apion. Edition bilingue français-grec ancien

Joseph, fils de Mattathias le Prêtre, vécut au Ier siècle de notre ère, entre la Judée en guerre contre les Romains et Rome dont il fut l'un des serviteurs. Passé dans l'histoire sous le nom de Flavius Josèphe, il fut un acteur et un spectateur des événements qui ont bouleversé l'histoire de l'Occident. Son oeuvre abondante éclaire l'arrière-plan de la révolte juive, mais sa circulation au long des siècles permet d'en saisir les retombées historiques. Ecrit à la fin du Ier siècle de notre ère, le Contre Apion est un ouvrage inclassable qui pose plus de questions qu'il n'offre de réponses. Présenté par Josèphe comme une apologie des Juifs et du judaïsme, il est également une auto-défense de son auteur qui y répond aux critiques portées sur sa grande oeuvre historiographique. Organisé en deux volets, il offre un panorama de l'histoire des Juifs dans le premier livre et une défense du judaïsme dans le second. Transmis par la patristique, scrutés par les chercheurs, les écrits de Flavius Josèphe ne cessent d'alimenter réflexions et débats, régulièrement renouvelés au gré des découvertes archéologiques auxquelles ils servent parfois de sources d'informations topographiques et historiques.

01/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Des initiatives. Edition bilingue français-grec ancien

Le Perì katarchôn de Maxime Le Perì katarchôn (Des initiatives) est un poème astrologique qui traite de l'influence de la Lune et des signes zodiacaux sur l'issue d'activités humaines telles que les voyages, les mariages, les opérations chirurgicales, l'éducation des jeunes gens ou l'agriculture. D'après la Souda (174) l'auteur du Perì katarchôn serait ce même Maxime qui fut également philosophe néoplatonicien et maître de l'empereur Julien l'Apostat (361-363 après J. -C. ) ; c'est au jeune souverain que le poème aurait été dédié par son mentor, de même qu'un traité Des objections irréfutables, un traité Des nombres, un commentaire à Aristote, et d'autres ouvrages dont l'auteur de la notice biographique ne cite pas les titres. L'exactitude de ces informations a toutefois été mise en doute, car le didaskalos de l'empereur Julien est connu d'habitude comme Maxime d'Ephèse, alors que la Souda dit Maxime "d'Epire ou de Byzance". Quant à la tradition manuscrite et à l'histoire éditoriale du Perì katarchôn, le seul témoin médiéval du poème est le Laur. plut. 28, 27 (L) du troisième quart du IXe s. après J.-C. , alors que l'editio princeps ne date que de 1717, L'année où J. A. Fabricius le publia dans le huitième tome de sa Bibliotheca Graeca ; suivirent l'édition d'E. Gerhard (Leipzig, 1820) et celles d'A. Koechly (Paris, 1851) et A. Ludwich (Leipzig, 1877). Seules l'edition princeps et l'édition de Koechly comportent une traduction latine du Perì katarchôn, alors que ce texte n'a jamais été commenté. La nouvelle édition du Perì katarchôn de Maxime. Il s'agit de la première édition de cette oeuvre comportant un texte établi selon les principes de la philologie moderne, ainsi qu'une traduction, également la première dans une langue vivante. Le travail d'établissement du texte est précédé d'une longue introduction où l'auteur traite le problème de l'attribution du Perì katarchôn à Maxime d'Ephèse, ainsi que de la langue, la métrique et la tradition manuscrite du poème. En ce qui concerne l'établissement du texte du Perì katarchôn, un réexamen approfondi de la paradosis de L a permis de constater le bon état de la tradition manuscrite et de s'éloigner souvent du texte publié en 1877 par Ludwich pour en revenir à celui du manuscrit florentin. Quant à la traduction, elle essaie d'unir la rigueur philologique à l'ambition de rendre au moins en partie le style raffiné et soutenu de Maxime, ainsi que ses efforts constants pour varier son vocabulaire. Parmi les nombreux buts du commentaire il suffira de rappeler ici le compte rendu des choix textuels ; l'analyse des rapports entre Maxime et la production poétique de ses devanciers (d'Homère au IVe siècle après J.-C. ) et de l'influence de Maxime sur Nonnos de Panopolis (Ve siècle après J. -C. ) et ses épigones ; l'explication des passages difficiles et la rédaction de notes de contenu littéraire, astrologique, historique, ou mythologique ; la mise en lumière des rapports entre le Perì katarchôn et les littératures techniques auxquelles il puise ses contenus (écrits de la tradition hippocratique et galénique, médecine astrologique, lois et documents concernant l'esclavage). Cette édition vient compléter toute une série d'études récemment consacrées à la figure de Maxime d'Ephèse, auteur probable du poème : Michel Patillon vient en effet de publier l'opuscule Des objections irréfutables de Maxime (Corpus Rhetoricum V, Paris, 2014) ; notre philosophe néoplatonicien est en outre l'un des protagonistes des Vies de philosophes et de sophistes d'Eunape de Sardes dont une nouvelle édition critique par Richard Goulet vient de paraître (Paris, 2014). Elle se place plus en général dans le fil de travaux qui pendant les quarante dernières années ont permis de redécouvrir et apprécier dans une juste perspective la poésie grecque de l'antiquité tardive, considérée jusque là comme une production dépourvue de tout intérêt. De nombreuses éditions critiques comme celle, monumentale, des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis conduite aux Belles Lettres sous la direction de Francis Vian (1976-2006), ainsi que des études d'ensemble comme celle que Laura Miguélez-Cavero a récemment consacrée à la poésie dans l'Egypte des IIIe - VIe siècles (Berlin/New York, 2008), témoignent de la vitalité de ces études, qui est bien loin de s'épuiser.

