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Les sept traités de la guerre

Extraits

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Littérature étrangère

Entre deux guerres

L'entre-deux-guerres, c'est l'enfance de Mario Rigoni Stem : des années baignées dans le souvenir et les récits de la Première Guerre mondiale. À dix-huit ans, la Seconde le plonge brutalement dans l'âge adulte : il est enrôlé comme chasseur alpin et envoyé en Albanie, en Grèce, en Biélorussie. Trente ans après, l'écrivain, mûri par la guerre et l'écriture, retourne dans ces contrées devenues paisibles. C'est ce retour sur le passé qui a donné naissance à Entre deux guerres dans une succession de courts récits, Mario Rigoni Stern abandonne la forme romanesque pour rassembler et transmettre son expérience. Un souvenir appelle l'autre, comme autant de moments concrets, souvent inconnus de l'histoire officielle : les combats, les marches, la souffrance, le froid, les espions... Sur un ton parfois épique et poétique, parfois plus critique, mais toujours dans un souci de vérité, Mario Rigoni Stern compose un livre magnifique, le livre d'une vie.

05/2003

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Histoire de France

Nos guerres oubliées

Saint Cyrien, Loïc Corbel a eu la chance et l'honneur de servir pendant dix-sept ans à la Légion étrangère où il recueillera huit citations et quatre blessures. Avec cette troupe d'élite il prendra part à la campagne d'Indochine et subira la grande déception d'un premier échec, fatal résultat d'une politique d'abandon. Il participera ensuite à la guerre d'Algérie et, à travers les propos du Chef de l'Etat, comprendra qu'il allait être témoin d'un nouvel abandon. Il choisit alors de s'éloigner de ce théâtre d'opérations pour servir à Madagascar et à Djibouti. Rentré en France en juillet 62 il est affecté dans divers centres d'instruction de la Légion, apportant aux jeunes engagés et à leur encadrement le bénéfice de sa vaste expérience. Les perspectives opérationnelles devenant très réduites, il décide avec regret de quitter l'armée et, pour le compte de grandes entreprises françaises, s'investira dans la commercialisation d'équipements militaires. Il interviendra avec succès au Proche- et Moyen-Orient, en Afrique, à Chypre et jusque dans le Pacifique où un contrat sera signé avec le Sultan de Brunei. Il prend sa retraite en 1987, conscient d'avoir "de son mieux" et parfois à grands risques, servi son pays pendant 38 ans. Saint Cyrien, Philippe de Parseval a servi dans l'armée puis s'est reconverti dans le commerce extérieur et notamment dans l'exportation de systèmes d'armement. A travers la biographie du colonel Loïc Corbel, l'auteur analyse les évènements de politique intérieure et extérieure ayant entraîné la chute du vaste empire colonial français qui faisait la gloire de notre pays et excitait la convoitise de nombreuses puissances mondiales. Puis, sur les traces de cet officier, il nous entraîne dans le monde particulier des ventes d'armement et nous fait bénéficier de sa propre expérience dans ce domaine très fermé.

09/2017

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Urbanisme

Guerres et paysages

Cet essai étudie les influences réciproques entre guerres et paysages. Il identifie ainsi des éléments tels que l'eau, la végétation ou le relief et les formes de combats qui ont pu - ou peuvent - s'y dérouler et inversement, et comment ces derniers ont pu façonner les paysages. Les villes et les évolutions postérieures à l'apparition de l'arme nucléaire font l'objet de chapitres particuliers.

11/2021

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Critique littéraire

Guerres et roman

Pendant trois ans, sur fond d'un monde aussi menacé que menaçant, Michel Déon et Lakis Proguidis échangent des lettres autour du même sujet: le roman. Il s'agit d'un dialogue esthétique aux antipodes des clichés journalistiques et des exégèses universitaires. Il débute avec le déclenchement de la guerre contre l'Afghanistan (octobre 2001) pour s'élargir aux guerres qu'a connues l'auteur des Poneys sauvages. N'en déplaise aux adeptes et aux supporteurs de la littérature saisonnière, ce sont les grands romans, dits du passé, qui continuent à éclairer le monde.

03/2005

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Romans historiques

Guerres et tourments

" Je m'appelle Hermann, et je suis allemand. Pourquoi donc, né à Cologne, est-ce que je parle espagnol ? Pourquoi, de surcroît, est-ce que j'aime tant à le parler ? Cette question, légitime et naturelle, et inévitable, Inma me l'a posée dès ce jour magique où nous nous sommes rencontrés, ce jour singulier où, à l'entendre s'exprimer en espagnol soliloquant dans la détresse de l'exil , je me suis adressé à elle directement dans cette langue. Je n'ai jamais véritablement répondu à cette question pourtant prégnante, me contentant comme si de rien n'était de poursuivre mes conversations avec Inma dans son idiome maternel. C'est que l'histoire est longue et mouvementée et dramatique parfois, des émerveillements enthousiastes et enflammés et des émotions bouleversantes et tragiques que j'ai vécus à travers l'espagnol le castillan, comme je le nomme volontiers sur le mode hypocoristique. " (extrait)

01/2013

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Histoire internationale

Guerres et reconnaissance

Ce numéro consacré à la guerre et à la reconnaissance montre comment certains concepts mobilisés par les théories de la reconnaissance trouvent une pertinence dans l'étude des relations internationales, et plus spécifiquement dans celle des conflits armés. Si les causes de la guerre sont souvent réduites à la recherche de la sécurité ou du profit, l'hypothèse ici posée est celle de la recherche, par les acteurs politiques s'engageant dans des hostilités armées, d'une certaine image d'eux-mêmes et de leur collectivité.

