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Claude Lefort

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Littérature française

Carnet de route. Ecrits littéraires

Dans ce Carnet de route illustré de 220 documents inattendus et jalonné de 14 Points de repère, s'insèrent les Ecrits littéraires de Régis Debray. Années 1950. Le trop bon élève qui meurt d'ennui en France commet ses premières nouvelles avec Un jeune homme à la page, symptôme d'une génération en désarroi, et La Frontière, découverte des Etats-Unis par un adolescent. Années 1960. Des engagements politiques de jeunesse - sur fond de guerres d'Algérie et du Vietnam - naîtra L'Indésirable, au retour d'un périple mouvementé en Amérique latine. S'ensuivra une plongée dans les coulisses de la révolution : La Havane avec Fidel Castro, Che Guevara et bien d'autres ; l'arrestation, le poteau d'exécution, la prison à Camiri en Bolivie, la libération ; le Chili d'Allende, d'où sort un roman en forme de ballade, La Neige brûle. Années 1970. Retour en France, découverte du pays natal, d'une famille d'adoption place Dauphine - Simone Signoret, Yves Montand, Chris Marker, Costa-Gavras... et des imbroglios du coeur transposés dans Les Masques. Années 1980. Après un nouveau saut dans l'inconnu, intitulé "Palais de l'Elysée, la folie des grandeurs", il explore, derrière François Mitterrand, les ors et les ombres du pouvoir avec Loués soient nos seigneurs, et médite sur l'enfance et ses oublis avec Comète ma comète. Sans oublier Contre Venise, le vertige devant "La Crucifixion" du Tintoret et le sentiment panique de la vie. Années 1990. Apologie des devoirs de transmission et de fidélité avec L'Apostat et Le Bel Age, suivie d'une provocante interpellation du jeunisme montant avec Le Plan vermeil. Années 2000. Après un passage par les planches avec Happy Birthday ! et Benjamin, dernière nuit, vient une galerie de portraits - Malraux, Julien Gracq, Claude Simon... - dans A sauts et à gambades à travers les délices et les piquants du jardin littéraire, jusqu'à l'ultime dépaysement qu'inspire au final ce pays étrange, la France, avec Un trèfle à quatre feuilles.

05/2016

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Revues Ethnologie

L'Homme N° 237, janvier/mars 2021 . Varia

Avec ce 237 numéro, la revue L'Homme marque ses soixante ans d'existence. Elle se pare pour l'occasion d'une nouvelle couverture, rehaussée de la chimère précolombienne à deux têtes que Claude Lévi-Strauss lui avait donnée pour emblème dès sa fondation. La composition de ce numéro anniversaire illustre parfaitement l'ambition de la revue de se mettre au service d'une anthropologie empiriquement ancrée et théoriquement rigoureuse, soucieuse d'ethnographie mais ouverte sur les autres sciences humaines. Trois "Etudes & Essais" déclinent d'emblée trois façons de penser et d'exercer notre discipline. L'article de Giordano Marmone s'appuie sur la description minutieuse d'une séquence tumultueuse du cycle d'initiation samburu, au Kenya, pour mener une réflexion sur les usages stratégiques de l'échec rituel. Benjamin Balloy propose, pour sa part, de reconsidérer la question de la hiérarchie dans la société muscogee du XVIIIe siècle en Amérique du Nord, au moyen d'une étude ethnohistorique des comptes rendus de missionnaires et des récits de voyageurs. Quant à Magali Année, elle conduit une analyse ethnophilologique exigeante du verbe ("se soucier de"), employé en Grèce ancienne le plus souvent sous sa forme négative, faisant ainsi écho au souhait des fondateurs de notre revue d'inscrire la linguistique au coeur du projet anthropologique. Enfin, après deux "A Propos", par Julia Christ et Perig Pitrou, explorant les liens entre philosophie et anthropologie, nous accueillons un débat autour du livre récent de Pierre Déléage, L'Autre-mental. Figures de l'anthropologue en écrivain de science-fiction (La Découverte, 2020). Au-delà des réactions vives qu'il a pu susciter dans la presse après sa sortie, cet essai semble en effet poser sans toutefois vraiment l'admettre une question cruciale pour notre discipline, qu'une revue comme L'Homme ne pouvait se permettre d'éluder : qu'est-ce qu'un bon modèle en anthropologie ou, autrement dit, à quelles conditions épistémologiques peut-on décrire le monde des autres ?

04/2021

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Géographie

Demande(s) territoriale(s)

Pourquoi a-t-on (encore) besoin de territoires ? Comment s'expriment les demandes pour que soient créés, recréés, renouvelés des territoires ? Quels types de territoires sont attendus, souhaités ou réclamés ? Cet ouvrage propose de poursuivre la réflexion sur les enjeux contemporains du rapport des sociétés à l'espace, au pouvoir et à l'action en partant du constat que la demande territoriale est la fois sociale, culturelle, économique, politique, environnementale, matérielle et symbolique. Elle met au centre des préoccupations la dynamique de transformation sociale tendant vers une infinité de territoires bien au-delà des seuls territoires offerts par les Etats. Les textes, issus du 3e colloque du Collège international des sciences territoriales, sont organisés en 4 parties : politiques publiques environnementales, d'économie sociale et solidaire ou d'accès à la santé ; implantation universitaire dans la diversité des demandes exprimées et latentes ; demande de données territoriales pour mieux connaître les inégalités, la métropolisation ou la patrimonialisation ; diversité des refus et réticences à l'institutionnalisation ou tactiques utilisées par les territoires existants pour se relégitimer en prenant en compte de nouvelles demandes. Cet ouvrage constate qu'à chaque demande ne correspond pas une offre et réfute l'existence d'un marché territorial régulant les attentes sociales. Bien au contraire, la quête territoriale incomplète, imparfaite et infinie de nombreux collectifs tend à montrer une réinvention continuelle des cadres dans lesquels les sociétés contemporaines organisent les interactions entre les humains, les intérêts, les enjeux. La dimension territoriale de ces actions apparaît alors déterminante pour comprendre ce qui se joue avec la territorialisation des demandes sociales. Ont également contribué à cet ouvrage : Aude Arrighi, Fabienne Barataud, Jacques Baudry, Marie-Aimée Berthelot, Céline Bourbousson, Sébastien Bourdin, Arnaud Brennetot, Julie Chaurand, Johan Desbannet, Pierre Gautreau, Claude Grasland, Marianne Guérois, Eric Kergosien, Déborah Kessler-Bilthauer, Renaud Le Goix, Rachel Levy-Cohen, Malika Madelin, Elsa Martin, Myriam Matray, Florence Nussbaum, Sylvie Occelli, Christophe Parnet, Hugues Pécout, Geisa Z. Rorato, Aldomar A. Rückert, Marta Severo, Catherine Soldano, Jean-Philippe Tonneau, Jean-François Valette, Olivier Vergne.

