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Bernard Chevallier

Extraits

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Critique

Usages du portrait littéraire . Faire voir, révéler, émouvoir

Couvrant un vaste empan chronologique, du Moyen Age à nos jours, à partir de plusieurs genres (traité, roman, théâtre, poésie, biographie, récit de filiation), le présent livre explore la pratique du portrait littéraire pour en faire ressortir les enjeux rhétoriques et esthétiques, mais aussi éthiques, sociaux et anthropologiques. Le dialogue des arts qu'a entretenu le portrait littéraire par sa proximité séculaire avec la peinture n'y est pas oublié, mais il est étendu au domaine de la danse et au défi qu'elle lance à l'écrivain. A l'encontre de l'approche formaliste qui ne le considère que comme un dispositif descriptif, on mise ici sur la spécificité du portrait qui place l'humain au coeur de sa démarche, dans le but de cerner une individualité dans ce qu'elle a de plus singulier, de sonder les méandres d'une intériorité, et de ressaisir à partir de là le visage d'une époque. Relégué à tort par les rhétoriques classiques à une place secondaire, il s'impose au contraire comme un moment clé où se programment des histoires, souvent fondées sur la portée dramatique de la ressemblance. Trop souvent négligé dans sa dimension pragmatique, il gagne à être examiné du point de vue de l'effet qu'il produit sur le lecteur. Le pari de ce livre est dès lors de déconstruire le discours critique tenace liant description et ennui, et de retrouver le plaisir du portrait, par sa densité sensible et imaginaire, et par son pouvoir de révélation, sur notre Moi et sur l'espèce humaine. Avec les contributions de : Lauren Bentolila-Fanon, Florence Bouchet, Mariane Bury, Sébastien Cazalas, Yoann Chaumeil, Pascale Chiron, Nathalie Grande, Danièle James-Raoul, Hélène Laplace-Claverie, Guy Larroux, Marine Le Bail, Bénédicte Louvat, Frédéric Sounac, Françoise Sylvos, Bernard Vouilloux.

01/2023

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Vie religieuse

Trois textes anciens dédiés aux Bénédictines de Fontevraud

Dans ces trois textes anciens, peu connus mais dignes d'intérêt et dédiés aux Bénédictines de l' Ordre de Fontevraud (qui formait un centre spirituel important en France), nous proposons l'édition en français moderne, introduite et annotée, des Quinze Fontaines vitales, utiles et salutaires (ca 1511) de Mgr Louis Pinelle, prédécesseur de Guillaume Briçonnet au siège épiscopal de Meaux, ainsi que des extraits du Miroir de pénitence (1512) du Bénédictin François Le Roy et du Château Périlleux (seconde moitié du 14e s.) du Chartreux Frère Robert. Chacun de ces auteurs très savants et contemplatifs s'exprime dans son langage propre, particulièrement imagé pour ce qui est de François Le Roy. Mais on peut faire des rapprochements entre eux et tous les trois proposent au lecteur, sur un fond ascétique et monacal, une authentique dévotion méthodique et pratique, une piété affective, une voie cordiale et mariale, aux accents souvent proches de saint Bernard ou de Gerson. Certains passages sont remarquables et particulièrement touchants. Les deux premiers auteurs, réformateurs, semblent proches de la devotio moderna et influencés par la philosophie nominaliste. Le premier texte est principalement une méditation sur le mystère de l'Incarnation montrant aux religieuses différentes étapes d'un chemin de perfection menant aux sources de la grâce divine et à l'effusion des dons du Saint-Esprit. Le deuxième, s'inspirant du psaume pénitentiel Miserere mei, Deus, insiste sur la nécessaire purification de l'âme dévote, notamment grâce au recours aux fontaines des Plaies du Christ, à son Précieux Sang. Le dernier offre, quant à lui, une synthèse d'une tradition médiévale prônant la construction spirituelle du "château du coeur" autour du donjon central de l'oraison, permettant ainsi de résister aux attaques du monde, de la chair et du Diable.

07/2021

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Thèmes photo

J'irai goûter l'air qu'ont respiré les bêtes sauvages

Un ouvrage mémoriel sur les plus belles images du photographe Christophe Sidamon-Pesson disparu en 2014. Christophe Sidamon-Pesson (1975-2014) Alors qu'il n'est encore qu'un enfant, à la faveur d'un été, le jeune Christophe découvre cette vallée du Queyras, si éblouissante à ses yeux, " un royaume préservé " qui va devenir, sinon le théâtre de l'essentiel de sa vie, cet espace de nature hors du commun dont la découverte va développer chez lui une inspiration artistique originale, nourrie d'émotions toujours plus profondes et de réflexions sur le monde. Les nombreuses images primées au fil du temps par les jurys internationaux témoignent de son talent. Au milieu de centaines de photographes naturalistes français et étrangers, l'auteur a patiemment ouvert un chemin qui le place en tête des plus remarqués de son époque par son approche artistique. Sa quête insatiable d'une nature originelle, qu'à l'instar de son ami Bernard Boisson il qualifiait d'espace primordial, l'amène aussi à voyager. En novembre 2014, de retour d'une de ces expéditions sous les aurores boréales, et poussé par un vent de tempête, de ceux " qui agitent les êtres et les esprits " avait-il déjà écrit, il est parti dans l'ultime voyage, laissant une oeuvre artistique inachevée remarquable et précieuse dont cet ouvrage entend se faire l'écho. Par ces temps où l'image fabriquée se déverse dans le quotidien de nos vies, le besoin absolu de nature exprimé par celui qui voulait " goûter l'air qu'ont respiré les bêtes sauvages ", ne peut laisser indifférent. Les fragments de ses écrits dessinent le fil de son parcours, tout en nous laissant, à chaque ligne blanche, l'impression d'un enchaînement sans cesse interrompu, de la mise en suspension d'une pensée qui laisserait place à la nôtre. Michel Blanchet

10/2023

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Littérature française

Oeuvres complètes

Bien loin de la légende forgée après sa mort, Raymond Radiguet (1903-1923) n'est pas seulement l'auteur d'un des plus célèbres romans du XXe siècle, Le Diable au corps, d'un second roman non moins fascinant, Le Bal du comte d'Orgel, et d'un recueil poétique Les Joues en feu - tous publiés par Bernard Grasset. Son inventivité et sa personnalité lui ont valu l'amitié des plus grands, parmi lesquels, et le premier, Jean Cocteau, qui l'a " lancé " chez Grasset et est beaucoup intervenu dans l'écriture du Bal du comte d'Orgel, mais aussi Max Jacob, Kessel, Francis Poulenc, Satie, Stravinsky et Picasso - pour n'en citer que quelques-uns. Fréquentant les ateliers d'artistes et les bars de nuit autant que les salons parisiens, il mène une vie réglée autour de l'écriture lors de ses séjours en province. Léger autant que profond, il a su concilier ces principes apparemment contradictoires de sa personnalité. Exhaustive, cette " édition définitive " de ses Ouvres complètes montre combien prolixe a été cet écrivain mort à vingt ans, et qu'il a abordé tous les genres littéraires - poésie, théâtre, essai, conte, roman - avec la même insolence et le même talent. Edition définitive établie par Chloé Radiguet et Julien Cendres Chloé Radiguet est la nièce de Raymond Radiguet. Elle est l'autrice de Raymond Radiguet - Jean Cocteau, Fragments - Traits, Portrait (Deo Editions, 2015), et de Brassens... à la lettre (Denoël, 2006). Julien Cendres est notamment l'auteur de Femme selon Chantal Thomass (Flammarion, 2001), d'A la splendeur abandonné suivi de La Censure, conversation avec Marguerite Duras (Joëlle Losfeld, 2002), du Pays de Perche (Concept Image, 2012), et de nombreux textes parus dans divers magazines et revues littéraires. En collaboration, ils publient Raymond Radiguet, Un jeune homme sérieux dans les années folles (Robert Laffont, 2023).

