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Policiers

Tu ne verras plus

Seul sur la péniche de sa compagne Elisa, le capitaine de police Félix Dutrey broie du noir. Un soir, il reçoit la visite de sa collègue Magali, qui lui raconte une curieuse histoire. Des Peaux-Rouges costumés de pied en cap s'en sont pris aux passagers du petit train touristique de Toulouse pour les dévaliser. L'un des passagers semble avoir été agressé de manière particulièrement violente, au point qu'il a succombé à une crise cardiaque. Quant aux portefeuilles volés, ils ont été retrouvés dans une poubelle, intacts. Comme si le vol n'était pas le vrai mobile de l'attaque. Peu après, c'est Félix qui est confronté à une affaire encore plus insolite. Au départ, un mort dans une rue en cul-de-sac dans la banlieue de Toulouse. Une fois sur les lieux, le capitaine comprend qu'il ne s'agit pas d'un cadavre ordinaire. D'abord parce que la scène du crime est " polluée " par des poussières, poils et substances chimiques diverses. Nous sommes dans l'atelier d'un taxidermiste et son propriétaire, Francis Aubignac, est aussi mort que les animaux qu'il naturalisait. Le corps présente une trace de piqûre à la saignée du bras, mais le plus sidérant, ce sont les yeux... Pascal Dessaint renoue avec les enquêtes de Félix Dutrey dans ce roman qui met en scène les personnages familiers de ses précédents livres : le légiste fantasque Eusèbe Cathala, le commissaire Moncollin amoureux fou des chevaux, les collègues Magali et Marc... Au fil des histoires, Félix se complexifie, prend de l'ampleur, et se révèle de plus en plus attachant. Pascal Dessaint lui prête une plume toujours aussi juste pour parler de la cruauté des hommes, de la loyauté et de la trahison, et de l'ambiguïté de certains engagements. Errance toulousaine autant que voyage au fond des âmes, Tu ne verras plus fait entendre cette voix si particulière que l'on avait découverte avec Du bruit sous le silence.

03/2008

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Littérature étrangère

Dieu vit à Saint-Pétersbourg

Révélé aux Etats-Unis comme l'un des jeunes espoirs de la littérature, Tom Bissell appartient à cette nouvelle génération d'écrivains américains qui ne connaissent pas de frontières. Du chaos afghan à la mer d'Aral en passant par le Kazakhstan et l'Asie centrale, ses nouvelles nous entraînent hors des sentiers battus et des certitudes rassurantes. On y croise, au fil de paysages dévastés ou désolés, des Occidentaux en mal de repères. Et si l'exil, l'abandon et la guerre constituent la toile de fond de ce livre étonnant, ils reflètent avec une infinie sensibilité le paysage intérieur d'êtres déchirés, en quête de nouveaux horizons. "Il n'y a pas en Amérique, aujourd'hui, de jeune écrivain plus doué et plus passionnant". Dave Eggers. " Tom Bissel n'est pas seulement un écrivain doué, il est également l'observateur mordant d'une nouvelle génération perdue dans un monde complexe et dangereux. " The New York Times. "Dans ce monde à la dérive, sans pitié, Bissell n'épargne rien ni personne. Cet écrivain-là ira loin". Bruno Corty, Le Figaro Littéraire. "Tom Bissell : un mémorialiste à la limite du documentaire et du fantastique, un écrivain des grands espaces doublé d'un psychologue des profondeurs. " Eric Phalippou, La Quinzaine littéraire. "Des textes sombres et forts, aux personnages écorchés qui cassent bien des clichés sur les relations Est-Ouest d'aujourd'hui". Technikart. " On va beaucoup parler, dans les années qui viennent, de Tom Bissell... " Didier Jacob, Le Nouvel Observateur. " D'une plume précise et un rien sadique, avec un réalisme tranchant, Tom Bissell, en plus de nous offrir un grand moment de littérature, pose une question tabou mais essentielle : celle de la légitiité de l'intervention systématique des Etats-Unis dans la marche du monde. " Valérie Gans McGarry, Madame Figaro. " Toutes les nouvelles de Tom Bissell sont bonnes à dire. Et à lire. " Frédérique Brehaut, Le Courrier de l'Ouest.

10/2007

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12 ans et +

American royals Tome 1

Quand les Etats-Unis ont arraché leur indépendance aux Britanniques, George Washington, général en chef des armées américaines, s'est vu proposer la couronne. Et, au lieu d'insister pour que son pays devienne une république... il a accepté ! Deux cent cinquante ans plus tard, c'est donc la maison Washington qui est à la tête de la première puissance mondiale. Comme la plupart des familles régnantes, elle compte une héritière et un fusible, une éventuelle remplaçante. L'une sera la future reine, l'autre est là pour servir son pays, mais seulement au cas où. Béatrice et Samantha savent depuis l'enfance ce que l'on attend d'elles. Mais elles ne sont pas n'importe quelles princesses. Elles sont américaines, et leur pays est né d'une rébellion... A seulement vingt-et-un an, Béatrice, élevée pour régner, a la chance de devenir la première reine du pays, où jusque-là seuls des hommes pouvaient exercer le pouvoir... une réforme du droit de succession a bouleversé son existence, mais son avenir tout tracé devient soudain trop pesant pour elle. Quant à Samantha, elle se soucie peu de briser les règles d'une cour qui se soucie peu de ses incartades - jusqu'au jour où sa soeur est soudain sommée d'épouser l'homme dont elle est tombée amoureuse... Sans oublier Jefferson, le frère jumeau de Samantha, relégué au troisième rang dans l'ordre de succession alors qu'il aurait dû régner, et pris dans une redoutable rivalité amoureuse. Déchirés entre leur devoir et des penchants bien humains, les membres de la famille royale américaine se débattent sous les feux des projecteurs et des réseaux sociaux. Personnages irrésistibles, luttes d'influence et secrets d'alcôve... Une duologie sensible et cruelle qui rappelle la série phénomène The Crown, la modernité en plus. Découvrez, sous la plume de Katharine McGee, les mystères de la famille la plus célèbre de l'Histoire, dont les peines et les drames se jouent sur la plus vaste scène qui soit : le monde.

09/2019

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Histoire de France

Le luxe, les Lumières et la Révolution

De sa réhabilitation par Voltaire dans son scandaleux poème du Mondain à son utilisation dans les pamphlets pré-révolutionaires, le luxe est l'un des sujets les plus brûlants, les plus débattus du siècle des Lumières. D'innombrables auteurs, petits ou grands, se sont interrogés sur cet objet futile et sulfureux qui leur permet de parler de tout : des arts et des sciences, des femmes et de la confusion sociale, du bonheur et des inégalités, du progrès ou du déclin de l'esprit humain. Alors que la monarchie a cessé d'édicter des lois somptuaires, alors que le discours de l'Eglise est marginalisé, des écrivains s'érigent en juges, en avocats et en législateurs de la "culture des apparences". Ce faisant, ils s'adressent à l'opinion publique et proclament haut et fort les nouveaux pouvoirs de l'écriture : l'affrontement autour du luxe met en jeu les compétences et la légitimité des hommes de lettres à fixer des valeurs communes, en concurrence directe avec le pouvoir royal. Au coeur de cette effervescence polémique, nous croisons les figures attachantes de ces petits polygraphes, ces "Rousseau des ruisseaux" qui tentent de prendre place dans la République des lettres ; nous faisons connaissance du "serial publicateur" que fut le chevalier du Coudray ; nous apprenons comment écrire un livre sur le luxe, à la manière d'un Rabelleau ; nous suivons la lutte entre Butel-Dumont et ses contradicteurs pour changer le sens du mot, et inventer des adjectifs et des étymologies transformées en autant de munitions dans cette guerre de libelles et de pamphlets. A la fin des années 1780, les fastes de la monarchie ont cessé d'éblouir et le luxe de Marie-Antoinette, "l'Autrichienne", est devenu, sous la plume acérée des pamphlétaires, une arme politique redoutable, car ce débat foisonnant a aussi contribué au changement de culture politique qui mène à la Révolution.