07/2019

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Sociologie

Diplômées N° 276-277 : Genre(s)

Diplômées est une revue de l'Association Française des Femmes Diplômées des Universités. Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe. D'inspiration généraliste et interdisciplinaire, libre à l'égard de toute école de pensée et des modes intellectuelles, sa périodicité est de quatre numéros par an. Elle accueille ainsi des textes théoriques et de recherches. Pourquoi le thème du "genre" pour ce numéro ? L'association, en 2020, a eu cent ans et deux numéros ont permis d'aborder l'histoire des femmes avec les Pionnières (n°270-271) puis avec le numéro 100 ans de luttes pour l'égalité (n°272-273). Mais au fur et à mesure de la constitution de ces numéros ainsi que du suivant sur les Passions (n°274-275), nous nous sommes retrouvé. e. s face à un océan de nouveaux questionnements autour du "genre" et de ses intersections pluridisciplinaires. Raisons pour lesquelles, nous faisons aujourd'hui un numéro autour du "genre". Comme champ de recherche, on évoque les "études de genre" (traduction littérale de l'anglais gender studies. Ces études se définissent de façon très large comme "l'ensemble des recherches qui prennent pour objet les femmes et les hommes, le féminin et le masculin" . Mais que faut-il entendre par cet ensemble de recherches ? Sommes-nous en quête de la compréhension de comment le "genre" se forme, se caractérise puis s'encre définitivement dans la structure psychique individuelle et/ou collective ? Le genre nous permet-il d'étudier la façon dont "nos" sociétés pensent, organisent, arrangent, hiérarchise la différenciation des sexes ? Est-ce aussi questionner les normalisations des comportements sexuels ? Ont participé à ce numéro : Nicole Mosconi, Marie Buscatto, Yanick Ripa, Sonia Bressler, Véronique Perry, Annie Crépin, Claire Vient, Corinne M. Belliard, Nicole Fouché & Evelyne Nakache, Evelyn Campos Acosta, Chantal Morley et Carmen Gordon-Nogales, Mérabha Benchikh, Natacha Quiniou, Isis Castaneda et Daniela Jacob, Claude Mesmin, Isabelle Béné, Alex. ia Tamécylia

05/2021

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Littérature française

Les valseuses

Au printemps 1972, il y a cinquante ans pile, Bertrand Blier publiait un premier roman qui allait faire parler de lui : Les Valseuses. Aujourd'hui ce livre culte est réédité chez Seghers. 1972, Bertrand Blier a trente-trois ans quand il écrit Les Valseuses. A cette époque, il a deux films à son actif, le documentaire Hitler connaît pas (1963) et Si j'étais espion (1967), dans lequel il dirige son père, Bernard. Il n'a pas encore connu de succès. Ces Valseuses vont tout changer. Plusieurs éditeurs sont séduits par le manuscrit, parmi eux, Jérôme Lindon, mais il juge que l'écriture n'est pas " Minuit " et envoie Blier du côté de chez Robert Laffont. Dès sa parution, le livre se place en tête des meilleures ventes. Entre le conte de fée pour jeune auteur et l'orage médiatique. Le premier intéressé est stupéfait. Mais son père commente : " Mon fils est génial ". Ca ne s'arrêtera pas là. Bertrand Blier avait senti en écrivant les premières pages de son roman qu'il y avait aussi un film à faire. Le triomphe en librairie en rendra la production évidente. La suite tout le monde la connaît. Incarné par Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou dans leurs premiers rôles importants (et aussi par Jeanne Moreau, Brigitte Fossey et Isabelle Huppert, dans des rôles secondaires), douché par la critique dans un premier temps, controversé pour cause de provocation, crudité et nudité, le film fait 6 millions d'entrée et lance la carrière de tous ces jeunes gens. Les Valseuses raconte l'histoire de deux copains, deux petits délinquants, Jean-Claude et Pierrot, sur la route, à travers la France. Objectif principal : échapper à la prison. Objectifs secondaires : conduire des voitures et rencontrer des filles. Ils entraînent Marie-Ange, une shampouineuse, dans leur cavale. Ecrit dans une langue qui doit beaucoup à Céline, avec une verve irrésistible, Les Valseuses a pu choquer en son temps, il exprimait surtout et continue d'exprimer un goût insatiable pour la liberté.

05/2022

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Poésie

Journal inédit suivi de Beauté de ce monde (Poèmes 1940-46). 2e édition revue et augmentée

En 1933, Ilarie Voronca, figure phare du constructivisme roumain, poète et théoricien de l'intégralisme, s'installe à Paris. En France, il n'est plus le chantre individuel, son moi s'épanouit dans toutes les voix : "Je veux me mêler à cette foule. Je partage sa vie". Voronca devient le poète anonyme, de la foule et toujours le visionnaire de l'invisible. Mais l'apparente euphorie qui émane de sa création comme de sa personnalité cache bien mal l'angoisse qui le ronge souterrainement. A Paris, au soir du 4 avril 1946 : Ilarie Voronca s'enferme dans la cuisine de son appartement, à Paris. Il calfeutre portes et fenêtres, absorbe un tube de somnifères et arrache le tuyau à gaz. Ilarie Voronca est enterré au cimetière Parisien de Bobigny-Pantin. Bien des mystères demeuraient autour de sa disparition, comme de sa dernière année de vie. Ces mystères sont en grande partie levés, grâce au Journal inédit du poète ; lequel avait été confié en 1946 par sa femme, Colomba, à Sasa Pana, qui, poète, critique et directeur de la revue "Unu", fut l'ami et la plaque tournante de l'avant-garde roumaine. C'est dans les archives de ce dernier que le tapuscrit du journal a été retrouvé en 2016. Sa publication est un évènement considérable, qui éclaire d'un jour nouveau la dernière année de vie d'Ilarie Voronca. Dans la deuxième partie du livre sont rassemblés des témoignages et études de Tristan Tzara, Stéphane Lupasco, Georges Ribemont-Dessaignes, Jean Cassou, Jean Follain, Claude Sernet, Eugène Ionesco, Yves Martin, Alain Simon ou Guy Chambelland : "Je place ILARIE VORONCA, poète de notre contradiction humaine-poétique, poète de l'émotion et de la féerie, tout simplement à côté des plus grands". La troisième partie rassemble, sous le titre "Beauté de ce monde", l'intégrale de l'oeuvre poétique, depuis longtemps épuisée à l'exception d un titre, d'Ilarie Voronca, de "Beauté de ce monde" (1940) aux ultimes "poèmes inédits" de 1946. Christophe DAUPHIN