10/2023

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Alzheimer - Parkinson

Les premiers survivants d'Alzheimer

" Le protocole ReCODE est porteur d'un grand espoir pour les familles, je forme le voeu que de nombreux neurologues lui prêtent une oreille attentive. " Dr Bernard Aranda, neurologue, micronutritionniste " Le Dr Bredesen aura écrit une page de l'histoire de la médecine. " Dre Anne-Isabelle Dionne, médecin généraliste au Québec, certifiée en médecine fonctionnelle Tout le monde connaît un survivant du cancer, mais jusqu'à aujourd'hui, personne n'avait encore rencontré un survivant de la maladie d'Alzheimer. Dans ses deux premiers livres, le Dr Dale Bredesen décrit les traitements révolutionnaires qui peuvent inverser le déclin cognitif et la démence, deux troubles neurologiques dont l'issue semblait inéluctable. Dans ce troisième volume, il donne la parole aux premiers survivants de la maladie d'Alzheimer : leurs histoires d'espoir racontées avec leurs propres mots. Ces récits à la première personne retracent d'abord la sidération, le refus de la fatalité puis la lutte contre la maladie et finalement la guérison. Ils décrivent de façon émouvante et saisissante ce que c'est que d'avoir la maladie d'Alzheimer. Ils expliquent également comment ils ont fait en sorte que le programme ReCODE fonctionne pour eux - les défis relevés, les solutions alternatives qu'il a fallu trouver, les résultats encourageants obtenus qui sont si motivants. Le Dr Bredesen ajoute un commentaire à la fin de chaque histoire pour aider le lecteur à trouver les conseils et les astuces qui pourraient lui être utiles. Les patients du Dr Bredesen n'ont pas seulement survécu, ils ont réussi à retrouver une vie épanouie, des relations gratifiantes et un travail intéressant. Ce livre donnera un espoir immense à toutes celles et ceux qui souffrent de déclin cognitif ou de démence, et à leurs proches.

04/2023

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Essais

Ecrits sur l'image

Ancien rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma, Alain Bergala est critique de cinéma mais aussi un enseignant, pédagogue et grand spécialiste de l'image fixe. Il a écrit de nombreux textes critiques sur la photographie depuis 1976. L'objectif de cet ouvrage est de rassembler et de rendre accessible à nouveau, une sélection de textes importants parus dans les Cahiers du Cinéma et les Cahiers de la photographie de 1976 à 2020 choisis par l'auteur lui-même avec la complicité d'Agnès Sire. Alain Bergala a créé notamment la collection Ecrit sur l'image aux Cahiers du Cinéma associant un écrivain à un photographe. Parmi les contributions les plus marquantes, elle a donné lieu au premier ouvrage de Sophie Calle, Suite vénitienne, en 1983. Alain Bergala a écrit de nombreux textes pour cette collection tels que Les absences du photographe (1984) à propos de Raymond Depardon, véritable tournant dans l'histoire du médium photographique. L'ouvrage comprendra également d'autres contributions parues dans plusieurs revues et monographies sur des photographes contemporains depuis les années 1980 jusqu'à aujourd'hui parmi lesquels Marie Bovo, Robert Frank, William Klein, Sergio Larrain, Bernard Plossu, Denis Roche, Weegee... Ces textes seront répartis selon trois axes thématiques : l'image absente, l'acte photographique et la relation au modèle, ainsi que les liens entre photographie et cinéma. Cette dernière partie sera principalement constituée d'entretiens à bâtons rompus avec des cinéastes notamment un long et remarquable échange avec Wim Wenders, ainsi qu'une sélection d'essais sur plusieurs réalisateurs dont Abbas Kiarostami. Son approche du médium photographique à travers les prismes de l'image fixe et de l'image mouvement, ouvre sur des points de vue inédits. Avec l'éclairage des connaissances actuelles, ces écrits soulèvent de nombreuses questions qui résonnent encore aujourd'hui fortement dans la pratique des photographes contemporains.

10/2021

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Ouvrages généraux

Comprendre la psychose avec Henri Maldiney. L'anthropologie philosophique et ses implications dans la pratique psychiatrique

Résolument, patiemment, le philosophe Henri Maldiney (1912-2013) a bâti une oeuvre singulière et transdisciplinaire dont l'un des maîtres-mots est celui de "rencontre" . Loin de désigner le théâtre d'une improbable intersection entre des disciplines constituées, la rencontre est au contraire, selon Maldiney, instituante et sa philosophie reflète ce phénomène. Qu'il y soit question de la pensée grecque ou de l'idéalisme allemand, de peinture ou d'architecture, de poétique ou de linguistique, ces disciplines sont toujours évoquées à l'état naissant. Il n'en va pas autrement pour la psychanalyse et la psychiatrie. Dans le domaine psychiatrique, le nom de Maldiney est attaché au développement de la Daseinsanalyse - improprement traduite parfois par analyse existentielle - telle qu'elle a été pensée et pratiquée par Ludwig Binswanger (1881-1966) et Roland Kuhn (1912 2005). Il est également attaché à la Schicksalsanalyse - l'analyse du destin - promue par le psychiatre d'origine hongroise, Léopold Szondi (1893-1986). La conjonction de l'existence et du destin n'est pas une nouvelle version du mariage de la carpe et du lapin, mais l'indication d'une question : en deçà de ou par-delà l'opposition entre la liberté et la contrainte, que signifie, pour un homme, qu'il soit bien portant ou malade, "se destiner" ? En s'exposant au caractère offensif de cette question, les psychanalystes, psychiatres et philosophes dont les communications sont ici réunies attestent de l'intérêt que constitue pour leurs disciplines une pensée philosophique qui sut toujours se maintenir en départ, c'est-à-dire se rendre présente. Les auteurs : Camille Abettan, Pierre-Marie Charazac, Jean-Marc Chavarot, Joël Clerget, Colette Combe, Yannick Courtel, Françoise Dastur, Eliane Escoubas, Frédéric Jacquet, Fernando Landazuri, Marc Ledoux, Jean-Philippe Pierron, Bernard Rigaud, André Sauge et Samuel Thoma.