11/2014

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Littérature française

La tombe du divin plongeur

Si je cherche une cohérence, une unité aux cent vies dont on dit qu'elles furent miennes, le divin plongeur - c'est le nom, au musée de Paestum, de la fresque qui ornait le plafond d'une tombe - occupe une place centrale. J'ai plongé en vérité tout au long de ma vie, et pas seulement dans la mer. Les choix décisifs que j'ai été amené à accomplir furent comme des plongeons, des piqués dans le vide. Voilà pourquoi j'ai décidé de donner ce titre, La Tombe du divin plongeur, à des textes écrits à différents âges de ma vie, en des occurrences radicalement étrangères les unes aux autres et aujourd'hui introuvables, oubliés ou ignorés. Pendant vingt ans, entre 1950 et 1970, je n'ai vécu que de ma plume, écrivant sous mon nom ou sous des pseudonymes. Mais on ne trouvera pas seulement dans ce livre ce que j'appelle mes écrits alimentaires, portraits d'acteurs, d'écrivains, de chanteurs, de voyous, reportages aussi, mais encore des articles parus dans Les Temps Modernes, France-Observateur, Le Monde, consacrés à des événements importants du siècle, des textes politiques, polémiques, quelquefois les mêmes, tout un ensemble aussi qui s'organise autour de " Shoah ", des préfaces, des oraisons funèbres, des discours. En les relisant après tant d'années, je leur ai trouvé bien plus qu'un air de famille ; j'étais incapable de déceler entre les uns et les autres l'ombre d'une différence. Plus encore, entre l'écriture de ces textes et celle du Lièvre de Patagonie, la parentèle était plus qu'évidente : c'était la même écriture. C'est alors que j'ai pris la décision de faire paraître ce livre. Avec La Tombe du divin plongeur, je lutte pied à pied, comme je l'ai toujours fait, contre toutes les morts. Dans ce recueil on pourra lire : " Le temps, pour moi, n'a jamais cessé de ne pas passer. "

03/2012

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Littérature française (poches)

Journal / Charles Juliet Tome 1 : Ténèbres en terre froide 1957-1964

Au tréfonds de l'être, une plaie suinte, que maintiennent à vif maintes de ces questions auxquelles il n'est jamais facile de fournir une réponse : vivre, le faut-il ? Et ce mot, vivre, comment le comprendre ? Quelles significations lui attribuer ? Et que doit-on faire de sa vie ? Quel sens lui donner - ou en recevoir ? Et s'il semble rigoureusement indispensable de se connaître, cet être que je suis, quel est-il ? Dois-je le subir dans tout ce qu'il est ? Ou bien puis-je le transformer ? Mais alors dans quel but, quelle intention ? Vais-je savoir brûler ce qui m'encombre, désenfouir mon noyau, ne garder en moi que ce qui procède de l'élémentaire, l'originel ? Et cet autrui dont je viens de vérifier à quel point il est mon semblable, vais-je savoir le rejoindre ? Et si je cède à ce désir de me connaître, comment dissoudre l'angoisse qu'il suscite ? Comment vaincre la peur de la vie ? La peur de la mort ?.. Mais quand ces questions le taraudent, l'être n'est pas à même de se les formuler. Elles ne sont tout d'abord qu'un malaise, un désarroi, une lancinante sensation d'exil, l'âpre nostalgie de ce que l'on ne saurait nommer, une infranchissable solitude. Et c'est à son insu que l'être se trouve progressivement engagé dans une aventure dont il ne soupçonne ni en quoi elle réside, ni où elle est susceptible de le mener. Les notes rassemblées dans ce Journal sont les traces laissées par un homme embarqué dans une telle aventure, et qui, des années plus tard, devra s'avouer qu'en se scrutant la plume à la main, il n'a fait qu'obéir à un urgent besoin de se révéler à soi-même, se clarifier, s'unifier, à l'impérieuse nécessité d'accéder à la liberté, la connaissance, une ineffable lumière.

02/2010

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Littérature étrangère

D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds. Chronique famililale

"Elle est plus belle que tout ce qu'il a pu voir et rêver jusque-là, à cet instant, il ne se souvient de rien qui puisse soutenir la comparaison, sans doute devrait-il couper court à tout ça, faire preuve d'un peu de courage et de virilité, pourtant il ne fait rien, comme s'il se débattait avec un ennemi plus grand que lui, plus fort aussi, c'est insupportable, il serre à nouveau les poings, récitant inconsciemment son poème d'amour. Elle s'en rend compte et lui dit, si je dénoue mes cheveux, alors tu sauras que je suis nue sous ma robe, alors tu sauras que je t'aime". Ari regarde le diplôme d'honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine et armateur Oddur, alors que son avion entame sa descente vers l'aéroport de Keflavík. Son père lui a fait parvenir un colis plein de souvenirs qui le poussent à quitter sa maison d'édition danoise pour rentrer en Islande. Mais s'il ne le sait pas encore, c'est vers sa mémoire qu'Ari se dirige, la mémoire de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norofjörour, de son enfance à Keflavík, dans cette ville "qui n'existe pas", et vers le souvenir de sa mère décédée. Jón Kalman Stefánsson entremêle trois époques et trois générations qui condensent un siècle d'histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que Stefánsson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel marin autant que par la lyre. Ari l'ancien poète bien sûr, mais aussi sa grand-mère Margrét, que certains déclareront démente au moment où d'autres céderont devant ses cheveux dénoués. Et c'est précisément à ce croisement de la folie et de l'érotisme que la plume de Jón Kalman Stefánsson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté.

08/2015

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Littérature française (poches)

Mon voyage en Amérique. suivi de Le retour

Premier texte autobiographique de son auteur, ce Journal d'une traversée de l'Atlantique donne l'occasion à Freddy Sauser, futur Blaise Cendrars, de faire l'inventaire de ses espoirs, de ses hantises et de ses lectures. Sur le Birma, il s'arrange pour ne jamais rencontrer l'"ostrogoth qui partage [sa] cabine". Vivant donc sur le pont, il observe l'océan qu'il associe à l'agitation de son âme. Sur un mode baudelairien, il perçoit le voyage comme un espace-temps suspendu. La contemplation de la mer - il compare les "collines" d'eau au "balancement gracieux des mammouths" - convoque une foule d'associations artistiques, et sous la plume du jeune écrivain défilent oeuvres et d'auteurs : Odilon Redon, Léonard de Vinci ou Ferdinand Hodler en peinture, Bach, Mozart et Beethoven en musique et, en littérature, Remy de Gourmont, Huysmans, Baudelaire, Verlaine, Maeterlinck, Maupassant. Ces jeux de reprise et de couture qui resteront sa marque sont nombreux dans ce premier écrit, rattachant l'écrivain en devenir à ce "jeu de miroirs littéraires dont Cendrars a très bien vu qu'il était la littérature même". Faisant diptyque avec Mon voyage en Amérique, Le Retour prend lui aussi la forme d'un cahier de notes. Mais le contraste est fort : oubliés l'orgueil et l'exubérance de l'aller, tout lyrisme a disparu. Confronté à lui-même, rentrant seul, le voyageur désabusé s'identifie à tous les "fatigués d'Amérique". Plus tard, en 1950, il confiera qu'à New York, en 1912, il mourait de faim mais "apaisait [s]a furie d'apprendre" en s'enfermant à la Central Library. Le jour de Pâques, la bibliothèque étant fermée, il était entré par hasard dans une église de la 5e avenue où se donnait La Création de Haydn. Et c'est à la suite de cette audition qu'il avait écrit, d'une traite, le poème qui signera son entrée dans l'avant-garde parisienne : Les Pâques à New York.

