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Actualité et médias

Le suicide français

" La France se couche. La France se meurt. La France avait pris l'habitude depuis le XVIIe siècle et, plus encore, depuis la Révolution française, d'imposer ses idées, ses foucades mêmes, sa vision du monde et sa langue, à un univers pâmé devant tant de merveilles. Non seulement elle n'y parvient plus, mais elle se voit contrainte d'ingurgiter des valeurs et des moeurs aux antipodes de ce qu'elle a édifié au fil des siècles. Nos élites politiques, économiques, administratives, médiatiques, intellectuelles, artistiques, héritières de mai 68, s'en félicitent. Elles somment la France de s'adapter aux nouvelles valeurs. Elles crachent sur sa tombe et piétinent son cadavre fumant. Elles en tirent gratification sociale et financière. Elles ont désintégré le peuple en le privant de sa mémoire nationale par la déculturation, tout en brisant son unité par l'immigration. Toutes observent, goguenardes et faussement affectées, la France qu'on abat ; et écrivent, d'un air las et dédaigneux, les dernières pages de l'Histoire de France . Ce vaste projet subversif connaît aujourd'hui ses limites. Le voile se déchire. Il est temps de déconstruire les déconstructeurs. Année après année, événement après événement, président après président, chanson après chanson, film après film... L'histoire totale d'une déconstruction joyeuse, savante et obstinée des moindres rouages qui avaient édifié la France. " Eric Zemmour se livre à une analyse sans tabou de ces quarante années qui, depuis la mort du général de Gaulle, ont " défait la France ".

10/2014

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Littérature française

Heliotrope

Ils marchent silencieusement vers la jetée. Cette digue en bois sur pilotis, s'avance sur plus de trois cents mètres dans les hautes eaux lagunaires. Elle a été édifiée dans les années vingt sur le modèle du pont promenade anglais. A l'entrée, un restaurant de fruits de mer fermé à cette heure jouit d'un excellent point de vue. A mi chemin sur le pont, des marchands glaciers offrent aux heures chaudes de la journée, une halte rafraîchissante sous leurs grands parasols de couleurs. Ils croisent quelques noctambules. Tout est silence, merveilleusement liquide. La lune est une goutte de miel dans les eaux violines. Au bout de la jetée encorbeillée, des bancs sont prêts à appareiller vers la haute mer. "Allons-nous asseoir et rêver un peu, propose la jeune-femme. Vers quelle contrée mystérieuse, m'emmènes-tu ? - Ferme les yeux. Ecoute. Entre la mer Noire et la mer Marmara...C'est l'heure où le Bosphore... Viennent les longues caravanes... Rouge, les vents du désert, sur sa corne d'alezane éparpillent les parfums de l'enfer. Peut-être, qui peut le dire. Les hommes ont soif simplement. Des montagnes de lait coulent, dans leur rêve et au couchant, voici la mer bleue, Istanbul. Les éthers pâment les ivraies de roses. Près des souks au grain bleu, les femmes spolient les murs, de la cité, déjà le feu, de la nuit monte l'aventure. Corsaires ivres du monastère des voiles, équarris au port, rouge felouque, le flot vapeur tisse et tremblent les oranges métissées du souk, déjà sirop d'orgeat ce me semble. L'orbe agrandit sa fatigue, couché soleil rouge à minuit, dans l'huile sulfatée que sont les eaux. On entend le battement des rames qui essuie la liquidité bleue des oiseaux effleurant de l'aile la nuit. Seul sur les pontons de marbre, dans la secrète nuit mineure, sa corne d'or retroussée, le Bosphore, je vois, s'accoupler la mer Noire avec sa soeur Marmara. Et toi, où m'emmènes-tu ?

05/2019

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Critique littéraire

La légende arthurienne. Le Graal et la Table Ronde

Les romans de la Table Ronde sont de grands récits d'amour. Autour d'Arthur, le roi légendaire, l'élite de la chevalerie s'adonne aux exploits qu'alimente la force du désir. Lancelot, l'amant idéal, éprouve pour Guenièvre, l'épouse de son souverain, une folle passion qui doit rester secrète ! Mais Gauvain, le neveu d'Arthur, peut faire état du prestige de sa séduction : beau et galant, ardent, il est disponible à la moindre invite des dames, parfois au risque de sa vie - car une nuit auprès d'une jeune fille nue et consentante qu'un père livre à son hôte est bien périlleuse : une épée aux attaches d'argent interdit la jouissance ! Gauvain se prête aux fantasmes les plus divers : sa force suit le cours du soleil... Le fantastique aussi imprègne les récits. Merlin l'Enchanteur, né d'une copulation du diable avec une jeune fille, est à l'origine de la Table Ronde. C'est grâce à lui qu'Uterpendragon, passionnément épris d'Ygerne, prend les traits de l'époux absent et c'est dans l'illusion d'une nuit que sera conçu Arthur. Merlin établira la souveraineté du jeune homme, roi de la Table Ronde. Une femme peut elle aussi accomplir un acte extraordinaire : pour sauver Caradoc, la belle Guinier accepte de se plonger dans une cuve de lait, une nuit de pleine lune, et de sacrifier l'extrémité de son sein blanc. Les quêtes des chevaliers de la Table Ronde mènent au Graal, qui garde le mystère de son nom et de son origine : objet magique, source de vie, il fait partie des talismans de l'autre monde. L'initiation du jeune Perceval et son échec dans cette quête imprégneront profondément la sensibilité occidentale. Du XII, au XXe siècle, la légende arthurienne, en français et en langue d'oc, a essaimé dans l'Europe entière, témoin de la séduction de la "matière de Bretagne".

07/1997

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Lecture 9-12 ans

Souvenirs de ma nouvelle vie

Charlie est bien une fille, même si tout le monde ne le voit pas au premier coup d’oeil. Sa vie est un puzzle géant d’au moins deux mille pièces, et toutes ces pièces ne sont pas heureuses. Loin de là. Après le pire des pires jours, le décès de sa petite soeur Léa dans un accident de voiture, plus rien n’est pareil. Elle et ses parents déménagent dans le plus grand immeuble de la ville. Nouvel appartement, nouvelle vie, mais Charlie est interdite de sortie pour tout l’été. Pour s’occuper, elle décide d’explorer l’intérieur de l’immeuble, de faire connaissance avec ses voisins et de photographier, avec son Polaroïd, la vue que l’on peut observer de chaque étage. Elle découvre ainsi des personnes plus surprenantes les unes que les autres. Mais certainement pas autant que la vieille femme du troisième étage, plus sèche qu’une biscotte. Madame Simon, ou plutôt Madame Olga, est une Russe plutôt originale qui aime écouter et chanter des opéras, mais aussi écrire des histoires d’amour qui se déroulent à Paris. Très vite, une complicité s’installe entre Charlie la photographe, et Madame Olga l’écrivain. Mais, le jour de la rentrée des classes, c’est la douche froide pour Charlie : elle comprend que Madame Olga n’est pas celle qu’elle prétend être. La jeune fille est en colère, mais peut-elle rayer son amie de son existence comme une vieille brique de lait ? Plutôt que la rancoeur, elle choisit l’amitié et met en place un plan savamment réfléchi. Le dimanche 9 septembre sera le plus grand des grands jours. À midi pile, sur le toit de l’immeuble, Madame Olga et Charlie prennent chacune une photo. Dégoulinantes de pluie. C’est la dernière pièce de l’immense puzzle de la vie de Charlie. Puis, elles se dirigent vers la gare. Parce que nos deux amies vont ensemble à Paris…

