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Henri Bourges

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Vins et savoirs

Esthétique du vin. Conversations pour amateurs

Le vin est un régal et un objet culturel, un prisme pour voir le monde. Ni religion, ni art, ni science, le vin leur est pourtant étroitement lié. Il accompagne les activités qui ennoblissent l'homme, et ce dernier lui porte en retour une attention particulière, des soins parfois démesurés. Ce livre s'intéresse à la passion qu'on voue aux vins, à leur puissance d'évocation, leur beauté et in fine leur valeur. Les auteurs nous emmènent sur les grands lieux du vin et nous initient au terroir, en compagnie de vignerons et de professeurs dont ils sont proches. Orchestré par des passionnés, cet ouvrage restitue des expériences privilégiées, tantôt simples tantôt extravagantes : déjeuner à Lafite avec le Baron Eric de Rothschild ; ouvrir une Romanée-Conti 1957 avec Aubert de Villaine ; faire un tour de jeep dans Bandol avec Guillaume Tari ; contempler le "Déjeuner aux Huîtres" avec le prince Charles-Henri de Lobkowicz ; marcher à Vosne-Romanée en compagnie de Pascal Mugneret ; converser au coin du feu chez Thibault Liger-Belair ; méditer face au couchant avec Ariane de Rothschild... autant de conversations inspirantes. Chacun de ces échanges rend compte d'un monde extraordinaire, à la fois humain et issu de la nature. Avec ce livre comme à travers les activités de leur société Vindême, Aurélie Labruyère et Julien Gacon partagent leur enthousiasme avec les amateurs du monde entier, dans la conviction que le vin est à la fois un objet de culture et de luxe. Ensemble ils transmettent cette culture au fil d'expériences d'exception : dégustations privées, repas mémorables, conférences, fourniture de bouteilles de collections...

04/2021

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Littérature comparée

Mythopoétiques dantesques. Une étude intermédiale sur la France, l'Espagne et l'Italie (1766-1897)

Dès 1854, le poète et historien Jean-Dominique Fuss s'indigne de la "dantomanie" de ses contemporains et reproche aux "dantomanes" un manque de goût et de génie issu d'un excès d'admiration pour le Moyen-Age. L'idée que les appropriations dantesques dans la littérature et les beaux-arts des XVIIIe et XIXe siècles soient inférieures à celles de la (post)modernité a persisté jusqu'à nos jours. Le but de la présente étude est de réajuster l'opinion dominante de la critique en montrant la complexité, l'originalité et la valeur artistique des oeuvres canonisées et non-canonisées qui composent le corpus. Parmi les 'dantomanes' dévalorisés des XVIIIe et XIXe siècles se trouvent des personnalités aussi éminentes que Giacomo Leopardi, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Charles Baudelaire, Gustavo Adolfo Bécquer et Emilia Pardo Bazán, mais aussi des artistes, des écrivains et des écrivaines qu'il est temps de sortir de l'oubli, notamment Caterina Franceschi Ferrucci, Sofia Giacomelli, Julio Monreal, Vicente Colorado ou Henri Cantel. Leurs oeuvres sont souvent en avance sur leur temps, faisant ressortir des aspects de la Divine Comédie que la critique n'abordera qu'au XXIe siècle. L'analyse comparatiste et intermédiale permet non seulement de redécouvrir les mythopoétiques dantesques des XVIIIe et XIXe siècles, mais aussi de mieux comprendre les tensions et les apories de la Divine Comédie elle-même, montrant ainsi qu'il faut cesser de considérer les productions dantesques des XVIIIe et XIXe siècles comme de "mauvaises copies" de "l'original", et que la Divine Comédie et ses réappropriations s'éclairent de manière réciproque.

07/2021

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Provence-Alpes-Côte d'Azur

Marseille, sur les traces de Monte-Cristo

Voici la véritable enquête que l'auteur a menée en foulant les pas du plus célèbre évadé de France : Le comte de Monte-Cristo ! En s'appuyant sur des extraits du livre d'Alexandre Dumas, Frédéric Presles retrouve les lieux fréquentés par le romancier lors de son repérage pour documenter son histoire. Il nous les montre tels qu'ils sont devenus dans le Marseille d'aujourd'hui. Il se penche aussi sur la notoriété que son héros a apportée à cette ville où se déroule la trame principale du roman. Comment est né le roman ? Qui sont les héritiers du comte de Monte-Cristo ? Que sont devenus les décors de ce récit d'aventure mondialement connu ? Pourquoi se déplace-t-on de Chine pour visiter le château d'If ? Pourquoi le célèbre cigare a-t-il pris le nom du comte ? Comment le défi Monte-Cristo a-t-il vu le jour ? Peut-on arpenter la cellule de Dantès et découvrir le tunnel qui lui offrira la liberté après quatorze années de détention ? Autant d'explications apportées par les recherches menées par l'auteur et son éclairage de néo-Marseillais sur la cité phocéenne. Frédéric Presles a découvert Marseille et ses décors dignes des plus grands plateaux de cinéma lors d'un tournage consacré à son véritable héros marseillais : Henri-Germain Delauze, le génial créateur de la Comex. C'est après cette rencontre déterminante qu'il a décidé d'y déposer ses valises définitivement. Séduit par cette approche, Franz-Olivier Giesbert, que Frédéric Presles a rencontré lors d'une séance photo, a immédiatement répondu favorablement pour imaginer la préface de ce livre singulier.

09/2021

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Théâtre - Pièces

Dramma giocoso au Dîner de Paris. Verdi et Wagner, une amitié indéfectible

Ici, point de statue du Commandeur, point de Festin de Pierre, puisque tout est farce en ce bas monde, "Tutto nel mondo è burla" ainsi que se conclut le Falstaff de Verdi ; c'est précisément de ce compositeur qu'il est question dans cette comédie en 2 actes précédés d'un prélude. Mais ledit musicien donne la réplique à son ami de longue date, à savoir Richard Wagner. Dramma giocoso au Dîner de Paris Il s'agit ici de la version scénique du Roman-Bouffe éponyme (Le Dîner de Paris paru en août 2017) qui a eu droit à un article de Christophe Rizoud dans ForumOpéra. Cette pièce transforme en acteurs de chair et de sang non seulement les personnages authentiques des 9 lettres apocryphes (Golo Mann, Alma Mahler, Franz Werfel, Siegfried et Cosima Wagner, Arrigo Boito, Emanuele Muzio, Giovanni Boldoni, Sir Francis Seymour Haden, James Whistler et Giuseppina Strepponi), mais aussi Henri Fantin-Latour, en grande conversation avec de célèbres comédiennes du Théâtre-Français qui reviennent juste du Père-Lachaise où elles ont fleuri la tombe de leur consoeur, Mademoiselle Elisa Rachel Félix, la grande tragédienne décédée deux semaines auparavant, ou encore Camille Saint-Saëns, Edgar Degas, Gustave Moreau, Charles Baudelaire, Théophile et Judith Gautier, Hans Christian Andersen et bien d'autres… En fait, on se retrouve devant une galerie de portraits du genre de ceux que réalisait Fantin-Latour dans Un atelier aux Batignolles, par exemple. Pour annoncer le déjeuner que partageront Verdi et Wagner à Paris, deux salonnières reçoivent du beau monde : Cosima et Siegfried Wagner, Arrigo Boito, Franz Werfel et Alma Mahler, Giovanni Boldini, entre autres…

