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Chez Morozov et Chtchoukine, Moscou 1914. Suivi de Isaac de Camondo

Extraits

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Histoire de France

Souvenirs de guerre (1914-1918)

Le recteur Georges Lyon décide en 1914, face à l'invasion allemande, de rester à la tête des structures scolaires et universitaires de la partie occupée de l'académie de Lille. Il rédige ses Souvenirs qui constituent un témoignage d'une grande richesse pour saisir la vie des habitants. Il décrit les exigences allemandes, la vie difficile des Lillois et s'intéresse aux rapports qui se nouent entre les occupants et les occupés, montrant certaines accommodations mais aussi l'importance du refus.

10/2016

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Histoire de France

Souvenirs croisés de la première guerre mondiale. Correspondance des frères Toulouse (1914-1916) et Souvenirs de René Tognard (1914-1918)

Les frères Jean et Louis Toulouse, ainsi que René Tognard, sont des combattants de la Grande Guerre. Les deux premiers se sont engagés dans l'infanterie, avant même d'être appelés ; le dernier, mobilisé dans les chasseurs à pied, a ensuite été volontaire pour l'aviation. Jean est né en août 1894, René en mars, quand Louis est d'octobre 1895. Les deux frères meurent en 1916, à quelques mois d'intervalle ; René Tognard décède soixante ans plus tard, après une carrière riche en expériences. Issus de la grande bourgeoisie pour les premiers, d'un milieu rural pour le suivant, la guerre va rapprocher ces deux mondes différents. Le partage d'événements similaires, éprouvants et terrifiants en sera la cause. Ces souvenirs croisés nous font réfléchir sur le tragique destin vécu par toute une génération. Il y a ceux qui sont morts à la guerre et ceux qui n'ont jamais pu l'oublier.

04/2008

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BD tout public

Putain de guerre ! : 1917-1918-1919. Avec 1 DVD

La guerre nous brûlait les boyaux et, dans la puanteur de nos existences dérisoires, je me cramponnais à un espoir : rentrer à la maison, qu'on la perde ou non cette guerre qui n'est pas la mienne ! Comment faire pour ne pas se retrouver dans une de ces fosses communes creusées par des corvées de Tonkinois ?

10/2009

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Littérature française

Malentendu à Moscou. Suivi de Portrait de Jean-Paul Sartre

Longue nouvelle, Malentendu à Moscou évoque la crise vécue par un couple vieillissant au cours d'un voyage en Union Soviétique. André et Nicole, professeurs à la retraite, rejoignent Macha, la fille d'André née d'un premier mariage, en U. R. S. S. où elle leur servira de guide et d'interprète tout au long de leur séjour, en juin 1966. Malaise et désarroi s'installent progressivement, aucun des deux époux ne trouvant à ce voyage le charme espéré. Déception politique et "malentendu " sentimental s'entrecroisent, nouant histoire individuelle et Histoire collective. Par ses qualités propres comme par la richesse des échos qu'elle entretient avec l'ensemble de l'oeuvre de Simone de Beauvoir, cette nouvelle méritait une nouvelle édition. La nouvelle est suivie d'un texte de Simone de Beauvoir, Portrait de Sartre, qui lui fut commandé par Harper's Bazaar en 1946. Préface d'Eliane Lecarme-Tabone.

11/2021

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Littérature française

Moscou-PSG. Suivi de Natacha ou 21 scènes de printemps

Moscou - PSG n'est pas un match de football. C'est une rencontre, une histoire d'amour en miniature, entre une jeune Russe et un Parisien. L'auteur nous fait lire les pensées des personnages. Il découpe au scalpel ce qui se dit lorsque, par insouciance et par désir, on décide de suivre l'inconnu jusque dans l'intimité de son lit. Derrière cette rencontre, se dresse un procès-verbal. Celui des préjugés et des platitudes, celui, aussi, de notre incapacité à " faire connaissance Pourtant, chacun donne le change et parvient à n'en rien laisser paraître, à travers un décalage constant entre les mots, les pensées et les actes, donnant le ton d'une inéluctable comédie. Natacha est le contrepoint de cette passe d'armes érotique. Avec Natacha, la rencontre, enfin, aboutit. Mais au prix de l'amour et du désir. C'est l'amitié, finalement, qui remporte la partie. Elle fissure toutes les frontières, culturelles, géographiques, historiques et personnelles. Celles-là même que l'on croyait, pourtant, impossibles à franchir.