10/2013

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Sciences de la terre et de la

Main basse sur les fromages AOP. Comment les multinationales contrôlent nos appellations

Dès 1978, Lactalis ouvre le bal sur le terrain des fromages AOP, porteurs d'image et juteux en subventions publiques. Camembert, puis Roquefort, la liste s'allonge et fait des émules. D'autres industriels y prennent goût (Savencia, ex-Bongrain, Soddial). Loin de s'en inquiéter, la France, pourtant pionnière du concept d'appellation, leur donne les clés du terroir, trahissant là l'esprit même de ce qu'elle avait créé. Laxisme, naïveté ou complicité, le constat est là. La domination industrielle dans les AOP sous couvert de les développer, a entrainé l'uniformisation du goût, la perte de la biodiversité, la baisse de la qualité, parfois même la mise en danger de l'appellation elle-même. Comble du comble : mettre un pied dans l'appellation leur permet de siéger dans les institutions publiques en charge des appellations, leur offrant toute latitude pour favoriser leurs intérêts. Ils s'infiltrent aussi dans les syndicats professionnels et organismes de formation pour y financer des événements, prix, voyages et concours. La dernière prise de guerre de Lactalis en territoire normand, avec le rachat de l'un des derniers fabricants de camembert au lait cru AOP, place le géant laitier dans une position de quasi monopole, sans que l'Autorité de la concurrence n'ait levé le petit doigt. Le groupe industriel a privatisé l'AOP ! D'autres grands noms du fromage sont menacés (Cantal - Roquefort - Ossau Iraty - Banon - Maroilles - Epoisses) de voir leur label se vider de sa substance, alors que des fermiers bataillent pour continuer à fabriquer de grands fromages et donner au terroir ses lettres de noblesse, sans aide, sans label, sans subvention. C'est eux qui mériteraient d'être dans la lumière. Après La Vache qui pleure (Nouveau Monde 2016) et France ton fromage fout le camp (Michel Lafon 2012), Véronique Richez-Lerouge nous emmène dans un document richement étayé aux quatre coins de la France à la rencontre des producteurs et acteurs de la filière laitière. Sujet tabou...

02/2017

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BD tout public

Trilogie urbaine Tome 1 : On a mangé Zidane

Une grande ville, trois personnes qui se côtoient sans jamais se voir, trois histoires qui se croisent sans jamais interférer, trois petits drames qui passeront inaperçus. Voici les mots clés de cette “trilogie urbaine” dont chaque titre aurait pu s’intituler Entassement, Isolement et Ségrégation. Fruit de l’agglomérat mécanique des hommes et de leur incapacité à vivre ensemble, lieu ou plus qu’ailleurs, le “chacun pour soi” semble dominer toutes les autres règles, la ville ou la communauté urbaine est le lieu de toutes les confrontations, mais également l’endroit ou tout est possible. C’est ainsi que Vincent, adolescent lunaire et mélancolique, Mamie, vieille dame au grand coeur et Franck, jeune homme volontaire et travailleur, vont, au même moment bien que dans des circonstances totalement différentes, récolter les fruits pourris que d’autres avaient planté. Vincent est un jeune homme tout juste sorti de l’adolescence, sensible et discret. Issu de l’immigration italienne, il vit avec le reste de sa famille (ses parents et son frère et sa soeur) dans l’un des nombreux appartements de la grande cité dortoir et périphérique. N’ayant pas pu aller bien loin dans les études, Vincent à toutefois trouvé du travail dans un restaurant “fast food” ou, à longueur de journée, il compacte les poubelles en sous-sol dans une ambiance pour le moins délétère. Son seul plaisir, c’est dans sa minuscule chambre qu’il le trouve quand, le soir, il retrouve tous les animaux qui y vivent. S’y côtoient des poissons, des souris, des oiseaux et surtout, Zidane. Zidane, c’est un lapin, seul compagnon de Vincent. Mais voir son fils aîné chérir un stupide lapin peut amener un père écrasé sous le poids de l’ennui et de l’entassement, épuisé par une situation sociale inextricable, à vouloir brusquer le passage à l’âge adulte de façon un peu trop abrupte… D’ici à ce que Zidane passe à la casserole…

03/2011

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Littérature française

Des femmes qui dansent sous les bombes

Au coeur de l'Afrique, une guerre civile guerre fait rage, dévastant les champs, les cultures et les familles. Séraphine est une jeune fille innocente, elle grandit et vit le plus paisiblement possible parmi les siens, malgré la peur et la mort qui rôde. Sa mère lui a appris à compter et à lire, elle peut accompagner les femmes au marché, bien loin de son village, pour vendre haricots, oeufs et lait. Les marches longues et épuisantes sont le lot quotidien de l'Africaine. Son destin semble tracé et s'annonce pourtant heureux : elle épousera bientôt Sumpun, l'homme qu'elle aime. Mais sa vie bascule lorsqu'en rentrant à la maison, elle voit les miliciens, ces hommes qui s'excitent devant la moindre goutte de sang, qui tentent d'abuser de sa mère... Pétrifiée, Séraphine est incapable de la moindre pensée. Son petit frère est déjà mort tandis que son père agonise, impuissant, lorsqu'un milicien décide de s'en prendre à elle, l'écrasant de toute sa force et de toute sa virilité. Face à l'insoutenable, le père mourra en prononçant ces derniers mots : " Je suis désolé. " Soudain, un groupe de l'armée régulière pénètre dans la maison, tue, chasse et libère la jeune Séraphine des griffes des barbares. Emmenée rapidement à l'hôpital pour y recevoir les premiers soins, elle fait la connaissance du docteur Basonga ainsi que de la très charismatique Blandine, une guerrière persuadée instinctivement que la jeune femme possède le courage nécessaire pour transformer son traumatisme en force. Elle convainc Séraphine de rejoindre les lionnes impavides, ces troupes de femmes qui vengent les blessés et les morts, qui luttent quotidiennement au sein de l'armée régulière, animées par l'espoir fou de déposer un jour les armes pour le retour de la paix dans leur cher pays. Une nouvelle page de sa vie s'ouvre.

03/2016

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Littérature étrangère

La dernière conquête du major Pettigrew

À Edgecombe St. Mary, en plein coeur de la campagne anglaise, une tasse de thé délicatement infusé est un rituel auquel, à l’heure dite, le major Ernest Pettigrew ne saurait déroger pas plus qu’à son sens du devoir et à son extrême courtoisie, aussi désuète que touchante, qui font de lui l’archétype même du gentleman anglais : raffiné, sarcastique et irréprochable. Dans ce petit village pittoresque où les cottages le disputent aux clématites, le major a depuis trop longtemps délaissé son jardin. Désormais veuf, il a pour seule compagnie ses livres, ses chers Kipling, et quelques amis du club de golf fuyant leurs dames patronnesses. Ce n’est guère son fils, Roger, un jeune londonien ambitieux, qui pourrait le combler de tendresse. Mais, le jour où le major apprend le décès de son frère Bertie, la présence douce et gracieuse de Mme Ali, veuve elle aussi, va réveiller son coeur engourdi. Tout devrait les séparer, elle, la petite commerçante d’origine pakistanaise, et lui, le major anglais élevé dans le plus pur esprit britannique. Pourtant leur passion pour la littérature et la douleur partagée du deuil sauront les réunir. Ils vont, dès lors, être confrontés aux préjugés mesquins des villageois, où le racisme ordinaire sévit tout autant dans les soirées privées, sur le parcours de golf, à la chasse, sur les bancs de messe que dans les douillets intérieurs. Et les obstacles seront pour eux d’autant plus nombreux que leurs familles s’en mêlent : Roger s’installe dans un cottage voisin avec Sandy, sa petite amie américaine, et le neveu de Mme Ali, musulman très strict rentré du Pakistan, se découvre un enfant caché… C’est avec beaucoup de charme et d’intelligence que Helen Simonson s’empare du thème des traditions pour montrer combien elles peuvent être à la fois une valeur refuge et un danger. Il se dégage de son roman une atmosphère so british qui enchante. Reste une question : votre tasse de thé, vous le prendrez avec un nuage de lait ou une tranche de citron ?