05/2016

ActuaLitté

Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 1, Codices 1-83, Edition bilingue français-grec ancien

Lettre à Tarasius 1 Théodore, 2 Adrien, 3 Nonnosos, 4 Théodore d'Antioche, 5 Sophronios, 6-7 Grégoire de Nysse, 8 Origène, 9-13 Eusèbe, 14 Apollinaire, 15-20 Synodes, 21 Philopon, 22 Théodose, 23 Conon, 24 Sur Philopon, 25 Jean Chrysostome, 26 Synésius, 27 Eusèbe, 28 Socrate de Constantinople, 29 Evagre, 30 Sozomène, 31 Théodoret de Cyr, 32 Athanase, 33 Justus, 34 Africanus, 35 Philippe, 36 Livre du Chrétien, 37 Sur la politique, 38 Théodore, 39 Eusèbe, 40 Philostorge, 41 Jean d'Egée, 42 Basile, 43 Philopon, 44 Philostrate, 45 Andronicianus, 46 Théodoret de Cyr, 47-48 Josèphe, 49 Cyrille, 50 Nicias, 51 Hésychius, 52 Synode de Sidè, 53-54 Synode contre Pélage et Céleste, 55 Philopon, 56 Théodoret, 57 Appien, 58 Arrien, 59 Synode du chêne, 60 Hérodote, 61 Eschine, 62 Praxagoras, 63 Procope, 64 Théophane, 65 Théophylacte, 66 Nicéphore, 67 Serge, 68 Céphalion, 69 Hésychius, 70 Diodore, 71 Dion Cassius, 72 Ctésias, 73 Héliodore, 74 Thémistius, Lesbonax, 75 Philopon, 76 Josèphe, 77 Eunape, 78 Malchus, 79 Candidus, 80 Olympiodore, 81 Théodore, 82 Dexippe, 83 Denys d'Halicarnasse

01/1959

ActuaLitté

Critique littéraire

Géographie. Tome 9, Livre XII (Asie mineure), Edition bilingue français-grec ancien

Livre XII. Asie Mineure : Cappadoce - Cappadoce taurique - Pont - Bithynie - Galatie - Lycaonie - Pisidie - Phrygie et Mysie

12/1999

ActuaLitté

Sources chrétiennes

Contre Julien. Tome 4, (Livre VIII-IX), Edition bilingue français-grec ancien

Le Contre Julien est une oeuvre monumentale qui réfute pas à pas l'ouvrage de polémique antichrétienne rédigé par l'empereur Julien durant l'hiver 362-363. Le Contre Julien de Cyrille d'Alexandrie (444) est une réfutation monumentale de l'ouvrage de polémique antichrétienne rédigé par l'empereur Julien en 362-363. Ce traité, qu'il est d'usage d'appeler Contre les Galiléens, est conservé presque exclusivement par les citations qu'en donne Cyrille. Le livre VIII, très spécifique, ne réfute que trois fragments de Julien choisis de manière à présenter un traité dogmatique sur la Trinité et l'Incarnation. Selon Julien, Moïse et les prophètes n'ont pas annoncé Jésus, et le début de l'Evangile de Jean prouverait que les chrétiens croient en plusieurs dieux. Pour lui répondre, l'Alexandrin expose sa théologie trinitaire à partir de ses fondements scripturaires et grâce à une longue séquence de citations philosophiques - certaines ne sont transmises que par Cyrille - visant à établir que Platon, Numénius, Plotin, Porphyre et le Corpus hermétique ont eu connaissance de la Trinité. Pour le volet sur l'Incarnation, il cite le philosophe Amélius, qui aurait " su qu'un Verbe s'était fait homme ". Le livre IX poursuit l'exposé christologique avec l'exégèse de textes aussi mystérieux que célèbres : Genèse 6 sur l'union des " fils de Dieu " avec les filles des hommes, et Lévitique 16 sur le bouc émissaire. Contre Julien, pour qui le christianisme a trahi le judaïsme, il défend aussi, en citant encore Porphyre, la signification figurative de la Loi et sa valeur pour les chrétiens.