06/2020

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Beaujolais

Notice sur le patois beaujolais. Introduction au glossaire du patois beaujolais

Marius Audin (Beaujeu, 05/02/1872 - Lyon, 15/01/1951), autodidacte de génie qui s'est illustré dans différentes disciplines (géologie, botanique, histoire locale...), est d'abord un imprimeur qui a marqué de son empreinte le monde de l'édition. Ses ouvrages en la matière font encore autorité. Il est aussi l'ethnologue qui a créé le Musée des arts et traditions populaires de Beaujeu, aujourd'hui musée Marius Audin. Il voulait, grâce à ce musée, donner une vision complète de la vie beaujolaise, non seulement dans le vignoble, mais aussi dans la partie montagneuse du nord. Pour parachever son oeuvre, il s'est intéressé à la langue des habitants et a décidé d'écrire un glossaire du patois beaujolais, qui a occupé ses deux dernières années (1949-1950). Celui-ci se présente aujourd'hui sous la forme d'un fichier inédit de plus de 12 000 fiches, conservé au Musée Marius Audin. L'auteur l'a accompagné d'une notice, sorte d'introduction développée, dans laquelle il tente d'expliquer l'histoire et les particularités de ce patois, qui appartient au francoprovençal, langue romane peu connue. Avant d'entreprendre la publication de ce glossaire, nous éditons la notice qui permet de suivre le cheminement de la pensée de l'auteur, de découvrir sa conception de cette langue qu'il connaît bien et sa façon d'envisager la rédaction du glossaire. Il expose les difficultés inhérentes à la dialectologie, et avoue ses propres limites en ce qui concerne la compréhension de phénomènes parfois confus supposant des connaissances qu'il maîtrise mal. Marius Audin livre un texte caractéristique de son approche des problèmes scientifiques. Son humour transparaît parfois, comme son émotion devant cette tâche gigantesque, entreprise témérairement au soir de sa vie. Claude Michel, dialectologue à l'Institut Pierre Gardette (UCLy), est spécialiste des parlers beaujolais auxquels il a consacré sa thèse et de nombreux ouvrages.

04/2023

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Archéologie

Les Antiquités classiques. Fondation Gandur pour l'art

Ce double volume présente la collection d'antiquités classiques de la Fondation Gandur, réunies au cours d'une quarantaine d'années par Jean-Claude Gandur dans le respect de la législation qui réglemente le commerce des antiquités ; elle se distingue par la richesse, la variété et la beauté de ses quelque 400 objets de culture matérielle totalement inédits, dont 200 sont examinés dans la présente publication. Si le premier volume approfondit le thème de la religion antique à l'aide de représentations d'idoles, de dieux et de déesses, de porteurs d'offrandes, et donc des pratiques et des rites cultuels qui s'y rattachent, le second se concentre sur des objets particulièrement raffinés, de luxueuses frivolités qualifiées dès l'Antiquité de deliciae. Néanmoins, dans les deux cas l'objectif est double : d'abord faire connaître ces objets à un public le plus large possible de spécialistes et de passionnés, ensuite permettre à ces objets de prendre la parole, c'est-à-dire de transmettre une connaissance sans cesse plus profonde de thèmes liés à l'archéologie, à l'histoire des religions, à l'iconographie et aux multiples facettes de l'histoire de l'Antiquité et, en particulier, des relations entre l'homme et le monde. Ces deux volumes, qui interagissent entre eux et constituent un tout, offrent un panorama étincelant de l'Antiquité gréco-romaine, de l'Italie géométrique à l'Orient romain de l'Empire tardif en passant par la Chypre archaïque, la Grèce classique et l'Egypte hellénistique. Chacun de ces objets, classés par thème, origine et date, est analysé du point de vue typologique et iconographique, avant d'être replacé dans le contexte historique où il a été créé. Cet ouvrage est une invitation adressée au lecteur pour qu'il prenne part à un très beau voyage en compagnie des dieux et des hommes de la Méditerranée antique.

11/2022

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Monographies

Martine Doytier

Martine Doytier est une artiste trop tôt disparue. . Telle une fine chroniqueuse de son temps et du monde artistique dans lequel elle vivait et au moyen d'une technique picturale étonnante, chacune de ses oeuvres raconte une histoire dans laquelle s'exprime sa sensibilité à fleur de peau, son caractère ardent et la constante recherche de perfection qui la caractérisait. Martine Doytier Une vie d'artiste, 1947 - 1984. Ce livre accompagne la rétrospective que la ville de Nice consacre à Martine Doytier, une artiste trop tôt disparue et qui laisse une oeuvre peinte impressionnante par de nombreux aspects. Telle une fine chroniqueuse de son temps et du monde artistique dans lequel elle vivait et au moyen d'une technique picturale étonnante, chacune de ses oeuvres raconte une histoire dans laquelle s'exprime sa sensibilité à fleur de peau, son caractère ardent et la constante recherche de perfection qui la caractérisait. Ce livre, largement illustré et comportant plusieurs textes essentiels pour la connaissance de cette oeuvre, retrace l'histoire de cette artiste hors norme et souvent jugée inclassable. L'exposition, dont le commissaire est Marc Sanchez, se tiendra à L'Artistique à Nice, à compter du mois de septembre 2023. La couverture du livre reproduit la grande peinture intitulée " Autoportrait " que Martine Doytier a réalisé patiemment entre 1979 et 1984 et qui est demeurée inachevée. La partie de l'image en couleurs présente l'artiste au travail, son bracelet d'ivoire au bras, et se représentant entourée de ses proches : des personnalités telles que Claude Fournet le Directeur des Musées de Nice de l'époque, Arman entouré de ses oeuvres, son fils Brice en tenue de judoka, le petit monde des gardiens et des conservateurs de musées niçois, un dîner d'artistes à la Villa Masséna ou deux de ses animaux fétiches : sa grande chienne Urane et son cochon d'Inde Bété. Pour cette couverture, les autres parties du tableau sont recouvertes par la couleur grise que Martine Doytier utilisait comme couleur préparatoire pour ses toiles.

02/2024

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Sociologie

Vingt ans et après. Suivi de Letzlove, l'anagramme d'une rencontre

En 1978 paraît aux éditions Grasset, dans la collection " Enjeux " de Claude Mauriac, Vingt ans et après, un livre d'entretiens - enregistrés sur cassettes et retranscrits par Mireille Davidovici - entre un parfait inconnu d'un peu plus de vingt ans, Thierry Voeltzel, et un grand philosophe qui avait alors tenu à garder l'anonymat : Michel Foucault - passer son nom sous silence était alors un geste éditorial audacieux. Le dialogue, organisé de façon thématique, est une conversation informée et vivante. Il révèle la richesse de paroles et de vie des années 70, dix ans après Mai 68, moment intense de mutation de la jeunesse, notamment concernant la sexualité, les drogues, la famille, le travail, la religion, la musique, les lectures... et la révolution. On en apprendra beaucoup sur les débuts du FHAR (Front homosexuel d'action révolutionnaire), puis du groupe Antinorm-Sexpol, ainsi que sur l'investissement des maoïstes dans les entreprises (ici à l'hôpital) et en général sur l'existence de ce Thierry que Foucault appelait volontiers " le Garçon de Vingt ans ". Si nous rééditons ce document à l'identique, c'est qu'il constitue aujourd'hui un témoignage extrêmement original sur cette époque. Mais c'est dans la postface inédite d'une douzaine de pages que nous apprendrons les circonstances de la rencontre de l'auto-stoppeur Thierry Voeltzel avec Michel Foucault l'été 1975. Leur intense amitié les conduira à concevoir ce livre (1978), à faire deux voyages d'études et enquêtes dans l'Iran révolutionnaire (septembre et novembre 1978) et à participer ensemble aux débuts du magazine Gai Pied (avril 1979). Pour célébrer d'une façon originale les quarante ans de la disparition du philosophe, il nous a semblé judicieux de remettre en circulation cette face cachée de l'oeuvre foucaldienne, souvent citée par Mathieu Lindon ou Didier Eribon. L'intérêt de ce livre devenu introuvable réside tout autant dans le vécu hors norme du jeune Thierry Voeltzel que dans le portrait en creux d'un grand penseur en plein exercice de sa passion savante.