03/2012

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Littérature française

Georges Henein, Poète francophone d’Égypte. Préface de Cristina Boidard-Boisson

Georges Henein, poète francophone d'Egypte apporte une contribution manifeste à la discipline des études littéraires francophones et comble un grand vide dans le domaine encore à peine exploré de la francophonie au Moyen Orient. Cet ouvrage met en lumière la vie et l'oeuvre de Georges Henein, l'un des pères du surréalisme égyptien, souvent comparé à André Breton. Un premier chapitre analyse l'empreinte historique, littéraire et culturelle laissée par la France sur l'Egypte, de l'expédition de Bonaparte aux années 1960. Un second volet montre comment le mouvement surréaliste français a pris racine dans le pays du Levant au cours des années 1920 et étudie ses effets sur la littérature égyptienne avant la crise de Suez. Le troisiLe troisième et dernier chapitre est consacré à une analyse de textes choisis et tente de définir le projet poétique et l'orientation politique de l'auteur. Cette réflexion montre également en quoi les textes d'Henein sont une contribution majeure à la littérature française et francophone et pourquoi ils méritent une place centrale dans le canon littéraire du 20e siècle. Cet ouvrage s'adresse à un large public international et interdisciplinaire. Chercheurs, professeurs et étudiants, mais aussi non-spécialistes trouveront dans ce livre une source leur permettant de se familiariser avec le mouvement surréaliste francophone en Egypte, ainsi qu'Henein, ses oeuvres, et son époque. Un nombre encore limité d'études ont été publiées dans le domaine de la littérature francophone d'Egypte et beaucoup de ses auteurs restent largement inconnus du grand public. C'est à cette lacune que cet ouvrage tente de remédier. English summary : Georges Henein, French poet of Egypt provides a clear contribution to the discipline of the French literary studies and fills a void in the still barely explored area of the Francophonie in the Middle East. This book highlights the life and work of Georges Henein, one of the fathers of the Egyptian surrealism, often compared to André Breton.

12/1984

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Littérature française

Le plus beau lundi de la vie de Jacob Stern tomba un mardi

Noah, 10 ans, entra dans la vie de Jacob avec la force d'une tempête. Une rencontre qui changera tout et qui donnera la plus improbable des amitiés. Une étude des plus sérieuses a démontré que l'on se fait une idée des gens en quatre secondes et cinquante centièmes. Quatre secondes et cinquante centièmes. C'est le temps que Noah, enfant métisse de 10 ans, a pour convaincre chaque personne du voisinage qu'il sera le prochain président des Etats-Unis. C'est peu, quatre secondes et cinquante centièmes, mais ce fut suffisant pour Jacob Stern, vieil homme de confession juive de soixante-quinze ans. Noah venait d'entrer dans la vie de Jacob avec la force d'une tempête, l'abreuvant de jolis mots et de belles espérances. Une rencontre entre deux générations, deux visions du monde et de l'avenir. Un vieil homme qui a perdu goût à la vie et en proie au vide destructeur, et un enfant ambitieux, lumineux, au discours d'un politicien de cinquante ans. Ils n'ont en commun que les souvenirs qu'ils ont créés ensemble autour de donuts au chocolat et de grands verres de lait. Souvenirs que Jacob oubliera un jour et que Noah ressassera toujours. Une rencontre qui changera tout et rien. Elle ne ralentira pas la perte de mémoire de Jacob, elle ne rendra pas forcément Noah président. Mais elle leur fera réaliser que rien n'est écrit. Et qu'il suffit de le comprendre assez tôt pour ne pas subir sa vie, mais au contraire la construire. Un roman qui nous montre qu'on ne peut réellement connaître un homme sans avoir entendu chaque versant de son histoire. Les gens ne sont pas toujours ce que l'on croit. Le monde n'est ni noir ni blanc, il est teinté de nuances et de choix difficiles. Jacob le sait que trop bien, Noah le saura bientôt. Un livre d'une humanité bouleversante sur la fragilité de la mémoire et de l'âme humaine.

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Cuisine

Pâtisseries gourmandes sans gluten ni lactose

Lalie Pâtisse, une passionnée de Pâtisserie qui ne pense et rêve que d'une seule chose, rendre l'impossible possible ! C'est à l'âge de 8 ans, en pâtissant mon premier gâteau au yaourt avec ma grand - mère que je me suis prise d'amour pour les gâteaux. Je dois vous avouer qu'à cette époque, j'aimais autant les pâtisser que les dévorer ! Le comble pour une gourmande telle que moi lorsque j'ai découvert plusieurs années plus tard que ces superbes et merveilleuses pâtisseries en outre me rendaient malade ! Depuis le gluten et le lactose ne font plus parties de mon alimentation. Ma fille Ashley est venue au monde avec également le même souci de santé, de ce fait interdiction d''intégrer le Gluten et le Lactose à son alimentation. Difficile pour une enfant de comprendre que pour elle, les viennoiseries et les gâteaux industriels remplient de ces magnifiques substances grasses et sucrées lui étaient interdites ! Il m'est donc venu l'idée de pâtisser du "sans", du "meilleur" et du "bon". Quelques années plus tard, ma fille Anna est venue agrandir la famille en apportant un petit cadeau en plus dans ses valises : l'intolérance aux protéines de lait de vache !! J'ai donc pris mon courage à deux mains et j'ai décidé de faire de notre différence une force. Je suis devenue Pâtissière et aujourd'hui je crée des gâteaux pour tous. Tout le monde a le droit à un peu de gourmandise ? ! Intolérants, Coeliaques, Allergiques ou non ! Mes recettes sont travaillées pour ce type de pâtisseries au plus près d'une pâtisserie traditionnelle. ? Mon Ambition ? Faire de l'impossible, possible Une envie une réalité. Donner la possibilité à tous de pâtisser des pâtisseries sans gluten ni lactose avec des matières premières simples, meilleures pour la santé et faciles à trouver dans le commerce. Apporter du sourire et de la gourmandise en retrouvant ou trouvant un " Plaisir Gustatif "