11/2021

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Histoire des idées politiques

Malraux et le Bangladesh

Septembre 1971. Voici cinquante ans, André Malraux s'engageait pour l'indépendance du Bangladesh, dont le peuple et les intellectuels étaient victimes de la répression du Pakistan, auquel ils étaient rattachés depuis la partition du sous-continent indien en 1947. L'écrivain, ancien ministre des Affaires culturelles du général de Gaulle, était-il vraiment prêt, à presque soixante-dix ans, à prendre le commandement d'une brigade de volontaires internationnaux, comme il le dit et l'écrivit à la suite de son "Appel pour le Bengladesh" ? Devant les millions de victimes et réfugiés, le gouvernement provisoire du Bangladesh, installé à Calcutta, avait interpellé la communauté politique et intellectuelle internationale avec le soutien indien. André Malraux, personnellement approché, fut l'un des rares intellectuels français qui répondirent à cet appel au secours ; sa fascination pour l'Inde et la figure de Gandhi l'y rendit sans nul doute plus sensible. Il s'attira ainsi l'admiration de jeunes intellectuels, parmi lesquels Bernard-Henri Lévy, et suscita l'engagement, entre septembre et décembre 1971, de nombreux volontaires. Du 22 au 24 avril 1973, Malraux accomplit au Bangladesh, devenu indépendant à la suite de l'intervention armée de l'Inde, un voyage triomphal, où il fut reçu comme un chef d'Etat. Michaël de Saint Cheron, qui découvrit, fasciné, Malraux à travers le documentaire télévisé sur son voyage de la reconnaissance (réalisé par Philippe Halphen), diffusé le 6 juillet 1973, révèle ici les pièces du dossier restées enfouies durant cinquante ans, et montre comment le Bangladesh occupa une place tout à fait insoupçonnée dans la vie d'André Malraux au cours des années 1971-1974.

11/2021

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Critique littéraire

Saint-Exupéry en Suisse. Fribourg 1915-1917

Et si le Petit Prince devait une part de son existence – à commencer par celle de son géniteur – à l'apaisante Helvétie qu'il parcourra de Genève à Lucerne ? Son créateur, Antoine de Saint-Exupéry, aurait pu s'envoler vers l'Eternité, non pas après avoir donné à l'Humanité l'essentiel de son oeuvre, au coeur de l'été 1944, mais avant même d'en avoir esquissé le moindre trait de plume, en s'engageant prématurément, comme tant d'anonymes et de génies en herbe fauchés par la Grande Guerre. L'enseignement humaniste des Pères marianistes, dont il bénéficia à la Villa Saint-Jean de Fribourg, a selon toutes vraisemblances nourri son oeuvre, comme en témoigne le souffle universel qui remplit les pages de Terre des Hommes. Surtout, les bords de la Sarine représentent l'ultime moment de son enfance. En des temps plus que difficiles, Saint-Exupéry tombe sur cette ville pétrie d'histoire, aussi étonnamment que plus tard l'aviateur égaré dans le désert sur le petit bonhomme qui est peut-être celui qu'il a été dans une autre vie, sur une autre planète du côté de la paisible Helvétie épargnée par la guerre. La recherche originale d'Alain-Jacques Tornare est prolongée par une étude de Jean Rime sur les échos ultérieurs de Saint-Exupéry à Fribourg. Son oeuvre y trouve dès la fin des années 1940 une résonance particulière grâce à l'enseignement de Pierre-Henri Simon, avant que le grand public ne s'empare à son tour de la geste émouvante du Petit Prince. Planétaire, la légende de Saint-Exupéry s'est donc aussi enracinée dans les lieux de sa jeunesse.

04/2018

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Littérature francophone

Bien mal acquis

"Puisque vous êtes en train de visionner cette cassette, c'est que je suis déjà mort et que, à tort ou à raison, vous avez trouvé la caisse. Après avoir entendu ce que je vais vous dire, ce sera à vous de prendre des décisions en connaissance de cause. Quoi qu'il en soit, bon courage à vous". C'est par ces mots que s'ouvre Bien mal acquis... le nouveau roman de Martine Magnin. D'emblée, on a l'impression qu'on va avoir affaire à un polar, mais même si un fait divers est à l'origine de tout ce qui va se dérouler dans ce roman, l'affaire strictement policière passe rapidement au second plan. Dans ce roman choral, quatre personnages nous racontent à tour de rôle leur histoire en lien avec ce drame. - Régis, le garagiste, la conscience perturbée par la découverte de ce magot et de la cassette. - Hortense, belle-soeur de Raymond, le garagiste décédé, naïve et généreuse. - Henri, le mari d'Hortense, trop souvent absent. - Monsieur Fernand, assureur à la retraite tracassé par son dernier dossier, qui fait des Haïkus. On est dans le sud de la France dans le Gard, en Camargue où nous allons suivre ces personnages qui se débattent avec leur quotidien bouleversé. Heureusement, il y a le soleil, les senteurs, l'amitié. Bien mal acquis... est un roman puzzle, dans lequel les pièces s'imbriquent petit à petit. Un roman qui montre que tout le monde peut déraper mais que l'essentiel est d'éviter la sortie de route. Ce livre généreux plein de sensibilité, de suspense et d'humour se déguste avec un grand plaisir.

06/2021

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La vie quotidienne

Le ti-pou d'Amérique. Mieux le comprendre pour mieux intervenir

Ah ! Le ti-pou d'Amérique. Fascinante créature à la fois adorable et mauditement gossante qui a le don de nous pousser aux limites de notre patience ! Pourquoi Maxime-Henri prend-il 75 heures pour s'habiller même si ses vêtements sont prêts à être enfilés ? Pourquoi Simone-Fleur fait-elle une crise au moment d'aller dans le bain et en fait-elle une autre pour ne pas en sortir ? Pourquoi Lili-Soleil oublie-t-elle la consigne qu'elle comprenait très bien il y a 0,24 seconde ? D'où viennent les crises, le refus de partager, les interminables routines prédodo, la découverte de son corps, l'impulsivité ou l'angoisse de séparation ? Tant de questions... A l'opposé des guides populaires qui donnent les mêmes trucs à tout le monde, ce livre drôle, bienveillant, déculpabilisant, un brin rentre-dedans et formidablement pratique permet de cerner le besoin caché derrière le comportement de son ti-pou. Comment ? En invitant les parents à se poser d'abord cette grande question : " Qu'est-ce que je vois quand mon enfant fait ça ? ". Le ti-pou d'Amérique propose une approche dépourvue de jugement qui valide que c'est tough en sivouplait la parentalité. Et qui normalise le ressenti du parent même si c'est sa responsabilité de comprendre son enfant pour mieux intervenir auprès de lui. Alors, on met nos idées préconçues à la poubelle et on prend notre enfant par la main, là où il est et non là où il devrait être selon Internet (ou la belle-soeur dont le ti-pou est teeelllement parfait).