01/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

Bibliothèque historique. Fragments Tome 1 Livres VI-X, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre offre une édition critique, accompagnée d'une traduction et d'un commentaire philologique et historique, des livres de la deuxième pentade de Diodore de Sicile, qui fait aller le lecteur de la fin des antiquités grecques à la première guerre médique. Participant avant tout du renouveau d'intérêt qu'a connu l'oeuvre de Diodore dans les dernières décennies, cette édition entre également de façon générale dans le cadre des recherches qui se sont développées en Italie, en France, et en Belgique, dans le cadre des historiens "fragmentaires" . En effet, comme les livres des troisième et quatrième décades, les livres VI-X ne subsistent plus qu'à l'état de fragments, depuis qu'a péri, en 1453, le dernier témoin manuscrit du texte complet. Le gros des fragments se trouve dans les Excerpta Constantiniana, une collection d'extraits d'historiens de langue grecque que l'empereur byzantin Constantin VII Porphyrogénète fit compiler durant la première moitié du Xe siècle ; le reste est constitué de citations ou de paraphrases, témoignages de quelques apologistes, chronographes ou autres érudits de l'antiquité tardive et de la période byzantine, qui, pour différentes raisons, citèrent Diodore de Sicile dans leurs oeuvres. A partir de ce matériau riche et complexe, l'auteur a entrepris de reconstituer l'économie générale et le contenu de chacun des cinq livres, avec une attention particulière portée aux problèmes de chronologie : lorsque l'historien présente, au livre I, le plan d'ensemble de son enquête, en insistant sur l'unité des six premiers livres, celui-ci met en place une construction chronologique et thématique qui fait du livre VI le dernier livre "mythologique" , mais aussi le dernier livre des "archéologies grecques" . Dans la transition avec les temps olympiques (de 1184/3 à 777/6), Diodore semble suivre le modèle d'exposition défini par Apollodore d'Athènes dans ses Chronika : l'historien s'achemine donc définitivement vers le spatium historicum (introduit au livre VII), l'articulation choisie étant la fin de la guerre de Troie. Cet examen de la chronologie s'inscrit dans le cadre d'une analyse historiographique plus large. En effet, il est un point essentiel, pivot dans l'interprétation de la structure de la Bibliothèque, sur lequel Diodore se détache particulièrement de ses prédécesseurs : c'est dans la conception qu'il propose de l'histoire universelle, étudiée en détail dans l'édition. La tâche était particulièrement difficile de fondre dans une même narration le récit des épisodes survenus en tant de points de l'oecoumène (traitée comme ??? ?????), en partant des origines et rejoignant son temps, tout en respectant la méthode annalistique : comment éviter de manquer au précepte de continuité, à celui d'unité dans la composition, et enfin à celui de symétrie, que Diodore professe en tout point de l'oeuvre ? Dans les livres VI-X se trouvent certains éléments de réponse, et certaines traces de la façon dont l'historien tissa ensemble épisodes principaux et narrations de faits parallèles. Le commentaire examine en outre plusieurs questions d'exégèses théologiques, liées notamment à la doctrine évhémériste, qui trouvait un aboutissement dans la Bibliothèque historique. Les fragments de tendance évhémériste constituent du reste une parfaite illustration de la difficulté qu'il y a d'interpréter la littérature fragmentaire : le commentaire tâche de démêler soigneusement dans chaque fragment ce qu'il importe de prêter au citateur, voire aux citateurs successifs, dont la concaténation demandait à être détaillée, et ce qu'il convient de reconnaître en dernière analyse à Diodore de Sicile. Ancienne étudiante de l'université Paris-IV-Sorbonne et de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, docteur de l'université de Paris-IV et de la Scuola Normale Superiore de Pise, Aude Cohen-Skalli enseigne depuis 2010 à l'université de Nice-Sophia Antipolis. Elle a participé à plusieurs colloques sur l'oeuvre de Diodore de Sicile et sur l'histoire de la Sicile grecque et romaine, et est l'auteur d'une dizaine d'articles sur la Bibliothèque historique de Diodore, sur l'histoire de la Sicile, sur les historiens grecs de Rome et sur des questions d'historiographie fragmentaire.

05/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Fragments. Tomes 1 et 2, Edition bilingue français-grec ancien

Les peintres anciens ont fixé sur la céramique la douce amitié qui unit les deux grands poètes de Lesbos, Sappho et Alcée. De ce dernier, nous n'avons conservé que des fragments des dix livres établis par les Alexandrins. A la fois poète et homme d'action, Alcée s'est largement inspiré de l'histoire politique de Lesbos en critiquant violemment le tyran Pittacos qui le contraint, semble-t-il, à l'exil. L'oeuvre d'Alcée frappe par sa variété : en plus des poèmes relatifs à la stasis ( guerre civile) et des hymnes (à Apollon, aux Dioscures, à Hermès), Alcée aurait aussi écrit des poèmes d'amour et des chansons de banquets. La présente édition a pour ambition de s'approcher au plus près de ce qu'a pu être l'édition alexandrine, grâce notamment aux dernières découvertes papyrologiques : dans ces deux volumes sont rassemblés les fragments transmis par voie indirecte et les fragments du poète ou relatifs à lui, transmis au cour des siècles. Le tome I propose une riche introduction retraçant la tradition manuscrite et regroupe les témoignages ainsi qu'une partie des fragments. Le tome II contient la suite des fragments, toujours abondamment commentés. L'ouvrage est enrichi d'un index des noms propres et d'une précieuse table de concordances.