09/2019

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Album de films

New York 1997. L Histoire officielle du film

Plus de 40 ans après la sortie du blockbuster iconique, New York 1997 : l'Artbook officiel du film plonge dans les archives pour dévoiler sa création. Réalisé par John Carpenter et sorti en 1981, New York 1997 a séduit le public du monde entier avec ses personnages mémorables, ses effets spéciaux créatifs et son atmosphère sombre. Cet ouvrage est la rétrospective ultime d'un film devenu culte. Ce livre indispensable mêle l'illustration du processus ayant abouti à la production d'un blockbuster de science-fiction, qui a fortement influencé la pop culture, à des informations sur les costumes, les effets spéciaux, la musique, les affiches, et bien plus encore. Contenant des entretiens inédits avec les acteurs et les membres de l'équipe, cette collection extraordinaire d'images encore jamais vues donnera aux fans des renseignements exclusifs sur tous les aspects de New York 1997. John Walsh est un cinéaste doublement nommé aux BAFTA. Après avoir été diplômé de la London Film School, il a créé Walsh Bros Ltd, l'une des sociétés de production du top 100 britannique. Son premier long métrage, Monarch, a été restauré après que John Walsh a retrouvé la pellicule originale en 35 mm - que l'on croyait perdue - dans des archives et fait désormais partie d'un grand reportage de BBC News sur les films récemment disparus. John était un étudiant en cinéma de 18 ans lorsqu'il rencontra Ray Harryhausen et réalisa un documentaire sur sa vie et sa carrière. En tant qu'administrateur de la Fondation Harryhausen, John travaille à préserver les collections regroupant ses créatures et ses archives. Il a également enregistré des commentaires pour certains films du réalisateur. C'est un conférencier ayant participé à de nombreux festivals de cinéma, ainsi qu'un ardent défenseur de l'animation en stop-motion. Ses livres comprennent Harryhausen : The Lost Movies et Flash Gordon : The Official Story of the Film, inédits en français et tous deux nommés aux Rondo Awards du livre de l'année.

11/2022

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Monographies

Georges troubat

Le jeu, toujours recommencé, est donc infini. Assemblages, recouvrements, juxtapositions. Bleus, rouges, jaunes. Lignes, surfaces, figures. Une exposition de Georges Troubat est toujours une expérience singulière : comme un musicien avec un ensemble limité de notes, l'artiste multiplie les variations, les improvisions, offrant l'étonnante impression d'un ruissellement permanent. Cet homme a toujours été très actif dans sa vie ; rien n'est définitif, le courant nous emporte et il nous faut nager avec lui. L'acte créatif n'existe que répété puisqu'il est lié à la marche, aux mouvements du temps, aux passages des saisons, aux rythmes du monde. La peinture de Georges Troubat est vivante, au sens plein : elle régie son pas sur les impulsions du vivant. Son animation procède de la vie elle-même, à laquelle elle retourne comme un acquiescement permanent. Cet homme que l'on croit pressé est un nageur ébloui, et sa peinture témoigne pour un monde qui ne serait qu'éblouissement. The game that is started over and over, is then infinite. Assemblages, collections, juxtapositions. Blus, reds, yellows. Lines, textures, shapes. An exhibition of Georges Troubat is always a peculiar experience : just like a musician with a few limited notes, the artist multiplies the variations, improvisations, offering the astonishing feeling of an on-going flow. This man was always very active in his life, but nothing lasts forever, the flow takes us with it and we have to swim with it. The creative act only exists by repetition as it's tied to the pace, to the mouvements of time, to the passing seasons, to the world's rhythms. George Troubat's painting is alive, taking on the whole meaning of the word : it regulates its pace on the impulsion of the living. Its animation begins from life itself, to whom it goes back to, like a perpetual approbation. This man, who we think in a hurry, is a dazzling swimmer and his painting attests for a world which would only be dazzling.

03/2022

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Sociologie

Le retour de la puissance céréalière russe. Sociologie des marchés du blé, 2000-2018

Fondement de la civilisation occidentale, le blé est l'une des céréales les plus échangées au monde. Sa part prépondérante dans l'alimentation humaine lui confère le statut de denrée stratégique. La Russie en a fait un instrument de sa reconquête des marchés céréaliers, en se hissant, sur des marchés mondiaux instables, au rang de concurrent agricole majeur pour l'Europe. La renaissance de la puissance agricole russe s'appuie également sur d'autres produits, tels que le lait, la viande, ou les oléagineux. Comment s'est opérée cette mondialisation agricole, quels en sont les acteurs et les conditions ? Telles sont les questions centrales abordées par cet ouvrage. Depuis les années 2000, des évolutions notables ont marqué le monde agricole russe, au premier rang desquelles l'adhésion du pays à l'Organisation Mondiale du Commerce et l'adoption de l'embargo sur les produits alimentaires occidentaux décidé dans le sillage de la crise ukrainienne. Cet ouvrage invite le lecteur au coeur de cette mutation du monde céréalier en suivant ceux qui de près ou de plus loin font les marchés céréaliers : agriculteurs, négociants, syndicalistes agricoles, experts agricoles, mais aussi élus locaux et éleveurs et industriels. Il écoute leurs voix, montre leur travail, donne à voir leurs intérêts et leurs rationalités. La démarche adoptée se situe au croisement de plusieurs mondes : le monde rural, la politique et le commerce international. Elle fait dialoguer différentes échelles : celle des politiques de l'Etat, avec celle des territoires et celles des rationalités productives individuelles. Ce décryptage permet de restituer des cohérences au-delà des paradoxes apparents entre stratégie volontariste de sécurité alimentaire, politique des contre sanctions et plaidoyer pour le retour de la puissance céréalière. Le suivi patient de la marchandise blé donne ainsi à comprendre les évolutions de valeurs et les priorités sociales, les tensions que font naître la définition d'un bien commun et les aléas qui l'accompagnent.

09/2021

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Régionalisme

Bellecombe-en-Bauges. Une terre et des hommes

Quelle était verte ma vallée ! Et comme ils étaient doux les rayons du soleil quand ils chauffaient nos toits de tavaillons ou bien quand ils dardaient nos faîtières en chaume ! A Bellecombe, les jours anciens coulaient comme la rivière assoupie qui serpente au milieu des prés rieurs. Car Bellecombe dans les Bauges, tout comme le visage enfin apaisé d'un enfant après la colère, dessine pour nous le sourire énigmatique de la Paix ! Dans nos souvenirs bibliques, Bellecombe évoque " le pays où coulent le lait et le miel ". Ici, on se plairait à imaginer le séjour de Virgile, posant là enfin son havresac de poésie et s'écriant : " J'ai trouvé ! ". Trop heureux seraient les agriculteurs S'ils connaissaient leur bonheur. Ces vers de la poésie antique, nos modernes édiles pourraient, sans honte aucune, s'en inspirer en gravant ces lignes sublimes au fronton du temple communal. Oui ! C'est vrai ! D'ailleurs tous les voyageurs l'ont écrit : en 1834, les auteurs du fameux Dictionnaire des Etats de Savoie n'hésitent pas à nous livrer une description détaillée du jardin d'Eden - " blé, orge, avoine, légumes, pommes de terre, tout y pousse à foison ". Même les troupes de chasseurs alpins déposent ici les armes : " Nous voici devant une vallée profonde, très boisée, qui s'étend tout au-dessous de nous. Elle se termine par un bassin d'eau étincelante, encadrée de monts superbes : nous voici aux dernières extrémités du lac d'Annecy. " Ce doux pays, l'abbé François Gex, pour l'éternité, l'a béni : " Une Normandie suisse ! - C'est le pays d'Auge ! ". La commune de Bellecombe-en-Bauges abrite donc un village centre aux maisons resserrées autour de son clocher : ce chef-lieu est entouré de quatorze villages répartis sur plusieurs dizaines de kilomètres carrés. Tout est dit en majesté par Françoise Dantzer. Tout est écrit dans ce beau livre.