06/2013

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Littérature française

Le dernier des Camondo. Edition de luxe

La saga des Camondo, de l'Inquisition espagnole au génocide nazi, n'est pas seulement un récit historique retraçant l'épopée de ces grands seigneurs séfarades. C'est aussi une méditation sur la solitude d'un homme abandonné par sa femme, inconsolé de la mort de son fils, qui consacra sa vie et sa fortune à reconstituer au coeur de la plaine Monceau une demeure aristocratique du XVIII ? siècle, devenue le musée Nissim de Camondo.

10/2021

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Histoire de France

Réputations des chefs de guerre (1914-1918)

Avec le brio exceptionnel qu'on lui connait, Liddel Hart, le père de la Stratégie indirecte mondialement connu, dresse dans cet ouvrage "Réputations" paru en 1931, un tableau saisissant des personnalités des principaux chefs de guerre de la Première guerre mondiale. Officier et historien de talent, il a scruté les mobiles de leurs actions, n'a pas caché leurs fautes et leurs défauts, n'a pas caché non plus leurs qualités et leurs valeurs. Dans leur succès comme dans leurs revers il a montré la part du hasard, de l'ignorance et de la sottise aussi bien que la part de leur volonté et de leur clairvoyance. Cet ouvrage de Liddel Hart, moins connu que d'autres, méritait pleinement une réédition pour ceux qui veulent approcher le Premier conflit mondial sans faux fuyants. Au-delà, "Réputations" permet de jeter un oeil critique sur la question toujours si délicate de la sélection des élites, militaires comme civiles et de s'interroger sur la validité des processus mis en place, hier comme aujourd'hui.

09/2014

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Littérature française

Moscou ! Moscou !

Au cinéma, comme dans la vie, François Ordet est un éternel second rôle, un intermittent rêveur. Un ironique guetté par la mélancolie. Mais à trente ans, il faut être conforme et restreindre les possibles. Il s'y refuse. Sa rencontre avec un cinéaste ukrainien lui donne l'occasion d'une fuite en avant : il s'agit d'aller à Moscou filmer les survivants de la légende soviétique. Là-bas, il éprouve d'abord le choc d'un environnement hostile, la peur diffuse. Puis, la ville s'empare de lui et c'est une renaissance inespérée ; les signes se multiplient, les embûches hallucinatoires et les rencontres étranges : l'acteur Louzine, la voix francophone de Radio Moscou, Babek le milliardaire soviétique, une ville secrète de Sibérie et ses mines d'uranium, une tête gelée dans la banquise, monsieur Nastayachy dans son appartement communautaire, l'infini réseau des arrière-cours et des ruelles. Loin de l'image dépressive de la Russie des années 90, voici un hommage à la féerie noire de Moscou, pandémonium et pays des merveilles. Cette tentative de greffer à la réalité russe une perception et un imaginaire français produit une œuvre originale, fascinante, hybride. Burlesque et angoissant, le héros est aussi le double distancié de l'auteur.

08/2003

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Histoire de France

Mes carnets de guerre et de prisonnier 1914-1919

Encore un carnet de guerre dira-t-on ! Mais quand il s'agit de celui d'un père de famille, de 34 ans, catholique et breton ce document a des chances d'être original. Quand ce soldat de la territoriale, dont la destinée était de rester éloigné du front, se retrouve en 1915 en première ligne au coeur de la bataille autour d'Ypres, l'intérêt devient évident. Lorsque, après avoir vécu ses quatre ans de guerre, il est blessé gravement au Chemin des Dames, est fait prisonnier, est opéré par les Allemands et traverse l'Allemagne pour rejoindre un camp d'officier au sud de Dantzig, le récit devient passionnant. Enfin, quand après le i1 novembre 1918, c'est en vainqueur que pendant plus de deux mois, il va découvrir une Allemagne révolutionnaire et les difficultés de se faire rapatrier, c'est un aspect peu connu de ce qu'ont vécu ces " poilus ordinaires ". Ces neuf carnets d'écoliers ont été retrouvés par sa petite fille Françoise dans les papiers de famille à la mort de sa mère. Paul Cocho les gardait précieusement sur lui et les rapportait à Saint-Brieuc à chacune de ses rares permissions. Ce fut pour elle une découverte: son père ne lui en avait jamais parlé. Les avait-il même lus ? Passionnée, elle entreprit de transcrire la petite écriture régulière. Dès sa première lecture, la décision de les publier, sans en changer un mot, lui parut une évidence.