12/2022

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Romans policiers

Quand l'horreur est humaine - Éléonore

"Notre société a perdu son humanité, Eléonore. Ce monde n'est plus le mien. Je n'y ai plus ma place. J'ai fait le choix de ne pas y rester. Je voudrais que vous expliquiez tout ceci à ma famille, Eléonore, je voudrais que mon épouse refasse sa vie, qu'elle donne un père sans doute plus courageux à nos enfants. Dites-leur que je les aime. Henri est à nouveau assis, ses mains cachent son visage, il pleure". Née d'un père italien, Françoise François grandit à Sedan, dans une fratrie compo¬sée de cinq frères et une soeur. Elle bâtit sa carrière dans le domaine médical. Tout d'abord, elle est secrétaire de labora¬toire à l'hôpital militaire de Cherbourg en 1982, avant d'obtenir le concours de l'école d'infirmière. Après avoir validé son diplôme avec succès, elle se ma¬rie et fonde une famille. Elle devient ensuite soignante au service des grands brûlés à Percy. Elle étudie alors la psychologie tout en étant soignante en pneumologie, cancérologie et soins palliatifs toujours à l'hôpital Percy. Après que plusieurs de ses collègues se sont suicidées, elle s'intéresse à la souffrance au travail. Expert judi¬ciaire dans son domaine de prédilection, elle est réguliè¬rement appelée pour faire part de son expertise sur des affaires policières et juridiques. Plusieurs années après, elle crée la Maison "Souffrance et Travail 78" . A présent, elle choisit de partager son expérience en s'inspirant des cas rencontrés au cours de sa carrière à travers un roman : Quand l'horreur est humaine - Eléo¬nore.

02/2023

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Critique littéraire

L'Année Stendhalienne N° 13/2014 : Racine et Shakespeare

Marie Parmentier, Introduction - Michel Guerin, De quoi Shakespeare est-il le nom ? - Gaëlle Loisel, Stendhal au carrefour des débats romantiques européens : généalogies de Racine et Shakespeare - Laure Leveque, Racine et Shakespeare ou le Contre Racine de Stendhal - Béatrice Didier, Viva la liberta ! Mozart et la querelle du romantisme - François Vanoosthuyse, Situation de Racine et Shakespeare - Olivier Bara, Racine et Shakespeare, manifeste pour la jeunesse - Sylvain Ledda, Racine et Shakespeare : des spectacles dans un fauteuil - Xavier Bourdenet, Divergence générique et complémentarités génétiques : De l'Amour et Racine et Shakespeare (1821-1823) - Nicolas Diassinous, Enjeux de l'alexandrin dans la conception stendhalienne de l'illusion théâtrale - Etienne Beaulieu, Régimes d'historicité romantiques dans Racine et Shakespeare - Henri Scepi, Stendhal et le rire comme expérience - Maurizio Melai, De la politique au théâtre: un coup de pistolet nécessaire ? - Yves Ansel, Racine et Shakespeare, pamphlets tout à fait démodés ? VARIA : Michel Arrous, Stendhal néoclassique ou les « pouvoirs de la sculpture » - Sascha Lüthy : Méprise en miroir : Armance - Nicolas Allard, Anges et démons dans Le Coffre et le revenant - Claire Deslauriers, A propos des etc, etc de Stendhal - Jean-Jacques Labia, Le vert et le rose : Stendhal lecteur d'Auguste Lafontaine - René Bourgeois, Un grand commis de l'État : Edouard Mounier / NOTES ET DOCUMENTS : Jacques Houbert, Le Certificat du Général Michaud : un document controversé. Trois lettres inédites de Stendhal. Troisième supplément à la Correspondance générale de Stendhal.Contribution à l'histoire du stendhalisme 3. - Andrea Schellino, Fabrice del Dongo et le nebieu d'Asti CHRONIQUE : Philippe Berthier / CARNET CRITIQUE : Laure Leveque, Philippe Berthier, Yves Ansel, Hélène de Jacquelot, Jean-Jacques Labia, Béatrice Didier, François Pichot

11/2014

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Grandes réalisations

Le Château Royal de Blois

Véritable " laboratoire d'essai " architectural, le château de Blois réunit autour d'une même cour quatre châteaux, quatre époques. Le château de Blois témoigne d'une histoire architecturale longue et complexe, réunissant autour d'une même cour quatre châteaux, quatre époques : la forteresse médiévale avec la salle des Etats et la tour du Foix ; l'aile gothique de Louis XII, construite à la fin du xve siècle, qui révèle une préciosité inédite et une ornementation luxueuse ; l'aile de François Ier, d'inspiration italienne et caractéristique de la première Renaissance française, avec l'imposant escalier monumental en vis et la grandiose façade des Loges ; enfin l'architecture classique du xviie siècle de l'aile Gaston d'Orléans, avec sa façade extérieure sobre, qui cache à l'intérieur la coupole de François Mansart et son extravagante cage d'escalier. Le château porte donc la trace de ces expérimentations architecturales variées, les nouveaux bâtiments s'imbriquant à chaque période dans les précédents. Les auteurs retracent l'histoire exceptionnelle de ce château et expliquent certains événements marquants, dont le " coup de majesté " du roi Henri III qui fit assassiner le duc de Guise en 1588 dans ses propres appartements. Le portfolio témoigne ainsi de ces nouvelles façons de concevoir l'espace bâti au fil des siècles ainsi que de la richesse des trois musées abrités au sein même du château : le musée archéologique dédié à l'actualité des fouilles ; le musée lapidaire lié à la restauration ; le musée des Beaux-Arts réunissant des oeuvres d'art allant du XVIe siècle au XIXe siècle (peinture, sculpture et arts décoratifs).