10/2014

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Histoire du cinéma

Midi-Minuit Fantastique. Volume 4, avec 1 DVD

Mai 1962. Les kiosques à journaux affichent la photo saisissante d'un loup-garou aux prises avec une voluptueuse jeune femme. En lettres noires et rouge sang brille pour la première fois un nom appelé à la postérité : Midi-Minuit Fantastique. Tout au long des Sixties, ces trois mots magiques résonnent comme la plus intense des promesses... Fondée par Michel Caen, Alain Le Bris, Jean-Claude Romer et Jean Boullet, la toute première revue européenne consacrée au cinéma de genre ne se contente pas de défricher un domaine alors méconnu et méprisé. En dix ans d'existence, MMF s'impose comme une publication à la fois ludique et exigeante, foisonnante et avant-gardiste. En un mot : culte. Sa rédaction fédère de brillants spécialistes : Gérard Lenne, Jean-Pierre Bouyxou, Raymond Borde... De prestigieuses plumes d'horizons divers s'invitent dans ses colonnes : Ado Kyrou, Eugène Ionesco, Jean Rollin... Le ton est libertaire, les racines populaires, l'inspiration surréaliste. L'iconographie de sexe et de sang, éminemment évocatrice. Un seul credo : le fantastique est l'autre nom de l'érotisme. MMF saisit en temps réel un age d'or du septième art et accouche d'une subversive "politique des horreurs". La Hammer, le gothique italien, l'épouvante américaine sont à l'honneur. Dracula et Peeping Tom deviennent les héros noirs d'une contre-culture qui annonce mai 1968 et la libération sexuelle. Cinéma bis, cinéma d'auteur, underground, littérature et BD s'entremêlent dans un enthousiasmant maelström pop... Cet ultime volume, dirigé par Michel Caen et Nicolas Stanzick, préfacé par John Landis, regroupe les neuf derniers numéros la revue, depuis le 18/19, en 1967, jusqu'au légendaire 25/26, resté inédit en 1973 et publié ici pour la première fois. Enrichi de photos et de textes inédits, il comporte aussi le DVD Les Frissons de Midi-Minuit - une sélection de huit courts métrages introuvables. Manière de fêter comme il se doit la renaissance d'une revue devenue littéralement mythique.

12/2021

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Magie

La tradition martinésiste. Théologie et théurgie des élus coëns

La Tradition martinésiste apparaît en France, au XVIIIe siècle, portée par l'homme qui lui a donné son nom : Martines de Pasqually (1710 - 1774), fondateur et premier grand souverain de l'Ordre des chevaliers maçons élus coëns de l'Univers. Elle a été transmise à sa suite par Louis-Claude de Saint-Martin, le Philosophe inconnu, dans son oeuvre, et par Jean-Baptiste Willermoz, dans les grades et les instructions du Rite écossais rectifié. Cette tradition à part entière s'apparente à certaines formes de la kabbale, sans être pour autant de nature kabbalistique. Mais elle se rattache surtout, par des relais qui restent encore mystérieux, à certains courants du judéo-christianisme des premiers siècles de notre ère. La Tradition martinésiste comprend une doctrine théosophique d'une richesse inouïe. On y enseigne la nature de Dieu, l'émanation des esprits ou des anges, et de l'homme, leur prévarication et leur chute dans les formes célestes et terrestres, les rapports entre les êtres, la nature des corps et des âmes, sous l'angle de l'arithmosophie, c'est-à-dire de la sagesse des nombres, comme expression de ces réalités supérieures. Mais la Tradition martinésiste enseigne aussi une pratique théurgique complexe, spécifique à l'Ordre des élus coëns : le culte primitif transmis par les grands élus, depuis Adam jusqu'au Christ, et confié par Martines de Pasqually aux élus coëns. Après avoir décrypté et commenté les rituels de réception des élus coëns (" Les Sept sceaux des élus coëns ", Le Mercure Dauphinois, 2011), Serge Caillet nous livre aujourd'hui une explication, point par point, des grands thèmes de la Tradition martinésiste, basée sur l'étude des textes et de nombreuses figures explicatives du XVIIIe siècle. Avec cette synthèse sans pareille, Serge Caillet éclaire d'un jour nouveau la Tradition martinésiste, en donnant à tous les amateurs de choses cachées les clefs de la théosophie et de la théurgie des élus coëns.

10/2021

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Indiens

Dictionnaire des Indiens de l'Amérique du Nord

Que de confusions et d'erreurs dans les noms attribués aux "Sauvages Américains de l'Amérique Septentrionale" par les différents découvreurs européens : Français, Anglais, Espagnols, Hollandais... dont les "oreilles" n'entendaient rien de ces noms nouveaux et "incompréhensibles". Ne pouvant les reproduire correctement, ils les déformèrent et les mutilèrent à plaisir, quand ils ne nommaient pas ces peuples inconnus par des "sobriquets" réducteurs, qui leur étaient totalement étrangers. De plus, furent confondus confédérations, nations, tribus, familles, clans et bandes. Quel patient et minutieux travail a-t-il fallu aux savants érudits du dernier quart du XIXe siècle et du début du XXe siècle pour établir un ordre laborieux et inestimable parmi ces milliers de synonymes contenus dans les innombrables publications, rapports et écrits des quatre premiers siècles de la conquête du Nouveau Monde. Telles sont les raisons qui ont poussé l'auteur à écrire ce dictionnaire de termes précis sur les familles linguistiques et les tribus indiennes de l'Amérique du Nord, cherchant à éviter l'extrême confusion dans laquelle se perdent auteurs contemporains, universitaires et profanes qui n'ont pas ou peu accès aux récits des premiers navigateurs, voyageurs et colonisateurs français tels Jacques Cartier, Samuel de Champlain, Marc Lescarbot, ou encore Louis Hennepin. Il est difficile de mettre la main sur ces récits que l'on retrouve dans les oeuvres du Baron de Lahontan, de Claude-Charles Le Roy dit Bacqueville de la Potherie, ou dans les remarquables Relations des Jésuites (1632-1672) et les fameuses Lettres édifiantes et curieuses des Pères Jésuites, inépuisables sources, qui inspirèrent la philosophie des Lumières avec Montesquieu, Jean Jacques Rousseau, Voltaire... et bien d'autres. Durant plus d'un quart de siècle, l'auteur a vérifié et revérifié toutes les sources disponibles (documents originaux, ouvrages des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles...). L'objectif étant d'accomplir cette immense et fastidieuse tâche : fournir un dictionnaire exhaustif et précis sur les peuples premiers d'Amérique du Nord, ainsi qu'une vision documentée et fidèle des cinq siècles de la conquête du Nouveau Monde.

