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Policiers

Os troubles sur le Bassin

Vincent Laffargue, commissaire de police de son état, pensait en avoir fini avec les ennuis lorsqu'il fut relégué au service des Enquêtes Administratives. Et il comptait bien profiter de ses vacances sur le Bassin d'Arcachon pour renouer avec la sérénité, seul à bord de son voilier. Mais c'était compter sans son ami Dédé, passé maître dans l'art de la pêche, de l'apéritif et des embrouilles. À l'occasion d'une virée en pinasse, celui-ci découvre un cadavre dérivant entre deux eaux et n'hésite pas une seconde avant de gâcher les vacances de Vincent. Les compères vont alors tenter d'en savoir un peu plus sur cet homme, s'attirant au passage l'antipathie des gendarmes territorialement compétents. Vincent va-t-il réussir à se tenir éloigné de cette affaire, aux ramifications des plus dangereuses ? Va-t-il pouvoir larguer les amarres de Méa, son voilier ? Et plus important encore : Dédé va-t-il enfin se tenir tranquille ? Médocain de naissance, François Ferbos passe son enfance à Madagascar avant de revenir en France pour intégrer la Police d'investigation qui le mène de Strasbourg à Bordeaux en passant par la Nouvelle-Calédonie. Passionné de navigation, il parcourt plusieurs mers pendant plusieurs années.

12/2020

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Littérature érotique et sentim

Les Joueurs du Ru : Numéro 1

Le rugby, sa bouffée d'oxygène, son instant de répit. Toute la vie de Claire tourne autour du rugby. Chaque dimanche, elle retrouve ses amis au bord du terrain et sur le pré. Beaucoup de supporters ne l'apprécient pas, mais elle s'en moque ! Elle vient assister au match pour oublier un peu son quotidien, sa vie sans saveur et son secret. Un secret toujours plus lourd à porter. Cependant, il en est un dont l'antipathie la touche : Benoit. Le numéro 1 de l'ESRU ne l'aime pas et ne s'en cache pas. S'il est surnommé Nounours par tous les membres de l'équipe, avec elle, il se comporte plutôt comme un grizzli : regards méprisants, visage fermé, réflexions acerbes... Mais pourquoi ? Pourquoi la déteste-t-il à ce point ? Et pourquoi son attitude la tracasse-t-elle ? Peut-être parce qu'elle n'a jamais rien fait pour mériter son mépris. Peut-être parce qu'elle garde en mémoire le souvenir d'un instant beaucoup plus... intime entre eux. Non, Claire, ne pense surtout pas à ça, c'est du passé, c'est enterré ! Peut-être pas si enterré que cela... Et s'il était le seul capable de la voir telle qu'elle est réellement ?

03/2020

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Résistance

Cinq années de résistance

Dès le 22 juin 1940, jugeant inacceptables les conditions d'armistice dictées par l'Allemagne et instinctivement méfiant à l'égard du maréchal Pétain pour qui il n'éprouve qu'antipathie, Gabriel de Choiseul Praslin (1879-1966) dénonce l'esprit de capitulation et de soumission qui s'abat sur la France. Avec ses trois fils, il s'engage dans la résistance, sûr que l'avenir est avec le général de Gaulle. Il écoute la BBC, cache des armes sur son domaine, héberge des Alsaciens réfugiés, abrite des parachutistes anglais et participe à des opérations de sabotage. C'est en Dordogne que se passe ce récit achevé en 1947 et publié pour la première fois en 1949. Raynald de Choiseul, duc de Praslin, petit-fils de l'auteur, a souhaité rééditer ce texte, peu connu, qui souligne combien la Résistance fut l'affaire d'hommes venus de tous les partis, de toutes les confessions, de toutes les origines sociales. Rédigé par l'un des premiers résistants de l'intérieur, qui est aussi l'héritier d'une lignée aristocratique comptant cinq maréchaux, il relate les heures terribles et les scènes d'une violence effroyable que vécurent ceux qui se battirent pour la libération du pays.

10/2021

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Poches Littérature internation

Vareuse-Blanche. Le monde d'un navire de guerre

"En l'an 1843, je pris la mer comme "simple matelot" à bord d'une frégate des Etats-Unis qui se trouvait mouillée dans un port de l'océan Pacifique. Après être resté plus d'une année sur cette frégate, je fus libéré du service lorsque le navire revint à son port d'attache. Mes expériences et mes observations sont consignées dans le présent ouvrage. New York, mars 1850". Herman Melville avait rédigé ces quelques phrases en guise de préface à la première édition américaine de Vareuse-Blanche. Il s'agit donc d'un récit vécu, à l'état brut, qui décrit en détail les conditions de servitude inhumaines auxquelles étaient soumis les matelots au XIX ? siècle. L'auteur nous fait revivre l'immense voyage qu'il fit, tout au long des côtes du Pacifique et de l'Atlantique, en passant par le redoutable cap Horn. Vareuse-Blanche, surnom que Melville adopte ici, est le héros de cette épopée en prose. Il ne fait qu'un avec sa vareuse blanche fantomatique, vêtement bizarre qu'il a confectionné avec amour afin d'affronter les tempêtes du cap Horn, mais qui lui vaut l'antipathie de ses compagnons superstitieux et manquera même de provoquer sa perte...