04/2010

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Critique littéraire

Guerre et poésie, 1914-1918

On réserve une grande attention au roman et au cinéma de la guerre 1914-1918. La poésie, à l'exception d'Apollinaire, pour la révolution de son écriture, n'est pas à la une. Ce livre rend hommage aux poètes de la Grande Guerre. Un siècle après, ils méritent cette justice, pour la valeur de leur écriture et pour leur douloureux témoignage. En 1914, les poètes se mobilisent. On a calculé un nombre impressionnant de poètes combattants : 2120 ! Où sont-ils ? Les quelques anthologies n'en retiennent qu'un cinquième, au maximum, souvent beaucoup moins. Tous ces poètes sont nos frères jumeaux. Ils sont les témoins d'un horrible massacre, qu'ils présentent dans le feu de leur parole poétique. Aimons-les. Lisons-les.

10/2014

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Beaux arts

Les frères Morozov. Collectionneurs et mécènes

Les étrangers n'en croyaient pas leurs yeux lorsque, à l'Ermitage ou au musée Pouchkine, ils découvraient des murs entiers couverts de chefs-d'oeuvre de Renoir, Cézanne, Van Gogh, Gauguin, Bonnard, Matisse, Picasso... Quelques visiteurs avisés ou simplement curieux se demandaient pourquoi et comment un régime prônant l'art prolétarien" avait pu amasser et conserver autant de manifestations de l'art bourgeois"... Après la mort de Staline, l'étau idéologique se desserrant, on découvrit que dans la Russie d'avant avaient existé de grands collectionneurs, comme Sergueï Chtchoukine et les frères Morozov. Ces petits-fils de serfs avaient fait fortune dans le textile avant la Révolution et étaient partis à la conquête du "nouveau monde" artistique dans le Paris de l'époque. Dépensant sans compter pour leurs collections, ils réunirent très vite un ensemble exceptionnel d'oeuvres impressionnistes, postimpressionnistes, modernes. Nationalisées, ces collections furent heureusement mises à l'abri — ne disait-on pas que bolcheviks et anarchistes se faisaient des bottes dans des toiles de Rembrandt ! Pour finir, les tableaux furent envoyés dans les deux plus grands musées du pays mais ne furent exposés qu'à partir des années 1960, sans que jamais ne soit mentionné le nom de leurs anciens propriétaires. Natalia Semenova, déjà biographe de Sergueï Chtchoukine, fait oeuvre pionnière en ressuscitant ici la saga de ces incroyables collectionneurs et mécènes qu'auront été les frères Morozov. Leur redonner leur juste place parmi les acteurs majeurs de la culture du début du siècle dernier n'est rien moins qu'une indispensable contribution à l'histoire de la peinture moderne, française et russe.

01/2021

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Correspondance

Lettres à Camondo

L'écrivain et céramiste Edmund de Waal a écrit cinquante lettres à Moïse de Camondo, réflexions personnelles sur l'art, sur le temps, la mélancolie et la valeur de la mémoire. Ce livre accompagne l'exposition présentée au musée Nissim de Camondo à Paris du 17 mars au 31 octobre 2021.

04/2021

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Critique littéraire

Correspondance. 1914-1919

Aveyron, août 1914. Hortense et Benjamin Vaurs, paysans aveyronnais, comme leurs aïeuls avant eux, subissent la mobilisation des hommes à la guerre. Parti à la guerre à trente-quatre ans, Benjamin laisse derrière lui sa femme Hortense et leurs deux enfants. De ces quatre années de mobilisation, où ils s'écriront quasiment quotidiennement, nous parviendront plus de cinq-cents lettres et cartes postales. Benjamin y traite de son rôle, de l'avancée des troupes et des missions qui lui sont confiées. Elle, décrit son quotidien à la ferme et la gestion de la famille. Clothilde Loubatières, leur arrière-petite-fille, en a sélectionné le meilleur, pour vous proposer un témoignage singulier, exceptionnel et touchant de la Grande Guerre.