03/2024

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Islam

Histoire de l'empire islamique. Des conquêtes arabes à l'apogée et au rayonnement intellectuel de l'empire islamique, jusqu'à son déclin

Comment appréhender le rayonnement d'un empire s'étendant sur neuf siècles, englobant diverses dynasties successives et de nombreux califats, dont les centres emblématiques furent Constantinople, Bagdad et Cordoue ? Comment comprendre ce qui fait civilisation et religion au sein de cet empire ? Gabriel Martinez-Gros, en collaboration avec les coéditions Frémeaux - Grande Mosquée de Paris, présente de manière synthétique l'histoire de cette grande civilisation, couvrant neuf siècles de conquêtes arabes, mettant en lumière les empires byzantin et perse. Il explore la succession des dynasties telles que les Omeyyades et les Abbassides ainsi que l'ouverture aux influences culturelles perse et grecque, l'apogée de l'empire en l'an Mille, les croisades, Gengis Khan, les échanges intellectuels avec l'occident, et le XVIe siècle à travers l'empire ottoman. En se fondant sur les théories de l'historien médiéval Ibn Khaldoun, l'auteur analyse la naissance, l'apogée et le déclin de cet empire qui a laissé un héritage considérable et remarquable dans les domaines scientifiques, philosophiques, artistiques et littéraires. Claude COLOMBINI et Patrick FREMEAUX Agrégé d'histoire médiévale du monde musulman, Gabriel Martinez-Gros est l'auteur de Brève histoire des empires : Comment ils surgissent, comment ils s'effondrent au Seuil et de Fascination du djihad : Fureurs islamistes et défaite de la paix aux PUF. Il contextualise l'histoire de l'islam dans De l'autre côté des croisades : L'islam entre Croisés et Mongols, Ed. Passés composés. Il a codirigé avec Lucette Valensi l'Institut d'études de l'Islam et des sociétés du monde musulman jusqu'en 2002. "Le but de la civilisation, c'est la culture et le luxe. Une fois ce but atteint, la civilisation se gâte et décline, suivant en cela l'exemple des êtres vivants". Ibn Khaldoun (1332 - 1406) "Les empires, comme les épidémies, exigent pour se former que soit dépassé un certain seuil de densité humaine, synonyme de matière fiscale potentiellement abondante". Gabriel MARTINEZ-GROS 120 Pages

03/2024

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Littérature française

Trénelle

A Trénelle, quartier populaire de Fort-de-France, Max grandit entouré des siens. Man Suzanne, mère courage, son frère Claude, ses soeurs Dina et Marcelle. Et puis, il y a aussi l'ombre terrifiante d'Ami Georges, le nouveau mari de Suzanne, et celle rêvée du père qu'il n'a pas connu. L'enfant va devenir jeune homme et se dresser pour trouver sa voie, malgré les coups et les cicatrices. Tracer sa route et devenir Max. "Trénelle était un morne si escarpé qu'il fallait par temps de pluie crapahuter dans la pente à quatre pattes pour ne pas y glisser. Charrier à la force des bras tout ce dont on a besoin pour vivre. Lever les pieds bien haut dans le chemin pour ne pas exploser les stupides crapauds qui ne sautaient jamais droit. Marcher tête baissée pour ne pas s'enrouler les chevilles dans les anneaux du serpent à tête de Vache-qui-rit. Un morne où les gens ne parlaient jamais doucement, sauf pour murmurer des ragots, où il valait mieux s'enfiler un dernier coup de feu dans le gosier et sombrer ivre mort plutôt que de réfléchir au lendemain. Un coin trop inaccessible pour que les voitures de l'en-ville puissent y ramener leurs pétarades nouvelles et ajouter au vacarme de la forêt, trop reculé pour être la France décrite dans les manuels scolaires. On y construisait sa case en bric-à-brac de fûts de pétrole, bois-caisse, caisses-morues, briques et bouts de tôles. Tout tenait jusqu'à la prochaine tempête. Il fallait alors tout recommencer pour se hisser à nouveau vers le ciel. A Trénelle, les enfants, qu'on appelait timoun, étaient soit dehors-sauvages soit dedans-dressés. Ils devaient se rendre à l'école en file indienne, le plus âgé devant, le plus jeune derrière, rester silencieux en toute circonstance, ne jamais répondre à un adulte sans y avoir été invité. Un morne aux 1 000 mamans où les papas étaient nulle part - et partout à la fois. "

05/2023

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Littérature française (poches)

La révolte. 3 volumes : La peste ; Les Justes ; L'homme révolté

La peste "- Naturellement, vous savez ce que c'est, Rieux ? - J'attends le résultat des analyses. - Moi, je le sais. Et je n'ai pas besoin d'analyses. J'ai fait une partie de ma carrière en Chine, et j'ai vu quelques cas à Paris, il y a une vingtaine d'années. Seulement, on n'a pas osé leur donner un nom, sur le moment... Et puis, comme disait un confrère : "C'est impossible, tout le monde sait qu'elle a disparu de l'Occident". Oui, tout le monde le savait, sauf les morts. Allons, Rieux, vous savez aussi bien que moi ce que c'est - Oui, Castel, dit-il, c'est à peine croyable. Mais il semble bien que ce soit la peste". Les Justes "Ne pleurez pas. Non, non, ne pleurez pas ! Vous voyez bien que c'est le jour de la justification. Quelque chose s'élève à cette heure qui est notre témoignage à nous autres révoltés : Yanek n'est plus un meurtrier. Un bruit terrible ! Il a suffi d'un bruit terrible et le voilà retourné à la joie de l'enfance". Jamais sans doute, dans l'ouvre théâtrale de Camus, l'amour n'avait pris un visage plus émouvant que dans Les Justes. Entre Kaliayev et Dora, il y a le malheur d'un peuple". Jean-Claude Brisville. L'homme révolté "Je me révolte, donc nous sommes", affirme Albert Camus. La révolte est le seul moyen de dépasser l'absurde. Mais le véritable sujet de L'homme révolté est comment l'homme, au nom de la révolte, s'accommode du crime, comment la révolte a eu pour aboutissement les Etats policiers et concentrationnaires du XXe siècle. Comment l'orgueil humain a-t-il dévié ? De violentes polémiques ont accompagné la sortie de cet essai. Les contemporains de Camus n'étaient pas mûrs pour admettre des vérités qui s'imposent désormais et mettent L'homme révolté en pleine lumière de l'actualité.