01/1999

ActuaLitté

Sources chrétiennes

Les Stromate. Stromate I, Edition bilingue français-grec ancien

Stromate I Vers l'an 200, Clément d'Alexandrie entreprend l'écriture de Stromates (ou Tapisseries), où il voit dans le christianisme l'accomplissement de la sagesse grecque et de ses efforts de raison et de vertu. Dans ce premier Stromate, il montre que la philosophie ne s'oppose pas à la foi chrétienne mais vient la nourrir et la consolider. Il n'ignore pas cependant les rapports conflictuels que connaissent païens et chrétiens, et souligne que la culture grecque si fière d'elle-même doit plus qu'elle ne le pense à la sagesse biblique. Il se lance dans de vastes études chronologiques pour prouver l'antériorité de la Bible sur les auteurs grecs. Il cite au passage nombre d'auteurs païens, souvent perdus, pour montrer combien convergent rationalité grecque et révélation biblique : cette documentation hors du commun fait de son oeuvre une source essentielle pour l'histoire de la philosophie et de la littérature grecque païennes. Cette nouvelle édition du Stromate I, pourvue d'une annotation précise et d'index riches, indispensables pour entrer dans un texte aussi foisonnant, remplace celle de C. Mondésert et M. Caster, parue en 1951 (SC 30).

08/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoires. Tome V, Tepsichore, Edition bilingue français-grec ancien

Après avoir relaté la soumission des habitants de l'Hellespont par le général Perse Mégabaze, Hérodote entreprend le récit de la révolte des cités d'Ionie, récit qui occupe la plus grande partie du livre V des Histoires. Ce soulèvement est lié aux intrigues d'Histiée et d'Aristagoras, tyrans de Milet. Hérodote raconte comment ce dernier vint en Grèce pour solliciter successivement l'alliance de Sparte et d'Athènes. Les Athéniens le soutinrent et grâce à cette alliance, les Ioniens purent s'emparer de la basse ville de Sarde qui fut incendiée. A l'occasion du voyage d'Aristagoras en Grèce, Hérodote revient pour la première fois dans son oeuvre sur l'histoire de Sparte et d'Athènes. Il explique ainsi les circonstances de l'accès au trône de Cléomène à Sparte et de l'expulsion des Pisistratides à Athènes. Athènes en particulier est présentée comme la ville "la plus puissante de toutes les autres", notamment en raison de l'instauration d'un régime de liberté par Clisthène. Beaucoup d'éléments du récit concourent à faire d'Athènes l'ennemie principale des Perses. Hippias notamment, fils de Pisistrate, le dernier tyran de la cité, s'était réfugié en Asie et excitait le noble perse Artaphernès contre les Athéniens. Hérodote parvient ainsi à relier la digression sur l'histoire de la Grèce au récit principal traitant de la rivalité entre la Perse et les cités grecques d'Ionie. Le livre V de l'oeuvre d'Hérodote, présenté dans la Collection des Universités de France, présente au lecteur le texte grec accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le texte est divisé en deux sections, l'une consacrée à la fin du récit des expéditions perses sur l'Hellespont, en Thrace et en Macédoine, et la seconde à l'avancée des Perses en Europe. Chacune de ces parties est précédée d'une notice présentant les enjeux historiques et les sources du texte.

01/1968

ActuaLitté

Critique littéraire

Oeuvres. Tome 3, Fragments, Edition bilingue français-grec ancien

L'édition complète des Ouvres de Favorinos d'Arles dans la collection Budé, prévue en trois volumes, s'enrichit d'un deuxième volume, qui recueille tous les fragments ou témoignages connus relatifs à cet auteur. Rappelons que Favorinos est né à Arles et qu'il a fait très tôt le choix de s'exprimer en grec plutôt qu'en latin (c'est aussi le cas, très rare, de Marc Aurèle et d'Elien) et qu'il a été en relation avec ceux qui comptaient dans le monde intellectuel de l'époque (Plutarque, Dion Chrysostome, Aulu Gelle ou Lucien). Néanmoins, de son ouvre, il ne nous est virtuellement rien parvenu : deux discours conservés dans la collection de Dion (publiés au vol. I de cette édition), une Consolatio à l'occasion de son exil, retrouvée sur un papyrus au XXe siècle (ce texte, le " Sur son exil " sera publié au vol. II). Dans ce volume, sont rassemblés tous les textes où apparaît le nom de Favorinos, sans faire de distinction entre testimonium ou fragmentum. On aboutit ainsi à un ensemble de 163 fragments. Ils sont classés, à leur tour, en deux ensembles : fragments assignables à un ouvrage déterminé (96 fragments) ; fragments non assignables (67 fragments). On reconstitue ainsi, avec plus ou moins de précision, vingt-et-un ouvrages, où l'on reconnaît sans peine la plupart des sujets abordés par les sophistes de la seconde sophistique. Tous ces fragments sont accompagnés non seulement d'une traduction, mais aussi d'un riche commentaire. Pour tous les titres d'ouvrages, on trouvera une notice générale, qui s'efforce de replacer le texte dans le contexte de la création intellectuelle du IIe siècle, et confirme la place de Favorinos dans ce vaste mouvement littéraire et philosophique.