02/2020

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Religion

Les "Propos sur la contrition" de Jean Chrysostome. Le destin d'écrits de jeunesse méconnus

Les Propos sur la contrition de Jean Chrysostome, comme la plupart de ses écrits de jeunesse, ont été jusqu'ici au mieux négligés, au pire lus avec antipathie. Cette prévention contre ces deux opuscules, adressés à des moines alors que Jean lui-même devenait diacre, repose sur une erreur souvent répétée. Après son ordination sacerdotale, Jean aurait adouci ses exigences chrétiennes pour se mettre à la portée de sa communauté. Or, la lecture attentive des Propos montre qu'ils constituent un prélude à sa prédication : la plupart des questions abordées, comme les images employées, sont en fait récurrentes dans ses homélies et même dans sa correspondance d'exil. Apparaissent ainsi la profonde unité de sa spiritualité et son affirmation d'une seule perfection chrétienne, incarnée dans des états de vie différents. On trouvera dans ce volume non seulement la traduction de nombreux passages de ses homélies qui montrent la continuité de la pensée chrysostomienne, mais également des rapprochements entre la spiritualité des Propos sur la contrition et diverses expressions du christianisme, en Orient aussi bien qu'en Occident, dont les représentants se réfèrent souvent à ces textes sous-estimés. Ainsi les Propos connaissent-ils une double série de prolongements : dans l'oeuvre de leur auteur, dans des courants spirituels du Moyen Age et de l'époque moderne.

01/2010

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XVIe siècle

Marguerite de Navarre

Marguerite d'Angoulême (1492-1549) est devenue duchesse d'Alençon par son premier mariage, puis reine de Navarre par le second. Soeur de François 1er, elle est aussi la grand-mère d'Henri IV. Elle reste connue dans l'histoire des lettres sous le nom de Marguerite de Navarre, auteure longtemps oubliée, et d'autant plus que certaines de ses oeuvres n'ont été redécouvertes qu'au début du XXe siècle. Aujourd'hui, l'ensemble de ses écrits révèle qu'elle a largement contribué à l'épanouissement de la langue française, tant en ce qui concerne la poésie que la chanson, le théâtre ou le recueil de nouvelles. Sa lecture exige sans doute quelques efforts, mais elle révèle aussi l'un des plus grands écrivains du XVIe siècle, à l'égal de ceux qu'elle a su aider et protéger : Marot, des Périers, Rabelais. La vie de Marguerite ne se résume toutefois pas à son oeuvre. Pendant longtemps l'aspect le plus connu de son existence a été son engagement religieux, non pas aux côtés de la Réforme mais au service de l'humanisme chrétien, illustré par ce "groupe de Meaux" qui n'a pu survivre au déchirement de l'Eglise. Obstinément convaincue par l'oecuménisme, Marguerite s'attire des antipathies d'autant plus profondes qu'elle joue un rôle diplomatique et politique réel, et longtemps sous-estimé. Elle cherche, au beau milieu du XVIe siècle, à transmettre des notions telles que l'importance de l'éducation ou l'égalité des sexes. Au soir de sa vie, elle décrit dans l'Heptaméron, chef-d'oeuvre d'humour et de perspicacité, la société de son temps.

05/2021

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Psychologie, psychanalyse

L'amour et la haine. Leçons au Collège de France (1924-1925)

C'est durant l'année 1924-1925 que Pierre Janet (1859-1947) donne au Collège de France une série de cours sur l'étude des sentiments sociaux affectifs et plus particulièrement l'amour et la haine qui se rattache directement à l'étude des sentiments simples faite l'année précédente. Les sentiments simples avaient été ramenés à quatre types principaux : le sentiment de l'effort, le sentiment de la fatigue, le sentiment de l'angoisse, le sentiment de la joie du triomphe. Ces sentiments correspondent aux principales régulations de l'action : l'augmentation de l'action, la halte de l'action, l'arrêt définitif de l'action après l'échec, l'arrêt définitif de l'action après le triomphe. Pour comprendre les sentiments affectifs, il faut, selon Janet, rappeler la description des principales conduites sociales. En combinant ces conduites avec les régulations et les sentiments précédents, Janet rencontre les diverses formes de la sympathie et de l'antipathie. Les haines lui montrent comment les tendances sociales se transforment quand interviennent les réactions de l'échec avec les émotions et les sentiments de l'angoisse. Inversement, les amours lui montrent d'autres transformations des tendances sociales par l'intervention du sentiment de triomphe sous ses diverses formes. Ce sont ces combinaisons des diverses régulations de l'action, des divers sentiments avec les tendances sociales fondamentales qui permettent de comprendre l'évolution des sentiments et les modifications qu'ils présentent dans leur évolution.