06/2010

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Architectes

Pierre Chareau. Volume 2. Aménagements intérieurs. Architecture

Pierre Chareau, aménagements et architecture, opère une synthèse sans précédent de près de de 80 chantiers d'architecture d'intérieur (1908-1938), privés ou publics, comme de ses projets architecturaux (1925-1950). Il dévoile l'évolution de l'approche de Pierre Chareau en matière d'aménagement intérieur, de ses débuts de décorateur intégrant dans des espaces existants son mobilier, à l'avènement, au fil des projets, d'une approche résolument architecturale de l'espace, dans laquelle le meuble s'anime et devient architecture à part entière. Listant l'ensemble de ces chantiers, il livre une analyse détaillée et illustrée de vingt-cinq d'entre eux, en majorité commandités par trois familles, les Dalsace, les Bernheim et les Dreyfus. Ce second volume permet de découvrir l'engagement de longue haleine du créateur pour l'architecture. Il revient sur sa participation aux CIAM comme à la Société des architectes modernes ou au Rassemblement des architectes, ainsi que sa collaboration avec la revue L'Architecture d'aujourd'hui. Il offre une analyse critique sur l'activité de Pierre Chareau architecte, en décryptant les 13 projets sur lesquels il a travaillé, en France, de 1923 à 1938, puis aux Etats-Unis, de 1945 à 1950, du cabanon de Djemil Anik à l'atelier de Robert Motherwell à East Hampton. Ce livre offre enfin une analyse approfondie de la Maison de verre. En dressant le portrait de Jean Dalsace et de son épouse Annie, il permet de comprendre le rôle central des commanditaires dans ce projet. Il revient sur le contexte architectural et sociétal de l'époque, expliquant l'importance de la lumière et de l'hygiène dans la Maison de verre. Le chantier et ses vicissitudes sont restitués avant que ne soient décrits les grands principes qui ont présidé à la conception de la maison, suivies d'une analyse de ses volumes et de ses espaces.

04/2023

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Mouvements artistiques

Real Families. Stories of Change

What is a family ? And how is family experienced ? These questions, explored through artists' eyes, are at the heart of the exhibition, Real Families : Stories of Change, a collaboration between the Fitzwilliam Museum and the University of Cambridge Centre for Family Research. The book provides a catalogue of the exhibition in four sections, containing twelve illuminating essays that discuss the concept of the family. Real Families : Stories of Change focuses on art produced in the past 50 years, a period of significant change in how families are created and structured, with historical works woven into the exhibition to examine what is genuinely new, and what has remained the same, about the family. The catalogue includes reproductions of paintings, photography and sculpture. In the first section, 'What is a Family ? ', artists portray new forms of family, including families formed by assisted reproduction and families with LGBTQ+ parents, as well as families affected by divorce, adoption and infertility. The works prompt viewers to consider stereotyped beliefs about what makes a family and society's prejudice against childlessness. Second, 'Family Transitions' starts with artists' representations of motherhood, followed by an examination of the positive role that fathers play. Works on siblings speak to the dynamic and intense relationships that exist between siblings, and those on grandparents and grandchildren highlight the benefit of having each other in their lives. Artists also convey their complex feelings about their ageing parents. 'Family Dynamics' explores positive and negative relationships between couples, parents and children, and extended family, with works that foreground affection and rejection, comfort and conflict, enmeshment, estrangement and not fitting in. The works also examine the wider social, cultural and political influences on family relationships. Finally, 'Family Legacies' highlights the importance to many people of a sense of connection and belonging. This section explores the transmission of family from one generation to the next through genetic inheritance, social and cultural practices, language and objects, which can forge emotional connections and give rise to family memories.

11/2023

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Histoire des sciences

Histoire de la recherche contemporaine Tome 9 N° 2/2020 : L'archéologie entre l'humain et les espaces

SOMMAIRE DOSSIER L'archéologie entre l'humain et les espaces Pierre Rouillard Trois décennies de recherche : une archéologie préhistorique plus proche de l'humain Catherine Perlès Encadré | La pré-protohistoire de l'Europe révélée par la paléogénomique Eva-Maria Geigl L'approche de l'espace par les archéologues : des pratiques en évolution Laurent Costa, Bruno Desachy Encadré | Archéologie maritime et navale : nouveaux outils et acquis récents de la recherche Giulia Boetto Les nouveaux rapports avec la nature ne doivent pas nous faire ignorer ceux du passé Stéphanie Thiébault Encadré | Bioarchéologie des substances naturelles dans des céramiques Martine Regert L'archéologie préventive en France : du sauvetage du patrimoine ancien à l'émergence de pratiques scientifiques et au partage de la connaissance Dominique Garcia Encadré | La fouille archéologique comme laboratoire et bibliothèque sans murs Laurent SchneiderVARIA Georges Sagnac : de la découverte de la fluorescence X à la relativité Jean-Christophe Pain Une histoire du " PMC ", le laboratoire de physique de la matière condensée de l'Ecole polytechnique Thiên Nga Lê Jean Pruvost, " dans les mots jusqu'au cou " Table of Contents report Archeology between humans and spaces Pierre Rouillard Three decades of research : a prehistoric archeology closer to humans Catherine Perlès Insert | The pre-protohistory of Europe revealed by paleogenomics Eva-Maria Geigl The approach of space by archaeologists : evolving practices Laurent Costa, Bruno Desachy Insert | Maritime and naval archeology : new tools and recent research findings Giulia Boetto The new relationships with nature should not make us ignore those of the past Stéphanie Thiébault Insert | Bioarchaeology of natural substances in ceramics Martine Regert Preventive archeology in France : from the rescue of ancient heritage to the emergence of scientific practices and the sharing of knowledge Dominique Garcia Insert | Archaeological excavation as laboratory and library without walls Laurent SchneiderVARIA Georges Sagnac : from the discovery of X-ray fluorescence to relativity Jean-Christophe Pain A History of PMC, the Laboratory of Condensed Matter Physics of the Ecole Polytechnique Thiên Nga Lê Jean Pruvost, "in words up to the hilt'

06/2021

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Monographies

Gustave Moreau. The Fables

Gustave Moreau (1826-1898) is one of the most brilliant and enigmatic artists associated with the French Symbolist movement. This book accompanies an exhibition of some of the most extraordinary works he ever made, unseen in public for over a century. Moreau's watercolours of the Fables of Jean de La Fontaine (1621-1695) were created between 1879 and 1885 for the art collector Antony Roux and their stylistic range encompasses historicism and the picturesque, orientalist fantasies and near-abstract chromatic experiments. They were exhibited to great acclaim in Paris in the 1880s and in London in 1886, where critics compared the artist to Edward Burne-Jones. One critic commented on Moreau's ' keen apprehension of the weird. ' There were originally 64 works in the series, which was subsequently acquired by Miriam Alexandrine de Rothschild (1884-1965), but nearly half were lost during the Nazi era. The surviving works have not been exhibited since 1906 and they have only ever been published in black and white. This book is the first to reproduce them in colour - many shown actual size. Created at the height of the French 19th-century revival of watercolour, the variety of subject matter and technique, their colouristic effects and the sophistication of Moreau's storytelling, will be a revelation to readers. Preparatory drawings for the Fables, including animal studies made from life in the Jardin des Plantes demonstrate the wide-ranging research that informed Moreau's visions. Prints after Moreau's Fables by Félix Bracquemond (1833-1914) translate the jewel-like colours into monochrome in some of the most innovative etchings of the age, while the most delicate effects of the watercolours were also transformed into vitreous enamels. In-depth accounts of each watercolour, explaining the story and exploring Moreau's response to it. The introduction will place the series in the long history of illustrations of La Fontaine's canonical work, whose sources include Aesop's fables and traditional European and Asian tales, as well as considering Moreau in the context of his own, turbulent, times.