06/2010

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoires. Tome VII, Uranie, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre VIII des Histoires d'Hérodote rend compte d'événements cruciaux dans l'affrontement qui eut lieu entre Grecs et Perses. Ces événements eurent lieu en 480 avant J.-C. Après avoir évoqué la bataille navale de l'Artémision à l'issue indécise pour les deux camps, l'historien relate le retrait de la flotte grecque à Salamine. Le roi perse Xerxès arrive ensuite en Attique trois mois après avoir franchi l'Hellespont. C'est alors que les Athéniens prennent la décision douloureuse d'abandonner leur cité à l'ennemi et de se réfugier sur leurs navires pour affronter les Perses sur mer. L'Acropole est prise et incendiée par les barbares. Le récit qu'Hérodote fait de la bataille de Salamine fait la part belle à l'aristeia du général athénien Thémistocle. La victoire finale de la flotte grecque devait rester dans la mémoire athénienne comme la victoire de la liberté face à l'oppresseur, mais aussi comme une victoire du peuple athénien, car les thètes, c'est-à-dire la catégorie sociale la plus pauvre du démos, avaient combattus sur les trières. Cette bataille brisa ainsi l'élan des envahisseurs qui ne firent dès lors plus que reculer. La flotte perse, vaincue, se retira alors vers les côtes d'Asie, pendant que le Grand Roi fuyait à travers la Grèce centrale. Le livre VIII des Histoires d'Hérodote présenté dans la Collection des Universités de France, met à disposition du lecteur le texte grec accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est divisé en quatre sections relatant les premiers affrontements entre Grecs et Barbares, la bataille de Salamine, la fuite de la flotte Perse et la libération de la Grèce. Le lecteur trouvera en tête de ces sections des notices introductives résumant leur contenu et présentant leurs enjeux historiques.

01/1973

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoires. Tome IX, Calliope, Edition bilingue français-grec ancien

Le dernier livre des Histoires d'Hérodote raconte les ultimes efforts des troupes grecques pour chasser de Grèce continentale l'envahisseur perse. Après la bataille de Salamine relatée dans le livre précédent, le roi Perse Xerxès avait laissé une armée de 300 000 hommes sous le commandement de Mardonios. Hérodote raconte dans la première section du livre IX comment cette armée affronta la coalition grecque à Platées durant douze jours. La victoire finale des Grecs marqua la fin des entreprises barbares contre l'Europe. En même temps que la bataille de Platées eut lieu celle de Mycale sur mer, qu'Hérodote relate dans la section suivante de son récit. La poursuite des barbares par les Grecs aboutit à la prise par les Athéniens de Sestos, lieu où aboutissait le pont de bateaux tendu par les Perses à travers le détroit. Hérodote évoque enfin comment, au signal donné par les Samiens, se soulevèrent contre les Perses les cités grecques d'Ionie. Avec le récit de ces événements se terminent les Histoires d'Hérodote, dont on ignore si elles constituent une oeuvre achevée. Le livre IX des Histoires d'Hérodote, présenté dans la Collection des Universités de France, propose au lecteur le texte grec de l'historien accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est subdivisé en deux sous-parties, relatant la bataille de Platées et la poursuite des barbares jusqu'aux rivages d'Asie. Le lecteur trouvera au début de chacune de ces parties une notice résumant son contenu et présentant les sources de l'historien.

01/1968

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoires. Tome 4, Mélpomène, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre IV des Histoires est par bien des aspects le livre des extrêmes, aussi bien géographiques que littéraires: à la frontière de l'histoire, Hérodote évoque autant les peuples mythiques telles les Amazones, que les menées de Darius, bien réelles, contre le pays des Scythes. Dans l'économie générale de l'oeuvre, le livre IV est aussi à la limite du sujet: dans le récit des conflits entre Grecs et Barbares, cette description des "Barbares des Barbares" a souvent été considérée comme une parenthèse. Cependant, cette digression est loin d'être superflue tant elle constitue l'un des plus beaux, et des plus surprenants, passages des Histoires. Le lecteur y découvre, sous l'oeil moqueur d'Hérodote, les coutumes étranges et extraordinaires des Callipides, des Alazons ou des habitants de Libye, tandis que sont évoquées, tantôt de manière sarcastique, tantôt avec stupéfaction, ces contrées terribles où l'hiver dure huit mois, où l'on boit dans les crânes de ses défunts les plus proches, et où les femmes ont les mêmes droits que les hommes. Notre édition présente en un volume le tome IV des Histoires. Le livre est divisé en deux mouvements correspondant aux récits libyens et à ceux centrés sur la Scythie. Chacune de ces deux parties est précédée d'une riche notice introductive. Celle-ci replace le passage dans la logique narrative et historique des Histoires et met en relief les passages les plus importants. Une abondante documentation est mise à la disposition du lecteur, tandis que les sources qu'aurait utilisées Hérodote, notamment la Périégèse d'Hécatée, sont analysées en détail. Des notes accompagnent la lecture.