10/2005

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Josei/femme

Miss Ruki

Mademoiselle Ruki est un manga tout en couleur écrit par Fumiko Takano. Les 57 épisodes ont été publiés en série dans Hanako du 2 juin 1988 au 17 décembre 1992. Avec pour toile de fond l'époque de la bulle, il dépeint le quotidien d'une jeune femme décontractée menant une vie de célibataire insouciante. Personnages : Ruki. On pense qu'elle a la trentaine, est une femme seule vivant à Tokyo. Elle travaille à domicile pour traiter les demandes d'indemnisation de l'assurance maladie, et après avoir accompli un mois de travail en une semaine, elle passe le reste de son temps à ses loisirs, empruntant des livres à la bibliothèque et s'adonnant à son passe-temps, la philatélie. Elle n'est pas une fashionista et a l'air d'être quelque peu déconnectée du monde. Etsuko-san. Employée de bureau qui est la meilleure amie de Ruki ; son nom de famille est Sakamoto. Elle est sensible à la mode et connaît bien les restaurants populaires. Elle s'intéresse à son subordonné Ogawa. Propriétaire d'un magasin de bicyclettes Un homme sympathique qui travaille dans un magasin de vélos. Depuis qu'il a réparé une crevaison sur le vélo de Ruki-san, on le voit souvent en ville. Il a pris Ruki-san et Etsuko-san pour des femmes mariées avec des enfants, ce qui suscite l'antipathie d'Etsuko-san.

05/2023

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Littérature étrangère

Le Troisième Acte

Il suffit parfois d'une seule journée pour que le patient échafaudage d'une vie vacille sur ses bases, d'un changement de décor pour que le sens d'une existence tranquille passe à la question. D'un dernier verre de trop pour que l'équilibre du monde bascule. En voyage d'affaires à Hiroshima, un Nord-Irlandais de Belfast rencontre un "compatriote" écrivain, icône en perte de vitesse, de passage pour un séminaire littéraire. Se noue alors, en vingt-quatre heures, une amitié ouvertement récalcitrante, mélange de solidarité réflexe et de franche antipathie, de curiosité mutuelle et de déplaisir partagé. Hiroshima, à l'ombre du musée de la Bombe, où le voyage intérieur est renvoyé au pied de la tragédie universelle. Où la société de consommation et l'art de transformer l'histoire en produit de tourisme mettent en perspective les étourdissements de la conscience. Où le commerce de la mémoire se heurte au besoin de silence. Où se tutoient aussi les expériences intimes de la violence (guérilla civile contre conflit mondial, bombes artisanales contre sabres séculaires), toujours à deux doigts de l'étincelle. Plongeant le lecteur comme il cueille ses personnages dans ce no man's land temporel et géographique qui sépare la fin du séjour légitime du départ, dans la fugitive familiarité d'une ville étrangère à peine arpentée, Glenn Patterson nous entraîne, comme un barman soûlerait un client solitaire, au coeur du fameux choc des cultures ici démystifié par l'ironie du sort. Son Troisième Acte, version noire et implacable d'un Lost in Translation sans filtre, est la chronique mélancolique et drôle d'une chute libre. Tranquillement vertigineux.

01/2010

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Histoire internationale

L'esclave, le colon et le marabout. Le royaume peul du Fuladu de 1867 à 1936

Au milieu du XIXe siècle émerge l'un des derniers royaumes de l'espace sénégambien, le Fuladu, dirigé par d'anciens esclaves. Frustrés, les chefs Rimbe - nobles ou libres - des provinces excentrées, contestent l'autorité du jiyaado, esclave devenu guerrier. Cette opposition conduit Musaa Moolo, héritier du trône, à nouer des relations avec la puissance coloniale. En 1883, il signe un traité de protectorat qui permet aux "alliés" de circonstance de consolider leurs positions respectives dans la région. Les intérêts divergents achèvent de démontrer l'antipathie entre les deux pouvoirs. Acculé, Musaa Moolo se réfugie en Gambie en 1903, alors sous domination anglaise. Ayant hérité d'un vaste territoire faiblement occupé, les Français tentent de le peupler. Ils encouragent la migration des Peuls gaabunke sous la direction d'un marabout d'origine haalpulaar. Al hajji Aali Caam. Ce pouvoir maraboutique met en place ses moyens et ses mécanismes de négociation pour s'intégrer dans l'économie coloniale. L'administration marginalise les Jiyaabe exacerbant ainsi les conflits sociaux, politiques et religieux. Même si la condition de l'esclave ne recouvre plus le même sens et que l'insertion dans un monde plus large ne répond pas à cette classification des individus selon leur "extraction sociale" et leurs filiations ancestrales, les stigmates et les stéréotypes nés de la pratique de l'esclavage se perpétuent dans la région. Ce livre analyse cette histoire tumultueuse ; le triptyque - l'esclave, le colon et le marabout - qui structure les développements permet de mieux appréhender la rencontre des trois pouvoirs, les enjeux identitaires et les trajectoires sociopolitiques qui forment les contours de la lutte de positionnement et de visibilité entre les deux "classes sociales" dans l'un des segments du Sénégal postcolonial.