08/2021

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Montagne

L'Alpe N° 93, été 2021 : Les grands cols

Une traversée des Alpes d'ouest en est, du nord au sud, avec escales sur les grands cols. Depuis le Néolithique, les Alpes sont des terres de passages, des terres de brassages. L'histoire militaire, économique, politique a façonné la cartographie des grandes routes alpines. Les cols en sont des points névralgiques. Qu'ils se nomment Grand et Petit Saint-Bernard, Gothard ou Brenner, tous figurent en bonne place dans les livres de géographie comme d'histoire. Certains, comme le Galibier ou l'Izoard, sont devenus mythiques grâce aux courses cyclistes. Dans le dossier : - L'histoire des grandes routes alpines, depuis l'époque romaine à aujourd'hui. - Le Galibier, monographie cycliste. Le col des géants entre Savoie et Hautes-Alpes fut le théâtre de bien des rebondissements du Tour du France. " Oh ! Sappey ! Oh ! Laffrey ! Oh ! Col Bayard ! Oh ! Tourmalet ! je ne faillirai pas à mon devoir en proclamant qu'à côté du Galibier vous êtes de la pâle et vulgaire bibine ", écrit Henri Desgrange dans L'Auto le lendemain de la victoire d'Emile Georget en 1911. - La gastronomie des cols. Portrait de Marzio Eusebio, personnage haut en couleurs qui dirige l'hôtel-restaurant et musée du Gothard, ainsi que les restaurants des cols Nufenen et Grimsel. - Bulletin météo. La météorologie des cols est particulièrement capricieuse : effet Venturi, confrontations entre air maritime et atmosphère d'altitude, permanence des équipements et services de déneigement, dangerosité des circulations. Le déneigement des routes offre chaque printemps un nouveau spectacle. - Le patrimoine spirituel des cols. Monuments, sanctuaires, ex-voto, c'est tout un patrimoine qui balise les cols, religieux ou païen, militaire, politique ou sportif. - Les cols vus par les écrivains-voyageurs, tels Nicolas Bouvier.

06/2021

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Monographies

Simone Prouvé. Tisser la lumière

"Tisser la lumière" est le premier et unique livre sur le parcours de l'artiste Simone Prouvé. Agée de 90 ans, celle qui, selon ses dires, "s'exprime par le fil et la photo depuis toujours" , n'est pourtant pas une débutante. En 2021, le Musée national d'art moderne lui a d'ailleurs accordé la reconnaissance de toute une vie de création par l'acquisition d'un ensemble de pièces qui ont rejoint ses collections. Pendant plus d'un an, cet ensemble a alors été exposé dans une salle dédiée des collections permanentes du Centre Pompidou. Dans "Tisser la lumière" , Simone Prouvé raconte son parcours professionnel qui prend ses racines dès l'enfance au sein d'une famille qu'elle qualifie de marginale. Elle nous révèle combien le poids d'un nom peut être allégé par une éducation libre qui nourrit et encourage la créativité et la création. Très jeune, Simone Prouvé a côtoyé César, Le Corbusier, Charlotte Perriand, Bernard Zehrfuss, Jean Le Couteur, Steph Simon, Calder, François Stahly, Pierre Jeanneret, Michel Bataille... elle nous raconte la chance unique qu'elle a eue de grandir et d'évoluer à la lumière de cet entourage. Elle nous confie comment, à 60 ans, elle a "démarré" une nouvelle étape de sa carrière autour des fils non-feu et les opportunités que ses recherches et travaux ont créé dans le monde de l'architecture et de l'industrie, les chantiers qu'elle s'est vu confier - Musée d'art moderne André Malraux - MuMa Le Havre, Musée Matisse - Le Cateau-Cambrésis, MACRO - Museo di Arte contemporanea di Roma... -, les commandes qu'elle n'a eu de cesse de satisfaire, travailleuse, fonceuse... c'est de famille, paraît-il.

05/2023

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Sciences politiques

Les utopiques N° 23, été 2023 : En retraite, pas en retrait

Les vieilles et les vieux, comment la société les perçoit, comment ils et elles se voient. "Une vieille ne devrait pas faire ça" , interview de Geneviève Legay, agressée par la police à Nice, en 2018 (Celle qui n'était pas sage, Syllepse, 2019). "Réflexions sur l'intergénérationnel" , par Gérard Gourguechon, secrétaire de l'Union nationale des retraités Solidaires. "Vieillesse et inégalités de vie" , Bernard Ennuyer du Syndicat de la médecine générale. "La baisse programmée du pouvoir d'achat des personnes retraitées","Vieillir en société","Les politiques municipales vers les personnes âgées" ; l'exemple de Fontenay-Sous-Bois. "Des retraité·es Solidaires du Loiret racontent le suivi et le contrôle des EHPAD" par des syndicalistes. "En EHPAD, les conditions de travail des personnels ont des conséquences directes sur les conditions de vie des malades" , par Anissa Amini qui travaille dans ce secteur et est responsable nationale ­SUD-Santé sociaux. "Les demandes et revendications des personnes âgées et retraitées" , par Annie Dromer de l'Union nationale des retraités et des personnes âgées. "Vieux, vieilles et immigré·es" , par Verveine Angeli de la Fédération des associations de soutien aux travailleurs et travailleuses immigré·es. "La situation des personnes retraitées en Espagne et au Brésil""Les violences sexuelles à l'égard des femmes âgées""Les personnes retraitées face aux problèmes de santé""Une conférence gesticulée sur la ménopause" , interview. "La vieillesse, de puissants tabous""Les Babayagas de Montreuil" , l' "anti-maison de retraite""La place des retraités et retraitées dans les organisations syndicales" , par Gérard Gourguechon. "L'histoire du secteur "retraité·es"de la FSU. "Les services à la personne" , par Anne Anazaria de Femmes égalité. "Pouvoir choisir et décider, ses dernières années et sa fin de vie" , par des retraité·es Solidaires.

07/2023

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Musées français

Les peintures italiennes du musée des Beaux-arts et d'Archéologie de Besançon. L'oeil et la main

Un an après sa réouverture, le musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon a demandé à l'historien d'art et photographe Nicolas Joyeux de réaliser le premier catalogue des peintures italiennes des collections, du XIVème siècle au XVIIIème siècle. Un riche ensemble de près de trois-cent tableaux, formé depuis la Renaissance et le mécénat de la puissante famille bisontine des Granvelle, qui reçoit en cadeau du prince florentin, Cosimo I de'Medici, la Déploration sur le Christ mort d'Agnolo Bronzino, – certainement la peinture italienne la plus précieuse des musées de France. Une collection sauvée par l'entremise de l'abbé Jean-Baptiste Boisot et largement augmentée par les legs successifs d'hommes d'armes et d'esprit, artistes et politiciens franc-comtois, désireux d'enrichir, dans une visée encyclopédique, les cimaises du musée. Des tableaux quadrillant toutes les Ecoles de la Péninsule, de la Ligurie à la Sicile, offrant un véritable résumé des temps forts de l'histoire de la peinture italienne, avec deux noyaux durs de renommée internationale, à savoir l'Ecole vénitienne du début du XVIème siècle, illustrée par un des fleurons de la collection du musée, L'Ivresse de Noé de Giovanni Bellini, et la peinture napolitaine du XVIIème siècle, dont le musée possède l'échantillon le plus important des musées de France. Un catalogue qui propose enfin de retracer la grande aventure de la redécouverte des peintures italiennes en France à travers tout le XXème siècle, depuis les travaux pionniers des historiens d'art Roberto Longhi et Bernard Berenson, jusqu'à la création du Répertoire des Tableaux italiens dans les collections publiques Françaises, par l'ancien directeur du Musée du Louvre, Michel Laclotte.