01/1986

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoires. Tome III, Thalie, Edition bilingue français-grec ancien

Après avoir décrit les moeurs et les coutumes des Egyptiens, Hérodote entreprend dans le livre III de ses Histoires le récit de l'expédition du roi Perse Cambyse en Egypte. Si, dans cette partie du récit, l'idée d'un conflit entre les Grecs et les barbares d'Asie est quelque peu effacée, la narration de l'historien demeure structurée autour du rêve d'un empire universel qui hante les Achéménides. L'histoire de Cambyse est entrecoupée par le récit d'événements qui se déroulent entre Grecs, tels que l'histoire de Polycrate, tyran de Samos ou celle de Périandre, tyran de Corinthe. L'histoire telle que la dépeint Hérodote emprunte tantôt à la tragédie tantôt au conte. Ainsi, Cambyse apparaît comme un personnage de tragédie victime de son démon, alors que la digression consacrée aux Ethiopiens relève du merveilleux et de la fantaisie. Avec l'avènement au pouvoir de Darius racontée dans la deuxième partie du livre III, Hérodote esquisse l'idée du conflit entre Perses et Grecs d'Europe. La mission de prospection et d'espionnage envoyée par le roi perse en Grèce constitue la première étape de la marche des Achéménides contre l'hellénisme. Hérodote insère dans son propos une digression intéressante qui témoigne de la réflexion politique menée en Grèce à son époque : il s'agit de la délibération entre trois perses sur la meilleure forme de gouvernement. La Collection des Universités de France propose au lecteur le texte grec d'Hérodote accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est divisé en deux grandes parties, l'une étant consacrée à l'expédition de Cambyse en Egypte et l'autre à l'avènement de Darius. Chacune de ces sections est précédée d'une notice qui aidera le lecteur à en comprendre les enjeux historiques.

01/1967

ActuaLitté

Histoire ancienne

Le livre des cérémonies. Livre I, édition bilingue français-grec

Né en 905, Constantin était le fils de l'empereur Léon le sage et de sa maîtresse Zoé : l'Eglise n'ayant jamais accepté cette quatrième union du souverain, Constantin est d'abord considéré comme illégitime et ne gagne le titre de "porphyrogénète" (en grec "né dans la pourpre"), qui désigne les membres de la famille royale, que de haute lutte. S'il accède au titre d'empereur romain d'Orient en 913, il n'exerce réellement le pouvoir qu'à partir de 944. Plus habile dans sa politique intérieure qu'extérieure (il échoue contre les Arabes en Crète en 949), il fut aimé et respecté de son peuple jusqu'à sa mort en 959. Cet empereur raffiné et érudit consacre de longues heures à l'étude du protocole de la cour byzantine, d'où il tire Le Livre des Cérémonies, "traité et oeuvre vraiment digne de l'activité impériale" , ainsi qu'un traité de politique à l'usage de son fils. Notre édition présente en deux volumes Le Livre des Cérémonies, assorti d'un commentaire fouillé. Ecrit par l'empereur lui-même dans les coulisses du pouvoir, non loin de la fameuse chambre de porphyre ou naissaient les empereurs, Le Livre des Cérémonies rassemble les règles à suivre lors des grands événements, spirituels ou temporels, du protocole byzantin. Consignées pour les successeurs de l'empereur, ces coutumes n'ont rien d'accessoire, et participent à la conservation de la dynastie si bien que le texte est pour nous un témoignage inestimable. Le Livre I regroupe les cérémonies religieuses et propose notamment une étonnante description de la semaine pascale, tandis que le second est consacré aux activités profanes, telles que mariages, couronnements ou jeux gothiques. Chaque livre est suivi d'un tome entier réservé au commentaire, constituant une véritable somme sur le texte et son auteur. Dans ces pages le lecteur trouvera un aperçu haut en couleur des pompes et circonstances de la civilisation byzantine. L'ouvrage est en outre enrichi d'une carte et d'un index.

11/2006

ActuaLitté

Critique littéraire

Cyropédie. Tome 2, Livres III à V, Edition bilingue français-grec ancien

La Cyropédie ou Education de Cyrus, dont le titre ne convient tout à fait qu'à une partie du premier livre, est une ouvre difficile à définir et à classer, ainsi qu'en témoigne la diversité des appellations qui lui ont été données : histoire, histoire romancée ou roman historique, biographie romancée, roman philosophique ou moral, roman didactique, traité d'éducation, institution militaire, ouvrage socratique, éloge. En fait, elle est tout cela. Elle se présente comme la Somme des idées sur l'éducation, la politique, la morale, l'art militaire, la chasse, l'équitation, que Xénophon avait déjà exprimées ou qu'il exprimera plus tard - c'est là affaire de dates - dans ses autres écrits, notamment dans ses traités plus courts et plus spécialisés.