12/2012

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Littérature étrangère

A nous

Trois rivales. Une même maison. La porte ouverte à toutes les jalousies... Laurel Thorpe, Belinda Rowe et Scarlett Oliver n'ont que deux choses en commun : l'amour pour un homme qu'elles ont toutes les trois épousé, Deacon Thorpe (un chef célèbre doté d'un appétit insatiable pour la vie) et la profonde antipathie qu'elles se témoignent mutuellement. Trois femmes uniques et indépendantes, mais radicalement différentes. Laurel : la première petite amie de Deacon, rencontrée au lycée, une assistante sociale à la beauté naturelle. Belinda : une actrice hollywoodienne capricieuse et difficile à vivre. Scarlett : une beauté du sud vivant des rentes de sa famille et de son sex appeal. Au fil des années, elles ont adopté la meilleure stratégie qui soit : s'éviter à tout prix. Mais cet équilibre fragile menace de s'effondrer quand Deacon trouve la mort dans son endroit préféré au monde : une vétuste villa de vacances de Nantucket. Le dernier souhait de Deacon est que sa famille recomposée se réunisse sur son île adorée pour lui faire ses adieux. A contrecoeur, Laurel, Belinda et Scarlett acceptent. Et les voilà contraintes de partager le même toit avec les enfants de Deacon et son meilleur ami, dans cette villa où chacune a ses souvenirs. Avant la fin du weekend, il y aura suffisamment d'accusations, de mensonges, de larmes et de drames pour transformer ces trois femmes qui ont épousé le même homme en ennemies jurées. Alors que les membres de cette famille improbable font leurs adieux à l'homme qui les a réunis - pour le meilleur et pour le pire - seront-ils capables d'oublier leurs différences le temps d'un toast en l'honneur de Deacon ? Traduit de l'anglais par Perrine Chambon

06/2017

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Littérature française

Vie et aventures de Nicolas Nickleby - Tome II. Un roman de Charles Dickens

The Life and Adventures of Nicholas Nickleby, containing a Faithful Account of the Fortunes, Misfortunes, Uprisings, Downfallings and Complete Career of the Nickleby Family (Vie et aventures de Nicholas Nickleby, contenant le fidèle compte-rendu des bonnes et mauvaises fortunes, des succès et des échecs, et la carrière complète de la famille Nickleby), communément appelé Nicholas Nickleby, est le troisième grand roman de Charles Dickens, publié en feuilleton de 1838 à 1839 avec des illustrations de Hablot Knight Browne (dit Phiz), puis en un volume. Mark Ford le décrit comme "le prototype du roman dickensien, Pickwick Papers et Oliver Twist étant si totalement sui generis qu'ils en sont devenus uniques" . L'intrigue est centrée sur le personnage de Nicholas, jeune homme laissé impécunieux par la mort de son père et devant subvenir aux besoins de sa mère et de sa soeur. Son caractère droit et indépendant suscite l'antipathie de son oncle Ralph Nickleby qui le juge à tort sans valeur et le poursuit de son inimitié. Dans son sillage, se distinguent sa jeune soeur Kate et sa mère, l'inénarrable Mrs Nickleby. Commencé de concert avec Oliver Twist, le livre a connu un succès immédiat, en partie dû aux descriptions de l'école du Yorkshire que dirige l'épouvantable Wackford Squeers, où Nicholas est engagé comme répétiteur (usher) ; réplique de Bowes Academy à Greta Bridge, que Dickens a lui-même visitée sous une fausse identité en compagnie de son illustrateur et ami Hablot K. Browne lors de la préparation du roman. L'horreur des scènes décrites et le pathos qui en émane rappellent l'hospice où Oliver Twist languit sous la férule du bedeau Mr Bumble durant son enfance.