10/2021

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Histoire du droit

La justice au cinéma

Une analyse passionnante de la justice et du droit au cinéma à travers 20 grands classiques L'ambition de cet ouvrage est d'étudier les rapports entre la justice et le cinéma. Il ne s'agit pas d'analyser, avec une exhaustivité résolument impossible, les considérations de justice dans la multitude des oeuvres cinématographiques. Depuis que le cinéma est cinéma, la caméra explore et illustre l'idée de justice et tout ce que celle-ci suppose comme conséquences. Comment le cinéma se saisit-il de la justice, comment l'appréhende-t-il ? Qu'est-ce que le cinéma dit de la justice ? Les films de justice, filmés à un moment précis de l'histoire juridique, souvent contemporains du spectateur, avec une volonté de vraisemblance qui en fait régulièrement de fins documents, fouillés et approfondis, sont les témoignages d'une époque, d'un événement, d'une institution, voire d'une certaine conception de la justice. C'est l'objet de cet ouvrage, qui nous plonge dans l'analyse de 20 films, français ou étrangers, considérés comme des classiques du genre. 20 Films commentés Accusée, levez-vous ! (Maurice Tourneur, 1930) Jenny Frisco & Le Coupable (William Wellman, 1932 et Raymond Bernard, 1937) Vers sa destinée (John Ford, 1939) Boomerang ! (Elia Kazan, 1947) Le Procès Paradine (Alfred Hitchcock, 1947) Winslow contre le Roi (Anthony Asquith, 1948) Madame porte la culotte (Georges Cukor, 1949) Justice est faite (André Cayatte, 1950) Témoin à charge (Billy Wilder, 1957) Douze en hommes en colère (Sidney Lumet, 1957) Les Sentiers de la gloire (Stanley Kubrick, 1957) Autopsie d'un meurtre (Otto Preminger, 1959) La Vérité (Henri-Georges Clouzot, 1960) Le Septième Juré (Georges Lautner, 1962) Le Verdict (Sidney Lumet, 1982) Erin Brockovich. Seule contre tous (Steven Soderbergh, 2000) L'Hermine (Christian Vincent, 2015) La Tête haute (Emmanuelle Bercot, 2015) My Lady (Richard Eyre, 2018) Mon crime (François Ozon, 2023)

10/2023

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Cuisine des chefs

Guy Savoy cuisine les écrivains, XVIIe siècle

Qui n'a jamais eu l'eau à la bouche en lisant la description d'un festin, dans un roman, un conte, un poème ? Guy Savoy, étoilé ? u Michelin, présente ici le second volume de son cycle entremelant cuisine ? ittérature pour le plus grand plaisir de nos papilles. Feuilletant les pièces de Molières, les fables de La Fontaine, les romans de Madame de La Fayette, et bien d'autres classiques du XVIIe siècle, le chef français en revient avec des anecdotes sur la cuisine de l'époque, et surtout : avec les incroyables recettes décrites dans ces chefs-d'oeuvre, et adaptées à notre époque. ; Déjà auteur aux éditions Herscher d'un cycle de quatre livres sur les soupes de saison (10 000 ex GFK en moyenne), Guy Savoy revient en librairie dans un livre original et savoureux. Son restaurant, à la Monnaie de Paris, a été élu en 2022 ? Meilleur restaurant au monde". Quelques recettes du livre : Le tout " volaille-veau " comme un pâté en croûte, betterave en condiment ? arengs et haricots blancs dans une vinaigrette aux airelles ? 'oignon en bouillon ? elouté glacé de courgettes, fromage de chèvre mousseux a l'olive ? n peu de truffe entre la poire et le fromage ? e coeur d'artichaut comme un gratin de champignons ? ain de lotte, sauce ravigote ? 'oeuf farci gratiné ? es légumes du potager du roi en fine gelée, râpée de raifort ? es asperges vertes, sauce aux épices rouges ? a boîte rôtie au four ? 'oiseau sans tête comme un ortolan ? e brochet poché entier aux feuilles de câprier, sauce hollandaise ? e perdreau rôti aux pommes ? a sole aux morilles ? e sandre, hommage à Bernard Loiseau Listes des auteurs : Molière, Saint-Amant, Madame de Villedieu, Saint-Evremond, Madame de La Fayette, La Fontaine, La Bruyère, Madame de Scudéry

11/2023

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Notariat

Impact de la réforme du droit des biens sur la pratique notariale

DROIT BELGE Emphytéose, superficie, usufruit : autant de droits réels concernés par la réforme ! La loi du 4 février 2020, portant sur le livre 3 du Code civil intitulé "Les biens", a été publiée au Moniteur belge du 17 mars 2020. Elle entrera en vigueur le premier jour du dix-huitième mois qui suit celui de sa publication, soit le 1er septembre 2021. Les règles nouvelles en matière de publicité foncière, intégrées au nouveau Code civil, entreront en vigueur un peu plus tard. Cette réforme de grande ampleur du droit des biens peut, à elle seule, alimenter le contenu de nombreux ouvrages. Dès lors, il n'y a que certains aspects concernant directement la pratique notariale qui ont été retenus ici. Pascale Lecocq présente d'abord le cadre général de la réforme. Nicolas Bernard nous propose ensuite l'étude et l'examen de deux droits réels immobiliers qui sont de plus en plus souvent utilisés dans la pratique : l'emphytéose et la superficie. Le droit réel qui a sans doute été le plus impacté par la réforme est l'usufruit. Alain-Charles Van Gysel et Vincent Wyart nous expliquent quelles sont les conséquences de ces modifications et comment les notaires devront à l'avenir conseiller tant les usufruitiers que les nus-propriétaires. Jean-François Romain traite ensuite des incursions du droit des biens dans le droit des obligations. C'est un sujet qui s'avère intéressant pour les notaires en charge de rédiger les actes relatifs à ces obligations qui portent des droits réels immobiliers. Enfin, Laurent Barnich nous explique quels sont les nouveaux actes transcrits dans les registres de la documentation patrimoniale. Il commente également le nouveau régime des mentions marginales. Au vu de l'importance des changements, l'intérêt de cet ouvrage pour la pratique notariale et plus généralement pour tous les juristes n'est pas à démontrer.