09/2013

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Photographie

Quelques pas près du Temple

"Une modeste auberge dans un pays dont je ne sais que le nom est comme mon foyer". Takuboku. Livre de Photos, Récits de Voyages et Croquis de Voyages sur le Japon en Tirages Limités. De l'Océan Pacifique à la mer du Japon, j'ai traversé pour vous le Japon dans le sens de la largeur. Pour vous faire découvrir quelques uns des plus beaux Ryokan, ces chambres d'hôtes traditionnelles japonaises, dont la traduction littérale, "la Maison du Voyage", est, à elle seule, une invitation salutaire au repos du marcheur fatigué. Mettez votre plus beau kimono et venez marcher, à pas feutrés, sur ses tatamis surgis tout droit des fastes de l'époque d'Edo. Et vous détendre en profondeur dans " le Bain des Dieux " de Chôraku-en Tamatsukuri Onsen, la plus ancienne et la plus grande source naturelle d'eau chaude à ciel ouvert du Japon, où l'Empereur Hirohito en personne s'est baigné. Au milieu des forêts de " sakura ", ces magnifiques cerisiers japonais en fleurs propices à la Contemplation, arrêtez-vous là pour méditer dans le printemps du Japon, ce pays contrasté et toujours si mystérieux que l'on dit " à l'Origine du Soleil ". Venez faire une halte dans " la Maison du Voyage ". Ce livre est enrichi de Récits de Voyages inédits et de croquis de voyages de l'épouse japonaise de l'auteur, Kaori Prévot-Sakuma.

06/2019

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Science-fiction

Les bêtes humaines

Mais que s'est-il donc passé ce vingt-huit octobre ? Le réchauffement de la planète serait-il responsable de cette journée excessivement chaude et le soleil trop ardent aurait-il fini par taper sur la tête de Wolfgang parti pour une petite balade en forêt ? Chemin faisant, il va découvrir une curieuse demeure aux sortilèges mais aussi faire la connaissance d'une élégante dame âgée. Etrangement, cette personne lui rappelle une immense comédienne du théâtre et du cinéma à qui Wolfgang voue une très grande admiration. Pourtant, le doute subsiste. Est-ce bien sa star adulée ou tout simplement son sosie ou encore sa soeur siamoise ? Toutefois, de rencontre en coup de théâtre, les deux personnages vont réussir à rompre la glace et la vieille dame encouragée en cela par Wolfgang va raconter sans fausse pudeur la litanie des infortunes de sa première moitié de siècle d'existence. Mais la brave dame aujourd'hui bien plus que centenaire a su faire preuve de résilience et réussi à développer d'étranges pouvoirs dont on ne sait encore s'ils sont maléfiques. Wolfgang, quoiqu'un peu contraint et forcé, va vivre grâce à la magie de celle qu'il appelle désormais " Mamy Blue " une incroyable expérience à travers un voyage empathique parmi le règne animal. Or, lui qui ne voulait pour rien au monde se dévoiler va à son tour faire de surprenantes révélations exhumées des souvenirs de sa petite enfance.

07/2019

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Lecture 6-9 ans

La malédiction du chamane. un récit initiatique

Deux bébés promis en mariage l'un à l'autre, une chouette des neiges et un siksik maléfique, la vieille femme sous les mers... et un chamane en colère. Un roman initiatique du plus grand conteur inuit avec des illustrations d'Isabelle Salmon. A LA DECOUVERTE DES INUITS DU CANADA L'histoire se déroule avant l'arrivée des Occidentaux au nord du Canada, sur la Baie d'Hudson, en ces temps immémoriaux où les Inuits vivaient de la pêche et de la chasse aux animaux marins. L'Ile de Marbre, où va se dérouler l'aventure, est une île inhabitée de l'archipel. C'est le territoire traditionnel de chasse des Inuits : on y trouve notamment des ours polaires et des lièvres arctiques. Dans cette région du monde où domine la toundra arctique, il fait jusqu'à -45°C en hiver et la température la plus chaude en été est de 25°C. En 1999, ce territoire qui est l'une des régions les moins peuplées du monde reçoit le nom de Nunavut, littéralement " La terre des hommes ", et obtient plus d'indépendance au sein du Canada. Aujourd'hui, le Nunavut accueille près de 35 600 habitants, parmi lesquels près de 25 000 Inuits. Parmi eux, 20 000 parlent leur langue, l'inuktitut. Les Inuits ne vivent pas uniquement au Nunavut. Il vivent également au Groenland, en Alaska et en Sibérie. Autrefois, ils avaient tous en commun une culture nomade de la banquise.

11/2016

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Musique, danse

Oeuvres de mémoires. Les von Scherer : histoire d'une famille européenne entre Orient et Occident (1784-1984)

Du côté maternel, l'auteur descend d'une famille cosmopolite versée dans les lettres, la musique et les arts. Sa grand-mère l'initie aux archives des Scherer et lui raconte la vie des aïeux dans le contexte de leur époque: les campagnes napoléoniennes de Carl von Scherer, chirurgien militaire; l'activité financière et politique de son fils Hermann à Francfort, Vienne et Smyrne comme conseiller ministériel du gouvernement autrichien pour les affaires du Levant; son mariage avec une Levantine qui l'introduit dans les Echelles. Le cousin Bohn dégage l'autel de Pergame destiné à un musée de Berlin. La naissance douloureuse de la République turque dérange le consul Armao. Des concerts à Genève et Paris mettent en scène la cantatrice Marguerite Scherer, la claveciniste Wanda Landowska et les musicologues Robert Godet et Aloys Mooser. Des personnages connus se mêlent aux Scherer: Bernhard von Bülow, Sarah Austin, Paderewski, André Citroën, Winaretta de Polignac, Adolphe Pictet, George Sand, Marie d'Agoult, Liszt, Wagner, Proust et Debussy, les Brancovan, Templeton Strong, Camille Claudel, Emile de Ribaupierre, les rois du Wurtemberg, protecteurs discrets des deux Scherer, et don Carlos VII, duc de Madrid. Des alliances avec les familles arméniennes Topuz et Balladur ajoutent une dimension multiculturelle à un temps marqué par la désaffectation du cimetière catholique de Kemer à Smyrne, par les génocides et le racisme, le nationalisme, les guerres et les déplacements de populations.

02/2012

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Littérature française

La jubilation des hasards

Le narrateur, Eugenio Tramonti (personnage d'un précédent roman, Le vol du pigeon voyageur) reçoit un jour la visite d'une étrange petite dame vêtue de gris, qui dit avoir quelque chose à lui apprendre au sujet de son père Alessandro, mort depuis plus de quarante ans : il serait à New York, bien vivant, mais âgé de six mois environ. Bien entendu Eugenio la prend pour une folle. Il est cependant troublé, car elle a connaissance d'éléments biographiques que nul n'est censé connaître. Au bout du compte, trois ans après être parti en Chine sur les traces d'une jeune fille disparue, il se laisse convaincre de partir à nouveau, mais en sens inverse, cette fois à la recherche de son propre père. Le récit enchaîne jeux de miroirs, mises en abyme et coïncidences extraordinaires (de ces événements qui sont, selon Claudel, la " jubilation du hasard ") sans pour autant leur donner d'explication rationnelle. Des hommes se réfugient dans d'étranges terriers tant en Ecosse qu'en Sibérie, une phrase de Dostoïevski peut infléchir le cours d'un voyage, et les théories de la transmigration des âmes paraissent investir l'ordre naturel des choses. Christian Garcin mêle un art consommé de la narration et un penchant pour une méditation à la fois métaphysique et ironique. Le suspense, maintenu grâce à une construction en spirale, diffère sans cesse la résolution des énigmes distillées au fil d'un récit qui intrigue, déroute, captive.