01/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

Swan Hill. Tome 2, Au bout du rêve

Après le succès de la trilogie Cassandra, le deuxième volet de la nouvelle saga d'Anna Jacobs met en scène Ismay Deagan, la soeur de Bram, dont on a fait la connaissance dans le premier volet. Fuyant l'Irlande pour le rejoindre Australie, la jeune femme verra son destin bouleversé au cours de la traversée. Le deuxième volet de la série Swan Hill, par l'auteure de la trilogie Cassandra 1860. La jeune Ismay Deagan n'a qu'un rêve : quitter l'Irlande pour rejoindre son frère Bram dans la colonie de Swan Hill en Australie, où il est parti tenter sa chance. Mais leur père a d'autres ambitions pour la jeune fille : la marier à leur voisin, le sournois Rory Flynn, malgré l'antipathie qu'Ismay éprouve à son égard. Un jour que Rory l'a violemment agressée, Ismay décide de s'enfuir. A bord du bateau qui la conduit au-delà des continents pour y assouvir son rêve, où elle se fait passer pour une veuve désargentée, elle se lie d'amitié avec Adam Treagar. A mesure qu'ils parcourent les océans, de Suez à Singapour en passant par Ceylan, les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre évoluent. Ismay craint alors que son secret soit découvert. Mais Adam ne cache-t-il pas, lui aussi, certains mystères qu'il tient à dissimuler ? Leur arrivée en Australie risque-t-elle de faire éclater la vérité et ruiner leur bonheur encore fragile ? " On prend plaisir à retrouver les personnages qu'Anna Jacobs dépeint avec humanité ", " Anna Jacobs a un réel don pour nous immerger dans ses histoires ", " Une suite plus que réussie aux Pionniers "... GoodReads. com

06/2021

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Musique, danse

L'univers musical de Chopin

Retracer dans quel mon de ont évolué la pensée, l'activité créatrice, la réception de Chopin, compositeur, pianiste et improvisateur, retrouver ce qui a nourri et enrichi son inspiration, c'est tenter d'approcher ce qui fait la singularité de sa personnalité artistique et de son génie musical. Recourant au seul médium du piano, Chopin n'a-t-il pas inventé un univers sonore entièrement neuf, ancré dans Bach, Mozart et le folklore polonais, et qui n'appartient qu'à lui ? Devant cet art du toucher que requiert sa musique et la subtilité rythmique qu'elle recèle, comment ne pas s'interroger sur les affinités qui le relient à ces deux princes du clavier que furent, avant et après lui, Couperin et Debussy ? On sait la passion qu'il éprouva pour l'art vocal, et plus particulièrement le bel canto bellinien, mais s'est-on penché sur ses sentiments à l'égard de l'orchestre symphonique berliozien et sur ceux, à l'inverse, de l'auteur de la Symphonie fantastique vis-à-vis de sa création ? Ces diverses inclinations ou antipathies en matière de goûts musicaux irriguent ce cycle emblématique de toute sa production pianistique que sont les Préludes, revisités ici d'un point de vue esthétique et analytique. Lieu de " visions fugitives ", ils inaugurent, sous la référence à J. S. Bach, une esthétique du fragment à grande échelle qui a frappé ses contemporains les plus clairvoyants, de George Sand à Baudelaire. Cette originalité du génie musical de Chopin, on va la retrouver jusque dans ses concerts parisiens, où la personnalité intimiste de l'interprète se distingue de celle si spectaculaire de ses collègues et rivaux les plus célèbres, le cadre du salon de l'un s'opposant à l'estrade des autres. Si des affinités électives avec son jeune élève, Carl Filtsch, ont pu lui donner l'illusion éphémère de se voir prolonger dans le rôle poétique du virtuose adolescent de génie, la mort prématurée de celui-ci à quinze ans a malheureusement dissipé ce reflet, sur l'image duquel s'achève ce parcours si riche de nouveaux aperçus sur un univers musical dont on n'aura jamais fini d'explorer les arcanes.