01/1999

ActuaLitté

Critique littéraire

Iliade. Tome 1, Chants 1 à 6, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16 000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIème siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

09/1998

ActuaLitté

Critique littéraire

Argonautiques. Tome 1, Chants 1 et 2, Edition bilingue français-grec ancien

"Je rappellerai les exploits de ces héros d'autrefois qui, par la bouche du Pont et à travers les roches Kyanées, sur l'ordre du roi Pélias, menèrent vers la toison la solide nef Argô", tels sont les premiers vers des Argonautiques d'Apollonios, sans doute l'auteur épique le plus célèbre après Homère. Le poème d'Apollonios relate le fameuse histoire de Jason, "c'est celui-là qui conquit la toison", grâce à Médée, la sorcière de Thrace, et à Athéna, la déesse qui le protège depuis la proue de l'Argô. Si le mythe est connu, la vie du poète nous est plus obscure. D'Apollonios nous savons qu'il naquit, non pas à Rhodes, mais à Alexandrie, en 295 avant JC, qu'il fut le récepteur de Ptolémée III Evergète, et sans doute qu'il devint le directeur de la bibliothèque d'Alexandrie. Il dut s'exiler à Rhodes, mais les raisons de cet exil ne nous sont pas connues. Ce grand érudit ne se cantonna pas à la poésie épique et écrivit des oeuvres philologiques dont un Contre Zénodote et un commentaire d'Hésiode, ainsi que des récits étiologiques. Mais sa plus grande ouvre est sans nul doute Les Argonautiques, long poème épique réussissant à mêler à la tradition homérique l'érudition qui charmait le public de la période alexandrine. Notre édition rassemble en trois volumes les quatre chants des Argonautiques. L'introduction générale du tome I présente en détail la vie et l'ouvre d'Apollonios, et fait notamment le point sur son éventuelle querelle avec un autre bibliothécaire célèbre, Callimaque. Les sources du poème, comme par exemple les poèmes hésiodiques et les mystérieux Naupactiques, sont analysées, de même que la tradition manuscrite. Chaque chant est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires et des notes additionnelles. Les tomes I et II sont assortis de cartes, tandis que le tome II contient un complément d'introduction. Le tome III est en outre enrichi d'un Index nominum et d'un Index vocabulorum, et de notabilia varia.

01/1975

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 1, Chants I et II, Edition bilingue français-grec ancien

Dans la vaste pope nonnienne, qui compte 48 chants, les chants I et II occupent une place particulière : outre leur rôle d'introduction, ils ont une valeur programmatique tant pour la forme du poème que pour son contenu. Le poète y place son oeuvre sous la figure emblématique de Prote, prodigieux, multiforme et clairvoyant, comme le serait le poème, tandis que Zeus présente l'épisode mythologique dont il va être question : le père des dieux envoie son fils pour réconforter l'humanité souffrante. Ce Dionysos bienfaiteur et sauveur des hommes, est en bien des points proche d'un autre sauveur et rappelle que Nonnos fut aussi l'auteur de la Paraphrase de la Vie de Saint Jean. Les chants I et II, consacrés, après le prologue, à l'archéologie du dieu, contiennent l'histoire de Cadmos et notamment la grandiose, et parfois burlesque, typhonie. Notre édition des Dionysiaques propose dans le tome I une riche introduction générale, fruit des recherches érudites de Francis Vian. Elle fait le point des connaissances relatives à Nonnos et discute les différentes hypothèses, tant sur les questions de datation que sur le contexte de rédaction, l'Alexandrie cultive du Ve sicle. Une explication théologique aide à mieux comprendre le cycle des réincarnations des trois Dionysos, Zagreus, Bacchos et Iacchos. Le sommaire général est accompagné dune étude de la composition d'ensemble du poème ainsi que de la métrique. L'histoire de la tradition manuscrite ainsi que la postérité du texte sont relatées en détail. Chaque chant est précédé d'une notice qui lui est propre et assorti d'un sommaire permettant de circuler aisément dans le texte. Des notes, développées en fin d'ouvrage par des notes complémentaires, accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index ainsi que d'une Planisphère céleste.

01/1976

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Ethiopiques : Théagène et Chariclée. Tome 1, livres 1-3, Edition bilingue français-grec ancien

Les amours de romans grecs sont traditionnellement contrariées, et Les Ethiopiques n'échappent pas à cette règle. L'histoire, aussi haletante que rocambolesque, relate en mille et un détour les séparations et les retrouvailles de la belle Chariclée, fille du roi d'Ethiopie et prêtresse d'Apollon, et de Théagène, noble Thessalien. Rebondissements et mésaventures les mènent de Delphes à Méroé en passant par les bouches du Nil. Face à cette surabondance de péripéties, les informations concernant l'auteur sont des plus pauvres. Natif d'Emèse en Syrie Phénicie, il aurait appartenu à une famille attachée au culte du soleil et aurait probablement vécu au IIIème siècle de notre ère. Etait-il païen ? Chrétien ? L'Histoire ecclésiastique de Socrate nous fait part d'un Héliodore évêque qui serait à l'origine du célibat des prêtres, cependant rien ne permet d'identifier l'homme de lettre et l'homme d'église. L'audace et le talent de l'écrivain ne sont pas à mettre en doute : le début in medias res, l'intensité dramatique et la puissance pathétique font des Ethiopiques l'un des romans grecs les plus réussis. Notre édition rassemble en 3 volumes les X livres des Ethiopiques. L'Introduction et la préface du traducteur font le point sur les débats relatifs à l'identité de l'auteur ainsi que sur l'histoire, complexe, de ce texte riche en variante. Une analyse de la fortune des Ethiopiques qui fascinèrent, entre autres, Cervantès, Racine et Shakespeare, est proposée au lecteur. Des notes accompagnent et éclairent la lecture.