01/2013

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Littérature française

Leurs guerres perdues

Et si la vie politique, de la seconde présidence de François Mitterrand à l'accession d'Emmanuel Macron à l'Elysée, était le plus picaresque des romans ? Héros de cette fresque à rebondissements, trois militants nés au début des années 70. A droite : Sandrine Deprayssac. A gauche : les frères Simonetti, Nicolas et Sébastien. Ils se croisent, s'aiment, se quittent, se retrouvent, se déchirent. Année après année, David Desgouilles raconte les meetings, les universités d'été, les élections, les empoignades, les ralliements et les trahisons. Chirac ou Sarkozy ? Séguin ou Pasqua ? Chevènement ou Philippe de Villiers ? Marine Le Pen ou Florian Philippot ? Ils sont tous là, au coeur de l'histoire. Leurs guerres perdues, roman choral et générationnel, restitue avec brio les bouleversements et lignes de fracture idéologiques de ces trente dernières années. Chroniqueur à Causeur et au Figaro Vox, David Desgouilles a publié Le Bruit de la douche (Michalon, 2015) et Dérapage aux Editions du Rocher, en 2017. Leurs guerres perdues est son troisième roman.

05/2019

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Documentaires jeunesse

Les animaux de la forêt. Les observer, les reconnaître, les protéger

La forêt abrite de nombreux animaux, très différents les uns des autres. Tu connais déjà certainement le renard, l'écureuil ou le cerf. Mais connais-tu le grillon des bois, le lérot d'Europe, l'oreillard roux ou bien encore le sonneur à ventre jaune ? Avec ce guide, tu découvriras les 35 espèces animales les plus fréquentes de nos forêts à travers des fiches détaillées et illustrées. Mais tu apprendras également à les protéger et à réaliser des moulages d'empreintes ! Ouvre l'oeil, tends l'oreille, ne fais pas de bruit... les animaux de la forêt ne sont pas loin et ils n'auront bientôt plus de secrets pour toi ! Préservons la biodiversité !

04/2019

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Philosophie du droit

Droit et Crise(s)

Affirmer que nous traversons une o période de crise ", voilà qui semble peu prêter à controverse. De nombreux signes, nous dit-on, l'attestent : la crise touche tous les pans de la société. Que la crise soit ainsi devenue un thème cher aux juristes ne doit donc pas nous surprendre. Crise des institutions, crise de la représentation, crise de la justice, crise de la construction européenne, crise de la société internationale, crise du droit lui-même... le mot, sans appartenir au langage du droit, a pourtant envahi la réflexion juridique. Face à l'emploi trop souvent galvaudé qui en est fait, il devient aujourd'hui nécessaire au juriste de s'interroger avec rigueur sur les rapports qu'entretient la crise avec le droit.

02/2021

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Sociologie

Elles risquent leur vie. Cinq femmes reporters de guerre témoignent

C'est leur métier : risquer leur vie pour nous informer. Pour la première fois, cinq femmes reporters de guerre racontent leurs missions à Kaboul, Beyrouth, Homs, Tripoli ou Mossoul... Pourquoi avoir choisi cette vie hors du commun ? Que ressentent-elles face au danger pour rapporter coûte que coûte des images et des témoignages ? Comment supporter l'horreur et la souffrance ? Portent-elles un regard féminin sur la guerre ? Avec une grande liberté de ton, sans rien cacher de leurs émotions et de leurs doutes, elles nous entraînent sur tous les points chauds de la planète. Unies par une passion commune, chacune dévoile l'envers du décor : la vie exigeante, aventureuse et dangereuse des correspondantes de guerre.

01/2019

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Critique littéraire

Journal de guerre. Tome 1, Londres - Paris - Vichy 1939-1943

Le Journal de guerre de Paul Morand était un objet mythique dont l'existence même était sujette à caution. Au vrai, l'écrivain avait bien conservé ses notes prises durant la guerre et avait même commencé à en préparer la publication. Il en avait déposé le manuscrit à la Bibliothèque nationale, parmi un vaste ensemble de papiers personnels. Ce journal paraît pour la première fois, sans retouches ni coupes, et même complété des ajouts et des annexes prévus par Paul Morand lui-même et de quelques textes contemporains de sa rédaction. On se rappelle peut-être que Paul Morand, diplomate, était en mission à Londres le 18 juin 1940 et qu'il fut nommé ambassadeur en Roumanie en 1943. On découvre au fil des pages que, à défaut de s'être rallié en Angleterre au général de Gaulle, il choisit de se présenter à Vichy à l'été 1940, où il est mis d'office en retraite. Il décide alors de s'installer dans Paris occupé avant de rejoindre au printemps 1942 Vichy et le Cabinet de Pierre Laval, chef du gouvernement, en qualité de chargé de mission, poste qu'il occupera seize mois durant. A Londres, à Paris et à Vichy, de la déclaration de guerre de septembre 1939 à août 1943, Paul Morand a tenu son journal sans filtre ni censure, prenant note de ce qu'il voyait, de ce qu'on lui disait et de ce qu'il comprenait. Cest l'oeuvre d'un témoin conscient d'être placé aux premières loges de l'Histoire, observateur privilégié des réalités de la collaboration d'Etat et de la participation française à la mise en oeuvre de la Solution finale. Ce Journal de guerre est un document exceptionnel pour l'Histoire.

11/2020

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Histoire internationale

Femmes en guerre. De l'époque médiévale à nos jours

Si la guerre est pensée comme un monde d'hommes, les femmes y ont aussi toute leur place et y jouent un rôle actif. A la croisée de l'histoire du fait guerrier et de l'histoire du genre, Femmes en guerre explore ainsi les multiples facettes de la présence des femmes au sein des armées, de l'époque médiévale à nos jours. Il souligne tout d'abord la variété de leurs expériences, comme combattantes, cheffes de guerre ou dans des rôles de soin plus traditionnellement associés à la féminité. C'est également une réflexion sur le genre que propose cet ouvrage, tant sur la construction des féminités en milieu guerrier que sur ce que la présence des femmes en milieu militaire dit de la virilité guerrière. Enfin, alors que les récits de guerre sont souvent accaparés par les hommes de leurs expériences de guerre et que les femmes sont parfois invisibilisées par les sources, ce livre s'attache à redonner toute leur place à ces voix de femmes en guerre.