11/2000

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Musique, danse

Please Kill Me. L'histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs

Please Kill Me est le fruit (vénéneux) de centaines d'heures d'entretiens avec ceux qui ont animé l'un des mouvements culturels et musicaux les plus détonants de la fin du vingtième siècle : le punk-rock américain. Réalisé sous forme de montage nerveux, extrêmement vivant et souvent impitoyablement drôle ou tragique, ce livre dans lequel les voix se répondent rarement pour s'accorder nous offre une plongée incroyable dans la vie quotidienne pleine de bruit et de fureur, de drogues, de catastrophes, de sexe et de poésie (parfois) du Velvet Underground, des Stooges d'Iggy Pop, du mC9, des New York Dolls et des Heartbreakers de Johnny Thunders, de Richard Hell, de Patti Smith, de Television, des Ramones, de Blondie et de dizaines d'autres. Avec leur gouaille et leur verve redoutables ou bien leur humour pince-sans-rire, les acteurs ressuscitent pour nous les anecdotes les plus délirantes des différentes époques de leur vie, font revivre ces personnages attachants et/ou détestables (avec des scènes d'anthologie à tous les chapitres), à tel point qu'on a l'impression de partager avec eux ce quotidien insensé de galères en tout genre, qu'on étouffe de rire à l'évocation des frasques d'Iggy Pop déchaîné ou d'un impayable Dee Dee Ramone ; ou qu'on ravale ses larmes à celle de la fin calamiteuse d'un Johnny Thunders, d'un Stiv Bators ou d'un Jerry Nolan. L'enchaînement irrévérencieux des points de vue provoque des effets comiques souvent irrésistibles, puisque ici, comme l'indique le sous-titre, aucune censure n'a cours : les amitiés indéfectibles côtoient les antipathies persistantes et les amours explosives (Connie et Dee Dee, Sid et Nancy). Personne ne semble pourtant avoir la moindre honte à dévoiler ce qui fut bien souvent un mode de vie extrême, disons extrêmement rock'n'roll, moins centré sur l'image que le punk anglais et dédié avant tout à une certaine forme d'innocence paradoxale, refusant aussi bien les idéaux peace and love éculés des années 60 que la culture de l'argent roi qui se profilait avec l'arrivée des années 80. Mais cette innocence verse un lourd tribut à ses excès (overdoses, coups de couteau, prostitution) et manipule la dérision comme une arme de destruction massive. Please Kill Me se lit comme un roman à plusieurs voix, rapide à couper le souffle comme une chanson des Ramones.

09/2020

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Littérature française

Luis Miguel Dominguín à coeur ouvert

Pendant un an, j'ai partagé la vie de Luis Miguel Dominguin, sa mémoire, ses maisons, ses secrets, ses loisirs, son ultime scepticisme. Pendant ce temps, j'ai cru trouver dans ses silences beaucoup d'incrédulité, une certaine mélancolie et beaucoup d'ironie intelligente. Et toujours la personnalité de ce grand être humain qu'était Luis Miguel Dominguin. Sa biographie est aussi la biographie de toute une période de la vie espagnole. Luis Miguel Dominguin m'a révélé comment il a su fasciner les hommes et les femmes, les hommes politiques de droite et de gauche, et que, contrairement à l'image qu'il cultivait lui-même, son côté était toujours dans le coeur et dans l'intelligence. Fidèle à sa famille et faible devant les plaisirs et les perversités de la vie, séducteur et timide à la fois, sceptique comme un vétéran de guerre et tendre comme un enfant naïf, Luis Miguel Dominguin avouait qu'il avait l'ambition d'atteindre le sommet, mais que lorsqu'il y est parvenu, dans un monde où l'envie et le " tir à la cible " s'exercent avec autant de précision que de méchanceté, il a défié tout le monde en réalisant le triplet mortel auquel toutes les grandes idoles ne sont pas préparées, faisant de la provocation et de l'antipathie l'un de ses principaux attraits. Il m'a également dit qu'il avait toujours essayé de faire ce qu'il voulait vraiment, un privilège qui n'est à la portée que de ceux qui, en plus de cette liberté, ont des critères et du caractère. Au cours de nos conversations, Luis Miguel m'a raconté comment il a parcouru le monde main dans la main avec des peintres, des cinéastes, des jet-setters, des aristocrates, des financiers, des armateurs grecs, des rois avec ou sans couronne, et il a révélé qu'en dehors des arènes, il partageait son monde avec le " cantaor " (chanteur de flamenco) le plus rauque et la " bailaora " (danseuse de flamenco) la plus typée. Luis Miguel décrit aussi les " amis des toreros ", ceux qui se rapprochent d'eux lorsqu'ils sont des " figuras ", les stars des arènes, mais qui ignorent injustement les puristes et les sans noms de la tauromachie.