01/1960

ActuaLitté

Critique littéraire

Allégories d'Homère. Edition bilingue français-grec ancien

La critique homérique est aussi abondante qu'ancienne : déjà Platon et Hérodote citaient le poète de Chio, plus tard, les scholiastes commentèrent inlassablement ses vers. C'est dans ce cadre que s'inscrivent Les Allégories d'Homère, traité que l'Antiquité nous a transmis. D'Héraclite, qui n'a de commun avec le philosophe présocratique que le nom, nous savons juste qu'il vécut sous Auguste ou sous Néron et qu'il écrivit ce vaste répertoire d'allégories contre les détracteurs d'Homère, à commencer par les deux plus illustres, Platon et Epicure. Notre édition constitue la première traduction française de ces Allégories d'Homère. La riche introduction fait le point des connaissances sur l'auteur et propose une analyse détaillée du texte, de ses sources et de son plan. Elle présente en outre les différentes éditions et l'histoire du manuscrit. Des notes accompagnent la lecture et sont approfondies, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'une brève bibliographie.

01/1962

ActuaLitté

Critique littéraire

Vie d'Antoine. Edition bilingue français-grec ancien

Si Antoine (83-30) a su se faire aimer de Cléopâtre, de ses pairs il fut détesté. Cicéron par exemple n'a pas de mot assez vil contre lui, comme l'atteste les virulentes Philippiques tout entières consacrées à la critique du tribun de la plèbe, l'accusant d'avoir conduit à la guerre civile et faisant de lui un ennemi public, avant de finir assassiné par cet ennemi. Si Plutarque a des jugements plus modérés, c'est un contre-modèle qu'il entend présenter, rappelant que : "Nous pensons qu'il n'est peut-être pas plus mauvais d'introduire parmi les modèles exemplaires que présentent nos Vies une ou deux paires de ces hommes qui se sont conduits de façon trop inconsidérée et dont les vices ont été rendus éclatants par la grandeur du pouvoir qu'ils ont exercé et des affaires qu'ils ont dirigées". Ambigu face à Jules César, ennemi déclaré d'Auguste, il est à l'origine de la fameuse bataille navale d'Actium qui se solde par un échec retentissant de sa flotte. Il abandonne ses soldats pour rejoindre Cléopâtre à côté de laquelle il se donnera la mort. Personnage d'exception dans une période exceptionnelle, Marc Antoine sous la plume de Plutarque n'en est pas moins humain et touchant.

02/2015

ActuaLitté

Philosophie

Contre les galiléens. Edition bilingue français-grec ancien

Elevé dans la religion chrétienne avant de devenir l'adversaire du christianisme, tout à la fois homme d'étude et chef de guerre, philosophe et empereur, Julien dit l'Apostat est un personnage singulier. Honni pendant des siècles comme traître à la vraie foi, il devient peu à peu, à partir du XVIe siècle, une figure exemplaire de la liberté et de la tolérance pour une partie des écrivains européens. Il est l'auteur d'une oeuvre variée, où alternent écrits politiques, philosophiques et polémiques, ainsi que d'une importante correspondance. Son oeuvre subsiste en quasi-totalité et est facilement accessible, à l'exception du Contre les Galiléens. Cet écrit de combat dans lequel Julien avait rassemblé ses griefs contre la religion chrétienne a en effet disparu, mais il a été partiellement conservé par les citations qu'en ont faites ses adversaires chrétiens dans leur tentative de le réfuter. C'est à partir de ces répliques qu'on tente depuis le XVIIIe siècle de restituer l'ouvrage original. La dernière de ces "restaurations" permet aujourd'hui d'accéder au Contre les Galiléens dans de meilleures conditions et, en comblant une lacune de l'édition, de mettre à la disposition du lecteur ce témoignage historique d'un christianisme contesté.

03/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Dithyrambes ; Epinicies ; Fragments. Edition bilingue français-grec ancien

Né à Ioulis sur l'île de Céos, Bacchylide a tôt baigné dans la poésie. Neveu du grand poète Simonide, il fut reçu avec lui dans les cénacles les plus brillants de Grèce, notamment Athènes et Sparte. Rivale de Pindare, dont il l'était le cadet, il chante lui aussi le tyran Hiéron de Syracuse, et fut, comme, lui, un poète itinérant. Il connut sans doute l'exil, et mourut aux alentours de 450 avant Jésus-Christ. De lui nous avons conservé des épinicies, poèmes écrits pour les vainqueurs des concours sportifs, des hymnes des péans et des dithyrambes, poème en l'honneur de Dionysos. Notre édition regroupe en un volume l'ensemble des textes de Bacchylide, les dithyrambes, les épinicies et les fragments. La longue introduction de Jean Irigoin présente les connaissances relatives à la vie et à l'oeuvre du rival de Pindare, et fait le point sur la question de l'exil, mentionné seulement par Plutarque. L'histoire du texte est relatée en détail, notamment la découverte de 1897 du papyrus de Londres, de même que la tradition indirecte. Une note bibliographique ainsi qu'un appendice concernant la langue et le style de Bacchylide, sont mis à la disposition du lecteur soucieux d'approfondir. Chaque groupement de texte est précédé d'une notice documentée, tandis que des notes accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index Nominum et d'une table des concordances.

01/1993