02/2015

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Critique littéraire

Europe N° 1101-1102, janvier-février 2021 : Virginia Woolf

Issue d'une famille de la bourgeoisie londonienne, ayant grandi dans un milieu cultivé et aisé, Virginia Woolf n'en a pas moins inlassablement critiqué les habitudes et coutumes de sa classe. Renversant la tradition si pressante du silence des femmes, elle s'est emparée de son privilège pour défendre la cause commune et celle des femmes. Sa vie durant, elle a vécu de sa plume — de ses articles, de ses essais et de ses romans.
Financièrement comme éditorialement, elle ne dépendait que d'elle-même, ce dont elle était très fière : "Je suis la seule femme en Angleterre à pouvoir écrire ce qui me plaît. Les autres doivent se conformer aux exigences des collections & des éditeurs", écrivait-elle dans son journal. Dans tous ses livres, Virginia Woolf tente de donner à ressentir ; sinon voir ; "la chose qui est là et qui existe en dehors de nous".
Et comme le note ici même Annie Ernaux : "Elle le fait en des structures admirables, poignantes, qui matérialisent le gouffre du temps, de cette chose qui existe hors de nous et dans laquelle l'existence humaine apparaît seulement comme une suite d'instants. Dans cette coulée de temps inhumain qui constitue la structure profonde des textes de Virginia Woolf, les êtres sont des flux de conscience, déroulant souvenirs, pensées, désirs, sensations.
Ils existent en corps, mais en corps saisis par la conscience." "Prendre des notes sur la vie", comme l'écrit Woolf dans son dernier journal, signifie écrire l'être-au-monde comme si chaque infime détail comptait et pouvait soudain, par un renversement de valeur, réaménager le monde. Mais écrire l'existence signifie aussi, parfois, déchirer le voile du silence et exposer les tabous, les blessures secrètes.
Virginia Woolf invente une écriture-activiste, une phrase dont la plasticité lui permet d'exprimer l'éprouvé de l'existence et les flux de la conscience, de mettre en lumière le refoulé et l'impensé, mais surtout de faine désordre, de dérégler les présupposés en tissant des liens nouveaux.

01/2021

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Musique, danse

Le madrigal en son jardin

A la fois fête du chant et peinture du mot, le madrigal a été, dès sa naissance, chéri des Muses et des poètes, au fil d'une complicité intime entre la mélodie et la langue italienne et, à travers cette interaction, c'est l'une des aventures fondatrices de la musique occidentale qui s'incarne en lui. Après une première carrière à la fin du Moyen Âge, le genre connaît, au XVIe siècle, une fortune singulière, reflet d'une pratique collective où l'approche des simples amateurs et des familles n'est pas découragée par celle des chanteurs professionnels des cours princières. Il s'agit d'une musique de consommation domestique et quotidienne, à l'opposé de l'opéra baroque et post-baroque qui sera toujours réservé à des virtuoses de haut niveau. Solidaire de la poésie de son temps qu'il ne cesse de magnifier, le madrigal est également une pierre angulaire de l'histoire de la musique européenne, puisque c'est dans ses transformations que se joue la grande mutation de la musique polyphonique de la Renaissance s'ouvrant à la théâtralité de l'expression individuelle qui caractérisera l'époque baroque. De cette forme, véritable " phénomène de société, " qui se développe dans toute l'Italie, Roger Tellart brosse l'histoire, de ses débuts plus ou moins enracinés dans la musique populaire à son plein épanouissement sous la plume de compositeurs savants, dont les plus glorieux sont Gesualdo et Monteverdi. Tout en mettant l'accent sur l'Italie, berceau et patrie du madrigal, il ne néglige pas un détour vers d'autres contrées, l'Angleterre ayant aussi connu une floraison précieuse à la même époque. L'ouvrage se compose de deux parties : à un exposé historique qui définit la forme, les enjeux esthétiques et l'histoire du madrigal succèdent, classées alphabétiquement, des notices consacrées à tous les compositeurs ayant illustré ce genre.

05/2004

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Littérature érotique et sentim

Pybrac. Recueil de quatrains érotiques

Une série de quatrains faussement moralisateurs, dont l'obscénité et l'inventivité érotique sont sans limite.POUR UN PUBLIC AVERTI. Le titre de cette ouvre est emprunté au nom d'un magistrat et poète toulousain, Guy de Faur de Pibrac, auteur d'un recueil de quatrains moralisateurs (forme poétique en vogue au XVIe siècle). Pierre Louÿs détourne l'original en quatre poèmes, composés de 313 quatrains érotiques : il donne ainsi naissance aux quatrains immoraux. Commençant tous par " Je n'aime pas " - un bon début pour une leçon de morale - , les quatrains explicites sont tous plus drôles les uns que les autres et finissent par sonner comme des incantations érotiques.Un recueil dans la veine humoristique de l'auteur qui, malgré la crudité du propos, ne se départit jamais de la plus grande virtuosité métrique.A PROPOS DE L'AUTEUR.Pierre Louÿs (1870-1925), né à Gand et mort à Paris, est un poète et romancier français, également illustre sous les noms de plume Chrysis, Peter Lewys et Pibrac. Il fonde en 1891 la revue littéraire La Conque, où sont publiées les ouvres d'auteurs parnassiens et symbolistes, parmi lesquels Mallarmé, Moréas, Verlaine ou encore Leconte de Lisle. Outre Aphrodite, La Femme et le pantin ou encore Les Aventures du Roi Pausole, Pierre Louÿs a rédigé de nombreux romans érotiques, peu à peu révélés à titre posthume.A PROPOS DE LA COLLECTION.Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

04/2018

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Littérature française

L'anneau

"Moi, c'est le loulou de Poméranie qui me faisait peur. Lorsqu'on entrait dans notre immeuble, sitôt montées les trois marches qui nous séparaient du palier, les aboiements furieux me faisaient reculer. Il fallait pourtant que j'aille au bout du couloir d'entrée, jusqu'aux escaliers, et gagner sur les hauteurs notre appartement. Sauf que la porte de l'endroit où habitait ce chien était juste en face de l'ascenseur. Alors là c'était le déchaînement. Jappements et hurlements du loulou qui se jetait contre le bois. Ma terreur était que Madame Picard ouvre sa porte pour nous saluer et que le chien se jette à mordre. Les chiens chez nous n'étaient pas commodes. Dans toutes les rues où erraient les molosses, Galoufa les traquait avec sa gaffe pour les mener à la fourrière. Un étage en dessous, les Spinosi avaient un couple de fox-terriers élevés à la ferme et dressés à attaquer les Arabes - disaient leurs maîtres, qui en avaient grand peur ? , mais un jour que l'un d'eux s'était échappé, il avait mordu la mère Corot aux fesses alors que, dressée sur ses talons, elle ouvrait sa boîte aux lettres. Certes, elle avait crié en moulinant des bras et la maîtresse du cabot était accourue : "Vous allez me payer une nouvelle culotte" , voilà ce qu'avait dit la voisine vilainement offensée". L'anneau, l'anneau merveilleux, le mirifique anneau, c'est le 'kholkhal' que portait la mère au temps où juifs et musulmans vivaient "séparés, mais ensemble" dans cette Algérie qui a disparu sous tant de couches de ténèbres - et dont l'auteur se souvient, ébloui. Sous la plume alerte d'Albert Bensoussan, traducteur émérite de l'espagnol, mais aussi - mais surtout ? - nouvelliste et romancier, c'est Alger d'avant et d'après-guerre qui revit, Alger l'arabe, Alger la juive, Alger des jeunes amours et du temps retrouvé - dans l'émotion de qui l'a vaiment aimée, et vraiment perdue.