06/2019

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Régionalisme

Lyon. 1914-1918

Lorsque l'Allemagne déclare la guerre à la France le 3 août 1914, l'ouverture des hostilités surprend Lyon en pleine Exposition internationale urbaine. Lyon, qui a une réputation hospitalière établie, se transforme rapidement en un vaste hôpital soignant les blessés rapatriés du front. Sa situation géographique proche de la Suisse en fait une plaque tournante stratégique. De nombreux réfugiés affluent pendant que la ville devient également un centre d'échange de prisonniers. Tout en cherchant à aider au maximum les combattants et les victimes de la guerre, la municipalité doit veiller aux besoins des Lyonnais. Edouard Herriot, son maire, cherche pendant le conflit à maintenir le plus possible la vie, le travail et l'activité dans la cité, alors en plein essor industriel. Ainsi, les femmes participent à l'effort de guerre et Lyon se change en un centre de fabrication au service de l'industrie militaire. Grâce à cette magnifique sélection de cartes postales et de photographies anciennes, Roland Racine nous décrit la vie lyonnaise durant la Grande Guerre et nous rappelle que cette ville de l'arrière a été touchée de plein fouet par le premier conflit mondial.

10/2015

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BD tout public

Francette. 1914-1994

Voici l'histoire de Françoise Tournier, surnommée Francette, racontée à travers des photos et des lettres lui ayant appartenues et des récits graphiques réalisés par trente auteurs. Le livre reconstitue l'histoire extraordinaire de cette femme apparemment ordinaire qui a traversé le vingtième siècle.

10/2018

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Sciences historiques

Rouen 1914-1918

Ce livre, publié à l'occasion des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, concerne Rouen, principale base durant quatre ans des armées du Commonwealth en France. Devenue, l'espace du conflit, premier port de France, Rouen, capitale de la Normandie, n'a jamais été aussi cosmopolite. Nous avons rassemblé, pour cet ouvrage, une iconographie importante, en partie inédite, pour illustrer deux textes écrits à la fin de la guerre sous les plumes de Georges Dubosc et de Colette Yver.

07/2014

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Histoire de France

Marseille 1914-1918

26 juillet 1914 : Le Petit Provencal s'inquiète de "la plus grave menace pour la paix de l'Europe qu'on ait enregistrée depuis longtemps". Les crieurs de journaux sont dès lors assaillis, les kiosques assiégés, et le spectre de la guerre se met à hanter les conversations des Marseillais... Les hommes partent au front, la cité phocéenne plonge dans le silence et dans une attente anxieuse. 14 août 1914 : l'arrivée de premiers convois blessés, les premiers tués... Et c'est au moment où les Marseillais commencent à saisir concrètement l'ampleur du drame et comptent leurs premiers morts que la calomnie s'abat sur la Provence et sur Marseille en particulier... Dès les premières défaites, on cherche des coupables : ce seront les soldats du Midi, ces Méridionaux abrutis de soleil, aussi paresseux que forts en gueule... Les journaux parisiens se déchaînent, les quotidiens marseillais ripostent pour soutenir leurs soldats... Jean-Yves Le Naour, d'une écriture vive et efficace, nous raconte la rumeur, le rôle des journaux de l'époque, la mauvaise réputation des gens du midi, l'arrivée des troupes coloniales, la générosité des populations marseillaises et le soulagement de la fin de la guerre.

09/2014

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Généralités

Hartmannswillerkopf. 1914-1918

L'Hartmannswillerkopf est un massif dominant la plaine d'Alsace qui fut, en 1915, le théâtre de combats acharnés entre Français et Allemands. Ce haut lieu de la Grande Guerre est sanctifié par le sacrifice de milliers de soldats des deux camps. Un des quatre monuments nationaux français y a été construit. Aucun livre n'a retracé par le texte et l'image les quatre années de guerre à l'Hartmannswillerkopf. Rédigé à partir de sources à la fois françaises et allemandes, celui-ci présente les doctrines qui avaient cours avant 1914 dans les domaines de la guerre de montagne et de la guerre de siège, et il brosse un panorama complet du champ de bataille et de son organisation au fil de la lutte. Plusieurs chapitres exposent notamment les opérations de l'année 1915, au cours de laquelle chacun des adversaires se dispute âprement le sommet de la montagne. Les opérations des années 1916 à 1918 font, quant à elles, l'objet de développements originaux, avec la narration d'épisodes méconnus, comme la terrible guerre des gaz à la fin de 1918.