05/2021

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Littérature française

Le Retournement

Le Retournement tient à la fois de l'archéologie familiale, de la généalogie historique, du questionnement identitaire et de la fouille existentielle : un texte autobiographique qui semble emprunter au genre littéraire de l'autofiction et aux sujets d'actualité (l'identité, le genre, la religion...) pour mieux les subvertir. Comment le juif honteux de l'enfance est-il rendu à son judaïsme par la rencontre amoureuse avec son double inversé ? Manuel est un descendant de Juifs alsaciens par la mère et de la communauté judéo-provençale des Juifs du Pape par le père ; Nour est une arabe d'Achrafieh, née à Boulogne, d'origine grecque-catholique. D'un côté, des minorités persécutées ; de l'autre, une minorité schismatique et persécutée : la rencontre improbable et fusionnelle de Carpentras et de Beyrouth ! Ils ont en partage l'aristocratie des opprimés qui ont retourné la persécution en distinction, mais doivent composer avec des univers culturels si différents que tout leur est sujet de querelle, source d'une histoire d'amour souvent drolatique. Et voilà que celui qui voulait être Swann, à naviguer habilement dans les eaux hostiles du beau-monde (sa belle-famille d'Ormesson par la grâce d'un premier mariage) et du Paris des lettres, se retrouve appelé au Liban " Abou Hadri " : le père d'Hadrien. L'auteur ressuscite ici les mondes engloutis : les fantômes de sa famille sur laquelle plane l'ombre de morts plus présents que les vivants, le génie de la Jérusalem du Comtat-Venaissin, sa lignée d'ancêtres improbables où Nostradamus côtoie Maimonide et Bernard Lazare donne la main à Adolphe Crémieux. Placé sous le signe d'une inquiétude mêlée d'ironie, ce récit est la plus merveilleuse réfutation qui se puisse imaginer à l'assignation identitaire qui caractérise nos temps modernes.

01/2022

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Littérature française

Mes vieux papiers

"La lecture des gazettes est la prière du matin des réalistes", disait Hegel, le philosophe à cause duquel mon fils aîné (26 ans) renonça à la philosophie pour vendre des cigarettes électroniques. Il y a eu beaucoup de jours dans ma vie où je me suis levé exprès à l'aube pour acheter les journaux, même quand il n'y avait aucun texte sur moi ou de moi dedans. J'ai publié mon premier article (dans Le Quotidien de Paris) l'année où j'ai publié mon premier roman (au Seuil) : 1974. J'ai toujours fait attention à ce que j'écrivais dans la presse, parce que je lisais la presse avec attention. J'ai écrit dans presque tous les journaux que je lisais, donc dans presque tous les journaux. Cela a formé, avec le temps, une sorte de journal extime dans lequel le plus clair et le plus sombre de ma vie sont conservés. Peut-être me suis-je davantage confessé, au sens chrétien comme au sens sadien du terme, dans les quotidiens et les hebdos de mon pays que je ne l'ai fait dans mes romans de mours exotiques et aventureuses. Mes vieux papiers couvre les années 1980 et 1990 que j'ai traversées, pour mes patrons de l'époque - Roger Thérond de Paris-Match, Bernard Chapuis de Vogue Hommes, François Cérésa de Télé Obs, Jean-Edern Hallier de L'Idiot international, etc. -, avec la curiosité ardente et parfois avinée et la méchante désinvolture propres à beaucoup de jeunes écrivains de l'époque, quand la morale était encore dans les chaussures et que seules deux choses nous indignaient : le manque d'esprit et l'absence de cour". PB.

02/2014

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BD tout public

Jeremiah l'Intégrale Tome 2 : Tomes 4 à 6. Les yeux de fer rouge ; Un cobaye pour l'éternité ; La secte

Né le 17 juillet 1938, Hermann est autodidacte. A Bruxelles, il prend ses premiers cours de dessin, dans une de ces académies des Beaux-arts qui fleurissaient alors. Mais le directeur de celle-ci le décourage bientôt.: "Raconter des histoires par le dessin ? Mon pauvre ami, ce n'est pas un métier !". Il apprend donc d'abord celui d'ébéniste, mais son diplôme ne lui servira qu'une quinzaine de jours : il n'apprécie guère la vie de l'atelier, et l'univers étriqué et mesquin de ce milieu. A 17 ans, fasciné par le rêve américain, il part vivre au Canada. II s'intéresse au jazz, à la musique classique, aux livres, à la peinture, au cinéma. Quatre ans plus tard, de retour en Belgique, il devient dessinateur architecte et décorateur d'intérieur. Il illustre en 1964 un Oncle Paul pour Spirou ("Livreuse d'avions"). Son beau-frère, Philippe Vandooren, futur directeur éditorial des Editions Dupuis, remarque son talent de dessinateur et lui propose de collaborer au magazine scout Plein-feu qu'il dirige à cette époque. Ce récit complet parodiant la BD d'aventures le fait remarquer et engager au studio Greg. Son premier projet de bande dessinée est rejeté par Goscinny et le magazine Pilote. Ensuite viendront Bernard Prince et Comanche chez Tintin, sur des scénarios de Greg, Jugurtha de Vernal, puis Nic avec Morphée dans Spirou. En 1977, il décide de s'occuper lui-même des scénarios : la série Jeremiah débute, suivie, en 1982, des Tours de Bois-Maury. En 1991, quand il publie missié Vandisandi dans Aire Libre, son premier one shot, il apprécie énormément la liberté qu'offre une histoire complète et décide d'orienter sa carrière vers ce style de création qui satisfait pleinement ses désirs d'auteur.

09/2012

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Photographie

Living Colors

Living Colors est tout simplement un dispositif qu'a imaginé la photographe française Isabelle Arthuis pour classer et présenter ses images du monde par couleur et le résultat est à la fois captivant et magnifique. Née en 1969 au Mans et formée à l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes, Isabelle Arthuis se partage entre la France et la Belgique. Elle poursuit un travail sur l'image, à la fois comme un moyen de saisir le monde et d'y participer activement. En relation avec l'espace, ses oeuvres, comme des traces du réel, relèvent d'un incessant mouvement. Les expériences de ses voyages, de ses séjours et de ses rencontres l'amènent à explorer différents modes de production et de présentation des images. Ses photographies en noir et blanc ou en couleur, d'un format allant de celui d'une carte postale à la taille d'une affiche publicitaire, trouvent leurs sources formelles principalement dans le cinéma et la peinture, l'image se construit en relation avec les contextes et en résonance avec les histoires dont ils relèvent. Depuis dix ans, elle a bénéficié de nombreuses expositions à l'étranger : en Belgique (Bruxelles, Liège) mais aussi au Brésil (Rio de Janeiro), en Suisse (Fribourg), en Autriche (Vienne, Salzbourg), au Luxembourg, en Allemagne (Francfort), en Grèce, Monte Negro, Pologne. A côté de cette activité internationale importante, Isabelle Arthuis n'en est pas moins présente sur la scène artistique française que ce soit dans les collections publiques (FRAC Bretagne, MAMVP, Musée des Beaux-arts de Brest), les fracs et centres d'art. De nombreux critiques d'art et commissaires d'expositions défendent son travail : Denys Zacharopoulos, Hans-Ulrich Obrist et Laurence Bossé ("Traversées", MAMVP, 2001), Eric Corne ("Voir en peinture", le Plateau, 2003), Jean-Marc Huitorel, Judicaël Lavrador, François Aubart, Bernard Marcellis, Cécile Bourne, Bruno di Rosa, etc.