01/2017

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Droit

LA FACULTE DE DROIT DE PARIS FACE A LA VIE POLITIQUE. De l'affaire Scelle à l'affaire Jèze, 1925-1936

"Il est certain que le mouvement glisse de plus en plus en dehors de la Faculté, pour devenir un mouvement politique... La question va devenir une question de gouvernement", par ces mots le doyen résume l'atmosphère d'agitation qui envahit la Faculté de droit en ce début de l'année 1936... L'engagement d'un de ses professeurs, Gaston Jèze, dans le conflit qui oppose alors l'Ethiopie à l'Italie mussolinienne, suffit pour enflammer une jeunesse étudiante en majorité acquise aux idéaux d'une droite nationaliste et xénophobe. La gauche quant à elle ne se trompe pas, et sous la plume de Léon Blum y décèle les traits des "fascistes du dedans" et du "grand fasciste du dehors"! Dix ans plus tôt, la nomination à Paris de Georges Scelle est déjà interprétée par la droite nationaliste comme un crime de lèse-majesté, un abus de pouvoir d'un Cartel des gauches gangrené par cette "République des camarades". Entre ces deux dates ? La Faculté oscille entre changement et résistance, compétition et partenariat, ouverture et repli. Aucun des grands débats du temps ne lui sont étrangers : des dettes interalliées à l'affaire Stavisky, de "l'invasion des métèques" à la crise italo-éthiopienne. Longtemps confinée dans un rôle subalterne par des études portant sur les mouvements politiques, ou délaissée au profit de son encombrante voisine - la Sorbonne -, la Faculté de droit est envisagée en l'espèce comme sujet, système complexe aux multiples échanges. A partir de pièces d'archives et des registres de la Faculté, l'étude tente de présenter les principaux acteurs et d'analyser les enjeux politiques qui la traversent. Elle porte un regard mi-indulgent, mi-critique, et fait revivre cet "esprit du temps", dans ce qui fut pour beaucoup, de Pierre Mendès France, Tixier-Vignancour, Beuve Mery ou Edgar Faure à François Mitterrand, un lieu de formation tant professionnelle que politique.

10/1996

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Décoration

Un exercice de style. Van Cleef & Arpels

L'histoire qui s'écrit dans les pages de cet ouvrage est celle d'un désir, d'une recherche, d'une rencontre entre deux maisons centenaires. Van Cleef & Arpels cisèle les pierres et le métal, Gallimard les mots et toutes deux ont apporté à ce bel oeuvre le soin, le temps et l'exigence qu'impose l'idée même d'une création qui leur ressemble. Poli comme on l'aurait fait d'un bijou, ce livre est celui de deux maisons où le relais se passe de génération en génération sans que jamais soit sacrifié l'idéal d'excellence de leurs métiers respectifs. Il incarne le temps d'une rencontre poétique et littéraire, le temps de concevoir cet écrin de papier unique et précieux dont les découpes théâtrales ouvrent les portes d'un monde où le mot et l'image s'unissent dans un double langage, un véritable exercice de style. L'exercice comme geste sans relâche, indispensable à l'inspiration, travail sur la matière au nom d'un rêve, pour lui donner les formes et les cadences qui sont le propre d'un style, d'un art. Pour exprimer l'essence de la maison Van Cleef & Arpels, venir au plus près de son âme, vingt-cinq mots chers au coeur du joaillier ont été choisis avec minutie, définis puis racontés par une plume poétique, et illustrés de bijoux et documents porteurs de l'histoire patrimoniale et de l'audace maîtrisée du geste. Ils racontent la beauté, la poésie de la création, donnent libre cours à la puissance de l'imaginaire et déroulent leurs métamorphoses sous nos yeux éblouis. Et puisqu'il n'est de maison sans hôtes pour l'honorer de leurs présences bienveillantes, ces mots précieux ont été confiés à une constellation d'amis pour qu'ils s'en emparent, les interprètent, les enchantent, les magnifient. Artistes, algébriste, créateur de mode, designers, écrivains, jardinier, chorégraphe, astrophysicien, photographes, cantatrice, horloger, chef étoilé, philosophe, ils ont ouvert leur coeur et l'ont laissé parler.

09/2015

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12 ans et +

D'encre, de verre et d'acier

En s'armant d'encre et de papier, il est désormais possible de voir naître sous ses doigts des univers entiers. Il suffit, pour accomplir ce miracle, de respecter les règles complexes d'une nouvelle discipline, la scriptologie. Mais lorsque des êtres humains apparaissent pour la première fois sous la plume d'un scriptologue, c'est la révolution. Jumi da Veldana et sa fille Elsa, à la tête des insurgés, parviennent à leur tour à percer le mystère de cette science et à reprendre le contrôle de leur petit paradis à son créateur. Cependant leur bonheur ne dure pas : Jumi, qui cache un noir secret, est enlevée sous les yeux de sa fille. Elsa est donc contrainte de s'aventurer dans le monde réel pour retrouver la trace de sa mère. Des canaux d'Amsterdam aux rues de Pise, elle finit par trouver refuge dans un "asile de fous", une institution fondée par une organisation scientifique baptisée l'ordre d'Archimède. Là, scriptologues, alchimistes et mécaniciens peuvent étudier et travailler à l'abri des persécutions. L'endroit est aussi un pensionnat réputé, dont les élèves observent la jeune inconnue avec beaucoup de curiosité. Parmi eux se trouve Leo, un mécanicien de génie dont la rencontre avec la nouvelle arrivante fait vite des étincelles. Commence une attente interminable, l'aide promise par l'ordre tardant à se concrétiser. Elsa finit donc par prendre les choses en main, et ce n'est pas peu dire. Car la jeune fille, elle aussi, dissimule un lourd secret... Saura-t-elle réparer par l'écriture un monde devenu fou ? Si elle veut parvenir à retrouver la trace de sa mère, Elsa devra apprivoiser les règles de son nouveau terrain de jeu et comprendre la complexité des relations humaines. Passé tragique et ténébreuses conspirations, univers de poche et armes ultimes suivez cette héroïne armée d'encre et de papier à travers une ribambelle de mondes réels et inventés !