01/2005

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Théâtre

Souvenirs pour demain

Depuis sa mort en 1994, nul homme de théâtre ne fut plus complet que Jean-Louis Barrault. Né en 1910, il y a tout juste un siècle, il découvre la scène pendant l'âge d'or des années 1930. Successivement et simultanément jeune fauve du cinéma d'avant-garde, " comédien-français ", vedette de cinéma, directeur de compagnie, baladin international, mime, il se fait tantôt servant de la tradition, tantôt provocateur de la modernité - comme lors de l'occupation en mai 1968 de son fameux Théâtre de l'Odéon, dont il sera chassé. Il a été, avec sa femme Madeleine Renaud, le disciple, l'ami ou l'interprète de tout ce que la vie artistique française a connu d'important jusqu'aux années 1970, de Dullin à Artaud, du surréalisme à Claudel, de Gide à Camus, de Sartre à Genet, mais aussi des peintres et des musiciens, des poètes et des danseurs... Sa vie est à l'image de ce répertoire richissime dont il fut, en alternance, l'interprète ou le metteur en scène. Il en fait ici le récit, avec une grande liberté de ton et d'effets, revenant sur les réussites ou les enjeux - ce sont les confessions d'un créateur. Mais il en dit aussi les difficultés et les incertitudes - et c'est le journal de bord d'un artiste accompli : celui d'un homme " qui se passionne pour tout et qui ne tient à rien ".

08/2010

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Policiers

Le contrat

Tout commence dans la salle de lecture d'une bibliothèque de Manhattan. Bryce Proctorr, auteur à succès, y prend des notes pour son prochain roman, qu'il a du mal à commencer. Il faut dire que Bryce est au milieu d'un divorce particulièrement pénible, et que Lucie, sa future ex-femme, a promis de le saigner à blanc. Soudain, Bryce aperçoit Wayne Prentice, un " collègue " avec lequel il a débuté. Mais qui n'a pas eu sa chance : il est sur la fameuse liste " intermédiaire " de l'ordinateur des commerciaux, celle qui recense les écrivains dont la courbe des ventes est descendante. Les conséquences sont faciles à prévoir : moins de livres mis en place dans les librairies, des avances de plus en plus faibles, le début d'un cercle vicieux. Les deux hommes, qui ne se sont pas revus depuis des années, exposent leurs difficultés, et Bryce a soudain une idée de génie : Wayne a un manuscrit, mais pas d'éditeur ; Bryce a un éditeur, mais pas de manuscrit. Wayne va donc " vendre " son œuvre à Bryce qui la fera publier sous son nom, et les bénéfices seront répartis de façon égale. Wayne accepte. C'est alors que Bryce ajoute une clause à l'étrange contrat qui va les lier : son épouse doit mourir. Dans la lignée du Couperet, un Westlake impitoyable qui dissèque les mœurs éditoriales américaines et illustre à sa façon le mythe de Faust, jusqu'au final aussi imprévisible que saisissant.

11/2000

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Sciences historiques

Quelques femmes célèbres de Bourgogne

Reine de beauté comme Sonia Rolland, Miss France 2000, ou Reine de France, telle Marguerite de Bourgogne... Compagnes, sans qui l'homme n'aurait pu se réaliser et qui ont fait leur place à ses côtés telles Danielle Mitterrand ou Marie-Françoise Buffon... Ministres projetés sous les feux de l'actualité telles Claudie Haigneré ou Rachida Dati, Présidente de la République comme Michelle Bachelet au Chili... Femmes de lettres ou d'action, visionnaires ou ambassadrices telles soeur Javouhey, Colette, Madame de Sévigné, Chantal Gevrey, Marguerite Boucicaut, Bernadette Soubirous, Lucie Aubrac;, Toutes ont poussé plus loin les frontières du coeur et du savoir. Parce que l'Humanisme dépasse l'homme, la Science le calcul, ou l'Art la couleur, elles ont rayonné, bien au-delà de notre région; elles ont contribué à forger l'identité humaine de notre Bourgogne. Après nous avoir narré la formidable épopée des " Inventeurs célèbres de Bourgogne ", Olivier Grandjean nous ouvre avec ce livre non seulement ces parcours exceptionnels de femmes, il nous emmène aussi au boudoir, dans le jardin ou au coin du salon... Vous savez, là où en quelques mots parfois prononcés à voix basse, ou en une plaisanterie adéquate on cerne si vite une personne... Parce que derrière chaque grand destin se cache une femme, ouvrez le livre et savourez... Et vous saurez vite pourquoi nous les aimons tant ! Un livre à offrir à toutes les mamans, soeurs, amies, collaboratrices... Et pas seulement en Bourgogne !

04/2010

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Prière et spiritualité

Les Psaumes. Prier, chanter, comprendre les psaumes

"Ouvre ce livre, et prête l'oreille à l'énorme rumeur qui s'en dégage [... ]. Ecoute tout à la fois et dis-toi que cela vient de loin... , des profondeurs les plus reculées de l'origine, celle de l'homme, celle du monde qu'il habite. ". . (Paul Claudel). "Un petit livre ; cent cinquante poèmes, cent cinquante marches érigées entre la vie et la mort, cent cinquante miroirs de nos révoltes et de nos fidélités, de nos agonies et de nos résurrections. Davantage qu'un livre, un être humain qui parle - qui nous parle - qui souffre, qui gémit et qui meurt, qui ressuscite et qui chante. ". . (André Chouraqui). "Je recherchais des paroles qui me fassent comprendre ce que je ressentais. Je les trouvais enfin dans les Psaumes de David... Jamais je n'ai vu des paroles qui agissent si sûrement que celles de ces psaumes. Leur poésie brûlante nettoie, redonne courage, permet d'y voir clair en soi, de voir en quoi on s'est trompé et de repartir. Les psaumes sont une grande flambée d'amour et de vérité" (Svetlana Alleluyeva). Innombrables sont les amateurs des psaumes qui ont découvert dans ces poèmes les mots dont ils avaient besoin pour exprimer leur prière. Ainsi, leur originalité en fait un livre à part, un vade-mecum qui accompagne le dialogue du croyant avec Dieu. Dans le format que propose cette édition, les psaumes deviennent un ami et la nourriture quotidienne que l'on emporte avec soi.

02/2023

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Littérature française

UN BALCON EN FORET

Julien GRACQ, (de son vrai nom Louis Poirier, né à Saint-Florent-le-vieil le 27 juillet 1910 et décédé à Angers le 22 décembre 2007) est incontestablement un des plus grands écrivains du 20e siècle ! Quelques temps avant sa mort il avait confié à Autrement dit le soin d'enregistrer son œuvre maîtresse, Un balcon en forêt, tant la lecture de Sylvie de Gérard de Nerval par Alain Carré l'avait touché. Le récit se déroule entre Meuse et Belgique à la "maison-forte" des Falizes, avant-poste isolé dans la forêt ardennaise. En octobre 1939, l'aspirant Grange en prend le commandement jusqu'après l'attaque allemande de 40. Le temps qu'"une foutue armée devienne une armée foutue" ! Le livre se construit sur de très subtils équilibres. Ce n'est ni la guerre ni la paix, ce n'est ni une vraie maison, ni la totale nature, c'est un "théâtre de guerre", un balcon naturel qui domine la vallée de la Meuse. Tout y est suspens. C'est aussi une belle histoire d'amour entre Grange et Mona. Alain Carré, bien connu des auditeurs de France Culture, qui interprète dans cette collection entre autres Sylvie tirée des Filles du feu, (primé par Notes bibliographiques, Bibliothèques et Culture pour tous) nous entraîne, de sa voix profonde et chaude, dans ce roman de l'attente, de l'amour et du suspens... et en révèle toute la densité.