07/2022

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Histoire de France

Prisonniers 1914-1918

L'imaginaire de la première guerre mondiale s'embarrasse peu des prisonniers ! Le relatif oubli du prisonnier de guerre français n'est pas récent. Au lendemain du conflit, les contemporains tentèrent de masquer cette réalité en valorisant d'autres figures cardinales. Certains magnifièrent le Poilu, un auteur de hauts faits d'armes pendant que d'autres insistaient sur le sacrifice de toute une génération, dans un culte exclusif des victimes du conflit. Parti dans l'anonymat de la guerre de masse, oublié dans les camps allemands, rentré au pays dans cette ambiance paroxystique de deuil patriotique, le prisonnier de guerre ne pouvait légitimement trouver sa place dans cette société. Il allait errer dans ce monde de l'entre-deux-guerres d'abord, puis dans les mémoires, sans aucune reconnaissance de sa souffrance… Découvrir, à partir de son courrier, le cheminement d'un prisonnier de la première guerre mondiale nous permet d'appréhender une réalité complexe. Plus encore que ce sort commun partagé par tous les prisonniers, l'auteur nous fait vivre une véritable odyssée qui nous mène des combats de 1914 au retour au pays en 1919, en passant par les divers camps d'internement qui furent autant d'épreuves pour les captifs.

08/2013

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Critique littéraire

Carnets (1914-1917)

" Un grand livre, un livre promis à une longue carrière de bienfaisance, quelle émotion d'être le premier à l'avoir lu, à le tenir entre ses mains, d'assister à cette source ! " Tels étaient les termes par lesquels Claudel saluait, dans sa préface, l'apparition des premiers extraits des Carnets de Jacques Rivière que, l'année même de sa mort, Isabelle Rivière, sa femme, avait réunis sous le titre : " A la trace de Dieu. " Mais ce choix, qui devait plaire au chrétien Claudel, laissait encore ignorer bien des traits d'un visage avide de " sincérité envers soi-même ". Ce sont tous ces traits qui sont livrés ici au public. C'est à propos de cette lecture complète des carnets de Rivière que Jacques Copeau, qui en avait eu confidence à une époque particulièrement troublée de sa vie, écrivit dans son journal : " Elle a beaucoup fait pour moi. " Et Gide à son tour : " C'est seulement ensuite que le reste (de l'œuvre de J. R.) prendra sa signification parfaite. " Claudel, Copeau, Gide : pouvait-on trouver meilleurs parrains pour ce livre capital de leur ami à tous, trop tôt arraché à l'avenir qui l'attendait ?

11/2001

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Histoire de France

Larodde 1914-1918

Sur les quelque 160 hommes de notre commune qui y sont partis, 62 y ont laissé la vie : disparus, morts au combat, décédés par i(suite de maladie contractée en service). Les plus chanceux sont revenus mourir chez eux... En 1921, un monument est érigé, avec leurs noms gravés dans la pierre, pour que les générations futures se souviennent, pour qu'ils ne soient pas morts pour rien. C'est un hommage qui leur est rendu ici. L'évocation de leur vie, celle de leurs batailles les rendent proches. C'était hier. Association Larodde, Mémoire et patrimoine

10/2018

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Première guerre mondiale

Reconnaître (1914-1918)

Reconnaître et remercier les soignants et les aidants est une question très contemporaine. Elle a aussi des racines profondes. La Grande Guerre en donne une illustration saisissante. On estime à plus de 4 millions les soldats français blessés. Avec près de 150 hôpitaux temporaires et au moins 178 000 soldats hospitalisés, les Alpes-Maritimes et Monaco se distinguent. Médecins, infirmiers, aidants et d'abord des femmes très souvent encadrées par la Croix-Rouge ont manifesté un engagement inédit. Il fallait reconnaître celles et ceux qui s'étaient durablement dévoués au soin des blessés ou malades évacués des fronts du Nord, de l'Est et d'Orient. Par la médaille des épidémies, parfois la Légion d'honneur, et principalement la médaille de la reconnaissance française, leur abnégation a été saluée. Etrangers - notamment britanniques, italiens, belges, suisses, monégasques, américains, hollandais - ou français, ils sont plus de 500 à avoir été éligibles, et près de 430 à avoir été décorés. Célèbres ou, le plus souvent, inconnues, les femmes sont les premières éligibles et attributaires. Au moyen d'archives inédites, le présent travail vise à rappeler leur engagement aussi discret qu'indispensable.