05/2018

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Littérature française

Mon père, une famille, la guerre... Lettres d’un Malgré Nous

Maurice Reppel est né en 1916 à Mussig, en Alsace, dans une famille de boulangers qui compte six garçons et une fille. Comme 130 000 incorporés de force alsaciens et mosellans, la terrible machine de guerre du 3ème Reich allemand le happe le 19 avril 1943, l'arrache à sa famille et l'envoie sur le front de l'Est, en Pologne d'abord, puis en Russie. Plongé dans l'horreurde la guerre, à des milliers de kilomètres, il n'abdique pas, mesure la gravité de la situation et s'organise. Il est vital pour lui et les siens de faire face et de garder espoir. Ses cinq frères sont confrontés à des destins divers ; deux sont dans la Wehrmacht également, le 3ème est parti en France libre puis occupée, le 4ème est dans la Résistance, le 5ème encore incorporé au RAD, tandis que la jeune sœur est restée seule avec la mère malade à qui l'administration allemande a fermé la boulangerie. Maurice écrit alors à sa femme Jeanne depuis le front, en allemand, en moyenne une lettre tous les deux jours, soit 360 lettres. Norbert, le fils né en 1946, conscient de la valeur historique de ces lettres toutes conservées par la famille, a pris la plume pour classer, traduire et publier partiellement ou en totalité 275 de ces lettres. Elles nous disent l'absurdité de la guerre, le mal du pays, l'éloignement des siens, l'âpreté des combats, la souffrance morale, l'épuisement du soldat. Elles nous disent encore l'espoir lucide de Maurice, prêt s'il faut à affronter la mort, sa prière quotidienne, la force de sa foi, sincère et profonde qui permet de surmonter le doute et le découragement. Elles nous disent enfin, à travers les conseils qu'il prodigue pour la conduite de la petite exploitation familiale, à travers ses soucis pour le village, ses habitants et les camarades incorporés de force comme lui, combien il garde confiance en l'avenir, en l'après-guerre, à la paix qui suivra.

10/2012

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Romans historiques

Louis de Frontenac, comte de Palluau Tome 1 : "Au bout... la Nouvelle-France"

Au bout... la Nouvelle-France Dernier descendant d'une vieille famille de l'aristocratie française, Louis de Frontenac est né au château royal de Saint-Germain-en-Laye et son parrain n'est autre que le roi Louis XIII lui-même. Il vécut une partie de sa vie au château de Palluau, demeure des Frontenac au XVIIe siècle dont il devint le comte à l'âge de 12 ans. Entré très tôt dans l'armée, il participe aux guerres de la fin du règne de Louis XIII (puis à celles du début de règne de Louis XIV). Son courage sans limite et son sens aigu de l'art militaire lui valent de gravir rapidement la hiérarchie. Il se distingue au- près des personnages historiques de son époque, et côtoie entre autres d'Artagnan, Cyrano de Bergerac et le comte de Tréville. Insatiable coureur de jupons, il fait cependant un mariage d'amour avec Anne de la Grange Trianon, fréquente les salons parisiens à la mode ; grand érudit, il s'intègre dans le milieu savant de l'académie des Sciences. Plus ou moins écarté de la cour, Louis XIV le nomme gouverneur général de la Nouvelle-France (vice-roi du Canada) à cinquante ans. Ainsi débute l'histoire véridique et haletante de Louis de Frontenac, comte de Palluau, dans ce premier tome dont on attend avec impatience la suite dans le second à paraître, intitulé "Vice-roi en Nouvelle-France" qui présage déjà d'autres aventures tout aussi passionnantes pour cet homme hors du commun. Ce livre s'inscrit dans le Cycle de Palluau, collection écrite par Jean-Roger Morvan, actuel propriétaire du château, qui a pour ambition d'en retracer l'histoire de 1073 jusqu'au XIXe siècle, au travers des personnalités fortes qui l'ont construit et successive- ment habité. Passionné d'histoire et de littérature, Jean-Roger Morvan a troqué son costume d'industriel de l'oléochimie pour celui de romancier à la plume aiguisée comme une rapière de mousquetaire dont il use avec une dextérité avérée.

10/2020

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Philosophie

Du Mvett. Tome 1, La généalogie du silence

D'entrée de jeu, si l'auteur nous plonge dans ce qu'il appelle sa "logorrhée phylogénétique" , c'est qu'elle constitue le point d'Archimède de son essai dont le titre est suffisamment expressif, et qui se veut un réservoir d'informations utiles et fécondes pour la compréhension du passé, du présent et peut-être aussi de l'avenir en ce qui concerne l'historiographie du Mvett au Gabon, à partir des frères Ndoutoume. Jamais le public n'aurait eu accès à des révélations aussi croustillantes qu'éclairantes les unes après les autres, sans cette logorrhée qui nous introduit psychanalytiquement dans l'enfance de l'auteur. Elle nous permet de comprendre le sillon qui est le sien, jonché de confidences, de troubles, de secrets de famille, de disputes et d'incompréhensions relatifs aux premiers moments du Mvett sous sa forme graphique. Visiblement l'auteur a jugé utile de confier à la plume et d'assumer courageusement cette logorrhée phylogénétique, non seulement pour s'émanciper d'un silence devenu trop pesant, silence comportant au demeurant sa part de vérité qui permet de mieux cerner, comme il le dit lui-même, "les différents visages de Tsira Ndong et Daniel Assoumou Ndoutoume" , mais aussi pour satisfaire l'impatience de ceux qui l'ont précédé dans l'au-delà et qui peuvent désormais le laisser dormir tranquillement au motif que "leur parole vient d'être libérée de son ventre" . Cette parole vient effectivement rompre un long silence de vingt-cinq années, et confirmer la réalité qu'Omer Ntougou Ndoutoume est un digne représentant du Mvett au Gabon comme ailleurs, qu'il fait partie des gardiens de cette tradition vivante dont il assure aujourd'hui la continuité à la fois en tant que témoin oculaire des faits et des écrits de ses pères, en tant qu'écrivain et, dans un futur proche, en tant qu'artiste-écrivain. Dr Steeve Elvis ELLA Docteur en Philosophie. Enseignant - Chercheur. Mvettologue

08/2019

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Littérature française

Espagne premier amour

Deuxième opus de la " Collection permanente ", Espagne, premier amour, paru en 1965 chez Julliard, relate une histoire d'amour poignante ayant pour toile de fond une période méconnue de la Seconde Guerre mondiale : l'internement des réfugiés espagnols dans le camp de concentration français d'Argelès. 1939 : Tandis que la France s'apprête à entrer en conflit avec l'Allemagne, au-delà de la frontière des Pyrénées, la guerre d'Espagne, elle, touche à sa fin, portant le fascisme au pouvoir. Le chemin de l'exode conduit des dizaines de milliers de réfugiés espagnols dans des camps de concentration français. Notamment celui d'Argelès-sur-Mer, bâti sur une plage. Dans ce douloureux contexte, un sympathisant des Républicains espagnols entreprend, pour le compte d'une association humanitaire, de faire libérer autant de prisonniers qu'il le peut. A l'intérieur de ce camp sinistre où règnent la misère et le désespoir, il fait connaissance avec un homme étrange, Pierre, qu'il prend tout d'abord pour un peintre catalan. Mais Pierre est français, et s'il s'est fait passer pour un Espagnol, c'est qu'il est à la recherche d'une femme, Pilar, rencontrée sur la route avant que les autorités françaises ne les séparent. Comment l'aider à retrouver cet amour perdu dont le visage se confond désormais avec celui de l'Espagne ? Tenant autant du témoignage que de la fiction, Espagne, premier amour entrecroise d'une plume sobre et mélancolique, les thèmes de l'amour et de l'engagement de l'artiste en temps de guerre. Paru en 1965 chez Julliard, ce roman qui résonne fortement avec la question très actuelle de l'accueil des réfugiés, était devenu introuvable depuis des années. A propos de ce roman bouleversant de Vladimir Pozner, Aragon écrivit : " Le plus court des romans, ce qui pas plus pour un livre que pour un couteau ne l'empêche d'entrer d'un coup dans le coeur. "