06/2021

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Arts et traditions populaires

Get Busy. Anthologie

Fanzine de rap, magazine de société, émission de web TV, quelle que soit sa forme, Get Busy a toujours été irrévérencieux, ironique et provocateur. Toujours sincères, les pages de Get Busy sont un patchwork improbable de candeur, d'acuité et de subversion bon-enfant. Visionnaire, courageux et souvent à contre-courant, Get Busy a un fil rouge : son ton ! Libre, impétueux, parfois arrogant et terriblement drôle, le style de Get Busy à fait de cet hydre à cinq têtes, de ce phénix médiatique, un objet de culte unique en son genre. Cette anthologie vient célébrer trente années de publications aussi sporadiques que mémorables à travers une série d'interviews à la saveur incomparable. ENTRETIENS AVEC : BENOIT POELVOORDE, ALBERT DUPONTEL, ALAIN CHABAT, THIERRY ARDISSON, JOSE BOVE, JACQUES VERGES, FREDERIC TADDEÏ, DAVID DUFRESNE, ERIC & RAMZY, JAMEL DEBBOUZE, DIEUDONNE, ANDRE POUSSE, DOMINIQUE ZARDI, HENRI COGAN, CHARLIE BAUER, FRANCOIS MARCANTONI, MARVIN HAGLER, LILIAN THURAM, MICHEL PLATINI, SOCRATES, JULIA CHANNEL, LAETITIA, JEAN-PIERRE ARMAND, MARC DORCEL, IAM, NTM, DEE NASTY, DJ MEHDI, CUT KILLER, DOC GYNECO, KENZY, PASSI & STOMY, MARY J. BLIGE, ICE CUBE, GANG STARR, BLACK MOON, HIJACK, MODE 2, SNOOP DOGG, KRS ONE, NAS, ET MEME... CASIMIR DE "L' ILE AUX ENFANTS" . Inclus : - Préface d'Alain Chabat - 42 entretiens exceptionnels - Entretien de Sear par Mouloud Achour (Clique TV) - Tribune du premier lecteur par Franck Annese (Society, So Foot...) - Documents inédits, photos originales, témoignages rares... Chronologie : - 1990 - 1995 / Get Busy, l'ultime fanzine - 12 numéros - 1998 - 2000 / Authentik, le magazine de NTM - 3 numéros - 2001 - 2003 / Get Busy, le magazine - 7 numéros - 2016 - 2018 / Get Busy Show, web TV - 17 épisodes - 2019 - 2021 / Get Busy - Clique TV, web TV - 20 épisodes

11/2021

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Comptabilité

Les services financiers dans un monde digital. Défis juridiques d'aujourd'hui et de demain

La finance n'échappe pas au mouvement de digitalisation, avec ses applications mobiles, ses bitcoins, sa blockchain, son trading algorithmique déjà pratiqué par les salles de marché depuis un certain nombre d'années, ses initial coin offerings (ICOs), qui viennent mettre à mal toute notre législation sur l'appel public à l'épargne, et ses robo-advisers. Au-delà des problèmes sociaux qui se profilent à l'horizon, de nombreuses questions juridiques se posent d'ores et déjà. Les auteurs de cet ouvrage se penchent sur quelques questions-clés suscitées par ces évolutions. Catherine Olivier évoque d'emblée le rôle du juriste de banque dans ce nouveau monde. Isabelle Riassetto étudie l'impact du conseil en investissement automatisé (robo-advisers) sur la protection du client, renforcée par la directive 2014/65/UE. Henri Wagner fournit les clés pour appréhender les nouvelles méthodes de levée de fonds au travers d'ICOs et en étudie les potentielles incidences en droit luxembourgeois. Joseph Delhaye se penche sur la compatibilité de la digitalisation des services bancaires avec les nouvelles obligations imposées aux banques, en particulier en matière d'identification de leurs clients. Susanne Goldacker présente plus particulièrement une vision des grandes évolutions en matière de services de paiement et des nouvelles réglementations qu'elles ont engendrées. Enfin, Max Braun analyse à la fois le rôle et la place des money mules dans diverses formes de fraudes en ligne, et les aspects préventifs et répressifs de la législation de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Un bel éventail de réflexions rassemblé dans ces Actes de la journée de l'ALJB sur la finance digitale.

06/2019

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Littérature française

Bris de mémoire

"Sa maman le savait, il l'aimait plus que tout au monde, il avait vu comme elle avait souffert, il avait pleuré quand elle avait été malheureuse et il avait participé, heureux, à ses instants de bonheur. Mais parfois, Henri repensait à certains moments de sa jeunesse et là, il lui en voulait profondément. Jusqu'à ce jour-là, cependant, il avait su se taire, faisant la part des choses, par respect. Pourquoi, tout à coup, avait-il cru opportun de lui déverser tout cela, de lui poser des questions auxquelles elle n'avait pas pu répondre ? Près d'un an après, il s'en voulait et ne savait pas bien comment renouer le dialogue. Il savait qu'elle l'attendait, assise devant un programme télévisé qu'elle ne regardait pas, la main posée sur le téléphone, le cœur guettant l'arrêt d'une voiture devant sa porte. Lui, garé à cinq cents mètres à peine de chez elle, ne se décidait pas à franchir cette distance si courte qui lui permettrait de la serrer encore dans ses bras". Alliant intrigue et romance, "Bris de mémoire" nous entraîne dans l'univers de Julia. Issue d'une famille juive, elle a participé à l'exode lors de la Deuxième Guerre mondiale. Loin de toute vérité historique, cette période enfouie dans sa mémoire va refaire surface. Le fil de ses souvenirs fera resurgir des moments heureux et réveillera d'anciennes rancunes pour enfin éclairer le présent. Une question cependant reste sans réponse. Jusqu'à la fin de l'histoire, le lecteur pourra s'essayer à découvrir la vérité. Celle-ci en surprendra plus d'un.

03/2014

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Beaux arts

Voyages

Au musée du Louvre, Philippe Djian propose, le temps d'une exposition, un voyage onirique dans les arts et la littérature. Goût pour l'ailleurs, désir de passer au-delà des frontières, le voyage se découvre aussi comme une universelle interrogation humaine sur l'avenir de l'individu ou de l'espèce, une transhumance des âmes, un exil intérieur, une forme de la création littéraire. Le texte de Philippe Djian, écrit pour le livre qui accompagne l'exposition, ne sera pas un commentaire des oeuvres qu'il a choisies mais un ensemble autonome qui pourrait être lu seul. Il précède les reproductions des oeuvres présentées, puisées par l'auteur dans le fonds de la collection Edmond de Rothschild conservé au musée du Louvre. De nombreux dessins et estampes de Dürer, Rembrandt, Seghers et bien d'autres, des livres, des carnets de voyages d'artistes occidentaux des XVIIIee et XIXe siècles, seront accompagnés de dessins de Victor Hugo, d'estampes de Pierre Alechinsky ou de Louise Bourgeois, une vidéo de Bill Viola, une grande encre d'Henri Michaux, enfin une oeuvre contemporaine consacrée, par le Collectif anonyme défendu par Vincent Sator, à la Cartographie littéraire de Guy Debord. Sera également présentée une oeuvre spécialement créée pour cette occasion, un cadavre-exquis vidéo d'une durée de cinq minutes tournant en boucle sur moniteur, moment de création libre par des cinéastes et vidéastes souhaitant mettre en scène la relation entre la feuille, la route, le voyage et la littérature. Du 16 au 18 janvier 2015, à l'auditorium du Louvre, Philippe Djian, entouré de quelques invités, prolongera ses "Voyages" dans les domaines de la musique, de la littérature et du cinéma.