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Revues de psychanalyse

Cliniques méditerranéennes N° 106, 2022 : Cliniques en temps de guerre

" Pourquoi la guerre ? ", question débattue en son temps entre Einstein et Freud et plus actuelle que jamais en cette année 2022. Nous n'en avons jamais fini avec les guerres qui nous confrontent au dualisme pulsionnel de vie et de mort et à la jouissance du meurtre prescrit, autorisé. Guerre, attaques aussi contre la clinique au sein d'une civilisation qui reconnaît de moins en moins sa créativité, sa singularité, son humanité. Après une ouverture de ce numéro sur cette interrogation, les champs cliniques explorés à partir de textes spontanément adressés à la revue sont divers. Ils abordent des questions relatives au trauma, aux addictions, au somatique et aux soins palliatifs, au fait numérique et au sexuel, à la sexuation et aux violences sexuelles, à la migration et à l'histoire de la psychanalyse.

11/2022

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Poésie

Dépotoir aux morts. Poèmes de guerre, Edition bilingue français-anglais

Première publication française, en recueil, d'un choix de poèmes inspirés par l'expérience de la guerre. Isaac Rosenberg, proche en cela de Wilfred Owen ou de Siegfried Sassoon, n'écrit pas sur la gloire des combats et la grandeur des sacrifices, mais en homme qui souffre et qui mesure l'inanité indescriptible d'une guerre qui semble n'avoir d'autre but que de broyer les hommes. Traduction et présentation de Sarah Montin. Edition bilingue.

11/2018

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Histoire de France

Louis Audouin-Dubreuil, correspondant de guerre malgré lui. 1914-1918

"En septembre 1914, un jeune hussard à cheval se presse vers les lieux de combat de la Marne. Dès le mois d’octobre, il descend avec ses hommes dans les tranchées du front d’Artois. En 1915-1916, il est à Verdun, au Four de Paris, puis au bois de Malancourt. À la fin de l’été 1916, il rejoint sur l’Yser les fusiliers marins dans les tranchées des polders belges. En janvier 1917, à l’École d’aviation d’Avord, il s’initie au pilotage des premiers appareils de guerre. Jusqu’à la fin des hostilités, il est affecté dans l’aviation tunisienne des "Territoires du Sud", sur la frontière libo-tunisienne fréquemment attaquée par les Senoussis révoltés. Un parcours sur quatre années de guerre, celui d’un hussard qui, en 1914, croyait en une victoire rapide de la France et rêvait de charger l’ennemi à cheval, sabre au clair. Il ne pouvait, le 2 août 1914, alors qu’il rejoignait le 10e hussards à Tarbes, imaginer les épreuves qui l’attendaient sur tous les fronts de France. Les correspondances, les notes de guerre, les photographies restituent dans le présent ouvrage cet épisode bref et intense de la vie de Louis Audouin-Dubreuil. Ce temps qu’il avait enfoui dans un silence obstiné. Il est des tragédies que les anciens combattants taisent, mon père était de ceux-là".Ariane Audouin-Dubreuil. Artois, Verdun, l'Yser et la frontière Libo-Tunisienne. Ces quatre zones de combat correspondent à un lieu d’affectation de Louis Audouin-Dubreuil sur le front entre 1914 et 1918. Alors qu’il n’est qu’un tout jeune soldat, muni d’une autorisation extraordinaire de port d’appareil photographique, le jeune hussard raconte ses liaisons, ses reconnaissances et ses descentes aux tranchées. Suivent les notes et les correspondances échangées avec sa famille, ses amis, ses compagnons d’armes. Trois albums de photographies légendées, datées et numérotées de la main de Louis Audouin-Dubreuil, et les pellicules correspondantes restituent fidèlement lieux, contextes et personnages dans un livre original et unique en son genre.

10/2013

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Histoire de France

Le dernier vainqueur. Tome 6 : correspondance de guerre Année 1918

Le 6ème et dernier tome de la correspondance de guerre d'Henri Nick. "Avec l'entrée progressive des troupes américaines dans la guerre, l'état d'esprit des jeunes gens en zone non occupée change ; les enfants Nick et leurs amis offrent une bonne illustration de cette forme étonnante d'anticipation de la paix... alors que rien n'est encore gagné ! Pour Henri Nick, c'est le retour à la vie civile. Il adresse aux soldats de son 1er corps d'armée une lettre qui a tout d'une épître. De retour à Lille, il reprend les activités du Foyer du Peuple. Certains collaborateurs sont encore là, d'autres sont de retour de l'enfer, plusieurs ne reviendront pas". Le pasteur Henri Nick (1868-1954) est l'une des grandes figures du Christianisme social protestant. Pendant plus de cinquante années, il fait de l'évangélisation populaire dans le faubourg lillois de Fives. Conscient de l'importance du milieu dans la construction d'individualités libres, il se préoccupe aussi bien de la misère sociale que de la situation morale de celles et ceux qui fréquentent le Foyer du peuple. De sensibilité socialiste, sans être un pacifiste radical, il soutiendra les revendications des objecteurs de conscience dans les années trente puis assistera des familles juives persécutées durant la Seconde Guerre mondiale. Il sera reconnu "Juste parmi les Nations" .

10/2020

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Energie

Guerre de l'énergie. Au coeur du nouveau conflit mondial

La Troisième Guerre mondiale a commencé. C'est une guerre de l'énergie. Elle a éclaté le 26 septembre 2022 avec le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 qui reliaient la Russie et l'Allemagne par la mer Baltique. Les Etats qui contrôlent les ressources énergétiques disposent d'un puissant levier géopolitique. Vladimir Poutine a été plus loin : il a utilisé l'énergie, et en particulier le gaz, comme outil politique et arme de guerre économique. L'énergie a une importance vitale pour nos économies, notre santé, notre production industrielle ou alimentaire. Le contrôle de sa production est déterminant pour les nations qui veulent assurer leur souveraineté et leur indépendance politique. Choc gazier, inflation, confrontations entre les empires russe et américain, contrôle du gaz et du nucléaire, affaiblissement de l'Europe, amitié franco-allemande vacillante, guerre en Ukraine, propagande anti-nucléaire, ONG en eau trouble, perte de souveraineté... Cet ouvrage décrypte les ressorts et les enjeux de cette Troisième Guerre mondiale. Fabien Bouglé, expert en politique énergétique, a publié en 2021 Nucléaire, les vérités cachées et en 2019, Eoliennes, la face noire de la transition écologique. Il est auteur de nombreuses études et tribunes sur le sujet.