01/2002

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Histoire de France

De Gaulle inventaire. La culture, l'esprit, la foi, Edition revue et augmentée

Ce livre cherche à faire comprendre la genèse de la pensée du général de Gaulle, sa structure, ses filiations et ses arborescences, et surtout ses sources directes et ses idées-forces. La recherche a consisté à partir des textes écrits à repérer toute trace de référence ou d'allusion littéraire au sens large, à les identifier avec précision et à en suivre le cheminement et l'utilisation. On découvre ainsi la prodigieuse culture du Général avec ses principales tendances : fréquentation des classiques, auteurs gréco-latins, écrivains du Grand Siècle et du XIXe. Ses auteurs favoris sont Chateaubriand, Barrès, Péguy, mais aussi Bergson, Boutroux, Verlaine, Albert Samain et bien d'autres. Les étrangers sont également présents, tels Goethe et Nietzsche. Avec de nombreux contemporains il entretient des relations suivies : Paul Claudel, François Mauriac, Georges Bernanos, Georges Duhamel, Jacques Maritain, sans oublier le lien quasi chevaleresque avec André Malraux. Moralistes, philosophes, historiens se retrouvent volontiers sous sa plume guidée par une exceptionnelle mémoire. Ce travail qui s'apparente à une somme, au sens théologique, met en évidence la puissance de la réflexion et des thématiques essentielles le plus souvent ébauchées dans les oeuvres d'entre-deux-guerres et l'alliance du style et de la pensée chez ce soldat et ce grand homme politique qui participa à l'histoire et sut l'écrire avec talent. Un index, une bibliographie et des annexes (bibliothèque du Général, géographie historique de la France, son rapport à l'écriture) complètent l'ouvrage.

06/2010

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Beaux arts

Deux soeurs. Yvonne et Christine Rouart, les muses de l'impressionnisme

Tout le monde connaît les sœurs Rouart... sans pourtant les connaître : peintes par Renoir, au piano, elles sont aussi mythiques que les Danseuses de Degas ou les Tournesols de Van Gogh. Leurs visages sont des icônes de l'Impressionnisme.Filles du peintre et collectionneur Henry Lerolle, les belles Yvonne et Christine ont grandi au milieu d'artistes de génie. Renoir, Degas, mais aussi Debussy, Ernest Chausson, ou encore Claudel, Gide et Mallarmé étaient des familiers, toujours enclins à peindre ces deux jeunes filles modèles, à les photographier, à jouer du piano avec elles.C'est Degas, le peintre préféré de leur père, qui a l'idée de les marier aux frères Eugène et Louis Rouart, les fils de son ami, le collectionneur Henri Rouart.Issues d'un milieu libéral, elles allaient se heurter au caractère impétueux et sombres des deux énergumènes, pourtant venus comme elles d'une famille éprise d'art, jusqu'à la folie.Elles avaient tout pour être heureuses... L'amour sera leur grande blessure. Leurs mariages, par des chemins détournés, les conduiront de l'insouciance au désenchantement. Jusqu'à la tragédie.Derrière les lourds rideaux de ces hôtels particuliers fréquentés par tant d'artistes exceptionnels, ou dans les ateliers des peintres, c'est tout un univers qui renaît avec ses passions et des drames, ses secrets et ses ombres. Ce monde, Dominique Bona le fait revivre dans cette biographie foisonnante, à travers l'aventure de deux sœurs au destin brisé.

02/2012

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Ouvrages généraux

Histoire du drapeau de France et d'ailleurs

Histoire d'une passion aussi ancienne qu'inébranlable. Pour toutes les nations, le drapeau demeure l'emblème le plus important et le plus fort dans l'esprit des hommes, qu'ils soient militaires ou civils. Claudel ne disait-il pas : " Il n'y a que deux choses à faire avec un drapeau : ou le brandir à bout de bras ou le serrer avec passion contre son coeur " ? Son histoire est ancienne et sa puissance symbolique traverse tous les âges. Son évolution est marquée par de nombreuses étapes, depuis ce qu'on a appelé la chape de saint Martin jusqu'à notre drapeau tricolore, en passant par les enseignes des Romains et des Gaulois, et encore par les pavillons donnés au moment des croisades aux Français, une croix rouge sur fond blanc ; aux Anglais, une croix bleue ; aux Flamands, une croix verte sur fond blanc. On ne parlait pas encore de drapeaux, mais ces " bannières des croisés " furent imitées dans toute l'Europe, et chaque monarque aura rapidement la sienne. C'est finalement la marine qui offrira, en l'arborant sur ses navires de guerre dès 1794, la première mouture du drapeau tricolore qui s'imposera en 1812. Pourquoi un emblème national est-il finalement adopté ? Que symbolisent les couleurs qu'il arbore ? Comment se construit sa légitimité aux yeux des Français ? C'est à ces questions et à bien d'autres que répond cet ouvrage riche en anecdotes et écrit par un grand spécialiste de la vexillologie.

06/2023

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Histoire de France

Dhuoda, belle-fille de saint Guilhem, et autres femmes d'exception au Moyen Age

Cinq médiévistes de renom nous font découvrir des femmes qui exerçaient pouvoir, influence et qui étaient respectées dans la société. Jean Meyers, nous décrit la comtesse Dhuoda, une des premières femmes écrivaines dont l'œuvre nous est parvenue. Il nous révèle une mère dont le traité d'éducation est émaillé de considérations politiques hardies sur les puissants de son temps. Emmanuelle Santinelli nous raconte l'importance et l'autorité de la princesse Liégearde qui, au gré de ses deux mariages et de ses deux veuvages, participe au jeu des alliances familiales au service des hommes. Comme une toile de fond à la vie de ces personnalités exceptionnelles, Martin Gravel s'attache à nous décrire la formation, la recomposition et la réalité mouvante des jeux politiques princiers. Du Languedoc il en sera question avec ces femmes de l'aristocratie guilhemide dont Claudie Duhamel-Amado nous conte le destin dans le contexte d'une orientation agnatique des transmissions des castra et des bourgs fortifiés. Enfin, Danièle Iancu évoque pour nous la place des femmes juives à la fin du Moyen Âge en Provence ; les temps forts qui ponctuent leurs vies aux côtés des hommes. Finalement, cet ouvrage nous fait découvrir l'influence des femmes de l'aristocratie impliquées dans la société médiévale. Voilà de quoi nuancer la notion de " mâle Moyen Age " chère à Georges Duby, notion fondée pour l'essentiel sur des textes littéraires et religieux tendant à présenter un portrait idéalisé de la société.

06/2014