11/2014

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Beaux arts

Léon Moussinac, un intellectuel communiste, critique et théoricien des arts. 2 volumes

Léon Moussinac (1890-1964) est l'un des intellectuels communistes français majeurs de la première moitié du)OC` siècle. Critique de théâtre, de cinéma, des arts décoratifs, ses réflexions s'inscrivent dans le courant de l'Art social. Après avoir endossé des responsabilités éditoriales dans nombre de revues, puisqu'il est secrétaire de rédaction d'Art et Décoration, rédacteur en chef de Comodia illustré, il crée la rubrique cinématographique du Mercure de France puis celle de l'Humanité. Aux côtés d'Henri Barbusse et de Paul Vaillant-Couturier, il s'engage dans des actions de démocratisation culturelle et artistique, tels les Amis de Spartacus, premier ciné-club de masse, ou l'Association des Ecrivains et des Artistes Révolutionnaires, organisation qui prélude au rassemblement des intellectuels contre le fascisme. Arrêté pour ses opinions politiques en 1940, libéré en 1941, il entre en Résistance. Aux lendemains de la Guerre, devenu directeur d'écoles supérieures (l'IDHEC puis l'EnsAD), Moussinac poursuit une oeuvre personnelle, publiant des recueils de poésies, des romans ou des ouvrages consacrés aux arts décoratifs, au cinéma et au théâtre. Cet ensemble, qui associe un volume d'études et une anthologie de textes, a l'ambition et l'originalité d'aborder sans hiérarchie les différents domaines dans lesquels Moussinac a oeuvré. Le premier volume réunit les contributions de spécialistes reconnus et le second volume, s'il rassemble en majorité des critiques ayant pour sujet le cinéma, comprend également un choix d'articles dédiés aux arts décoratifs, au théâtre ou à la musique. Etudes et textes qui aident à saisir la trajectoire intellectuelle de Moussinac.

12/2014

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Histoire de France

La faveur du roi. Mignons et courtisans au temps des derniers Valois

Dans la France de la Renaissance, la cour s'impose comme un outil de gouvernement. A la fois instrument et reflet de sa puissance, l'entourage du prince joue un rôle politique majeur. C'est dans ce monde aux contours mouvants qu'un cercle privilégié de familiers acquiert une position dominante : les mignons. Ce livre s'attache à ces personnages mal connus, à la réputation sulfureuse. Jusqu'au milieu du XVIe siècle, seuls quelques grands barons jouent à la cour le rôle d'intermédiaires obligés entre les élites et le souverain. Avec les guerres de Religion (1562-1598), les conflits pour l'accès aux ressources de l'Etat et à la faveur du roi deviennent de plus en plus violents. Tandis que la reine mère Catherine de Médicis tente de rétablir l'unité du royaume, le futur Henri III prend la tête d'un groupe de jeunes gens soudé notamment par l'expérience des combats. Les mignons accèdent donc au pouvoir avec leur maître en 1574. Ils forment alors l'écrin qui magnifie la majesté du souverain. Les ducs de Joyeuse et d'Epernon émergent de cette nébuleuse, épurée par les assassinats, les duels et les disgrâces. Après la mort du premier et la mise à l'écart du second, la politique de la faveur s'éteint, obligeant le roi à reprendre lui-même en main le fonctionnement de la cour. Cette histoire de la faveur propose une approche renouvelée de la formation de l'Etat royal : elle démontre que les figures du courtisan et du favori participent pleinement à la construction du pouvoir monarchique.

09/2013

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Régionalisme

Chasselay. Tome 2, Village des Monts-d'Or XIX et XXe siècles

Le deuxième volume de cette histoire de Chasselay nous présente les profondes mutations qui se sont opérées dans le village aux XIXème et XXème siècles : construction d'une nouvelle église, refonte totale du cadastre, crise du phylloxera qui fait triompher la culture de la poire à Chasselay. La vie religieuse qui s'apaise après l'effervescence révolutionnaire puis qui se tend à nouveau au tournant du XXème siècle au moment des lois de séparation des Eglises et de l'Etat : les Chasselois catholiques réussissent à empêcher l'inventaire de l'Eglise tandis que certaines congrégations religieuses sont expulsées ou interdites d'enseignement. Deux camps se forment, pour une longue période. La guerre semble vouloir épargner le petit village des Monts d'Or au cours de XIXème siècle avant de l'éprouver durement entre 14 et 18 puis de s'abattre au paroxysme de son horreur le 16 juin 1940 lorsque cinquante et un tirailleurs africains sont massacrés par les allemands. Des Chasselois tentent courageusement de leur porter secours. En 1942 un cimetière traditionnel est érigé pour rendre hommage à ces victimes de la barbarie nazie : le Tata sénégalais. Au cours de son récit, Marie Thozet fait revivre quelques figures chasseloises dignes de mémoire : Pierre Macon, général d'empire mort à Leipzig en 1806 ; François Dodat fondateur du passage Vérot-Dodat à Paris ; les docteurs Montabré et Chardon ; le peintre Bail ; la famille Morand de Jouffrey ; les demoiselles Lacour de Montluzin ; le père Pierre Marcel et sa nièce soeur Marie-Laetitia, tous deux missionnaires aux îles Fidji ; la mère Léa du restaurant Lassausaie ; jusqu'à Henri Schaerrer, un des premiers résistants exécutés au Mont Valérien.

10/2011

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Sciences politiques

Clarté 1919-1924. Tome 1, Du pacifisme à l'internationalisme prolétarien : itinéraire politique et culturel

Face à l'immense tragédie de 1914-1918, Clarté, mise sur pied par Henri Barbusse à l'été 1919, cherche à organiser le rassemblement des intellectuels combattants décidés à bannir l'ordre de la guerre dans l'opinion. Soutenant au départ une démarche internationaliste et pacifiste, ils s'engagent très vite dans une dénonciation de l'ordre bourgeois qui les a précipités dans cette effroyable tuerie. La révolution russe victorieuse représente pour eux le modèle socialiste qui saura donner naissance à une société égalitaire et anti-guerrière. Ils fustigent alors la trahison des socialistes de l'Union sacrée et apportent leur soutien au jeune parti communiste naissant. Condamnant tout amour des armes et de la gloire militaire, ils s'attaquent aux écrivains patriotes, aux cadres de l'armée et de la justice, aux chefs de gouvernement, serviteurs zélés de l'appareil nationaliste et de ses crimes. S'inspirant des réalisations soviétiques, ils veulent fonder une éthique et une culture d'essence prolétarienne. Croyant en l'imminence d'une poussée sociale violente, la défaite du prolétariat allemand en octobre 1923 les plonge dans le doute et l'incertitude. Mais en s'inspirant à la fois du modèle bolchévique et sorélien, ils retrouvent foi dans la lutte politique. Ils jettent les bases d'un langage artistique français et occidental d'inspiration communiste et entreprennent une critique systématique de la culture bourgeoise jusqu'en 1924, ce qui les conduira à rejoindre le groupe d'André Breton au cours du printemps 1925. A l'automne 1927, ils se décideront à servir la cause de Léon Trotsky et du trotskisme face au pouvoir stalinien.