08/2021

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Romans policiers

Du noir au Pays basque

Les nouvelles : Rose PENN : Les variations climatiques, une météo préoccupante, des mammifères marins qui s'échouent, des méduses qui envahissent les filets des pêcheurs. Des algues tueuses, aussi. Eric BECQUET : Des volailles qui disparaissent, des coureuses qui se volatilisent lors de l'Ultra-trail du Labourd. Attention, vous entrez en territoire laminak Pierre OLHAGARAY : Un sac de sport. Des liasses de billets de cinquante et cent euros. Une boîte en métal contenant des diamants. De quoi changer une vie ? POMS : Une vache behitzu soigneusement découpée en pleine montagne. Un cercle gastronomique qui se délecte de viande maturée. Et puis, Behi gorri, la légendaire vache rouge qui protège l'entrée des grottes... Bruno JACQUIN : Où est Luma ? Enfuie quelque part dans la montagne au-dessus d'Itxassou ? Son frère jumeau, gendarme, la retrouvera-t-il ? L'ombre d'Iparretarrak qui plane. La petite reviendra-t-elle ? Philippe LAUGA : Une villa avec vue sur mer bâtie sur la colline de Sainte Barbe à Saint-Jean-de-Luz, un chalet en bois à Baqueira. Une épouse top-model, amatrice de trekking. Faudrait jamais quitter Saint-Jean. Anthony BUILS : Un établissement de soins aux pratiques douteuses... Sa directrice... Un jardinier et sa fille atteinte de mucoviscidose. Un père prêt à vendre son âme au diable pour sauver la chair de sa chair. Michel BROME-TONNE : "Faut-il tuer pour continuer à vivre ? Tuer afin de renaître ? " disait le père décédé, éleveur de porcs Kintoa. Jérémy BOUQUIN : Des femmes comme elle, Henrico n'en a jamais croisé. On la nomme Madame, c'est tout. Deux go-fast dans la même soirée avec un seul point de dispatch à Hendaye. Et un des convois qui ne répond plus. Gilles VINCENT : A l'écran, une gamine exécutée en direct. Moins d'une heure. C'est le temps qu'il faudra à la commissaire Maïtena Santoa pour tout balancer par-dessus bord. Tout plaquer. Changer de vie.

07/2023

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Littérature française

L'épervier de l'aspre - La roue

Dans un coin perdu des Cévennes vit un berger, Téhaut. Comme un ermite, il habite dans une cahute avec son chien, se nourrit du lait de ses brebis, des légumes de son jardin, du gibier qu'il braconne et il a aussi quelques connaissances chamaniques. Jérôme, un trader vit à Paris dans le fracas de la ville, son seul but est de gagner de l'argent, toujours plus d'argent pour afficher sa réussite. Comment ces deux antipodes feraient-ils pour se rencontrer, comment ces pile-face pourraient-ils se parler, comment ces deux planètes séparées par des années-lumière arriveraient-elles à se comprendre. Et pourtant le hasard fait son oeuvre. Téhaut dans sa cahute explique à Jérôme : Tu vois petit oiseau de la ville, Vous autres, vous croyez qu'un arbre c'est un morceau de bois. Mais non ! Un arbre ça vit, un arbre ça a du sang, un arbre c'est heureux, il frétille à la pluie, il souffre quand il fait trop sec, il cherche son eau dans le ventre de la terre, parce que la terre, elle a plein de sang dans ses veines, elle est pleine de chaleur là-dessous, elle a un coeur la terre. Non ! Jérôme ne sera plus jamais comme avant, surtout, depuis que Téhaut lui a appris à voler dans l'esprit de l'épervier. A son retour à Paris il n'a plus qu'une seule chose en tête : retrouver les Cévennes et tout ce monde un peu fou que lui a fait découvrir Téhaut. Mais saura-t-il trouver le bon chemin dans son esprit. Lui qui ne vivait que pour l'argent et par l'argent les questions s'entrechoquent dans sa tête se mêlent, s'enroulent, et tournent comme un manège qui s'emballe. L'homme est-il une exception de la nature ou une erreur ? Quel chemin va-t-il prendre ? Saura-t-il marcher sur la bonne sente devant la multitude des routes qui lui sont offertes.

06/2018

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Philosophie

Où est passé le temps ?

Avec l’espace, disait Emmanuel Kant, le temps constitue la « forme a priori » de notre sensibilité. Autrement dit, le temps est l’horizon à travers lequel nous faisons l’expérience du monde, il structure notre façon d'aller à la rencontre de ce qui est. Or la modernité semble désormais compromettre les conditions de cette rencontre. Tout va de plus en plus vite : entre « fast-food », « speed dating » et haut débit, notre époque se distingue par la toute-puissance de la vitesse. Ce qui est en jeu, ici, ce n’est plus seulement l’emballement de l’innovation technique, mais l’accélération du réel lui-même. Voilà l’une des désillusions du progrès : plus nous sommes équipés de machines, d’appareils censés nous faire gagner du temps, et plus nous avons le sentiment d’en manquer. Dans les relations sociales comme dans la vie intime, en politique comme en amour, notre quotidien est marqué par l’urgence, la peur de ne pouvoir suivre. La tyrannie du court terme comprime l’espace. Le triomphe de l’immédiat rend impossible toute vie au présent. Le règne de l’instantanéité enterre la mémoire et dynamite l’avenir. Bref, l’accélération des choses rétrécit le champ de l’expérience, à commencer par cette condition de toute vie humaine qu’on nomme confiance : « La confiance ne saurait être de l'ordre de l'instantané, écrit le philosophe Paul Virilio. Elle doit se construire, se mériter, dans le temps. La confiance instantanée, la foi instantanée, cela ne marche pas. Il faut du temps pour avoir confiance ». Reconstruire un espace de discussion, d’amitié et de justice, c’est donc ralentir le rythme, repartir à la conquête du temps long. Artistes, philosophes, géographes ou historiens, hommes d’images ou femmes de lettres, les intervenants tenteront de répondre ensemble à cette question : « Où est passé le temps ? ». Trois jours durant, fidèle à sa tradition d'échanges et de dialogue, le Forum a confronté leurs réponses aux interrogations et aux objections du public.