05/2023

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Sociologie

Oeuvres complètes. Tome 15, Le mythe vertuiste et littérature immorale

En été 1910, Pareto s'aperçoit, en mettant de l'ordre dans les matériaux recueillis pour le Traité, qu'il a réuni une grande gerbe de faits pour illustrer la théorie des "dérivations". S'il avait placé tous ces faits dans le Traité, il aurait rendu encore plus lourd un livre qui avait déjà des proportions gigantesques. Que faire? Les journaux étaient remplis d'articles sur la pudeur, de défenses de la décence. Les ligues vertuistes prospéraient et se manifestaient ouvertement, de sorte que la tendance que ces faits illustraient pouvait intéresser le public. Et voilà que Pareto soustrait alors au Traité une poignée de fiches qui avaient été recueillies pour lui et il écrit en moins de trois mois Le Mythe vertuiste et lu littérature immorale. Ce petit livre nous révèle quelles lectures Pareto avait faites et leur abondance: aux classiques latins et grecs se sont ajoutés les textes chrétiens recueillis par Migne, qui, dans sa bibliothèque de Céligny, étaient rangés à côté des Satires et des Epîtres de Boileau, des écrivains de l'Encyclopédie et des œuvres complètes de Voltaire et de Machiavel. Le Mythe peut-il être considéré comme la manifestation la plus brillante du tempérament voltairien de Pareto? Assurément l'humour y est brutal, la perspicacité psychologique, le sens de la perception juste, le réalisme de l'observateur capable d'entrevoir le détail atroce et révélateur. Pareto dénonce et se moque, il ensevelit ses malheureux adversaires sous une avalanche de sarcasmes, il use et abuse d'une érudition historique qu'une édition critique du livret révélerait facilement chaotique et parfois même incertaine. L'histoire antique, médiévale et moderne est lancée, avec violence et amertume, à la tête des vertuistes d'hier et d'aujourd'hui. Bien que cet opuscule soit animé, d'un bout à l'autre, d'une indignation sincère, d'un sens de la protestation très véhément, d'une irrévérence joyeuse, on oublie facilement que Le Mythe est un écrit sociologique et que Pareto lui attribuait, sans vanité aucune, la dignité d'une recherche sociologique objective. Il ne s'agit pas simplement d'un avertissement ou, comme on l'a dit, d'une "longue digression" née de l'accumulation trop rapide de notes et de documents en vue de l'énoncé définitif de la doctrine des dérivations. Peut-être la vocation d'écrivain maudit et l'antipathie, quasi épidermique, pour les moralistes de toutes espèces, ne furent-elles pas totalement étrangères à la décision d'écrire Le Mythe vertuiste. Ce petit livre est une introduction, d'allure légère, à la théorie des dérivations. Du reste, la correspondance parétienne confirme cette interprétation: peu d'allusions au livret (et Pareto n'était pourtant pas avare d'indiscrétions sur ses travaux en cours) mais un vrai torrent de renseignements sur la doctrine des dérivations et sur celle des résidus. C'est parce que Le Mythe... et le Traité formaient un tout dans l'esprit de Pareto. Le livre fournit, en fait, un répertoire détaillé d'une classe particulière des dérivations, et en même temps, à partir d'une classe bien déterminée, la documentation qui dans le Traité sera placée dans une perspective plus grande et plus juste.

01/1971

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Manga

Collection Yaoi Pack N° 17. 5 mangas

Ce pack manga contient : Isn't a cat needed (176 pages - Volume : One Shot) : Je m'appelle Tsubaki. J'ai l'air d'un humain, mais en réalité, je suis un chat. Pour pouvoir rester aux côtés de mon bien-aimé Tôma-san, je suis devenu un " chat à longue vie ". Pour lui, je ne suis rien d'autre qu'un petit chat blanc, et je ne pourrai devenir un véritable humain que lorsqu'il m'aura entièrement accepté dans son coeur en tant que chat. Cependant, comme Tôma-san n'entend mes paroles que comme de simples miaulements, comment faire pour qu'il se tourne vers moi... ? Ninja and master (176 pages - Volume : 1 / 2) : Ritsu est le fils cadet de la prestigieuse famille Sakagami, et Rokurô est son ninja attitré.Ce dernier est un excellent ninja et garde du corps, mais tous les jours, il répète à Ritsu " Je t'aime ", ou encore " Pour toi, Ricchan, je ferais n'importe quoi ", pour le taquiner. Mais le jour où Ritsu est désigné comme candidat à la succession de sa famille, l'attitude de Rokurô change du tout au tout. " Je ne te laisserai pas succéder. Je ne t'autoriserai jamais à épouser quelqu'un d'autre ", dit-il à son maître, en le prenant au piège, et en l'acculant...L'histoire d'un amour obsessionnel entre un servant et son maître, où les positions se retrouvent inversées : lever de rideau ! He's a negative heroine (176 pages - Volume : One Shot) : Riichi et Yoshiya, amis d'enfance, se sont perdus de vue depuis que Yoshiya a déménagé, quelques années auparavant. Mais un jour, voilà que Yoshiya réapparaît soudain dans la vie de Riichi, avec l'intention de redevenir son meilleur ami ! Or, Riichi a changé pendant toutes ces années, et le retour de son ancien ami ne l'arrange pas particulièrement, surtout quand celui-ci lui avoue qu'il était son premier amour...Brother's life (177 pages - Volume : One Shot) : Suite au départ de ses parents, partis à l'étranger pendant quelques mois pour le travail, Kôta, étudiant à l'université, se retrouve à vivre dans la maison familiale avec son grand frère Tetsurô revenu de Tôkyô pour l'occasion, qu'il n'avait pas vu depuis six ans et avec qui il ne s'entend pas très bien. La situation ne tarde pas à s'avérer inconfortable, surtout quand Kôta se rend compte qu'il ne connaît absolument rien sur son frère, et encore plus quand il réalise que ses sentiments envers lui, qu'il prenait comme de l'antipathie, sont au final bien plus ambigus que ça...The sadist and the spoiled boy (176 pages - Volume : One Shot) : Je veux être dominé ! Mitsuru Sadomura, le fils du directeur d'un grand conglomérat d'entreprises, se fait transférer dans un lycée normal afin de pouvoir trouver quelqu'un qui saura oublier son rang et se montrer dominateur envers lui – car Mitsuru est du genre masochiste. Alors, quand les voyous du coin commencent à s'en prendre à lui, il voit enfin l'opportunité de ses rêves ! Mais l'excitation tant attendue ne vient finalement pas des voyous en question, mais plutôt des jumeaux qu'il rencontre sur son chemin...