07/2011

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Sociologie

Cinema et crise(s) economique(s). Esquisse d'une cinématographie wallonne

Depuis Misère au Borinage (Henri Storck et Joris Ivens, 1933), le cinéma a régulièrement mis en images les crises économiques et, surtout, leurs répercussions sociales en Wallonie et ailleurs. Déjà s'envole la fleur maigre (Paul Meyer, 1960), Et la vie (Denis Gheerbrant, 1991), Les convoyeurs attendent (Benoît Mariage, 1999), la Raison du plus faible (Lucas Belvaux, 2006), Eldorado (Bouli Lanners, 2008), autant de films qui décrivent la crise à hauteur d'homme. Passant du singulier au collectif, ils en font découvrir les effets de l'intérieur, comme en contre-plongée. Un film peut-il ouvrir le champ de vision des spectateurs sur leur propre monde ? Comment expliquer, dans ces films, la récurrence d'images d'usines, de hauts fourneaux ou d'habitations ouvrières ? Ces représentations peuvent-elles constituer un ferment identitaire ? Cet ouvrage se nourrit des réflexions croisées de spécialistes de diverses disciplines. Des points de vue différents qui contribuent à l'élaboration de nouvelles lectures d'oeuvres cinématographiques riches et complexes. La transcription du débat mené à l'issue de la journée d'études "Cinéma et crise(s) économique(s)" (Namur, 24 mars 2009) complète la publication, en révélant les enjeux d'une éducation à l'image. Anne Roekens. Chargée de cours en histoire contemporaine aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur. Elle a publié Mon bel écran, dis-moi qui est encore belge... La RTB(F) face au débat identitaire wallon (1962-2000). Axel Tixhon. Professeur d'histoire contemporaine aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur. Il est le coéditeur, avec Annabelle Klein, d'un ouvrage sur la Communication audio-visuelle : entre réalité et fiction.

02/2011

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BD tout public

Les enragés du Nomandie-Niemen Tome 1 : L'envol des enragés

La guerre ne se déroule pas seulement sur les champs de bataille. Elle explose dans les airs. Et elle susurre dans les alcôves où les alliances se nouent. En 1941, alors que les nazis viennent d'envahir l'URSS et que les Japonais sont prêts à frapper Pearl Harbor, la France Libre prend la décision d'envoyer une escadrille de pilotes volontaires sur le front russe. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Il faut d'abord parvenir à un accord avec le gouvernement soviétique dans la plus grande discrétion. Les alliés britanniques ne voient pas d'un très bon oeil cette initiative. Quant à l'ennemi, qui sait ce qu'il pourrait faire s'il savait ce qui se trame... Il faut ensuite trouver les fous prêts à partir dans le grand froid pour aider une population qu'ils ne connaissent pas. Est-ce que ce seront des héros ? Difficile à dire. Une chose est sûre, ce sont déjà des enragés ! Boris Marlier, tête brûlée rattrapé par les conséquences de ses actes ; Alain Andrieux, pilote de bombardier au caractère encore plus explosif que sa cargaison ; Henri de Mornais, beau parleur mais piètre pilote ; Ou encore André Murier, attaché de l'air à l'ambassade de France à Moscou, qui n'a plus que du mépris pour le gouvernement vichyssois qu'il est censé servir... Tous ces hommes et bien d'autres vont se croiser dans le tourbillon de la création d'une escadrille de légende. De l'action, de l'espionnage et des séquences aériennes impressionnantes, c'est ce que vous proposent " Les Enragés " dans une vision résolument fictionnelle de l'aventure du Normandie-Niémen.

06/2010

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Sciences historiques

Le lieu de l'autre. Histoire religieuse et mystique

Michel de Certeau (1925-1986) eut comme objet privilégié l'histoire religieuse aux XVIe et XVIIe siècles. De ces croyants querelleurs et inquiets, marqués par la fracture de la Chrétienté, il interrogea le trouble, la ferveur, les écrits, les réformes. Analysant des travaux exemplaires (Henri Bremond dans l'Histoire littéraire du sentiment religieux, Robert Mandrou sur les procès de sorcellerie), il montre comment il s'en distingue. Chez lui, l'élucidation historiographique ne se sépare pas de l'enquête historique, d'où son insistance sur l'altérité du passé, sur une distance critique, sur un respect sans complicité. Servi par une familiarité rare avec les écrits de théologie et de spiritualité, l'historien peut varier les registres. Tantôt un personnage central tient la scène (René d'Argenson, intendant du roi, ou Charles Borromée, réformateur tridentin de Rome à Milan) ; tantôt il s'agit d'un moment décisif pour une institution (la Compagnie de Jésus sous le généralat d'Aquaviva) ou d'un texte fondateur (les Exercices spirituels de saint Ignace). Parfois l'historien fait resurgir un enchevêtrement de milieux dévots désireux de réformer l'Église, une multiplicité de réseaux collectant lettres et récits où résonne l'écho passionné de débats mystiques. A tous, il rend vie et signification en cherchant le lieu de l'autre, dans l'altérité de Dieu, dans le conflit des différences entre croyants, dans la rencontre d'autres sociétés. D'où le regard tourné vers l'anthropologie naissante, avec Montaigne, qui jugeait les cannibales du Brésil, entrevus à la Cour, comparables aux sujets du roi, avec Lafitau, qui allait inscrire les mœurs et coutumes des Amérindiens dans la longue histoire de l'humanité.

10/2005

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Philosophie

Éloge de la folie. Adages. Colloques...