10/2012

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Développement durable-Ecologie

Je crise climatique. La planète, ma chaudière et moi

"Je suis née dans une bulle de plastique orange. C'était l'année du premier choc pétrolier, en 1973. On vivait encore sous le règne des Trente glorieuses. Le soir, on mangeait de la purée Mousseline préparée avec du lait de grande surface en brique. La nature n'existait pas. L'école me parlait un peu de la campagne, mais pour dire qu'elle disparaissait avec l'exode rural. Elle semblait toujours appartenir au passé. Je croyais que le monde entier était une ville en développement". Drôle, provocateur, informé, le livre de Jade Lindgaard est une enquête à la première personne sur le rapport intime, paradoxal, névrotique que nous entretenons à nos modes de vie et aux menaces qu'ils font désormais peser sur la planète. Entreprenant un voyage original dans nos imaginaires, celui de l'automobile, de l'avion et du supermarché, elle est partie explorer notre amour de la chaleur et notre goût pour la vitesse et les destinations lointaines. Un voyage qui raconte aussi sa difficulté personnelle à vivre l'écologie, et au cours duquel l'auteur enquête sur le carbone émis par sa chaudière et son smartphone, évoque ses lombrics qui fabriquent du compost dans un coin de sa terrasse, sa mère qui n'a pas de voiture mais prend l'avion plus de quinze fois par an... On l'aura compris, cet essai "d'ego-climat" n'est pas un énième cri d'alarme sur le changement climatique et l'absurdité de notre modèle de croissance - ça, nous le savons déjà. Ce que nous avons du mal à comprendre en revanche, c'est pour quelle raison il nous est si difficile de changer et de nous réinventer une vie libérée de nos désirs chargés en CO2. Là réside l'énigme politique, mais aussi psychologique et anthropologique, de notre temps à laquelle le livre singulier de Jade Lindgaard essaie de donner des éléments de réponse.

08/2014

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Cinéma

Bernard Blier, un homme façon puzzle

Bernard Blier fait partie de ces " gueules " du cinéma français qui appartiennent à notre mémoire collective. Et pourtant, de ce comédien extrêmement populaire (y compris dans les jeunes générations, fans comme leurs aînés des inoubliables Tontons flingueurs), à la carrière riche de plus de cent quatre-vingts films et trente pièces de théâtre, on ne sait presque rien. Au fil de cette biographie - la première complète et documentée qui lui soit consacrée -, Bernard Blier se révèle un personnage aussi singulier que ceux qu'il a incarnés. Une naissance en Argentine en 1916, une vocation précoce, à l'âge de onze ans, à la sortie d'une représentation à la Comédie Française. Son père hausse les épaules : " Tu seras privé de dessert ", mais prend conseil auprès d'un comédien en vogue à l'époque. " C'est dans l'oeuf ", juge l'homme de l'art après avoir écouté l'aspirant acteur réciter un poème. Et de fait, le jeune Blier (élève préféré de Louis Jouvet au Conservatoire) débutera dans Entrée des artistes, Hôtel du Nord et Le Jour se lève, rien de moins ! Facétieux comme on n'oserait plus l'être aujourd'hui, soupe au lait, joueur (il s'adonne aux courses... de chevaux de bois !), bibliophile et alpiniste avertis, fin gastronome, homme et père intransigeant, fou de comédie, il plaçait l'amitié plus haut que tout avec ses complices François Périer, Gérard Philipe, Jean Gabin, Jean Carmet, Gérard Depardieu... Menée à l'anglo-saxonne, comme une enquête, fondée sur des témoignages inédits (notamment celui de son fils, le cinéaste Bertrand Blier, qui a accepté pour la première fois de se confier aussi longuement sur ce père aux multiples visages), cette biographie traverse cinquante ans d'histoire du septième art, et nous fait approcher la vérité d'un homme qui a vécu comme il jouait la comédie : sérieusement, sans jamais se prendre au sérieux, avec pour maxime cette devise de Michel Audiard, son meilleur dialoguiste : " J'parle pas aux cons, ça les instruit. "

03/2009

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Philosophie

Correspondance. Tome 4, Janvier 1880 - Décembre 1884

Le tome IV de la correspondance de Nietzsche couvre les années 1880-1884 : cinq années seulement, mais riches en crises et en métamorphoses. Désormais libre de toute attache universitaire, Nietzsche va connaître les plus douloureuses déceptions dans les rapports avec autrui, et les plus souveraines créations, avec Aurore, Le Gai Savoir et la figure nouvelle de Zarathoustra. A l'arrière-plan : lancinante, une douleur indéfinie, un mal-être physique et psychique permanent qui ne connaît que de rares rémissions(lors du "saint Janvier" de janvier 1882) ; des relations de plus en plus difficiles avec sa mère et sa soeur Elisabeth, et la quête souvent déçue d'un "lieu" propice à l'écriture, à Venise - auprès du compositeur Heinrich Köselitz, "Peter Gast", dont il admire et défend la musique -, à Gênes, dans l'anonymat d'un grand port, à Nice, ville un peu trop française, et, en Engadine, "présent inattendu", qu'il découvre alors, séjour fécond de ses étés. Dans cette errance un peu contrainte, entre Suisse et Italie, Nietzsche formule ses pensées les plus secrètes : son affinité avec Spinoza, le défi de l'éternel retour, l'annonce du surhomme, la critique du "dernier homme". Mais à qui confier ces perspectives nouvelles ? Vers quelle petite élite se tourner ? C'est le vieux rêve de Nietzsche. En mai 1882 a lieu la fatale rencontre avec Lou von Salomé à Rome, et se forme le projet naïf d'une "Trinité" avec le froid Paul Rée. Cet épisode bien documenté sera un échec désastreux, qui va conduire Nietzsche à rompre avec sa famille et ses amis wagnériens et le condamner à une solitude de plus en plus irrémédiable. Si les lettres qui témoignent de cet épisode pathétique révèlent les premiers craquements de sa personnalité, elles sont aussi d'une densité, d'une élégance d'écriture et d'une intensité humaine et intellectuelle qui en font sans conteste une des plus bouleversantes correspondances de largue allemande.

03/2015

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Psychologie, psychanalyse

Des gens ordinaires. Avec George Orwell et Donald Woods Winnicott

Le docteur Jean-François Le Goff était un homme intransigeant, comme ses deux héros, et, comme eux, il ne se payait pas de mots. Il a été emporté par une rechute imprévue de ce qu'il ne lui serait jamais venu à l'idée d'appeler une "longue maladie". Dans ce livre à son image, à la fois discret et engagé, se côtoient et se rencontrent deux auteurs peu conformes qui ne se sont pas connus : George Orwell (1903-1950) et Donald W. Winnicott (1896-1971) pour qui les gens ordinaires ont été un objet de pensée, d'écriture, de théorie. Orwell, qui prend leur parti les armes à la main en Espagne, finira par rejoindre les marginaux, les quelconques, et par être lui-même marginalisé dans le (petit) monde intellectuel ; Winnicott se battra pour que l'on écoute ce que les ordinary mothers (l'expression revient sans cesse dans ses travaux) ont à dire de leur propre ordinaire, mères banales vivant dans l'East End - quartier défavorisé -, mères aux enfants élevés avec les moyens du bord, femmes aux manières communes, passables, good-enough. Etre ordinaire, c'est être de tous les jours. C'est aussi le début de la déshumanisation. L'écrivain et le psychanalyste ont lutté contre la déshumanisation. Dans de courts chapitres, l'auteur les fait se rencontrer, entre deux pages, deux citations, dans les couloirs de la BBC, dans un courrier. Il juxtapose, éloigne, compare, assemble ou dérange des pièces d'un puzzle imparfait, mais éclairant : pour faire entendre comment l'ordinaire informe les passions et la vie, il faut être soi-même insolite. En toile de fond, l'auteur évoque le vif de ses propres engagements et la Julia de 1984 se confond, à la fin du livre, avec une autre Julia, sans doute disparue en Amérique du Sud quand certains, après 1968, ne pouvaient renoncer à la vie extraordinaire et sont devenus des personnages de Chris Marker.