09/2023

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Littérature française

Chroniques rurales de notre temps. Tome 2 - Guerre / occupation / Libération

Il y aurait trois histoires qui n'arrêteraient pas de se croiser. Ce serait des histoires de famille. Il y aurait trois histoires de famille. On raconterait en même temps. L'histoire de trois familles. Nous retrouvons nos trois familles dans la tourmente des années 40. Débâcle des armées françaises. Exode. Occupation. Sauvage s'il en est. L'un de nos personnages prisonnier de guerre. Des engagements dans des camps opposés. Une véritable guerre civile. Et puis cette après-guerre où l'on voudrait construire un monde sinon parfait, au moins meilleur. Comme certains ont pu en rêver dans la grande nuit noire de ces années d'asservissement. Mais il ne s'agit pas ici seulement d'un livre d'histoire. Puisqu'il est question d'histoires de famille il convient sans doute d'interroger les liens familiaux. Ici ce qui est scruté, entre autres choses, ce sont les rapports qu'un père peut nouer à son fils. Enfin principalement...

11/2021

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Histoire internationale

Femmes en guerre. De l'époque médiévale à nos jours

Si la guerre est pensée comme un monde d'hommes, les femmes y ont aussi toute leur place et y jouent un rôle actif. A la croisée de l'histoire du fait guerrier et de l'histoire du genre, Femmes en guerre explore ainsi les multiples facettes de la présence des femmes au sein des armées, de l'époque médiévale à nos jours. Il souligne tout d'abord la variété de leurs expériences, comme combattantes, cheffes de guerre ou dans des rôles de soin plus traditionnellement associés à la féminité. C'est également une réflexion sur le genre que propose cet ouvrage, tant sur la construction des féminités en milieu guerrier que sur ce que la présence des femmes en milieu militaire dit de la virilité guerrière. Enfin, alors que les récits de guerre sont souvent accaparés par les hommes et que les femmes sont parfois invisibilisées par les sources, ce livre s'attache à redonner toute leur place à ces voix de femmes en guerre.

10/2022

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Histoire de France

Journal de guerre d'un juge militaire allemand 1944-1945

Werner Otto Müller-Hill est, à n'en pas douter, un personnage très marquant. Né en 1885 et mort en 1977, benjamin d'une famille de Fribourg, il se définit comme un " bon Allemand " ; mais aussi antinazi qu'antibolchevique, il dénonce le funeste pacte germano-soviétique comme une erreur tragique. Exerçant à Strasbourg à la fin de la guerre, dans la position difficile d'un juriste légaliste tenu à la réserve et à la prudence, il tient, entre 1944 et 1945, un journal qu'il dissimulera soigneusement et que son fils Benno ne découvre qu'à sa mort. Il y consigne avec précision événements et réflexions, notamment au sujet de la crédulité du peuple allemand, berné par les discours officiels des nazis. Malgré ses origines bourgeoises - il décrit son enfance privilégiée dans Souvenances, en fin de volume - Werner s'affirme comme profondément démocrate. A plusieurs reprises, il dénonce l'extermination des juifs par les nazis et parle de la " solution finale " comme d'une " abomination antihéroïque, antimilitaire et absolument antiallemande ". Ses convictions personnelles et son éthique le poussent naturellement à considérer Hitler comme un malade mental. Toutefois, il déplore que son opinion ne soit pas partagée par tous ceux de sa classe. Enfin, ces notes sont aussi des écrits intimes, où il livre ses doutes et ses angoisses. Werner n'est pas seulement un juge intègre, il est également un père et un mari qui s'inquiète pour l'avenir des siens. Ce journal nous plonge dans ce que Werner nomme, justement, le " crépuscule des dieux ". La stupidité et l'horreur de toute guerre ressortent ici pleinement, et la publication de ce texte inédit, soixante-cinq ans après sa rédaction, est une pièce importante à ajouter au dossier du grand conflit mondial.

03/2011

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Histoire de France

Guerre à Mende. Journal de l'arrière-front (1914-1918)

Lorsque éclate la Première Guerre mondiale, Albert Jurquet est chef de division à la préfecture de Mende, en Lozère. Dès le 26 juillet 1914, il tient un journal, auquel il mettra un point final quatre ans et demi plus tard, le 31 décembre 1918. Ce journal de l'arrière, tenu secret, ne sera redécouvert que dans les années 2080. Il s'agit d'une sorte de défouloir, un témoignage inédit sur la guerre et une vraie réflexion, dans lequel, à l'abri de la censure militaire très stricte à l'époque, Albert Jurquet nous fait partager ses opinions politiques, religieuses et morales en fonction des événements locaux, nationaux et internationaux.