02/2022

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Poésie

Octobre

Octobre est un manuscrit écrit sous forme de livret contenant des textes qui s'inspirent de visions fantastiques issues de mondes, d'humeurs nocturnes et diurnes. Entre le pamphlet et la prose, chaque texte susnommé en heures, vient ajouter au précédent l'inexorable du mouvement, de celui d'un volatile nocturne à celui des corps animés qui se meuvent sous des frusques humaines. Il faut laisser à ce mouvement subtil le temps de le devenir, l'observer, l'entendre et l'épouser pour un soir, un jour ou plus. Il y a parmi ces lignes, le " M ", le personnage de la treizième lettre, l'emblème de la rébellion qui parfois émerge des eaux de mercure " à noyade " pour s'emparer des mots. Ce nom qualifiant l'être qui n'en possède pas. L'aérien d'autrefois et de nature primordiale qui s'exprime alors de son horizon, pour qualifier le monde en ces lignes. Il y a un univers qui s'implique entre " les renonciateurs de l'aube ", ces êtres au monogramme flamboyant et à qui la pâleur de la nuit confère des traits sublimes, entre la froideur d'apparence des forêts transylvaines où Lune et loups se partagent la nuit, au violon des gitans qui veille les légendes. Octobre, entre manuscrit et chemin où la pensée se verra offrir un peu de ce parfum aux relents esthétiques, au travers et par-delà l'accord des mots venus à s'aimer entre 2006 et 2009 sous la plume de leur humble légataire, son auteur. Ce chemin est électrique, il est fait de ce courant qui confère au vivant l'étincelle qui l'anime, nous l'observons avec ce besoin de paraître à l'éternité, à défaut de parfois y demeurer. Octobre est celui qui contemple, qui parle aux étoiles, qui gravit les marches du ciel. La Mort, elle-même asservie à périr, n'ignore rien de l'abandon. Nous sommes alors identiques...

02/2022

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Dictionnaire du cinéma

Dictionnaire des films. Tome 2, De 1951 à nos jours

La réédition entièrement refondue, désormais en deux volumes, d'un livre phare du catalogue " Bouquins " : le Dictionnaire des films de Jacques Lourcelles. Alors même que les parutions de dictionnaires de films se sont multipliées depuis une vingtaine d'années, rien n'est venu démentir le succès et le prestige du livre de Jacques Lourcelles, dont la première publication, chez " Bouquins ", remonte à 1992. Entreprise pharaonique menée par un homme seul (près de 3 500 films recensés, résumés, critiqués), ce volume s'est rapidement imposé à cet égard comme une véritable exception. C'est ici l'oeuvre d'un cinéphile exigeant, dont la curiosité s'étend à tous les pays, toutes les époques, tous les genres et dont la plume parfois acide témoigne d'un amour inconditionnel et ombrageux, presque jaloux, du septième art. La force d'un livre aussi singulier tient précisément à l'acuité de ce regard, qui s'émerveille sans cesse des sortilèges du grand écran et des salles obscures, et à l'impressionnant encyclopédisme de son auteur. Cette réédition totalement remaniée trente ans exactement après la première publication de l'ouvrage intègre quelques centaines de nouveaux films. Elle est désormais divisée en deux volumes chronologiques et s'étend sur plus de 3 000 pages. En annexe du second tome figure - autre nouveauté - un ensemble de textes publiés par Jacques Lourcelles depuis 1959 (soit sur une période qui couvre peu ou prou la moitié de l'histoire du cinéma) et consacrés le plus souvent à des réalisateurs ou des genres particuliers. Ensemble qui offre une approche transversale, très complémentaire de celle du Dictionnaire. Plus que d'une simple mise à jour, il s'agit donc d'une refonte totale de ce qui est considéré comme une bible inépuisable par tant de cinéphiles. Le Dictionnaire des films est composé de deux volumes. Volume 1 : Des origines à 1950. Volume 2 : De 1951 à nos jours ; suivi d'Ecrits sur le cinéma.

11/2022

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Dictionnaire du cinéma

Dictionnaire des films. Tome 1, Des origines à 1950

La réédition entièrement refondue, désormais en deux volumes, d'un livre phare du catalogue " Bouquins " : le Dictionnaire des films de Jacques Lourcelles. Alors même que les parutions de dictionnaires de films se sont multipliées depuis une vingtaine d'années, rien n'est venu démentir le succès et le prestige du livre de Jacques Lourcelles, dont la première publication, chez " Bouquins ", remonte à 1992. Entreprise pharaonique menée par un homme seul (près de 3 500 films recensés, résumés, critiqués), ce volume s'est rapidement imposé à cet égard comme une véritable exception. C'est ici l'oeuvre d'un cinéphile exigeant, dont la curiosité s'étend à tous les pays, toutes les époques, tous les genres et dont la plume parfois acide témoigne d'un amour inconditionnel et ombrageux, presque jaloux, du septième art. La force d'un livre aussi singulier tient précisément à l'acuité de ce regard, qui s'émerveille sans cesse des sortilèges du grand écran et des salles obscures, et à l'impressionnant encyclopédisme de son auteur. Cette réédition totalement remaniée trente ans exactement après la première publication de l'ouvrage intègre quelques centaines de nouveaux films. Elle est désormais divisée en deux volumes chronologiques et s'étend sur plus de 3 000 pages. En annexe du second tome figure - autre nouveauté - un ensemble de textes publiés par Jacques Lourcelles depuis 1959 (soit sur une période qui couvre peu ou prou la moitié de l'histoire du cinéma) et consacrés le plus souvent à des réalisateurs ou des genres particuliers. Ensemble qui offre une approche transversale, très complémentaire de celle du Dictionnaire. Plus que d'une simple mise à jour, il s'agit donc d'une refonte totale de ce qui est considéré comme une bible inépuisable par tant de cinéphiles. Le Dictionnaire des films est composé de deux volumes. Volume 1 : Des origines à 1950. Volume 2 : De 1951 à nos jours ; suivi d'Ecrits sur le cinéma.

11/2022

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Poésie

Poèmes dispersés

Mars 2022 marquera la célébration du centenaire de la naissance de Kerouac. Ce recueil publié pour la première fois chez Seghers en 1976 offre une vision complète de son oeuvre poétique. " Cette jolie ville blanche De l'autre côté du pays Ne me sera plus Disponible J'ai vu le firmament bouger Ai dit " C'est la fin " Parce que j'étais fatigué De tous ces présages Et dès que vous aurez besoin de moi Appelez Je serai à l'autre bout Attendant contre le mur final " Extrait de " San Francisco Blues " Même si l'auteur de Sur la route n'est pas toujours célébré pour sa poésie, à l'inverse de son complice Allen Ginsberg, celle-ci représente une part essentielle de son oeuvre. Pendant de son écriture romanesque, la poésie de Kerouac met en avant les aspects les plus caractéristiques de son écriture : là, plus encore peut-être que partout ailleurs, il cherche à se libérer de tous les carcans, faisant confiance à la spontanéité de sa plume, multipliant les libres associations, les mots-valise, les onomatopées, la recherche du rythme et de la sonorité pure... tout en créant de superbes métaphores. " On écrit tout ce qui vous vient à l'esprit comme ça vous vient, dit Kerouac, la poésie retourne à son origine, à l'enfant barde, véritablement orale... " Ce recueil, publié pour la première fois aux Etats-Unis en 1971, sous le titre Scattered Poems réunit des textes écrits dans les années 50 et 60 et qui avaient paru dans des publications éphémères et underground. Drôles, grossiers, émouvants, désordonnés, bruts, énigmatiques, ludiques, à fleur de peau, ils s'attaquent vigoureusement à l'american way of life et explorent les failles et les traces de folie causées par l'absurdité et la violence de la vie dans la société capitaliste. Ils parlent aussi de liberté, de beauté et d'évasion. Ils sont une formidable porte d'accès l'univers poétique de Kerouac.