04/2022

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Histoire de France

D'une guerre à l'autre (1914-1918 - 1944)

Publié pour le Centenaire de la Première Guerre mondiale et le 70e anniversaire de la Libération de la France en 1944, ce volume, avec les expositions qui l'accompagnent, revient sur la façon dont ces périodes ont été vécues dans le département de la Seine-Maritime (alors Seine-Inférieure). Il fait aussi une large place à la mémoire collective de ces conflits, en s'appuyant sur les collectes organisées auprès des habitants de Seine-Maritime, qui ont donné lieu à près de 250 contributions et qui ont permis de rassembler plus de 12 000 pages ou images. Si, lors de la Première Guerre mondiale, le territoire seino-marin échappe à la ligne de front, il joue un rôle essentiel de base arrière dans la mise en oeuvre des opérations des Alliés. Les ports du Havre, de Rouen ou de Dieppe bénéficient d'une position stratégique pour le ravitaillement et l'acheminement des troupes britanniques et américaines. La Seine-Inférieure constitue également un refuge pour les alliés belges qui implantent leur gouvernement en exil à Sainte-Adresse. La situation du territoire au cours de la Seconde Guerre mondiale est évidemment bien différente puisqu'il sort en 1944 de quatre années d'occupation et qu'il se trouve directement concerné par les opérations militaires liées au Débarquement. Cette année 1944 est appréhendée à travers le quotidien des populations. Des actions de résistance à l'occupant sont menées sur le territoire tandis que les bombardements occasionnent d'importantes destructions dans les villes, rendant très rudes les conditions de vie. Une ouverture est faite en conclusion sur le devoir de mémoire et la manière dont a été commémorée la Libération pendant ces 70 dernières années.

05/2014

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Histoire de France

Les poilus de Quincy 1914-1918

Comme tous les villages de France, Quincy a apporté son tribut d'hommes à l'armée française dans le gigantesque conflit qui l'a opposée, avec ses alliés, aux Empires centraux. Pendant quatre ans pour les premiers mobilisés, moins pour les autres, des Quinçois, qui n'avaient comme seule expérience militaire que leurs deux ou trois ans de service militaire, se sont battus sur tous les fronts, dans toutes les conditions, endurant toutes sortes de souffrances physiques ou morales, laissant parfois leur vie. Ce livre présente les parcours de tous ces hommes, morts pour la France ou revenus chez eux après la guerre, en 128 notices réalisées à partir des archives.

12/2019

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Histoire de France

La violence de guerre. 1914-1918

La Grande Guerre a été beaucoup photographiée, c'est une évidence. Elle l'a été de manière "officielle" par les reporters-photographes de la Section photographique de l'Armée, créée au printemps 1915 ; elle l'a été aussi à des fins de renseignement militaire. Mais la guerre fut bien davantage photographiée "au ras du sol", par ceux qui combattaient, gradés ou simples soldats. Les clichés de trois jeunes sous-officiers, promus officiers au cours du conflit, occupent une place de choix dans cet ouvrage. Henri Pétin. Jean Pochard et Robert Musso ont vécu au quotidien avec leurs hommes et ne se sont pas pensés comme des "reporters" mais comme des soldats, ponctuellement photographes amateurs. Pas d'héroïsme dans leur vision. L'historien Stéphane Audoin-Rouzeau présente et commente 120 photographies inédites, issues des fonds privés du Service historique de la Défense. Un témoignage juste et émouvant sur l'expérience combattante et la violence de guerre.

02/2014

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Histoire de France

Journal de la guerre. 1914-1919

La guerre ? "Un paysage qui vous tire dessus." Guy de Pourtalès (1881-1941) rapporte ces propos, qui l'ont frappé, de son ami Valdo Barbey. L'écrivain genevois, devenu français, mobilisé en 1914, n'a pas connu la tranchée, mais il a passé quatre ans et demi sous les drapeaux comme interprète militaire, propagandiste au Quai d'Orsay, officier informateur. Il a vécu de près les événements de la Grande Guerre, particulièrement ceux qui ont affecté les relations entre sa patrie d'adoption et son pays d'origine. Tiraillé entre des appartenances et des loyautés qu'il entend faire tenir ensemble, Pourtalès donne l'impression d'être toujours en porte-à-faux avec le rôle qu'il se choisit, ou qu'on lui attribue. C'est précisément cette position d'intermédiaire - symbolisée par le statut d'interprète - qui crée l'intérêt du Journal de la Guerre, parce qu'elle décale le regard, l'enrichit, et donne lieu à un récit à la fois original, informé et communicatif.