01/2012

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Histoire de France

Carnets. 1899-1907, après le procès de Rennes

L'Affaire Dreyfus est une guerre de douze ans. Lorsque Zola publie J'accuse en janvier 1898, Dreyfus, qui a déjà passé trois années entières à l'Ile du Diable, est à peine à la moitié de son parcours vers la réhabilitation. Et lorsque le président de la République intervient en 1899, après le Conseil de guerre de Rennes, c'est pour lui octroyer seulement la grâce : il est livre, mais pas innocent. Commence alors la période la moins connue de l'Affaire : celle pendant laquelle Dreyfus et les fidèles demeurés à ses côtés font la preuve que les pièces amassées par l'accusation ne sont que des faux empilés sur d'autres faux, et que toute cette histoire n'est qu'une effrayante erreur judiciaire. Sur ces sept années de combat, on manquait jusqu'ici du témoignage de l'intéressé, dont on n'avait que des bribes incertaines. Philippe Oriol a retrouvé les cinq " cahiers d'écolier " où Alfred Dreyfus a consigné, de son écriture appliquée, le détail de son labeur acharné. Il ne s'est pas contenté de les sortir de l'oubli : il les a enrichis d'un millier de notes rédigées notamment à partir de lettres elles-mêmes inédites qui dormaient dans les bibliothèques. L'intérêt de ces Carnets est d'abord de nous documenter sur les années 1899-1907, jusqu'à l'arrêt qui innocente complètement Dreyfus. On y voit passer les grandes figures de Zola, de Jaurès, de Bernard Lazare, celle aussi de son infatigable et admirable frère Mathieu. Mais il est aussi de nous livrer de Dreyfus un portrait de chair. Lui qu'on a si souvent dépeint comme une " marionnette de zinc " laisse ici passer ses émotions, ses colères et ses espoirs. Il prend vie en rédigeant le récit des événements qui lui rendent son honneur.

01/1998

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Actualité et médias

La politique, telle qu'elle meurt de ne pas être

Un dialogue entre Alain Juppé et Michel Rocard, mené par le journaliste et écrivain Bernard Guetta. Un vent d'air frais sur la politique. « C’est la politique comme on n’en rêvait plus. Pas de petites phrases, pas d’effet com, ni basses polémiques ni arguments faciles, mais un vrai dialogue, une véritable écoute, entre deux hommes d’Etat, et anciens Premiers ministres tous les deux. L’un de gauche, l’autre de droite. Ils se revendiquent de leurs camps respectifs et le disent. "Oui je suis de gauche", dit Michel Rocard à Alain Juppé qui renchérit : "Oui je suis de droite". Ils n’en changeront pas, mais cette fidélité ne les aveugle pas sur les faiblesses et carences de leurs familles politiques. Ce n’est pas Michel Rocard mais Alain Juppé qui fustige la tentation ultralibérale de la droite, ses égoïsmes de classe et ses ambiguïtés sur l’Europe. Ce n’est pas Alain Juppé mais Michel Rocard qui tire à boulets rouges sur la gauche, sur son incapacité à assumer l’économie de marché, le réformisme et le compromis politique auxquels elle adhère, pourtant, dans les faits. L’un est gaulliste, l’autre social-démocrate. Le premier est aussi éloigné de Nicolas Sarkozy que le second l’était de François Mitterrand. On découvre, là, une deuxième droite, pendant de la deuxième gauche. Il en souffle un vent d’air frais sur la politique, fait de profondes convergences et d’un commun amour de la France, de respect de l’autre et d’étonnants chaussés-croisés entre un nationaliste tombé amoureux de l’Europe et un internationaliste qui n’y croit plus guère. C’est dense et clair, exigeant et chaleureux, le contraire de la chasse aux voix – la politique telle qu’elle meurt de ne pas être. »

01/2011

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Critique littéraire

Les tragiques grecs.. Volume 1, Eschyle, Sophocle

" Il n'est pas de saison théâtrale sans de nouvelles mises en scène de Eschyle, de Sophocle ou d'Euripide. Il n'est pas de festival de théâtre qui ne programme une ou plusieurs tragédies grecques. C'est dire l'actualité de ce théâtre qui, depuis vingt-cinq siècles, ne cesse de bouleverser les spectateurs, de les émouvoir, de les faire réfléchir, bref de provoquer cette fameuse catharsis dont Aristote avait fait l'essence même de la tragédie. À quoi est dû cet impact, ce choc émotionnel qui se renouvelle à chaque rencontre ? Sans doute au caractère profondément humain de ces pièces qui nous parlent de la grandeur et de la misère de l'homme, de ses passions, de ses aspirations, de ses peurs en des termes qui n'ont pas vieilli. Antigone affrontant Créon, Médée guerroyant contre Jason, Phèdre en proie au charme d'Hippolyte, Œdipe face à son destin : voilà des situations dans lesquelles chacun se reconnaît, et à chaque génération. C'est pourquoi chaque génération se les approprie à nouveau. Les auteurs tragiques grecs ont su créer des mythes qui sont au-delà de l'histoire : éternels. " ROBERT KOPP. Cette nouvelle édition en deux volumes des Tragiques grecs a été préparée par Bernard Deforge, doyen de la faculté des lettres et de sciences humaines de Caen, et François Jouan, professeur émérite de langue et littérature grecques de l'université de Paris-X, avec le concours de Louis Bardollet, professeur agrégé de l'Université, et Jules Villemonteix, maître de conférences à l'université de Poitiers. Ce premier volume contient, outre une introduction générale, toutes les pièces (et fragments) connus de Eschyle et de Sophocle. Le volume deux est consacré à Euripide ; chaque volume est complété par un Index mythologique, historique et topographique.

09/2001

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Philosophie

Le genre humain N° 53 : Jean-Pierre Vernant, dedans dehors

A l'automne 1981 paraît le premier volume du Genre humain : La Science face au racisme. Aux côtés de Jean Bernard, François Jacob, Jacques Le Goff et Léon Poliakov, on trouve au "Comité" de la revue Jean-Pierre Vernant. Au printemps 1991, Le Religieux dans le politique s'ouvre sur un texte de Vernant qui écrit : "La science, la raison, l'universel, par définition en quelque sorte, n'ont rien à dire à l'individu, en particulier sur la question du sens. La science peut s'exprimer sur la question des faits, sur la question des causes, mais pas sur celle du sens. Aujourd'hui, c'est en tendant vers une sagesse non religieuse - à la manière des Antiques sans doute, on ne se refait pas - que je chercherais un début de réponse à cette question du sens. Le sens que nous donnons à notre existence, à nos amitiés, à notre façon de penser. Je dis : que nous donnons, car, en eux-mêmes, ni le monde ni la vie n'ont de sens. Et ce sens aussi qui vient de ce que, à regarder les choses en essayant de s'en distancier, on acquiert peut-être une forme de sagesse - que chacun met où il le veut, où il le peut, la question étant éminemment personnelle. Et cette sagesse-là jette sur la religion un regard qui tend à se rapprocher de celui de Spinoza : on regarde, on observe, on cherche, on se demande pourquoi c'est comme cela et ce que cela veut dire." Un jour où je tentais de comprendre ce qui l'unissait à tant d'amis différents, de générations diverses, venant d'horizons professionnels et d'univers quelquefois éloignés, Jean-Pierre Vernant a eu cette réponse simple, qui tenait en un seul mot : "l'insoumission".