Contemporain de Christophe Colomb, correspondant et parfois conseiller de l'empereur d'Allemagne, Charles Quint, des rois de France et d'Angleterre, François Ier et Henri VIII, du pape Léon X, ami de Holbein et de Dürer - qui tous deux ont fait son portrait -, confident de Thomas More et adversaire de Luther, Érasme (1469-1536) est à l'aube des temps modernes le penseur, l'érudit et le polémiste le plus important et le plus célèbre à travers l'Europe. Jamais il n'a été plus actuel que dans cette fin du XXe siècle. Hostile à tous les fanatismes, faisant la guerre à la guerre, réfléchissant mieux aux problèmes de l'éducation que nos spécialistes de la pédagogie, dénonçant le nationalisme comme une menace pour l'humanité, proposant de régler nos différends par contrat, sinon par consensus, Érasme est bien notre contemporain. Ses valeurs : tolérance et cosmopolitisme. " Pour ceux qui se consacrent aux lettres, écrit-il, il est de peu d'importance d'appartenir à un pays ou à un autre. " Ce volume contient l'Éloge de la Folie dans une traduction inédite, les Adages, les Colloques ainsi qu'un choix important de lettres qui montrent la vie de ce grand humaniste au quotidien, ses relations d'amitié, ses haines, ses voyages. Un Dictionnaire d'Érasme et de l'humanisme renseigne sur sa vie, ses idées, son époque, ses contemporains. La présente édition a été établie par Claude Blum, professeur à l'université de Bâle et à la Sorbonne, en collaboration avec Jean-Claude Margolin, André Godin et Daniel Ménager dont les travaux sur Érasme et son temps font autorité. ROBERT KOPP

02/2000

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Littérature étrangère

La fille de Hokwerda

Line Hokwerda est une petite fille que son père entraîne à devenir forte : il la jette sans cesse par-dessus les roseaux, dans la rivière qui coule derrière la maison familiale, pour la faire nager dans l'eau froide jusqu'à épuisement. Mais Line est aussi une petite fille qui voit des traces de sang sur les murs de la maison, après les disputes de ses parents. Pleine d'admiration et de crainte mêlées, elle est la prunelle des yeux de ce père taciturne et brutal, la préférée des deux soeurs - Line est la fille de Hokwerda. Jusqu'au jour où sa mère vient chercher les enfants à l'école pour les emmener loin de leur père, sans même un au revoir, sans un regard en arrière. Une dizaine d'années plus tard à Amsterdam, Line est devenue une jeune femme très belle, et très solitaire. Sans contact avec son père depuis des années, elle travaille dans une boutique de blousons de cuir. Ses rapports avec les hommes sont difficiles, passionnels, mais après Marcus, le junkie, et Henri, le soudeur, sa relation avec le jeune avocat Jelmer semble enfin mettre sa vie sur des rails plus stables. Jelmer souhaite qu'elle fasse la paix avec son père, et l'accompagne pendant un voyage en Frise, pour revoir Hokwerda. Alors, le fragile équilibre de l'existence de Line s'effondre, et tout semble s'accélérer dans une spirale de mensonges et de violence. A partir d'un canevas de fait divers, Oek de Jong a écrit un roman très contemporain qui est aussi une puissante - et troublante - réflexion sur le destin.

09/2004

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Histoire internationale

Les îles britanniques au XVIe siècle. L'âge des grandes mutations ?

Depuis Shakespeare, la littérature et l'historiographie, sous l'influence de protestants fanatiques et d'idéologues whigs, ont construit l'image mythique d'un XVIe siècle glorieux et triomphant, dominé par Henri VIII et Élisabeth. Un siècle qui contraste avec la caricature de Marie Tudor et de Jacques Ier, l'une parce qu'elle était catholique, l'autre parce qu'il s'était heurté aux puritains et au Parlement. Ces mythes ne résistent pas aux recherches récentes menées par les historiens anglais et qui portent sur ce "grand siècle" des vues neuves, souvent dispersées et parfois contradictoires. Les grandes mutations attribuées à l'époque élisabéthaine sont pour la plupart postérieures d'un siècle. Si la réforme religieuse a vite rallié l'aristocratie, la masse de la population a difficilement suivi les changements de confession à chaque succession royale. En dépit des imprécations de Thomas More, les campagnes se sont peu modifiées et la grande période des clôtures a commencé plus tard. Le régime politique n'a guère évolué malgré le renouvellement de l'aristocratie. Enfin, bien que sa population ait presque doublé et que son économie ait cessé d'accumuler des retards par rapport au continent, l'Angleterre n'a, à la fin du XVIe siècle, ni la puissance de l'Espagne, ni celle de la France et de l'Empire, ni même la richesse des Provinces-Unies. Dans les îles britanniques où les continuités estompent les transformations, l'éclat du théâtre de Shakespeare ou les "fabuleuses maisons de campagne" bâties par Robert Smythson ne doivent pas faire illusion : le génie peut naître partout.

07/2007

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Histoire de France

L'affaire suisse. La Résistance a-t-elle trahi de Gaulle ? (1943-1944)

L'" Affaire suisse " constitue l'une des crises les plus graves de la Résistance. En 1943, les grands mouvements de Résistance de la zone sud qui viennent de donner naissance aux Mouvement Unis de la Résistance (MUR), sous l'impulsion de Henri Frenay, décident d'implanter une " ambassade " à Genève, en territoire neutre. Elle doit permettre à la Résistance intérieure d'accéder à des sources de financement américaines, de recevoir des matériels divers (armes etc.), de transmettre des renseignements aux Alliés et à la France combattante. Elle est soutenue par Allen Dulles, le patron des services secrets américains et le représentant personnel de Roosevelt. Mais à un moment où les relations entre de Gaulle et l'allié outre-atlantique sont teintées de méfiance, cette initiative suscite de violents débats au sein des états-majors de la France du refus. Jean Moulin, chargé d'unifier l'ensemble de la Résistance sous la seule autorité du chef de la France libre, parle de " trahison ". Les incriminés accusent à leur tour Jean Moulin de commettre un " crime " contre la Résistance, dès lors que ce dernier menace l'existence de la " Délégation ". Le soupçon s'installe durablement et insidieusement au cœur de la Résistance. Aujourd'hui encore, l'épisode suscite toujours la polémique. Quel fut le rôle exact de cette Délégation suisse ? A-t-elle constitué une menace pour le général de Gaulle ? Fut-elle un cheval de Troie américain ? Grâce à des archives exceptionnelles, il est enfin possible de jeter toute la lumière sur ces luttes fratricides et, chemin faisant, de découvrir au quotidien les réalités du combat résistant.