02/2014

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Histoire internationale

Impérialisme, guerre et lutte de classes en Allemagne 1914-1918

Paul Frölich avait conçu ce livre comme la première partie d'une oeuvre plus importante (10 Jahre Krieg und Bürgerkrieg.I. Der Krieg, " Dix ans de guerre et de guerre civile. I. La guerre "), qui aurait dû s'occuper des événements intervenus en Allemagne pendant et après la Première Guerre mondiale. Toutefois, il ne réussit à terminer que le premier volume (Der Krieg, " La guerre ") que nous présentons ici dans sa première édition française. Le livre s'ouvre sur les événements d'août 1914, qui représentent un tournant. Le capitalisme entre dans le XXe siècle ayant épuisé la phase de développement progressif des forces productives et ayant atteint le stade de l'impérialisme. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale transforme les rythmes insouciants de la Belle Epoque en détonations meurtrières. Comme l'écrit Erich Maria Remarque (A l'Ouest, rien de nouveau), " une génération a été détruite par la guerre, même si elle a réussi à échapper aux obus ". Cette guerre représente le commencement dramatique de ce que Lénine appela " l'époque des guerres e des révolutions ". Il ne s'agit plus de guerres bourgeoises pour la formation de marchés, mais de guerres impérialistes pour le partage de marchés et du monde tout entier en sphères d'influence. La lutte de la Bosnie pour son indépendance de l'Autriche, qui constitue le casus belli, ne change pas le caractère essentiellement impérialiste de la guerre. L'impuissance de la bourgeoisie à résoudre les causes de l'instabilité et les conflits de l'époque impérialiste est démontrée par le fait que l'effondrement des deux Empires – l'Ottoman, et l'Austro-hongrois – a ouvert, au carrefour entre Europe, Asie, Afrique, un arc de crise encore existant, allant des Balkans jusqu'au Moyen-Orient. Remarque avait raison : la destruction n'a pas été exclusivement physique. Le conflit emporte comme un ouragan les classes exploitées. D'autant plus que, en quelques jours à peine, l'édifice politique que les travailleurs avaient construit avec leurs luttes, grâce aux efforts et aux sacrifices de beaucoup – l'Internationale socialiste – a fondu comme neige au soleil. Après les grands discours, les affirmations solennelles et les ordres du jour, la plupart des partis socialistes se rangent du côté de leurs bourgeoisies respectives, allant jusqu'à théoriser que l'Internationale doit être considérée comme un instrument pour les périodes de paix, et " suspendue " en temps de guerre. C'est la plus flagrante trahison des aspirations de la classe ouvrière. Selon certaines sources, Lénine lui-même, à l'annonce du vote en faveur des crédits de guerre par la social-démocratie allemande – jusque là point de repère de l'ensemble du prolétariat européen – aurait exprimé son étonnement et son incrédulité. Un grand rendez-vous historique est manqué. Le désarroi des masses est énorme. Les courants internationalistes restent isolés et dans l'impossibilité de renverser la situation. A l'exception de la Russie. En effet, " quelque chose de nouveau " entre en scène " à l'est ". La Révolution d'octobre et les épisodes de fraternisation entre les troupes sur le front oriental deviennent l'exemple à suivre. Ce n'est pas un hasard. L'exception russe était due à la rupture précoce de Lénine et des bolcheviks d'avec les réformistes. Son analyse de l'impérialisme, du social-impérialisme et ses bases sociales dans l'aristocratie ouvrière – corrompue par les miettes de superprofits – explique la dynamique objective de la trahison social-démocrate. Le retard de la rupture avec les réformistes empêche les internationalistes allemands et de l'Europe de l'ouest de suivre l'exemple russe. La révolution reste isolée. Sur le côté oriental, elle accélère objectivement le développement de l'Asie, en amorçant les luttes de libération nationale dans les pays arriérés. Sur le côté occidental, elle ne trouve pas l'alliance naturelle avec le prolétariat le plus important et le plus avancé politiquement du monde : le prolétariat allemand. Pour cette raison, en Occident, la révolution doit reculer devant une contre-révolution interne qui, malheureusement, en vole traîtreusement le langage, les symboles et les drapeaux : le stalinisme. Pendant des décennies, le capitalisme d'Etat oriental se présente comme socialisme voire comme communisme. Mais finalement l'histoire a réclamé des comptes. La " rupture du maillon le plus faible de la chaîne impérialiste " se réfère à l'immense " crise de déséquilibre " représentée par une super-structure encore tsariste du développement capitaliste en Russie. En effet, la social-démocratie n'a même pas essayé de limer le maillon le plus fort, le maillon allemand ; au contraire, elle l'a renforcé, en déployant le prolétariat aux côtés de sa propre bourgeoisie. C'est là l'échec historique du réformisme, un échec qui n'admet pas d'appel. La question historique et politique centrale demeure la trahison de la social-démocratie en 1914. Comment cela a pu se produire ? Quelles en ont été les conditions ? Quelle la dynamique ? Comment peut-elle justifier sa trahison devant les masses ? C'est en répondant à ces questions que le travail de Paul Frölich prend toute son épaisseur. Internationaliste, connu pour sa superbe biographie de Rosa Luxemburg, Frölich nous offre une chronique politique autant sévère que documentée de ces événements. Depuis les causes de la guerre (l'impérialisme, le colonialisme, le militarisme) et les positions internationalistes et antimilitaristes de la IIe Internationale, jusqu'au " triomphe de la folie " déclenché le 28 juin 1914, à Sarajevo, par l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône autrichien, par les nationalistes bosniaques. De la social-démocratie impériale du 4 août (date du premier vote au Reichstag sur les crédits de guerre), à la paix sociale imposée grâce aux syndicats et à la suspension des lois de protection des travailleurs. Sur ce terrain, les dirigeants sociaux-démocrates vont même au-delà des requêtes du patronat, allant jusqu'à abolir les célébrations du Premier mai. Depuis les luttes de classe qui ont eu lieu en dépit de tout cela, au courage de Karl Liebknecht qui, lors du procès politique contre lui, s'érige en juge du gouvernement et de la bourgeoisie allemands. Liebknecht est condamné à quatre ans et un mois de prison et à six ans de privation des droits politiques. Une condamnation qui contribue à faire pousser des ailes aux radicaux de gauche et au groupe Spartakus, malgré l'emprisonnement à plusieurs reprises d'autres dirigeants du calibre de Rosa Luxemburg et Franz Mehring. On en arrive ainsi à la crise finale et aux révoltes de masse, à savoir à la débâcle politique et militaire de l'impérialisme allemand. Dans son travail, l'auteur ne saisit pas toujours entièrement les limites de l'action