02/2013

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Histoire de France

Solange s'engage dans la Résistance

Solange Dubuisson est née à Mamers, dans la Sarthe, le 9 septembre 1922. Quand la guerre éclate, elle suit ses études à l'Ecole Normale d'institutrices du Mans. Dès 1941, elle intègre un groupe de la Résistance puis devient agent de liaison de l'Organisation Civile et Militaire pour laquelle elle effectue de nombreuses missions dans le Maine, en Bretagne et en Normandie. Contrainte de se cacher après l'arrestation de son chef, elle échappe par deux fois à la Gestapo. Elle n'en continue pas moins ses missions, tout en cachant des réfractaires au STO qui vont ensuite constituer, à Ruillé-sur-Loir, un maquis mis en place avec l'aide de Guy Déliot et Michel Gadois. En compagnie de ses hommes, elle organise des sabotages, recueille des aviateurs anglais, combat les Allemands les armes à la main. Enfin elle participe à la libération de la région de Tours avec le bataillon IV/4 du 65e régiment d'infanterie qu'elle a intégré. Au retour des opérations sur la Loire, elle est nommée chef départe- mental du service social des FFI, et assure l'accueil des déportés et des prisonniers. En avril 1945, elle se marie au gendarme Guy Déliot, puis en 1951 le suit en Nouvelle Calédonie où, faute de poste d'enseignement disponible, elle devient Secrétaire générale de la Chambre d'Agriculture de Nouméa. En 1960, après la mort de son mari, en servi- ce commandé à la Martinique, elle revient en France avec ses trois enfants pour exercer au Mans son métier d'institutrice, jusqu'à sa re- traite en 1978. En 1981, elle se remarie avec Bernard Alexandre. Toujours active, elle est actuellement membre de l'ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité).

09/2015

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Sciences politiques

Le livre de la paix

QUIBDÔ, 2007. Dans une explosion de couleurs, le cortège de la Ruta Pacifzca entre dans la ville de Quibd6. Ce rassemblement féministe et antimilitariste traverse chaque année la Colombie. Par sa présence insolite au milieu des femmes, un paysan attire l'attention d'une journaliste et lui livre une tragique et émouvante histoire. TEL-AVIV, 2005. Yitzhak a perdu sa femme dans un attentat suicide. Son jeune fils se meurt, rongé par une maladie dont seule une greffe pourrait le sauver. Yitzhak est donc devenu un homme sombre, sans espoir pour lui-même ni pour les hommes. Jusqu'à sa rencontre avec un improbable donneur. VARSOVIE, 1968. Le gouvernement polonais tente d'empêcher le ralliement des ouvriers à la révolte des étudiants. Adam, l'un des leaders du mouvement, tombe éperdument amoureux d'Anna, employée dans une usine de textile. Mais leur idylle est menacée lorsque le jeune homme est contraint de fuir les autorités, et de trouver une planque. ARTOIS, 1917 Voilà deux jours que Théodore et Lucien sont prisonniers de l'ennui, de l'attente et de la peur : seul un maigre no man's land sépare leur tranchée des positions ennemies. La guerre n'en fnit pas et les ordres de l'état-major se durci sent. Ils sont tristes et las. Et puis, soudain, un soldat allemand s'approche et leur offre des cigares. La Croix-Rouge vous présente, à l'aube du siècle, 21 nouvelles inspirées de faits véritables pour parler de la paix. L'association rend également hommage à l'initiative de Chantal Bernard qui, sa vie durant, a recueilli auprès des plus grandes personnalités du monde artistique, politique et religieux, un témoignage de paix.

10/2009

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. France Tome 4, Sud-Est

Le huitième volume des Demeures de l'esprit, le quatrième consacré à la France, est constitué des régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Voltaire et Rousseau sont presque voisins, entre Ferney et les Charmettes. Mme de Sévigné trône au sommet de la butte de Grignan, ce Versailles de la Provence. Cézanne n'était pas mal logé non plus, dans son joli Jas de Bouffan. Pourtant, quand Renoir vient y voir son ami, il s'enfuit rapidement car il trouve que l'avarice règne dans la demeure. La vie était sans doute plus gaie aux Collettes, sa propre maison de Cagnes-sur-Mer. Et Picasso menait grand train à Vauvenargues, derrière la montagne Sainte-Victoire. Ce ne sont là, avec Fragonard, que les plus fameux des peintres dont ce volume nous fait franchir le seuil, parmi lesquels Réattu, Ravier, Hébert, Utrillo, Mélik, etc. Un seul compositeur, mais de taille : Berlioz, à La Côte-Saint-André. Des inventeurs : Montgolfier ou Aristide Bergès. On pourrait dire aussi un mot de Nostradamus, ou bien d'Ampère, de Claude Bernard ou de Ferdinand Fabre. Cependant nous sommes loin d'en avoir fini avec les écrivains et les poètes : Daudet n'a jamais habité le moulin de Fontvieille mais son ami Mistral demeurait à Maillane, Charles Forot à Saint-Félicien, dans l'Ardèche, Charles Maurras à Martigues et Giono à Manosque, bien sûr. Et si nous remontons dans le temps, voici Honoré d'Urfé en son beau La Bastie et son frère Anne en sa forteresse d'Urfé, sur la montagne. Quant au savant Théodore Reinach, il refaisait la Grèce dans sa villa Kérylos, à Beaulieu-sur-Mer.Table détaillée des sites en fin de volume avec appréciations et renseignements pratiques

02/2012

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Actualité et médias

EXIL A L'ELYSEE. Journal intime de Jacques Chirac, tome 3, mai 1996-juillet 1997

" Bernadette et Claude ont au moins ce point en commun : elles craignent toujours que je pardonne trop facilement. Elles veulent me protéger de moi-même. Depuis le temps, pourtant, elles devraient savoir ! Combien d'ennemis n'ai-je pas étouffé sous les baisers ? J'observe Claude et Thierry Rey, curieux couple de copains, tellement plus modernes mais pas plus tendres l'un avec l'autre que Bernadette et moi. C est de famille, cette incapacité à s'extérioriser entre nous. La nostalgie n'est pas mon genre. Je n'ai jamais été fait pour le bonheur béat. A peine franchi un obstacle, il m'en faut un autre. Je m'ennuie dans les situations trop planes. Je me sens prisonnier. J'ai toujours eu besoin d'escapades, de fugues. En dépit - ou à cause - de mon père. " Quand on va se fourrer dans des mauvais coups, me répétait-il, il faut s'attendre à prendre des sales coups. " Un bien sale coup, en effet, que le résultat imprévu des élections législatives ! Jacques Chirac, suite à sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale, se voit désormais contraint de cohabiter avec un Premier ministre socialiste, deux ans seulement après avoir conquis la magistrature suprême. Du jamais vu ! Christine Clerc, en prêtant une nouvelle fois sa plume au Président, révèle les secrets et les rebondissements de cette année terrible : de la solidarité sans failles avec Alain Juppé aux recettes politiques soufflées par Ambroise Roux, des altercations avec Bernard Pons à Jean-Louis Debré pleurant la mort de son père, de la guerre entre les différents courants de la droite à sa débâcle. Une défaite et un exil à l'Elysée qui, paradoxalement, ont peut-être libéré Jacques Chirac.