09/2014

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Première guerre mondiale

Traces rupestres de combattants (1914-1918)

Pendant la Grande Guerre, les combattants occupent durablement des carrières souterraines dans l'Aisne et dans l'Oise qui leur servent d'abris et de cantonnements. Ils réalisent sur leurs parois calcaires des milliers de graffiti, gravures et bas-reliefs. Cent ans plus tard, notre recherche entendait interroger cet énorme gisement de témoignages rupestres qui nous autorise à l'élever à la fois au rang de phénomène et de source directe. Quelle est la nature de ces traces, leur intérêt, leur originalité mais aussi leurs limites ? Contribuent-t-elles à porter un regard nouveau, dans les domaines de l'histoire sociale et culturelle qui questionnent les combattants de la Grande Guerre ? Et dans ces domaines, mettent-elles en lumière des différences significatives entre Français, Allemands et Américains ? De nombreux auteurs de traces furent d'abord animés par une préoccupation de nature existentielle en s'identifiant dans la guerre, dans le temps, dans l'espace ou dans la société, essentiellement par le biais de graffiti linguistiques identitaires. Des combattants s'affirmèrent également dans la guerre en l'illustrant ou en montrant le sens et les ressorts de leur engagement dans le conflit. Les traces rupestres apportent aussi des éléments de réponse à l'une des questions que pose la Première Guerre mondiale : comment expliquer que des hommes aient "tenu" pendant quatre ans malgré des conditions de vie et des expériences souvent pénibles voire épouvantables ? Ces témoignages mettent ainsi en évidence le recours à "des béquilles" qui ont parfois aidé les hommes à traverser les difficiles épreuves du conflit. Il s'agit des liens sociaux tissés avec les camarades au sein des groupes primaires, de l'esprit de corps qui exalte la fierté d'appartenir à une communauté d'armes, du patriotisme et du recours à une foi parfois teintée de superstition. Une dernière grande préoccupation a été, pour une partie des auteurs, de chercher une. échappatoire à la guerre, d'oublier pour quelques instants leurs difficiles conditions de vie. Se soustraire de la guerre s'oppose a priori à une volonté de s'affirmer à travers elle, mais cette échappatoire peut également contribuer à comprendre comment ces hommes ont réussi à traverser les difficiles épreuves qu'ils rencontrèrent. Des combattants exprimèrent sur les parois des creutes leurs rêves, leurs fantasmes, leurs frustrations ou une simple façon de se détacher de la réalité vécue, sans doute aussi pour mieux l'accepter et la supporter.

07/2021

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BD tout public

Putain de guerre ! Intégrale : 1914-1918

Le temps de respirer et de raconter notre guerre aux petits-enfants n'était pas encore venu. D'ailleurs, aurions-nous envie d'en causer de cette immonde tuerie, de ce suicide collectif, totalement à vomir ?

01/2014

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Lecture 9-12 ans

Deux brèves de guerre 1914-1918

Deux témoignages d'enfants entrés en résistance lors de la Premiére Guerre mondiale. Deux histoires courtes pour les 9-12 ans. Une approche historique originale.

11/2013

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Récits de voyage

Le Lausanne-Moscou-Pékin. 1913-2013

En hommage à Blaise Cendrars et à La Prose du transsibérien paru en 1913, une équipe de la radio suisse, accompagnée par Christian Garcin, est partie un siècle plus tard sur les traces de ce voyage mythique. De 1913 à 2013, un siècle défile derrière les fenêtres du transsibérien sur un itinéraire de plus de 9000 km entre Moscou et Pékin. Christian Garcin évoque les villes traversées, les rencontres, les paysages, la grande Histoire et les petites histoires de la Russie, tout cela nourri de ses nombreuses lectures. Une chronique personnelle du voyage, où il est question de la Russie des Tsars, de guerres, de révolutions, d'une princesse de l'Altaï, de l'amiral Koltchak, de steppes infinies, d'amis et de nombreux écrivains russes. Un journal, une chronique des évènements qui oscille entre littérature et histoire, science et géopolitique.

08/2015