02/2018

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Economie

Manger tous et bien

"Avant", les rapports à la nourriture étaient angoissants, mais simples : on voulait être sûr de manger demain et on espérait ne pas mourir après souper. Aujourd'hui, en France, on n'a plus faim, mais on n'a jamais autant parlé de nourriture ni d'agriculture. On réclame à la fois du simple, sophistiqué et pratique, traçable et biologique, équitable et local, rapide et diététique, équilibré et varié, traditionnel et moderne, issu du terroir et exotique... Mais surtout, on veut maigrir ! Sans oublier qu'ayant voulu gagner du temps, on a confié à d'autres une bonne partie de la préparation de notre nourriture, ce qui nous angoisse, car "on ne sait plus ce qu'on mange". On ne trouvera ici ni recette de cuisine, ni réquisitoire contre les responsables supposés de la "malbouffe", ni programme pour une vie meilleure. On y puisera en revanche quantité de réponses à des questions que chacun peut se poser : qu'est-ce que manger, au fond, et surtout qu'est-ce que bien manger, à la fois seul le soir après une journée de travail et quand on reçoit des amis ? Pourquoi, alors que l'espérance de vie augmente régulièrement, les maladies liées à la nourriture - obésité, allergies, intolérances, boulimie, anorexie - ne cessent-elles de proliférer ? Pourquoi mange-t-on sans sourciller des OGM aux Etats-Unis alors qu'on s'y refuse en France ? Quelle est la réalité, et l'avenir, du bio et des circuits court ? Mais aussi, quels sont les problèmes que nous rencontrons avec les céréales, les fruits et légumes, la viande, le lait ? Comment s'organiser pour manger à la fois mieux, tous et durablement ? Le manger "bien" des uns est-il incompatible avec le manger "tous", à bientôt neuf milliards d'individus sur Terre ? Quelles nouvelles relations inventer entre les agriculteurs et les consommateurs ? Un livre accessible à tous, consommateur de base tout comme spécialiste ou "décideur", pour aider chacun à élargir sa vision et se faire sa propre opinion.

11/2011

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Psychologie, psychanalyse

LA PART DU PERE. Edition 1998 revue et augmentée

Les pères ont été beaucoup parlés, peu écoutés. L'homme - particulièrement le père - ne serait-il pas aujourd'hui ce " continent noir " qu'était pour Freud la féminité ? Qu'est-ce, en effet, qu'un père ? La réponse est loin d'être évidente. Est-ce du géniteur, de l'éducateur, du compagnon de la mère qu'il s'agit ? Dans certaines sociétés, le mari n'a qu'un rôle social et économique, tandis que c'est l'oncle (paternel ou maternel) qui s'occupe de l'éducation, pendant que l'amant (ou les amants) se chargent de la procréation. Chez les Davenda d'Afrique du Sud, cela peut même aller jusqu'à accorder le statut de père à une femme ! Dans notre culture, la réalité paternelle est également multiple. Aussi l'auteur de ce livre, après une enquête ethnologique et psychanalytique, a-t-elle choisi de dialoguer avec des hommes, cas courants ou moins courants de paternité : entretiens cliniques avec des " primipères ", des " multipères ", des hommes stériles qui ont un enfant par l'insémination artificielle de leur compagne, des donneurs de sperme, enfin des hommes qui ne veulent plus être pères (demandeurs de vasectomie). Au terme du parcours, il s'avère que la paternité, comme la maternité, ne sont pas tant liées à la réalité physiologique qu'à l'usage qu'en fait telle ou telle société, à tel moment de l'histoire et de l'idéologie. Chez nous, on a limité la part du père à sa fonction de géniteur et de détenteur de la loi, la mère, elle, se caractérisant par sa grossesse et son accouchement. Or, une redéfinition de la parentalité peut se faire selon d'autres vecteurs : le sperme, qui n'est pas seulement celui du coït fécondant ; le lait, qui constitue peut-être à lui seul la spécificité maternelle. Et un enfant ne se fait-il pas avant tout dans deux têtes ?

04/1998

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Histoire et Philosophiesophie

The Undergrowth of Science. Delusion, self-deception and human frailty

Walter Gratzer's themes in the stories he relates in The Undergrowth of Science are collective delusion and human folly. Science is generally seen as a process bound by rigorous rules, which its practitioners must not transgress. Deliberate fraud occasionally intrudes, but it is soon detected, the perpetrators cast out and the course of discovery barely disturbed. Far more interesting are the outbreaks of self-delusion that from time to time afflict upright and competent researchers, and then spread like an epidemic or mass-hysteria through a sober and respectable scientific community. When this happens the rules by which scientists normally govern their working lives are suddenly suspended. Sometimes these episodes are provoked by personal vanity, an unwillingness to acknowledge error or even contemplate the possibility that a hard-won success is a will o' the wisp; at other times they stem from loyalty to a respected and trusted guru, or even from patriotic pride; and, worst of ail, they may be a consequence of a political ideology which imposes its own interpretation on scientists' observations of the natural world. Unreason and credulity supervene, illusory phenomena are described and measured, and theories are developed to explain them - until suddenly, often for no single reason, the bubble bursts, leaving behind it a residue of acrimony, recrimination, embarrassment and ruined reputations. Here, then, are radiations, measured with high precision yet existing only in the minds of those who observed them; the Russian water, which some thought might congeal the oceans: phantom diseases which called for heroic surgery; monkey testis implants that restored the sexual powers of ageing roués and of tired sheep; truths about genetics and about the nature of matter, perceptible only to Aryan scientists in the Third Reich or Marxist ideologues in the Soviet Union; and much more. The Undergrowth of Science explores, in terms accessible to the lay reader, the history of such episodes, up to our own time, in ail their absurdity, tragedy and pathos.

01/2000

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Histoire de France

Christian Democrat Internationalism. Its Action in Europe and Worldwide from post World War II until the 1990s- Volume III: The European People’s Party- Continental and Social Cooperation

From September 2011 to December 2013 the Luigi Sturzo Institute in Rome along with the Centre of European Studies planned a series of international scientific meetings to study one highly important political subject : the commitment of Christian Democrats on an international level. This project has been organised thanks to the support of the Konrad Adenauer Stiftung, and the International Labour Organisation. Internationalism is a Key Element for the Christian Democrat Identity. In fact, CD is a political movement of thought and action whose roots lie in a specific ideology : to use the German word Weltanschauung, it is based on a particular framework of ideas and beliefs that leads the party to interpret the relationship between men and nations from an international point of view, ensuring the human being a central place in every social policy. The Chancellor of Germany, Angela Merkel, wrote in a Message to these Meetings : "We can consider ourselves very lucky that 50 years ago forward-thinking personalities founded the World Union of Christian Democrats. From then on, the world, through globalisation, has been deeply changed. Events that take place in other continents immediately impact on our lives. We will be able to protect ourselves from terrorism, achieve economic and social security, and defend our environment only through common global action. This is the task of our generation : to overcome these global challenges. [...] Our parties and our political organisations share a common Christian ideal of man. This ideal, grounded on the inalienability of human dignity, is at the core of one important value : to this man has linked a social and economic model that combines economic success and social responsibility." Her message clearly shows the need to use historical knowledge, to return to and explore a rich and challenging past as well as to develop a reflection on and a course of action for the present and the future.

12/1986