08/1997

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Religion

Grenoble

Le diocèse de Grenoble s'étend sur les mêmes territoires que le département de l'Isère : par suite, il regroupe presque tous ceux que comprenait l'ancien diocèse à la veille de la Révolution, mais aussi la plus grande partie du territoire cisrhodanien de l'ancien diocèse de Vienne, et enfin des morceaux provenant des anciens diocèses de Lyon, de Belley et de Die. Fleuron de cet héritage, Vienne occupe donc dans le présent livre la place qui lui était due, et ce d'autant plus qu'une « zone pastorale interdiocésaine » y a récemment trouvé son centre naturel sous la responsabilité d'un évêque délégué. Ce n'est là qu'une des mutations historiques d'un diocèse ouvert, par sa position géographique et son caractère frontalier, à l'influence de plusieurs cultures symbolisées par l'art et par ces témoignages de la foi populaire que représentent les routes locales et internationales des pèlerinages. Pour la première fois, la carte en a été dressée et figure dans ce volume. On ne saurait trop souligner l'esprit d'équipe qui a présidé à sa réalisation, sous la direction du professeur Bernard BLIGNY, médiéviste réputé, de l'Université de Grenoble, et spécialiste de l'histoire monastique de la France du Sud-Est. Parmi les spécialistes, universitaires et ecclésiastiques, qui ont collaboré aux différentes parties de l'ouvrage, un hommage particulier doit être rendu à Mgr Gabriel MATAGRlN. Evêque de Grenoble depuis 1969 et vice-président de l'Assemblée de l'Episcopat de France, nul n'était plus qualifié que lui pour établir dans une postface le bilan du diocèse pour les années 1962-1978. C'est aussi un document en même temps que la vision historique et pastorale d'un haut prélat pour qui l'histoire reste maîtresse de vie.

01/1979

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Religion

Grenoble

Le diocèse de Grenoble s'étend sur les mêmes territoires que le département de l'Isère : par suite, il regroupe presque tous ceux que comprenait l'ancien diocèse à la veille de la Révolution, mais aussi la plus grande partie du territoire cisrhodanien de l'ancien diocèse de Vienne, et enfin des morceaux provenant des anciens diocèses de Lyon, de Belley et de Die. Fleuron de cet héritage, Vienne occupe donc dans le présent livre la place qui lui était due, et ce d'autant plus qu'une « zone pastorale interdiocésaine » y a récemment trouvé son centre naturel sous la responsabilité d'un évêque délégué. Ce n'est là qu'une des mutations historiques d'un diocèse ouvert, par sa position géographique et son caractère frontalier, à l'influence de plusieurs cultures symbolisées par l'art et par ces témoignages de la foi populaire que représentent les routes locales et internationales des pèlerinages. Pour la première fois, la carte en a été dressée et figure dans ce volume. On ne saurait trop souligner l'esprit d'équipe qui a présidé à sa réalisation, sous la direction du professeur Bernard BLIGNY, médiéviste réputé, de l'Université de Grenoble, et spécialiste de l'histoire monastique de la France du Sud-Est. Parmi les spécialistes, universitaires et ecclésiastiques, qui ont collaboré aux différentes parties de l'ouvrage, un hommage particulier doit être rendu à Mgr Gabriel MATAGRlN. Evêque de Grenoble depuis 1969 et vice-président de l'Assemblée de l'Episcopat de France, nul n'était plus qualifié que lui pour établir dans une postface le bilan du diocèse pour les années 1962-1978. C'est aussi un document en même temps que la vision historique et pastorale d'un haut prélat pour qui l'histoire reste maîtresse de vie.

01/1979

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Actualité et médias

C'était Charlie

«Après les attentats du 7 janvier 2015, je me suis réveillé dans un cauchemar : rien de ce que j’entendais ne correspondait plus à la réalité. Certains, effrayés par l’horreur, ou habités par d’obscurs ressentiments, se sont permis de réinventer notre histoire «Ils sont morts, mais ils l’ont quand même bien cherché». Puis, la presse et Internet se sont mis à grouiller d’articles, de dossiers, de tribunes où les fondateurs du second Charlie, dont il ne reste que trois survivants, étaient présentés comme des petits malins qui avaient publié les caricatures de Mahomet pour gagner de l’argent et disparaître avec la caisse. Alors que mes amis venaient de mourir, j’ai été interrogé dans les médias par des gens qui s’érigeaient en procureurs. Depuis toujours, nous avions pris le parti des immigrés et lutté contre les préjugés racistes. Et soudain, nous avons vu ceux pour qui nous demandions le respect et la justice brandir les poings et demander notre mort. Une partie de la gauche, prête à brader la laïcité pour ne pas perdre un réservoir de voix, nous a insultés en traitant de zombies ceux qui exprimaient leur peine et leur attachement aux valeurs démocratiques qu’incarnaient les victimes des terroristes. Dans cette confusion où règnent le mensonge et la peur, qui, aujourd’hui, peut comprendre l’étendue de L’oeuvre accomplie pendant plus de vingt ans par cette équipe joyeuse et géniale : Cabu, Cavanna, Wolinski, Renaud, Caroline Fourest, Riss, Charb, Luz, Gébé, Oncle Bernard, Riad Sattouf, Catherine, et tant d’autres dont il sera question ici ? Alors j’ai décidé d’écrire ce livre. Pour la mémoire des morts et l’honneur des vivants». Avec Cabu, en 1992, Philippe Val a refondé le journal Charlie Hebdo qu’il a dirigé pendant dix-sept ans.

11/2015

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Histoire et Philosophiesophie

Histoire de la notion de vie

De la notion de vie on pourrait dire ce que saint Augustin disait du temps : "Si personne ne me demande ce que c'est, je le sais; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus." L'ouvrage s'efforce de saisir cette notion à travers les écrits des plus grands théoriciens de la vie, de l'Antiquité à l'aube de la biologie moderne. Il s'agit d'un guide de lecture et d'une gigantesque somme de textes - plus de mille extraits d'ouvrages essentiels - commentés et critiqués dans une perspective historique, philosophique et scientifique. C'est aussi la tentative d'éclaircir, par l'histoire d'une notion, la philosophie sous-tendant les sciences biologiques actuelles. Hippocrate, Platon, Aristote et Galien ouvrent une réflexion systématique sur la vie. Leurs théories subsisteront jusqu'à la Renaissance, où la chimiatrie les conteste, et au XVIIe siècle où le mécanisme les remplace par une conception issue de la nouvelle physique (Von Helmont, Harvey, Descartes, Malebranche). Au siècle des Lumières, médecins et naturalistes (Boerhaave, Stahl, Bonnet, Bichat, entre autres) poursuivent la recherche en des voies diverses et parfois divergentes, mais sans parvenir à des résultats comparables à ceux qu'obtient la physique newtonienne à la même époque. Ce n'est qu'au XIXe siècle et au début du XXe que la biologie moderne trouve ses véritables pères fondateurs (Lamarck, Claude Bernard, Darwin, Mendel, Weismann, De Vries). L'ouvrage est composé d'un texte principal illustré par de nombreuses citations. Texte principal et citations sont différenciés typographiquement. Deux niveaux de lecture sont possibles, soit l'ensemble du texte et des citations, soit le seul texte principal qui forme un tout en lui-même.

04/2004