politique de la gauche social-démocrate (voir chapitre 3, l'allusion à " la grève générale politique de masse ", une thèse chère à Rosa Luxemburg). Dans le même chapitre, Frölich fait référence à la " thèse erronée d'Engels " contre l'insurrection et en faveur d'une action respectueuse des lois. De toute évidence, il ne savait pas que l'introduction de 1895 d'Engels aux Luttes de classe en France de 1848 à 1850, de Marx, avait été grossièrement falsifiée par l'élimination de plusieurs morceaux, et qu'elle avait été publiée à l'époque sous cette forme domestiquée dans le Vorwärts. C'est Karl Kautsky qui avait refusé à Engels la publication du texte complet. Mais, dans l'ensemble, le texte de Frölich est très valable. C'est une fresque fascinante du grand drame historique dans lequel les masses anonymes, trahies et trompées, sont envoyées à l'abattoir. Un massacre que l'auteur estime à hauteur d'environ 35 millions de victimes, en comptant, dans les différents pays, la chute de la natalité, les morts au front et les victimes des famines et des difficultés de toutes sortes à l'intérieur. Nous sommes certains que, en parcourant ces pages, aujourd'hui encore, même le lecteur politiquement engagé et non dépourvu de culture historique sera pris d'étonnement, d'indignation et, peut-être, de colère. C'est bien qu'il en soit ainsi. La force que la social-démocratie allemande aurait pu déployer contre la guerre et contre sa propre bourgeoisie est impressionnante : des centaines de milliers de membres du Parti, quatre millions d'électeurs, 110 représentants au Parlement ainsi que de nombreux journaux ayant une large diffusion parmi le prolétariat, ce à quoi il faut encore ajouter les organisations syndicales et les coopératives. Mais Frölich documente la progressive diffusion – dès avant le déclenchement du conflit – de positions opportunistes, social-impérialistes et colonialistes au sein du Parti et parmi ses cadres syndicaux. Il en analyse aussi ponctuellement les formulations et les prétentions théoriques, souvent basées sur la " défense des intérêts nationaux ". A une époque telle que la nôtre, caractérisées par des processus de renationalisation, par le localisme et le racisme, il s'agit là d'une leçon précieuse. Le bruit de la campagne en faveur de la guerre est assourdissant. Les journaux surchauffent les esprits. La chasse à l'étranger est lancée. Les chants de guerre accompagnent le départ des troupes : " A chaque balle, un Russe / A chaque coup de baïonnette, un Français / A chaque coup de pied, un Britannique ! " Parmi ceux qui vocifèrent, il y a aussi de nombreux travailleurs socialistes, entraînés dans le tourbillon. Une autre leçon à retenir. Le chapitre sur la guerre en tant qu'" affaire " est instructif. " Business as usual ", écrit Frölich au tout début du chapitre. Il explique les diverses méthodes par lesquelles " l'or était distillé à partir du sang humain ". Il documente aussi l'extraordinaire multiplication généralisée des profits, la grande arnaque financière de Daimler Motoren Werke à Stuttgart, les menaces de sabotage de cette même Daimler, les dons intéressés à la Croix-Rouge, les sociétés par actions de la bienfaisance. Parmi les autres exemples, le libéralisme commercial paradoxal et effronté de Thyssen qui, en pleine guerre, vend des boucliers à l'armée allemande à 117 reichsmarks la pièce, et à 68 reichsmarks au gouvernement néerlandais. Les hommes de confiance des grands industriels deviennent les conseillers des bureaux gouvernementaux. Les épisodes d'escroquerie que relate Frölich sont nombreux. Les impôts de guerre se répercutent principalement sur la consommation de masse. Le livre contient beaucoup d'affirmations qui font réfléchir. Rappelons-en deux. " Regardez le monde tel qu'il était avant la guerre, et vous verrez que c'était un monde qui était fait pour la guerre ", écrit Frölich au début du texte. Il parle d'économie mondiale, de concentration du capital, de blocs de puissances, d'armements, de partage des marchés... Si l'on fait une comparaison, comment le monde d'aujourd'hui se présente-t-il ? " Pour nous, aujourd'hui, il est clair que les deux questions que constituaient le maintien de la paix et la révolution, n'en faisaient qu'une. Lutte contre la guerre voulait dire lutte de pouvoir contre la bourgeoisie dans tous les pays, autrement dit lutte révolutionnaire. Aujourd'hui, il est tout aussi clair pour nous que la lutte révolutionnaire présuppose certaines conditions spirituelles, morales et organisationnelles. " Et encore : " Le désarmement était une utopie. A tout moment, il était possible d'en contourner les effets en créant de nouveaux moyens de guerre. " La critique de Frölich à l'égard des positions de Karl Kautsky est ponctuelle. Ce dernier imaginait un capitalisme sans l'impérialisme et sans politique de puissance. Une lutte véritable pour la paix et contre le militarisme n'est possible qu'à la condition d'être une lutte contre le capitalisme. En conclusion de son livre, Frölich affirme qu'il ne voit pas la paix dans l'avenir de l'Europe : " Certains Etats se sont effondrés. Sous les ruines de la guerre mondiale gisent les cendres des vieilles monarchies. Le monde a été partagé de manière différente. La France se considère comme la première puissance du continent européen, les Etats-Unis comme la première puissance du monde. Certains Etats impérialistes ont été détrônés. Les colonies ont fait un grand pas en avant sur la voie de leur libération. L'Allemagne et l'Autriche sont devenues elles-mêmes des colonies. ... Les peuples se sont laissés entraîner au massacre de masse dans le but de renverser le militarisme allemand qui menaçait tout le monde. Ce but "élevé" est atteint, et le monde, plus sinistre que jamais, regorge d'armements. Avant la guerre, les armées comptaient sept millions d'hommes ; elles en comptent onze millions après la guerre. ... On dit que ce sera la dernière guerre. La Société des Nations existe désormais. Les tribunaux d'arbitrage sont mis à contribution. Les peuples sont unis sur le papier par de sacro-saints traités qui n'engagent à rien. En vue de la prochaine guerre, les techniciens et les chimistes se mettent au travail et les Etats s'arment. ... Et pourtant ! La bourgeoisie s'est elle-même porté le coup le plus terrible en déclarant cette guerre. Dans l'immense empire de l'Est, la classe de l'avenir a déjà triomphé. Les vieilles puissances capitalistes sont grosses de la révolution. Et si aujourd'hui la bourgeoisie, dix ans après ce maudit 4 août, cherche encore une fois à prêcher la conciliation des classes en vue de l'extermination des peuples, alors retentira le cri de Karl Liebknecht, répété par des millions de voix : Contre la guerre, révolution ! " Les choses ne sont pas allées comme Frölich l'espérait. L'erreur de 1914-1918, sous d'autres formes, a déjà été répétée en 1939-1945. Elle ne doit plus se répéter. Voilà pourquoi elle doit être connue.