07/2014

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Manga

Collection Yaoi Pack N° 24. 5 mangas

Ce pack manga contient : Days of Mimura et Katagiri (160 pages - Volume : 2 / 2) : En couple depuis quinze ans, Mimura et Katagiri vivent comme un vieux couple marié et leur amour et leur activité sexuelle ne s'étaient pas aussi bien portés depuis longtemps.Une fois passé le cap de la treintaine, toutes leurs connaissances se hâtent pour se trouver quelqu'un et se marier. D'ailleurs aujourd'hui encore, un ami vient de les appeler pour les inviter à son mariage. Comme d'habitude, ils décident de s'y rendre tous les deux, mais... Katagiri est un peu étrange. Il demande de la poitrine de dinde et du tofu froid pour le repas, fait de l'exercice tous les soirs, et finit même par dire " j'avais envie d'être un peu plus classe ".... Il n'aurait quand même pas l'intention de maigrir pour avoir du succès et se trouver une femme à marier... ! ? Touch and Love (176 pages - Volume : One Shot) : " Je suis amoureux... de ta nuque ! "Hidé est un fétichiste des nuques, et plus particulièrement de celle de Kôki, qu'il connaît depuis le lycée. Lorsque Kôki, amoureux de Hidé, découvre les penchants de son ami, il accepte de s'y prêter, persuadé que ça vaut mieux que rien , mais la situation ne tarde pas à se compliquer, et Kôki réalise petit à petit que ce n'était pas forcément la meilleure solution pour se rapprocher de lui...Lunch with You (160 pages - Volume : One Shot) : Eisuke, qui est à la fois mon ami d'enfance et mon petit ami, aime prendre soin de moi et me prépare un bentô tous les jours. J'apprécie beaucoup l'attention, mais tout ça est finalement devenu si ordinaire pour moi que je n'arrive plus à lui exprimer sincèrement mes sentiments. Pourtant un jour, je l'ai vu donner un bentô à une fille, alors qu'il avait dit " mes bentô sont réservés à Ryô-chan ". En plus, il ne répond même plus au téléphone. Qu'attend-il de moi... ? Le premier amour du Bad Boy ! (176 pages - Volume : One Shot) : Futaba, qui a trente-six ans mais qui est loin de les paraître, assiste à un repas d'anciens élèves de son lycée, où il espère revoir Ono, un camarade de classe qu'il admirait en secret à l'époque, et qui a depuis connu le succès et la richesse à Tôkyô. Alors, lorsqu'Ono apparaît et lui adresse la parole, il n'ose déjà pas le croire , mais quand, par-dessus le marché, Ono lui demande de lui rendre un petit service en acceptant de le loger, lui et son fils, pendant deux semaines, Futaba a l'impression de vivre un rêve éveillé. Mais les intentions d'Ono ne sont peut-être pas aussi pures que Futaba ne l'imagine... Et s'il cherchait simplement à profiter de la gentillesse et de la candeur de son ancien camarade de classe...? How do you like cherry Boy ? (176 pages - Volume : One Shot) : Kentarô, qui travaille dans la société de construction créée par son père, fait la rencontre de Kawada, un salary-man envoyé par son entreprise sur le lieu des travaux afin d'en superviser l'avancement. Le nouvel arrivant s'attire très tôt l'antipathie de ses nouveaux collègues par son côté froid et ses remarques désagréables, mais un jour, Kentarô découvre par hasard que Kawada, malgré ses grands airs, est encore puceau ! Dans un élan de bonté, il décide de l'aider à passer à l'étape supérieure en lui présentant des filles, mais Kawada semble plus intéressé par Kentarô lui-même...

03/2015