02/2022

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Histoire littéraire

Correspondants de guerre 1918-1939. Maroc, Ethiopie, Espagne

Ancrée dans la grande tradition du journalisme d'aventure et croisant celle de l'écrivain-voyageur, la figure du correspondant de guerre plonge ses racines aux origines mêmes de la presse. Elle s'autonomise et s'impose dans l'entre-deux-guerres dans le sillage des ombres portées du premier conflit mondial, puis lorsque font rage les guerres d'Ethiopie et d'Espagne. Dans ce contexte de polarisation idéologique et de tensions géopolitiques entre démocraties libérales et régimes autoritaires ou totalitaires, à l'heure où les visées impériales et coloniales des fascismes se donnent libre cours et tandis que s'internationalise une lutte sans merci entre des révolutions rouge, noire ou brune, être correspondant ou correspondante de guerre devient une fonction de premier plan. Qui incarne cette figure ? Que cherche-t-elle ? Pourquoi et pour qui se mobilise-t-elle ? C'est à ces différentes questions que s'attachent à répondre les douze contributions issues d'un colloque international et pluridisciplinaire tenu à Angers les 9 et 10 ? mai 2019. Du Maroc espagnol à Addis-Abeba et aux multiples théâtres d'opérations de la guerre d'Espagne, les textes mettent en scène des itinéraires individuels et collectifs qui donnent à voir les multiples facettes incarnées par la figure de la correspondante ou du correspondant de guerre anglo-saxon ou latin. Dorénavant, il ne s'agit plus seulement de jouer de la plume mais aussi de l'appareil photographique dans un contexte où l'image occupe une place croissante dans la presse du temps et n'est plus seulement une illustration. Fort prisé du lectorat de l'époque, le reportage de guerre des conflits éthiopien et espagnol se comprendrait-il comme la "répétition générale" qui préfigure le second conflit mondial ? Il marque à tout le moins un jalon essentiel d'une histoire mêlant bruit des armes et mythologie qui s'est prolongée jusqu'aux "Warcos" (war correspondents) d'aujourd'hui.

02/2021

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Critique littéraire

Les Contes d'Hoffmann. Ou Le reflet retrouvé de Jacques Offenbach

A la suite de la première des Contes d'Hoffmann, Ernest Reyer avouait : "Je doute, ai-je-écrit quelque part il y a bien des années déjà, qu'une oeuvre sérieuse sorte de la plume de qui a écrit les excentricités d'Orphée aux Enfers et de La Belle Hélène. Eh bien, je me suis trompé". Par un de ces pieds de nez dont l'histoire a le secret, Jacques Offenbach est acclamé pour le dernier opéra de sa production, Les Contes d'Hoffmann. Il connaît enfin le succès sur une scène officielle mais, ironie du sort, c'est à titre posthume ! Il gagne de ce fait sa place tant convoitée parmi les grands compositeurs dont les oeuvres brillent au frontispice des grandes salles lyriques. Cette reconnaissance post mortem de la qualité d'Offenbach en tant que compositeur d'opéra rejoignant ses illustres aînés après tant d'échecs, de déconvenues et un mépris toujours vivace, dessine presque une aporie rendant mystérieuse la genèse de la composition des Contes d'Hoffmann : l'artiste méprisé ou le poète maudit, pour rester dans la veine romantique, accouche soudain d'une oeuvre dont la beauté et la puissance ne peuvent rationnellement s'expliquer par une lente mais sûre progression artistique. Dans l'acte final des Contes – l'acte de Venise – Hoffmann paie de son reflet l'amour vénal de la courtisane Giulietta. Image symbolique, s'il en est, d'un homme - Offenbach - perdu et revenu de tout qui, en bradant son reflet, montre qu'il s'est perdu lui-même. Mais qu'a-t-il perdu ? Que va-t-il gagner ? Telles sont les questions auxquelles cet essai cherche à répondre en interrogeant les liens entre la vie personnelle et publique du compositeur et la modification d'un processus créatif - y compris dans l'utilisation du "léger" - qui, pour se changer, va puiser, comme le dit le livret, dans les "cendres de son coeur" le matériau de son inspiration.

10/2020

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Histoire et Philosophiesophie

Lettres et contes du Barrandien

Les " Lettres et Contes du Barrandien " racontent la vie du polytechnicien Joachim Barrande. Elève brillant, admis à l'X en 1819, il devient ingénieur des Ponts et Chaussées, puis précepteur du petit-fils de Charles X ; en 1830 il accompagne celui-ci et son héritier dans leur exil. Cette première partie de sa vie est ici racontée par des lettres que Joachim aurait pu échanger avec ses parents et ses frères. Puis la carrière de Joachim Barrande prend un tour imprévu : installé à Prague, où il continue à rendre des services au comte de Chambord devenu prétendant au trône de France, il est comme enchanté par la rencontre des fossiles de Bohême et leur consacre l'essentiel de son temps, devenant un géologue et paléontologue mondialement reconnu par ses pairs. Pour évoquer ces cinquante années sous forme de bribes de biographie, de dialogues ou de contes, l'auteur utilise la plume de Jan Neruda, le fils de la gouvernante tchèque de Joachim, l'élève et l'ami du savant français, un des grands écrivains tchèques de la seconde moitié du XIXème siècle. Christian Marbach, polytechnicien lui-même, a une connaissance approfondie de son Ecole et des parcours de ses élèves à l'époque de Joachim Barrande. Il nous propose ici d'accompagner Joachim dans sa traversée de presque tout un siècle, en France puis en Bohême, et dans l'affirmation de sa vocation scientifique insolite. Et de voir grandir chez Jan son désir de devenir poète. Par l'imagination et les couleurs de ses illustrations, Claude Gondard, polytechnicien, graveur et artiste médailler, permet au lecteur d'apprécier encore davantage le destin exceptionnel de Joachim, et de ses frères que leurs choix d'abord très semblables aux siens vont peu à peu conduire à des trajectoires de vie différentes dans l'armée russe pour Joseph Chrysostome ou la sauvegarde des forêts françaises pour Louis. Sans oublier son jeune ami Jan.