02/2009

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 67, janvier 2019 : Fumer tue

DOSSIER : PASTICHES ET MELANGES BIS Cent ans après la parution des Pastiches et Mélanges, où Proust racontait " L'affaire Lemoine " à la manière de Flaubert, Balzac ou Sainte-Beuve, La Règle du jeu propose de relancer l'exercice à propos, cette fois-ci, de l'affaire Dupont de Ligonnès. Plusieurs contributeurs relèveront le défi d'écrire ce fait-divers tragique en adoptant le style de Michel Houellebecq, de Bernard-Henri Lévy, de Philippe Sollers, de Michel Onfray, de Yann Moix, d'Alain Finkielkraut, de Régis Jauffret, de Marguerite Duras, de Jean-Paul Sartre, d'Aragon ou encore de Giono. DOSSIER : ISRAËL 2018 Soixante-dix ans est, selon les Maximes des Pères, l'âge des vénérables : heure de fierté devant ce que l'on a fait, sourire du travail accompli - heure, aussi, de dissiper les images d'Epinal, de méditer sur ce qui est advenu, de retracer son histoire différemment, en découvrant des ombres à la place des lumières et des lumières à la place des ombres. David Gakunzi nous livre un dossier à la fois exhaustif et minutieux, bienveillant et critique, où les grands intellectuels israéliens expriment leur regard, partagent leurs questions : Amos Oz, David Grossman, Daniel Epstein, Moshé Halbertal, Cyril Aslanov, Dov Maimon, Michal Govrin, Tom Seguev, Sam Tyano, Olivier Rafowicz, Dan Béri, Daniel Rouach. Mais également des réflexions philosophico-politiques, signées par Ivan Segré, Raphaël Zagury-Orly et Joseph Cohen. Mais aussi : - Un entretien inédit avec Michel Houellebecq. - " Journal du fumeur (ayant arrêté de fumer) " : un texte d'autofiction écrit par un jeune homme décidé à vaincre son addiction au tabac. - " Réflexions sur l'oeuvre d'Edouard Louis " : un article à la fois respectueux et critique.

01/2019

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Critique littéraire

Une volonté sans fléchissement. Correspondance 1957-1960 (D'Hadrien à Zénon, II)

" Une attention perpétuellement en éveil, une volonté sans fléchissement ", dit la lettre du 8 janvier 1957 à Henri Godard. Ces vertus que Marguerite Yourcenar attribue à l'Hadrianus imperator sont aussi les siennes dans sa correspondance des années 1957-1960. Quelque trois cent cinquante lettres. la plupart écrites de Petite Plaisance, la petite maison du Maine : le reste au gré des voyages : Canada, Italie, Espagne, Portugal. Partout, cependant, c'est le souci de l'œuvre qui domine, qu'il faut poursuivre et peaufiner : la correspondance de Marguerite Yourcenar ressortit au journal d'écrivain. Mais l'écrivain n'entend se laisser dicter sa conduite par personne ; et surtout pas par le succès. Tandis qu'Hadrien s'éloigne, Marguerite Yourcenar se détourne en apparence de ce genre romanesque qui a fait sa notoriété : elle multiplie les essais les plus divers, assure leur diffusion, poursuit ses traductions de poètes grecs anciens ou modernes, s'attelle à une transposition française de negro spiritual. En même temps. elle multiplie les conférences, réagit aux livres qu'un lui envoie, confie ce qu'elle retient de ses lectures, prodigue ses conseils à de jeunes écrivains - entre en conflit avec tel de ses éditeurs -, se révèle européenne avant la lettre. D'une autre, on crierait à la dispersion : elle au contraire s'affermit en tout. D'autant qu'en elle Zénon a repris son errance : L'Œuvre au Noir mûrit lentement. Et commence à se rassembler la documentation de l'œuvre ultime : ce Labyrinthe du monde où se développera la chronique romancée des lignées familiales. Une volonté perpétuellement en éveil, une attention sans fléchissement...

11/2007

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Théâtre

L'Avant-scène théâtre N° 1415-1416, janvier 2017 : Cuisine et dépendances ; Un air de famille

Cuisine et dépendances : Jacques et Martine, couple apparemment sans histoire, accueillent de vieux amis qu'ils n'ont pas revus depuis dix ans. Ils ont organisé un dîner en l'honneur du mari de Charlotte, devenu présentateur-vedette à la télévision, en compagnie de Georges, un autre ami, et de Fred, l'envahissant frère de Martine. Au cours de la soirée, la tension monte, la présence de celui qui a réussi déchaîne admiration, envie, jalousie et agressivité. Tout cela est vu de la cuisine, où les convives viennent à leur tour se livrer, se plaindre et s'expliquer. La maîtresse de maison, entre deux plats, est dans tous ses états. La pièce est mise en scène par Agnès Jaoui à partir du 14 janvier 2017 au Théâtre de la Porte Saint-Martin, avec Grégory Gadebois, Léa Drucker, Laurent Capelluto, Jean-Baptiste Marcenac, Nina Meurisse. Un air de famille : Philippe a réussi. Il est marié à Yolande, cadre dans une entreprise qui emploie aussi sa soeur Betty, une célibataire farouche. En compagnie de leur mère, ils se réunissent un vendredi soir dans le triste bistrot tenu par Henri, le frère aîné, pour célébrer l'anniversaire de Yolande. Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme elles devraient se passer. Et quand Denis, le garçon de café, se mêle des histoires de famille, les réjouissances prennent des allures de règlements de compte… La pièce est mise en scène par Agnès Jaoui à partir du 14 janvier 2017 au Théâtre de la Porte Saint-Martin, avec Grégory Gadebois, Léa Drucker, Catherine Hiegel, Laurent Capelluto, Jean-Baptiste Marcenac, Nina Meurisse.

02/2017

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Histoire de France

Le drame d'Azincourt. Histoire d'une étrange défaite

Le 25 octobre 1415, la bataille d'Azincourt, qui aurait dû être gagnée par les Français, fut pour eux une défaite sans précédent, où périt une grande partie de leur élite politique et guerrière. Pour les Anglais, bien inférieurs en nombre, usés par des semaines de marche, ce fut une formidable victoire, mise à l'actif de leur jeune roi Henri V. Comme à Crécy, ou à Poitiers, les redoutables archers anglais avaient fait la différence. Azincourt ouvrit la plus grave crise institutionnelle que la France ait connue, partageant le pays entre deux légitimités contradictoires : celle du Dauphin et celle du roi d'Angleterre, se prétendant l'un et l'autre héritier du roi de France. Trentecinq années seront nécessaires pour que le pays retrouve son unité. De cette longue période de revers et de déconvenues, nous ne retenons le plus souvent que l'épisode de Jeanne d'Arc, ouvrant la voie de la reconquête. Mais l'intervention de la Pucelle n'aurait guère produit d'effets sans l'ample mouvement de résistance à l'occupant anglais qui émergea dans le royaume. D'une certaine manière, Azincourt, qui sonna le glas de l'aventure chevaleresque, provoqua l'émergence d'un premier sentiment national, incarné par des capitaines audacieux, mais aussi par des femmes et des hommes du peuple menant au péril de leur vie une guerre de coups de main. C'est la bataille, que raconte ainsi Valérie Toureille, mais également ses conséquences. Car si Azincourt constitue un épisode fondateur de la nation anglaise, il signe aussi l'acte de naissance de la première résistance française.

09/2015