05/2014

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Critique littéraire

Ecrire en temps de guerre. Correspondances d'écrivains (1914-1949)

Anthologie, dossier et notes réalisés par Geneviève Winter. Lecture d'image par Bertrand Leclair

03/2014

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Sciences historiques

Colis de guerre. Secours alimentaire et organisations humanitaires (1914-1947)

D’une guerre à l’autre se dessine une période d’âge d’or pour les activités caritatives, caractérisée par l’émergence de nombreuses institutions humanitaires, telles que le Joint, l’American Friends Service Committee (AFSC), OXFAM, CARE, mais aussi par l’influence décisive d’organisations telles que l’American Relief Administration (ARA), les différentes Croix-Rouge nationales, le Comité international de la Croix-Rouge ou la Commission for Relief in Belgium (CRB). Cet ouvrage propose un regard neuf sur l’histoire des organisations humanitaires. D’une guerre à l’autre, le livre propose une étude des actions d’entraide pour les populations souffrant de la faim à travers l’un des objets les plus emblématiques des actions de secours durant cette période, le colis alimentaire. En ouvrant le colis, en interrogeant son parcours depuis son lieu de fabrication et sa distribution aux bénéficiaires, il est possible de reconstruire une histoire de l’humanitaire à travers une histoire sociale et culturelle des actions philanthropiques. Compagnies du secours, les organisations philanthropiques mobilisent flottes de bateaux, trains, camions, alors que leurs colis sont entassés dans des palettes facilement transportables. Objet de l’économie de marché, le colis s’adapte aux attentes des donateurs, aux conditions logistiques et aux besoins des destinataires. Bref, le colis facilite la cristallisation d’une communauté de donateurs et d’un espace d’intervention humanitaire construit par l’engagement des organisations non-gouvernementales, des organisations internationales et des Etats en guerre.

10/2014

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Actualité et médias

Journal d'un médecin en temps de guerre. Lybia Hurra !

La révolution libyenne vue de l'intérieur. Un témoignage unique et exceptionnel. Quand tous avaient fui les combats, des hommes de terrain sont restés au Benghazi Medical Center pour soigner les victimes de la guerre civile, au péril de leur vie. Au coeur de Benghazi, cité martyre, qui fut le point de départ et la base arrière de la rébellion contre le pouvoir du Colonel Kadhafi dès le 17 février 2011, le Dr Vincent nous livre un incroyable témoignage allant au-delà des descriptions d'une médecine de guerre dans des conditions extrêmes. Au milieu de l'insurrection, de la terreur, de la contre-offensive loyaliste, des tractations entre les différents membres du Conseil National de Transition (CNT), des évacuations humanitaires, des opérations aériennes de la coalition et de l'intervention de la France, des hommes et des femmes ont choisi de rester jusqu'au bout.

03/2012

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Histoire de France

Carnets de guerre 1914-1918 du Médecin Major Jules Beyne

Le médecin général Jules Beyne (1880-1968) est connu comme le fondateur de la médecine aéronautique en France : grâce à lui l’expertise du personnel navigant, la recherche et l’enseignement ont été développés entre les deux guerres mondiales. Mais rares sont ceux qui ont connaissance des épreuves qu’il a partagées, en tant que médecin de son régiment, avec les braves du 283e régiment d’infanterie pendant 1501 jours de guerre. Ce sont les notes, brutes, dans l’état où il les a écrites au jour le jour, que nous présentons. Ces notes dont il disait « En dehors des souvenirs qu’elles fixent ou qu’elles évoquent pour moi, [elles] n’ont d’autre valeur que leur sincérité dans le moment où elles furent écrites ». Cependant, à travers ses réflexions, ses inquiétudes, ses doutes, ses interrogations, on comprend comment un acteur du drame a vécu et analysé le conflit. Il raconte la retraite éperdue des survivants de son régiment décimé dans le combat d’Eton en août 1914.

05/2012

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Histoire de France

Paris est une guerre 1940-1945. Un recueil de reportages

A l'instar de la courageuse Nellie Bly, Janet Flanner est une journaliste culottée. Née à la fin du XIXe siècle à Indianapolis dans un milieu quaker cultivé et bourgeois, étudiante en lettres à l'université de Chicago, critique théâtrale pour le quotidien local, l'Indy Star, elle se marie pour échapper à sa mère et suit son époux à New York. Elle y fréquente la bande de l'Algonquin, des auteurs, comédiens, dramaturges bourrés de talent et d'esprit et y rencontre le grand amour de sa vie, Solita Solano, comme elle journaliste et aspirante écrivaine. Janet quitte son mari et les deux femmes partent visiter l'Europe avant de s'installer en 1922 à Paris, et d'y vivre libres. Trois ans plus tard, le New Yorker lui propose d'écrire toutes les deux semaines une Lettre de Paris, sous le nom de plume de Genêt. Ce qu'elle fera brillamment tout en publiant, dès le début des années trente, des reportages sur l'Europe en proie à ses démons. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, Janet Flanner rentre au pays. Pour autant, à dix mille kilomètres, elle continue à raconter aux Américains Paris et la France sous le joug nazi, aussi précisément que si elle y résidait encore. Tantôt grave et tantôt ironique, elle explique, décortique, suppute, griffe, pointe les petites et les grandes lâchetés et l'héroïsme au quotidien. Plus elle enquête, plus elle écrit, plus sa détestation de la barbarie nazie s'accroît. Vifs, précis, documentés, ses articles restent parmi les meilleurs de ceux qu'on a pu lire sur la France occupée. La profusion de détails, du plus sombre au plus dérisoire, qui portent sur tous les sujets possibles (le marché noir, l'économie, l'argent, la mode, la nourriture, le travail, l'éducation, la presse, l'Eglise, l'antisémitisme, etc.), compose une fresque minutieuse assemblée comme un collage. Paris est une guerre, tout autant qu'une plongée fascinante dans la France occupée, est un régal de lecture et une mine pour les férus d'histoire.