06/2020

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Critique littéraire

La littérature de l'anarchisme. Anarchistes de lettres et lettrés face à l'anarchisme

Cet ouvrage tente de restituer une image globale des rapports entre l'anarchisme et les milieux littéraires de 1848 jusqu'à la fin des années 1930. Au-delà de la période de la fin du siècle, marquée par les attentats à la bombe qui ont inscrit une image souvent stéréotypée du mouvement dans la conscience du grand public, et au-delà des rapports avec le symbolisme et les avant-gardes poétiques, auxquels on a souvent réduit l'influence de l'anarchisme dans la sphère littéraire, ce livre vise à offrir un tour d'horizon des productions variées des auteurs qui ont mis leur plume au service du drapeau noir. A travers nombre de sources inédites et avec une attention particulière à la création et aux débats littéraires véhiculés par les nombreux journaux et périodiques de la presse militante, sont ainsi examinés les rapports des anarchistes avec les grands mouvements littéraires de l'époque (romantisme, réalisme, naturalisme, symbolisme) et la conception anarchiste de la culture et de l'éducation. Une série de monographies et d'études d'oeuvres sont ensuite consacrées à des auteurs appartenant au monde la culture officielle qui ont mis en scène des anarchistes dans leurs oeuvres - dont notamment, Anatole France, Montherlant, Ernest Psichari, Villiers de l'Isle-Adam, Roland Dorgelès - et à la découverte de romanciers et littérateurs proches de l'anarchisme ou actifs dans le mouvement. Parmi eux figurent plusieurs ayant joui en leur époque d'une certaine notoriété - Han Ryner, J. H. Rosny aîné, Jules Lermina, Jehan Rictus -, alors que d'autres - Brutus Mercereau, Fernand Kolney, Henri Rainaldy, K.X. e nombre de nouvellistes - sont demeurés dans l'essentiel presque totalement inconnus en dehors des circuits du mouvement libertaire. Une conclusion vient clore ce tour d'horizon et souligner la richesse et la diversité de la création anarchiste en littérature, sur un arc temporel bien plus long que celui à l'intérieur duquel on a généralement tendance à la limiter.

09/2014

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Romance sexy

Pure Light

Rien ne prédestinait Adam et Saifah à se rencontrer, mais, à la croisée des chemins, entre Londres et Bangkok, ils pourraient trouver bien plus que le rôle de leur vie. Adam savait qu'il n'aurait jamais dû balancer ce coup de poing, mais il est trop tard. Du jour au lendemain, alors qu'il était un jeune acteur très populaire à Londres et à Hollywood, plus aucun réalisateur ne veut de lui. Le public le croit homophobe. Les marques résilient ses contrats les uns après les autres. C'est la déchéance sociale et professionnelle. Aussi, quand son agent lui propose de s'exiler un temps en Thaïlande, pays de ses racines maternelles, il accepte afin de fuir les foudres de l'Occident qui veut sa peau. Saifah n'aspire pas vraiment à être acteur, mais les petits rôles payent ses études de photographie. Puis son agente lui dégotte le rôle principal d'un nouveau drama : Pure Light. Un rôle délaissé par Prince, un autre acteur dont il était le meilleur ami... jusqu'au jour où il lui a déclaré sa flamme. Depuis, Prince ne veut même plus lui adresser la parole. Alors pourquoi cette faveur ? Qu'est-ce qu'il y aurait de mal à donner la réplique à cet acteur britannique aux origines thaï débarquant à Bangkok juste le temps du tournage ? Adam et Saifah sympathisent très vite. Ils ont une revanche à prendre sur la vie. Comme on les a traités comme des moins-que-rien, c'est le moment de montrer ce qu'ils ont dans les tripes. De devenir des références que personne ne pourrait plus ignorer. Et s'ils tournaient le boy's love le plus hot de tous les temps ? #slowburn #boyslove et #strangerstolovers --- "La plume de Violette nous fait voyager dans l'univers des dramas thaïlandais et de la culture K-Pop. J'ai adoré les personnages attachants et drôles, mais aussi la romance qui est toute douce et nous donne le sourire pour la journée". Audrey - relectrice éditoriale

01/2023

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Autres collections (6 à 9 ans)

Les quatre filles du Docteur March. un grand classique de la littérature jeunesse de l'américaine Louisa May Alcott (titre original : Little Women)

Les Quatre Filles du docteur March Resumé : Aux Etats-Unis, en pleine guerre de Sécession, les quatre jeunes soeurs March, Margaret (surnommée Meg), Joséphine (Jo), Elisabeth (Beth) et Amy vivent avec leur mère et leur fidèle domestique, Hannah. En ces temps de guerre, elle doivent faire face aux difficultés de la vie quotidienne, difficultés d'autant plus grandes qu'elles ont autrefois mené une existence plutôt aisée, avant que leur père, qui est parti sur le front comme aumônier militaire, ne soit ruiné. Un chef d'oeuvre de Louisa May Alcott pour les jeunes filles traduit dans le monde entier. Contexte : Les Quatre Filles du docteur March (titre original : Little Women) est un roman de l'américaine Louisa May Alcott, publié dans un premier temps en deux volumes. Le premier parut en 1868 et le second en 1869. A sa sortie, le premier volume connut un franc succès, autant dans la presse qu'auprès du public, tant et si bien que l'auteur compléta son oeuvre par un second volume, sorti en 1869. L'histoire de ces quatre soeurs a connu d'autant plus de succès qu'elle a fait écho au quotidien de nombreuses familles américaines ayant vécu la guerre de Sécession. Ce roman est tiré de l'expérience personnelle de Louisa May Alcott qui avait trois soeurs. Par ailleurs, le personnage de Jo semble inspiré de l'auteur elle-même. On peut ainsi considérer qu'il s'agit d'une autobiographie romancée. En France, le roman a paru pour la première fois en 1880 aux éditions J. Hetzel, traduit et adapté au goût de l'époque par Pierre-Jules Hetzel sous son nom de plume de P. -J. Stahl, dans la collection "Bibliothèque d'éducation et de récréation" Simone de Beauvoir dira : "Il y eut un livre où je crus reconnaître mon visage et mon destin : Les quatre filles du Docteur March, de Louisa May Alcott" . Ce livre pour la jeunesse est aujourd'hui une référence des fictions chrétiennes pour enfants et de la spiritualité pour adolescentes.

11/2022

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Arcadia Bell Tome 1 : Transpercer la pénombre

Servir des verres au Tambuku Tiki Bar, un bar à démons, et utiliser sa magie pour calmer les clients dans un bled inconnu ? La routine pour Arcadia "Cady" Bell, du moins en apparence. Parce qu'en réalité, elle vit sous une fausse identité et se terre depuis des années. Un soir, son passé lui explose en pleine figure. Elle tombe sur un flash info à la télévision : ses parents, des adeptes de la magie noire accusés d'avoir assassiné des membres éminents de plusieurs Ordres magiques, ont refait surface. Les ennemis publics numéro un sont de retour ! Sauf qu'ils ont toujours clamé leur innocence. Il est peut-être temps pour Arcadia de faire éclater la vérité. De toute façon, elle n'a plus le choix : si elle ne fait rien, elle sera livrée à Luxe, le plus puissant des Ordres magiques, qui réclame la tête de ses parents, et à défaut, la sienne. Et le pire ? Elle n'a que deux semaines pour sauver sa peau. Une partie de plaisir... Pour avoir une chance de s'en sortir, elle doit faire appel à l'exaspérant Lon Butler. Elle le sent, ce démonologiste aussi arrogant que mystérieux cache bien des secrets. Une course contre la montre s'engage, et cette fois, la fuite n'est pas une option. Avertissement : ce tome parle d'une barmaid-magicienne-renégate badass, d'un passé qui lui colle à la peau, d'un démonologiste trop sombre et sexy pour sa santé mentale, de secrets de famille, de meurtres et de magie. Un cocktail démoniaque ! "Transpercer la pénombre déchire autant qu'un concert d'AC/DC un samedi soir. Ce livre a tout pour plaire : une plume incroyable, de l'action, de la romance, une héroïne badass, un héros unique en son genre, et l'ado du siècle. A quand la suite ? " Ann Aguirre, auteur bestseller du New-York Times.

01/2022