05/2020

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Histoire internationale

Myrtom House Building. Un quartier de Beyrouth en guerre civile

La bataille des Hôtels fut un événement majeur dans les premières années de guerre civile au Liban. Cette bataille dura 148 jours. On en retient les images de l'Holiday Inn et de l'hôtel Saint-Georges en flammes, établissements toujours en ruines aujourd'hui. Cette bataille débute dans le quartier de Qantari. Imaginé ou réel, ce récit reconstitue la première semaine de la bataille, fin octobre 1975. L'irruption de l'activité militaire est un coup de tonnerre dans un ciel serein de guerre civile démarrée depuis quatre mois. Elle inaugurait la première grande offensive de la guerre qui se limitait jusque-là à des bombardements et combats entre quartiers ou régions. Amours, business, rêves, intrigues, pillage, tueries, enlèvements, passes diplomatiques et tracasseries quotidiennes secouent Qantari, à l'abri de ses certitudes. Qantari, un des quartiers chics de Beyrouth, se distinguait par une vaste communauté étrangère, ses ambassades et consulats, ainsi que le siège de grands périodiques libanais, et les principales agences de presse. Le quartier est dominé par l'imposante Banque du Liban à l'entrée de Hamra, version abrégée des Champs Elysées, la Tour el Mure et l'hôtel Holiday Inn à quelques centaines de mètres plus à l'est. Quelques établissements gastronomiques complètent l'ensemble. Ce récit se déroule principalement dans et autour des rues du Mexique, May Ziadé et Michel Chiha.

11/2018

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Histoire internationale

Murmures de guerre. Lettres à ma femme - Afghanistan, été 1986

Ce livre est un miracle. Blessé dans le bureau du QG de Rhoja Bahoudin lors de l'attentat du 9 septembre 2001 qui a coûté la vie à Ahmad Shah Massoud, il est un survivant de cette tragique époque afghane. Khalili devint l'ami du Commandant suite à son voyage du Pakistan au Panjshir en 1986. Recueil de souvenirs et de lettres adressées à sa femme, ce livre nous fait pénétrer dans cet Afghanistan du nord-est en guerre contre les Soviétiques. Khalili a une mission politique à accomplir pour la Résistance. Pas à pas, sur les pistes escarpées, sous un ciel tranquille ou bombardé, nous marchons à la rencontre de Massoud et à la découverte de ce pays et de ses tribus. Khalili s'est fait l'entomologiste de son pays et de cette période observée à la loupe de sa connaissance et de son courage. Murmures de guerre est un oxymore. Ces murmures hurlent la guerre, crient la peur, l'effroi, la violence et chuchote la beauté des hommes et des paysages et la douceur d'y vivre en paix.

03/2018

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Critique littéraire

Mémoires de guerre 1914-1918 du Sous-Lieutenant Robert Morin

Les Mémoires de guerre 1914-1918 de mon Grand-père, le Sous-Lieutenant Robert Morin, mobilisé et incorporé le 2 Août 1914 au glorieux 69ème Régiment d'Infanterie sont retranscrites dans leur intégralité avec le respect fidèle de son style. Le nom des hommes cités dans ces mémoires est authentique. Vous y verrez de beaux faits d'armes et d'héroïsme, presque toujours payés au prix du sang. Vous y verrez aussi des injustices, de l'hypocrisie, des défaillances et même des lâchetés. Vous vivrez au jour le jour avec ses compagnons d'armes. Ils pensent souvent à la mort et la côtoient de près. Malgré la peur qui les tenaille, ils avancent dans la boue des tranchées, dans le froid, sous la pluie. Ils chargent baïonnette au canon, certains meurent d'autres sont blessés. Puis pendant les "grands repos" , comme surpris d'avoir échappé à ce déluge de fer et de feu, ils ont une folle envie de vivre et de faire la fête avant de quitter une nouvelle fois les êtres chers pour repartir vers leur destin. Parfois le moral les quitte. Aujourd'hui ils ont battu en retraite. Ils ont perdu un peu de terrain et beaucoup de camarades. Mais demain ils repartiront reconquérir le terrain perdu la veille, et repousseront l'ennemi un peu plus loin. La fatigue est terrible, il n'y a aucun endroit sec et abrité pour s'allonger et essayer de dormir. Ils n'ont rien pour se laver. Ils grelottent dans leurs vêtements boueux gorgés d'eau. Les ravitaillements sont souvent très difficiles et la faim s'ajoute aux autres souffrances. Dans les grands moments de découragement, l'esprit de corps joue son rôle, les plus "solides" soutiennent et réconfortent leurs camarades d'infortune. Ce récit est illustré de photos, de cartes, et de croquis. L'organisation et les techniques militaires mises en oeuvre avant, pendant et après les combats y sont décrites avec beaucoup de détails et de précisions par un homme qui était au coeur de la bataille. En lisant ces lignes vous apprendrez, pour ceux qui l'ignorent encore, que des hommes ordinaires peuvent devenir extraordinaires.

06/2014